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Approche subjective ou objective ?

Le droit d'auteur peut être abordé à la fois sous une approche subjective et une approche
objective, car il implique à la fois des éléments de nature subjective et objective.

1. Approche subjective : Sous cet angle, le droit d'auteur se concentre sur la création
intellectuelle et artistique d'une personne. Il reconnaît le lien entre l'auteur et son œuvre,
mettant l'accent sur la créativité individuelle et le processus de création unique de l'auteur.
Cette approche subjective reconnaît les droits moraux de l'auteur sur son œuvre, tels que le
droit à la paternité (être reconnu comme l'auteur), le droit à l'intégrité de l'œuvre (protection
contre toute modification ou déformation préjudiciable) et le droit de divulgation (décider de
publier ou non l'œuvre).
2. Approche objective : D'un point de vue objectif, le droit d'auteur se concentre sur les
critères légaux et les conditions requises pour qu'une œuvre soit protégée par le droit
d'auteur. Cela inclut des éléments tels que la fixation de l'œuvre dans un support matériel,
l'originalité (un seuil minimal de créativité), et parfois des critères supplémentaires tels que la
nouveauté ou l'expression d'idées d'une manière spécifique. Cette approche se concentre sur
des standards et des critères objectifs pour déterminer si une œuvre mérite ou non la
protection du droit d'auteur.

En somme, le droit d'auteur combine à la fois des aspects subjectifs, liés à la créativité et à
l'expression personnelle de l'auteur, et des aspects objectifs, concernant les critères légaux
nécessaires pour accorder la protection juridique à une œuvre spécifique. Ces deux
perspectives sont essentielles pour comprendre la nature et l'application du droit d'auteur
dans la protection des œuvres intellectuelles.

A. Les droits patrimoniaux et les droits moraux


Les droits patrimoniaux : c’est le droit de reproduction (droit de copie de l’œuvre) et le droit de
diffusion publique (droit de représentation)

Les droits moraux : le droit à la paternité (on a par exemple le logiciel compilatio qui contrôle si on a
fait de la contrefaçon), le droit de divulgation (on peut définir quand est ce qu’on peut divulguer
l’œuvre), le droit au respect de l’œuvre.

B. Distinction entre œuvre collective et œuvre de collaboration


On a deux logiques quand on est plusieurs à créer une œuvre :

La première c’est l’œuvre de collaboration : on est co-auteurs d’une œuvre, plusieurs personnes
physiques sont auteurs de l’œuvre, ils ont tous des droits de l’œuvre et fonctionnent en indivision.
C’est le fait pour plusieurs personnes physiques de participer à la création de l’œuvre, si chacun
participe de manière indépendante des autres on considère qu’ils sont co-auteurs (un logiciel, un
film…).

Est-ce qu’en entreprise on fonctionne sous le statut de l’œuvre de collaboration ? Non, par contre les
startups oui, parce qu’une entreprise prend l’initiative et contrôle sous sa direction la création donc
on est sous le statut d’œuvre collective où les créateurs cèdent automatiquement leurs droits.
En droit d’auteur si on arrive à prouver que l’entreprise a pris l’initiative et contrôle les différentes
étapes de la création dans ce cas c’est elle qui est titulaire des droits et pas les créateurs c’est elle qui
est créatrice. L’intérêt c’est que suivant la configuration de l’entreprise et suivant l’indépendance
qu’on a on peut revendiquer les droits sur une création.

Exemple : un jeu qui a été édité par un salarié, le salarié a dit qu’il était l’auteur du jeu, l’entreprise a
refusé puisqu’il est un exécutant de leur demande de faire le logiciel, mais le salarié a réussi à
prouver qu’il n’avait pas eu de direction au-dessus de lui et qu’il était autonome dans le choix de ses
scénarios et dans le choix de ses dessins et de l’histoire et a réussi à faire casser le contrat qui disait
qu’il devrait céder ses droits. Tout ça parce que le logiciel n’est pas une invention et n’est pas breveté
donc on ne peut pas lui appliquer l’invention de mission.

La plupart des entreprises ont un mode de fonctionnement de l’œuvre collective avec la limite d esi
on peut prouver si on a réalisé l’œuvre tout seul.

Donc la différence entre les deux c’est que l’œuvre de collaboration c’est le fait que plusieurs
personnes physiques de travailler ensemble sans qu’il y ait un chef tout le monde participe à la
création de l’œuvre en étant co-auteur tout le monde est au même niveau. Pour l’œuvre collective ils
sont toujours plusieurs personnes mais en –dessus d’eux il y a une entreprise qui gère, prend
l’initiative et control l’état d’avancement donc c’est elle qui a les droits dans ce cas les personnes
sont des exécutants alors que dans l’œuvre de collaboration ils sont des créateurs.

C. Le cas particulier des logiciels :


Copie de sauvegarde

On a un texte de loi qui dit qu’on a le droit de faire une copie de sauvegarde d’un logiciel.

La copie privée c’est quand on achète un support de stockage on paie ce qu’on appelle une
rémunération pour copie privée.

Quand l’œuvre a été divulguée on a le droit de faire des copies privées à usage privé à l’exception
des copies d’un logiciel autres que la copie de sauvegarde. C’est ç dire on a le droit de faire des
copies légales à condition qu’on en fait pas un usage collectif et que ça ne soit pas une copie d’art.

On a le droit de faire des copies d’œuvres protégées par le droit d’auteur dans un but privé non
collectif et il faut pas que ça soit une œuvre d’art utilisée comme œuvre d’art normale (un tableau
dont on fait une copie et on l’expose chez nous), pareil pour les logiciels on ne peut pas faire des
copies privées d’un logiciel (copie privée c’est tout sauf les logiciels).

Pour les logiciels on peut faire une copie de sauvegarde. On ne peut pas faire une copie de
sauvegarde d’un logiciel qu’on a sur un ordinateur pour l’utiliser en même temps sur un autre ordi.
La copie de sauvegarde c’est de sauvegarder le logiciel une seule fois pour préserver le logiciel.
L’entreprise peut nous interdire la copie du logiciel si elle le met à disposition.

En logiciel on a le droit de faire des copies de sauvegarde dans le cas où l’original est cassé pour le
préserver.

Logiciels propriétaires / Logiciels libres

La différence entre eux c’est qu’un logiciel libre c’est un logiciel open source et le code est accessible
alors que le logiciel propriétaire n’a pas de vocation à nous remettre le code.
La différence c’est dans le logiciel libre c’est l’obligation d’accès aux code source ce qu’on n’a pas
au logiciel propriétaire.

Le logiciel libre est souvent gratuit et le logiciel propriétaire est souvent payant mais l’inverse existe
aussi. En logiciel on a plein de licence pour encadrer la gratuité et la gestion du code source.

Quand on veut faire l’évaluation d’un logiciel qu’on veut vendre on demande toutes les bibliothèques
et s’il s’avère qu’il y a dedans du libre et si jamais après on ne veut pas communiquer le code source
et qu’il existe dedans ces biblio qui sont soumises au libre.

On peut être assez souple avec les outils qu’on a chez nous et ce qu’on doit faire en entreprise (par
exemple un pop-up pour acheter une licence dans un logiciel winrar chez nous ce n’est pas grave
mais en entreprise si on l’ignore on est en contrefaçon).

VI. La protection des bases de données


A. La protection des données du producteur
Les bases de données sont protégées de 2 manières :

 Protection des données du producteur : elles peuvent être protégées uniquement au niveau
des données (plus important)
 Protection de la mise en forme de la base

Exemple : le site de l’aéroport de paris qui a n’a pas d’effort important dans le design parce que le
plus important c’est la donnée, généralement on accède au site pour chercher une information.
Autre exemple : le site guide du routard c’est l’information qui fait venir les gens.

La plupart des sites l’élément clé c’est la donnée.

Article L. 341-1 du Code de la propriété intellectuelle

Le producteur d'une base de données, entendu comme la personne qui prend l'initiative et
le risque des investissements correspondants, bénéficie d'une protection du contenu de la
base lorsque la constitution, la vérification ou la présentation de celui-ci atteste d'un
investissement financier, matériel ou humain substantiel.

Cette protection est indépendante et s'exerce sans préjudice de celles résultant du droit
d'auteur ou d'un autre droit sur la base de données ou un de ses éléments constitutifs

Le droit des bases de données protège la personne qui prend l’initiative et les risques de la création
de la base lorsque la constitution, la vérification ou la présentation de la base attestent d’un
investissement substantiel (ça peut être financier, matériel ou humain). Ce qui est protégé dans
cette base de données c’est lorsque cet investissement est lié à la constitution, la vérification ou la
présentation de la base.

Article L. 342-1 du Code de la propriété intellectuelle

Le producteur de bases de données a le droit d'interdire :

1° L'extraction, par transfert permanent ou temporaire de la totalité ou d'une partie


qualitativement ou quantitativement substantielle du contenu d'une base de données sur
un autre support, par tout moyen et sous toute forme que ce soit ;
2° La réutilisation, par la mise à la disposition du public de la totalité ou d'une partie
qualitativement ou quantitativement substantielle du contenu de la base, quelle qu'en soit
la forme.

Ces droits peuvent être transmis ou cédés ou faire l'objet d'une licence.

Est-ce que le fait de piquer une donnée d’une base de donnée on fait de la contrefaçon de donnée
(illégal) : l’extraction de la totalité ou d’une partie quantitativement substantielle (beaucoup de
données) qualitativement substantielle (la donnée doit être qualitative, la donnée est qualitative ça
peut être par exemple tous les noms des joueurs de l’équipe de France qui sont dévoilés avant
l’officiel), la plupart du temps quand on attaque quelqu’un sur la base de données on l’attaque parce
qu’il a piqué une grosse partie de la base de données c’est rare de l’attaquer pour une partie
qualitativement substantielle.

Ce qui est attaqué aussi c’est la mise à disposition.

 La donnée peut être donc protégée quand on a un investissement qui est lié à la constitution, la
vérification ou la présentation de la base contre l’extraction et la mise à disposition.

B. La protection du design de la base de données

Comment peut-on protéger le design d’une base de données : on doit se poser la question est ce
que la constitution, la vérification ou la présentation attestent d’un investissement substantiel. Il est
difficile de prouver qu’il y a une un investissement, parce qu’on ne voit que 3 données. Par contre on
a une originalité du design donc le droit d’auteur.

 Il faut toujours faire le lien entre l’originalité et le droit d’auteur.


Pour ce site ce qui est important c’est le design parce que la base de données n’a pas nécessité un
investissement substantiel donc il n’y aurait pas de droit de base de données en revanche c’est
original.

Donc la protection du design de la base de données indépendamment du fait que la base de données
soit protégée d’une manière à ce que l’ensemble des données est protégé, le design de la bd peut
être protégé en droit d’auteur si la mise en forme de la base est originale (droit d’auteur)

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