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:

« Ahmed SEFRIOUI »

1/
Date de
Titre de l’œuvre Auteur Genre de l’œuvre publication
(parution)
La Boîte à Merveilles Ahmed SEFRIOUI Roman 1954
autobiographique

Date d’écriture Siècle Genre de Courant


littérature littéraire
La littérature
maghrébine
1952 XXe Ethnographie
d’expression française

Contexte Deux œuvres du


historique même auteur
La colonisation - Le Chapelet
française (les années d’ambre
vingt) - La maison de
servitude
2/ La biographie d’Ahmed SEFRIOUI :

Ahmed SEFRIOUI est un écrivain marocain (1915 - 2004) qui passe pour être l’initiateur
de la littérature marocaine d’expression française.
Né à Fès en 1915, de parents berbères, il occupe quelques hauts postes administratifs d’abord
aux Arts et Métiers de Fès, conservateur de musée, puis à la Direction du tourisme à Rabat. Il a
écrit aussi « Le Chapelet d’ambre » en 1949, « Le jardin des sortilèges » en 1981 et « La maison
de servitude » en 2001. Il est mort à Rabat en mars 2004.

3/ La littérature maghrébine d’expression française :

La littérature maghrébine d’expression française est née vers la fin des années quarante
sous l’occupation française dans les pays maghrébins (Le Maroc, l’Algérie et La Tunisie). Elle
est produite par des auteurs maghrébins qui ont étudié la langue française à l’école publique
moderne, à la mission ou en France.
Au début, la littérature maghrébine d’expression française de première génération est
ethnographique ou plus exactement documentaire, exotique et folklorique. Elle cherche à
montrer, la manière d’une carte postale, aux lecteurs francophones la vie de tous les jours des
Maghrébins : c’est-à-dire les coutumes, les fêtes, la cuisine, les souks, les marabouts, les
conditions de la femme, l’autorité de l’homme, l’habillement, les croyances superstitieuses …

4/ Le genre littéraire de « La Boîte à Merveilles » :

" La Boîte à Merveilles " est un roman de genre autobiographique (souvenirs d’enfance) qui
comprend plus de trente souvenirs. Il est écrit par l’écrivain maghrébin d’origine marocaine
Ahmed SEFRIOUI en 1952 puis publié en 1954.

 Quelques caractéristiques du roman autobiographique :

- Les souvenirs relatés sont à la première personne « je ».


- Les événements d'un récit autobiographique se sont réellement déroulés dans la vie de
l'auteur.
- La rétrospection.
- Auteur – Narrateur /Personnage.
- Le travail de la mémoire.
- L’emploi du présent à valeur d’énonciation …

5/ La structure de l’œuvre :

" La Boîte à Merveilles " est constituée de douze chapitres inégaux dont les derniers
forment un récit qui commence par la faillite de Sidi Abdeslam et se termine par son retour
après une longue absence qui a duré un mois.

6/ Le narrateur :

Le narrateur - enfant : Sidi Mohammed est un enfant de six ans vivant avec sa famille à Dar
Chouafa, dans une impasse à Derb Nouala à Fès. Il nous décrit la vie quotidienne de la société
marocaine de l’époque.
Le narrateur – adulte : C’est celui qui commente, critique, porte des jugements, émet des
réflexions.
(Comme exemple extrait de l’œuvre : "J’avais peut-être six. Ma mémoire était une cire fraîche
et les moindres événements s’y gravaient en image ineffaçables ").

7/ Le temps :

Au début du colonialisme français, dans les années vingt, quand le narrateur avait six
ans.
Le récit a duré presque une année. Nombre de saisons : Trois (l’hiver, le printemps, l’été).

8/ Le cadre spatial :

Fès, la médina, Derb Nouala, une impasse, Dar Chouafa, le Msid, le bain maure, la maison de
Lalla Aïcha, la kissaria, les ruelles, la chambre de Rahma, le souk des bijoutiers, le mausolée,
maison du fqih Sidi El Arafi …

9/ Registre de langue : Langue courante.


10/ Personnages de « La Boîte à Merveilles » :

 Sidi Mohammed :

Un enfant de six ans vivant à Dar Chouafa avec sa mère Lalla Zoubida et son père Sidi
Abdeslam. Il étudie dans une école coranique et accompagne sa mère dans ses visites, son
personnage est caractérisé par sa solitude et son imagination. Il est toujours solitaire avec sa
boîte à merveilles. Cette dernière est son seul compagnon et contient des objets hétéroclites
qu’il considère comme ses véritables amis.

 Lalla Zoubida :

Epouse de sidi Abdeslam et mère de Sidi Mohammed. Le récit du roman l’a présentée
comme une jeune femme de 22 ans qui se comporte parfois comme une vieille femme. Elle a
des yeux mobiles reflétant l’âme d’enfant, un teint d’ivoire, une bouche généreuse, un nez
droit et bien fait. Elle affirme qu’elle fait partie de la descendance du prophète. Elle a une
forte croyance aux superstitions. Elle porte le haïk comme toutes les femmes de son époque et
de son pays.

 Abdeslam :

Le père de Sidi Mohammed a la quarantaine, montagnard comme sa femme, tisserand de


métier. C’est un homme de haute taille, beau, ayant la peau blanche légèrement dorée et une
barbe noire, les lèvres rouge corail, les yeux profonds et sereins. Il porte toujours une djellaba.
Il prie beaucoup et parle peu.

 Lalla Aïcha :

Une ancienne voisine de Lalla Zoubida, physiquement plus large que haute, avec des bras
courts qui s’agitaient constamment, son visage lisse et rond inspire un dégoût. Elle a sauvé
son mari Moulay Larbi de la faillite, ce dernier l’a quittée pour épouser la fille du coiffeur
qu’il a abandonnée à son tour pour retrouver sa première femme : Lalla Aïcha.

 Lalla Kanza :

C’est une voyante, un peu sorcière de grande réputation, habitant au rez-de-chaussée de la


maison qui porte son nom (Dar Chouafa).

 Rahma :

C’est la femme du fabriquant des charrues Driss El Aouad et la mère de Zineb. Toute cette
famille occupe la seule chambre du premier étage de Dar Chouafa.

 Fatma Bziouya :
C’est la femme d’Allal le jardinier. Ils partagent le deuxième étage avec la famille de Sidi
Abdeslam.

 Zineb :

La fille unique de Rahma et Driss El Aouad, elle est âgée de 7 ans. Sidi Mohammed ne
l’aime pas.

 Driss El Aouad :

Il est le mari de Rahma. C’est fabricant de charrue.

 Allal :

Il est le mari de Fatma Bziouya. C’est un jardinier.

 Moulay Larbi :

Epoux de Lalla Aïcha, un babouchier qui sera trompé par son associé et qui se mariera avec
la fille du coiffeur.

 Driss le teigneux :

Serviteur loyal du Mâalem Abdeslam, il avait l’habitude de garnir les canettes, faire les
commissions et acheter les provisions de Lalla Zoubida.

 Abdallah :

Un épicier très aimé malgré le peu de clients, Sidi Mohammed est fasciné par ses récits
fantastiques.

 Le fqih :

Un homme maigre et barbu tenant dans sa main un cognassier fut l’objet de cauchemars de
Sidi Mohammed.

 Sidi el Arafi :

Le développement du roman “La Boîte à Merveilles” le décrit comme un voyant aveugle


ressemblant à un sage des temps anciens et qui a été consulté par Lalla Aïcha et Lalla Zoubida
et qui les a réconfortées par ses paroles.

 Sidi Mohammed Ben Tahar :

Coiffeur qui habitait le quartier et qui est décédé avant l’Achoura.

 Sidi Othmane :

Il s’agit dans le roman d’un vieillard marié à Lalla Khadija qu’il considère comme sa fille.
 Salama:

C’est une marieuse professionnelle, connue pour sa voix masculine.

 Zhor:

Une voisine de Lalla Aïcha que Sidi Mohammed trouve très belle beauté.

11/ Le schéma narratif de « La Boîte à Merveilles » :

1/ Etat initial : L'auteur-narrateur personnage vit avec ses parents. Rien ne perturbe sa vie
heureuse. Cette phase occupe une place importante dans le récit (Ch. I jusqu'au Ch. VIII).
L'ampleur de cette étape traduit la félicité dans laquelle baigne le petit enfant. D'ailleurs, il est
plongé dans un monde merveilleux.
2/ Elément perturbateur : Ce qui trouble cette félicité, ce bonheur, cette quiétude, c'est la
ruine du père qui a perdu son capital : l'argent qu'il portait sur lui est tombé quelque part dans
un souk. 3/ Péripéties : Le voyage du père à la campagne, où il exerce un travail pénible
afin de pouvoir amasser de l'argent nécessaire pour se rétablir dans son atelier. (Ch. VIII, IX,
X, XI). Le congé accordé au petit qui ne va pas à l'école coranique à cause de sa faiblesse. La
tristesse de la mère qui se rend aux mausolées et consulte les voyants.
4/ Dénouement : Le retour du père.
5/ Situation finale : Le retour de l'équilibre : le bonheur. La réouverture par le petit de sa
Boîte à Merveilles.

12/ Le résumé du roman :


Dans « La Boîte à Merveilles », Sidi Mohammed nous raconte ses souvenirs
d’enfance qui reflètent la vie socio-économique et socioculturelle de la société
maghrébine des années vingt, c’est-à-dire un témoignage sur son époque.
Il a consacré une bonne partie du livre à parler des voisins, des amis de la
famille, de leurs habitudes, de leurs problèmes et de leur vie quotidienne, et
particulièrement de Lalla Aïcha, la meilleure amie de sa mère, qui a souffert à
cause de son mari ingrat. La paisibilité de la vie de cet enfant de six ans fut
troublée par la perte de la bourse de son père, une bourse qui contenait tout son
capital. Ce qui obligea le père de la famille à travailler dans les champs (aux
environs de Fès) pour pouvoir reprendre ton travail. Pendant son absence la
mère et l'enfant visitaient quotidiennement des mausolées pour demander aux
saints de leurs rendre le père sain et sauf. Leur vœu fut exaucé un mois après le
départ du père, ensuite les choses s'arrangèrent petit à petit. Au milieu de tous
ces événements, La Boîte à Merveilles que possédait Sidi Mohammed jouait un
rôle très important, elle lui représentait un véritable réconfort quand il avait des
ennuies, c'était synonyme d'accès à son propre monde.

13/ Résumé chapitre par chapitre de « La Boîte à Merveilles » :


Chapitre I :

Le narrateur maintenant adulte, se souvient de son enfance. Il habite avec sa famille Dar Chouafa, au fond d'une
impasse. La maison porte ce nom parce que une voyante y habite. Il se lève de bonne heure pour aller au M'sid, situé
à la porte de Derb Nouala et dont le fqih est un grand maigre, barbu et coléreux. L'enfant se sent seul. Il a un penchant
pour le rêve et imagination ; aussi sa tête est-elle peuplée d'histoires fabuleuses.
Le narrateur redoute d'aller au bain maure qu'il considère comme l'enfer. Il aime courir dans le Derb, et surtout vider
sa Boite à Merveilles. Le lendemain, la mère raconte les disputes qui ont lieu dans le bain maure.
Cette femme soutient devant les voisines que les siens sont d'origine nobles et qu'ils sont les descendants du prophète.
Une fois, au cours d'une dispute avec Rahma, elle profère à l'encontre de sa voisine des invectives violentes.

Lieux : Dar Chouafa, le Msid à la porte de Derb Nouala, la rue Jiaf où habitait le fqih.
Personnages : * Je = auteur-narrateur-personnage.* La Choufa, Driss El Aouad, sa femme Rahma et leur fille
Zineb.
* Fatma Bziouya et la famille de l'auteur. Abdellah, l'épicier * Lalla Fatoum : la caissière du bain maure.

 Idées et titres principaux du chapitre I :

1) Le problème du narrateur- adulte.


2) La voyante et ses rites mensuels.
3) Les habitants de Dar Chouafa.
4) Le bain maure.
5) La Boîte à Merveilles et son rôle dans la vie du narrateur.
6) Le lendemain du bain, la mère racontait la séance à toutes les voisines.
7) La dispute spectaculaire entre Lalla Zoubida et Rahma.

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Chapitre II :
Le narrateur redoute le mardi car il doit, comme tous les écoliers du M'sid, réciter les chapitres de Coran
appris depuis l'entrée à l'école. Ce mardi, de retour à la maison, Lalla Aïcha, une ancienne voisine de la famille,
conseille à la mère qui se sent malade de se rendre au sanctuaire de Ali Boughaleb pour conjurer (=écarter en
priant) le mauvais œil qui a frappé son fils, en lui faisant boire l'eau miraculeuse de ce lieu saint. Arrivés au
mausolée, les deux femmes se mettent à supplier en épluchant leur série de plaintes et de problèmes, devant le
catafalque du saint. Pendant que la proposée au tombeau fait des prières à la faveur des deux femmes, un chat donne
un coup de griffe au narrateur, le lendemain, le garçon, blessé, ne va pas au M'sid ; cela rend heureux. En se
réveillant, après le départ de son père, l'enfant entend les salutations et les souhaits d'usage entre les voisines (le
cérémonial matinal). Le narrateur se régale avec deux beignets que la voisine Fatma lui apporte. Après, Driss le
teigneux, apprenti du père, vient pour faire les commissions du ménage. Mais ce qui réjouit le narrateur c'est le petit
éléphant en verre (un gros cabochon) que lui offre Rahma. Il décide de le ranger dans sa boite à merveilles.
Lieux : Msid, Sidi Ali Boughaleb, le cimetière aux abords de Sidi Ali Boughaleb.
Personnages : * Le fqih, Lalla Aicha, lalla Zoubida, le chat du mausolée, les moineaux, Allal, Sidi Mohamed,
Driss le teigneux, un vieil ouvrier.

 Idées et titres principaux du chapitre II :

1) Le Mardi était le jour néfaste pour les élèves du Msid.


2) Lalla Aïcha a rendu visite à la famille du narrateur et a conseillé à Lalla Zoubida d’aller visiter Sidi Ali
Boughaleb.
3) La visite de Sidi Ali Boughaleb : description détaillée (à la fin de la visite, Sidi Mohamed est griffé par un
chat).
4) Deux jours et demi de repos.
5) Les salutations matinales et monotones échangées entre les femmes de Dar Chouafa.
6) Les origines des parents du narrateur.
7) Le souvenir de Driss le teigneux.
8) Le cadeau offert par Rahma.

Chapitre III :

Après deux jours et demi de repos de convalescence, le narrateur va au M'sid, le vendredi dans l'après-midi. La fin
des cours est un moment de délivrance et de soulagement pour lui. De retours à la maison, le garçon est ébloui par une
lampe à pétrole dans la chambre de Fatma Bziouya. Après le dîner, la mère demande à son époux d'acheter une lampe
pareille. Le jour suivant. Il l'apporte.
Un événement imprévu se produit : Zineb disparaît lorsqu'elle accompagne sa mère à un baptême. Toutes les femmes du
quartier viennent réconforter sa mère. Elles se mettent à pleurer et à se lamenter sur leurs misères. Mais cette disparition
réjouit le narrateur qui n'aime pas la fillette. La mère de ce dernier se dirige en compagnie de Fatma Bziuoya vers Moulay
Idriss pour le prier de venir en aide à la famille de la disparue. Les deux femmes la retrouvent dans un asile.
Le jeudi suivant, Rahma organise un repas pour les pauvres, en guise de remerciements à Dieu. Le père de Kanza fait
venir une horde (groupe) de mendiants. Après le départ des chemineaux, Rahma invite les voisines et leur sert des mets
délicieux. Le narrateur mange avec Zineb. Le soir, le garçon est triste. Il vide alors sa Boite à Merveilles et se met à rêver.

Lieux : Msid, dar Chouafa, quartier Kalklyine, Mechattine, Seffarine, et ouadine. Rsif, Moulay driss, la maison des
aveugle, rue Riad jeha.
Personnages : * Le fqih, * Chouafa, * Allal :le fournier marié à Khadija, * Allal : le jardinier, deux crieurs publics, *
Rahma et la mère du narrateur, * Driss El Aouad, * les mendiants, * la Boîte à Merveilles et ses objets.

 Idées et titres principaux du chapitre III :

1) Le vendredi au Msid (après les deux jours et demi de repos).


2) La lampe à pétrole achetée par Fatma Bziouya.
3) Maâlem Abdeslam a acheté une lampe identique à celle de Fatma Bziouya.
4) Rahma a perdu sa fille Zineb après être sorties pour aller assister à un baptême.
5) Lalla Zoubida a raconté à son mari les malheurs de Rahma et comment elles ont pu trouver Zineb.
6) Le repas préparé pour les mendiants aveugles.

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………

Chapitre IV :

Les premiers jours du printemps sont là. Le narrateur et sa maman rendent visite à Lalla Aïcha. Ils passent toute la
journée chez cette ancienne voisine. Une journée de potins pour les deux femmes et de jeux avec les enfants du voisinage
pour le narrateur. Le soir, Lalla Zoubida fait part à son mari des ennuis du mari da Lalla Aïcha, Moulay Larbi avec son
ouvrier et associé Abdelkader. Ce dernier avait renié ses dettes et même plus avait prétendu avoir versé la moitié du
capital de l'affaire. Les juges s'étaient prononcés en faveur d’Abdelkader. L'enfant, lui était ailleurs, dans son propre
univers, quand ce n'est pas sa boîte et ses objets magiques, c'est le légendaire Abdellah l'épicier et ses histoires.
Personnage qu'il connaît à travers les récits rapportés par son père. Récits qui excitèrent son imagination et l'obsédèrent
durant toute son enfance.

Lieux : Zankat hajjama où habite lalla Aïcha.


Personnages : Lalla Aïcha, la mère de narrateur et Sidi Mohamed, Driss le teigneux, les voisines de Lalla Aïcha, les
enfants de la maison voisine, les femmes de Dar Chouafa, leurs maris, Moulay Larbi, le père du narrateur, Abdelkader,
Abdellah : l'épicier, Si Abdenbi, Lahbib.

 Idées et titres principaux du chapitre IV :

1) La mère et Sidi Mohamed ont rendu visite à Lalla Aïcha.


2) La médisance et le bavardage des deux femmes (Lalla Zoubida et Lalla Aïcha).
3) Sidi Mohamed a joué avec les enfants des voisins : ils ont joué à la mariée.
4) La mère, cette fois-ci, parle de ses voisines avec éloge.
5) Moulay Larbi est arrivé inopinément.
6) Lalla Aïcha commence à pleurer après avoir parlé avec son mari (dans le chuchotement des deux femmes, le
narrateur a entendu le mot « Pacha »).
7) Lalla Zoubida raconte à son mari les malheurs de Moulay Larbi qui est escroqué par son associé Abdelkader.
8) Le chat maladif de Zineb, l’univers de Sidi Mohamed et le rôle de la boîte à merveilles dans sa vie.
9) Le souvenir d’Abdellah l’épicier.

Chapitre V : Ce mercredi, le maître d'école est heureux et gentil avec les écoliers. La raison de son bonheur
est l'événement de L'Achoura, occasion pour la réfection de l'école. Les enfants sont libérés pour le reste de la journée.
Le narrateur exulte. Cette joie est modifiée par l'absence de la mère, qui est partie avec Lalla Aïcha.
Lorsque la mère est de retour, elle chuchote aux voisines l'histoire de son amie. Moulay Larbi, ruiné par le procès rendu
en faveur de son ennemi, sa femme vend tous les bijoux et meubles qu'elle possède pour que celui-ci puisse s'installer
dans un nouvel atelier. Au moment où la mère achève la relation de son récit, un hurlement déchirant s'élève. Une vielle
esclave informe les femmes que Sidi Mohamed ben Tahar, un coiffeur de son état, vient de mourir.
La mère va présenter ses condoléances à la femme du défunt. Le narrateur l'accompagne pleureuses et de l'épouse
endeuillée. Lorsqu'il revient chez lui, le narrateur songe à la mort et à l'enterrement. Pour le consoler, le père lui raconte
une histoire afin de lui faire comprendre que certains morts sont accompagnés d'anges au paradis.
L'enfant sombre pourtant dans une tristesse profonde ; il pense qu'il va mourir et se met à imaginer son propre cortège
funèbre. Il s'endort en faisant des rêves. En se réveillant le matin, il est dispensé d'aller à l'école coranique et il est
gratifié d'un beignet. Laissé de suivre ses activités journalières des femmes, il s'occupe à réciter le Coran avec ardeur. Il
arrête sa psalmodie et sort sur le palier lorsque sa mère lui offre une chaînette de cuire. Mais le chat amaigri de Zineb
lui vole la chaîne qu'il a nettoyée avec une grande application et s'enfuit. Croyant que c'est la fillette qui l'a chargé de la
lui voler. Il se précipite alors sur elle ; et une violente dispute éclate les deux ennemis.
Lieux : La maison mitoyenne à Dar Chouaffa, la maison du narrateur.
Personnages : Le fqih, Bziouya Aicha Fatma, Lalla, la mère de narrateur, Sidi Mohamed ben Taher le coiffeur, une
négresse, le narrateur, les pleureuses, Zineb, les récitateurs, Driss le teigneux, Rahma.

 Idées et titres principaux du chapitre V :


1) Le fqih est très heureux : les élèves du Msid ont 15 jours pour se préparer à la fête d’Achoura.
2) L’absence de la mère qui est sortie avec Lalla Aïcha : la peur et la solitude du narrateur.
3) Lalla Zoubida raconte à ses voisines les soucis de Lalla Aïcha qui a tout vendu pour aider son mari.
4) La mort de Sidi Mohammed Ben Tahar.
5) La tristesse de Sidi Mohammed et le récit de son père.
6) La chaînette offerte par la mère.
7) Sidi Mohamed s’est disputé avec Zineb car son chat lui a volé sa chaînette.

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Chapitre VI :

Huit jours avant la fête de l'Achoura, le Msid est nettoyé et enduit à la chaux par les écoliers. Seuls les plus grands
sont admis à cette tâche ; cela déçoit le narrateur, Mais le jour suivant, il est nommé chef de l'équipe qui doit nettoyer le
sol. Le soir, il revient à la maison fatiguée mais se vante devant ses parents de ses exploits. Le matin, sa mère le retient
d'aller à l'école coranique : elle compte l'emmener avec elle pour lui acheter les vêtements de la fête. Il en saute de joie et
se met à jouer au chevalier redresseur de torts. Après une courte réprimande, sa mère l'emmène avec elle. La chouafa
demande à la mère de lui apporter de tissu. Chemin faisant, la mère rencontre une voisine de lalla Aïcha. Elle rapporte
que l'homme ruiné s'est remis sur ses pieds. Les éclats des tissus et exposés dans les boutiques de kissaria ravissent le
narrateur. La mère achète une cotonnade blanche, un gilet pour le narrateur ; puis une satinette pour la Chouafa. En
rentrant, le garçon fait des grimaces à Zineb ; alors sa mère le bat, il éclate en sanglots. Abandonné dans un coin, il rêve
de devenir prince galant et puissant. Mais pour ne pas déplaire davantage à sa mère, il mangea à contrecœur la viande aux
navets. Au cours de déjeuner, ils entendent chanter lalla Khadija, l'épouse du vieux Sidi Othman est sorti de bonne heure
pour aller faire des commissions à la jouteya. Il y a une foule de clients devant la boutique du boucher. Impatient, le vieil
homme jette des boutades désobligeantes au boucher. Ace moment Si Othman donne un coup de pieds à un chien qui
s'approche de lui ; la bête s'empare de babouche et s'enfuit. L'homme poursuit le chien qui récupère son bien. De retour
devant la boutique, il trouve le boucher et les marchands de légume plongés dans le sommeil. Il revient chez lui sans
provisions, et offre à sa femme une rose pour la calmer. Cette dernière le maltraite.
Lieux : Le Msid, la Kissaria, Jouteya, pont de bin lemdoun.
Personnages : Le narrateur et ses condisciples, le fqih, la mère du narrateur, le père du narrateur, Moulay larbi, Fatma
Bziouya, Zineb, Lalla Khadija la femme de l'oncle Othman, la vieille M'barka, Salem.

 Idées et titres principaux du chapitre VI :

1) Le premier jour des préparatifs à Achoura.


2) Le lendemain, le narrateur a été nommé « chef des frotteurs ».
3) Le narrateur accompagne sa mère à la Kissaria pour acheter les vêtements de la fête.
4) Sidi Mohamed s’est disputé avec Zineb, car cette dernière lui a fait une grimace.
5) L’histoire amusante racontée par Rahma : l’oncle Othman et sa femme Lalla Khadija.

Chapitre VII : Les préparatifs de l'Achoura commencent. Les femmes s'achètent des tambourins et des bendirs, deux jours
avant la Achoura. Le père achète au narrateur une trompette. Il ne tarde pas à faire résonner l'instrument quand l'écolier
Hammousa, envoyé par le fqih, vient le chercher : on a besoin de lui pour l'équipement des lustres. Les écoliers s'activent à la
besogne comme des fourmis. Ils terminent le travail avant le coucher du soleil et retournent chez eux. L'enfant trouve sa mère
ennuyée car le pétrole de la lampe s'est épuisé. Elle prie Driss El Aouad de lui en apporter. Cette nuit, le garçon dort bercé par son
bonheur : son père lui fait part de son intention de l'emmener avec lui demain au souk pour qu'il choisisse ses jouets. Le matin,
après le repas, le père et son fils partent vers le souk. Ils achètent des jouets, un cierge avant de se rendre chez le coiffeur. Le
narrateur n'aime pas cette personne diabolique qui le circoncirait un jour. Il y a des clients qui viennent demander au barbier des
remèdes pour leurs maladies. Après de longues discussions et la saignée d'un client, le coiffeur rase la tête du narrateur et la lui
blesse. De retour à la maison, le garçon mange vite afin de pouvoir jouer avec Zineb et d'autres enfants jusqu'au coucher du soleil.
Après un bain douloureux, il mange et s'endort. A Trois heures du matin, sa mère le tire d'un sommeil doux, il s'habille des
vêtements neufs et se dirige vers le Msid et se chausse de ses babouches neuves. Dans la rue, le père lui donne cinq francs et un
cierge pour le fqih. Dans le Msid éclairé, les écoliers psalmodient de Coran avec ferveur : aujourd'hui, ils fêtent l’Achoura. A cette
occasion, le fqih accorde à ses disciples trois jours de vacances. Après le déjeuner à la cour duquel il s'est régalé de gâteaux, le
père emmène avec lui le narrateur au sanctuaire Moulay Idriss pour accomplir des prières. L'enfant passe l'après-midi à écouter les
récits sans tête ni queue de Lalla aicha qui rend visite à sa mère. Elle dit que les affaires de son mari prospèrent. Au moment où la
visiteuse veut lui confier un secret, la mère envoie son fils jouer sur le terrasse. Le soir, la femme part.

Lieux : Le Msid, la maison du narrateur, bab Moulay Idriss, Chémaine la rue bab Moulay Idriss, le quartier Sagha, Moulay Idriss,
la place des notaires.
Personnages : Les femmes de la maison, Zineb, le narrateur, le fqih, les condisciples du narrateur, Hammossa, Driss El Aouad,
Lalla Kanza, Si Abderrhaman, le coiffeur, oncle Hammad, le père du narrateur, Moulay Larbi Alaoui, Sidi Ahmed, la fille de Si
Omar, Lalla Aïcha.

 Idées et titres principaux du chapitre VII :

1) Les femmes ont acheté des tambourins et Sidi Mohamed a eu une trompette.
2) L’un des bambins du Msid, Hammoussa, vient chercher Sidi Mohamed et lui annonce que l’équipement des lustres pour la
nuit d’Achoura réclame le concours de toutes les mains (description de la tâche).
3) Après être revenu à la maison, le narrateur a trouvé sa mère très ennuyée car il n’y avait pas de pétrole dans la lampe ; mais
Driss El-Aouad a accepté de faire sa commission.
4) Lalla Kenza a offert une poignée de grain de sésame à Sidi Mohamed.
5) Le père emmène Sidi Mohamed se promener dans les souks pour acheter ses jouets avant de passer chez le coiffeur Si
Abderrahmane.
6) La séance du coiffeur : la saignée, l’oncle Hammad, Sidi Ahmed, l’homme aux ventouses, le tour du narrateur.
7) Le retour à la maison ; Sidi Mohamed a joué jusqu’au coucher de soleil.
8) Le narrateur s’est réveillé très tôt (à trois heures du matin) pour aller fêter l’Achoura au Msid.
9) Le retour à la maison, Lalla Aïcha vient rendre visite à la famille du narrateur.
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Chapitre VIII : L'ambiance de la fête est loin maintenant et la vie retrouve sa monotonie et sa grisaille. Les premiers jours
de chaleur sont là. L'école coranique quitte la salle du Msid, trop étroite et trop chaude pour s'installer dans un sanctuaire proche.
L'enfant se porte bien et sa mémoire fait des miracles. Son maître est satisfait de ses progrès et son père est gonflé d'orgueil. Lalla
Zoubida aura enfin les bracelets qu'elle désirait tant. Mais la visite au souk aux bijoux se termine dans un drame. La mère qui
rêvait tant de ses bracelets que son mari lui offre, ne songe plus qu'à s'en débarrasser. Ils sont de mauvais augure et causeraient la
ruine de la famille. Les ennuis de Lalla Aïcha ne sont pas encore finis. Son mari vient de l'abandonner. Il a pris une seconde
épouse, la fille de Si Abderrahmane, le coiffeur. Si l'enfant se consacre avec assiduité à ses leçons, il rêve toujours autant. Il
s'abandonne dans son univers à lui, il est homme, prince ou roi, il fait des découvertes et il en veut à mort aux adultes de ne pas le
comprendre. Sa santé fragile lui joue des tours. Alors que Lalla Aïcha racontait ses malheurs, il eut de violents maux de tête et fut
secoué par la fièvre. Sa mère en fut bouleversée.

Lieux : La chambre, le petit sanctuaire, le Souk des bijoux, le Souk des fruits secs, la maison.
Personnages : La mère du narrateur, le narrateur, le fqih, le père du narrateur, Fatma Bziouya, Dellal, lalla Aicha.

 Idées et titres principaux du chapitre VIII :

1) La chaleur et les mouches qui envahissent la maison.


2) La salle du Msid est abandonnée et l’école est installée dans un petit sanctuaire.
3) La mémoire du narrateur fait des miracles : il apprend le Coran rapidement et sans difficulté.
4) Le père s’adresse à Lalla Zoubida qu’il a l’intention de les emmener au souk des bijoux – le narrateur réfléchit à la conversation qui
s’est déroulée à propos des bijoux.
5) Le souk des bijoux et la dispute de Maâlem Abdeslam avec un courtier (un dellal).
6) La mère a refusé les bracelets achetés par son mari et les a considérés comme des porte-malheur.
7) Une nuit pleine de cauchemars.
8) Les nouveaux malheurs de Lalla Aïcha : Moulay Larbi l’a abandonnée et s’est marié avec la fille du coiffeur Si Abderrahmane.
9) Sidi Mohammed est tombé gravement malade.

Chapitre IX :

Le narrateur se revivifie le soir du jour suivant ; mais il a encore mal. Les parents en sont affligés. Après un dîner triste, le
mari informe sa femme qu'il est ruiné .Il fait part de son intention de travailler comme ouvrier moissonneur dans les environ de
la ville. Le matin, le père part. L'enfant éprouve le vide autour de lui, même s'il se sent mieux. Fatma Bziouya lui apporte un
boisson à la menthe sauvage, qu'il boit de mauvais gré. Après le déjeuner, la mère sort pour aller rendre visite à son amie Lalla
Aïcha ; le narrateur reste dans son lit. Pour tromper l'ennui causé par l'affreuse attente du retour de sa mère, le garçon vide sa
Boite à Merveilles; mais les objets qu'elle contient lui inspirent le chagrin. Le soir, bercé par les bruits de l'orage le son d'une
flûte mystérieuse, il dort avec peine.
La mère le réveille et lui promet une omelette qu'il aime beaucoup. Elle l'emmène avec elle au sanctuaire Sidi Ahmed Tijani
pour se recueillir. Après, ils se dirigent vers la maison de Lalla Aïcha. Les deux ont l'intention d'aller consulter Sidi el Arafi, un
voyant aveugle, pour qu'il leur donne conseil à propos des malheurs qui les frappent.
Lieux : Mausolée Ahmed Tijani _ ruelle. Chez lalla Aïcha.
Personnages : Le narrateur, sa mère, Lalla Aicha, Rahma , Fatma , El Araf.

 Idées et titres principaux du chapitre IX :

1) La maladie du narrateur.
2) L’évènement perturbateur : la ruine du père.
3) Le voyage du père à la compagne et la solitude de la mère et son fils.
4) Le potage apporté par Bziouya – le rétablissement de Sidi Mohamed – l’absence de la mère qui est partie chez Lalla
Aïcha et la solitude du narrateur.
5) Lalla Zoubida a emmené Sidi Mohamed à Sidi Ahmed Tijani – la mère s’est disputée avec un marchand de légumes.
6) Lalla Zoubida et son fils ont rendu visite à Lalla Aïcha qui leur a proposé d’aller visiter Sidi El Arafi.

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Chapitre X :

Un garçon conduit les deux femmes et le narrateur dans un dédale sordide et sombre. Arrivés dans la chambre du
voyant, la narrateur se met à épier l'homme et le lieu. Le panier du voyant rappelle à l'enfant sa Boîte à Merveilles.
L'homme demande à l'enfant de plonger sa main dans le panier et de saisir un objet sans le voir. Ce dernier obtempère et
prend une boule de verre. Après un court rituel, le voyant conseille au narrateur de revenir toujours vers soi lorsque la
solitude et le malheur l'assiègent. A son tour, Lalla Aïcha plonge la main dans le panier et en tire un coquillage. L'homme
la réconforte en disant que le beau temps succède toujours à la pluie. La mère sort du panier une perle noire à dessins
multicolores. Et le voyant de lui conseiller de visiter les sanctuaires de la ville qui lui accorderont leur protection. Après
avoir glissé des pièces de monnaie dans la main du voyant, les deux femmes s'en vont. Le narrateur rayonne de joie.
Soudain, il s'agrippe au haïk de sa mère, de crainte d'être vu par le fqih qui est passé dans la rue. Chemin faisant, la mère
refuse de lui acheter une grenade qui n'est pas encore mûre ; aussi se met-il à pleurnicher. Lorsqu'ils reviennent à la
maison, la mère cache aux voisines sa démarche auprès du voyant, de peur d'éventer les secrets de la famille. Pendant
l'absence du père, le garçon n'ira pas au Msid, il tiendra compagnie à sa mère. Chaque semaine, la mère l'emmène prier
dans un sanctuaire. Un matin, quelqu'un frappe à la porte ; il vient de la part du père absent. Il remet à la mère un pot de
beurre, une douzaine d'œufs, une bouteille de l'huile et d'argent avant de s'en aller. Le narrateur et sa mère en sont très
enchantés. La femme fait don d'une part des œufs aux voisines. Arrive Lalla Aïcha qui partage avec la famille sa joie et
les six œufs restants.
Lieux : Le quartier Seffah. La maison de El Arafi, le pont de Ben Lemdoun, Ahmed Ben Yahia, Ali Diab, Ali Boughaleb, Ali
m'zali.
Personnages : El Arafi, le narrateur, sa mère, Lalla Aïcha, le messager du père,la femme du voyant, la chouafa,
Rahma, Fatma,

 Idées et titres principaux du chapitre X :

1) La visite de Sidi El Arafi.


2) La mère visite, chaque semaine, un sanctuaire.
3) Le messager de bon augure.
4) Lalla Aïcha a rendu visite à la famille du narrateur et demanda à Lalla Zoubida de venir la voir le lendemain ; elle lui
réserve une surprise !!!

Chapitre XI :

Le jour suivant, la mère et le narrateur se rendent chez Lalla Aïcha. Ils la trouvent en train de mener une guerre
acharnée contre les mouches. Parés que l'hôtesse a préparé les ustensiles de thé, les deux femmes entament une longue
conversation. Il ne se passe pas un long temps quand arriva Salama, une marieuse professionnelle. La marieuse
commence par demander pardon à lalla Aïcha pour avoir arrangé le mariage de si Larbi avec la fille du coiffeur. Puis elle
annonce le divorce imminent de ce dernier couple. Elle raconte comment l'homme l'a abordée dans un souk et lui a
demandé de lui trouver une autre épouse. Au milieu du récit, le garçon descend au rez-de-chaussée afin de se soulager.
Une voisine le remontre parce qu'il n'a pas fermé la porte des toilettes ; et l'enfant s'éclate en sanglots. Une dispute est sur
le point de survenir sous l'intervention de Salama qui calme les femmes. La marieuse continue son récit, expliquant que
les fantaisies de la jalousie de la fille du coiffeur, gâtée par sa mère. Le récit est interrompu par l'arrivée de Zhor, une
voisine qui vient demander de la menthe ; elle reste pour siroter un verre de thé. La nouvelle arrivante confirme que le
divorce en question ne tardera pas à avoir lieu à cause des folies de l'épouse. Après les quatre femmes partent en diatribes
contre la famille du coiffeur.
Lieux : La maison de Lalla Aïcha, le quartier El Adoua.
Personnages : Le narrateur, sa mère, Lalla Aïcha, Zhor, Salama, Moulay Larbi, la fille du coiffeur et sa famille.

 Idées et titres principaux du chapitre XI :

1) La surprise : Salama la marieuse vient demander pardon à Lalla Aïcha et raconte tous les soucis de Moulay Larbi avec
sa seconde épouse (la fille du coiffeur).
2) Zhor, l’une des voisines de Lalla Aïcha, vient participer au bavardage.

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Chapitre XII :

Le narrateur admire les couplets entonnés par les femmes habitant dans la maison ; aussi rêve-t-il de composer une
chanson. Il choisit le nom Zhor pour le mettre dans sa chanson. Cette femme hante les souvenirs du narrateur. Au milieu
des chants, un garçon arrive. Le narrateur en éprouve une grande appréhension. Il s'agit d’Allal El Yacoubi, son
condisciple au Msid. Il est envoyé par le fqih afin qu'il s'enquiert de l'état de santé du narrateur. La mère lui dit que
l'enfant ne peut aller présentement à l'école coranique. Ce qui comble le garçon c'est la nouvelle annoncée par Zineb : le
retour du Mâalem Abdeslam. Le père rapporte avec lui deux poulets, des œufs, un pot de beurre, une bouteille de l'huile,
un paquet d'olives et un morceau de galette paysanne en grosse semoule. Driss El Aouad monte saluer le père. Il l'informe
que le divorce entre Moulay Larbi et la fille du coiffeur a été prononcé hier. Au cours de la longue conversation entre les
deux hommes, le narrateur prend sa boite à Merveille et se met à rêver.

Lieux : Dar Chouafa, la mosquée de bigardier


Personnages : La Chouafa, les femmes de dar Chouafa, le narrateur, Allal El Yacoubi, Zineb, Mâalem Abdeslem,
Driss EL Aouad.

 Idées et titres principaux du chapitre XII :

1) Le retour du père annoncé par Zineb.


2) Les provisions achetées par le père.
3) Driss El-Aouad annonce à Mâalem Abdeslam le divorce entre Moulay Larbi et la fille du coiffeur.

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