Chapitre 1 – Les relations contractuelles entre partenaires privés
Le contrat est défini par l'article 1101 du code civil français" le contrat est une convention par laquelle une ou plusieurs personnes s'obligent, envers une ou plusieurs autres, à donner, à faire ou à ne pas faire quelque chose". Le contrat est l’outil juridique le plus utilisé dans les relations d’affaires. Il permet de combattre l’instabilité des échanges et de réduire l’incertitude. Il est également utilisé comme outil d’organisation et de développement de l’entreprise.
Section 1 : le régime juridique des relations contractuelles entre
partenaires privés. Paragraphe1 : qualifier une situation contractuelle ou précontractuelle. Les relations entre professionnels peuvent donner lieu à des négociations préalables ayant pour objectif la conclusion d’un contrat. Le déroulement de cette phase précontractuelle obéit à certains principes. La négociation est une période durant laquelle les futurs contractants échangent leurs points de vue, discutent les propositions qu’ils se font mutuellement afin de déterminer le contenu du contrat sans être pour autant assurés de le conclure. La période précontractuelle est placée sous le signe de la liberté, c’est-à-dire que chacun peut mettre fin librement aux pourparlers. Est qualifier d’une situation contractuelle ce qui est stipulé par contrat, ce qui constitue un contrat, et ce qui découle d'un contrat. Paragraphe 2 : la validité et les effets juridiques d'arrangement contractuels. • Les conditions de validité d’un contrat Pour qu’un contrat soit valable, il doit respecter quatre conditions essentielles : - un consentement des parties ; - la capacité des parties ; - un objet certain et licite ; - une cause licite. Les contrats légalement formés produisent des effets juridiques. Entre les parties, le contrat a valeur de loi. L’un des contractants ne peut pas revenir sur un engagement sans que le cocontractant ne soit d’accord. Les modifications unilatérales ne sont pas autorisées. Par contre, les contractants peuvent revoir leur contrat initial si les deux parties sont d’accord et rédiger un avenant. Paragraphe 3 : Rédiger une partie de contrat Il s’agit d’un document important car il permet d’encadrer la relation contractuelle entre l’employeur et le salarié. En concluant le contrat, les parties s’accordent sur des éléments essentiels, tels que la rémunération, la durée du travail ou encore les modalités encadrant la rupture de ce contrat. Exemple : Un Contrat de travail à durée indéterminée (CDI) à temps plein Lorsque le salarié est embauché en CDI à temps plein, le contrat de travail doit obligatoirement mentionner : Le nom et le SIRET de l’entreprise ; le nom et le prénom du salarié ; L’adresse du salarié ; le mail du salarié, son numéro de téléphone numéro de sécurité sociale du salarié ; Le nombre d’heures hebdomadaire ; la fonction et la qualification professionnelle ; La durée de la période d’essai (ou l’absence de période d’essai ; La rémunération (primes et accessoires) ; le lieu du travail ; Les congés payés ; la convention collective applicable ; Le délai de préavis à respecter en cas de rupture du contrat de travail ; la signature des parties. Section 2 : les relations contractuelles avec les personnes publiques Paragraphe 1 : Qualifier une situation contractuelle avec la personne publique. Par personne publique, il faut entendre l’Etat, une collectivité territoriale (communes, région, préfecture), un établissement public (les hôpitaux publique, lycée, université, collège publique, la caisse nationale, la trésorerie), un groupement d’intérêt publique (les syndicats, les CDC, les association). Est appelée contrat administratif, un contrat conclu par une personne publique, et répondant à un but d’intérêt général. Cet accord de volonté est régi par le droit administratif et relève donc de la compétence du juge administratif. Sont des contrats administratifs, par exemple : le contrat de marché public, le contrat de délégation de service public, le contrat de partenariat privé publique. Paragraphe 2 : les effets juridiques d'arrangement contractuels. Dans les contrats entre personnes publique qui ont pour objet l'organisation du service public, et répondant à un intérêt général, les pouvoirs de résiliation et de modification peuvent être limités, encadrés par le juge administratif. En cas de vice, le juge administratif peut alors faire : • procéder à la conciliation en essayant de régulariser ou résoudre la situation, • Prononcer la résiliation ou l’annulation du contrat administratif • Ordonner le versement d’une indemnisation à la victime (à la requérante.
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