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Univers apprentissage La boîte à merveilles

« Analyse par chapitre »

Chapitre I
Résumé :

Le narrateur maintenant adulte, se souvient de son enfance. Il habite avec sa famille


Dar Chouafa, au fond d'une impasse. La maison porte ce nom parce que une voyante y
habite. Il se lève de bonne heure pour aller au M'sid, situé à la porte de Derb Noualla et dont
le fqih est un grand maigre, barbu et coléreux. L'enfant se sent seul. Il a un penchant pour le
rêve et imagination ; aussi sa tête est-elle peuplée d'histoires fabuleuses. Le narrateur
redoute d'aller au bain maure qu'il considère comme l'enfer. Il aime courir dans le Derb, et
surtout vider sa Boite à Merveilles. Le lendemain, la mère raconte les disputes qui ont lieu
dans le bain maure. Cette femme soutient devant les voisines que les siens sont d'origine
nobles et qu'ils sont les descendants du prophète. Une fois, au cours d'une dispute avec
Rahma, elle profère à l'encontre de sa voisine des invectives violentes.

Événement :

Le narrateur adulte fait état de la solitude qui semble être son lot quotidien depuis
l'âge de six ans. Remontant à son enfance, il décrit les différentes locataires de Dar Chouafa,
le fqih du Msid et relate sa répulsion pour le bain maure. Malgré ses timides amitiés avec les
bambins de l'école coranique, les véritable amis du narrateur étaient des personnages
imaginaires et les objets de sa Boite à Merveille. Revenant sur le talent de comédienne de sa
mère, le narrateur rapporte comment elle puisait dans le bain maure des sujets
d'inépuisables anecdotes qu'elle racontait chez elle et aux voisines. Ce talent lui assurait un
grand succès et incommodait le narrateur enfant surtout quand la tendance à la
dramatisation se traduisait par une dispute de pallier.

Lieux :

Dar Chouafa, le Msid à la porte de Derb Nouala, la rue Jiaf où habitait le fqih, le bain maure.

Personnages :

Je= auteur-narrateur-personnage.

La Chouffa, Driss El Aouad, sa femme Rahma et leur fille Zineb.

Fatma Bziouya et la famille de l'auteur.

Abdellah, l'épicier. Lalla Fatoum : la caissière du bain maure.


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Chapitre II
Temps :

- Le mardi (« jour du Msid ») ; le mercredi matin.

Résumé :

Le narrateur redoute le mardi car il doit, comme tous les écoliers du M'sid, réciter les
chapitres de Coran appris depuis l'entrée à l'école. Ce mardi, de retour à la maison, Lalla
Aicha, une ancienne voisine de la famille, conseille à la mère qui se sent malade de se rendre
au sanctuaire de Ali Boughaleb pour conjurer (=écarter en priant) le mauvais œil qui a frappé
son fils, en lui faisant boire l'eau miraculeuse de ce lieu saint. Arrivés au mausolée, les deux
femmes se mettent à supplier en épluchant leur série de plaintes et de problèmes, devant le
catafalque du saint.

Pendant que la proposée au tombeau fait des prières à la faveur des deux femmes,
un chat donne un coup de griffe au narrateur, le lendemain, le garçon, blessé, ne va pas au
M'sid ; cela rend heureux. En se réveillant, après le départ de son père, l'enfant entend les
salutations et les souhaits d'usage entre les voisines (le cérémonial matinal). Le narrateur se
régale avec deux beignets que la voisine Fatma lui apporte.

Après, Driss le teigneux, apprenti du père, vient pour faire les commissions du
ménage. Mais ce qui réjouit le narrateur c'est le petit éléphant en verre (un gros cabochon)
que lui offre Rahma. Il décide de le ranger dans sa boite à merveilles.

Événement :

Après une rude journée au M'sid, le narrateur rentre chez-lui. Il trouve sa mère
souffrante d'une terrible migraine. Après un déjeuner improvisé (=fait sans préparation et
sur-le-champ), Lalla Aicha vient rendre visite à son amie. Elle réussit à la convaincre qu'une
visite à Ali Boughaleb était indispensable pour sa guérison ainsi que celle de Sidi Mohamed.
Seulement, après les péripéties du voyage pendant lequel il fallait se garder des ânes et ne
pas se frotter aux murs sales, le narrateur se fait griffer par un matou dans la cour de la
Zaouïa ce qui précipita le retour à la maison. Bénéficiant d'un congé à cause de sa fatigue, le
narrateur assiste au cérémonial (= ensemble de rites de courtoisie, et d'amabilité) des
matinées, reçoit deux beignets de Fatma et un cabochon de verre à facette de Rahma.

Lieux :

Msid, Ali Boughaleb, le cimetière aux abords de Ali Boughaleb.

Personnages :

Le fqih, Lalla Aicha, lalla Zoubida, le chat du mausolée, les moineaux, Allal, Sidi Mohamed,
Driss le teigneux, un vieil ouvrier.
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Chapitre II
Temps :

-Le vendredi après-midi

-Le lendemain

-Le soir

-Le jeudi suivant

Résumé :

Après deux jours et demi de repos de convalescence, le narrateur va au M'sid, le


vendredi dans l'après-midi. La fin des cours est un moment de délivrance et de soulagement
pour lui. De retours à la maison, le garçon est ébloui par une lampe à pétrole dans la
chambre de Fatma Bziouya. Après le dîner, la mère demande à son époux d'acheter une
lampe pareille. Le jour suivant. Il l'apporte un événement imprévu se produit : Zineb
disparaît lorsqu'elle accompagne sa mère à un baptême. Toutes les femmes du quartier
viennent réconforter sa mère.

Elles se mettent à pleurer et à se lamenter sur leurs misères. Mais cette disparition
réjouit le narrateur qui n'aime pas la fillette. La mère de ce dernier se dirige en compagnie
de Fatma Bziuoya vers Moulay Idriss pour le prier de venir en aide à la famille de la disparue.
Les deux femmes la retrouvent dans un asile.

Le jeudi suivant, Rahma organise un repas pour les pauvres, en guise de


remerciements à Dieu. Le père de Kanza fait venir une horde (=groupe) de mendiants. Après
le départ des chemineaux, Rahma invite les voisines et leur sert des mets délicieux. Le
narrateur mange avec Zineb. Le soir, le garçon est triste. Il vide alors sa Boite à Merveilles et
se met à rêver.

Événement :

L'auteur-narrateur- personnage raconte sa journée au Msid et son retour à la maison. Sa


mère alluma alors une grande bougie alors que la chambre de Fatma Bziouya brillait d'un
éclat inaccoutumé. Quand Lalla Zoubida sut que sa voisine s'éclairait avec la lampe à pétrole,
elle s'arrangea(= se mettre d'accord) pendant le dîner pour avancer que tous les gens « bien
» utilisaient la lampe à pétrole et finit par l'avoir le lendemain. Elle eut alors l'occasion de
soulager son cœur en pleurant le malheur de Rahma qui a égaré sa fille Zineb. Ayant enfin
retrouvé sa fille, Rahma organisa un repas pour les pauvres.
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Lieux :

Msid, dar Chouafa, quartier Kalklyine, Mechattine, Seffarine, et ouadine. Rsif, Moulay driss,
la maison des aveugles, rue Riad jeha.

Personnages :

Le fquih, La Chouafa, Allal :le fournier marié à Khadija, Allal : le jardinier, deux crieurs
publics, Rahma et la mère de narrateur, Driss El Aouad, les mendiants, la Boite à Merveilles
et ses objets.

Chapitre IV
Personnages secondaires :

- Driss le teigneux : fidèle serviteur de Sidi Abdeslem, ils garnissait les canettes et
faisait les commissions.
- Moulay Larbi Alaoui : c'est le mari de lalla Aicha. Il est babouchier. Il s'est disputé
avec son associé abdelkader. Ce dernier non content de ne pas restituer quatre-
vingts rials prêtés par Moulay Larbi, prétend avoir versé la moitié du capital de
l'affaire de Moulay Larbi. En tranchant dans ce litige, les experts se sont prononcés
en faveur d’Abdelkader.
- Abdenbi : Une mauvaise langue qui affirme avoir vu Abdallah entrer dans un vulgaire
fondouk.
- Lahbib : Il raconte avoir vu disparaître Abdellah dans une Zaouïa.

Résumé :

Dans les premiers jours du printemps, le narrateur et sa mère vont rendre visite à
lalla Aicha, amie de celle-ci. Les deux femmes passent leur temps à débiner (=critiquer une
personne de façon malveillante) les gens. Mohamed joue avec les enfants des voisins en
inventant des scènes de ménage et de mariage. Les jeux se terminent dans la dispute. Le
retour de son mari Moulay Larbi, plonge Lalla Aicha dans la consternation (=stupéfaction,
abattement dû à l'annonce d'un événement malheureux soudain) : elle parle d'un pacha.
Soudain, elle se met à pleurer ; et la mère la console. A la tombée de la nuit, le père vient
chercher le narrateur et sa mère. Le jour suivant, le vendredi, la mère révèle au père la cause
du chagrin de Lalla Aicha : son mari s'est disputé avec son associé. Malgré ses plaintes, la
victime n'a pu faire justice ; pire encore, c'est l'arnaqueur Abdelkader qui a obtenu gain de
cause.

Le narrateur est surtout occupé par sa Boite à Merveilles qui lui permet de se
soustraire (=retirer quelqu'un d'un milieu, le faire échapper à une influence) aux anxiétés de
la vie. Mais il y a aussi les récits de l'épicier Abdallah. Par une soirée d'hiver, le père raconte
à sa femme l'histoire d'Abdelleh et de ses récits. L'épicier, qui est un homme énigmatique, a
peu de clients mais beaucoup d'amis. Il a aussi des ennemis qui cherchent à lui nuire. Il
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suscite tantôt l'antipathie des uns, tantôt la sympathie des autres. Une fois deux hommes,
Abdenbi et Lahbib, se dispute car le premier calomnie (=atteindre dans la réputation par de
fausses accusations) l'épicier alors que le second soutient qu'il est un saint.

Événement :

Les premiers jours du printemps, le narrateur et sa mère furent invités chez Lalla
Aicha qui habitait l'impasse de zankat Hajjama. Bien que modeste, la maison de lalla Aicha
offrait une atmosphère d'aisance et de quiétude. Epiée (=surveiller attentivement et
secrètement) par ses voisines, lalla Aicha les flatta à haute voix et chuchota à l'oreille de son
invitée sa véritable pensée. Alors que Sidi Mohamed jouai avec les enfants de la maison, sa
mère et lalla Aicha parlaient de Rahma. Moulay Larbi rentra inopinément (=inopiné :qui
arrive de façon imprévue) et entretint brièvement sa femme. Lalla Aicha raconta à son amie
les malheurs de son mari. Le lendemain vendredi, la mère du narrateur raconta les
problèmes de Moulay Larbi avec son associé Abdelkader. Sidi Mohamed, réfugié dans son
imagination, revit le récit de son père sur Abdellah l'épicier

Informations :

Les deux femmes pleurent à cause de ce que vient de révéler Moulay larbi à sa femme.

Lieux :

zankat hajjama où habit lalla aicha

Personnages :

Lalla Aicha, la mère de narrateur et Sidi Mohamed, Driss le teigneux, les voisines de Lalla
Aicha, les enfants de la maison voisine, les femmes de Dar Chouafa, leurs maris, Moulay
Larbi, le père du narrateur, Abdelkader, Abdellah :

Chapitre V
Temps :

« Ce mercredi » (approche de l'Achoura).

Résumé :

Ce mercredi, le maître d'école est heureux et gentil avec les écoliers. La raison de son
bonheur est l'événement de L'Achoura, occasion pour la réfection de l'école. Les enfants
sont libérés pour le reste de la journée. Le narrateur exulte. Cette joie est modifiée par
l'absence de la mère, qui est partie avec lalla Aicha. Lorsque la mère est de retour, elle
chuchote aux voisines l'histoire de son amie. Moulay Larbi, ruiné par le procès rendu en
faveur de son ennemi, sa femme vend tous les bijoux et meubles qu'elle possède pour que
celui-ci puisse s'installer dans un nouvel atelier. Au moment où la mère achève la relation de
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son récit, un hurlement déchirant s'élève. Une vielle esclave informe les femmes que Sidi
Mohamed ben Tahar, un coiffeur de son état, vient de mourir.

La mère va présenter ses condoléances à la femme du défunt. Le narrateur


l'accompagne pleureuses et de l'épouse endeuillée. Lorsqu'il revient chez lui, le narrateur
songe à la mort et à l'enterrement. Pour le consoler, le père lui raconte une histoire afin de
lui faire comprendre que certains morts sont accompagnés d'anges au paradis. L'enfant
sombre pourtant dans une tristesse profonde ; il pense qu'il va mourir et se met à imaginer
son propre cortège funèbre. Il s'endort en faisant des rêves. En se réveillant le matin, il est
dispensé d'aller à l'école coranique et il est gratifié d'un beignet. Laissé de suivre ses activités
journalières des femmes, il s'occupe à réciter le Coran avec ardeur. Il arrête sa psalmodie et
sort sur le palier lorsque sa mère lui offre une chaînette de cuire. Mais le chat amaigri de
Zineb lui vole la chaîne qu'il a nettoyée avec une grande application et s'enfuit. Croyant que
c'est la fillette qui l'a chargé de la lui voler. Il se précipite alors sur elle ; et une violente
dispute éclate les deux ennemis.

Événement :

Un mercredi, le fqih particulièrement clément, expliqua ses projets pour la fête


d'Achoura. Rentré chez lui, le narrateur trouva sa mère absente en visite chez lalla Aicha. De
retour, sa mère raconta les malheurs de son amie d'abord à Fatma puis à Rahma en faisant
promettre à chacune le secret. Des cris et des hurlements annoncèrent la mort de Sidi
Mohamed Ben Taher. Imaginante cortège du défunt, l'auteur se souvient de l'histoire
racontée par son père concernant Sidi...qui tenait boutique dans un Souk très fréquenté.

Informations :

- Mort d'un voisin : sidi Mohamed Ben Tahar.


- Cauchemars et délire de sidi Mohammed.

Symbolisme de la boite à merveilles / Le merveilleux :

- La boite à merveilles se transforme en cercueil (délire)


- L'alchimie : la chaînette.

Lieux :

La maison mitoyenne à Dar Chouaffa, la maison du narrateur.

Personnages :

Le fqih, Fatma Bziouya, Lalla Aicha, la mère de narrateur, Sidi Mohamed ben Taher le
coiffeur, une négresse, le narrateur, les pleureuses, Zineb, les récitateurs, Driss le teigneux,
Rahma.
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Chapitre VI
Personnages secondaires :

- Lalla khadija : femme de l'oncle Othman, un vieil homme. Elle est beaucoup plus
jeune que lui. Jeune et charmante.
- M'barka : vielle esclave de l'oncle Othman.
- L'oncle Othman : un homme qui a hérité d'une grosse fortune qu'il a dilapidée dans
sa jeunesse. Après plusieurs mariages, il convole en secondes noces avec Lalla
Khadija qui a su le conquérir.

Temps :

- Le lendemain et le surlendemain.
- Le matin du troisième jour.

Résumé :

Huit jours avant la fête de l'Achoura, le Msid est nettoyé et enduit à la chaux par les
écoliers. Seuls les plus grands sont admis à cette tache ; cela déçoit le narrateur, Mais le jour
suivant, il est nommé chef de l'équipe qui doit nettoyer le sol.

Le soir il revient à la maison fatiguée mais se vante devant ses parents de ses exploits.

Le matin, sa mère le retient d'aller à l'école coranique : elle compte l'emmener avec
elle pour lui acheter les vêtements de le fête. Il en saute de joie et se met à jouer au
chevalier redresseur de torts.

Après une courte réprimande, sa mère l'emmène avec elle. La chouafa demande à la
mère de lui apporter de tissu. Chemin faisant, la mère rencontre une voisine de lalla Aicha.
Elle rapporte que l'homme ruiné s'est remis sur ses pieds.

Les éclats des tissus et exposés dans les boutiques de kissaria ravissent le narrateur.
La mère achète une cotonnade blanche, un gilet pour le narrateur ; puis une satinette pour
la Chouafa. En rentrant, le garçon fait des grimaces à Zineb ; alors sa mère le bat, il éclate en
sanglots. Abandonné dans un coin, il rêve de devenir prince galant et puissant. Mais pour ne
pas déplaire davantage à sa mère, il mangea à contrecœur la viande aux navets. Au cour de
déjeuner, ils entendent chanter lalla Khadija, l'épouse du vieux Sidi Othman et sorti de
bonne heure pour aller faire des commissions à la jouteya. Il y a une foule de clients devant
la boutique du boucher. Impatient, le vieil homme jette des boutades désobligeantes au
boucher. A ce moment Si Othman donne un coup de pieds à un chien qui s'approche de lui ;
la bête s'empare de babouche qui a saute et s'enfuit. L'homme poursuit le chien qui
récupère son bien. De retour devant la boutique, il trouve le boucher et les marchands de
légume plongés dans le sommeil. Il revient chez lui sans provisions, et offre à sa femme une
rose pour la calmer. Cette dernière le maltraite.
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Événement :

Les préparatifs allèrent bon train au Msid pour la fête de l'Achoura. Le fqih distribua
les travaux et forma les équipes. L'auteur fut nommé chef des frotteurs et il se vanta devant
ses parents de ses multiples exploits. Le matin suivant, il accompagna sa mère à la Kissaria
où elle lui acheta un gilet cerise abondamment orné. Lalla Zoubida fit encore des courses
pour Kanza et lui rapporta les quelques coudées de satinettes noires. De retour chez lui, sidi
Mohammed se disputa avec Zineb ce qui mit fort colère sa mère. Le cœur gros, l'auteur
tourmenté par la faim, rêva au jour où prince reconnu et aimé, il offrirait des repas
somptueux aux mendiants. Entre-temps, on entendit lalla Khadija chanter et Rahma raconta
l'histoire du couple de Khadija, la jeune épouse avec son vieux mari l'oncle Othman

Informations :

Nettoyage du Msid en deux jour (fierté du narrateur nommé « chef des frotteurs »

Le deuxième jour : achat d'habits neufs

Symbolisme de la boite à merveilles / Le merveilleux :

Féerie : le prince de légende

Récit enchâssé :

Rahma raconte l'histoire de lalla Khadija avec son vieux mari (l'art de raconter).

Lieux :

Le Msid, la Kissaria, Jouteya, pont de bin lemdoun

Personnages :

Le narrateur et ses condisciples, le fqih, la mère du narrateur, le père du narrateur, Moulay


larbi, Fatma Bziouya, Zineb, Lalla Khadija la femme de l'oncle Othman, la vieille M'barka,
Salem.

Chapitre VII
Personnages secondaires :

Hammossa : le condisciple du narrateur au Msid et surnommé ainsi parce qu'il est le plus
petit de taille. Son vrai nom est Azzouz Berrada, Oncle Hammad : un client de Sidi
Abderhaman qui souffre de plusieurs maux et auquel le coiffeur recommande une recette
qu'il prétend très efficace.

Si Abederhaman : le coiffeur du père du narrateur et le père de la deuxième épouse de


Moulay Larbi le babouchier.
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Temps :

« Deux jours avant l'Achoura »

Le lendemain matin

Trois heures du matin

Résumé :

Les préparatifs de l'Achoura commencent. Les femmes s'achètent des tambourins et


des bendirs, deux jours avant la Achoura. Le père achète au narrateur une trompette. Il ne
tarde pas à faire résonner l'instrument quand l'écolier Hammousa, envoyé par le fqih, vient
le chercher : on a besoin de lui pour l'équipement des lustres. Les écoliers s'activent à la
besogne comme des fourmis. Ils terminent le travail avant le coucher du soleil et retournent
chez eux.

L'enfant trouve sa mère ennuyée car le pétrole de la lampe s'est épuisé. Elle prie
Driss El Aouad de lui en apporter. Cette nuit, le garçon dort bercé par son bonheur : son père
lui fait part de son intention de l'emmener avec lui demain au souk pour qu'il choisisse ses
jouets. Le matin, après le repas, le père et son fils partent vers le souk. Ils achètent des
jouets, un cierge avant de se rendre chez le coiffeur. Le narrateur n'aime pas cette personne
diabolique qui le circoncirait un jour. Il y a des clients qui viennent demander au barbier des
remèdes pour leurs maladies. Après de longs discussions et la saignée d'un client, le coiffeur
rase la tête du narrateur et la lui blesse. De retour à la maison, le garçon mange vite afin de
pouvoir jouer avec Zineb et d'autres enfants jusqu'au coucher du soleil. Après un bain
douloureux, il mange et s'endort.

A Trois heures du matin, sa mère le tire d'un sommeil doux, il s'habille des vêtements
neufs et se dirige vers le Msid et se chausse de ses babouches neuves. Dans la rue, le père lui
donne cinq francs et un cierge pour le fqih. Dans le Msid éclairé, les écoliers psalmodient de
Coran avec ferveur : aujourd'hui, ils fêtent la Achoura. A cette occasion, le fqih accorde à ses
disciples trois jours de vacances. Après le déjeuner à la cour duquel il s'est régalé de gâteaux,
le père emmène avec lui le narrateur au sanctuaire Moulay Idriss pour accomplir des prières.
L'enfant passe l'après-midi à écouter les récits sans tête ni queue de Lalla aicha qui rend
visite à sa mère. Elle dit que les affaires de son mari prospèrent. Au moment où la visiteuse
veut lui confier un secret, la mère envoie son fils jouer sur le terrasse. Le soir, la femme part.

Événement :

La vielle de l'Achoura, les femmes s'achètent des bendirs et des tambours. Le père du
narrateur lui offrit une trompette et sidi Mohamed participa au Msid à l'équipement des
lustres pour la nuit de l'Achoura. Rentré chez lui, sidi Mohamed apporta un brin de menthe à
Kanza qui le récompensa par une poignée de grains de sésame. Le père du narrateur lui fit
part de son intention de l'emmener le lendemain chez le coiffeur. Une fois chez ce dernier, Si
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Abderrhman bavarda sans discontinuer avec oncle Hammad du mariage de Sidi Ahmeh avec
la fille de Si Omar le notaire.

Sidi Mohamed se trouva mal et son père s'empressa de le faire sortir de la boutique.
Rentré chez lui, l'auteur joua et prit un bain.

Le jour de l'achoura, le narrateur mit ses vêtements neufs et apporta cinq francs et
un cierge au Msid. Ce dernier avait une allure féerique. Une fois chez lui, le narrateur
mangea un repas de fête et c'est alors que lalla Aicha dit à la famille une visite surprise.

Informations :

Liesse; Préparatifs; Coupe de cheveux; Douche nocturne; Habillage;Rites : psalmodies au


Msid;Visite de Lalla aicha

Symbolisme de la boite à merveilles / Le merveilleux :

Transfiguration au Msid (« congrégation de seigneurs de légende)

Plus besoin de rêverie en ce jour de fête.

Récit enchâssé :

Plusieurs histoires imbriquées (prolixité du coiffeur) ; lalla Aicha la situation de son


mari s'est améliorée (elle révèle des secrets à son amie). ; (considérations sur sa façon
d'accoler les événements)

Lieux :

Le Msid, la maison du narrateur, bab Moulay Idriss, Chemine la rue bab Moulay Idriss, le
quartier Sagha, Moulay Idriss, la place des notaires.

Personnages :

Les femmes de la maison, Zineb, le narrateur, le fqih, les condisciples du narrateur,


Hammossa, Driss El Aouad, Lalla Kanza, Si Abderrhaman, le coiffeur, oncle Hammad, le père
du narrateur, Moulay Larbi Alaoui, Sidi Ahmed, la fille de Si Omar, Lalla Aicha.

Chapitre VIII
Temps :

« Après les jours liesse... »; « La chaleur »; Un lundi ; Le lendemain matin.

Résumé :

Les insectes envahissent la maison, à cause de la chaleur, les écoliers n'étudient plus
dans le Msid ; ils déménagent dans un petit sanctuaire abritant la tombe d'un saint situé non
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loin. Alignés derrière le fqih, ils font leurs prières dans ce lieu. La bienveillance inhabituelle
du maître et le changement de décor ont un effet avantageux sur le narrateur. Le père est
fier de ces progrès. Mais l'enfant ne désire pas devenir un savant ; il apprend studieusement
uniquement pour faire plaisir à ses parents. Au cours de la récitation, son imagination erre
ailleurs.

Un lundi, le père annonce son intention de se convertir dans la fabrication des haïks à
la place des djallabas. Le déjeuner fini, l'enfant est préoccupé par la comparaison des bijoux
aux fleurs, comparaison qui fait rire ses parents. Il plonge dans une réflexion sur les fleurs et
les bijoux. Pendant ce temps sa mère échange des propos avec Fatma Bziouya. Après la
prière de l'Aassr, le père emmène sa femme, Fatma Bziouya et son fils au souk dans le but
d'acheter des bijoux à sa femme. Le père se dispute avec un courtier de bijoux. Ayant perdu
les traces du père, le narrateur, sa mère et la voisine rentrent à la maison. Lalla Zoubida et
son fils pleurent en attendant le retour de Si Abdeslam.

A la tombée de la nuit, le père revient apportant les bracelets. La mère, les


considérant comme un signe de mauvais augure (=défavorable, mauvais signe), les reçoit à
contrecœur. Cette nuit, le narrateur fait un cauchemar. Lorsqu'il se réveille le matin, le père
le dispense d'aller au Msid. Il garde le lit toute la journée. Lalla Aicha vient leur rendre visite.
Après que la mère a abandonné la mésaventure du souk. La visiteuse l'informe que son mari
l'a abandonnée et épousé la fille du coiffeur Abderrahman. Soudain le narrateur se sent mal
et s'endort.

Evénement :

Avec l'arrivée de la chaleur, les mouches firent leur apparition dans la maison du
narrateur où la mère les chassait à grands coups de torchon. Le Msid fut déménagé dans un
petit sanctuaire ce qui améliora l'aptitude d' apprendre de Sidi Mohamed. Un lundi, le père
du narrateur annonça son intention d'emmener sa femme et son fils au souk de bijoux pour
acheter à sa femme des bracelets soleil et lune. Accompagnée de fatma Bziouya, la famille
du narrateur arriva au souk des bijouteries. Le père du narrateur qui voulait corriger le
courtier malhonnête, se disputa avec lui et disparut dans la foule des badauds. Sa famille
rentra en pleurs pour attendre la fin des événements. A son retour, le père apporta les
bracelets dont sa femme n'en voulait plus arguant qu'ils vont attirer le malheur sur son
foyer. Après ces malheurs, Lalla Zoubida reçut la visite de Lalla Aicha, lui raconta les démêlés
avec le Dellal et compatit aux malheurs de son amie. Sidi Mohamed, rendu malade par tout
ce tragique, en devint véritablement malade.

Informations :

Dépit du narrateur en raison du rire de ses parents d'une de ses réflexions ; querelle du père
dont on a perdu la trace juste après, avec un courtier ; douleur extrême de la mère ;
cauchemars marquants de l'enfant ; cris et pleurs : le mari de Lalla aicha vient de prendre
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une seconde épouse (la fille d'Abderahman le coiffeur) ; le narrateur tombe vraiment
malade.

Lieux :

La chambre, le petit sanctuaire, le Souk des bijoux, le Souk des fruits secs, la maison.

Personnages :

La mère du narrateur, le narrateur, le fqih, le père du narrateur, Fatma Bziouya, Dellal, lalla
Aicha.

Chapitre IX
Résumé :

Le narrateur se revivifie le soir du jour suivant ; mais il a encore mal. Les parents en
sont affligé. Après un dîner triste, le mari informe sa femme qu'il est ruiné .Il fait part de son
intention de travailler comme ouvrier moissonneur dans les environ de la ville.

Le matin, le père part. l'enfant éprouve le vide autour de lui, même s'il se sent mieux.
Fatma Bziouya lui apporte un boisson à la menthe sauvage, qu'il boit de mauvais gré. Après
le déjeuner, la mère sort pour aller rendre visite à son amie Lalla Aicha ; le narrateur reste
dans son lit. Pour tromper l'ennui causé par l'affreuse attente du retour de sa mère, le
garçon vide sa Boite à Merveilles; mais les objets qu'elle contient lui inspirent le chagrin. Le
soir, bercé par les bruits de l'orage le son d'une flûte mystérieuse, il dort avec peine. La mère
le réveille et lui promet une omelette qu'il aime beaucoup. Elle l'emmène avec elle au
sanctuaire Sidi Ahmed Tijani pour se recueillir. Après, ils se dirigent vers la maison de Lalla
Aicha. Les deux ont l'intention d'aller consulter Sidi el Arafi, un voyant aveugle, pour qu'il
leur donne conseil à propos des malheurs qui les frappent.

Événement :

Le narrateur souffrit de la fièvre et sa mère resta aux petits soins pour lui. Une fois
rentré, le père du narrateur annonça à sa femme qu'il a perdu son capital dans la cohue des
enchères aux haiks. Il a pris aussi la décision de vendre les bracelets et d'aller travailler
comme moissonneur aux environ de Fès. Le surlendemain, le père partit en laissant à sa
femme l'argent des bracelets. Pour accélérer la guérison de sidi Mohamed, Fatma lui
apporta un Tadeffi qu'il se fit prier pour avaler. Sur les conseils de lalla Aicha, la mère du
narrateur partit en compagnie visiter El Arafi qui habitait quartier Seffah et avait une bonne
réputation.
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Informations :

Le père a perdu son maigre capital, sa résolution de partir travailler comme


moissonneur. Départ du père. Ce qu'il en résulte : détérioration, solitude, vie double de
l'enfant. Visite chez Lalla Aicha.

Symbolisme de la boite à merveilles / Le merveilleux :

La boite : « un cercueil où gisait... »

Lieux :

Mausolée Ahmed Tijani _ ruelle. Chez lalla Aicha.

Tableaux et descriptions : le narrateur-personnage alité.

Altercation de la mère avec un marchand de tomates

Description de la misère des lieux.

Personnages :

le narrateur, sa mère, Lalla Aicha, Rahma , Fatma , El Araf

Chapitre X
Personnages secondaires :

El Arafi : un voyant aveugle recommandé à Lalla Aicha par Khadouj Lalaouia qui affirme que
tout ce qu'il a prédit s'est réalisé point par point.

Résumé :

Un garçon conduit les deux femmes et le narrateur dans un dédale sordide et


sombre. Arrivés dans la chambre du voyant, la narrateur se met à épier l'homme et le lieu.
Le panier du voyant rappelle à l'enfant sa Boite à Merveilles. L'homme demande à l'enfant
de plonger sa main dans le panier et de saisir un objet sans le voir. Ce dernier obtempère et
prend une boule de verre. Après un court rituel, le voyant conseille au narrateur de revenir
toujours vers soi lorsque la solitude et le malheur l'assiègent.

A son tour, Lalla aicha plonge la main dans le panier et en tire un coquillage.

L'homme la réconforte en disant que le beau temps succède toujours à la pluie. La


mère sort du panier une perle noire à dessins multicolores. Et le voyant de lui conseiller de
visiter les sanctuaires de la ville qui lui accorderont leur protection.
Univers apprentissage La boîte à merveilles

Après avoir glissé des pièces de monnaie dans la main du voyant, les deux femmes
s'en vont. Le narrateur rayonne de joie. Soudain, il s'agrippe au haïk de sa mère, de crainte
d'être vu par le fqih qui est passé dans la rue.

Chemin faisant, la mère refuse de lui acheter une grenade qui n'est pas encore mûre ;
aussi se met-il à pleurnicher. Lorsqu'ils reviennent à la maison, la mère cache aux voisines sa
démarche auprès du voyant, de peur d'éventer les secrets de la famille.

Pendant l'absence du père, le garçon n'ira pas au Msid, il tiendra compagnie à sa


mère. Chaque semaine, la mère l'emmène prier dans un sanctuaire. Un matin, quelqu'un
frappe à la porte ; il vient de la part du père absent. Il remet à la mère un pot de beurre, une
douzaine d'œufs, une bouteille de l'huile et d'argent avant de s'en aller. Le narrateur et sa
mère en sont très enchantés. La femme fait don d'une part des œufs aux voisines. Arrive
Lalla aicha qui partage avec la famille sa joie et les six œufs restants.

Événement :

Lalla Aicha, Lalla Zoubida et sidi Mohamed n'eurent aucun mal à trouver la maison de
El Arafi, connu et respecté par ses voisins. Une fois chez lui, el Arafi, s'aida de son panier
pour « sentir avec cœur les peines de ses visiteurs ». Après avoir écouté les prédictions
voilées d’El Arafi, le narrateur favorablement impressionné lu baisa la main alors que sa
mère et son amie lui glissèrent à tour de rôle une pièce d'argent dans la main. Rentrée chez
elle, la mère tut inhabituellement sa visite chez le voyant et prétendit être allée en
pèlerinage aux sanctuaires de la ville. Le lendemain, elle annonça à son fils son intention de
le garder à la maison et de l'emmener chaque semaine prier sous la coupole d'un saint. Un
matin, elle reçut la visite d'un envoyé de son mari qui lui apportait une douzaine d'œufs, du
beurre, de l'huile et de l'argent. Lalla Aicha arriva lors à l'improviste et pria son amie de lui
rendre visite le lendemain parce qu'elle avait des choses à lui dire.

Informations :

Le narrateur, sa mère et Lalla Aicha se rendent chez le fqih El Arafi.

Prémonition du fqih

La mère décide de retenir l'enfant à la maison

Visite d'un émissaire de la part du père

Visite de Lalla aicha ( réserve une surprise à son amie)

Symbolisme de la boite à merveilles / Le merveilleux :

Le panier du fqih rappelle au narrateur sa boite à merveilles


Univers apprentissage La boîte à merveilles

Lieux :

Le quartier Seffah. La maison de El Arafi, le pont de Ben Lemdoun, Ahmed Ben Yahia, Ali
Diab, Ali Boughaleb, Ali m'zali

Tableaux et descriptions : chemin puis endroit où habite le voyant El Arafi (le fqih) portrait
du voyant.

Personnages :

El Arafi, le narrateur, sa mère, Lalla Aicha, le messager du père,la femme du voyant, la


chouafa, Rahma, Fatma,

Chapitre XI
Temps :

Le lendemain

Résumé :

Le jour suivant, la mère et le narrateur se rendent chez Lalla aicha. Ils la trouvent en
train de mener une guerre acharnée contre les mouches. Après que l'hôtesse a préparé les
ustensiles de thé, les deux femmes entament une longue conversation. Il ne se passe pas un
long temps quand arriva Salama, une marieuse professionnelle.

La marieuse commence par demander pardon à lalla aicha pour avoir arrangé le
mariage de si Larbi avec la fille du coiffeur. Puis elle annonce le divorce imminent de ce
dernier couple. Elle raconte comment l'homme l'a abodée dans un souk et lui a demandé de
lui trouver une autre épouse. Au milieu du récit, le garçon descend au rez-de-chaussée afin
de se soulager. Une voisine le remontre parce qu'il n'a pas fermé la porte des toilettes ; et
l'enfant s'éclate en sanglots. Une dispute est sur le point de survenir sous l'intervention de
Salama qui calme les femmes.

La marieuse continue son récit, expliquant que les fantaisies de la jalousie de la fille
du coiffeur, gâtée par sa mère. Le récit est interrompu par l'arrivée de Zhor, une voisine qui
vient demander de la menthe ; elle reste pour siroter un verre de thé. La nouvelle arrivante
confirme que le divorce en question ne tardera pas à avoir lieu à cause des folies de
l'épouse. Après les quatre femmes partent en diatribes contre la famille du coiffeur.

Événement :

Arrivés chez Lalla Aicha, la mère et son fils la trouvèrent en train de chasser les
mouches. Quand enfin les deux femmes commencèrent à conserver, elles reçurent la visite
de Salama, qui raconta le rôle qu'elle a eu le remariage de Moulay Larbi avec la fille du
coiffeur et les déboires conjugales du nouveau couple. Sur ces entrefaites, Zhor s'annonça
Univers apprentissage La boîte à merveilles

pour emprunter un brin de menthe et confirma par son récit les malheurs de Moulay Larbi
avec sa jeune femme. Après l'écoute du récit de Salama et de Zhor, toutes les femmes se
lancèrent dans une diatribe contre le coiffeur et sa famille. Passionné par cette conversation,
le narrateur renversa son verre de thé ce qui mit brusquement fin à l'ivresse verbale des
femmes

Informations :

Evolution de la relation de Moulay Larbi avec sa nouvelle épouse.

Récits enchâssés :

Salama raconte les circonstances du mariage de Moulay Larbi, les agissements bizarres de sa
jeune épouse et son regard tardif.

A son arrivée, Zhor reprend le récit et apporte des éléments nouveaux (Hystérie de la jeune
épouse et imminence du divorce)

Lieux :

La maison de Lalla Aicha, le quartier El Adoua.

Personnages : le narrateur, sa mère, Lalla Aicha, Zhor, Salama, Moulay Larbi, la fille du
coiffeur et sa famille.

Chapitre XII
Personnage secondaire :

Allal el Yacoubi : envoyé par le fqih pour s'enquérir de la santé de Sidi Mohamed.

Résumé :

Le narrateur admire les couplets entonnés par les femmes habitant dans la maison ;
aussi rêve-t-il de composer une chanson. Il choisit le nom Zhor pour le mettre dans sa
chanson. Cette femme hante les souvenirs du narrateur.

Au milieu des chants, un garçon arrive. Le narrateur en éprouve une grande


appréhension. Il s'agit d’Allal El Yacoubi, son condisciple au msid. Il est envoyé par le fqih afin
qu'il s'inquiète de l'état de santé du narrateur. La mère lui dit que l'enfant ne peut aller
présentement à l'école coranique.

Ce qui comble le garçon c'est la nouvelle annoncée par Zineb : le retour du Maalem
Abdeslam. Le père rapporte avec lui deux poulets, des œufs, un pot de beurre, une bouteille
de l'huile, un paquet d'olives et un morceau de galette paysanne en grosse semoule. Driss El
Aouad monte saluer le père. Il l'informe que le divorce entre Moulay Laarbi et la fille du
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coiffeur a été prononcé hier. Au cours de la longue conversation entre les deux hommes, le
narrateur prend sa boite à Merveille et se met à rêver.

Événement :

Un matin où flottait dans la maison un air nouveau et où tout le monde chantonnait,


Allal El Yacoubi vint s'enquérir de la santé de Mohamed. Rassuré, il s'en alla informer le fqih.
C'est alors que Zineb vint annoncer le retour de Maalem Abdesslam qu'elle venait
d'apercevoir près de la mosquée de bigaradier. En effet, un peu plus tard, le père du
narrateur rentra chez lui chargé de deux poulets et de diverse provisions. Alors que lalla
Zoubida rangeait ses richesses, sidi Mohamed raconta à son père les événements passés
pendant son absence. Priant son ami Driss de monter chez lui, Maalem Abdeslem bénit cette
séparation et Sidi Mohamed bercé par la conversation des deux hommes, sortit sa boite à
merveilles et se laissa emporter par le sommeil.

Informations :

- Driss el Aouad annonce au père que My Larbi a répudié sa femme.

Symbolisme de la boite à merveilles / Le merveilleux :

Se sentant négligé et fatigué, l'enfant se retourne vers ses amis. Il ouvre sa boite à
merveilles.

Lieux :

Dar Chouaffa, la mosquée de bigaradier

Personnages :

La chouaffa, les femmes de dar Chouffa, le narrateur, Allal El Yacoubi, Zineb, Maalem
Abdeslem, Driss EL Aouad

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