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La saison du printemps : J.

NOUAMANE
Chapitre 4 : Les premiers jours du printemps…
1- La mère et Sidi Mohamed ont rendu visite à Lalla Aicha qui habite zankat hajjama.
- Lalla Aîcha a 2 pièces au 2ème étage : « Cet ensemble baignait dans une atmosphère d’aisance, de
quiétude. Ce n’était certes pas le grand luxe mais le confort, un nid douillet à l’abri du vent. »
- Quelques jours auparavant Lalla Zoubida a préparé des gâteaux pour les offrir à Lalla Aïcha.
(Dimension culturelle : On n’entre pas chez les gens les mains vides.)
- Discussion, médisance et bavardage des deux femmes (Lalla Zoubida et Lalla Aicha). Chacune
des deux femmes parlait des qualités de ses voisines. La mère, cette fois-ci, parle de ses
voisines avec éloge, sans méchanceté. (Tonalité laudative)
- Pendant que les femmes bavardaient, Sidi Mohamed a joué avec les enfants des voisins :
ils ont joué à la mariée, sur la terrasse, mais leur jeu finit par une dispute.

2- La ruine de Moulay Larbi :


- Moulay Larbi, le mari de Lalla Aicha, est arrivé inopinément (à l’improviste) :
Après avoir parlé seule avec son mari, Lalla Aicha commence à pleurer et Lalla Zoubida
essayait de la calmer et de la consoler : Sans doute, un malheur a eu lieu.
- Le lendemain, Vendredi, dans un récit enchâssé, Lalla Zoubida raconte à son mari les
malheurs de Moulay Larbi qui est ruiné car il est escroqué par son associé Abdelkader.
Les experts et les responsables se sont prononcés en faveur de Abdelkader.

3 - L’univers de Sidi Mohamed et le rôle de la boîte à merveilles dans sa vie :


Le monde fabuleux et fantastique du narrateur est nourri par les discours de son père sur
l’au-delà (le paradis et l’enfer) et par les histoires merveilleuses d’Abdellah l’épicier.
-Le souvenir de Abdellah l’épicier : Le père raconte dans un récit enchâssé l’histoire de
Abdellah l’épicier : Abdellah passe tout son temps à raconter des histoires fabuleuses. Il a
des amis qui le considèrent poète, sage et voyant, mais aussi des ennemis qui le
considèrent hypocrite, menteur et sorcier. (La dispute entre Lahbib, un des amis de
Abdellah, et Abdenbi, un de ses ennemis, en est le parfait exemple.)

Résumé du chapitre 4 : Les premiers jours de printemps, Lalla Zoubida et son fils rendent
visite à son ancienne voisine et amie intime Lalla Aïcha. Pendant que les femmes
bavardaient et papotaient, Sidi Mohamed profite de l'occasion pour jouer dans la terrasse
avec les enfants des voisins. Moulay Larbi, le mari de Lalla Aïcha, arrive inopinément.
Bouleversée, Lalla Aicha raconte ensuite à son amie les malheurs de son mari qui est ruiné
à cause d’un conflit qu’il a eu avec son associé Abdelkader qui l’avait escroqué. Le
lendemain, La mère rapporte ce récit malheureux à son mari Maalem Abdeslem. Celui-ci va
évoquer devant le petit sidi Mohamed le souvenir d'Abdellah l'épicier qui ne fait que
raconter des histoires fabuleuses à tous ceux qui veulent l’écouter.
-Chapitre 5 : - 15 jours avant l’Achoura : A.BENDALI

- Les projets du Fqih : C’était le Mercredi. Le fqih, heureux et souriant, annonce aux
élèves qu’ils ont 15 jours pour nettoyer et préparer la salle du Msid à l’occasion de la fête
de l’Achoura.

- L’absence de la mère qui est sortie avec Lalla Aicha : A son retour du Msid, le
narrateur ne trouve pas sa mère à la maison. Il éprouve le sentiment de peur, de la
frustration, de l’inquiétude et de la solitude.

- Les sacrifices de Lalla Aïcha : Lalla Zoubida raconte à ses voisines les soucis de
Lalla Aïcha qui a vendu tous ses bijoux et son mobilier, mais surtout ses sacrifices et son
dévouement pour aider son mari ruiné à installer un nouvel atelier.

- La mort d’un voisin, Sidi Mohamed Ben Tahar. (Dimension religieuse).


- La mort du voisin a eu des répercussions négatives sur l’état de santé de Sidi
Mohamed : tristesse, fièvre, délire et cauchemars.
- L’histoire du père : Pour le consoler, son père lui raconte l’histoire d’un boutiquier
(Sidi…), qui accompagnait les cortèges funèbres et qui, une fois, il prétendait avoir vu des
anges accompagnant un pauvre mendiant à sa tombe. Récit enchâssé
Dans son délire et ses cauchemars, Sidi Mohammed imagine même sa propre mort et son
propre cortège funèbre.

-Le cadeau de la mère : La mère offre à son fils une chaînette de cuivre. Le narrateur
l’avait nettoyée pour la mettre dans sa boîte à Merveilles. Mais le chat de Zineb lui a volé sa
chaînette.
- Dispute entre Sidi Mohammed et Zineb : Sidi Mohamed s’est disputé violemment
avec Zineb car il l’a rendue responsable du vol de sa chainette par son maudit chat.

Résumé du chapitre 5: Mercredi, 15 jours avant la fête de l’Achoura, le Fqih


annonce à ses élèves ses projets pour l’Achoura. Ils doivent préparer et nettoyer
le Msid à cette occasion. A la maison, Lalla Zoubida ne se fatigue pas à raconter
à ses voisines les malheurs de Lalla Aicha ainsi que son dévouement et ses
sacrifices : Lalla Aïcha a vendu tous ses bijoux pour aider son mari ruiné. Ensuite,
le narrateur relate le souvenir de la mort d’un voisin, Sidi Mohamed Ben Tahar.
Ayant assisté à la scène, le petit enfant était très bouleversé. Il a eu de la fièvre,
imagine même son cortège funèbre et fait des cauchemars la nuit. Enfin il s’était
disputé avec Zineb car il l’a rendue responsable du vol de la chaîne par le chat.
-Chapitre 6 : A.BENDALI

- Huit jours avant l’Achoura : Début des préparatifs à Achoura :

A- Préparation du Msid à l’occasion de l’Achoura :


Le Fqih a formé des équipes. Les élèves ont commencé le nettoyage et la rénovation de la
salle du Msid. Ils ont badigeonné (blanchir) les murs à la chaux. Cela finit par une bagarre
entre élèves. Le Fqih décide que seuls les grands sont admis à faire cette tache.
-Le lendemain, les murs étaient blanchis à la chaux. Les élèves ont frotté le sol. Le
narrateur a été nommé «chef des frotteurs». Il en était si fier. « Les murs étaient blanchis. Le
lendemain, des équipes furent de nouveau constituées, chaque groupe avait sa spécialité. Je devins un personnage
important. Je fus nommé chef des frotteurs. On procéda au lavage du sol. Une vingtaine d’élèves, chargés d’énormes
seaux, faisait la corvée d’eau. Ils allaient la chercher à la fontaine d’une zaouïa située à cinquante pas de notre
école. »

B- L’achat des vêtements à l’occasion de l’Achoura :


Le surlendemain, le narrateur accompagne sa mère à la Kissaria pour acheter les
vêtements de la fête.
Joie immense et enthousiasme de Sidi Mohammed qui s’imagine comme un prince de
légende avec ses nouveaux habits. « Je me dressai de toute ma taille, je bombai le torse; j’esquissai même
quelques pas d’une danse barbare. Je ne me livrais à de telles excentricités que dans des circonstances
exceptionnelles. J’allais même pousser un ou deux hululements quand ma mère me rappela à plus de dignité. Fatma
Bziouya riait à gorge déployée. Son rire ne me choquait pas. Ce matin, je me sentais capable de bonté, d’indulgence,
j’étais d’une générosité sans bornes. Je pardonnais à Zineb, dans mon for intérieur, toutes les misères qu’elle m’avait
fait subir; je pardonnais à son chat qui était revenu après s’être débarrassé de son collier, ma belle chaîne d’or, je
pardonnais aux mardis d’être des jours trop longs, à la baguette de cognassier de mordre si souvent la chair fragile de
mes oreilles, je pardonnais aux jours de lessive d’être particulièrement froids et tristes, je pardonnais tout au monde
ou du moins à ce que je connaissais du monde. »

A la Kissaria : Lalla Zoubida a acheté à son fils un gilet rouge et de la cotonnade blanche
pour lui confectionner une chemise. Elle a également acheté une satinette noire pour
Chouafa. La mère avait l’art de marchander.

C- Le récit enchâssé raconté par Rahma : L’histoire d’un voisin, l’oncle


Othmane et sa jeune épouse, Lalla Khadija.
Rahma raconte à ses voisines l’histoire de l’oncle Othmane, un homme qui a hérité d’une
grosse fortune mais qu’il a dilapidée et gaspillé pendant sa jeunesse. Après plusieurs
mariages, Lalla Khadija, une femme plus jeune que lui, a su le conquérir.
Lalla Khadija, est la jeune épouse de l’oncle Othmane, mais qui ne le traite pas bien.
(Dimension culturelle : Le mariage précoce, les problèmes de la vie conjugale).
-Chapitre 7 : ACHOURA

- Deux jours avant l’Achoura :


- Début des festivités : Les femmes se sont acheté des tambourins et le père offre à Sidi
Mohamed une trompette.
- L’équipement des lustres au Msid pour la nuit de l’Achoura : Sidi Mohammed,
avec ses condisciples, participe à équiper les lampes pour éclairer le Msid la nuit de
l’Achoura. (Des lampes alimentées par l’huile d’olive que les élèves ont apportée.)
- Le soir, après être revenu à la maison, le narrateur a trouvé sa mère très ennuyée car il
n’y avait plus de pétrole dans la lampe, mais Driss El Aouad, le mari de Rahma, a accepté de
faire sa commission et d’aller acheter du pétrole. La nuit, son père lui fait part de son
intention de l’emmener le lendemain au souk pour acheter des jouets.

- Le lendemain, la veille de l’Achoura :


- L’achat des jouets : Le lendemain, le père emmène Sidi Mohamed se promener dans
les souks pour acheter ses jouets. Ensuite, ils sont allés à Bab Moulay Driss acheter un
cierge pour l’offrir au Fqih le jour de l’Achoura. Enfin, ils sont passés chez le coiffeur Si
Abderrahmane. Sidi Mohammed n’aime pas ce coiffeur car il savait que ce coiffeur
sera chargé de le circoncire.
- La séance du coiffeur : Le coiffeur est polyvalent : il exerce plusieurs métiers à la
fois : barbier, guérisseur, circonciseur et pratiquant de saignée (hajjam)….
Le narrateur a assisté à la saignée que pratiquait le coiffeur à l’un de ses clients, ensuite
l’arrivée de l’oncle Hammad qui vient consulter le coiffeur à cause de sa maladie, puis
l’entrée de Sidi Ahmed qui écoutait le coiffeur en train de parler des mariages et de la
beauté des ruelles de la ville de Fès qu’il comparait à un perpétuel spectacle, enfin arrive le
tour du narrateur qui s’était endormi pendant que le coiffeur lui rasait la tête.
- Le retour à la maison : Sidi Mohamed a joué sur la terrasse, lui et d’autres enfants,
jusqu’au coucher de soleil. La nuit, Il prend un bain et se couche tôt.

- Le jour de l’Achoura :
Le narrateur s’est réveillé très tôt (à trois heures du matin). Fier et heureux, il porte ses
vêtements neufs et devient le prince de légende.
- La fête de l’Achoura au Msid : Prières, invocations, psalmodies et lecture du Coran…
Joie et enthousiasme du fqih et des élèves . Le Fqih a donné aux élèves 3 jours de
vacances à l’occasion de la fête de l’Achoura.
- Le retour à la maison : Le narrateur prend son petit déjeuner avec ses parents, puis il
accompagne son père pour visiter le sanctuaire Moulay Driss.
- Après le déjeuner : Lalla Aicha vient rendre visite à la famille du narrateur: Potins des
femmes durant tout l’après-midi. Pendant tout ce temps, Sidi Mohammed est allé jouer sur
la terrasse avec ses jouets de l’Achoura jusqu’au soir.
- La nuit, triste et ennuyé, il ouvre sa boîte à Merveilles mais s’endort sur le champ.

Résumé du chapitre7:
2 jours avant l’Achoura, les élèves préparent les lustres(les lampes) pour
éclairer le Msid la nuit de l’Achoura.

Le lendemain, la veille de l’Achoura, le petit sidi Mohamed accompagne son


père au souk pour acheter les jouets et un cierge pour le fqih avant d’aller chez le
coiffeur où il écoute sans intérêt les conversations des adultes. Le narrateur
n’aime pas Si Abderrahmane le coiffeur car celui-ci sera chargé de le circoncire. Il
passe la soirée en jouant avec ses instruments de musique.

Le jour de l'Achoura, le petit enfant se réveille tôt et met ses vêtements neufs
avant d'aller au Msid célébrer cette journée exceptionnelle. Après le repas de
midi, Lalla Aicha vient rendre visite à la famille du narrateur. Pendant que les
femmes bavardaient tout l’après-midi, Sidi Mohamed jouait sur la terrasse. La
nuit, l’enfant ennuyé et fatigué ouvre sa boîte à merveilles mais s’endort sur le
champ.

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