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Aujourd’hui plus qu’hier et encore d’avantages demain, tous les secteurs d’activités utilise l’outil informatique.
Ainsi l’informatique appartient à présent à ceux qui savent transformer leur habitude de travail en l’associant à
celle contenu dans les ordinateurs et dans les logiciels. En claire, les titulaires des fonctions administratives,
commercial de production, etc. sont tous condamnés à l’évolution continu de l’informatique. Fort de tous cela,
nous assistons aujourd’hui à l’apparition de nouveaux phénomènes (piratage, atteinte à la vie privée) lié à
l’utilisation de cet outil et une diversité d’intervenant dans l’industrie informatique.
I- La réglementation générale
Le marché informatique actuel est très riche et varié. En effet, il touche tous les secteurs d’activité (industriel,
commercial, transport, etc.) et évolue avec la technologie. En gros, la réglementation a quelques différences prés est
pratiquement la même que celle qui régis le commerce ou d’autres activités en générale en C.I. Il s’agit de la
réglementation régissant les relations fournisseurs/clients. Mais le système informatique étant compose du soft et du
hard, il s’agit de séparer subtilement les 2 aspects sans omettre les services ci accommodant (internet, vidéo,
ludique, vidéo conférence, etc.).
Dans tous les cas, l’ouverture d’une activité d’informatique doit normalement et logiquement répondre aux
obligations légales nationales exigées d’une structure á caractère commercial (registre de commerce, compte
contribuable, impôt, …).
La singularité de l’informatique est l’autonomie apparente de chaque branche (vendeur de matériel, éditeur de
logiciel, constructeur d’ordinateur, formateur, fabriquant d’accessoire, …).
Les ordinateurs et les activités ci associant répondent en gros à la réglementation des machines-outils ou des
voitures. Ils peuvent être vendus neuf ou d’occasion et soumis à des temps de garantis, de livraisons, a des polices
d’assurance et a des conditions d’utilisation.
Les logiciels quant à eux, sont soumis à la loi sur les protections intellectuelles pendant leur utilisation. Il
s’agit de respecter scrupuleusement les droits d’auteurs en évitant le plus que possible les utilisations abusives (les
exploitations sans licence).
Les clients ont le droit de savoir, donc d’être bien informe des qualités et des défauts des biens à acquérir.
Les fournisseurs ont le devoir d’informer sincèrement et objectivement les clients sur les qualités et les
défauts des biens à vendre.
1. Informatique et liberté
Les affaires de fichiers dans les pays développés sont d’une importance capitale et surtout la relation entre le
développement de l’informatique et le respect des libertés. C’est pourquoi, les pouvoir publics français ont voté
la loi du 6 Janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et à la liberté. La loi du 6 Janvier 1978, en son article
1er énonce clairement un principe général qui édicte à l’ensemble son esprit : « L’informatique doit être au service
de chaque citoyen. Elle ne doit porter atteinte ni à l’identité humaine ni aux droit de l’homme ni à la vie privée ni
aux libertés individuelles ou publique »
La loi a pour objet de protéger les informations nominatives (article 4), c’est dire celles qui permettent
d’identifier directement ou indirectement un individu. Il peut donc s’agir d’un nom, d’un numéro de téléphone ou
d’un code.
La protection s’applique à tous les traitements automatisés d’informations nominative (article 5), c'est-à-dire
tous les traitements réalisés à l’aide de procéder automatisé (fichier informatique, BD,…).
Cette loi dont le but est surtout la protection des libertés individuelles, institut la Commission National de
l’Informatique et des Libertés (CNIL). Autorité administrative française disposant d’un pouvoir réglementaire.
Ici en Côte d’Ivoire, c’est le gouvernement qui se charge de la protection des personnes et des biens
informatique par le biais des forces de l’ordre et du BURIDA.
Prof : JC PENIEL MAN
Ingénieur des Techniques Informatiques
0707686800 1
NEGOCIATION INFORMATIQUE Année académique 2022-2023
La recherche d’antériorité doit être considère comme un préalable indispensable à l’acquisition de nouvelles
connaissances scientifiques et techniques ainsi qu’à la mise en fabrication et à la commercialisation de produits
nouveaux. Elle constitue le fondement normal de tout processus d’innovation.
En effet, il est essentiel pour tout chercheur, inventeur, ingénieur, innovateur , industriel et artisan de connaitre
aussi précisément que possible l’état des techniques auxquelles il s’intéresse ainsi que l’existence d’éventuel droit
acquis dans le domaine de la propriété industrielle.
Le chercheur qui n’négligerait de s’informer sur ces points, s’exposerait non seulement à gaspiller son temps
et ses moyens financier, à refaire ce qui a été déjà fait mais risquerait aussi en cas d’exploitation de se voir
poursuivre en justice pour atteinte portée à des droits déjà reconnus et toujours en vigueur.
C’est pourquoi lorsqu’un chercheur pense avoir réalisé les premiers éléments d’une invention, avant de
poursuivre sa recherche et à plus forte raison avant même d’investir les frais d’un dépôt de brevet, il est impératif
qu’il s’assure que personne d’autre n’ait déposé avant lui un brevet similaire et que cette même technique n’ait été
publié auparavant.
Parmi les documents technique qu’il est nécessaire de consulter, les brevets d’invention occupent une place
prééminente et constituent une source irremplaçable de renseignement.
Les brevets dont l’objet est d’assurer la publicité des inventions remplissent ainsi une double fonction :
- En tant que document technique, descriptif : il renseigne le chercheur sur l’état de la technique dans le
domaine qui l’intéresse.
- En tant que titre de propriété : les brevets sont les seules documents capable de faire connaitre au tiers
l’existence des droits privatifs en vigueur dans tel ou tel domaine de technique et de les renseigner sur
l’étendue de ces droits.
reste la plus développé. L’utilisateur doit fournir une suite de chiffres ou de lettres pour utiliser le logiciel.
Malheureusement ces dispositifs ne fournissent pas une protection très efficace contre les hackers.
3.2.1-Risque juridiques
Les poursuites judiciaires des dirigeants de la société et des poursuites individuelles pouvant résulter des
peines d’emprisonnement et des paiements d’amendes (3 mois à 2 ans ; 200.000 a 5.000.000).
3.2.2-Risque commerciaux
-Mauvaise réputation : la contre publicité de votre personne ainsi que celle de votre entreprise, de ses
dirigeants par suite de poursuite judiciaire.
-Inéligibilité au support technique et mise à jour du produit : l’absence d’assistance technique et la perte du
bénéfice de mise a jour de nouvelle version logiciel a un prix réduit.
-Problème d’incompatibilité de logiciel : des problèmes de communication et de transfert de données entre
ordinateur à cause de l’incompatibilité des versions de logiciels ou des programmes.
- Le non respect des règles de vente de produit pour l’éducation. Ces produits font l’objet d’un
conditionnement spécifique en vue de leur distribution a des conditions tarifaire avantageuses au prés de
certaines catégorie de bénéficiaire (étudiants, service de formation, établissement scolaire, etc.).
8 - Les juristes
Ils interviennent éventuellement dans l’élaboration des contrats et le règlement des
litiges en informatique.
9 - L’installateur des locaux
Spécialiste en la matière, c’est le technicien qui assure l’installation des appareils
informatiques.
10 - Les organisations de normalisation
ANSI, ISO, IEEE
11 - Les sociétés de financement
Exemples : les banques, les entreprises de micro finance, les ONG…
NB : Un fournisseur peut être client par rapport à sa position. Un éditeur de logiciel
est à la fois un SSII classique et un éditeur au sens du fabriquant de guide d’utilisation, de
CD-ROM, de disquette exécutables
III - LES INTERVENANTS IVOIRIENS
En Côte d’Ivoire il n’y a pas de constructeur d’ordinateurs, ni de fabriquant de
périphériques et de logiciels de base ou de progiciel. En général on y rencontre des
concessionnaires, des distributeurs de logiciels, des mains tenanciers, des juristes, des
formateurs, des assureurs. Il y a aussi des SSII qui conçoivent des logiciels d’application pour
les usages spécifiques des entreprises avec des langages de programmations tels que : Cobol,
Pascal, Visual Basic, Delphi, Oracle, …