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Chap 2.

Dans quelle mesure le droit répond-il aux questions posées par le développement du
numérique ?

Plan du cours :

I. La protection des actifs immatériels

II. La protection de la personnelle

III. La preuve électronique

IV. Le contrat de vente électronique

v. Le contrat de prestation de service numérique

Les enjeux du big data

1. La notion de big data

- Le big data désigne la quantité très massive de données collectées, stockées et traitées par les
entreprises à partir d’internet.

- Nos données personnelles font partie de cette collecte massive.

La règle des 3 V du « big data »

- La règle des 3 V du « big data »


- Volume : une très grand nombre de données sont produites, collectées et analysées ;
- Variété : des données très différentes sont produites, par des canaux divers (smartphone,
internet…) ;
- Vitesse : ces données sont analysées en temps réel.

2. Les enjeux de la manipulation de données personnelles pour les personnes et pour les
entreprises

- Pour les entreprises, les données personnelles représentent un « or noir », c’est-à-dire que ces
données, une fois traitées, représentent de la valeur pour les entreprises.

- Pour les personnes, la manipulation des données peut présenter des avantages et des
inconvénients…

3. Les conséquences pour les acteurs

- Pour les entreprises, la manipulation de données représente un marché très intéressant.

- Le chiffré d’affaire des Gafam dépasse largement les centaines de milliards de dollars. Mais risque
de piratage.
- Pour les personnes, risque d’atteinte à la vie privée…

I. La protection des actifs immatériels.

A. Le logiciel

- analyse de la situation Electrodet’(p.28)

1. Les faits à l’origine du litige entre Electrodet’ et l’ancien salariés.

- Conflit opposant un employeur et son ex salarié informaticien au sujet de la propriété d’un logiciel

2. Le logiciel source de valeur pour Electrodet’

- Un logiciel peut être une source de la valeur car, dans la chaîne de production, il peut
considérablement améliorer la productivité et la satisfaction client.

3. Notion de logiciel

- Un logiciel est l’ensemble des programmes, procédés et règles, et éventuellement de la


documentation, relatifs au fonctionnement d’un ensemble de traitement de données.

- Les logiciels sont actifs immatériels et des œuvres de l’esprit qui peuvent être protégés par les
droits d’auteur

- Il existe une grande diversité d’œuvre de l’esprit (peinture, sculpture, musique, pièce de théâtre,
logo, dessin, logiciel…)

4. Les conditions de la protection d’une œuvre de l’esprit par les droits d’auteur

- Pour être protégé, l’auteur doit prouver deux conditions :

- L’œuvre de l’esprit doit avoir une concrétisation formelle (être perceptible par les sens).

- Elle doit également présenter un caractère original (marquer l’empreinte de la personnalité de


l’auteur).

5. Les droits des auteurs sur leur œuvre de l’esprit

- Les auteurs bénéficient de deux grandes catégories de droit sur leur œuvre de l’esprit :

- Les droits patrimoniaux : le droit de reproduction et le droit de représentation.

- Les droits moraux : le droit de paternité, le droit au respect de l’œuvre, le droit de divulgation et le
droit de retrait.

6. Les conséquences du contrat de travail sur les droits de l’auteur salariés

- Cf. Art L. 113 – 9 du code de la propriété intellectuelle :


- L-auteur salariés d’un logiciel perd donc ses droits patrimoniaux qui appartiennent à l’employeur
si le logiciel a été développé dans l’exercice des fonctions du salarié ou sur les instructions de
l’employeur.

6. Cas pratique : Solution

- En l’espèce, si le logiciel développé par le salarié présente un caractère original, alors il est
protégé par les droits d’auteur.

- Le logiciel a été développé par le salarié dans l’exercice de ses fonctions et probablement sur
instructions de l’employeur

B. Le site Internet

1 présentation de la situation

- Mme Poursserot est architecte, travailleuse indépendante.

- Elle souhaite développer son activité en créant un site vitrine pour présenter son activité… Copie
envisagée.

2. La création d’’un site internet est une source de valeur pour Mme Pousserot.

- Un site d’e-commerce permet d’augmenter le nombre de prospects et de clients.

- Un site vitrine permet de communiquer plus largement sur l’activité d’une entreprise.

- C’est le cas de Mme Pousserot, qui va pouvoir faire connaître son activité.

3. La notion de site internet

- Un site internet est un ensemble de pages Web et de ressources (images, contenus, vidéos,
logiciels, marques, logos, dessins…) formant un ensemble et accessible à partir d’une adresse URL
contenant un nom de domaine.

4. La protection du site

- Le site internet est une œuvre de l’esprit complexe.

- En effet, tous les éléments qui le composent peuvent, isolément, être protégés.

- Les images et les vidéos, par exemple, peuvent être protégées par les droits d’auteur et par les
droit à l’image.

- Le contenu, les logiciels, les logos peuvent être protégés par les droits d’auteur.

- La marque peut être protégée au titre du droit des marques (PI)

- Enfin, les dessins peuvent l’être au titre du droit des dessins et modèles (PI)

5. Les conséquences juridiques pour Mme Pousserot si elle reproduit, sans autorisation, le site
internet de son confrère.
- l’article L.335-3 du code de la propriété intellectuelle,

- Sanction pénales et civiles

- En l’espèce, si le site Internet de son confrère présente un caractère original, Mme Pousserot
risque des sanctions civiles et une peine d’amende et/ou d’emprisonnement.

C. Le nom de domaine

- Situation mariezvousbien.com P.30

1. Les faits

- Mme Abar dirige l’entreprise Oh !!! mon mariage, spécialisée dans l’organisation de mariages.

- Elle détient un site Internet avec pour nom de domaine mariezvousbien.com

- Depuis quelque temps, l’entreprise fait face à une baisse de son CA .

- Un concurrent a en effet créé un site internet avec pour nom de domaine mariévousbien.com,
pouvant engendrer une confusion entre les deux entreprises par les clients

- Mme Abar souhaite faire cesser cette pratique.

2. La différence entre un nom de domaine et une marque commerciale

- Un nom de domaine « mariezvousbien.com » est l’adresse par laquelle les internautes peuvent
accéder au site internet de l’entreprise

- La marque commerciale est un outil juridique permettant de donner un nom à un produit, une
entreprise… et ainsi permettre aux clients de l’identifier.

3. Les différents conflits de l’utilisation d’un nom de domaine

- Le typosquatting

- Un concurrent peut utiliser le même nom de domaine qu’une entreprise en changeant une lettre
pour créer la confusion chez le consommateur (le typosquatting).

- Le cybersquatting

- Une entreprise peut déposer un nom de domaine similaire à la marque appartenant à l’un de ses
concurrents qui n’a pas déposé ce com de domaine pour créer la confusion chez le consommateur
(cybersuqatting).

- Cette situation est interdite et est sanctionnée par le Code des postes et des communication
électroniques.

4. Protection du nom de domaine

- Il faut réserver le nom de domaine auprès d’un bureau d’enregistrement accrédité par
l’Association française pour le nommage internet en coopération (AFNIC)
- Toute personne peut librement choisir son nom de domaine, mais il faut vérifier au préalable que
ce nom n’a pas déjà été réservé.

- En effet, la première personne qui l’a réservé en est titulaire (règle du « premier arrivé, premier
servi »).

Action possibles :

- Action en concurrence déloyale (D&I) au titre de la RC

- Action en contrefaçon si nom de domaine également enregistré sous forme de marque auprès de
l’INPI : sanctions pénales et civiles.

5. Cas pratique Q.14 P.30

- Déterminez si le concurrent peut utiliser le nom de domaine « mariévousbien.com »

4. Solution

- En l’espèce, le concurrent cherche à créer la confusion chez le consommateur entre son site
internet et celui de son concurrent en utilisant un nom de domaine très proche.

- Mme Abar est donc fondée à demander l’arrêt de ce comportement, qui impacte son chiffre
d’affaires.

D. Les bases de données

1. Les faits

- Siham Duviné a créé un site internet permettant de centraliser les avis des produits vendus sur
internet

- Son site va extraire les avis des consommateurs déposés sur une trentaine de site d’e-commerce…

- Bounty.com considère que l’extraction de sa base de données est illégale.

2. Notion de BDD

- « On entend par base de données un recueil d’œuvres, de données (…), accessibles par des
moyens électronique ou pas tout autre moyen. »

3. La protection de la BDD

- Plusieurs éléments peuvent être protégés par les droits d’auteur :

- D’abord, la structure de la base de données elle-même.

- Si elle présente un caractère original, alors son auteur bénéficie des droits d’auteur ;

- Le contenu de la base, c’est -à-dire les données. Si ces données présentent un caractère original
(photos, vidéos, musiques…), alors leur auteur bénéficie des droits d’auteur.
4. Bounty.com est-il producteur d’une BDD ?

- Cf. L’article L.341-1 du Code de la propriété intellectuelle

- Est producteur d’une BDD celui qui prend l’initiative et le risque des investissements
correspondants…

- En l’espèce, si Bounty.com a pris l’initiative de la base de données et atteste d’un investissement


financier, matériel et humain substantiel, alors il est considéré comme le producteur de sa base de
données et bénéficie ainsi d’une protection de contenu

- Dans ce cas, il aura plusieurs droits qui sont définis par l’article L. 342-1 du CPI.

II. La protection de la personne

A. La protection de l’identité d’une personne

- Situation de 60 millions de consommateurs P.32

1. Présentation de la situation

- 60 millions de consommateurs a fait l’objet d’une usurpation de son identité par des personnes qui
ont utilisé son identité pour récolter des données auprès de particulier.

2. Notion d’usurpation d’identité

L’usurpation d’identité est le fait de faire usage de l’identité d’un tiers ou de données permettant de
l’identifier pour troubler sa tranquillité ou celle d’autrui, ou pour porter atteinte à son honneur ou à
sa considération.

3. L‘usurpation de l’identité numérique

- Cas Joey Starr


- Les fans de JoeyStarr ont été les victimes d’une arnaque sur Facebook
- Moyennant 100 à 300 euros, des internautes avaient « la chance » de partager un moment avec
l’artiste.
- Mais rapidement, JoeyStarr a dénoncé l’arnaque sur la Toile.

Cas du boulanger

- Facebook condamné à payer 2 000€

4. Les sanctions en cas d’usurpation d’identité

- L’usurpation d’identité est punie d’un an d’emprisonnement et de 15 000€ d’amende.

B. La protection des données à caractère personnel.

a) Les données à caractère personnel (DCP)

1. Les règles juridiquement protégeant les DCP


- Le RGPD

- Le règlement général sur la protection des données.

- Le RGPD est un règlement : il s’agit d’une loi de l’Union européenne directement applicable dans
tous les pays membre de l’UE.

- Les mêmes règles s’appliquent donc dans tous les États.

2. Notion de DCP

- Selon l’article 2 de la loi relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés du 6 janvier 1978 :
« Constitue une donnée à caractère personnel toute information relative à une personne
physique(…)

3. Les principales obligations du responsable de traitement

- Obligation générale de sécurité et de confidentialité : sécurité des locaux et des systèmes


d’informations.

- Obligation d’information : information de la personne concernée sur la finalité du traitement des


données,

- le caractère obligatoire ou facultatif des réponses,

- Les droits d’accès, de rectification, d’interrogation et d’opposition, les transmissions des données.

4. Les droits des personnes faisant l’objet d’un traitement de DCP

- Les personnes faisant l’objet d’un traitement de DCP bénéficient :


- d’un droit d’information
- d’un droit d’accès, c’est-à-dire de consulter les données collectées ;
- d’un droit de rectification, c’est-à-dire d’un droit de modifier les données erronées ;
- et d’un droit d’opposition c’est-à-dire d’un droit de s’occuper s’il y a un motif légitime au
traitement de ces données

1. Rôle de la CNIL

- La CNIL est une autorité administrative indépendante (AAI)


- La CNIL est investie de nombreuse mission :
- une mission général d’information
- elle veille au respect du RGPD
- elle sanctionne le non respect du RGPD

2. Pouvoirs de la CNIL

- Lorsque des manquements au RGPD ou à la loi sont portés à sa connaissance, la formation


restreinte de la CNIL peut :

- Prononcer un rappel à l’ordre ;


- Enjoindre de mettre le traitement en conformité, y compris sous astreinte ;
- Limiter temporairement ou définitivement un traitement ;

- Suspendre les flux de données ;

- Ordonner de satisfaire aux demandes d’exercice des droits des personnes, y compris sous
astreinte ;

- Prononcer une amende administrative

B) La CNIL : organe de protection des DCP

C) Le contrôle des salariés

1) Les faits

- Litige entre M. Desmaré, salarié et son employeur.

- Cette dernière lui reproche, vidéo à l’appui, de ne pas suffisamment entre en relation avec la
clientèle.

- M. Desmaré, qui n’avait pas connaissance du système de vidéosurveillance, se sent espionnée.

- Il demande le retrait du système de vidéosurveillance, illégal selon lui.

2. Les conditions de la mise en place d’un système de surveillance dans l’entreprise

- D’abord, s’il collecte des données personnelles des salariés (vidéosurveillance, géolocalisation…),
il doit respecter le cadre juridique de la protection des données à caractère personnel.

- La CNIL précise que le traitement ne peut avoir pour finalité de surveiller le salarié mais, par
exemple, de protéger les biens (contre le vol, par exemple)
ou les personnes (pour assurer leur sécurité)

- Par ailleurs, le Code du travail précise que le salarié doit être informé et prévoit la consultation des
représentants du personnel.

- Enfin, l’atteinte aux libertés individuelles des salariés (comme la vie privée) n’est possible que si
elle justifiée par la tâche à accomplir et pose le principe de proportionnalité

3. Solution juridique au litige entre M. Desmaré et son employeur

- Un employeur peut-il surveiller ses salariés à l’aide d’un système de vidéosurveillance non porté à
la connaissance de salariés ?

- Selon le droit, l’employeur peut mettre en place un système de vidéosurveillance s’il respecte la
réglementation de la protection des données à caractère personnel,

- La finalité doit être légitime (sécurité des biens et des personnes, par exemple),

- Les salariés doivent être informés et les représentants du personnel informés et consultés.
- En l’espèce, Mme Rodriguez utilise la vidéosurveillance pour surveiller ses salariés

- Cette finalité n’est pas légitime

- Par ailleurs, Mme Rodriguez n’a pas informé M. Desmaré de l’existence du système de
vidéosurveillance.

- Mme Rodriguez doit donc couper son système de vidéosurveillance et ,e peut pas sanctionner M.
Desmaré.

Le principe du secret de la correspondance

- Le fait de violer le secret de la correspondance est une infraction à l’article 226-15 du code pénal
et est puni d’un an d’emprisonnement et de 45 000€ d’amende.

III. La preuve électronique

A. Cas l’assurance tous risques

1. Faits

- Mme Adams a contracté un contrat d’assurance à distance qu’elle a reçu par courriel.

Aujourd’hui, elle souhaite revenir sur son choix

- L’assureur considère que le contrat est valablement formé et que Mme Adams ne peut pas revenir
sur son consentement.

2. Problème juridiquement

- Un contrat peut-il être conclu par voie électronique ?

3. Règle juridiques

- Selon l’article 1366 du Code civil : « L’écrit électronique a la même force probante que l’écrit sur
support papier... »

- Selon l’article 1193 du code civil : Les contrats ne peuvent être modifiés ou révoqués que du
consentement mutuel des parties... »

4. Solution argumentée

- En l’espèce, si l’assureur peut démontrer l’identification des parties, alors le contrat conclu à
distance par Mme Adams a la même valeur juridique qu’un contrat papier.

- Elle ne peut donc rompre unilatéralement le contrat électronique.

B. Les conditions de validité d’un contrat sous forme électronique

- Pour être recevable, la preuve électronique doit réunir es mêmes conditions que la preuve papier :
- l’émetteur ou les parties doivent pouvoir être identifiés (la signature électronique permet cette
authentification)

- et l’intégrité du message doit être garantie, c’est-à-dire que l’écrit électronique n’a pas subi
d’altération dans le temps.

IV. Le contrat de vente électronique

A. Le cadre juridique du contrat électronique

- LCEN et loi Hamon

1. La protection préalable du contrat

- RGPD : Informer le cyberacheteur de l’utilisation par le professionnel de traceurs (bandeaux


cookies) ;

- Règle de l’opt’in : obtenir de l’internaute son consentement express (opt-in) à l’inscription à la


newsletter, indiquer la finalité de cette newsletter et permettre le désabonnement ;

2. L’information du cyberacheteur

- Le cybermarchand doit informer le consommateur sur les caractéristiques d produit, les garanties,
le paiement...(CGV)

3. La conclusion du contrat

- Règle « du double-clic »

- Archivage : Le délai de conservation est de 10 ans.

4. Le droit de rétractation du cyberacheteur

- Le consommateur doit exercer sont droit rétractation, en informant le professionnel, au plus tard
dans les 14 jours à compter de la date de réception de la commande.

- Sans avoir à se justifier.

- Pas pour les services

- Remboursement dans les 14 jours.

B. Cas « Rien ne sert de courir »

1. Faits

- Mme Levesque a conclu un contrat de vente électronique avec le site hometrial.fr pour s’acheter
des chaussures.

- Elle a passé sa commande le 25 septembre et a eçu sa paire de chaussures le 15 octobre.


- Le 17 octobre, elle souhaite exercer son droit de rétractation.

- L’entreprise hometrail.fr refuse…

2. Problème juridiquement
- A partir de quel moment débute le délai de rétractation ?

3. Règles juridiques

- Cf. Cadre juridique de la vente électronique

4. Solution

- En l’espèce, l’article 8 des conditions générales de vente n’est pas légal puisque le délai de
rétractation doit juridiquement commencer à courir à partir de la réception de la commande pour les
biens et non à partir de la commande.

- Donc Mme Levesque peut faire valoir ses droits.

V. Le contrat de prestation de service numérique

A. Notions

- Les contrats de prestation de services numériques (hébergement de données, développement de


logiciels ou de sites internet, maintenance matérielle ou logicielle…) se multiplient.

- Ils sont soumis au droit commun des contrats, mais leur nature impose la rédaction de clauses
spécifiques.

- Ainsi les causes relatives à l’obligation de secret et de confidentialité imposent aux parties,
prestataires et clients, de ne pas divulguer d’informations et de documents auxquels elles ont accès
au cours de l’exécution du contrat de prestation.

- Dans un contrat d’hébergement de données, figurent des clauses relatives au contenu des données
et aux droits d’auteur.

- Ces clauses protègent le prestataire sa responsabilité en cas de contenu illégal, par exemple.

- Enfin, la clause dite « de réversibilité » est très spécifique.

- Elle a pour but de permettre une reprise facilité de la gestion de la fonction externalisée (par un
autre prestataire ou par le client lui-même).

- Elle permet au client de récupérer les données cruciales pour le fonctionnement de l’entreprise et
ainsi d’éviter la perte ou la fuite de données qui compromettraient la continuité de l’activité
économique.

B. Situation : L’hébergement du site web

- En l’espèce, le contrat prévoit la confidentialité des données ainsi que leur sécurisation.

- Le contrat respectera donc bien le RGPD

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