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Les enjeux juridiques d’un site internet

I. Les enjeux juridiques du nom de domaine


A. Le dépôt du nom de domaine
Dépôt du nom de domaine :

1. Disponibilité
2. Recherche d’antériorité (sur les autres noms de domaine, les marques, les noms
d’entreprise)

Est-ce qu’on peut déposer tout dans le nom de domaine : exemple arnaque.fr, on a le
radical (arnaque) et l’extension (.Fr) et c’est les gestionnaires de l’extension qui va
définir les règles de vie du nom de domaine et il a décidé que le nom arnaque ne
peut pas être déposé (il a mis en place une liste de ce qui ne peut pas être déposé
parce que ça portait préjudice)

La gestion et les règles de vie du nom de domaine ont fixés par le gestionnaire.

Le nom de domaine ne s’achète pas mais se loue à l’année et le coût brut sans le
stockage est de 5 EUR.

B. La protection du nom de domaine


L’action en contrefaçon ?
Une fois qu’on a déposé un nom de domaine qui a de la valeur comment peut-on le
protéger contre la contrefaçon : on le dépose en marque (on passe de 5 EUR à 200
EUR mais on le protège contre la contrefaçon) parce que la contrefaçon ne
fonctionne que si on a un droit de propriété intellectuelle et les droits de propriété
intellectuelle sur le nom de domaine il y a la marque et le droit d’auteur si on trouve
que le nom est original ce qui n’est pas simple à prouver.

L’action en concurrence déloyale ?


Pour protéger un nom de domaine contre la concurrence déloyale, il est
essentiel de le déposer en tant que marque pour renforcer sa protection
légale. Une surveillance active de son utilisation, l'engagement dans des
accords de confidentialité, l'intégration de clauses restrictives dans les contrats,
et la sensibilisation continue sont des mesures importantes

L’action en parasitisme ?
Pour protéger un nom de domaine contre le parasitisme, plusieurs mesures
peuvent être prises, notamment en s'assurant que le nom de domaine est
distinctif et ne porte pas atteinte aux droits antérieurs d'autres entreprises. De
plus, il est important de vérifier la disponibilité du nom de domaine avant de le
réserver pour éviter tout conflit avec une autre marque. En cas d'atteinte, des
actions en concurrence déloyale et en parasitisme peuvent être engagées pour
obtenir réparation.

B. Le cybersquattage des noms de domaine


Le cybersquattage, ou cybersquat, est une pratique consistant à enregistrer un
nom de domaine correspondant à une marque, avec l'intention de le revendre
ensuite à l'ayant droit, d'altérer sa visibilité ou de profiter de sa notoriété
Pour se protéger contre le cybersquattage, il est recommandé de surveiller les
enregistrements de noms de domaine, de déposer des marques et d'autres
droits de propriété intellectuelle, et de recourir à des procédures de règlement
des litiges tels que le Uniform Domain-Name Dispute-Resolution Policy
(UDRP) pour contester les enregistrements abusifs de noms de domaine

D. L’utilisation des mots clefs de recherche

L'utilisation de mots-clés dans un nom de domaine a longtemps été


considérée comme bénéfique pour le référencement sur les moteurs de
recherche. Cependant, du point de vue de Google, les mots-clés dans les noms
de domaine jouent un rôle très limité dans le classement d'un site
. Par ailleurs, l'utilisation de mots-clés dans un nom de domaine est une
tendance en déclin, et un nom de domaine qui donne une impression
d'expertise et d'autorité peut jouer un rôle plus important dans le
référencement
. Ainsi, le choix d'un nom de domaine doit être basé sur des critères tels que la
crédibilité, la mémorabilité et la pertinence par rapport à l'activité du site,
plutôt que sur la simple inclusion de mots-clés

II. L’information du client

Dans le cadre de l'information du client, deux aspects sont fondamentaux : les


mentions légales du site internet et les relations B to B (Business-to-Business) et B to
C (Business-to-Consumer).

1. Mentions légales du site internet :


Les mentions légales d'un site internet sont des informations obligatoires visant à
informer les utilisateurs sur l'identité de l'éditeur du site, les conditions d'utilisation, la
politique de confidentialité, les mentions relatives à la propriété intellectuelle, etc.
Elles sont essentielles pour se conformer à la législation en vigueur et pour établir la
transparence vis-à-vis des utilisateurs.

2. Relations B to B et B to C:
Les relations B to B se réfèrent aux interactions commerciales entre entreprises, tandis
que les relations B to C concernent les interactions entre une entreprise et ses clients.
Gérer ces relations implique une approche différente en termes de communication, de
marketing et de service client, en fonction du public cible. Adapter les stratégies
commerciales, la gestion des ventes et la communication pour répondre aux besoins
et attentes des entreprises ou des consommateurs est crucial pour le succès d'une
entreprise, que ce soit dans un contexte B to B ou B to C.

III. Le contenu d’un site internet


A. Les différents éléments protégés sur un site internet :

Les droits de propriété intellectuelle : Cette catégorie englobe les contenus


textuels, graphiques, audiovisuels, les logiciels, les bases de données, les créations
artistiques, etc. Ils sont automatiquement protégés par les droits d'auteur une fois
créés et publiés sur le site. Il est recommandé d'utiliser des mentions de droits
d'auteur (©) pour indiquer la propriété intellectuelle et de recourir à des licences pour
autoriser ou restreindre leur utilisation par des tiers.
Le droit à l'image : Ce droit concerne l'utilisation de l'image de personnes
identifiables présentes sur le site. Le consentement des individus doit être obtenu
avant d'utiliser leurs images, sauf dans le cas des personnalités publiques ou lorsque
les images sont utilisées à des fins journalistiques, éducatives ou artistiques
conformément à la loi.

B. La protection spécifique du site internet

La protection spécifique du site internet concerne la sécurisation et la préservation du


contenu, ainsi que la défense contre les menaces en ligne. Cela comprend :

La sécurité technique : Utilisation de protocoles de sécurité, pare-feu, cryptage,


gestion des accès et des autorisations pour protéger le site contre les cyberattaques,
les piratages et les vols de données.
La sauvegarde régulière des données : Assurer des copies de sauvegarde des
données du site pour éviter la perte d'informations cruciales en cas de problème
technique ou de cyberattaque.
Les mesures légales : Établissement de conditions d'utilisation claires, de politiques
de confidentialité et de clauses de non-responsabilité pour définir les règles
d'utilisation du site, limiter la responsabilité de l'entreprise et protéger les utilisateurs.

En combinant la protection des droits de propriété intellectuelle, du droit à l'image et


la mise en place de mesures de sécurité techniques et légales, un site internet peut
être mieux préservé contre les risques liés à la propriété intellectuelle et aux menaces
en ligne.

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