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CHAPITRE 6
Les logiciels
Introduction
→ Fin des années 70 : idée de créer un droit des logiciels
- Le droit d’auteur spécial logiciel est susceptible de s’appliquer ) tous les logiciels, quels
que soit leur support de destination : logiciel d’exploitation / d’application / expertise
→ Règles du CPI (un programme est protégé comme une oeuvre littéraire dès sa date de
création et 70 post mortem) :
- Aspect visuel des interfaces peut être protégées par un droit d’auteur en tant qu’oeuvre
audiovisuelle ou graphique.
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• Protection des éléments périphériques au programme
→ Protection du cahier des charges et du cahier des spécifications
→ Protection du titre du programme (par le droit d’auteur si originalité ou par le droit des
marques).
• Critères de protection
• Originalité :
- Au-delà de la simple mise en oeuvre d’une logique automatique.
- Jurisprudence PACHOT.
→ L’idée n’est pas protégeable : un concurrent peut donc très bien reprendre l’idée pour en
faire un logiciel avec un agencement différent.
- Preuve de la création
• Exceptions
→ Copie de sauvegarde
- Art. L122-6-1 : la personne qui a l’ayant droit (qui a payé) et utilise le logiciel n’a le droit
qu’à une seule copie.
• Sanctions
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• Licence et cession des droits
→ Licence : autorisation d’utiliser le logiciel
- Le droit d’auteur est conservé par le donneur de licence, titulaire du droit d’auteur sur le
logiciel.
• Logiciel libre
→ N’est pas nécessairement gratuit et les droits de la chaîne des auteurs sont préservés.
→ D’un point de vue technique : un logiciel libre est un logiciel dont le code source est librement
- Disponible
- Duplicable
- Modificable
- Redistribuable
→ D’un point de vue juridique : un logiciel libre n’est pas un logiciel sans droit :
- Il est soumis à une licence qui le réglemente et en délimite les droits et obligations.
→ Un logiciel libre ne désigne pas un logiciel libre de droits qui serait tombé dans le domaine
public mais bien un logiciel dont le monopole d’exploitation est toujours actif.
→ L e titulaire des droits est la personne physique qui a conçu et réalisé le programme original.
→ L’existence d’un contrat de commande n’emporte aucune dérogation aux règles de droit
commun. Le paiement du prix de la prestation de développement n’importe aucune cession de
droits.
→ Il en résultat que les SSII ne peuvent être utilitaires des droits ab initio. Donc attention aux
programmes qui sont apportés a posteriori à une société.
→ La personne morale (l’entreprise) est titulaire des droits ab initio (pas besoin de contrat de
cession).
→ Attention : dans les faits le régime de l’oeuvre collective est très rarement applicable car il est
aisément possible de déterminer les contributions individuelles sur chaque module.
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• Titularité des droits sur le logiciel : dans le cadre d’un contrat de travail
→ Principe : le créateur est titulaire des droits.
→ Exceptions :
- contrat de travail (depuis loi de 1985) : employeur titulaire si le logiciel est créé dans
l’exercice de ses fonctions ou d’après les instructions de l’employeur.
- Oeuvre de commande : créateur toujours le titulaire saut cession expresse des droits via
le contrat de travail.