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premiere instance
C'est le parlement qui édicte les lois. Le gouvernement peut en proposer mais le
Parlement reste le seul à faire la loi en France.
Juges judiciaires : droit privé, pénal, agit en appliquant la loi afin de résoudre
les litiges. Le juge du siège est chargé de trancher les litiges, le juge du
parquet représente la société, ont une partie dans les litiges. Il se présente lui
même devant le juge du siège car dans certains litiges, il peut y avoir un intérêt
général mis en jeu. Il n'intervient donc que lorsque la société est concernée. Le
procureur de la République est le chef du parquet dans les TGI. Le juge du siège
a des fonctions générales et spécialisées : le juge d'instruction est un juge du
siège qui tranche un litige mais ne peut pas décider sur la culpabilité car c'est un
juge unique mais il peut décider de la non-culpabilité de quelqu'un. Il peut
également décider qu'il n'y a pas matière à poursuivre l'affaire. Le juge des
enfants est responsable des enfants (coupables ou victimes) et le juge d'instance
est un juge délégué à l'instance.
Etat de droit : Etat dans lequel la puissance publique est soumise au droit,
chacun est soumis au même droit, sans distinction entre l'individu ou la
puissance publique
Sujet de droit : titulaire du droit subjectif. Tous les humains sont sujets de droit
mais les choses ne le sont pas. Le droit permet l'individualisation de l'être
humain. Il le place au centre du monde. Il s'agit de définir ses relations avec les
autres. 2 types de relation (entre 2 personnes juridiques et le droit réel, droit que
les personnes juridiques exercent sur les choses, peut être une personne
morale).
Obligation naturelle : personne ne peut vérifier qu'on a fait ou pas fait le droit
mais le droit a une position intermédiaire sur certains devoirs moraux. Certaines
règles de droit peuvent être considérées comme immorales.
Droit positif : ensemble des principes supérieurs que toutes les règles de droit
doivent respecter.
Jus congens : valeurs impératives qui s'imposent aux Etats et dans le respect
desquelles les Etats vont pouvoir édicter des règles de droit.
L'Etat français ne peut pas être jugé par un autre Etat car sa souveraineté lui
serait assujeti, ils jouissent des immunités juridictionnelles.
Droit des obligations civiles : droit qui régit les relations entre les personnes
juridiques
Obligation civile : lien de droit qui existe entre 2 personnes en vertu duquel
l'une est en droit d'exiger qqch de l'autre.
Droit commercial : ensemble des règles qui régissent les principales opération
accomplies pour l'exercice du commerce.
Droit des affaires : ensemble des branches qui sont à la frontière du droit civil et
du droit commercial.
L'animal est depuis 2015 considéré comme un être sensible soumis au régime
des biens
"se constituer parti civil" : dans le cadre d'une procédure pénale, intervenir
pour obtenir une réparation civile
Règle de droit : norme de conduite, outil du droit par lequel le droit va définir les
normes de conduite des individus, sa finalité est de réglementer les rapports
sociaux.
Code civil : code à valeur législative, adopté par le Parlement et dont toute
modification suppose une intervention parlementaire.
Art 5 du Code civil : les juges peuvent appliquer les règles de droit dans des
causes particulières pour rendre des décisions de justice qui ne sont pas des
règles de droits. L'autorité judiciaire est source de droit au travers d'une décision
particulière, la décision de justice => le juge ne peut pas faire de droit mais il est
quand même une source de droit dans un certain sens (rend une décision).
art 1103 : lorsque l'on a souscrit à une obligation contractuelle, on doit la suivre
sinon on doit régler le dommage.
Un usage : notion juridique utilisée pour décrire une pratique répétée dans le tps
et parfois dans l'espace. Pratiqué par les personnes privées qui, par les
habitudes qu'elles vont établir vont créer des usages. On l'applique
spontanément, mais ceux qui ne l'appliquent pas vont être jugés. En France il a
une valeur juridique, la loi s'appuie sur l'usage pour préciser sa règle. Il s'agit
alors de se demander si l'usage peut quand même avoir une valeur de règle de
droit sans cette délégation. Coutume => on part d'une usage (élément matériel),
on a un élément intentionnel, la croyance dans le caractère obligatoire de la
pratique. Tellement utilisée qu'on la considère obligatoire (même valeur que la
loi).
doctrine : ensemble des auteurs juridiques qui ont un poids ; de lege data, droit
en rigueur qui existe déjà et de lege ferenda, on se projette de ce qu'il faudrait
faire dans la loi.
hiérarchie des normes : toute norme inférieure doit rentrer dans la norme
supérieure. Si un conflit se produit, on priorise la norme la plus haute dans la
hiérarchie.
Conventions internationales : elles sont soit acceptées par tous les Etats, soit
par aucun soit c'est mitigé. On estime que les conventions internationales
doivent être aussi ratifiée par le Parlement, dans ce cas seulement, le texte peut
être appliqué. Lorsque l'on a un doute sur l'interprétation du droit européen, on
demande l'avis de la cour de justice.
Il faut faire la distinction entre le fait et le droit. Fait = évènement qui se produit
dans la vie sociale, on distingue ceux qui intéressent le droit et les autres. Cette
distinction emmène aux faits juridiques. Ces derniers ont la particularité de ne
pas être voulus par la personne juridique (accident) ; faits juridiques volontaires
=/ involontaires. On distingue également les faits juridiques aux actes juridiques.
Action que les sujets de droits réalisent dans l'objectif assumé de produire des
conséquences juridiques. Le fait s'oppose au droit, le droit est la règle de droit
abstraite.
Interprétation de la règle de droit : cas où elle est nécessaire => obscurité (il
y a des règles de droit moins claires que d'autres), utilisation de concepts flous,
et adapter aux faits. Méthodes => méthode de l'exegèse : interprétation littérale,
peut être parfois éclairée par d'autres éléments d'analyse et procédés logiques.
Après avoir déterminé le sens de la loi : on applique différents arguments &
méthodes => a priori (une règle de droit applicable s'applique par voie d'analogie
à toutes les situations similaires ou comparables), a fortiori (argument à plus
forte raison = argument qui implique une RDD régissant une situation donnée et
doit être étendue à toutes les situations pour lesquelles on a des justifications
plus fortes à appliquer cette règle de droit) et a contrario (si une règle est posée
dans des conditions données, la règle inverse doit s'appliquer si les conditions
sont contraires) => quelles étaient les volontés d'action du législateur ? méthode
de la libre recherche scientifique : méthode téléologique : le droit se doit d'être lu
en fonction de la société dans laquelle est né le texte. Il faut rechercher son but
et non pas la volonté du législateur. L'interprète doit utiliser toutes les méthodes
qui sont mises à sa disposition pour trouver la solution qui lui parait être la plus
juste. Aujourd'hui la méthode mise en place est un mélange entre la méthode
exegétique et de la méthode téléologique sans aller jusqu'à la méthode de la
libre recherche scientifique. C'est la Cour de cassation qui a l'ultime
interprétation de la loi.
Le contrat : acte juridique, destiné à créer des effets de droit. C'est un acte
consenti. Il existe des actes juridiques unilatéraux (acte conclu pour produire un
effet juridique mais qui résulte que d'une seule personne, ex : le testament, à
distinguer avec le contrat unilatéral). Or le contrat suppose la manifestation de
volonté d'au moins deux personnes, un contrat unilatéral lie deux partis mais ne
crée une obligation que pour un parti. =/ contrat synallagmatique : 2 partis, 2
obligations. Il y a des actes juridiques collectifs (par lequel se manifestent des
volontés de personnes unies dans une volonté commune). "Le contrat est un
accord de volonté entre 2 ou plusieurs personnes destiné à créer, modifier,
transmettre ou éteindre des obligations" (Art 1101 du CC). Il existe pleins de
formes de contrats :
force obligatoire du contrat : les obligations qui naissent des contrats lient les
partis qui concluent le contrat. Une fois signé, on est obligé de respecter le
contrat.
Arbitrage : possibilité pour les partis de confier le soin de régler leur litiges
à une personne privée (juge privé) = l'arbitre. Il doit trancher le litige,
sentence équivalente à un jugement.
Conciliation : on n'a plus besoin d'un juge ou d'un tiers : les deux partis
vont essayer de se mettre d'accord, un tiers va juste essayer de mener la
conversation entre les deux partis = mène à un accord.
L'action en justice est réglementée par la loi qui pose des modalités : question de
la représentation (le justiciable, possibilité pour certaines personnes d'exercer
l'action en justice pour le compte d'une autre personne), prescription (le droit
dans son exercice est d'informer dans une limite temporelle), on distingue la
prescription inquisitive et extinctive (par l'écoulement du temps, conduit à
l'extinction d'un droit).
On a le droit de faire valoir ses arguments devant le juge sous 4 conditions : être
informé de l'existence de la procédure intentée contre nous, pouvoir présenter
des arguments en justice, pouvoir discuter les arguments de l'adversaire, le droit
d'avoir un juge qui respecte lui même le principe du contradictoire.