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* Juridictions judiciaires : cours de cassation - cour d'appel - juridiction de

premiere instance

* Juridiction administrative : Conseil d'Etat- (Cour adm d'appel) - Conseil d'Etat

* Tribunal des conflits (uridiction qui a pr mission de départager la zone de


compétences qui revient au juge administratif ou au juge judiciaire)

= ORDRE JURIDIQUE NATIONAL

CEDH (conseil de l'europe (régional)) || CIDPH (ONU (International))

= ORDRE JURIDIQUE SUPRANATIONAL

C'est le parlement qui édicte les lois. Le gouvernement peut en proposer mais le
Parlement reste le seul à faire la loi en France.

Juges judiciaires : droit privé, pénal, agit en appliquant la loi afin de résoudre
les litiges. Le juge du siège est chargé de trancher les litiges, le juge du
parquet représente la société, ont une partie dans les litiges. Il se présente lui
même devant le juge du siège car dans certains litiges, il peut y avoir un intérêt
général mis en jeu. Il n'intervient donc que lorsque la société est concernée. Le
procureur de la République est le chef du parquet dans les TGI. Le juge du siège
a des fonctions générales et spécialisées : le juge d'instruction est un juge du
siège qui tranche un litige mais ne peut pas décider sur la culpabilité car c'est un
juge unique mais il peut décider de la non-culpabilité de quelqu'un. Il peut
également décider qu'il n'y a pas matière à poursuivre l'affaire. Le juge des
enfants est responsable des enfants (coupables ou victimes) et le juge d'instance
est un juge délégué à l'instance.

ordre publique international : règle tellement impérative qu'elle ne peut pas


être acceptée dans d'autres pays.

politique publique : intervention d'une autorité investie de la puissance publique


sur un domaine spécifique de la société ou d'un territoire

Etat de droit : Etat dans lequel la puissance publique est soumise au droit,
chacun est soumis au même droit, sans distinction entre l'individu ou la
puissance publique

Sujet de droit : titulaire du droit subjectif. Tous les humains sont sujets de droit
mais les choses ne le sont pas. Le droit permet l'individualisation de l'être
humain. Il le place au centre du monde. Il s'agit de définir ses relations avec les
autres. 2 types de relation (entre 2 personnes juridiques et le droit réel, droit que
les personnes juridiques exercent sur les choses, peut être une personne
morale).

Technique : ensemble de procédés qui reposent sur des connaissances


scientifiques et destinées à la production. Le droit est une technique.

Patrimoine : ensemble de biens d'une personne

L'offre : proposition d'entrer en relation contractuelle

Règle de droit : norme de comportement juridique qui présente plusieurs


caractéristiques, générales et abstraites, adresse une série d'hypothèses. Le
droit va alors exprimer des valeurs car il considère que ces valeurs sont bonnes
pour la société.

La morale : système normatif qui va édicter des normes de comportement.


Repose sur la distinction entre le bien et le mal, s'intéresse à l'individu et pas à la
société. Elle est source de droit.

Obligation naturelle : personne ne peut vérifier qu'on a fait ou pas fait le droit
mais le droit a une position intermédiaire sur certains devoirs moraux. Certaines
règles de droit peuvent être considérées comme immorales.

Droit positif : ensemble des principes supérieurs que toutes les règles de droit
doivent respecter.

Jus congens : valeurs impératives qui s'imposent aux Etats et dans le respect
desquelles les Etats vont pouvoir édicter des règles de droit.

Fondamentalisation du droit : suprématie juridique des droits fondamentaux.

Droit substantiel : droit au respect de la vie privée. Son effectivité suppose un


accès à la justice

Droit du processuel : tous les droits qui correspondent à l'exercice de l'action


en justice

Le droit est là pour organiser la société, il a un caractère contraignant, la règle de


droit est obligatoire et ce caractère obligatoire est sanctionné par l'Etat. Il peut y
avoir des degrés d'obligation.

Règles supplétique de volonté : règles de droit qui s'imposent au sujet de droit


seulement par défaut. Lorsqu'ils n'ont pas mis une volonté contraire, ce sont des
règles de droit auxquelles on ne peut déroger.
La sanction est l'ensemble des moyens déployés par les pouvoirs publiques
pour imposer le respect de la règle de droit (ex : nullité d'un contrat)

Personne publique : personne morale soumise à un régime au droit public.

L'Etat français ne peut pas être jugé par un autre Etat car sa souveraineté lui
serait assujeti, ils jouissent des immunités juridictionnelles.

Droit des obligations civiles : droit qui régit les relations entre les personnes
juridiques

Obligation civile : lien de droit qui existe entre 2 personnes en vertu duquel
l'une est en droit d'exiger qqch de l'autre.

Droit commercial : ensemble des règles qui régissent les principales opération
accomplies pour l'exercice du commerce.

Droit des affaires : ensemble des branches qui sont à la frontière du droit civil et
du droit commercial.

Bien immeuble =/ bien meuble

Bien commun : le concept de propriété évolu, On a développé des moyens de


propriétés différents de la copropriété : certains bien sont mis en partage, on
n'est ni propriétaire ni copropriétaire mais on est plusieurs à l'utiliser. Elle n'est la
propriété d'aucun de ses usager alors même qu'elle est la propriété de qqun.

L'animal est depuis 2015 considéré comme un être sensible soumis au régime
des biens

La première fonction des règles de droit est de dissuader avant de punir.

"se constituer parti civil" : dans le cadre d'une procédure pénale, intervenir
pour obtenir une réparation civile

Règle de droit : norme de conduite, outil du droit par lequel le droit va définir les
normes de conduite des individus, sa finalité est de réglementer les rapports
sociaux.

Code civil : code à valeur législative, adopté par le Parlement et dont toute
modification suppose une intervention parlementaire.

Art 5 du Code civil : les juges peuvent appliquer les règles de droit dans des
causes particulières pour rendre des décisions de justice qui ne sont pas des
règles de droits. L'autorité judiciaire est source de droit au travers d'une décision
particulière, la décision de justice => le juge ne peut pas faire de droit mais il est
quand même une source de droit dans un certain sens (rend une décision).

jurisprudence : ensemble de décisions de justice qui font autorité sur un point


donné. La cour de cassation a pour rôle d'unfier l'interprétation, de décider quelle
interprétation doit être finalement retenue.

Principes généraux de droit : prescriptions écrites dont la valeur est


équivalente à celles écrites (maximes, adages...), ce sont les juges qui
participent à leur création.

art 1103 : lorsque l'on a souscrit à une obligation contractuelle, on doit la suivre
sinon on doit régler le dommage.

Un usage : notion juridique utilisée pour décrire une pratique répétée dans le tps
et parfois dans l'espace. Pratiqué par les personnes privées qui, par les
habitudes qu'elles vont établir vont créer des usages. On l'applique
spontanément, mais ceux qui ne l'appliquent pas vont être jugés. En France il a
une valeur juridique, la loi s'appuie sur l'usage pour préciser sa règle. Il s'agit
alors de se demander si l'usage peut quand même avoir une valeur de règle de
droit sans cette délégation. Coutume => on part d'une usage (élément matériel),
on a un élément intentionnel, la croyance dans le caractère obligatoire de la
pratique. Tellement utilisée qu'on la considère obligatoire (même valeur que la
loi).

doctrine : ensemble des auteurs juridiques qui ont un poids ; de lege data, droit
en rigueur qui existe déjà et de lege ferenda, on se projette de ce qu'il faudrait
faire dans la loi.

hiérarchie des normes : toute norme inférieure doit rentrer dans la norme
supérieure. Si un conflit se produit, on priorise la norme la plus haute dans la
hiérarchie.

Conflits de normes de même valeur : conflit de normes constitutionnelles,


on ne peut pas hiérarchiser les valeurs fondamentales, on essaie des les
concilier. Si non, on fait une balance des intérêts => principe de proportionnalité,
on se demande si l'atteinte accordée à l'une ou l'autre est proportionnée. Conflit
de lois, souvent résolu par l'interprétation de la loi. La première chose que le
juge imagine est que le législateur est un être rationnel. 2 choses peuvent faire
que 2 lois ne sont pas contradictoire : elles disent des choses contraires mais ont
des champs d'actions différents, et il faudrait peut-être réinterpréter le contenu de
la loi par l'interprétation. Les deux loi coexistent mais l'une des lois applique une
exeption à une autre loi. Conflit de décision de justice: l'autorité attachée à une
décision qui fait que l'on ne peut pas rejuger la même affaire entre les mêmes
partis. On ne peut donc pas avoir 2 prises de décision contradictoires.

L'Etat est le détenteur de la compétence normative. Il peut décider de déléguer


son pouvoir normatif à des organisations supranationales (ex : UE)

directive : compétence normative directe. Elle s'applique dans les Etats


membres par l'intermédiaire d'une loi nationale.

Conventions internationales : elles sont soit acceptées par tous les Etats, soit
par aucun soit c'est mitigé. On estime que les conventions internationales
doivent être aussi ratifiée par le Parlement, dans ce cas seulement, le texte peut
être appliqué. Lorsque l'on a un doute sur l'interprétation du droit européen, on
demande l'avis de la cour de justice.

Principe de primauté : un article de la C° pose le principe de primauté des


normes supranationales sur les lois : les textes supranationaux sont supérieurs
aux lois (mais on ne peut pas adopter une norme contraire à la C°)

conflit entre une règle supranationale et une loi : la règle supranationale


l'emporte. Entre 2 règles suprationales, délimitation des champs d'application
respectifs; règlement de vrais conflits, on réinterprète les textes et applique les
principes généraux. Sauf exeption, c'est toujours le juge judiciaire qui interprète
les règles supranationales. Mais l'interprétation varie en fonction des Etats.

Il faut faire la distinction entre le fait et le droit. Fait = évènement qui se produit
dans la vie sociale, on distingue ceux qui intéressent le droit et les autres. Cette
distinction emmène aux faits juridiques. Ces derniers ont la particularité de ne
pas être voulus par la personne juridique (accident) ; faits juridiques volontaires
=/ involontaires. On distingue également les faits juridiques aux actes juridiques.
Action que les sujets de droits réalisent dans l'objectif assumé de produire des
conséquences juridiques. Le fait s'oppose au droit, le droit est la règle de droit
abstraite.

Une règle de droit répond précisément à la question posée. Plusieurs règles de


droit pourraient répondre à une question posée, il faut alors faire une deuxième
qualification. Les faits ne se retrouvent tels quels que dans le présupposé
d'aucune règle de droit (hypothèse de fait sur laquelle la règle de droit est bâtie).
Elle ne vise aucune situation de fait en particulier. Certaines règles de droit
peuvent reposer sur des faits beaucoup plus vagues et généraux, on agit alors
différemment en fonction des règles de droit proposées.

Interprétation de la règle de droit : cas où elle est nécessaire => obscurité (il
y a des règles de droit moins claires que d'autres), utilisation de concepts flous,
et adapter aux faits. Méthodes => méthode de l'exegèse : interprétation littérale,
peut être parfois éclairée par d'autres éléments d'analyse et procédés logiques.
Après avoir déterminé le sens de la loi : on applique différents arguments &
méthodes => a priori (une règle de droit applicable s'applique par voie d'analogie
à toutes les situations similaires ou comparables), a fortiori (argument à plus
forte raison = argument qui implique une RDD régissant une situation donnée et
doit être étendue à toutes les situations pour lesquelles on a des justifications
plus fortes à appliquer cette règle de droit) et a contrario (si une règle est posée
dans des conditions données, la règle inverse doit s'appliquer si les conditions
sont contraires) => quelles étaient les volontés d'action du législateur ? méthode
de la libre recherche scientifique : méthode téléologique : le droit se doit d'être lu
en fonction de la société dans laquelle est né le texte. Il faut rechercher son but
et non pas la volonté du législateur. L'interprète doit utiliser toutes les méthodes
qui sont mises à sa disposition pour trouver la solution qui lui parait être la plus
juste. Aujourd'hui la méthode mise en place est un mélange entre la méthode
exegétique et de la méthode téléologique sans aller jusqu'à la méthode de la
libre recherche scientifique. C'est la Cour de cassation qui a l'ultime
interprétation de la loi.

Dénaturation : quand le juge donne à un contrat un sens différent de ce qu'est


son sens réel.

Le contrat : acte juridique, destiné à créer des effets de droit. C'est un acte
consenti. Il existe des actes juridiques unilatéraux (acte conclu pour produire un
effet juridique mais qui résulte que d'une seule personne, ex : le testament, à
distinguer avec le contrat unilatéral). Or le contrat suppose la manifestation de
volonté d'au moins deux personnes, un contrat unilatéral lie deux partis mais ne
crée une obligation que pour un parti. =/ contrat synallagmatique : 2 partis, 2
obligations. Il y a des actes juridiques collectifs (par lequel se manifestent des
volontés de personnes unies dans une volonté commune). "Le contrat est un
accord de volonté entre 2 ou plusieurs personnes destiné à créer, modifier,
transmettre ou éteindre des obligations" (Art 1101 du CC). Il existe pleins de
formes de contrats :

contrat à titre gratuit ou à titre onéreux

contrat commutatif ou aléatoire : contrat dans lequel les avantages ou les


pertes qu'il va procurer au parti dépendent de certains évènements.

contrat successif (obligations continues, sur le long terme), execution


instantanée

contrat consensuel/ solennel/ réel : formalisme.


liberté contractuelle : principe selon lequel les partis peuvent créer librement
des normes de droit tant qu'elles respectent la loi

consensualisme : on privilégie toujours la volonté des partis sur les questions


formelles

force obligatoire du contrat : les obligations qui naissent des contrats lient les
partis qui concluent le contrat. Une fois signé, on est obligé de respecter le
contrat.

vice de consentement : le dol (manoeuvre destinée à tromper une partie pour


l'inciter à conclure un contrat à des conditions données), l'hypothèse d'erreur
(sous certaines conditions), la violence (être violemment obligé à signer un
contrat), un consentement non éclairé, incapacité d'une personne. "Ce que la
volonté des partis a fait, seule la volonté des partis peut le défaire".

Modes alternatif de règlement de litiges :

Arbitrage : possibilité pour les partis de confier le soin de régler leur litiges
à une personne privée (juge privé) = l'arbitre. Il doit trancher le litige,
sentence équivalente à un jugement.

Conciliation : on n'a plus besoin d'un juge ou d'un tiers : les deux partis
vont essayer de se mettre d'accord, un tiers va juste essayer de mener la
conversation entre les deux partis = mène à un accord.

On distingue la juridiction contentieuse et la juridiction gracieuse : dans les deux


cas on saisit le juge pour qu'il dise le droit. Dans la contentieuse, on attend de lui
qu'il tranche le droit en disant le droit alors que dans la gracieuse, on attend de
lui qu'il statut sur une prétention.

Il y a 3 effets sur un acte juridictionnel : l'efficacité substantielle (modification de


l'ordonnancement juridique qui en résulte, un jugement constitutif va créer de
nouveaux droits), l'autorité de chose jugée (interdiction de recommencer un
procès qui a déjà été jugé, elle joue seulement sur les procès qui ont le même
objet sur la même cause entre les mêmes partis) et la force executoire (justice
rendue au nom de l'Etat, c'est lui qui utilise la contrainte, ou la délègue).

deux éléments sont essentiels dans le conditionnement de la recevabilité de


notre action en justice : la recevabilité (les conditions pour agir en justice) et
intérêt à agir (il faut avoir un intérêt au succès ou au rejet de la prétention pour
pouvoir la porter en justice, il faut démontrer que cela nous apporte quelque
chose), la qualité pour agir (existence d'un titre juridique pour agir en justice. La
loi réserve l'exercice de cette fonction à des personnes determinées).

L'action en justice est réglementée par la loi qui pose des modalités : question de
la représentation (le justiciable, possibilité pour certaines personnes d'exercer
l'action en justice pour le compte d'une autre personne), prescription (le droit
dans son exercice est d'informer dans une limite temporelle), on distingue la
prescription inquisitive et extinctive (par l'écoulement du temps, conduit à
l'extinction d'un droit).

Différents types de procès : type accusatoire (les partis ont la maîtrise du


procès) =/ inquisitoire (le juge a la maîtrise du procès)

On a le droit de faire valoir ses arguments devant le juge sous 4 conditions : être
informé de l'existence de la procédure intentée contre nous, pouvoir présenter
des arguments en justice, pouvoir discuter les arguments de l'adversaire, le droit
d'avoir un juge qui respecte lui même le principe du contradictoire.

Définition de personne : personnalité juridique, distinction des personnes


physiques, des personnes morales. Conséquences attachées à la personnalité
juridique : aptitude à être sujets de droits et d’obligations.

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