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Cours de soutien et de renforcement

en français

La Boite à Merveilles
I- La fiche de lecture :

Titre de l’œuvre (roman) La Boite à Merveilles

Auteur Ahmed Sefrioui


Genre Roman autobiographique

Date d’écriture 1952


Date de publication 1954
Narrateur - personnage Sidi Mohammed (un enfant de six ans)

Siècle 20 ème / XX ème siècle

Personnages principaux Sidi Mohammed, Lalla Zoubida, son père Abdeslam


La voyante, Driss el Aouad, Rahma, Zineb, Fatma
Bziouya, Lalla Aicha, le fqih
Événement perturbateur La ruine du père qui a perdu son capital dans le souk

Contenu de la boîte Des objets ordinaires et hétéroclites

Symbolisme et fonction de La boîte lui permet de s’évader du monde réel.


la boîte Grâce à sa boîte, il se sentira moins seul et moins
triste
Lieux décrits ou fréquentés Dar Chouafa, le Msid, le bain maure, sa maison, la
maison de Lalla Aicha, la kissaria, les ruelles, la
médina, la chambre de Rahma, le souk des
bijoutiers,
le mausolée, maison de sidi El Arrafi ( le voyant
aveugle)
La ville du récit La ville de Fès

Le prénom du père et son Abdesslam, un tisserand


métier
Dénouement et situation Le retour du père et la réouverture de la boîte
finale

2- La biographie de l’auteur :

Auteur Naissance (date / Décès (date / Autres œuvres du même


lieu) lieu) auteur

-Le chapelet d’ambre


Ahmed Sefrioui 1915 à Fès 2004 à Rabat -Le jardin des sortilèges
-La maison de servitude

Différence entre Autobiographie et roman autobiographique :

Points communs Points de différence

1) Le narrateur raconte les 1) L’auteur₌ le narrateur-personnage


L’autobiographie événements de sa propre 2) Tous les événements rapportés
vie. sont réels.
2) L’utilisation ( l’emploi) de la
Le roman première personne ( je –
autobiographique nous-ma-mes-mon-notre- 1) L’auteur (Ahmed) est différent du
narrateur-personnage (Mohammed)
etc)
2) Il y a un mélange entre des
événements réels et imaginaires.
Questionnaire: première œuvre au 21. À qui renvoie le pronom personnel « je » dans
programme. le récit ?
Questionnaire :
Répondez aux questions par une réponse 22. Comment s'appelait la mère du narrateur?
courte ou assez courte.
1. Quelle est l'époque des évènements du récit? 23. Qui est le narrateur?

2. Qui était Lalla Aïcha? 24. Quel est le registre de langue dominant dans
l'œuvre?
3. Comment s'appelait la Chouafa ?
25. En quelle année l'auteur est-il décédé?
4. Quelle est la date de publication de l'œuvre?
26. Qui était Moulay Larbi ?
5. Comment appelle-t-on la littérature à laquelle
27. Quel est le point de vue dominant du
appartient cette œuvre ?
narrateur ?
6. Qui était Abdallah ?
28. Où habitait le narrateur?
7. Quel était le métier du père du narrateur?
29. Quelle était la cause directe des difficultés du
père du narrateur ?
8. Que comptait faire le père du narrateur pour
régler ses problèmes d’argent ?
30. Combien y a-t-il de saisons dans l'œuvre?
9. Donnez deux adjectifs qui caractérisent le plus 31. Quelle est la date d’écriture de l'œuvre?
le narrateur:
32. Que contient la boîte à merveilles du
10. Qui est l'auteur de l'œuvre ? (prénom et nom) narrateur?

11. Quelle fête les écoliers allaient-ils célébrer au 33. Quel âge avait le père du narrateur?
Msid ?
34. Comment s'appelait le père du narrateur?
12. Dans quelle intention le père du narrateur
voulait-il aller au souk des bijoux ? 35. En quelle année l'auteur est-il né?

13. Combien y a-t-il de chapitres dans l'œuvre? 36. Quel genre de travail le père du narrateur
comptait-il accomplir pour résoudre ses
14. Quel est le genre de l'œuvre? problèmes ?

15. Quel sentiment éprouvait le narrateur pour 37. Quelle est la durée totale du récit ?
Zineb ?
38. Donnez un autre titre d'une œuvre du même
16. Que pouvait permettre la boîte à merveilles auteur:
au narrateur ?
39. Quelles sont les origines de la famille du
17. À quoi recourait Sidi Mohammed une fois seul narrateur?
et triste ?
40. Quelle est la ville du récit ?
18. Quel âge avait la mère du narrateur ?

19. Quel est le titre de l'œuvre?

20. Quel âge a le narrateur?


Chapitre 1: Dar Chouafa
- Le Narrateur adulte évoque sa solitude qui date depuis son enfance.
- Il présente ensuite les locataires de Dar Chouafa.
- Le souvenir du bainmaure
- Il parle de sa boite à merveilles dont les objets représentent ses vrais amis.
- Il relate la dispute spectaculaire entre sa mère et Rahma à cause du jour de la lessive

1. L’enfant de 6 ans veut attraper : un moineau - un linot – un chat.


2. La voyante est adepte de la confrérie de : Gnaouas – Aissawa – Jilala.
3. Le narrateur habitait au : 1er étage – 2ème étage – 3ème étage.
4. Lalla Kenza était voyante et : Guérisseuse – Neggafa – Sorcière.
5. La voyante s’offrait une séance de musique et de danse : 1 fois par mois – 2 fois par mois – 3 fois par mois.
6. Le rez-de-chaussée contient : une seule pièce – 2 pièces – 3 pièces.
7. Rahma faisait la cuisine : dans la chambre des invités – sur la terrasse – sur le palier.
8. Driss El Aouad est le mari de : Lalla Zoubida – Fatma Bziouiya – Rahma.
9. Pendant les mois de trêve, la voyante : voyageait – consultait d’autres voyantes – s’occupait de sa propre santé.
10. La période où il n’y a pas de clientes s’appelle : la morte saison – la saison vide – la saison blanche.
11. « Ma mémoire était une cire fraiche », est : une périphrase – une métaphore – une comparaison.
12. Le narrateur avait un penchant pour : le jeu – l’amusement – le rêve.
13. Les autres bambins se contentent : du néant – de l’invisible – du visible.
14. Abdellah était : coiffeur – épicier – babouchier.
15. Le narrateur adulte considère ce roman comme : une cire fraiche – un livre complet – un album.
16. Le Msid était à la porte de : Zenkat Hejjama – Derb Nouala – Riad Jiha.
17. Pour emmener l’enfant au bain maure, la mère lui promet : une orange et un œuf dur – une pomme et un œuf dur
– une orange et une pomme.
18. « Je crois n’avoir jamais mis les pieds dans un bain maure depuis mon enfance » est un énoncé : ancré – coupé.
19. Le sentiment que le narrateur éprouve à l’égard du bain maure est : le bonheur – la colère – le malaise.
20. « Je me demandais ce que pouvaient bien faire toutes ces femmes » est une interrogation : directe – indirecte.
21. « Devant moi, il y avait : un peigne, un gobelet de cuire, des oranges… » est : une gradation – énumération –euphémisme.
22. « Ma mère m’aspergea alternativement d’eau bouillante et d’eau glacée » est une : antiphrase – oxymore –antithèse.
23. La mère ne voulait pas s’embarrasser de son enfant, car il était : méchant – turbulent – empoté.
24. La boîte à merveilles : portait secours au narrateur aux heures de chagrin – lui permettait de dormir – lui permettait de
revenir au visible.
25. Le lendemain du bain, la mère : pleurait durant toute la journée – tombait malade – racontait la séance à toutes les voisines.
26. La mère est décrite comme : bavarde – silencieuse – pieuse.
27. Le bain maure, selon le narrateur, est : un lieu de potins - un lieu reposant – un lieu de médisance.
28. Lalla Zoubida s’est disputée avec Rahma à cause : de la disparition de Zineb – de la lessive – du bruit fait par Sidi Mohammed.
29. Le jour de la dispute était : le dimanche – le lundi – le mardi.
30. Le narrateur et sa famille était d’origine : fassie – montagnarde – citadine.
31. Driss El-Aouad était : jardinier – fabricant de charrues – tisserand.
La boîte à merveilles

Texte examen la boîte à merveilles chapitre 1:

TEXTE :

Le soir, quand tous dorment, les riches dans leurs chaudes couvertures, les pauvres
sur les marches des boutiques ou sous les porches des palais, moi je ne dors pas. Je songe à
ma solitude et j’en sens tout le poids. Ma solitude ne date pas d’hier.

Je vois, au fond d’une impasse que le soleil ne visite jamais, un petit garçon de six
ans, dresser un piège pour attraper un moineau mais le moineau ne vient jamais. Il désire
tant ce petit moineau ! Il ne le mangera pas, il ne le martyrisera pas. Il veut en faire son
compagnon. Les pieds nus, sur la terre humide, il court jusqu’au bout de la ruelle pour voir
passer les ânes et revient s’asseoir sur le pas de la maison et attendre l’arrivée du moineau
qui ne vient pas. Le soir, il rentre le cœur gros et les yeux rougis, balançant au bout de son
petit bras, un piège en fil de cuivre.

Nous habitions Dar Chouafa, la maison de la voyante. Effectivement, au rez-de-


chaussée, habitait une voyante de grande réputation. Des quartiers les plus éloignés, des
femmes de toutes les conditions venaient la consulter. Elle était voyante et quelque peu
sorcière. Adepte de la confrérie des Gnaouas (gens de Guinée) elle s’offrait, une fois par
mois, une séance de musique et de danses nègres. Des nuages de benjoin emplissaient la
maison et les crotales et les guimbris nous empêchaient de dormir, toute la nuit.

Je ne comprenais rien au rituel compliqué qui se déroulait au rez-de-chaussée. De


notre fenêtre du deuxième étage, je distinguais à travers la fumée des aromates les
silhouettes gesticuler. Elles faisaient tinter leurs instruments bizarres. J’entendais des you-
you. Les robes étaient tantôt bleu-ciel, tantôt rouge sang, parfois d’un jaune flamboyant. Les
lendemains de ces fêtes étaient des jours mornes, plus tristes et plus gris que les jours
ordinaires.

I. ÉTUDE DE TEXTE : (10 points)

1) -En vous référant à votre lecture de l’œuvre :

a. Recopiez et complétez le tableau suivant : (1 pt)

Titre de l’œuvre : .....................................................................

Auteur : .....................................................................

Genre : .....................................................................

Date de parution : .....................................................................


b. Ce passage se situe au début, au milieu ou à la fin du roman ? (0,5 pt)

2) -Relevez du texte trois mots relatifs à la célébration et trois autres à la superstition. (1,5
pts)

3) –Recopiez les énoncés suivants et mettez : Vrai ou Faux. (1 pt)

a. Rares sont les gens qui rendent visite à la voyante.


La boîte à merveilles

b. Le narrateur vient de découvrir sa solitude.

c. Les riches comme les pauvres viennent consulter la voyante.

d. Le narrateur distingue à peine les scènes organisées à Dar Chouafa.

4) –« Le soir, il rentre le cœur gros et les yeux rougis, balançant au bout de son petit bras,
un piège en fil de cuivre. » (1 pt)

a. Quel sentiment éprouve le narrateur dans cet énoncé ?

b. Justifiez votre réponse.

5) Quel est le type de phrase qui domine dans le deuxième paragraphe ? Et pourquoi ? (0,5
pt)

6) Après la relecture du texte : (1,5 pts)

a. Citez deux locataires de cette maison.

b. Le narrateur distingue deux classes sociales :

1. Quelles sont les deux classes ?


2. A quelle catégorie appartient le narrateur ? Justifiez votre réponse.

7) Cherchez les synonymes des mots suivants dans le texte : (0, 5 pt)

La renommée – Triste

8) Quelles figures de style se réalisent dans les groupes suivants : (1,5 pts)

a. Les pieds nus :

b. Des nuages de benjoin emplissaient la maison :

c. plus tristes et plus gris que les jours ordinaires :

9) Le narrateur souligne la pratique de la superstition. Êtes-vous pour ou contre ces


pratiques ? Justifiez votre choix. (1 pt)
Chapitre 2 : Visite du sanctuaire Sidi Ali Boughaleb
- Le mardi jour néfaste, amer et redoutant pour Sidi Mohammed ( récitation du Coran )
- Au retour à la maison, il trouve sa mère souffrante d’une migraine.
- Lalla Aicha propose à Lalla Zoubida de visiter S.A.B afin de chasser l’œil des envieux et pour
que Sidi Mohammed puisse boire l’eau sacrée de la Zaouia.
- Description du long trajet. (Embouteillage dans les ruelles causé par Lalla Aicha.)
- Sidi Mohammed griffé par un gros matou au mausolée.
- Deux jours et demi de repos pour l’enfant (Bonheur et joie. Description des salutations
matinales entre les voisines / Driss le teigneux et son couffin / les deux moineaux et leur
conversation / Punition de Zineb par Rahma)
- Rahma offre un cabochon de verre au narrateur ce qui l’a rendu fou de joie.
- Ajout du cabochon à la Boite.
La boîte à merveilles d'Ahmed Sefrioui: chapitre II
14. Qu'est-ce que le visage de Lalla Aïcha inspirait au narrateur?
QCM : 25 questions.
A. ? Une certaine pitié.
Cochez la bonne réponse :
B. ? Un certain éblouissement.
1. Quel conseil donna Lalla Aïcha à la mère du narrateur? C. ? Un certain dégoût.
A. ? Prier en évoquant Sidi Ali Boughaleb. D. ? Un certain malaise.
B. ? Aller visiter Sidi Ali Boughaleb.
15. Que remarqua Lalla Aïcha en regardant l'enfant?
C. ? Faire un don au fqih.
A. ? L'éclat de ses yeux.
D. ? Aller consulter un médecin.
B. ? Le sang sur son visage.
2. Quels êtres affectionnait en particulier Sidi Ali Boughaleb? C. ? La pâleur de son visage.
A. ? Les oiseaux. D. ? La noirceur de ses dents.
B. ? Les infirmes.
16. Quel cadeau offrit Rahma au petit garçon?
C. ? Les chats.
A. ? Une pièce d'un franc.
D. ? Les singes.
B. ? Des beignets.
3. Par quel moyen les deux femmes et l'enfant se rendirent-ils C. ? Un cabochon de verre.
à Sidi Ali Boughaleb?
D. ? Une petite boîte.
A. ? À pieds.
17. À combien de Kilomètres de Fès se trouvait le village
B. ? En charrette.
d'origine du père du narrateur?
C. ? À dos de mulets.
A. ? À 50 Kilomètres.
D. ? En autobus.
B. ? À 80 Kilomètres.
4. D'après Lalla Aïcha, à quoi servirait la visite de Sidi Ali C. ? À 100 Kilomètres.
Boughaleb?
D. ? À 150 Kilomètres.
A. ? À respirer le grand air.
18. Par quel rituel commença la visite du Mausolée?
B. ? À faire revenir le mari.
A. ? Se rafraîchir avec l'eau du Mausolée.
C. ? À guérir la mère et l'enfant.
B. ? Faire un don au Moqadem.
D. ? À confesser ses péchés.
C. ? Faire le tour du Mausolée.
5. Qu'arriva-t-il au petit garçon lors de la visite du Mausolée? D. ? Se prosterner devant la porte du Mausolée.
A. ? Il a été griffé par un chat.
19. Quel était le métier du père du narrateur?
B. ? Il a été griffé par un chien.
A. ? Un fabricant de charrues.
C. ? Il a été giflé par sa mère.
B. ? Un tanneur.
D. ? Il a été grondé par la gardienne.
C. ? Un jardinier.
6. Comment s'appelait la mère du narrateur?
D. ? Un tisserand.
A. ? Lalla Aïcha.
20. Pourquoi Lalla Zoubida reçut-elle froidement son fils à son
B. ? Lalla Zoubida.
retour du Msid?
C. ? Lalla Fatma.
A. ? Elle souffrait d'une terrible migraine.
D. ? Lalla Rahma.
B. ? Elle était occupée à faire la lessive.
7. Comment s'appelait le mari de Fatma Bziouya et quel est C. ? Elle lui en voulait pour sa dispute avec Zineb.
son métier?
D. ? Elle était en colère.
A. ? Allal, un jardinier.
21. Qui était Lalla Aïcha?
B. ? Abdeslam, un jardinier.
A. ? Une ancienne voisine.
C. ? Abdeslam, un cuisinier.
B. ? La sœur de Lalla Zoubida.
D. ? Allal, un tisserand.
C. ? La femme du fqih.
8. Pourquoi Rahma gifla-t-elle sa fille Zineb? D. ? Une locataire de Dar Chouafa.
A. ? Zineb ne voulait pas aider sa mère à faire le ménage.
22. Qui était Driss le teigneux?
B. ? Zineb ne voulait pas dormir dans sa chambre.
A. ? Le frère de Zoubida.
C. ? Zineb mouille son lit presque chaque nuit.
B. ? L'épicier du coin.
D. ? Zineb fait des cauchemars presque chaque nuit.
C. ? L'associé du Maâlem Abdeslam.
9. À quoi était consacré le mardi au Msid?
D. ? Un apprenti du Maâlem Abdeslam.
A. ? À réciter quelques chapitres du Coran.
23. Quel sens donnez-vous au mot catafalque?
B. ? À faire des prières.
A. ? Estrade sur laquelle est placé le cercueil.
C. ? À faire le nettoyage du Msid.
B. ? L'estrade sur laquelle les pèlerins font la prière.
D. ? Au rituel des ablutions.
C. ? La chambre des pèlerins.
10. Depuis combien d'années la famille du narrateur habitait-
D. ? La cour de la Zaouïa.
elle Dar Chouafa?
24. Qu’est-ce qui montre que la famille du narrateur est assez
A. ? Six ans.
aisée ?
B. ? Deux ans.
A. ? La famille peut se permettre voyager souvent.
C. ? Dix ans.
B. ? La famille peut se permettre d'inviter les voisins
D. ? Trois ans.
chaque semaine.
11. Combien de jours durerait "le congé" du petit garçon?
C. ? La famille peut se permettre de manger de la viande
A. ? Trois jours et demi. trois à quatre fois par semaine.
B. ? Quatre jours et demi.
D. ? Leur maison est composée de trois pièces.
C. ? Deux jours et demi.
25. Quel prétexte avança la gardienne du Mausolée pour inciter
D. ? Un jour et demi.
les deux femmes à faire un don?
12. Quel est le seul jour de la semaine où Maâlem Abdeslam A. ? Nourrir et soigner les chats.
déjeunait-il avec sa famille?
B. ? Nourrir et soigner les malades.
A. ? Le dimanche.
C. ? Nourrir et soigner les pèlerins.
B. ? Le vendredi.
D. ? Nourrir et soigner les gardiens.
C. ? Le samedi.
D. ? Le mardi.
13. Pourquoi le petit garçon n'ira-t-il pas au Msid le mercredi?
A. ? Il n'avait pas préparé ses leçons.
B. ? Il voulait accompagner son père.
C. ? Sa djellaba était tachée de sang.
D. ? Il était fatigué.
La boîte à merveilles

Texte examen la boîte à merveilles chapitre 2:

Texte 1 :

Le MARDI, jour néfaste1 pour les élèves du Msid, me laisse dans la bouche un goût d'amertume2. Tous
les mardis sont pour moi couleur de cendre. (…)

Le matin, je me rendis au Msid selon mon habitude. Le fqih avait son regard de tous les mardis. Ses
yeux n'étaient perméables à aucune pitié. Je décrochai ma planchette et me mis à ânonner 3 les deux ou
trois versets qui y étaient écrits.

À six ans, j'avais déjà conscience de l'hostilité4 du monde et de ma fragilité5. Je connaissais la peur, je
connaissais la souffrance de la chair au contact de la baguette6 de cognassier7. Mon petit corps
tremblait dans ses vêtements trop minces. J'appréhendais8 le soir consacré aux révisions.

Je devais, selon la coutume, réciter les quelques chapitres du Coran que j'avais appris depuis mon
entrée à l'école. À l’heure du déjeuner, le maître me fit signe de partir. J’accrochai ma planchette.
J'enfilai mes babouches qui m’attendaient à la porte du Msid.
1-jour néfaste : jour où il arrive des malheurs.

2-goût d'amertume : goût amer, très désagréable.

3- ânonner : lire difficilement en hésitant sur les mots.

4-l'hostilité : l’intention de faire du mal, de causer un tort.


5- la fragilité : la faiblesse.

6- baguette : petit bâton mince, plus ou moins long et flexible.

7-cognassier : arbre fruitier produisant des coings.

8- appréhender : craindre, avoir peur.


Texte 2 :

Des équipes furent de nouveau constituées, chaque groupe avait sa spécialité. Je devins un personnage
important. Je fus nommé chef des frotteurs. On procéda au lavage du sol. Une vingtaine d’élèves,
chargés d’énormes seaux, faisait la corvée d’eau. Ils allaient la chercher à la fontaine d’une zaouïa
située à cinquante pas de notre école.

Le sol fut inondé1 Je pris très au sérieux mon travail et pour donner l’exemple, je maniai avec énergie
ma balayette. J’en avais mal aux reins. De temps à autre, je me redressais tout rouge. Les muscles des
bras me faisaient mal. Au repos, je les sentais trembler. Dans l’eau jusqu’aux chevilles, pieds nus,
bousculé par celui-ci, insulté par celui-là, j’étais heureux ! Adieu les leçons, les récitations collectives,
les planchettes rigides, rébarbatives2, inhumaines ! Frottons le sol en terre battue, incrusté de poussière
et de crasse3, orné d’énormes étoiles de chaux4, qui résistaient à notre brossage énergique. (…)

Le soir, je revins à la maison mort de fatigue, mais très fier de ma journée.

Devant mes parents je me vantai de mes multiples exploits5.


1-Le sol fut inondé : complètement couvert d’eau.

2-les planchettes rébarbatives : qui découragent par leur contenu difficile ; ennuyeuses.

3-la crasse : une couche de saleté.


4-Les étoiles de chaux : les gouttes du liquide blanc utilisé pour blanchir les murs.
La boîte à merveilles
5-je me vantai de mes exploits : j’énumérai mes réalisations d’une manière très
valorisante.
ÉTUDE DE TEXTE : (10 points)

A. CONTEXTUALISATION DES DEUX TEXTES

1) Lisez attentivement les deux textes puis complétez le tableau suivant après l’avoir reporté sur votre
copie : (1 point)
Titre Genre Auteur Siècle

2) a)-Comment s'appelle le personnage principal dans les deux textes ? (0,5 pt)

b)-Quel âge avait-il au moment des événements racontés ? (0,5 pt)

B. ANALYSE DES DEUX TEXTES

TEXTE 1 :

3) D'après le 1er paragraphe, le souvenir du mardi au Msid est resté gravé dans la mémoire du
narrateur, devenu adulte. Pour le montrer relevez : (1 pt)

a) Un indice typographique (choix des lettres d'écriture).

b) Le temps verbal utilisé.

4) a)-« Le maître utilisait la méthode douce pour apprendre à ses élèves les versets coraniques ». Dites
si cette proposition est vraie ou fausse puis justifiez votre réponse par une phrase ou une expression du
texte. (0,5 pt)

b)-À partir des sentiments éprouvés par le narrateur, indiquez si la tonalité dominante dans le texte est
tragique, pathétique ou comique. (0,5 pt)

TEXTE 2 :

5) a)-D'après le texte, pour quelle tâche principale les élèves ont-ils constitué (formé) des équipes ?
(0,5 pt)

b)-Que devaient faire les élèves pour mener à bien cette tâche ? Citez deux actions pour répondre. (0,5
pt)

6) En effectuant sa nouvelle tâche :

a) Le narrateur a travaillé dans l’ombre pour ne pas se faire remarquer.

b) Le narrateur a tenu à servir de modèle à suivre pour ses camarades.

c) Le narrateur a essayé de tricher en économisant bien ses efforts.

Recopiez la bonne réponse en la justifiant par une expression du texte. (1 pt)

-« Je pris très au sérieux mon travail et pour donner l’exemple, … »

7) a)-Le narrateur avait-il envie de garder encore le souvenir des leçons apprises et récitées
collectivement devant le fqih ? (0,5 pt)

b)-Relevez dans le texte une expression qui justifie votre réponse. (0,5 pt)
La boîte à merveilles
8) a)-À la fin de la journée, dans quel état physique se trouvait le narrateur ? (0,5 pt)

b)-Relevez la phrase qui le montre puis précisez s’il s’agit d’une comparaison, d’une hyperbole ou
d’une personnification ? (0,5 pt)

-« Le soir, je revins à la maison mort de fatigue, mais très fier de ma journée. »

C. RÉACTION PERSONNELLE FACE AUX DEUX TEXTES

9) Comment jugez-vous le comportement du fqih envers ses élèves dans le premier texte ? Expliquez
pourquoi en peu de mots. (1 pt)

10) D'après vous, le fqih a-t-il bien fait de charger ses élèves des travaux cités dans le texte 2 ?
Justifiez brièvement votre réponse par un argument. (1 pt)
Chapitre 3 : Le repas des mendiants aveugles
- Retour de S.M au msid et sa description au fqih ( il dormait toute la séance)
- Après être revenu à la maison, S.M est surpris par la lampe à pétrole achetée par Fatma Bziouya
- La mère raconte au père tous les événements de la journée en énumérant les
inconvénients des bougies.
- Le lendemain matin, le père acheta une lampe identique à celle de Fatma. La joie de la mère.
- Cris et hurlements de Rahma après avoir perdu sa fille Zineb.
- Compassion de toutes les femmes et des voisins.
- Lalla Zoubida et Fatma Bziouya trouvent Zineb à la maison des Idrissides.
- Pour remercier Dieu, Rahma organise un repas pour les mendiants aveugles.
- Description de la scène par le narrateur.
- Tout le monde fête le retour de Zineb. Tristesse de l’enfant car personne ne s’occupait de lui. Il
ouvre sa boite.
13. Quelle surprise attendait le petit garçon à son retour du Msid
La boîte à merveilles d'Ahmed Sefrioui :
pour le déjeuner ?
Chapitre III A. ? Zineb avait disparu.
B. ? Son père avait acheté une table ronde.
C. ? Son père avait acheté une lampe à pétrole.
D. ? Sa mère avait préparé des pieds de mouton aux pois
QCM : 25 questions. chiches.
Cochez la bonne réponse : 14. Que constitua la disparition de Zineb pour Lalla Zoubida ?
1. Que faisait le fqih la majorité du temps ? A. ? Une occasion d'alerter son fils sur les dangers de la
A. ? Il récitait des sourates. ville.
B. ? Il somnolait. B. ? Une occasion de visiter Moulay Idriss.
C. ? Il méditait. C. ? Une occasion de se réconcilier avec Rahma.
D. ? Il priait. D. ? Une occasion de visiter la Chouafa.
2. Comment s'appelait la Chouafa ? 15. Quel malheur avait frappé Rahma ?
A. ? Kanza. A. ? Sa fille Zineb s'était cassé la jambe.
B. ? Zoubida. B. ? Son mari l'avait répudiée.
C. ? Aicha. C. ? Sa chambre avait brulé.
D. ? Fatma. D. ? Sa fille Zineb avait disparu.
3. Quel effet a eu la nouvelle acquisition de Fatma Bziouya sur 16. Quel objet de la boîte continuait de fasciner le narrateur ?
Lalla Zoubida et son enfant ? A. ? Les clous à tête dorée.
A. ? Ils étaient troublés. B. ? Le minuscule cadenas.
B. ? Ils étaient éblouis. C. ? Les anneaux de cuivre.
C. ? Ils étaient furieux. D. ? Le cabochon de verre.
D. ? Ils étaient aveuglés. 17. Où Zineb avait-elle été retrouvée ?
4. Par quel mot le narrateur qualifia-t-il les heures passées au A. ? À la maison des Abbassides.
Msid ? B. ? À la maison des aveugles.
A. ? Le bonheur. C. ? À la maison des Idrissides.
B. ? Le plaisir. D. ? À la maison des orphelins.
C. ? Les souffrances. 18. Quelle était la raison profonde qui poussa Sidi Mohammed à
D. ? Le déchirement. pleurer ?
5. D'où venaient les mendiants invités au repas ? A. ? Il avait du chagrin pour Zineb.
A. ? De la mosquée Quaraouine. B. ? Il avait mal aux yeux.
B. ? De la maison des aveugles de la rue Riad Jeha. C. ? Il avait faim.
C. ? Du sanctuaire Sidi Ali Boughaleb. D. ? Il voulait imiter les femmes.
D. ? De la maison des Idrissides. 19. Comment réagissait la mère du narrateur devant sa nouvelle
6. Que devaient faire les écoliers avant de quitter le Msid acquisition ?
chaque soir ? A. ? Elle était apathique.
A. ? Faire les ablutions B. ? Elle était folle de joie.
B. ? Faire des prières. C. ? Elle était indifférente.
C. ? Chanter la première sourate du coran. D. ? Elle était réticente.
D. ? Réciter des vers de Bnou Achir. 20. Que firent les femmes après le départ des mendiants ?
7. Comment le narrateur qualifia-t-il la manière avec laquelle sa A. ? Elles firent la fête chez Rahma.
mère procédait pour convaincre son mari ? B. ? Elles rangèrent les restes.
A. ? Habile. C. ? Elles firent le ménage.
B. ? Gauche. D. ? Elles donnèrent à manger aux enfants.
C. ? Malhabile. 21. Dans quelle circonstance Rahma avait-elle perdu sa fille ?
D. ? Maladroite. A. ? Zineb s'était perdue sur la route du Mausolée Sidi Ali
8. La boîte à merveilles avait-elle toujours le même effet sur le Boughaleb.
narrateur ? B. ? Zineb s'était perdue en allant faire des commissions.
A. ? La boîte avait perdu sa métamorphose. C. ? Zineb s'était perdue dans la foule à Rsif.
B. ? La boîte le plongea dans l'admiration. D. ? Zineb s'était perdue en allant jouer hors du quartier.
C. ? La boîte le transporta dans le monde invisible. 22. Comment les mendiants s'étaient-ils comportés en mangeant ?
D. ? La boîte continua à l'émerveiller. A. ? Avec familiarité.
9. À quoi recourait Sidi Mohammed une fois seul et triste ? B. ? Avec grossièreté.
A. ? Aux bras de sa maman. C. ? Avec vulgarité.
B. ? À sa voisine Zineb. D. ? Avec dignité.
C. ? À sa boîte à merveilles. 23. De quelle façon les femmes exprimaient-elles leur chagrin en
D. ? À sa tablette du Msid. compassion avec Rahma ?
10. Quand le narrateur retourna-t-il à l'école après son long A. ? En s'auto-torturant.
"congé" ? B. ? En gardant le silence.
A. ? Le vendredi après-midi. C. ? En pleurant.
B. ? Le vendredi matin. D. ? En se flagellant.
C. ? Le jeudi matin. 24. Quel objet Fatma Bziouya venait-elle d'acquérir ?
D. ? Le jeudi après-midi. A. ? Une lampe à pétrole.
11. De quoi Lalla Zoubida essaya-t-elle de convaincre son mari ? B. ? Une table ronde.
A. ? De la nécessité d'avoir un nouveau poêle. C. ? Un chandelier de cuivre.
B. ? De la nécessité d'avoir un chandelier en cuivre. D. ? Une glace.
C. ? De la nécessité d'avoir une lampe à pétrole. 25. Quel sentiment éprouvait le narrateur pour Zineb ?
D. ? De la nécessité d'avoir du charbon en réserve. A. ? Il l'appréciait.
12. Qu'organisa Rahma pour remercier Dieu d'avoir retrouvé sa B. ? Il ne la détestait pas.
fille ? C. ? Il ne l'aimait pas.
A. ? Un repas pour les mendiants. D. ? Il l'adorait.
B. ? Une séance de Gnaouas.
C. ? Une cérémonie pour les voisines.
D. ? Un repas pour sa famille.
Examen régional : Académie de Fès (session de juin 2014)

Nous mangeâmes copieusement. La table débarrassée, ma mère nous servit du thé à la


menthe et parla des menus1 événements de la journée. Mon père sirotait son thé et répondait
rarement. La lumière baissa une seconde, ma mère moucha la bougie avec une paire de ciseaux. Elle
en profita pour déclarer que les bougies devenaient de moindre qualité, qu'il en fallait une tous les
trois jours et que la pièce paraissait lugubre2 avec toutes ces ombres qui s'amassaient dans les
angles.
- Tous les gens « bien» s'éclairent au pétrole, dit-elle pour conclure.
Ces propos laissaient mon père dans une indifférence totale. Mes yeux brillaient de curiosité.
J'attendais son verdict. J'admirais intérieurement l'habileté3 de ma mère. Je fus déçu. Sans
commentaire, mon père se prépara pour dormir. Je gagnai mon lit. Je rêvai cette nuit d'une belle
flamme blanche que je réussis à tenir prisonnière dans mon cabochon4 de verre taillé en diamant.
Le lendemain, à mon retour du Msid pour le déjeuner, je sautai de joie et de surprise lorsque
je découvris, accrochée au mur de notre chambre, bien au centre, une lampe à pétrole identique à
celle de notre voisine. Le matin, Driss le teigneux, en venant chercher le couffin pour les provisions,
l'avait tendue à ma mère. Il avait fait emplette5 en outre d'une bouteille de pétrole et d'un
entonnoir6.
La Chouafa qu'on appelait « tante Kanza » monta admirer notre nouvelle acquisition, nous
souhaita toutes sortes de prospérités7. Ma mère rayonnait de bonheur. Elle devait trouver la vie
digne d'être vécue et le monde peuplé d'êtres d'une infinie bonté.

1- Menu : ici, sans grande importance. 2- Lugubre : triste et inquiétant. 3- Habileté : qualité
d’une personne intelligente. 4- Cabochon : pierre fine ou précieuse 5- Faire emplette : acheter
6- Entonnoir : petit instrument qui sert à verser un liquide dans un récipient à ouverture
étroite. 7- Prospérités : ici, moments heureux.

I. ÉTUDE DE TEXTE : (10 points)


A. CONTEXTUALISATION DU TEXTE
1) a- Indiquez le nom de l’auteur de l’œuvre dont on a extrait ce texte. (0,5 pt)
b- Indiquez le nom du narrateur. (0,5 pt)
c- Cette œuvre est-elle un roman à thèse, un roman autobiographique ou bien un
roman d’aventures ? (0,25 pt)
d- Relevez dans le texte un indice montrant que c’est une œuvre de littérature
maghrébine d’expression française. (0,25 pt)
2) En parlant des gens « bien », Lalla Zoubida pensait-elle à Fatma Bziouya, à Rahma ou
à Kanza la voyante ? (0,5 pt)
B. ANALYSE DU TEXTE
3) Recopiez puis complétez le tableau suivant : (0,5 pt x 2)
Les arguments employés par la mère Passages qui le montrent dans le 1er
pour montrer les défauts des bougies : paragraphe.
- Les bougies ne sont pas économiques. a- …………………………………
- On se sent mal à l’aise dans une b- …………………………………
chambre éclairée aux bougies.

4) Dites si l’affirmation suivante est vraie ou fausse : « Après avoir écouté sa femme, le
père semblait intéressé par sa proposition. » (0,5 pt) Justifiez votre réponse par une
phrase relevée dans le 2ème paragraphe. (0,5 pt)
5) Le narrateur porte-t-il un jugement valorisant ou dévalorisant sur la façon dont sa
mère a abordé le sujet de l’achat de la lampe ? (0,5 pt) Justifiez votre réponse en
relevant une phrase qui le montre. (0,5 pt)
6) Quels sont les deux sentiments que le narrateur a éprouvés en découvrant la lampe
accrochée au mur de la chambre ? (0,5 pt x 2)
7) Relevez puis nommez la figure de style décrivant le sentiment éprouvé par la mère à
la fin du texte. (0,5 pt x 2)
8) La tonalité qui domine dans le dernier paragraphe est-elle tragique, polémique ou
lyrique ? (1 pt)

C. RÉACTION FACE AU TEXTE


9) D’après vous, le père a-t-il bien fait de satisfaire le désir de sa femme en achetant la
lampe à pétrole ? Justifiez votre réponse par un argument personnel. (1 pt)
10) La mère du narrateur tenait absolument à avoir une lampe tout à fait semblable à
celle de sa voisine. A-t-elle raison d’adopter ce comportement ? Justifiez votre
opinion par un argument. (1 pt)

II. PRODUCTION ÉCRITE : (10 points)


Sujet :
Autrefois, on ouvrait sa porte à ses voisins, on partageait tout avec eux et on
s’entraidait. Mais, de nos jours, les relations de voisinage ne sont plus ce qu’elles
étaient. Pourquoi d’après vous ?
Développez votre point de vue à l’aide d’arguments pertinents et d’exemples précis.
Correction examen régional : Académie de Fès (session de juin
2014)

I. ÉTUDE DE TEXTE : (10 points)


A. CONTEXTUALISATION DU TEXTE
1) a- Indiquez le nom de l’auteur de l’œuvre dont on a extrait ce
texte. (0,5 pt)
a- L’auteur est Ahmed Sefrioui.
b- Indiquez le nom du narrateur. (0,5 pt)
b- Le narrateur est Sidi Mohammed.
c- Cette œuvre est-elle un roman à thèse, un roman
autobiographique ou bien un roman d’aventures ? (0,25 pt)
c- Cette œuvre est un roman autobiographique.
d- Relevez dans le texte un indice montrant que c’est une
œuvre de littérature maghrébine d’expression française. (0,25
pt)
d- Un indice : « Msid » / « La Chouafa » / « tante
Kanza » / « thé à la menthe » / « Driss ».
2) En parlant des gens « bien », Lalla Zoubida pensait-elle à
Fatma Bziouya, à Rahma ou à Kanza la voyante ? (0,5 pt)
-Lalla Zoubida pensait à Fatma Bziouya.

B. ANALYSE DU TEXTE
3) Recopiez puis complétez le tableau suivant : (0,5 pt x 2)
Les arguments employés Passages qui le montrent
par la mère pour montrer dans le 1er paragraphe.
les défauts des bougies :
- Les bougies ne sont pas a- « il en fallait une tous
économiques. les trois jours »
- On se sent mal à l’aise dans b- la pièce paraissait
une chambre éclairée aux lugubre avec toutes ces
bougies. ombres qui s'amassaient
dans les angles.

4) Dites si l’affirmation suivante est vraie ou fausse : « Après


avoir écouté sa femme, le père semblait intéressé par sa
proposition. » (0,5 pt) Justifiez votre réponse par une phrase
relevée dans le 2ème paragraphe. (0,5 pt)
-L’affirmation est fausse.
-Justification : « Ces propos laissaient mon père
dans une indifférence totale. » ou bien « Sans
commentaire, mon père se prépara pour dormir. »
5) Le narrateur porte-t-il un jugement valorisant ou dévalorisant
sur la façon dont sa mère a abordé le sujet de l’achat de la
lampe ? (0,5 pt) Justifiez votre réponse en relevant une
phrase qui le montre. (0,5 pt)
-Le narrateur porte un jugement valorisant.
-Justification : « J'admirais intérieurement l'habileté
de ma mère. »
6) Quels sont les deux sentiments que le narrateur a éprouvés
en découvrant la lampe accrochée au mur de la chambre ?
(0,5 pt x 2)
-Les deux sentiments : la joie et la surprise.
7) Relevez puis nommez la figure de style décrivant le sentiment
éprouvé par la mère à la fin du texte. (0,5 pt x 2)
-« Ma mère rayonnait de bonheur. »
-C’est une métaphore.
8) La tonalité qui domine dans le dernier paragraphe est-elle
tragique, polémique ou lyrique ? (1 pt)
-C’est une tonalité lyrique.
C. RÉACTION FACE AU TEXTE
9) D’après vous, le père a-t-il bien fait de satisfaire le désir de sa
femme en achetant la lampe à pétrole ? Justifiez votre
réponse par un argument personnel. (1 pt)
-Exemple : D’après moi, le père a bien fait de
satisfaire le désir de sa femme en achetant la lampe à
pétrole car la demande de son épouse était logique et
sensée et surtout il avait les moyens de le faire
puisque sa situation matérielle était confortable.
10) La mère du narrateur tenait absolument à avoir une
lampe tout à fait semblable à celle de sa voisine. A-t-elle
raison d’adopter ce comportement ? Justifiez votre opinion
par un argument. (1 pt)
-Exemple : Ce comportement me parait tout à fait
normal puisqu’il est propre à la nature humaine. En
effet, les gens désirent avoir ce que possèdent les
autres.
Chapitre 4 : les ennuis de Lalla Aicha
- Lalla Zoubida et son fils rendent- visite à lalla Aicha.
- Description de la maison très propre de lalla Aicha.
- S.M joue avec les enfants à la mariée. Le jeu se termine par une dispute.
- Moulay Larbi, qui revient inopinément, dévoile à sa femme son problème avec Abdelkader ( le
Pacha – le prévôt des marchands

- La sortie ( nzeha) racontée par une voisineà Lalla Zoubida.

- Le soir, Maalem Abdesslam vient chercher sa famille. Retour à la maison. Description des
ruelles mal - éclairées
- Le lendemain vendredi, lalla Zoubida, pendant le déjeuner, raconte à son mari ce qui s’est passé à
Moulay Laarbi.
- Le soir, le père raconte à sa famille les histoires de Abdellah l’épicier.
La boîte à merveilles
QCM d'Ahmed Sefrioui: Chapitre IV
: 28 questions. 15) Qu'est-ce que Abdelkader avait nié ?
Cochez la bonne réponse : A. ? Avoir volé le matériel de l'atelier.
1) Qui, d'après le narrateur, parlait peu et priait beaucoup ? B. ? Avoir porté plainte contre Moulay Larbi.
A. ? Lalla Aïcha. C. ? Avoir contracté une dette à Moulay Larbi.
B. ? Moulay Larbi. D. ? Avoir épousé une seconde femme.
C. ? Son père. 16) Que fit Lalla Zoubida après le déjeuner du vendredi ?
D. ? Sa mère. A. ? Elle se rendit au bain maure.
2) Comment le narrateur trouvait-il sa mère ? B. ? Elle retourna chez Lalla Aïcha.
A. ? Amusante et gaie. C. ? Elle raconta à Rahma les tristes événements d'hier.
B. ? Ennuyeuse et sombre. D. ? Elle raconta à son mari les tristes événements d'hier.
C. ? Sympathique et légère. 17) Comment le narrateur appela-t-il les divers gâteaux que sa
D. ? Morne et maussade. mère prépara pour Lalla Aïcha ?
3) De quelle saison s'agissait-il ? A. ? Les sucreries.
A. ? Du printemps. B. ? Les douceurs.
B. ? De l'automne. C. ? Les confiseries.
C. ? De l'été. D. ? Les gourmandises.
D. ? De l'hiver. 18) Que fit Lalla Aïcha quand elle retrouva Zoubida après le
4) Comment les amis d'Abdallah le qualifiaient-ils ? conciliabule avec son mari ?
A. ? Habile, Vertueux et pudique. A. ? Elle se mit à chanter.
B. ? Sage, poète et voyant. B. ? Elle se mit à crier.
C. ? Prudent, excentrique et charlatan. C. ? Elle se mit à pleurer.
D. ? Sage, angélique et honnête. D. ? Elle se mit à rire.
5) Qui était Abdallah ? 19) Quel était le verdict des experts ?
A. ? Un épicier qui raconte des histoires. A. ? Ils ont incriminé Abdelkader.
B. ? Un coiffeur qui écrit des biographies. B. ? Ils se sont prononcés pour la saisie de l'atelier.
C. ? Un menuisier qui raconte des histoires. C. ? Ils se sont prononcés en faveur d’Abdelkader.
D. ? Un épicier qui écoute les confessions des voisins. D. ? Ils se sont prononcés en faveur de Moulay Larbi.
6) Avec qui le narrateur joua-t-il à la mariée ? 20) Que pouvait permettre la boîte à merveilles au narrateur ?
A. ? Avec les chats de la maison de Lalla Aïcha. A. ? De jouer avec ses camarades du Msid.
B. ? Avec les enfants de la maison de Dar Chouafa. B. ? De s'évader du monde réel.
C. ? Avec les enfants de la maison de Lalla Aïcha. C. ? De demeurer à la maison.
D. ? Avec les enfants de son école coranique. D. ? De partager ses secrets avec Zineb.
7) Quel aspect de Rahma et de Fatma était exposé par Lalla 21) Par quel mot le narrateur qualifia-t-il l'intérieur de la maison
Zoubida ? de Lalla Aïcha ?
A. ? Leur cruauté. A. ? Le faste.
B. ? Leur inexpérience. B. ? L'opulence.
C. ? Leur loyauté. C. ? Le luxe.
D. ? Leur beauté. D. ? Le confort.
8) Par quoi finit le jeu des enfants ? 22) Que reprocha Lalla Aïcha à Zoubida ?
A. ? Par une dispute. A. ? Sa passivité.
B. ? Par la lecture du premier chapitre du coran. B. ? Sa longue absence.
C. ? Par une fête. C. ? Ses folles dépenses.
D. ? Par une séance de bain maure. D. ? Sa nervosité.
9) Qui était Abdelkader ? 23) Quel âge avait la mère du narrateur ?
A. ? Le patron de Moulay Larbi. A. ? Vingt-deux ans.
B. ? L'apprenti de Maâlem Abdeslam. B. ? Trente-deux ans.
C. ? Le mari de Fatma Bziouya. C. ? Cinquante-deux ans.
D. ? L'associé de Moulay Larbi. D. ? Quarante-deux ans.
10) Comment le narrateur qualifia-t-il Zineb ? 24) Qui était Moulay Larbi ?
A. ? Ingénieuse. A. ? Le mari de Lalla Kanza.
B. ? Astucieuse. B. ? Le mari de Lalla Rahma.
C. ? Intelligente. C. ? Le mari de Lalla Fatma.
D. ? Bête. D. ? Le mari de Lalla Aïcha.
11) À quoi le narrateur compara-t-il la Chouafa ? 25) Qui, d'après le narrateur, parlait trop et ne priait pas assez ?
A. ? Au diable. A. ? La Chouafa.
B. ? À un loup. B. ? Son père.
C. ? À une lionne. C. ? Sa mère.
D. ? À un chacal. D. ? Lalla Aïcha.
12) Comment les ennemis d'Abdallah le qualifiaient-ils ? 26) Comment le narrateur trouvait-il son père ?
A. ? Mécréant, perfide et traître. A. ? Charmant.
B. ? Fourbe, brute et arriéré. B. ? Très beau.
C. ? Faible, ignorant et lâche. C. ? Magnifique.
D. ? Menteur, hypocrite et sorcier. D. ? Élégant.
13) Chez qui Lalla Zoubida et son fils étaient-ils invités ? 27) Qu'est-ce que Abdelkader avait prétendu ?
A. ? Chez Lalla Kanza. A. ? Avoir acheté la maison de Moulay Larbi.
B. ? Chez Lalla Aïcha. B. ? Avoir prêté de l'argent à Moulay Larbi.
C. ? Chez Lalla Fatma. C. ? Être le propriétaire de toute l'affaire.
D. ? Chez Lalla Rahma. D. ? Avoir versé la moitié du capital de l'affaire de Moulay
14) Où habitait Lalla Aïcha ? Larbi.
A. ? À Zankat Hajjama. 28) Comment peut-on appeler le récit de l'histoire d'Abdallah fait
B. ? À Zankat Rsif. par Maâlem Abdeslam ?
C. ? À Bab Noualla. A. ? Récit introducteur.
D. ? À Dar Chouafa B. ? Récit cadre.
C. ? Récit enchâssé.
D. ? Récit de clôture.
2/2 ‫الصفحة‬ ‫االمتحان الجهوي الموحد لنيل شهادة البكالوريا‬
‫ساعتان‬ ‫مـدة اإلنجاز‬ 1025 ‫دورة يونيه‬
‫ ع‬/ ‫آ داب‬
- ‫ ع االقتصاد والتدبير – الع و التكنولوجيات‬: ‫الشعبة أو المسلك‬
4 ‫ ف تط‬/ ‫تك‬ ‫المعامـل‬
‫االداب و الع االنسانية –ع تج – ع رياضية – فنون تط‬
3‫اقتصا د‬
‫األكاديمية الجهوية للتربية و التكوين‬
‫السنة األولى‬ ‫اللغة الفرنسية‬ : ‫المادة‬
‫لجهة الدار البيضاء الكبرى‬
‫ العادية‬: ‫الدورة‬
‫الـــــــمـــــــــوضــــــــــــــوع‬
 Lisez attentivement le texte et répondez aux questions suivantes :

Texte :
Le lendemain vendredi, mon père rentra déjeuner selon sa coutume. Il portait une djellaba de laine
boutonnée d'une éblouissante blancheur et un turban neuf, tout raide d'apprêt.
Le repas fut servi par ma mère. Le menu était particulièrement soigné. Nous mangeâmes du mouton aux
artichauts sauvages, du couscous au sucre et à la cannelle et pour finir une délicieuse salade d'oranges à l'huile
d'olive.
Nous sirotâmes de nombreux verres de thé à la menthe. Au centre du plateau, deux roses d'Ispahan
s'épanouissaient dans une vieille tasse de porcelaine.
Ma mère soupira. Elle s'adressa à mon père:
- Le sort se montre parfois bien cruel. Pauvres et riches, bons et méchants sont à la merci de ses revers. J'ai
bien du chagrin ! Je pense à Lalla Aïcha et mon cœur saigne. Je n’ai pas voulu t’ennuyer hier soir avec les tristes
événements qui se sont déroulés dans la journée.
Mon père prêta une oreille attentive. Elle poursuivit :
- Moulay Larbi, le mari de Lalla Aïcha, s'est disputé avec son associé, un certain Abdelkader fils de je ne sais
qui. ..
Elle leva les yeux au plafond pour invoquer :
- Dieu écarte de notre chemin, de celui de nos enfants et les enfants de nos enfants, tous les fils du péché qui se
présentent le sourire aux lèvres et la poitrine pleine de ténèbres. Sois notre protecteur et notre mandataire :
Amine ! Cet Abdelkader, ce fils de l'adultère, ce disciple de Satan ne possédait pas une chemise propre quand
Moulay Larbi le prit comme ouvrier dans son atelier à Mechatine. Il le traita avec bienveillance, lui prêta de
l'argent, le reçut souvent à déjeuner ou à dîner. Abdelkader se montrait poli et même obséquieux. Il chantait les
mérites de Moulay Larbi, louait sa générosité, son bon caractère et la noblesse de ses sentiments. Tous les deux
travaillaient beaucoup. Les babouches brodées jouissent auprès des femmes de Fès d'un grand succès. La
production de Moulay Larbi et de son ouvrier avait bonne réputation. Abdelkader songea à se marier. Moulay
Larbi l'encouragea dans cette voie et Lalla Aïcha lui trouva une jeune fille digne d'éloges. Les mariages coûtent
toujours très cher. Malgré ses nuits de veille, Abdelkader n’avait pas su économiser. Il se trouva assez gêné
lorsqu'il fallut verser une dot à sa fiancée. Il eut recours à son patron. Moulay Larbi réussit à assembler quatre-
vingts rials. Il les lui versa sans méfiance. Il commit la faute de lui avancer cet argent sans établir de papier de
reconnaissance de dette. Pour permettre à Abdelkader de gagner davantage, il l'associa à son affaire.
- Sais-tu comment ce fils du péché l'a remercié de ses bienfaits?
Mon père ne savait pas.
Ma mère ne lui laissa d'ailleurs pas le temps de répondre...

I. ETUDE DE TEXTE (10 points)


A. CONTEXTUALISATION DU TEXTE
1°/ Recopiez et complétez le tableau suivant : (0,25 pt x4)
Titre de l’œuvre Genre littéraire Personnage principal Auteur
2/2 ‫الصفحة‬ ‫االمتحان الجهوي الموحد لنيل شهادة البكالوريا‬
‫ساعتان‬ ‫مـدة اإلنجاز‬ 1025 ‫دورة يونيه‬
‫ ع‬/ ‫آ داب‬
- ‫ ع االقتصاد والتدبير – الع و التكنولوجيات‬: ‫الشعبة أو المسلك‬
4 ‫ ف تط‬/ ‫تك‬ ‫المعامـل‬
‫االداب و الع االنسانية –ع تج – ع رياضية – فنون تط‬
3‫اقتصا د‬
‫األكاديمية الجهوية للتربية و التكوين‬
‫السنة األولى‬ ‫اللغة الفرنسية‬ : ‫المادة‬
‫لجهة الدار البيضاء الكبرى‬
‫ العادية‬: ‫الدورة‬
‫الـــــــمـــــــــوضــــــــــــــوع‬

2°/ Situez ce passage dans l’œuvre en choisissant l’une des trois propositions suivantes : (1pt)
a- Juste après la visite de Lalla Aïcha et de Lalla Zoubida à Sidi Ali Boughaleb .
b- Juste après le retour de Mâalem Abdeslam et de Sidi Mohamed de chez le coiffeur .
c- Juste après la visite rendue par Lalla Zoubida à Lalla Aïcha, chez elle, à Zankat Hajjama.

B. ANALYSE DU TEXTE

3°/ a- Quelle expression dans le texte montre que Mâalem Abdeslam déjeune chaque vendredi chez lui ? (0,5pt)
b- De quoi se composait le menu du repas de ce vendredi ? (0,5pt)
c- Pourquoi ce menu était particulièrement soigné ? (0,5pt)
4°/ Lalla Zoubida fait plusieurs reproches à Moulay Larbi. Citez-en deux. (0,5 pt x2)
5°/ Quelle est la tonalité dominante (registre littéraire) dans le passage qui va :
- de : « Dieu écarte de notre chemin................à : il l’associa à son affaire. » ? (0,5 pt x2)
- Choisissez la bonne réponse parmi les propositions suivantes et justifiez-la :
a) Comique ; b) Satirique ; c)Epique.
6°/- « Ma mère ne lui laissa d'ailleurs pas le temps de répondre.», cet énoncé veut-il dire que :
a. la mère du narrateur interdit à son mari de parler,
b. elle n’attendait pas de réponse de la part de son mari,
c. le mari ne s’intéressait pas du tout à ce que racontait sa femme. (0,5pt)
7°/ - « Je n’ai pas voulu t’ennuyer hier soir. »
- Cet énoncé fait-il partie du récit ou du discours ? Justifiez par deux indices. (0,5 pt x2)
8°/ « Je pense à Lalla Aïcha et mon cœur saigne. »
a- Quelle figure de style comporte cet énoncé ? (0,5pt)
b- Que nous permet-elle d’apprendre sur le personnage de Lalla Zoubida?
(0,5pt)
C. REACTION FACE AU TEXTE

9°/ Selon vous, quel jugement Mâalem Abdeslam pourrait-il porter sur sa femme Lalla Zoubida, après son récit
agressif ? Pourquoi ? (0.5ptx2)
10°/ Partagez-vous le jugement sévère de Lalla Zoubida à l’égard de Abdelkader ?
Justifiez votre point de vue. (0.5ptx2)
II. PRODUCTION ECRITE (10 points)
Sujet :
La bonté, la solidarité et la générosité sont des valeurs nobles dans la société. Pourtant, il arrive qu’elles
soient mal récompensées comme c’est le cas de Abdelkader avec Moulay Larbi, son patron.
Pensez-vous que ce comportement soit une raison suffisante pour refuser toute aide à autrui (aux autres) ?
Justifiez votre point de vue par des arguments et des exemples pertinents.
 Lors de la correction de votre copie, on tiendra compte des critères suivants :

Critères de réalisation de l’écrit à produire Note attribuée


 Respect de la consigne (traiter le sujet proposé)……………………………………………………………………… 1 point
 Organisation du texte……………………………………………………………………………………………………………..….. 2 points
 Choix d’arguments précis et pertinents …………………………………………………………………………………… 2 points
 Correction de la langue: syntaxe, vocabulaire, adéquat, orthographe, conjugaison, ponctuation….... 5 points
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‫ساعتان‬ ‫مـدة اإلنجاز‬ 1025 ‫دورة يونيه‬
‫ ع‬/ ‫آ داب‬
- ‫ ع االقتصاد والتدبير – الع و التكنولوجيات‬: ‫الشعبة أو المسلك‬
4 ‫ ف تط‬/ ‫تك‬ ‫المعامـل‬
‫االداب و الع االنسانية –ع تج – ع رياضية – فنون تط‬
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‫اللغة الفرنسية‬ : ‫المادة‬ ‫األكاديمية الجهوية للتربية والتكوين‬
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ELEMENTS DE REPONSES DONNES A TITRE INDICATIF


I. ETUDE DE TEXTE (10 points)
A. CONTEXTUALISATION DU TEXTE :
1°/Recopiez et complétez le tableau suivant : (0.25 pt x4)
Titre de l’œuvre Genre littéraire Personnage principal Auteur
La Boîte à merveilles Roman (à caractère) autobiographique Sidi Mohamed Ahmed SEFRIOUI

2°/ Juste après la visite rendue par Lalla Zoubida à Lalla Aïcha, chez elle, à Zankat Hajjama. (1pt)
B. ANALYSE DU TEXTE
3°/ a- « selon sa coutume » (0,5pt)
b- le menu= mouton aux artichauts sauvages, couscous au sucre et à la cannelle, salade d’oranges à l’huile d’olive, du
thé à la menthe... (0,5pt)
c- Ce menu était particulièrement soigné parce que le père était présent d’une part, et de l’autre, il comportait de la
viande (un repas plus riche que d’habitude) ; c’est également un jour sacré : vendredi (0,5pt)
4°/ - ...Accepter deux reproches parmi la liste suivante :
- son excès de confiance en Abdelkader, son manque de méfiance, son absence de prudence, sa faute
de ne pas avoir établi un papier de reconnaissance de dette, le fait d’être responsable de son propre malheur…
(0,5ptx2)
5°/ - Tonalité satirique (0,5pt)
- Justification : ... car Lalla Zoubida critique les travers de l’ingrat Abdelkader...
6°/ b . ... elle n’attendait pas de réponse de la part de son mari. (1pt)
7°/...il fait partie du discours : emploi du « je » énonciateur- emploi du passé composé (temps du discours)- emploi de
l’indicateur chronologique ( temporel) « hier » et de la marque de l’énonciataire « t’ » (0,5pt x2)
8°/ a- hyperbole (0,5pt)
b- Lalla Zoubida était profondément touchée (affectée) par ce qui arrive à son amie intime ; sa douleur est à l’image
de leur amitié + elle est émotive , sensible, tendre… (0,5pt)
C. REACTION FACE AU TEXTE
9°/ - jugement positif : admiration, fierté moralité élevée, image brillante … (0.5xptx2)
- jugement négatif : bavardage, calomnie moralité basse, mesquine …
- Accepter toute autre réponse logique et justifiée
10°/ - Oui : sévérité et critique méritées, à la mesure du méfait et de l’ingratitude de Abdelkader.
- Non : Abdelkader a peut-être ses raisons qui justifient son comportement…… (0.5ptx2)
- Accepter la réponse par oui ou par non, mais justifiée et argumentée
II. PRODUCTION ECRITE (10 points)
Sujet : La bonté, la solidarité et la générosité sont des valeurs nobles dans la société. Pourtant, il arrive
qu’elles soient mal récompensées comme c’est le cas de Abdelkader avec Moulay Larbi, son patron.
Pensez-vous que ce comportement soit une raison suffisante pour refuser toute aide à autrui (aux autres) ?
Justifiez votre point de vue par des arguments et des exemples pertinents.
 Pour corriger la production des candidats, tenir compte des critères d’évaluation suivants :
Critères d’évaluation de l’écrit produit Note attribuée
 Respect de la consigne (traiter le sujet proposé)…………………………………………………………................. 1 point
 Organisation du texte……………………………………………………………………………………………............................... 2 points
 Choix d’arguments précis et pertinents …………………………………………………………………........................ 2 points
 Correction de la langue: syntaxe, vocabulaire, adéquat, orthographe, conjugaison,
ponctuation…….............................................................................................................................................................................. 5 points
Chapitre 5 : l’école coranique
- Le fqih, souriant, annonce aux élèves son projet pour la Achoura : Blanchir les murs à la
chaux,illuminer l’école, acheter de nouvelles nattes.

- Au retour chez lui, S.M trouve sa mère absente. Son bonheur se transforme en tristesse et terreur.
- Lalla Zoubida, en rentrant chez elle, raconte à Fatma et à Rahma ce qu’à fait Lalla Aicha
:vente des bijoux et des meubles pour aider Moulay Larbi.
- Une vieille négresse annonce la mort de Sidi Mohemmed Ben Tahar.
- Chagrin des femmes et de Sidi Mohammed.
- Le père raconte à son fils l’histoire du boutiquier Sidi ...
- Le narrateur imagine son cortège d’enterrement.
- La Boite à merveilles se transforme encercueil
- La mère offre à S.M une chaine qui sera volée par le chat de Zineb.
- Bagarre spectaculaire entre S.M et Zineb.
Chapitre 5 :
1. Le maître du Msid est heureux car : c’est le jour de Achoura – il ira au pèlerinage – la fête
de Achoura approche.
2. À son retour, sa mère était : absente – malade – malheureuse.
3. Lalla Aicha, pour aider son mari : a fait une dette de son ami Zoubida – a visité Sidi Ali
Boughaleb – a vendu ses bijoux et son mobilier.
4. Le narrateur relate le souvenir de la mort de : Sidi Mohammed Ben Tahar – Lahbib et
Abdennabi – Abdellah l’épicier.
5. Le défunt était : babouchier – coiffeur – Fquih.
6. Lalla Zoubida a donné à son fils : un soufflet – un cadeau – un beignet.
7. Sidi Mohamed a envoyé à Zineb un coup de poing : sur le front – sur les yeux – sur le nez.
8. « Des torrents de larme lui inondèrent le visage » est : une hyperbole – une comparaison –
une synecdoque.
9. Moulay Abdeslam a raconté une histoire à son fils pour : lui décrire une tombe – pour le
consoler – pour lui faire découvrir les secrets de la mort.
10. La nuit, le narrateur : a bien dormi – a veillé tard – avait de la fièvre.
11. Le cadeau offert par la mère à Sidi Mohamed était : un cabochon – un clou taillé – une
chaînette de cuivre.
12. Le chat de Zineb : a volé la chaînette du narrateur – a griffé le narrateur – a dormi sur les
genoux du narrateur.
13. Une dispute s’est éclatée entre : Lalla Zoubida et Rahma – Zineb et le narrateur – Moulay
Larbi et son associé.
Examen régional de l’Orient 2017

TEXTE
Absorbé dans la contemplation de mes trésors, je n’avais pas vu entrer le chat de Zineb. Il
ronronna tout contre moi. Je ne le craignais pas. Je décidai de l’associer à ma joie, de lui ouvrir les
portes de mon univers. Il s’intéressa gravement à mes discours, allongea la patte pour toucher mon
cabochon de verre taillé, regarda avec étonnement ma chaîne d’or. Je lui en fis un collier. Il se
montra d’abord tout fier. Il essaya ensuite de l’arracher. Elle ne céda pas à ses coups de griffes. Il se
mit en colère, s’affola et partit en flèche, la queue hérissée, les yeux dilatés d’inquiétude. Je courus
derrière lui pour récupérer mon bien. Le maudit chat resta sourd à mes appels. Il ne voulait rien avoir
de commun avec moi, il grimpait les marches de l’escalier, crachait des menaces.
J’alertai ma mère, demandai secours à Fatma Bziouya, à Rahma et même à mon ennemie
Zineb, la propriétaire de ce démon quadrupède. Tout le monde se précipita sur la terrasse mais le
chat, ne sachant pas pourquoi on le poursuivait, s’usait les griffes à grimper le long d’un mur d’une
hauteur vertigineuse. J’étais furieux contre le chat. Les femmes essayèrent de me consoler.
- Il reviendra ce soir, Zineb te rendra ta chaîne.
Zineb! Zineb ! C’était elle qui l’avait chargé de venir se frotter contre moi, abuser de ma
gentillesse et me voler mon plus beau bijou. Je suffoquais de colère et d’indignation. Ma rage se
déchaîna; je me précipitai sur Zineb. Je lui enfonçai les ongles dans les joues, lui arrachai les cheveux
par touffes, lui envoyai de formidables coups de pieds dans le ventre. Elle se défendit, la brute, avec
violence, me tira les oreilles, me renversa par terre, me marcha sur la poitrine. Les femmes criaient,
essayaient de nous séparer et recevaient des coups de poing et des coups de tête des deux
adversaires.
Enfin ma mère réussit à me maîtriser. Elle m’amena dans la chambre, me plongea la tête dans
un seau d’eau, m’essuya le visage avec un torchon et m’intima l’ordre de me coucher.
La poitrine encore secouée de sanglots, je m’endormis presque immédiatement.

I. ÉTUDE DU TEXTE (10 pts)


1. Recopiez et complétez le tableau suivant :
Titre de l’œuvre d’où est Auteur Genre de l’œuvre Type de texte
tiré le texte

2. Répondez par « vrai » ou « Faux » :


a. La famille du narrateur habite à Meknès.
b. Le père du narrateur est un coiffeur.
c. Lalla Aicha est une amie intime de la mère du narrateur.
d. Lalla Zoubida est la mère du narrateur.
3. Pourquoi L’enfant (Sidi Mohammed) n’a pas vu entrer le chat de Zineb ?
4. Quel objet « précieux » le chat de Zineb a-t-il volé à Sidi Mohammed ?
5. a. Zineb est-elle le genre de fille qui se laisse frapper sans réagir ?
b. Justifiez votre réponse par un énoncé tiré du texte.
6. a. Dans le deuxième paragraphe, quelle est l’expression qui reprend « le chat de Zineb » ?
b. Pourquoi le narrateur appelle-t-il ainsi ce chat ?
7. Relevez dans le texte quatre mots appartenant au champ lexical de la colère.
8. « Zineb te rendra ta chaîne. » Affirma Rahma à l’enfant.
-Transformez cet énoncé au discours indirect.
9. Proposez un titre convenable au texte.
10. Sidi Mohammed et Zineb se bagarrent avec violence.
-Dites en une phrase ou deux phrases ce que vous pensez de ce comportement.
II. PRODUCTION ÉCRITE : (10 pts)
Sujet :
Dans notre société, beaucoup de gens maltraitent les animaux (chats, chiens, …).
- Rédigez un article de journal dans lequel vous défendez la nécessité de protéger l’espèce
animale en vous appuyant sur des arguments et des exemples.

Correction

I. ÉTUDE DU TEXTE (10 pts)


1. Recopiez et complétez le tableau suivant :
Titre de l’œuvre d’où est Auteur Genre de l’œuvre Type de texte
tiré le texte
La Boîte à Merveilles Ahmed Sefrioui Roman autobiographique Narratif

2. Répondez par « vrai » ou « Faux » :


a. La famille du narrateur habite à Meknès. Faux
b. Le père du narrateur est un coiffeur. Faux
c. Lalla Aicha est une amie intime de la mère du narrateur. Vrai
d. Lalla Zoubida est la mère du narrateur. Vrai
3. Pourquoi L’enfant (Sidi Mohammed) n’a pas vu entrer le chat de Zineb ?
L’enfant n’a pas vu entrer le chat de Zineb car il était absorbé par la contemplation de ses trésors.
4. Quel objet « précieux » le chat de Zineb a-t-il volé à Sidi Mohammed ?
Une chaîne d’or.
5. a. Zineb est-elle le genre de fille qui se laisse frapper sans réagir ?
Non, elle se défend bien.
b. Justifiez votre réponse par un énoncé tiré du texte.
« Elle se défendit, la brute, avec violence, me tira les oreilles, me renversa par terre, me marcha sur
la poitrine. »
6. a. Dans le deuxième paragraphe, quelle est l’expression qui reprend « le chat de Zineb » ?
« ce démon quadrupède »
b. Pourquoi le narrateur appelle-t-il ainsi ce chat ?
Car il déteste le chat et sa propriétaire.
Car le chat lui a volé la chaîne.
7. Relevez dans le texte quatre mots appartenant au champ lexical de la colère.
Furieux, rage, indignation, violence.
8. « Zineb te rendra ta chaîne. » Affirma Rahma à l’enfant.
-Transformez cet énoncé au discours indirect.
Rahma affirma à l’enfant que Zineb lui rendrait sa chaine.
9. Proposez un titre convenable au texte.
La dispute avec Zineb.
10. Sidi Mohammed et Zineb se bagarrent avec violence.
-Dites en une phrase ou deux phrases ce que vous pensez de ce comportement.
Exemple : Je crois que ce comportement est assez courant chez les enfants de cet âge. Dans ce cas
précis, Sidi Mohammed est si violent car il déteste Zineb.
- Chapitre 6 : préparatifs de la fête
- Tous les élèves participent au travail activement
- Le narrateur nommé chef des frotteurs
- Bonheur et fierté malgré la fatigue.
- La mère emmène son fils à la Kissaria afin de lui acheter des habits neufs (cotonnade blanche
pour la chemise / gilet rouge / sacoche Brodée)
- Description de la chambre de Rahma.
- Dispute entre S.M et Zineb. Colère de la mère
- Rahma raconte aux voisines l’histoire comique de Lalla Khadija et son mari : l’oncle Othmane.
- Le récit de Rahma obsèdele narrateur.
La boîte à merveilles d'Ahmed Sefrioui: chapitre VI (6) Qui était Lalla Khadija ?
QCM : 24 questions. E. ? Une vieille et laide voisine, épouse de l'oncle Othman.
Cochez la bonne réponse : F. ? Une jeune et charmante voisine, épouse de Sidi
1. Quand le travail de rénovation de l'école a-t-il commencé ? Mohammed ben Taher.
A. ? Huit jours avant la fête de l’Achoura. G. ? Une jeune et charmante voisine, sœur de Lalla Aïcha.
B. ? Huit jours avant la fête d’Aïd al Adha. H. ? Une jeune et charmante voisine, épouse de l'oncle
C. ? Cinq jours avant la fête de l’Achoura. Othman.
D. ? Dix jours avant la fête de l’Achoura. 13. Pourquoi Lalla Zoubida empêcha-t-elle Sidi Mohammed
2. Que décréta le maître pour mettre fin au désordre ? d'aller à l’école ?
A. ? Seuls les petits étaient admis à passer les murs au lait A. ? Elle voulait le punir pour sa dispute avec Zineb.
B. ? Elle voulait l'emmener chez Lalla Aicha.
de chaux.
B. ? Seuls les grands étaient admis à apporter de l'eau de la C. ? Sidi Mohammed avait de la fièvre.
Zaouïa. D. ? Elle voulait l'emmener à la Kissaria.
C. ? Seuls les grands étaient admis à laver le sol de l'école. 14. En quoi la baguette, trouvée par Sidi Mohammed sur la
D. ? Seuls les grands étaient admis à passer les murs au lait terrasse, se transformait-elle ?
de chaux. A. ? En sabre et en lion.
B. ? En voiture et en fusée.
3. Pourquoi le narrateur n'osait-il pas demander à sa mère de lui
acheter une glace ronde comme celle de Zineb ? C. ? En sabre et en cheval.
A. ? Il avait peur que sa mère le dise à son père. D. ? En château et en sorcière.
B. ? Il avait peur d'être traité de garçon efféminé. 15. Qui était M'Barka ?
C. ? Il avait peur de perdre son gilet rouge. A. ? L'ancienne esclave de Moulay Larbi.
D. ? Il avait déjà une glace carrée. B. ? L'ancienne esclave de l'oncle Othman.
4. Comment le petit garçon s'imaginerait-il portant son gilet C. ? La seconde épouse de l'oncle Othman.
rouge le jour de l'Achoura ? D. ? L'ancienne épouse de l'oncle Othman.
A. ? Comme le pacha de la ville. 16. À quoi servirait la cotonnade blanche achetée à la Kissaria ?
B. ? Comme un marchand de la Kissaria. A. ? À confectionner un haïk pour Lalla Zoubida.
C. ? Comme le fqih de son école. B. ? À confectionner une chemise pour Sidi Mohammed.
D. ? Comme un prince de légende. C. ? À confectionner une djellaba pour Sidi Mohammed.
5. De quoi le chaufournier fit-il don à l'école ? D. ? À confectionner un turban pour Maâlem Abdeslam.
A. ? D'un âne chargé de toutes les provisions. 17. Pourquoi le narrateur était-il réprimandé par sa mère avant
B. ? D'une charge d'âne d'huile d'olive. la sortie pour la Kissaria ?
C. ? D'une charge d'âne de chaux. A. ? Il s'est disputé avec sa voisine Zineb.
D. ? D'un âne pour apporter de l'eau. B. ? Il a taché sa djellaba blanche.
6. Dans quel état d’esprit la mère effectua-t-elle l’achat de la C. ? Il a refusé d'accompagner sa mère.
satinette noire ? D. ? Il n'a pas entendu les appels de sa mère alors qu'il
A. ? Elle était de mauvaise humeur. jouait sur la terrasse.
B. ? Elle était de bonne humeur. 18. Comment était le narrateur après sa journée de lavage de
C. ? Elle avait peur de ne pas avoir assez d'argent. l'école ?
D. ? Elle était très inquiète. A. ? Heureux et reposé.
7. Quels étaient les objets achetés à la Kissaria par Zoubida pour B. ? Épuisé et dégouté.
son fils ? C. ? Fatigué, mais fier.
A. ? De la cotonnade blanche et une paire de babouches. D. ? Fatigué et déçu.
B. ? De la cotonnade blanche et un gilet rouge. 19. À quel poste le narrateur fut-il nommé ?
C. ? Un gilet rouge et une djellaba blanche. A. ? Chef des frotteurs.
D. ? De la satinette noire et un gilet rouge. B. ? Chef des balayeurs.
8. À quoi servaient les jarres en poterie dans la salle d'école ? C. ? Chef des blanchisseurs.
A. ? À conserver l'eau pour rafraichir les écoliers. D. ? Chef des plongeurs.
B. ? À recueillir l'huile d'olive apportée par les élèves. 20. Quel était le sujet de l'histoire racontée par Rahma dans ce
C. ? À recueillir le beurre que les parents envoyaient au fqih. chapitre ?
D. ? À recueillir le lait de chaux apporté par les élèves. A. ? Comment Lalla Khadija traitait son vieux mari.
9. Comment étaient les marchands de la Kissaria ? B. ? Comment Lalla Aïcha traitait son vieux mari.
A. ? Beaux, soignés et grossiers. C. ? Comment Fatma Bziouya traitait son vieux mari.
B. ? Beaux, soignés et courtois. D. ? Comment Lalla Kanza traitait ses clients.
C. ? Beaux, familiers et honnêtes. 21. Qui était l'oncle Othman ?
D. ? Vieux, négligés et courtois. A. ? Le frère de Maâlem Abdeslam.
10. Qu'avait promis Moulay Larbi d'offrir au petit garçon pour la B. ? Un Vieillard, époux de Lalla Khadija.
fête de l'Achoura ? C. ? Un marchand de tissu à la Kissaria.
A. ? Un gilet rouge. D. ? Un Vieillard, époux de Lalla Aïcha.
B. ? Une djellaba blanche. 22. Qui était la femme rencontrée près de Sidi Ahmed Tijani ?
C. ? Une chemise de coton. A. ? La Moqadama de Sidi Ahmed Tijani.
D. ? Une paire de babouches. B. ? La caissière du bain maure.
11. Pourquoi Zoubida voulait-elle emmener son fils à la Kissaria ? C. ? Une ancienne voisine de Zoubida.
A. ? Elle voulait lui acheter les habits de fête. D. ? Une voisine de Lalla Aïcha.
B. ? Elle voulait lui acheter un nouveau cartable. 23. À quoi servirait l'argent que la Chouafa donna à Zoubida
C. ? Elle voulait lui faire couper les cheveux. lorsqu'elle partait pour la Kissaria ?
D. ? Elle voulait lui acheter une chainette en or. A. ? À acheter de la satinette noire.
12. Quel service demanda Rahma à Zoubida lorsqu'elle partait B. ? À acheter une robe jaune pour faire cesser le mal de
pour la Kissaria? Lalla Mira.
A. ? Se renseigner sur les prix des lampes à pétrole. C. ? À acheter une robe bleue pour satisfaire Sidi Moussa.
B. ? Se renseigner sur le prix de l'or. D. ? À acheter de la cotonnade blanche
C. ? Se renseigner sur les prix des tissus.
D. ? Se renseigner sur les prix des babouches.
Examen régional : Académie de Guelmim-Oued Noun (session de juin 2016)

Le texte :

1
Nous quittâmes cette atmosphère de faste pour nous trouver dans le quartier des épices. Nous étions près de la
médersa Attarine, cette belle maison où logent les étudiants, quand je rappelai à ma mère la satinette de Lalla Kanza la
Chouafa. Ma mère me félicita d'avoir une si bonne mémoire. Elle rebroussa chemin. Le long de la rue elle maudissait toutes
les chouafas de la terre, ces femmes calamiteuses qui ne manquaient aucune occasion de vous empoisonner la vie. Elle se
demandait ce qu'elle avait bien pu faire de l'argent de cette maudite sorcière de Kanza qui pouvait, si elle le voulait, faire
ses commissions elle-même. Elle se mit à l'angle d'une boutique, entreprit de minutieuses recherches, s'énerva, s'agita,
2
lança de nouvelles imprécations contre les chouafas et leurs acolytes , finit par retrouver l'argent au fond d'une poche de
son caftan.
Nous ne tardâmes pas à trouver un marchand de satinette. Sans discuter le prix, ma mère demanda un certain
nombre de coudées. Elle le paya et nous partîmes enfin.
3
La bonne humeur de ma mère avait disparu. Elle ne cessa pas de me gourmander sans raison jusqu'à l'arrivée
chez nous. Elle remit à Lalla Kanza sa satinette noire, lui rendit sa monnaie et monta l'escalier, gémissant et soupirant à
chaque marche.
Rahma sortit sur le palier. Elle nous invita dans sa chambre. Elle demanda à ma mère de lui montrer ses
acquisitions.
La chambre de Rahma était de mêmes dimensions que la nôtre. Une cloison de bois patinée par l'âge, la coupait
aux trois quarts. Derrière cette cloison, Rahma entassait ses provisions d'hiver. Elles consistaient surtout en pains de sel
d'un rose taché de gris et en grappes d'oignons. La pièce meublée pauvrement de matelas bosselés et d'une natte de jonc
(…)

1-Faste : richesse. / 2-Acolytes : compagnons. / 3-Gourmander : blâmer, gronder

I. COMPRÉHENSION : (10 points)


1. Recopiez et complétez le tableau suivant : 1 pt (0,25 x 4)
Titre de l’œuvre Auteur Genre littéraire Une autre œuvre du même
auteur
……………………………… …………………………….. ……………………………… ………………………………

2. A) Où se trouve le narrateur et sa mère ? (Choisissez la bonne réponse) 1 pt (0,5 x 2)


- Chez Lalla Aïcha
- Chez Sidi El Arafi
- À la Kissaria
B) Pourquoi sont-ils allés à ce lieu ?
3. Répondez par « Vrai » ou « Faux » en justifiant vos réponses. 2 pts (0,5 x 4
a. La chambre de Rahma est richement meublée.
b. Sidi Mohammed et sa mère ont eu une grande difficulté à trouver le vêtement que désirait la Chouafa.
4. A) De quelle manière la mère du narrateur évoque-t-elle les voyantes : d’une manière valorisante ou
dévalorisante ? (0,5 pt)
B) Relevez du texte deux termes qui justifient votre réponse. (0,5 pt)
5. Relevez du premier paragraphe du texte un discours indirect. (0,5 pt)
6. A) Relevez du texte une comparaison. (0,5 pt)
B) Quel est le point commun (ressemblance) entre les deux éléments comparés ? (0,5 pt)
7. Relevez du premier paragraphe un nom qui signifie « souhaits de malheur ». (0,5 pt)
8. A) Relevez du texte une subordonnée relative. (0,5 pt)
B) Déterminez le pronom relatif employé. (0,5 pt)
9. Trouvez-vous du plaisir à faire vos achats dans un souk (marché populaire) ?
Justifiez votre réponse par un argument. 1 pt (0,5 x 2)
10. Les chouafas ne font qu’arnaquer et voler les gens naïfs (simples d’esprit). Partagez-vous cette affirmation ?
Justifiez votre réponse par un argument. 1 pt (0,5 x 2)

II. PRODUCTION ÉCRITE : (10 points)


Sujet : Pour certains, les amis virtuels (rencontrés sur les réseaux sociaux : Facebook, Twiter …) sont
plus fidèles et plus serviables que les amis réels (qu’on fréquente dans la réalité). Partagez-vous cette
affirmation ?
Exprimez votre point de vue dans un texte argumentatif cohérent.
Correction de l’examen régional : Académie de Guelmim-Oued Noun (session de juin 2016)

I. COMPRÉHENSION : (10 points)

1. Recopiez et complétez le tableau suivant : 1 pt (0,25 x 4)


Titre de l’œuvre Auteur Genre littéraire Une autre œuvre du même
auteur
La Boîte à merveilles Ahmed Sefrioui Roman autobiographique Le Chapelet d’ambre

2. A) Où se trouve le narrateur et sa mère ? (Choisissez la bonne réponse) 1 pt (0,5 x 2)


- Chez Lalla Aïcha
- Chez Sidi El Arafi
- À la Kissaria
- À la Kissaria
B) Pourquoi sont-ils allés à ce lieu ?
-Pour acheter des habits à l’occasion de la fête de l’Achoura.
3. Répondez par « Vrai » ou « Faux » en justifiant vos réponses. 2 pts (0,5 x 4
a. La chambre de Rahma est richement meublée.
-Faux: « La pièce meublée pauvrement de matelas bosselés et d'une natte de jonc »
b. Sidi Mohammed et sa mère ont eu une grande difficulté à trouver le vêtement que désirait la
Chouafa.
-Faux: « Nous ne tardâmes pas à trouver un marchand de satinette ».
4. A) De quelle manière la mère du narrateur évoque-t-elle les voyantes : d’une manière valorisante ou
dévalorisante ? (0,5 pt)
-Une manière dévalorisante
B) Relevez du texte deux termes qui justifient votre réponse. (0,5 pt)
- maudissait / calamiteuses / maudite sorcière …
5. Relevez du premier paragraphe du texte un discours indirect. (0,5 pt)
-Elle se demandait ce qu'elle avait bien pu faire de l'argent de cette maudite sorcière de Kanza …
- Ma mère me félicita d'avoir une si bonne mémoire.
6. A) Relevez du texte une comparaison. (0,5 pt)
-« La chambre de Rahma était de mêmes dimensions que la nôtre. »
B) Quel est le point commun (ressemblance) entre les deux éléments comparés ? (0,5 pt)
-Le point commun : Les mêmes dimensions.
7. Relevez du premier paragraphe un nom qui signifie « souhaits de malheur ». (0,5 pt)
-Imprécations
8. A) Relevez du texte une subordonnée relative. (0,5 pt)
- « où logent les étudiants »
B) Déterminez le pronom relatif employé. (0,5 pt)
-Le pronom relatif : « où »
9. Trouvez-vous du plaisir à faire vos achats dans un souk (marché populaire) ?
Justifiez votre réponse par un argument. 1 pt (0,5 x 2)
Exemple : Oui, je trouve du plaisir à faire mes achats dans un souk populaire car c’est une manière de
rester en contact avec les gens, de voir les différentes facettes de notre pays et de sauvegarder une
tradition qui est en train de disparaitre : le marchandage.
10. Les chouafas ne font qu’arnaquer et voler les gens naïfs (simples d’esprit). Partagez-vous cette affirmation ?
Justifiez votre réponse par un argument. 1 pt (0,5 x 2)
Exemple : Oui, je partage cette affirmation car je pense que c’est seulement les gens crédules qui
peuvent croire qu’il existe des êtres humains dotés d’un pouvoir surnaturel leur permettant de
prédire l’avenir.
Chapitre VII : la fête de l’Achoura

- Tout le monde achète des instruments musicaux : tambours, tambourins et bendirs.


- Le père offre à S.M une trompette
- Atmosphère de joie etbonheur.
- Hammoussa ( Azzouz Berrada) vient chercher le narrateur afin d’aller au msid travailler ( les lustres)
- Description des tâches effectuées par les élèves
- le lendemain, le père accompagne son fils au souk des jouets et chez le coiffeur si
Abderrahmane ( très bavard et curieux).
- Au retour à la maison, le narrateur jouait sur la terrasse avec Zineb et d’autres enfants
jusqu’au coucher du soleil.
- Le narrateur doit prendre sa douche, dîner et dormir.
- S.M est réveillé par sa mère à trois heures du matin pour aller au msid.
- Tout le monde est richement vêtu.
- Déjeuner en famille. Le narrateur accompagne son père à Moulay Driss.
- Visite rendue par Lalla Aicha qui avait beaucoup à raconter.
"La boîte à merveilles" d'Ahmed Sefrioui: C. Se promener dans les jardins du palais
chapitre VII (7) Batha.
QCM : 30 questions. D. ? Faire les courses pour Lalla Zoubida.
Cochez la bonne réponse: 8. Quel désagrément rencontra Sidi Mohammed
malgré son sentiment de supériorité dans ses habits
1. Quelle impression avait le narrateur en neufs ?
poussant la porte du Msid le jour de l'Achoura ? A. ? Il a cassé le cierge qu'il devait offrir au maître.
A. ? D'être venu avant les autres. B. ? Il avait un peu de fièvre.
B. ? De vivre une fête fabuleuse. C. ? Les vêtements et les babouches
C. ? D'entrer dans un bain maure. n'étaient pas à sa taille.
D. ? De passer un examen. D. ? Il n'arrivait pas à se réveiller
2. Quel était le vrai nom de Hammoussa ? 9. Quel instrument de musique Maâlem Abdeslam
A. ? Driss Alami. avait-il offert à son fils ?
B. ? Hassan Khaldi. A. ? Une trompette.
C. ? Aziz Chraïbi. B. ? Une clarinette.
D. ? Azzouz Berrada. C. ? Un harmonica.
3. Quelle expression utilisa le coiffeur pour exprimer D. ? Une flûte.
son amour de la rue de la ville de Fès ? 10. Qui est allé chercher le pétrole pour Lalla Zoubida ?
A. ? Une cérémonie perpétuelle. A. ? Driss El Aouad.
B. ? Une foire permanente. B. ? Sidi Mohammed.
C. ? Un perpétuel spectacle. C. ? Driss le teigneux
D. ? Une fête fabuleuse. D. ? Allal.
4. Quels jouets acheta Maâlem Abdeslam à son 11. Quel achat fit le père à Bab Moulay Idriss et à quoi
fils ? allait-il servir ?
A. ? Une nouvelle flute, un tambourin et A. ? Un cierge à offrir au maître d'école.
une glace ronde. B. ? Un poulet pour le déjeuner de
B. ? Une flute, un petit chariot et une l'Achoura.
nouvelle trompette. C. ? Des amandes et des cacahuètes pour
C. ? Un tambour, un petit harmonica et une les invités du jour de la fête.
nouvelle trompette. D. ? De l'huile d'olive à offrir au maître
D. ? Un tambour, un petit chariot et une d'école.
nouvelle trompette. 12. Pourquoi Hammoussa vint-il interrompre le récital à
5. À quel moment de l’après-midi de l’Achoura, la trompette du narrateur ?
Sidi Mohammed reçut-il la permission de monter A. ? Il a été envoyé par le maître pour chercher Sidi
sur la terrasse ? Mohammed.
A. ? Quand les voisins sont tous montés sur B. ? Il a été envoyé par Maâlem Abdeslam
la terrasse. pour remettre les jouets à Sidi Mohammed.
B. ? Lorsque Lalla Zoubida voulait faire la sieste. C. ? Il a été envoyé par Moulay Larbi pour remettre
C. ? Quand Zineb commença à jouer au les babouches à Sidi Mohammed.
tambour. D. ? Il a été envoyé par la Chouafa pour faire taire
D. ? Lorsque Lalla Aïcha s'apprêtait à Sidi Mohammed.
raconter un secret. 13. Quelle envie folle avait Sidi Mohammed l’après-midi
6. Qu’arriva-t-il à Sidi Mohamed alors que le de l’Achoura ?
coiffeur le rasait ? A. ? Manger des galettes en pâtes.
A. ? Il s'évanouit. B. ? Jouer au tambour et à la trompette.
B. ? Il s'endormit. C. ? Accomplir la prière collective.
C. ? Il se mit à saigner du nez. D. ? Ouvrir sa boîte à merveilles.
D. ? Il se mit à pleurer. 14. À quelle heure Lalla Zoubida réveilla-t-elle son fils le
7. Quel a été le programme de Maâlem jour de l'Achoura ?
Abdeslam et de son fils après le petit A. ? À sept heures du matin.
déjeuner de l’Achoura ? B. ? À trois heures du matin.
A. ? Accomplir la prière collective à Moulay C. ? À six heures du matin.
Idriss. D. ? À cinq heures du matin.
B. ? Rendre visite à Moulay Larbi.
15. Que voulait dire "se marier" selon le coiffeur ? A. ? Deux jours avant l'Achoura.
A. ? Passer de charmantes soirées avec une B. ? Quatre jours avant l'Achoura.
jeune et jolie femme. C. ? Trois jours avant l'Achoura.
B. ? Se conformer à la religion musulmane. D. ? Cinq jours avant l'Achoura.
C. ? Donner à sa mère l'occasion de se reposer 23. Qui était Hammoussa ?
puisque tout le travail sera fait par A. ? Un apprenti de Maâlem Abdeslam.
la jeune épouse. B. ? Un apprenti de l'épicier du quartier.
D. ? Créer des liens de parenté avec une autre C. ? Un camarade de jeu de Sidi Mohammed.
famille et avoir des enfants capables d'aider D. ? Un camarade de classe de Sidi Mohammed.
les parents dans la vieillesse. 24. Quelle récompense Lalla Kanza a-t-elle donnée à
16. Quel instrument de musique avait Zineb ? Sidi Mohamed pour lui avoir apporté la menthe ?
A. ? Un minuscule tambourin. A. ? Une poignée de glands de chêne.
B. ? Un minuscule rabab. B. ? Une poignée de pois chiches.
C. ? Un minuscule mizmar. C. ? Une poignée de grains de sésame.
D. ? Un minuscule violon. D. ? Une poignée de grains de tournesol.
17. Qui était Sidi Ahmed ? 25. Qu’est-ce que les femmes avaient acheté pour
A. ? Le fils d’El Haj Azzouz Berrada, le l’Achoura ?
marchand de thé. A. ? Des tambourins.
B. ? Le fils d’El Haj Larbi Amara, le B. ? Des tam-tams.
marchand de thé. C. ? Des timbales.
C. ? Le fils d’El Haj Allal Chraïbi, le D. ? Des darboukas.
marchand de thé. 26. Quand le narrateur avait-il l'impression qu'il était
D. ? Le fils d’El Haj Ali Lamrani, le devenu un autre homme ?
marchand de thé. A. ? Quand il fit la prière à côté de son père.
18. Quel imprévu changea le programme prévu pour B. ? Quand il a mis ses habits neufs.
l’après-midi de L’Achoura ? C. ? Quand les passants le saluèrent dans la rue.
A. ? L'arrivée inattendue de Lalla Aïcha. D. ? Quand le maître le félicita.
B. ? La dégradation de la santé de Zoubida. 27. Qui était Si Abderrahman ?
C. ? La dégradation de la santé de Sidi A. ? Le Moqadem de Moulay Idriss.
Mohammed. B. ? Le fqih.
D. ? Le départ inattendu de Maâlem C. ? Le marchand de jouets.
Abdeslam. D. ? Le coiffeur.
19. Où le père du narrateur emmena-t-il Sidi 28. À quel "spectacle" assista Sidi Mohammed
Mohammed dans un premier temps ? chez le barbier ?
A. ? À Bab Moulay Idriss. A. ? La pratique d'une saignée.
B. ? Chez le coiffeur. B. ? Une extraction d'une dent de sagesse.
C. ? Dans les souks pour acheter des jouets. C. ? Une scarification.
D. ? Au quartier Sagha. D. ? La pratique d'un tatouage.
20. Pourquoi le narrateur n'aimait-il pas Si 29. Qui Sidi Ahmed allait-il épouser ?
Abderrahman ? A. ? La fille de Moulay Larbi, le babouchier.
A. ? Le coiffeur avait des mains moites. B. ? La fille de Si Omar, le notaire.
B. ? Le coiffeur ne savait pas raconter des C. ? La fille de Si Abderrahman, le coiffeur.
histoires. D. ? La fille d’Allal, le jardinier.
C. ? Le coiffeur serait chargé de lui 30. Quelle "récompense" donna le fqih aux écoliers
pratiquer une saignée. après avoir célébré la fête au Msid ?
D. ? Le coiffeur serait chargé de le A. ? Trois jours de repos.
circoncire. B. ? Des friandises.
21. Quel travail attendait Sidi Mohammed au C. ? Des exemplaires du Coran.
Msid ? D. ? Une journée de repos.
A. ? Découper des mèches pour les lustres.
B. ? Passer les murs au lait de chaux.
C. ? Laver le sol de la salle.
D. ? Dresser la table pour les cierges.
22. Quand les femmes commencèrent-elles à essayer
leurs tambourins ?
Examen régional de Souss-Massa 2017

TEXTE DE BASE :
L’appel d’un mendiant1 nous arrivait de la rue. J’entendais le bruit de sa canne. C’était sûrement un
aveugle.
Je perdais mes babouches tous les trois pas. Mes parents voyaient grand. Ni les vêtements, ni les
chaussures n’étaient à ma taille. Mais j’étais heureux.
Une fois dans la rue, mon père me glissa dans la main une pièce de cinq francs et me mit entre les bras le cierge2
dont nous avions fait l’acquisition. C’étaient là mes cadeaux de nouvel an pour le maître d’école.
Les passants que nous rencontrions me souriaient avec bienveillance. Les boutiques étaient ouvertes, les
rues éclairées. Je faisais de terribles efforts pour retenir mes babouches. De loin, j’aperçus les fenêtres à auvents
de notre école.
Je faillis lâcher mon cierge d’enthousiasme. Des grappes de lumière pendaient et transformaient cette
façade habituellement triste et poussiéreuse en un décor de féerie. Les lampes à huile, diversement colorées,
scintillaient et par leur seule présence créaient un climat raffiné de fête et de joie.
Je hâtai le pas. Les voix des élèves montaient claires dans la fraîcheur du matin. Elles rivalisaient de gaîté
avec les dizaines de petites flammes qui dansaient dans leur bain d’huile et d’eau teintée des couleurs de l’arc-en-
ciel. Cette impression de fête fabuleuse s’accentua lorsque je poussai la porte du Msid.

1-Mendiant : pauvre.
2-Cierge : bougie

Lisez attentivement le texte et répondez aux questions :

I. COMPRÉHENSION : 10 points (1 pt x 10)


1. Recopiez et Complétez le tableau suivant :
Titre de l’œuvre Auteur Genre Date de publication

2. - a- Donnez les noms des personnages dont on parle dans le texte :


- Le père
- L’enfant
b- Dans quelle ville se trouvent-ils ?
3. - Pourquoi l’enfant perd-il ses babouches ?
4. - a- Où vont le père et son enfant ?
b- Pourquoi ?
5. - Quel sentiment éprouve l’enfant ?
6. – « Les voix des élèves montaient claires dans la fraîcheur du matin. »
- Dans cette phrase, le jugement est-il valorisant ou dévalorisant ?
- Justifiez votre réponse.
7. - Recopiez et complétez le tableau suivant :

Phrase Temps employé Infinitif du verbe


- Mon père me glissa dans la
main une pièce
- Je faisais de terribles efforts

8. – « Je faisais de terribles efforts pour retenir mes babouches. »


La figure de style utilisée dans cette phrase est :
a- une métaphore
b- une comparaison
c- une hyperbole
Recopiez la bonne réponse.
9. - Les vêtements traditionnels ont-ils encore leur place dans le Maroc d’aujourd’hui ?
Justifiez votre réponse.
10. - Pourquoi doit-on être reconnaissant envers nos enseignants ?

II. PRODUCTION ÉCRITE : 10 points


« Les parents doivent laisser leurs enfants vivre librement leur adolescence. »
Partagez-vous ce point de vue ?
Rédigez un texte dans lequel vous présenterez votre avis appuyé par des arguments précis.
Correction

I. COMPRÉHENSION : 10 points (1 pt x 10)


1. Recopiez et Complétez le tableau suivant :
Titre de l’œuvre Auteur Genre Date de publication
La Boîte à Ahmed Sefrioui Roman autobiographique 1954
Merveilles

2. - a- Donnez les noms des personnages dont on parle dans le texte :


- Le père : Maâlem Abdeslem.
- L’enfant : Sidi Mohammed.
-b- Dans quelle ville se trouvent-ils ?
À Fès.
3. - Pourquoi l’enfant perd-il ses babouches ?
Les babouches n’étaient pas à sa taille.
4. - a- Où vont le père et son enfant ?
Ils vont au Msid.
-b- Pourquoi ?
Le père accompagne son fils au Msid pour fêter l’Achoura avec ses camarades et donner les
cadeaux du nouvel an pour le maître d’école.
5. - Quel sentiment éprouve l’enfant ?
L’enfant éprouve de la joie.
6. – « Les voix des élèves montaient claires dans la fraîcheur du matin. »
- Dans cette phrase, le jugement est-il valorisant ou dévalorisant ?
Le jugement est valorisant.
- Justifiez votre réponse.
Les voix sont claires et non confuses.
La fraîcheur du matin : état de ce qui est agréablement froid.
7. - Recopiez et complétez le tableau suivant :

Phrase Temps employé Infinitif du verbe


- Mon père me glissa dans la main Le passé simple Glisser
une pièce
- Je faisais de terribles efforts L’imparfait Faire

8. – « Je faisais de terribles efforts pour retenir mes babouches. »


La figure de style utilisée dans cette phrase est :
a- une métaphore
b- une comparaison
c- une hyperbole
Recopiez la bonne réponse.
c- une hyperbole
9. - Les vêtements traditionnels ont-ils encore leur place dans le Maroc d’aujourd’hui ?
Justifiez votre réponse.
Exemple : Oui, les vêtements traditionnels ont toujours leur place dans le Maroc d’aujourd’hui car
la modernité ne signifie pas faire table rase du passé. Les fêtes nous donnent l’occasion de
sauvegarder cet aspect de notre identité.
10. - Pourquoi doit-on être reconnaissant envers nos enseignants ?
Exemple : On doit être reconnaissant envers nos enseignants et surtout les respecter et respecter
le métier qui devient de plus en plus difficile. Une telle attitude facilitera la tâche de l’enseignant
et conduira à la réussite de tous les élèves.

Mohammed Bouchriha. E-mail : bouchrihamed@gmail.com Page 2


Francaislycee_Marrakech https://sites.google.com/site/francaislycee/
Chapitre 8 : les bijoux du malheur
- Les premiers jours de l’été : chaleur, mouches et ennui
- A cause de la chaleur, l’école fut installée dans un mausolée à côté du msid
- SM commence à aimer l’école , à apprendre facilement le Coran ( 10 – 15 lignes)
- Le fqih et le père sont fiers de SM qui fournit un grand effort.
- Un lundi, le père déjeune avec sa famille et demande à LZ de se préparer pour aller au souk des
bijoutiers afin de lui acheter des bracelets.
- Description du souk des bijoux/ dispute entre le père et le dellal ( un arnaqueur)
- Le refus des bracelets sous prétexte qu’ils sont un porte-malheur
- Maladie du narrateur / visite de L. Aicha qui annonce à LZ le remariage de M. Laarbi avec la fille
ducoiffeur
"La boîte à merveilles" d'Ahmed Sefrioui: chapitre VIII (8) B. ? Un grand médecin.
QCM : 27 questions. C. ? Un grand savant.
Cochez la bonne réponse : D. ? Un grand commerçant.
1. Comment le narrateur considéra-t-il le rire de ses parents à propos 14. À quoi l'enfant compara-t-il les bijoux ?
de sa comparaison ? A. ? Aux fleurs.
A. ? Comme une indélicatesse. B. ? Aux objets de sa boîte à merveilles.
B. ? Comme une amabilité. C. ? Aux fruits.
C. ? Comme une générosité. D. ? Aux habits de l'Achoura.
D. ? Comme une politesse. 15. Comment le père du narrateur expliqua-t-il l'incident du souk ?
2. Qui était la seconde épouse de Moulay Larbi ? A. ? Il a corrigé le courtier qui voulait lui jouer un tour.
A. ? La fille de Sidi Mohammed ben Tahar le coiffeur. B. ? Il a disparu, car il avait oublié l'argent dans son atelier.
B. ? La fille d'El Haj Omar le marchand de thé. C. ? Il n'a pas supporté d'être traité de campagnard.
C. ? La fille de Driss El Aouad le fabricant de charrues. D. ? La présence de Fatma Bziouya le gênait.
D. ? La fille d'Abderrahman le coiffeur. 16. Dans quelle intention le père du narrateur voulait-il aller au souk
3. Que désirerait Zoubida que son mari fasse des nouveaux bracelets ? des bijoux ?
A. ? Les confier à un bijoutier pour le polissage. A. ? Acheter des aiguilles en argent pour son atelier.
B. ? Les revendre. B. ? Vendre des bijoux pour équiper son atelier.
C. ? Les échanger. C. ? Offrir des bracelets à sa femme.
D. ? Les cacher dans son atelier. D. ? Acheter une khémissa à son fils.
4. Pourquoi les bijoux du souk ne ressemblaient-ils pas aux fleurs ? 17. Que s'était-il passé dans le souk des bijoux ?
A. ? Ils étaient incrustés de faux diamants. A. ? Une dispute entre Zoubida et une vendeuse.
B. ? Ils n'étaient pas en or B. ? Un courtier a contrarié Zoubida en présence de son mari.
C. ? C'étaient des bijoux de tous les jours. C. ? Un courtier a volé la bourse d'Abdeslam.
D. ? Ils avaient été fabriqués sans amour. D. ? Une dispute entre Abdeslam et le courtier.
5. Quel type d'homme souhaitait être le narrateur dans ses 18. Qui a accompagné la famille du narrateur au souk des bijoutiers ?
heures de rêve ? A. ? Zineb.
A. ? Un homme raffiné, robuste, astucieux et distingué. B. ? Lalla Aïcha.
B. ? Un homme simple, robuste, vif et tendre. C. ? Rahma.
C. ? Un homme raffiné, robuste, vif et tendre. D. ? Fatma Bziouya.
D. ? Un homme modeste, robuste, sobre et angélique. 19. Quelles étaient les deux catégories de bijoux classées par Sidi Mohammed ?
6. Qu'était-il arrivé à Lalla Aïcha ? A. ? Les bijoux en or et les bijoux en pierres précieuses.
A. ? Son mari l'a abandonnée pour épouser une seconde femme. B. ? Les bijoux des hommes et les bijoux des femmes.
B. ? Son mari l'a abandonnée pour aller accomplir le C. ? Les faux bijoux et les vrais bijoux.
pèlerinage à La Mecque. D. ? Les bijoux de tous les jours et les bijoux de fête.
C. ? Son mari l'a abandonnée pour aller s'installer dans une autre 20. Que pensa Zoubida des bijoux achetés par son mari ?
ville. A. ? Les bijoux auraient un bon effet sur les voisines.
D. ? Son mari l'a répudiée pour faire plaisir à sa mère. B. a ? Les bijoux porteraient malheur à la famille.
7. À quoi le narrateur compara-t-il le souk des bijoutiers ? C. ? Les bijoux seraient une précaution pour les mauvais jours.
A. ? À une foire. D. ? Les bijoux étaient de bon augure.
B. ? Au souk des animaux. 21. Que provoquèrent les récits des malheurs de Zoubida et de Lalla
C. ? À une fourmilière. Aïcha chez l'enfant alité ?
D. ? Au Msid le jour de l'Achoura. A. ? L'envie de s'évader et d'ouvrir sa boîte à merveilles.
8. Que décida Zoubida de faire contre les déplaisantes bestioles ? B. ? La fièvre et les vomissements.
A. ? Les domestiquer. C. ? Des pleurs.
B. ? Les apprivoiser. D. ? Des cauchemars.
C. ? Les effrayer. 22. Sur quelle saison s'ouvre le chapitre ?
D. ? Une guerre totale. A. ? C'est le début de l'hiver.
9. Qu'est-ce que le narrateur n'arrivait pas à pardonner aux adultes ? B. ? C'est le début du printemps.
A. ? De ne pas essayer de le comprendre. C. ? C'est le début de l'été.
B. ? De l'envoyer faire leurs courses. D. ? C'est le début de l'automne.
C. ? De le gronder. 23. Quel sentiment éprouva Sidi Mohammed pour l'école ?
D. ? De le frapper. A. ? Il commença à détester l'école.
10. Quelles étaient les fleurs que connaissait Sidi Mohammed ? B. ? Il commença à aimer l'école.
A. ? Les soucis, les coquelicots, les marguerites, les C. ? Il commença à admirer ses camarades de classe.
absinthes, les anémones, les bégonias et les camélias. D. ? Il n'arrivait plus à supporter le maître.
B. ? Les chrysanthèmes, les gaillardes, les hortensias, les liserons, 24. D'où provenait "la douloureuse mélancolie " du narrateur ?
les géraniums, les œillets et les roses. A. ? De son impossibilité de vivre dans la réalité.
C. ? Les chrysanthèmes, les gaillardes, les hortensias, les B. ? De son impossibilité de faire part aux autres de ses découvertes.
absinthes, les anémones, les bégonias et les camélias C. ? De son impossibilité de réaliser ses rêves.
D. ? Les soucis, les coquelicots, les marguerites, les liserons, D. ? De son impossibilité de distinguer le visible de l'invisible.
les géraniums, les œillets et les roses. 25. Quel désagrément la chaleur faisait-elle apparaitre ?
11. Quelle image évoquait le mot "savant " chez le narrateur ? A. ? La rareté de l'eau.
A. ? Un homme intelligent et soigné. B. ? Les punaises et les mouches.
B. ? Un homme intelligent et énigmatique. C. ? Les mauvaises odeurs.
C. ? Un homme obèse, barbu et inélégant. D. ? Les fissures dans les murs.
D. ? Un homme maigre et mystérieux 26. Quel effet eut le mausolée qui servait d'école sur Sidi Mohammed ?
12. Avec l’arrivée de la chaleur, où le Msid fut-il déménagé ? A. ? Un effet mystérieux sur ses sentiments vis-à-vis du maître.
A. ? Dans un petit sanctuaire. B. ? Un effet magique sur ses rêves.
B. ? Dans une petite maison. C. ? Un effet bénéfique sur sa santé physique et morale.
C. ? Dans la mosquée du quartier. D. ? Un effet nuisible sur sa santé physique et morale.
D. ? Dans la nouvelle école publique. 27. Qu’est-ce qui justifiait l’ardeur de Sidi Mohammed dans son travail
13. Quel avenir prédisait le fqih pour Sidi Mohammed ? à l'école ?
A. ? Un grand artisan. A. ? Gagner l'estime de son maître.
B. ? Devenir un grand savant.
C. ? Se démarquer de ses camarades de classe.
D. ? Éviter la baguette de cognassier du fqih.
Chapitre 9 : La perte du capital / La ruine du père
- La maladie de Sidi Mohammed et l’inquiétude de Lalla Zoubida
Retour du père qui était pâle et fatigué. Après le diner « le plus triste de leur vie », le père annonce
à Lalla Zoubida la perte de son capital dans le souk des haiks, et sa décision de travailler aux environ
de Fès comme moissonneur.
- Choc et cris de la mère qui propose au père de s’endetter au lieu de voyager mais il refuse.
- Départ du père à l’aube – Atmosphère de tristesse et de chagrin.
- Fatma Bziouya rend visite à Sidi Mohammed et lui apporte un tadeffi ( soupe sauvage)
- Lalla Zoubida décide d’aller voir son amie Lalla Aicha.
- Le lendemain, Lalla Zoubida accompagne son fils chez lalla Aicha. Celle-ci leur propose de visiter
« Sidi El Arrafi » qui est un voyant aveugle d’une grande réputation.
"La boîte à merveilles" d'Ahmed Sefrioui: chapitre IX (9) 13. Quelle affirmation Khadouj Lalaouia avait-elle révélée à Lalla
QCM : 23 questions. Aïcha sur le fqih ?
Cochez la bonne réponse : A. ? Ses remèdes étaient très efficaces.
1. Que comptait faire le père du narrateur des bracelets considérés B. ? Tout ce qu'il avait prédit s'était réalisé.
par Zoubida comme maudits ? C. ? Sa magie avait franchi les frontières de la région.
A. ? Les vendre pour que sa famille puisse se nourrir pendant D. ? Il savait communiquer avec les jnouns.
son absence. 14. Quelle interrogation obsédait le narrateur après le départ de
B. ? Les offrir au Mausolée de Moulay Idriss. son père ?
C. ? Les donner aux gens pauvres. A. ? Les difficultés de son père.
D. ? Les enterrer dans un endroit obscur pour échapper à la B. ? Le comportement de ses camarades de classe.
malédiction. C. ? La durée d'un mois.
2. Quelle était, d'après Rahma, la cause de la maladie de Sidi D. ? L'avenir de sa famille.
Mohammed ? 15. Quel indice donna à Zoubida le pressentiment d'un grand
A. ? Le froid. malheur ?
B. ? Une insolation. A. ? La difficulté exprimée par son mari de pouvoir vendre les haïks.
C. ? La blessure du chat. B. ? Le désir exprimé par son mari de vendre ses bijoux.
D. ? La varicelle. C. ? La difficulté exprimée par son mari d'avoir du sucre et du thé.
3. Quelle était la cause directe des difficultés du père du narrateur ? D. ? Le sac de provisions, à moitié plein, apporté par Driss le teigneux.
A. ? La morte-saison. 16. En quoi se résuma le bagage emporté par le père du narrateur ?
B. ? La rareté des matières premières. A. ? Une sacoche, une faucille et un sac en toile.
C. ? La dispute avec le courtier. B. ? Une valise, une faucille et un sac en laine.
D. ? La perte de son capital. C. ? Une sacoche, une bêche et un sac en coton.
D. ? Une sacoche, une fourche et un sac en plastique.
4. Quelle sensation fit naître le départ du père chez le narrateur ?
A. ? La sensation d'avoir perdu sa boîte à merveilles. 17. Quel genre de travail Abdeslam comptait-il accomplir pour résoudre ses
B. ? La sensation d'être devenu orphelin. problèmes ?
C. ? La sensation d'être devenu infirme. A. ? Moissonneur.
D. ? La sensation d'être devenu adulte. B. ? Menuisier.
C. ? Maçon.
5. Pourquoi le narrateur qualifia-t-il le dîner de ses parents du
D. ? Maroquinier.
"plus triste de leur vie " ?
A. ? Ses parents avaient délaissé le dîner pour s'occuper de 18. Quelle était, d'après Fatma, la cause de la maladie de Sidi Mohammed ?
l'enfant. A. ? La blessure du chat.
B. ? Le plat ne contenait pas de viande. B. ? Le froid.
C. ? Ses parents ne mangeaient pas et ne parlaient pas. C. ? La varicelle.
D. ? Ses parents s'étaient disputés. D. ? Une insolation.
6. Quelle était selon Zoubida la cause de leur malheur ? 19. Dans quel but Lalla Zoubida rendit-elle visite avec son fils à Lalla
A. ? La lampe à pétrole. Aïcha ?
B. ? Les séances de danse nègre de la voyante. A. ? Pour réconforter son amie.
C. ? Le mauvais œil des voisins. B. ? Pour raconter ses malheurs à son amie.
D. ? Les bracelets. C. ? Pour emprunter du sucre et du thé.
D. ? Pour aller consulter un voyant.
7. Quand Sidi Mohammed avait-il retrouvé sa santé ?
A. ? Le surlendemain du départ de son père. 20. Que représentait le père pour le narrateur et sa mère ?
B. ? Le lendemain du départ de son père. A. ? La force, l'aventure, l'amour et la tendresse.
C. ? Le soir juste avant le départ de son père. B. ? L'amour, la tendresse, la sécurité et la paix.
D. ? Le matin juste après le départ de son père. C. ? La force, l'aventure, la sécurité et la paix.
D. ? La responsabilité, la sécurité, la paix et la sagesse.
8. Où Maalem Abdeslam avait-il l'intention de travailler et pour
combien de temps ? 21. En quoi s’était transformée la boîte à merveilles du narrateur
A. ? Aux environs de Taza pendant un mois. après le départ de son père ?
B. ? Aux environs de Rabat pendant deux mois. A. ? En un cercueil.
C. ? Aux environs de Fès pendant un mois. B. ? En une poubelle.
D. ? Aux environs de Meknès pendant trois mois. C. ? En un abreuvoir.
D. ? En un épouvantail.
9. Quelle réponse accorda Zoubida à l'interrogation de son fils
sur la durée d'un mois ? 22. Pourquoi la santé de Sidi Mohammed s'était-elle dégradée de nouveau ?
A. ? Pour eux, un mois serait un moment éphémère. A. ? À cause de la peur quand sa mère l'avait laissé seul dans
B. ? Pour eux, un mois serait comparable au mois du ramadan. la chambre.
C. ? Pour eux, un mois serait une pénitence. B. ? À cause de l'hyperactivité quand il avait passé toute la
D. ? Pour eux, un mois serait une éternité. journée à courir.
C. ? À cause de la boîte à merveilles qui avait perdu ses
10. De quoi Zoubida avait-elle rempli le sac en toile de son mari ?
pouvoirs.
A. ? Du matériel pour la moisson.
D. ? À Cause de Fatma Bziouya qui l'avait obligé à boire sa
B. ? De remèdes.
soupe.
C. ? De provisions.
D. ? De vêtements. 23. Comment se nommait le fqih que les deux femmes prévoyaient
de consulter et quelle était sa particularité ?
11. Que comptait faire le père du narrateur pour régler ses
A. ? Sidi Djebli, un sourd-muet.
problèmes d’argent ?
B. ? Sidi El Alem, un bossu.
A. ? Vendre les bijoux et le mobilier. C. ? Sidi El Arafi, un aveugle.
B. ? Demander un crédit. D. ? Sidi Chouaf, un handicapé.
C. ? S'associer avec Moulay Larbi.
D. ? Travailler.
12. Dans quelles circonstances Abdeslam avait-il perdu son capital ?
A. ? Il a été ruiné par des enchères hasardeuses.
B. ? Il a tout investi dans l'achat d'un matériel défectueux.
C. ? Son capital a été absorbé par des dettes.
D. ? Il a perdu son argent dans la cohue des enchères aux haïks.
Examen régional de Béni Mellal Khénifra 2017
Texte :
- (…) Le croyant est souvent éprouvé. J'ai perdu dans la cohue des enchères aux haïks tout notre maigre
capital. J'avais mis l'argent dans un mouchoir. J'ai dû laisser le mouchoir tomber par terre, croyant le glisser dans
ma sacoche.
Ma mère avait relevé la tête. Elle ne disait rien. Mon père, de sa voix calme, continuait :
- Pourquoi se lamenter ? Nous devons louer Dieu en toutes circonstances.
Enfin, ma mère sortit de son silence.
- Qu'allons-nous faire ?
- Je vais travailler.
- Combien as-tu perdu ?
-Tout mon fonds de roulement. Je n'ai pas même de quoi payer mon ouvrier qui n'a rien touché cette
semaine. Je dois aussi un mois de loyer au propriétaire de l'atelier. Je pensais régler toutes ces dettes et acheter du
coton.
- Les marchands ne pourraient-ils pas te faire crédit ? Tu es connu honorablement.
- Jamais je ne m'abaisserai jusqu'à mendier du coton à l'un de ces voleurs. Je ne veux pas non plus du
misérable salaire d'un ouvrier. Je suis un montagnard et un paysan. La saison de la moisson commence à peine,
on embauche des moissonneurs. J'irai travailler aux environs de Fès.
-Tu oserais m'abandonner avec un enfant malade ?
- Préférerais-tu mourir de faim ? Aimerais-tu devenir un objet de pitié pour tes amies et tes voisines ? Je
serai à deux jours de marche de la ville. Sidi Mohammed ira mieux demain. Fais-lui une soupe à la menthe
sauvage; couvre-le bien afin qu'il transpire abondamment. Aujourd'hui, il a moins de fièvre que la nuit dernière.
- C'est un châtiment de Dieu qui nous accable. Ce sont ces maudits bracelets qui ont semé le malheur
dans notre maison. Pourquoi ne les vendrais-tu pas ?
- Je compte les vendre. Je vous laisserai cet argent pour vous nourrir pendant mon absence.

I. ÉTUDE DE TEXTE : 10 points


A. CONTEXTUALISATION (2 points)
1. Répondez aux questions suivantes : (1 pt)
a) De quelle œuvre est extrait ce texte ?
b) Qui en est l’auteur ?
c) Quel est le genre littéraire de cette œuvre ?
d) En quelle année cette œuvre est-elle publiée ?
2. D’après votre lecture de l’œuvre, dites si chacune des propositions suivantes est vraie ou fausse : (1 pt)
a) Le père du narrateur revient content, le soir, à la maison.
b) Le père et la mère du narrateur ne mangent pas et ne parlent pas pendant le diner.
c) Maâlem Abdeslem demande à sa femme de faire des économies.
d) Lalla Zoubida pressent un grand malheur.
B. ANALYSE (2 points)
3. Lisez le début du texte (1 pt)
a) Qu’est ce qui arrivé au père du narrateur ?
b) Comment cela est-il arrivé ?
4. Lisez les lignes 10 et 15 (1 pt). Lignes 13 et 20 pour cette version.
La situation financière du père est difficile. Relevez deux indices qui le montrent.
5. a)-Quelle solution propose Lalla Zoubida à son mari ? (1 pt)
b)- a-t-il accepté cette proposition ? Justifiez votre réponse par un indice relevé dans le texte.
6. Quelle décision le père a-t-il prise pour résoudre son problème ? (1 pt)
7. La mère du narrateur n’est pas d’accord avec son mari sur ce qu’il projette de faire. Relevez du texte deux
arguments employés par le père pour la convaincre. (1 pt)
8. Complétez le tableau suivant : (1 pt)
Trait de caractère Indice qui le montre
(caractéristique morale)
Lalla Zoubida …………………………….. « Ce sont ces maudits bracelets qui ont semé
le malheur dans notre maison. »
Maâlem Abdeslem Croyant en Dieu ………………………………………………

C. RÉACTION (2 points)
9. La mère du narrateur pense que ce sont les bracelets qui sont à l’origine des malheurs de la famille. Êtes-vous
d’accord avec elle ? Justifiez votre opinion par une ou deux phrases. (1 pt)
10. Pensez-vous que le père du narrateur a raison de discuter ses problèmes d’argent avec sa femme ? Justifiez
brièvement votre réponse. (1 pt)
II. PRODUCTION ÉCRITE : (10 points)
Dans un reportage télévisé sur la solidarité, un citoyen dit : « Je n’aide jamais les pauvres. »
Vous rédigez un écrit argumenté dans lequel vous dites si vous êtes d’accord ou non avec ce citoyen. Vous
appuyez votre point de vue par des arguments précis.

Correction

I. ÉTUDE DE TEXTE : 10 points


A. CONTEXTUALISATION (2 points)
1. Répondez aux questions suivantes : (1 pt)
a) De quelle œuvre est extrait ce texte ? De La Boîte à Merveilles
b) Qui en est l’auteur ? Ahmed Sefrioui
c) Quel est le genre littéraire de cette œuvre ? Un roman autobiographique
d) En quelle année cette œuvre est-elle publiée ? En 1954
2. D’après votre lecture de l’œuvre, dites si chacune des propositions suivantes est vraie ou fausse : (1 pt)
a) Le père du narrateur revient content, le soir, à la maison. Faux
b) Le père et la mère du narrateur ne mangent pas et ne parlent pas pendant le diner. Vrai
c) Maâlem Abdeslem demande à sa femme de faire des économies. Vrai
d) Lalla Zoubida pressent un grand malheur. Vrai
B. ANALYSE (2 points)
3. Lisez le début du texte (1 pt)
a) Qu’est ce qui arrivé au père du narrateur ?
Il a perdu tout son capital.
b) Comment cela est-il arrivé ?
Il avait mis l'argent dans un mouchoir et il a fait tomber le mouchoir par terre, croyant le glisser
dans sa sacoche.
4. Lisez les lignes 10 et 15 (1 pt). Lignes 13 et 20 pour cette version.
La situation financière du père est difficile. Relevez deux indices qui le montrent.
1)-« Je n'ai pas même de quoi payer mon ouvrier qui n'a rien touché cette semaine. »
2)-« Je dois aussi un mois de loyer au propriétaire de l'atelier. »
5. a)-Quelle solution propose Lalla Zoubida à son mari ? (1 pt)
Demander aux marchands de lui faire crédit.
Emprunter de l’argent.
b)- a-t-il accepté cette proposition ? Justifiez votre réponse par un indice relevé dans le texte.
Non, il n’a pas accepté cette proposition.
« Jamais je ne m'abaisserai jusqu'à mendier du coton à l'un de ces voleurs. »
6. Quelle décision le père a-t-il prise pour résoudre son problème ? (1 pt)
Aller travailler comme moissonneur aux environs de Fès.
7. La mère du narrateur n’est pas d’accord avec son mari sur ce qu’il projette de faire. Relevez du texte deux
arguments employés par le père pour la convaincre. (1 pt)
1)-« Préférerais-tu mourir de faim ? »
2)-« Aimerais-tu devenir un objet de pitié pour tes amies et tes voisines ? »
8. Complétez le tableau suivant : (1 pt)
Trait de caractère Indice qui le montre
(caractéristique morale)
Lalla Zoubida Superstitieuse « Ce sont ces maudits bracelets qui ont semé
le malheur dans notre maison. »
Maâlem Abdeslem Croyant en Dieu Nous devons louer Dieu en toutes
circonstances.

C. RÉACTION (2 points)
9. La mère du narrateur pense que ce sont les bracelets qui sont à l’origine des malheurs de la famille. Êtes-vous
d’accord avec elle ? Justifiez votre opinion par une ou deux phrases. (1 pt)
Exemple : Non, je ne suis pas d’accord car la mère du narrateur est une femme superstitieuse qui
a tendance à attribuer les malheurs de la famille à des puissances occultes ou au mauvais œil. Ce
sont les circonstances qui expliquent les problèmes qui s’abattent sur la famille et non pas une
intervention d’une force mystérieuse.
10. Pensez-vous que le père du narrateur a raison de discuter ses problèmes d’argent avec sa femme ? Justifiez
brièvement votre réponse. (1 pt)
Exemple : Oui, je pense que le père du narrateur a raison de discuter ses problèmes d’argent avec
sa femme car un couple qui se respecte doit, en toute transparence, mettre tous les problèmes sur
la table puisque chacun à un rôle à jouer dans la gestion du foyer et l’éducation des enfants.
Examen régional : Académie de Marrakech-Tensift-Haouz (session : Juin 2015)

Texte :
Elle me quitta un moment. Le bol de bouillon qu'elle m'apporta resta sur mes genoux quelques minutes. Rien que
l'odeur de la nourriture me soulevait le cœur. Ma mère m'exhorta en vain à y goûter. Elle m'avait soutenu le corps à l'aide
de coussins. La pièce roula, tangua, fut emportée à travers l'espace, tournant sur elle-même, subissant la loi immuable des
astres et des météores. Ma mère eut juste le temps de rattraper le bol qui commençait à se répandre sur les couvertures et
m'allongea avec d'infinies précautions. Les battements de tambour sous mon crâne s'exaspéraient.
Les objets peu à peu ne partaient plus à la dérive. Ma mère vint s'asseoir non loin de mon lit sur un matelas très
bas.
La femme du fabricant de charrues l'interpella :
- Zoubida, comment va Sidi Mohammed ? Couvre-le bien et donne-lui à boire du thé chaud, sans doute a-t-il
attrapé froid.
Fatma intervint de sa fenêtre.
- Je crois plutôt qu'il souffre d'une insolation. Il faudrait lui entourer la tête d'écorces de citron et de feuilles de
menthe.
- Vous avez peut-être raison toutes les deux, mes sœurs, mais si Dieu ne daigne pas soulager ses souffrances, tous
mes soins resteront superflus. J'essaierai tous les remèdes pour hâter la guérison de mon enfant.
Mon père s'annonça à la porte d'entrée de la maison. Il arrivait plus tôt que d'habitude. Pendant qu'il grimpait
l'escalier, ma mère s'empressa d'allumer la lampe à pétrole. Notre chambre fut inondée de lumière jaune. Mon père entra.
Il vint se pencher sur moi. Ses orbites creusaient deux trous noirs dans son visage qui me parut pâle et fatigué. Il me toucha
doucement le front, hocha la tête et me tourna le dos sans rien dire.
Ma mère disposa la petite table basse pour le dîner. (…)
De mon lit, j'apercevais le plat de faïence brune. Je n'arrivai pas à identifier la nourriture qui s'y trouvait. Je savais
qu'il y avait une sauce au safran, des légumes et de la viande. L'odeur du safran me donnait des nausées. Mon père et ma
mère, chacun abîmé dans ses pensées, ne mangeaient pas, ne parlaient pas.

I. Etude texte : (10 points)


1) En vous référant à l’œuvre dont le texte est extrait, recopiez et complétez le tableau suivant : (1 pt)
Prénom et nom de l’auteur ………………………… Siècle ……………………
……………………… Roman autobiographique …………….. Le Chapelet d’ambre

2) Placez convenablement les éléments suivants (donnés en désordre) dans le tableau ci-dessous après
l’avoir recopié : (1 pt)
Deux éléments se situant avant ce passage Deux éléments se situant après ce passage
- -
- -

a. Le père du narrateur annonce à sa femme qu’il a perdu son capital.


b. Le père du narrateur se dispute avec un courtier.
c. Le mari de Lalla Aicha prend une seconde épouse.
d. Le père du narrateur quitte le domicile familial pour aller travailler comme moissonneur.

3) « Ma mère m'exhorta à y goûter. »


Cette phrase signifie :
a. Ma mère m’obligea à y goûter.
b. Ma mère m’encouragea à y goûter.
c. Ma mère m’empêcha d’y goûter.
Recopiez la bonne réponse. (1 pt)

4) « Mon père et ma mère, chacun abîmé dans ses pensées, ne mangeaient pas, ne parlaient pas. »
Quel sentiment des parents du narrateur illustre cette phrase ? (1 pt)

5) a –Relevez dans le dernier paragraphe une expression équivalente du groupe de mots souligné dans le
premier paragraphe. (0,5 pt)
b –Quelle réaction est exprimée, face à la nourriture, par le personnage dans ces deux expressions ? (0,5
pt)

6) Relevez dans le texte quatre expressions appartenant au champ lexical de la maladie. (1 pt)

7) « Les battements de tambour sous mon crâne s'exaspéraient. »


La figure de style exprimée dans cet énoncé est :
a. Une métonymie ?
b. Une comparaison ?
c. Une hyperbole ?
d. Une antithèse ?
Recopiez la bonne réponse. (1 pt)

8) Transposez l’énoncé suivant au discours indirect : (1 pt)


« J'essaierai tous les remèdes pour hâter la guérison de mon enfant » répondit ma mère.

9) Que pensez-vous des conseils donnés à la mère du narrateur par ses deux voisines ? Justifiez votre
réponse en une ou deux phrases.

10) « Mon père (…) hocha la tête et me tourna le dos sans rien dire. »
Quelles réflexions vous inspire le comportement du père (exprimé dans cette phrase) ? Répondez en
une ou deux phrases.

II. Production écrite : (10 points)


Sujet:
Ayant subi une opération chirurgicale à l’hôpital, un jeune homme est surpris de ne pas être
visité par plusieurs de ses amis. Son grand-père lui dit ceci :
« C’est quand on est malade qu’on découvre nos vrais amis ! »
Partagez-vous le point de vue du grand-père ?
Rédigez un texte d’une vingtaine de lignes dans lequel vous exprimerez votre point de vue en
l’appuyant au moyen d’arguments et d’exemples précis.
Chapitre 10 ( X ) : La visite de Sidi El Arrafi ( le voyant aveugle)

- -Lalla Aicha , Lalla Zoubida et Sidi Mohammed trouvent facilement la maison de Sidi El Arrafi.
- - Description de la chambre du voyant qui était pauvrement meublée.
- - Le voyant conseille à SM de chasser toute tristesse de son visage ; à Lalla Aicha d’accepter la
volonté de Dieu et à lalla Zoubida de ne pas se révolter contre le destin et de visiter les mausolées
de Fès pour demander protection.
- - en route vers la maison, SM qui dansait de joie, voit le fqih passer et se cache dans les plis du haik
de sa mère de peur qu’il l(accuse de vagabondage.
- - Quelques jours après la visite du voyant, Lalla Zoubida reçoit la visite d’un messager qui arrive de
la compagne : le père a envoyé à sa famille du beurre, des œufs, de l’huile et de l’argent.
- - Très heureuse, La mère partage ses provisions avec ses voisines.
- - Lalla Aicha arrive et demande à Lalla Zoubida de passer la voir le lendemain vu qu’elle lui réserve
une surprise.
C. D'envoyer l'enfant travailler dans l'atelier de
"La boîte à merveilles" d'Ahmed Sefrioui: chapitre X
Moulay Larbi.
(10)
D. ? D'emmener son fils chez un médecin.
10. Quel mot peut résumer la description faite par le
narrateur de l'espace où se trouve la maisonde Sidi El
QCM : 20 questions. Arafi ?
Cochez la bonne réponse : A. ? Espace engageant.
1. À quoi le narrateur compara-t-il le panier de Sidi El B. ? Espace splendide.
Arafi ? C. ? Espace attrayant.
A. ? À la sacoche de son père. D. ? Espace répugnant.
B. ? Au sac de toile confectionné par sa mère.
11. Quel objet Lalla Aïcha retira-t-elle du panier du voyant ?
C. ? À sa boîte à merveilles.
A. ? Une perle noire.
D. ? Au panier à provisions qu'apportait Driss le
B. ? Un minuscule coquillage.
teigneux.
C. ? Un anneau de cuivre.
2. Pourquoi sidi Mohammed s'était-il caché dans les plis du D. ? Une boule de verre.
haïk de sa mère ?
12. Quelle figure de style pouvez-vous identifier dans
A. ? Il avait peur des chiens errants dans la rue.
l’énoncé suivant : « L’émotion m’étranglait. Mes yeux se
B. ? Il avait peur d'un mendiant aveugle qui s'était
remplirent de larmes. Je nageais dans la pure félicitée » ?
planté devant eux.
A. ? Une métonymie.
C. ? Il avait peur du courtier qui s'était disputé avec son
B. ? Une anaphore.
père.
C. ? Une gradation.
D. ? Il avait peur du fqih qui passait dans la rue.
D. ? Une métaphore.
3. Quelle prédiction annonça le voyant à Lalla Aïcha ?
13. Que demanda Sidi El Arafi à l'enfant en présentant le panier ?
A. ? Elle aura bientôt un enfant.
A. ? De choisir l'objet qu'il voulait emporter.
B. ? Elle résidera dans une nouvelle maison. B. ? De saisir un objet sans le voir.
C. ? Le nid sera de nouveau reconstruit.
C. ? De toucher le panier sans parler.
D. ? Elle aura de nouveaux bijoux.
D. ? De mettre son mouchoir dans le panier.
4. Quel objet Sidi Mohammed fit-il sortir du panier ?
14. Dans quel quartier se trouvait la maison de Sidi El Arafi ?
A. ? Une boule de verre.
A. ? Le quartier Seffah.
B. ? Un anneau de cuivre.
B. ? Le quartier Rsif.
C. ? Un minuscule coquillage.
C. ? Le quartier Sagha.
D. ? Une perle noire.
D. ? Le quartier Qalklyine.
5. Quelles sont les raisons invoquées par Zoubida pour ne
15. Quel conseil donna Sidi El Arafi à Lalla Zoubida ?
plus envoyer son fils à l'école ?
A. ? De visiter les sanctuaires des Saints de la ville.
A. ? Elle pensait que la chaleur du Msid nuirait à la
B. ? D'offrir de l'argent aux pauvres.
santé de son fils.
C. ? D'organiser une Sadaka.
B. ? Elle avait besoin de son fils pour faire les courses.
D. ? De faire le sacrifice de deux coqs noirs.
C. ? Elle voulait éviter à son fils les coups de baguette
16. Quel sens avaient les jours pour Sidi Mohammed ?
de son maître.
A. ? Les jours ressemblaient aux nuits sans cauchemars.
D. ? Elle se sentait seule et la santé de son fils laissait
B. ? Chaque jour possédait une couleur.
beaucoup à désirer.
C. ? Chaque jour possédait le nom d'un prince ou d'un
6. Par quels mots Sidi El Arafi résuma-t-il le contenu de
sorcier.
son panier ?
D. ? Chaque jour avait son objet dans la boîte à merveilles.
A. ? Coquillages et amulettes.
17. Quel conseil prodigua Sidi El Arafi à l'enfant ?
B. ? Fétiches et reliques
A. ? D'écouter les conseils des adultes.
C. ? Sphères et gris-gris.
B. ? De ne plus être solitaire.
D. ? Coquillages et talismans.
C. ? De ne pas se préoccuper des autres.
7. Pourquoi Lalla Zoubida ne raconta-t-elle pas aux voisines
D. ? De regarder en dedans de soi.
sa visite à Sidi El Arafi ?
A. ? Pour faire plaisir à son fils qui l'avait supplié de
18. Qu’est-ce que le messager de Maalem Abdeslam avait
apporté de sa part à Lalla Zoubida ?
ne rien dire aux voisines.
A. ? Des œufs, du beurre, de l'huile et de l'argent.
B. ? Pour ne pas froisser la Chouafa et pour ne pas
B. ? De la viande, des légumes, de l'huile et de l'argent.
divulguer ses secrets.
C. ? De la farine, de la viande, du beurre et de l'argent.
C. ? Pour éviter les moqueries des voisines.
D. ? Du blé, de l'orge, des œufs et de l'argent.
D. ? Sidi El Arafi lui avait conseillé une totale discrétion.
19. Quel mensonge Lalla Zoubida était-elle prête à dire au
8. Que décida Lalla Zoubida de faire avec son fils chaque
maître de l'école coranique ?
semaine ?
A. ? Elle avait amené son fils voir un médecin.
A. ? Rendre visite à Lalla Aïcha.
B. ? Elle avait besoin de son fils pour une course.
B. ? Aller au bain maure.
C. ? Elle avait emmené son fils rendre visite à un
C. ? Visiter les divers sanctuaires de la ville.
parent très malade.
D. ? Organiser un repas pour les mendiants.
D. ? Elle avait emmené son fils voir son père.
9. Quelle résolution, concernant Sidi Mohammed, prit Lalla
Zoubida le lendemain de la visite de Sidi El Arafi ?
20. Quel objet Lalla Zoubida retira-t-elle du panier du
voyant ?
A. ? D'envoyer l'enfant à l'école pour oublier les
A. ? Un minuscule coquillage.
malheurs.
B. ? Un anneau de cuivre.
B. ? De garder l'enfant à la maison durant le mois
C. ? Une boule de verre.
d'absence de son père.
D. ? Une perle noire.
Examen régional : Académie de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (session de juin 2016)

TEXTE :
1
Les prédictions de Sidi El Arafi, me disais-je, se réaliseront. Mais quelles prédictions ? Il a parlé en termes si
voilés ! Ai-je bien saisi le sens des mots ? Je comprenais tout, en présence de cet homme. Il n'était plus là, mais il me restait
une sensation de liberté que je ne connaissais pas jusqu'alors. Ses paroles que j'avais bues avec avidité, s'étaient
transformées dans mes entrailles en pure musique. La fatigue ne pesait plus sur mes épaules. Je me mis à danser. Ma mère
et Lalla Aïcha ne me voyaient plus. Elles marchaient côte à côte plongées dans leurs réflexions.
Brusquement, je cessai de gambader pour courir me cacher dans les plis du haïk de ma mère. Ce mouvement
réveilla son attention.
- Qu'as-tu ? Tu es blanc comme un linge. Qu'est-ce qui peut t'effrayer ? Parle donc !
Je persistai dans mon mutisme et me serrai davantage contre ma mère.
Lalla Aïcha intervint :
- Qu'a-t-il donc ? Peut-être souffre-t-il de maux de ventre ?
- Il ne veut rien me dire. Il tremble comme une feuille. Parle, tête de mule !
Je quittai les plis du haïk et je respirai profondément. Je dis enfin :
- J'ai eu peur.
- De qui as-tu eu peur ?
- J'ai vu passer le fqih, mon maître. Il a tourné à gauche, il est parti par la petite rue. Il aurait pu me voir.
- Qu'est-ce que cela pouvait faire s'il t'avait vu ? N'es-tu pas malade ? N'es-tu pas accompagné de ta mère ? Un
enfant qu’accompagne sa mère ne peut pas être accusé de vagabondage.
- Oui, répondis-je, mais un enfant malade ne se promène pas dans la rue, même accompagné de sa mère.
- Si nous avions rencontré le fqih je lui aurais expliqué que je t'avais amené voir un médecin.
- Simple excuse, aurait-il pensé et à mon retour au Msid, il m'aurait fait payer cher ma promenade.
Ma mère soupira et dit à l'adresse de Lalla Aïcha :
- On ne peut plus faire entendre raison à cet enfant, il discute comme un homme.

1-Deviner (dire) ce qui va arriver à l’avenir.

I. ÉTUDE DE TEXTE : (10 points)


Lisez attentivement le texte et répondez aux questions suivantes :
1. a- De quelle œuvre le texte est-il tiré ?
b – À quel genre appartient-il ?
c - Qui en est l’auteur ?
d - Citez une autre œuvre du même auteur. (0.25 x 4)
2. Pour situer le texte dans l’œuvre, répondez à ces deux questions : (0.5 x 2)
a - Qui a proposé à Lalla Zoubida d’aller consulter Sidi El Arafi ?
b - Pourquoi le père de Sidi Mohammed est-il parti travailler dans les environs de Fès ?
3. Pour quelle raison Sidi Mohammed s’est-il caché dans les plis du haïk de sa mère ? (1 pt)
4. De quoi Sidi Mohammed craignait-il d’être accusé ? (1 pt)
5. Quelle excuse Lalla Zoubida a-t-elle imaginé pour expliquer la sortie de son fils de la maison ? (1 pt)
6. Dans la deuxième partie du texte, l’auteur utilise le dialogue (le discours direct).
Selon vous, pourquoi a-t-il choisi d’utiliser ce discours ? (1 pt)
7. Relevez du texte quatre mots appartenant au champ lexical des « sentiments ». (0.25 x 4)
8. « parle, tête de mule ! »
La figure du style employée dans cet énoncé est :
-Une antithèse - une métaphore - une comparaison
Recopiez la bonne réponse. (1 pt)
9. Dans le texte, Lalla Zoubida gronde son fils, elle l’insulte même, au lieu de comprendre son attitude. À sa place,
auriez-vous réagi de la même manière ?
Justifiez votre réponse (environ trois lignes) (1 pt)
10. D’après le texte, Sidi Mohammed ne veut pas mentir de peur d’être puni.
Selon vous, les punitions sont-elles un bon moyen pour éduquer les enfants ?
Justifiez votre réponse (environ trois lignes). (1 pt)
II. PRODUCTION ÉCRITE : (10 points)
Sujet : Certains considèrent qu’autrefois l’amitié avait une valeur de fidélité et de sacrifice.
Pensez-vous qu’elle garde aujourd’hui encore cette valeur ?
Développez votre point de vue (trente lignes maximum) en vous appuyant sur des arguments et sur des exemples
précis.
Correction de l’examen régional : Académie de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (session de juin 2016)

I. ÉTUDE DE TEXTE : (10 points)


Lisez attentivement le texte et répondez aux questions suivantes :
1. a- De quelle œuvre le texte est-il tiré ?
-Le texte est tiré de : La Boite à Merveilles.
b – À quel genre appartient-il ?
-C’est un roman autobiographique.
c - Qui en est l’auteur ?
-L’auteur est : Ahmed Sefrioui.
d - Citez une autre œuvre du même auteur. (0.25 x 4)
-La Maison de servitude.
2. Pour situer le texte dans l’œuvre, répondez à ces deux questions : (0.5 x 2)
a - Qui a proposé à Lalla Zoubida d’aller consulter Sidi El Arafi ?
-C’est Lalla Aïcha.
b - Pourquoi le père de Sidi Mohammed est-il parti travailler dans les environs de Fès ?
-Le père est ruiné car il a perdu son capital dans le souk et il ne peut plus faire marcher son
atelier.
3. Pour quelle raison Sidi Mohammed s’est-il caché dans les plis du haïk de sa mère ? (1 pt)
-Il avait peur du fqih qui passait dans la rue.
4. De quoi Sidi Mohammed craignait-il d’être accusé ? (1 pt)
-Sidi Mohammed craignait d’être accusé de vagabondage.
5. Quelle excuse Lalla Zoubida a-t-elle imaginé pour expliquer la sortie de son fils de la maison ? (1 pt)
-Qu’elle avait amené Sidi Mohammed voir un médecin.
6. Dans la deuxième partie du texte, l’auteur utilise le dialogue (le discours direct).
Selon vous, pourquoi a-t-il choisi d’utiliser ce discours ? (1 pt)
-Il veut rendre la scène plus vivante. Il veut donner une vivacité au texte.
7. Relevez du texte quatre mots appartenant au champ lexical des « sentiments ». (0.25 x 4)
-Peur / Souffre / Effrayer / Liberté
8. « parle, tête de mule ! »
La figure du style employée dans cet énoncé est :
-Une antithèse - une métaphore - une comparaison
Recopiez la bonne réponse. (1 pt)
-Une métaphore
9. Dans le texte, Lalla Zoubida gronde son fils, elle l’insulte même, au lieu de comprendre son attitude. À sa
place, auriez-vous réagi de la même manière ?
Justifiez votre réponse (environ trois lignes) (1 pt)
-Exemple : À sa place, j’aurais réagi d’une manière différente sans cris ni insultes car les injures
ne feront qu’aggraver la situation et rendre l’enfant muet. Pour comprendre la réaction du
petit, il est préférable de le consoler et ensuite lui demander gentiment la cause de son
comportement.
10. D’après le texte, Sidi Mohammed ne veut pas mentir de peur d’être puni.
Selon vous, les punitions sont-elles un bon moyen pour éduquer les enfants ?
Justifiez votre réponse (environ trois lignes). (1 pt)
-Exemple : Les punitions peuvent être un bon moyen pour éduquer les enfants si elles ne sont
pas physiques (corporelles). Les privations de sortie ou de jeu, les devoirs à accomplir, seront
nécessaires pour faire comprendre à l’enfant les erreurs commises.
Chapitre 11 ( XI) : Les malheurs de Moulay Laarbi

- Sidi Mohammed et Lalla Zoubida rendent visite à Lalla Aicha.


- Arrivée de Salama : une marieuse professionnelle qui était à l’origine du mariage de Moulay
Laarbi.Ce dernier souffre de ce mariage vu que sa seconde épouse était matérialiste et très
exigeante.
- Zhor, une voisine de Lalla Aicha, raconte aux femmes les folies de la fille du coiffeur et annonce
quele divorce de Moulay Laarbi n’est qu’une question de temps.
- Bavardage des femmes
"La boîte à merveilles" d'Ahmed Sefrioui: A. ? Elle était atteinte d'une maladie héréditaire.
B. ? Elle se disputait avec toutes les femmes du quartier.
chapitre XI (11)
C. ? Elle était trop exigeante et fantaisiste.
QCM : 20 questions. D. ? Elle était colérique et suicidaire.
Cochez la bonne réponse :
12. Quelle raison avança Moulay Larbi à Salama pour
expliquer son désir de se remarier ?
1. Quelle intervention rendait le mariage de Moulay Larbi
A. ? Contrarier Lalla Aïcha.
de plus en plus triste ?
B. ? Avoir une jeune épouse pour égayer sa vie.
A. ? Les mauvais conseils des voisines de la jeune
C. ? Avoir un héritier.
épouse.
D. ? Payer sa dette envers le coiffeur.
B. ? Les mauvais conseils du père de la jeune épouse.
13. D'après le récit de Salama, quel était le rêve de Moulay
C. ? Les mauvais conseils de la mère de la jeune
Larbi lorsque sa situation s'était améliorée ?
épouse.
A. ? Avoir des enfants.
D. ? Les mauvais conseils des femmes des quartiers
B. ? Exprimer sa gratitude à Lalla Aïcha.
éloignés.
C. ? Devenir propriétaire d'un grand atelier.
2. D'après Salama, que deviendrait la fille du coiffeur D. ? Avoir une jeune épouse pour égayer sa vie de travail.
dans un avenir proche ?
14. Quelle faute Salama avait-elle commise envers Lalla
A. ? Une jeune maman.
Aïcha ?
B. ? Une femme divorcée.
A. ? Elle avait vendu les bijoux de Lalla Aïcha à moitié prix.
C. ? Une jeune veuve.
B. ? Elle avait témoigné en faveur de l'associé de son mari.
D. ? Une folle dans un asile.
C. ? Elle avait informé Moulay Larbi de la stérilité de
3. Quel incident mit-il fin à la discussion des trois femmes ? Lalla Aïcha.
A. ? Sidi Mohammed renversa son verre de thé. D. ? Elle avait arrangé le remariage de son mari.
B. ? Les cris d'une des voisines de Lalla Aïcha.
15. Quelle allégation soutenait la fille du coiffeur devant
C. ? L'évanouissement de Sidi Mohammed.
les témoins de la scène de ménage ?
D. ? L'arrivée inattendue de la cousine de Lalla Aïcha.
A. ? Son mari était avare et il la battait.
4. Qui était la première femme qui rendit visite à Lalla B. ? Son mari était sénile et impuissant.
Aïcha et quel était son "métier " ? C. ? Son mari se livrait à des pratiques de sorcellerie.
A. ? Kebira, une vendeuse de henné. D. ? Son mari était stérile.
B. ? La fille du coiffeur, une brodeuse.
16. D'après Zhor, quel indice montrait que Moulay Larbi ne
C. ? Salama, une marieuse professionnelle.
supportait plus sa vie de ménage ?
D. ? Zhor, une vendeuse de menthe.
A. ? Il a commencé à rendre visite à Lalla Aïcha.
5. À quoi était occupée Lalla Aïcha à l’arrivée de Lalla B. ? Il a commencé à dormir dans son atelier.
Zoubida et de son fils ?
C. ? Il a engagé une procédure de divorce.
A. ? À chasser les mouches.
D. ? Il a demandé conseil à l'imam de la mosquée.
B. ? À préparer le déjeuner.
17. Qui était la jeune femme au petit visage qui rendit
C. ? À s'apitoyer sur son sort.
visite à Lalla Aïcha ?
D. ? À écouter le récit de Salama.
A. ? Zhor, une voisine.
6. Pourquoi Zhor qualifia-t-elle la jeune épouse de B. ? Kebira, la fille de Moulay Abdeslem.
Moulay Larbi de folle ?
C. ? La cousine de Lalla Aïcha.
A. ? Elle était colérique et suicidaire. D. ? Salama, la marieuse professionnelle.
B. ? Elle tenait des propos absurdes et insensés.
18. Quelle histoire Zhor avait-elle racontée aux trois femmes ?
C. ? Elle était trop exigeante et fantaisiste.
A. ? L'histoire de sa dispute avec la fille du coiffeur.
D. ? Elle était atteinte d'une maladie héréditaire.
B. ? Une scène de ménage entre le coiffeur
7. Qu’est-ce que Salama offrit à Sidi Mohammed ? Abderrahman et sa femme.
A. ? Une tresse au miel. C. ? Une scène de ménage entre Moulay Larbi et sa
B. ? Un sablé chocolat. jeune épouse.
C. ? Une corne de gazelle. D. ? Une histoire qui était arrivée au coiffeur
D. ? Un cornet aux amandes. Abderrahman.
8. À qui Lalla Zoubida et son fils rendirent-ils visite ? 19. Dans quel quartier habitaient Moulay Larbi et sa jeune
A. ? À la fille du coiffeur. épouse ?
B. ? À Sidi El Arafi. A. ? Le quartier Seffah.
C. ? À Lalla Aïcha. B. ? Le quartier El Adoua.
D. ? À Salama. C. ? Le quartier Qalklyine.
9. Quelle était la particularité de Salama ? D. ? Le quartier Sagha.
A. ? Elle bégayait. 20. Pourquoi la voisine de Lalla Aïcha s'était-elle prise à
B. ? Elle avait une tache de naissance sur la joue. Sidi Mohammed ?
C. ? Elle avait une voix d'homme. A. ? Il avait ouvert la porte de la voisine.
D. ? Elle était aveugle. B. ? Il faisait du bruit dans les escaliers.
10. Comment Salama considérait-elle le second mariage C. ? Il avait frappé le chat de la voisine.
de Moulay Larbi ? D. ? Il avait oublié de fermer la porte des cabinets.
A. ? Un mariage harmonieux.
B. ? Un mariage malheureux.
C. ? Un mariage heureux.
D. ? Un mariage euphorique.
11. Pourquoi Salama qualifia-t-elle la jeune épouse de
Moulay Larbi de folle ?
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Académie de Fès-Meknès
Examen régional
Juin 2017
TEXTE :

" Nous savons que Moulay Larbi ne se livrerait jamais à de telles pratiques. Ce sont là
les paroles mensongères d'une fille stupide et jalouse.
" Tout ceci serait sans conséquence si sa mère ne se mêlait pas à chaque instants des
affaires du ménage. Elle vient trois ou quatre fois par semaine renifler chaque objet, donner
des conseils, manifester son mécontentement à propos de ceci ou de cela, inciter sa fille à
se montrer plus exigeante, flatter son orgueil en lui répétant qu'elle est bien trop jolie pour
un vieux barbon(1) qui sent la sueur et le cuir et qui se montre incapable de gâter sa jeune
épouse comme elle le mérite.
" Le pauvre Moulay Larbi subit naturellement les répercussions (2) de ces mauvais
conseils. Ah !
Il est bien à plaindre, Moulay Larbi ! Il n'a rencontré dans ce mariage que tristesse et peine.
Il vient rarement te voir, Lalla AÏcha, parce qu'il a conscience d'avoir commis une faute
grave
à ton égard. Il n'a pas oublié ce que tu as fait pour lui. Ni sa mère, ni sa sœur ne lui auraient
porté secours dans l'adversité(3) comme toi tu l'as fait si généreusement. Mais les hommes
sont des êtres faibles !
" Depuis que sa situation s'était améliorée, il n'avait plus qu'un rêve, celui d'avoir une
jeune épouse pour égayer sa vie de travail et de lutte. Notre époque devient de plus en plus
étrange. Les jeunes filles d'aujourd'hui ne sont plus celles d'hier. Elles manquent de
réserve(4), ignorent la pudeur, font fi(5) de leur dignité pour obtenir une satisfaction
passagère. Elles préfèrent épouser des jeunes gens sans cervelle qu'elles gouvernent à leur
guise(6).
" Moulay Larbi est un homme, il lui faut donc une femme à sa mesure. Cette femme,
c'est toi, Lalla Aïcha. Son erreur a été de l'oublier momentanément."
(1) Homme âgé. (2) Les conséquences. (3) Dans les moments difficiles. (4) Prudence, sagesse, etc (5) Négligent
totalement, ne donnent pas d’importance à… (6) A leur gré, comme elles veulent.
Questions :
I- ÉTUDE DE TEXTE : 10 points
1. Recopiez le paragraphe suivant après avoir corrigé les quatre erreurs d’information qui y sont
soulignées : (0,25 x4)
La boîte à merveilles est un roman à thèse écrit par Mohammed SEFRIOUI. Le narrateur
qui s’appelle Ahmed y raconte sa vie d’enfant de sept ans dans la médina de Fès.

2. Lisez attentivement le texte puis complétez le tableau suivant après l’avoir recopié. (0,25 x4)
Qui parle dans ce texte ? A qui ? De quoi ? Où ?
3. a- Relevez au début du texte deux adjectifs caractérisant la jeune épouse de Moulay Larbi.
(0,25x 2)
b- Ces adjectifs décrivent-ils l’aspect physique ou l’aspect moral de ce personnage ? (0,5)

4. La femme du coiffeur ne vient que rarement rendre visite à sa fille.


a- Dites si cette proposition est vraie ou fausse. (0,5)
b- Relevez dans le texte une phrase pour justifier votre réponse. (0,5)

5. Lalla Aïcha avait beaucoup fait pour son mari, celui-ci a commis une faute grave à son égard.
- Refaites ces deux propositions en utilisant un moyen de concession de votre choix. (1)

6. a. D’après le texte, pour quelle raison Moulay Larbi s’est remarié ? (0,5)
b. Quels sentiments éprouve-t-il dans sa nouvelle vie avec sa jeune épouse ? (0,5)

7. « Elles manquent de réserve, ignorent la pudeur, font fit de leur dignité pour obtenir une
satisfaction passagère. »
a- Le jugement porté sur les jeunes filles d’aujourd’hui est-il valorisant ou dévalorisant ? (0,5)
b- Dans cette phrase, la figure de style employée pour mettre en valeur ce jugement est-elle :
Une métaphore, une antithèse ou une énumération ? (0,5)

8. Quelle est la tonalité qui se dégage du récit des malheurs de Moulay Larbi avec sa jeune
épouse ? (1)

9. A votre avis, la mère de la jeune épouse devait-elle se mêler des affaires du ménage de sa
fille ? (0,5)
Justifiez votre réponse par un argument convenable. (0,5)

10. Certains hommes ont-ils raison, selon vous, d’épouser plus d’une femme ? (0,5)
Justifiez votre réponse par un argument personnel. (0,5)

II- PRODUCTION ÉCRITE : (10 points)


Sujet :
Actuellement, au lieu du contact direct, certains jeunes préfèrent utiliser les réseaux sociaux
(Facebook, Twitter, etc.) pour faire des connaissances ou nouer les liens d’amitié.
Êtes-vous d’accord avec ce choix ?
Rédigez un texte dans lequel vous développez votre point de vue à l’aide d’arguments et
d’exemples convenables.

La correction de votre production tiendra compte des critères d’évaluation suivants :


A- Respect de la consigne : (se conformer à ce qui est demandé dans le sujet). 1 point
B- Organisation du texte : (introduction, développement, conclusion). 1 point
C- Pertinence des arguments et cohérence d’ensemble. 3 points
D- Correction de la langue (grammaire, conjugaison, orthographe, lexique approprié,…) 4 points
E- Présentation : (alinéas, paragraphes, ponctuation, majuscules, …) 1 point
Chapitre 12 ( XII) : Le retour du père

- Sidi Mohammed participe à une chanson collective des femmes.


- Allal El Yacoubi, un élève du msid, vient chercher le narrateur. Celui-ci se cache et ne répond
plusaux appels de sa mère.
- Zineb annonce à Lalla Zoubida le retour du père.
- Stupéfaits, S.M et L.Z ne savent plus où aller.
- Arrivée du père à la maison.
- Joie des voisines et surtout du narrateur et sa mère.
- L’enfant raconte à son père les événements qui ont meublé leur vie pendant son voyage.
- Driss El Aouad annonce au père le divorce de Moulay Laarbi.
- Solitaire, SM décide d’ouvrir sa boite à merveilles.
"La boîte à merveilles" d'Ahmed Sefrioui:
chapitre XII (12)
8. Quel âge avait Maalem Abdeslem ?
Qcm A. ? La trentaine environ.
Cochez la bonne réponse : B. ? La cinquantaine environ.
C. ? La soixantaine environ.
D. ? La quarantaine environ.
1. Quel prénom de femme choisit le narrateur pour 9. En quelle année l’auteur a-t-il écrit son
les chansons qu'il composera plus tard ? autobiographie et dans quelle ville ?
A. ? Zhor. A. ? 1952, à Fès.
B. ? Zineb. B. ? 1953, à Rabat.
C. ? Zoubida. C. ? 1954, à Fès.
D. ? Aïcha. D. ? 1950, à Tanger.
2. Qu’apprit Driss El Aouad à Maalem Abdeslem à 10. Qui avait envoyé le garçon et pourquoi ?
son retour ? A. ? Lalla Aïcha, pour prendre des nouvelles
A. ? Rahma donnerait bientôt naissance à son de Zoubida et de Sidi Mohammed.
deuxième enfant. B. ? Le fqih, pour prendre des nouvelles de
B. ? Les tisserands du souk s'étaient cotisés Sidi Mohammed.
pour aider le Maalem. C. ? Zhor, pour avoir un brin de menthe.
C. ? Lalla Zoubida et Sidi Mohammed avaient D. ? Maalem Abdeslam, pour livrer des
vécu un mois d'enfer. provisions à Zoubida.
D. ? Le divorce entre Moulay Larbi et la fille 11. Quelle bonne nouvelle apporta Zineb à Lalla
du coiffeur a été prononcé. Zoubida ?
3. Quelle fut la réaction de Zoubida à l'annonce du A. ? Maalem Abdeslem était de retour.
retour de Maalem Abdeslem ? B. ? Le divorce entre Moulay Larbi et la filledu
A. ? Excitée, elle nageait dans la joie. coiffeur a été prononcé.
B. ? Enflammée, elle n'arrêtait pas de parler. C. ? Sa mère venait de mettre au monde un
C. ? Vivante, elle ne cessait pas de remuer. bébé.
D. ? Figée, elle nageait dans la joie. D. ? Sa mère venait de lui acheter un
4. Quelle réponse demanda Zoubida au garçon de tambourin.
transmettre à son maître ? 12. Qui était le garçon venu frapper à la maison de
A. ? Sidi Mohammed n'était pas encore Dar Chouafa ?
rétabli. A. ? Hammoussa, un camarade de classe du
B. ? Sidi Mohammed rejoindrait ses narrateur.
camarades après le retour de son père. B. ? Allal El Yacoubi, un camarade de classe
C. ? Sidi Mohammed serait bientôt de retour du narrateur.
au Msid. C. ? Allal El Azzouzi, un apprenti de Maalem
D. ? Sidi Mohammed était parti avec son Abdeslam.
père. D. ? Azzouz Berrada, un messager de Maalem
5. Quel était l'élément nouveau qui flottait dans Abdeslem.
l'air de Dar Chouafa dès le matin ? 13. Où Zineb avait-elle aperçu Maalem Abdeslem ?
A. ? Les chansons des femmes. A. ? Près de la mosquée de Moulay Idriss.
B. ? Le chant des oiseaux. B. ? Près de Zankat Hajjama.
C. ? Les appels à la prière du muézin de la C. ? Devant le souk aux haïks.
nouvelle mosquée. D. ? Près de la mosquée du bigaradier.
D. ? Les séances de musiques nègres.
6. Quel était l’avis de Maalem Abdeslam sur la
polygamie ?
A. ? Une chance.
B. ? Une folie.
C. ? Une expérience.
D. ? Une aubaine.
7. Pourquoi Sidi Mohammed ouvrit-il sa boîte à
merveilles ?
A. ? Il voulait montrer ses objets à Driss El
Aouad.
B. ? Il voulait fêter le retour de son père.
C. ? Il était très heureux.
D. ? Il se sentit triste et seul.
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Académie de Souss-Massa
Examen régional
Juin 2016
Texte :
Mon père entra.
- Le salut sur vous.
- Sur toi le salut, murmura ma mère. As-tu fait bon voyage?
- Louange à Dieu, je n'ai eu aucun ennui, mais je suis un peu fatigué ... Sidi
Mohammed, viens que je te regarde de plus près.
Je m'approchai de mon père. Il se débarrassa des deux poulets. Il les posa à même le
sol. Ils avaient les pattes liées par un brin de palmier. Ils se mirent à battre des ailes, à
pousser des gloussements de terreur. Mon père m'intimidait. Je le trouvais changé. Son
visage avait pris une couleur terre cuite qui me déconcertait. Sa djellaba sentait la terre, la
sueur et le crottin. Lorsqu'il passa ses mains sous mes aisselles et me souleva à la hauteur
de son turban, je repris entièrement confiance et j'éclatai de rire. Ma mère sortit de sa
torpeur. Elle rit comme une petite fille, s'empara des poulets pour les emporter à la cuisine,
revint aider mon père à vider son capuchon qui contenait des œufs, sortit d'un sac
de doum un pot de beurre, une bouteille d'huile, un paquet d'olives, un morceau de galette
paysanne en grosse semoule. Prise d'une fièvre d'activité, elle rangeait nos richesses,
soufflait sur le feu, allait, venait d'un pas pressé sans s'arrêter de parler, de poser des
questions, de me gourmander gentiment.
Installé sur les genoux de mon père, je lui racontais les événements qui avaient
meublé notre vie pendant son absence. Je les racontais à ma façon, sans ordre, sans cette
obéissance aveugle à la stricte vérité des faits qui rend les récits des grandes personnes
dépourvus de saveur et de poésie. Je sautais d'une scène à une autre, je déformais les
détails, j'en inventais au besoin. A chaque instant, ma mère essayait de rectifier ce que
j'avançais; mon père la priait de nous laisser en paix.
Les voisines faisaient à haute voix des vœux pour que notre bonheur soit durable et
notre santé prospère.
Des you-you éclatèrent sur la terrasse. Des femmes venues des maisons mitoyennes
manifestaient ainsi, bruyamment, la part qu'elles prenaient à notre joie. Ma mère ne cessait
de remercier les unes et les autres.

Lisez attentivement le texte et répondez aux questions.

I- COMPRÉHENSION : (10 points) (1pt x 10)


1) Recopiez et complétez le tableau suivant.
Titre de l’œuvre Auteur Siècle Genre

2) Situez le passage dans l’œuvre.

3) Quelle a été la réaction de l’enfant quand il a vu son père au début ?

4) Les voisines étaient : a- joyeuses


b- jalouses
c- indifférentes
Recopiez la bonne réponse. Justifiez-la.
5) Relevez dans le texte quatre indices qui évoquent la campagne.

6) D’après le narrateur, qu’est-ce qui caractérise le récit des enfants ?

7) Recopiez et complétez le tableau suivant :


Phrase du texte Temps verbal
Récit -…………………………….. -……………………………..
Discours -…………………………….. -……………………………..

8) Le portrait physique du père est-il valorisant ou dévalorisant ?


Justifiez votre réponse.

9) La tradition veut que celui qui rentre de voyage ne revienne jamais les mains vides. Qu’en
pensez-vous ?

10) D’après vous, qui devrait lire ce genre de texte : les marocains les étrangers ? Justifiez votre
réponse.

II- PRODUCTION ÉCRITE : (10 points)


Le bonheur pour vous, est-ce vivre comme tout le monde ou choisir son propre
chemin ?
Rédigez un texte argumentatif dans lequel vous répondez à cette question en vous
appuyant sur des arguments précis.

Critères d’évaluation du discours : 5pts Critères d’évaluation de la langue : 5pts


Vocabulaire (usage de termes précis et variés)
Conformité de la production à la consigne d’écriture Syntaxe (construction de phrases correctes)
Cohérence de l’argumentation Ponctuation (usage d’une ponctuation adéquate)
Structure du texte (organisation et progression du texte) Orthographe d’usage et grammaticale (respect des règles)
Conjugaison (emploi des temps)
Cours de soutien et de renforcement en français

1 BAC
Module 2
Antigone de Jean ANOUILH
Fiche de lecture : Antigone

Titre de l’œuvre : Antigone

Auteur et siècle : Jean Anouilh, le 20e siècle

Date d’écriture et de présentation : Pièce écrite en 1942 et présentée en 1944

Genre : Tragédie moderne

Époque de l’action : Antiquité grecque

Lieu de l’action : Palais de Thèbes dans la cité de Thèbes (Grèce)

Composition : Pas d’actes ni de scènes

Registre de langue (niveau de langue) : Langage courant, parfois familier

Langue familière : La nourrice, les gardes…

Registre ou tonalité de la pièce : Registre tragique

Règles classiques : -Respect de la règle des trois unités (lieu, temps, action). -Respect de la règle de bienséance
(pas de mort sur scène)

Type de texte : L’ensemble du texte est globalement argumentatif

Indications temporelles : -Quatre heures du matin (première tentative d’Antigone d’enterrer le cadavre de son
frère). -Midi (deuxième tentative d’Antigone). -Cinq heures (fin de la pièce).

Dénouement : Tragique : mort d’Antigone, d’Hémon et d’Eurydice.

Présentation des personnages : Présentés du plus important au moins important.

Les thèmes : La solitude, le bonheur, l’enfance et le devoir.

Rapport des personnages avec la loi : -Antigone : Respect de la loi divine. -Créon : Respect de la loi humaine.
Arguments d’Antigone : -Polynice est son frère. -Il a le droit au repos. -Son devoir est de l’enterrer.

La notion de fatalité : Antigone ne peut échapper à son destin : La mort.

Les anachronismes : Décalage chronologique : situer à une époque ce qui appartient à une autre. Époque
moderne.

né le 23 juin 1910 à Bordeaux


mort le 3 octobre 1987 à Lausanne

Résumé de ANTIGONE 
Après la mort d'Oedipe et ses deux fils, Etéocle et Polynice, l'oncle maternel, Créon
est devenu roi de Thèbes. Il a décidé un bon enterrement pour Etéocle mais il a
laissé Polynice sans enterrement. Il a même ajouté dans un décret royal que
«quiconque osera enterrer le cadavre de Polynice sera tué".
face à cela ,Antigone défie ce décret royal et se dresse contre "tous" pour réaliser
son projet: l'enterrement du cadavre de son frère Polynice. Après son arrestation
par les gardes , son oncle, le roi Créon a voulu la sauver mais elle a refusé tout
mensonge et tout compromis.
Malgrés les supplications d’Ismène et de Hémon, Créon était obligé de l'exécuter à
mort.
Pour Antigone, l'enterrement du cadavre de Polynice est un devoir fraternel et un
droit humain; c'est pour cela qu’elle veut le réaliser même si cela lui coûtera sa vie!
Les Personnages
Personnages principaux

Antigone :fille d'Œdipe et Madame Jocaste, sœur d'Étéocle, Polynice et Ismène, cette
jeune fille est l' Héroïne tragique de l'histoire qui porte d'ailleurs son nom. Elle est
décrite comme « pas assez coquette » par son entourage. Mais cela ne l'empêche pas d'avoir
une volonté de fer (ce qui la poussera à affronter son oncle Créon en essayant d'enterrer
son frère).

Créon : frère de Jocaste, légitime roi de Thèbes après la mort des deux princes ennemis,
Créon est un souverain âgé, réfléchi et courageux. Il nous est décrit comme étant seul
(Créon est seul)

Ismène : sœur d'Antigone qu'elle aime beaucoup, mais qui n'est pas très courageuse
avant la fin de l'histoire. Néanmoins, elle reste une belle jeune fille « coquette » et
raisonnable.

Hémon : fils de Créon et d'Eurydice, fiancé d'Antigone à laquelle il est très Fidel ,

*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*
 Personnages secondaires et évoqués :

La Nourrice : vieille dame également appelée « Nounou » par les filles dont elle s'occupe.
.‫" من طرف الفتيات التي تعتني بهم‬Nounou" ‫ سيدة عجوز تسمى كذلك‬: Nourrice

Eurydice : femme de Créon qui passe ses journées à tricoter des habits pour les pauvres
de Thèbes.

Les trois gardes : chargés de surveiller le cadavre de Polynice.

Le messager :c'est lui qui viendra annoncer la mort d'Antigone. pâle et solitaire.

Le page du roi :Ce personnage est celui d'un enfant, pur et naïf qui accompagne le
Roi, lui rappelle son emploi du temps

Douce : C'est la chienne d'Antigone


Scènes personnages Résumés
Scène 1 Prologue Le prologue présente les personnages , il présente
(9 - 13) aussi le cadre spatio-temporel , et donne des
informations sur les événements qui précédent :
évoque l’histoire des deux fils d’Œdipe.
(Comment se sont fait la guerre. Créon devint roi et
ordonne des funérailles grandioses a Etéocle et
interdit Polynice de sépulture.)

Scène2 Antigone sort à l’aube pour enterrer son frère.


(13-20)
A---N Quand elle rentre, elle est interrogée par la nourrice
qui voudrait savoir si elle a un amoureux. Antigone la
persuade qu’elle n’en a pas. (quiproquos)

Scène3 la nourrice fait des reproches aux deux princesses


(21)
A -N- I d’être levées très tôt sans être bien habillées

Scène4 Ismène tente de convaincre Antigone de renoncer


(22-31)
A---I l’enterrement de Polynice. Elle fonde toute son
argumentation sur :
Sa peur de Créon / des attitudes violentes des
habitants de Thèbes / la souffrance et torture qui
pourraient subir.
Antigone rejette tous les arguments de sa sœur

Scène5 La nourrice apporte du café.


(31-36)
A--N Antigone dévoile partiellement son projet mais la
nourrice ne saisit pas le sens cache de ses propos

Scène6 Antigone assure Hémon de son amour et lui dit


(37-44)
A--H qu’elle ne se marie pas avec lui.
(Apres lui avoir avoué par qu’elle est prete a se donner
a lui sans la moindre hesitation elle lui fait jurer de ne
poser aucune question sur la decisin qu’elle a prise de
separer de lui ).
Scène7 Ismène tente une dernière fois de dissuader
(45-46)
A--I Antigone. Cette dernière lui avoue que trop tard elle
l’a fait le matin même.

Scène8 C --le garde Jonas, le garde, informe Créon que le cadavre de


Polynice était couvert de terre et qu’ils ont trouvé a
(46-53) cote une pelle. Créon soupçonne qu’ils s’agit d’un
enfant de l’opposition brisée(les amis de Polynice),il
lui demande de garder l’information secrétée le
menace de mort si l’information court dans le ville .

Scène9 Le chœur Le chœur explique la différence entre La tragédie et


le drame.
(53-55)

Scène10 A----Les 3 Les gardes capturent Antigone en train d’enterrer le


corps de Polynice, et l et l’amènent au palais. Elle les
(55-60) gardes
informe qu’elle est la fille d’Oedipe, mais ces derniers
mhm ne la croient pas. Ils se moquent d’elle et la traitent
comme une vulgaire femme. Ils discutent de la prime
qu’ils vont toucher et les plaisirs qu’ils vont acheter
avec cet argent.

Scène11 A—C---LES Antigone est emmenée devant Créon. Ce dernier


pense d’abord qu’il s’agit d’une erreur et menace les
(60-64) GARDES
gardes des pires châtiments. mais Antigone reconnait
mhm son crime sans la moindre hésitation. Le roi essaie de
la protéger, il enferme les gardes et ordonne au page
de les surveiller en attendant de trouver une solution

Scène12 A---C Créon cherche à étouffer l’affaire ; Créon s’attaque


aux convictions d’Antigone ; Créon n’a pas réussi à
(64-97 convaincre Antigone.
Mhm bzf (Créon s’étant assure qu’Antigone n’était vue par personne,
veut étouffer l’affaire en tuant les trois gardes a condition
qu’elle se taise. Mais elle n’a pas rejette son projet. Il décide
alors de la convaincre de se marier mais sans résultats. Devant
son obstination il lui lance a la figure de réalité horrible de
son père et son frères et que Polynice ne mérite pas de son
sacrifice. Ici Antigone abandonna sa décision et s’apprête a
retirer. Mais quand Créon prononça le mot bonheur, Antigone
a trouva un autre prétexte pour se révolter en se critiquant la
vie et le bonheur médiocre que lui promet son oncle qui tente
la raisonner et réduire en silence.

Scène13 Ismène arrive en changeant d’opinion. Elle se montre


(97-99)
A--C--I décidée et prête a aller enterrer son frère et a
partager le fardeau de sa sœur. Créon appela les
gardes pour emmener Antigone,
( pour ne pas perdre son contrôle.)

Scène14 C--Le chœur La conscience de Créon, matérialisée en la personne


du chœur lui reproche son acte et lui demande de
(99-100)
sauver Antigone mais le roi garde sa décision.

Scène15 C--CH--H Hémon implore désespérément son père de sauver


Antigone. Le chœur propose des solutions aussitôt
(100 101)
rejetées par Créon.

Scène16 C--CH Le chœur a pitié d’Hémon et demande a Cren de faire


quelque chose mais ce dernier avoue qu’il ne peut
(102-105)
rien faire pour son fils. mais ce dernier avoue qu’il ne
peut rien faire pour son fils.

Scène17 C-CH-A- G Le garde informe Créon que les gens sont entrain
d’envahir le palais, ils réclament la tète de la
(105-106
condamnée. Créon ordonne de vider le palais, Créon,
le chœur et deux gardes sortent du palais.

Scène18 A---le garde Antigone seule avec le garde,


(106-117) Mhm bzzf veut savoir comment on meurt. Le garde
l’informe qu’elle sera enterrée vivante (jetté
dans un trou) le garde reste indifferent,
.Antigone arrive a convaincre son garde
,moyennement une bague en or lui demande
d’écrire une lettre a Hemon pour lui montrer
qu’elle est consciente que son acte et sa mort
sont absurdes et qu’elle regrette de les faits
tous souffrir
Scène19 Le chœur le Le messager annonce la mort d’Antigone et d’Hémon.
(117-118) messager

Scène20 Ch—C--le Le roi rentre au palais complètement effondré. Le


page chœur lui annonce que Eurydice aussi mort :elle s’est
(119-122)
coupé la gorge. Créon est anéanti mais il est le roi et
il doit continuer a faire son de roi passe avant toute
autre considération. Le chœur annonce la mort
d’Eurydice. Créon parle de sa sale besogne et
s’enquiert de son ordre du jour.

Scène21 CH--les Le chœur se manifeste pour la dernière fois.il


gardes commente les événements : l’histoire s’est terminée.
(122-123)
Le chœur montre que la mort rend tous les
personnages égaux, seuls les gardes continuent a
mener leurs futiles petites vie.

ٕٗ
LES FIGURES DE STYLES (ANTIGONE)

1-Maintenant, tout est déjà rose, jaune, vert. C’est devenu une carte postale.
(Métaphore).
2-Le jardin dormait encore. (Personnification)
3-C’est beau un jardin qui ne pense pas encore aux hommes. (Personnification)
4-J’ai glissé dans la campagne sans qu’elle s’en aperçoive. (Personnification)
5-Ah ! C’est du joli ! C’est du propre ! (antiphrase)
6-Allons, ma vieille bonne pomme rouge. (Métaphore)
7-Et il y aura les gardes…avec leur regard de bœuf. (Métaphore)
8-Tu penses que toute la ville hurlante contre toi…C’est assez, (métonymie)
9-je suis noire et maigre. Ismène est rose et dorée comme un fruit. (Antithèse/
comparaison)
10-Et tu risques la mort maintenant que j’ai refusé à ton frère ce passeport
dérisoire, ce bredouillage en série sur sa dépouille, cette pantomime dont tu
aurais été la première à avoir honte et mal si on l’avait jouée. (Métaphore)
11-Ni pour les uns, ni pour ton frère ? (parallélisme)
12-J’ai le mauvais rôle et tu as le bon. (Antithèse)
13-Tu as toute la vie devant toi….Tu as ce trésor, toi, encore. (Métaphore)
14-La vie, c’est un livre qu’on aime, c’est un enfant qui joue à vos pieds, un outil
qu’on tient bien dans sa main. (Métaphore)
15-On dirait des chiens qui lèchent tout ce qu’ils trouvent. (Comparaison)
16-Tu es en train de défendre ton bonheur en ce moment comme un os.
(Comparaison)
17-c’est vous qui êtes laids, même les plus beaux. (Antithèse)
18-Tu as choisi la vie et moi la mort. (Antithèse)
19-Nous allons tous porter cette plaie au côté, pendant des siècles. (Métaphore)
20-Oublie-la, Hémon ; oublie-la, mon petit. (Anaphore)
21-Tout Thèbes sait ce qu’elle a fait. (Métonymie)
22-Antigone ne peut plus vivre. Antigone nous a déjà quittés tous. (Euphémisme)
23-Crois-tu que je pourrai vivre, moi, sans elle ?
Crois-tu que je l’accepterai, votre vie ? (anaphore)
24-et votre agitation, votre bavardage, votre vide, sans elle. (Gradation)
25-Créon, il est sorti comme un fou. (Il=Hémon). (Comparaison)
26-Il est parti, touché à mort. (Hyperbole)
27-Nous sommes de ceux qui lui sautent dessus quand ils le rencontrent, votre
espoir, votre cher espoir, votre sale espoir ! (gradation)
28-ce dieu géant qui m’enlevait dans ses bras et me sauvait des monstres et des
ombres, c’était toi ? (métaphore)

29-Un vrai petit garçon pâle qui crachera devant mes fusils. (Synecdoque)
30-Ô tombeau ! Ô lit nuptial ! Ô demeure souterraine ! (Métaphore/périphrase)
31-Et il se lève, tranquille, comme un ouvrier au seuil de sa journée.
(Comparaison)
32-Dites, à qui devrait-elle mentir ? À qui sourire ? À qui se vendre ?
(anaphore/gradation).
Lexique du Théâtre
Acte n. m.

On appelle ainsi la partie d'une pièce de théâtre composée d'une série de scènes ou de tableaux.
Scène n. f.

Lieu où jouent les acteurs d'une pièce.


L'autre sens de ce mot est «chacune des subdivisions d'un acte»
Il y a changement de scène à chaque entrée ou sortie d'un personnage.
Didascalie n. f.

Une didascalie est une indication scénique (souvent mise en italiques) qui est donnée par l'auteur, et qui
peut concerner les entrées ou sorties des personnages, le ton d'une réplique, les gestes à accomplir, les
mimiques etc.
Le texte théâtral se compose en fait de deux éléments: les didascalies et les dialogues.
Aparté n. m.

Type de dialogue dans lequel un personnage s'adresse au public sans qu'un autre personnage présent sur
scène n'entende ce qui est dit. L'aparté est très utilisé dans la comédie, car il peut provoquer le rire
Péripétie n. f.

Changement brusque de la situation dans une pièce de théâtre ou un récit.


Dialogue n. m.

Situation dans laquelle une personne s'adresse à une autre personne qui lui répond.
Monologue n. m.

Type de dialogue qui se caractérise par la présence d'une tirade plus ou moins longue prononcée par un
personnage qui est seul sur scène. Dans le monologue, le personnage peut faire part de ses intentions, de
ses sentiments, annoncer une décision etc.
Dramatique adj. et n. f.

Qui se rapporte à l'action (Drama=l'action, en grec); on parle dans ce sens d'intérêt dramatique d'une scène
ou d'un passage.
Mais ce mot désigne aussi tout ce qui concerne le théâtre. Ainsi, l'expression «genre dramatique» désigne
tous les types d'œuvres théâtrales.
Exposition n. f.

On désigne par ce terme les premières scènes d'une pièce de théâtre, qui donnent des indications sur les
lieux les personnages, l'action... L'exposition est donc la présentation des informations indispensables à la
compréhension de la situation, au début d'une pièce de théâtre.
Intrigue n. f.

L'enchaînement des événements dans un récit de fiction ou une pièce de théâtre. On peut mettre en
évidence les phases successives de l'intrigue (exposition, qui présente la situation initiale, nœud de l'action,
dénouement).
Nœud n.m: Point culminant entre les péripéties de nouement et de dénouement.
Dénouement n. m.

Ce qui termine, dénoue une intrigue, une action au théâtre. Suivant le genre de la pièce (comédie, tragédie...)
il peut être heureux ou malheureux. L'antonyme de ce mot est«exposition».
Antigone de Jean Anouilh : QCM de 10. Quel est le lieu de l'action de la pièce ? 22. Quels sont les personnages principaux ?
compréhension globale A. ? Le palais de Delphes. A. ? Laïos, Créon, Jocaste et Œdipe.
QCM : 100 questions B. ? Le palais de Thèbes. B. ? Antigone, Créon, Ismène et Hémon.
C. ? Le palais de Corinthe. C. ? Étéocle, Polynice, Antigone et Ismène.
1. Qu'est-ce qu'un mythe ? D. ? Le palais d'Athènes. D. ? La nourrice, Eurydice, le page et Créon.
A. ? Un récit religieux. 11. Combien d'heures l'action de la pièce 23. Comment se nommaient les enfants d’Œdipe ?
B. ? Un récit fabuleux. dure-t-elle ? A. ? Antigone, Ismène, Étéocle et Hémon.
C. ? Un récit épique. A. ? 13 heures. B. ? Antigone, Jocaste, Étéocle et Polynice.
D. ? Un récit historique. B. ? 12 heures. C. ? Antigone, Ismène, Créon et Polynice.
2. Quel auteur dramatique grec a présenté C. ? 24 heures.
pour la première fois le mythe d'Antigone D. ? 10 heures. D. ? Antigone, Ismène, Étéocle et Polynice.
sur scène ? Dans quelle pièce ? 12. Quelle est la date de présentation de 24. Pourquoi Polynice et Étéocle se sont-ils entretués ?
A. ? Eschyle, Antigone. la pièce ? A. ? Ils se disputaient le trône laissé par leur père.
B. ? Aristophane, Antigone. A. ? 1943. B. ? Ils aimaient la même femme.
C. ? Homère, Oedipe. B. ? 1944. C. ? Ils se disputaient l'héritage de leur père.
D. ? Sophocle, Antigone. C. ? 1940. D. ? Étéocle voulait tuer Antigone.
3. Quel est le point commun entre D. ? 1942. 25. Qu'est-ce que l'édit royal interdisait
Sophocle et Anouilh ? 13. Quelle est la date d'écriture d'Antigone ? sous peine de mort ?
A. ? La pièce d'Antigone. A. ? 1944. A. ? Qu'on prononce le nom d'Œdipe.
B. ? La pièce en trois actes. B. ? 1943. B. ? Qu'on donne les honneurs
C. ? La pièce en 21 scènes. C. ? 1940. funèbres à Polynice.
D. ? La pièce d'Ismène. D. ? 1942. C. ? Qu'on aime quiconque en dehors
4. À quelles époques ont vécu Sophocle 14. Quel est le type de texte dominant de des liens du mariage.
et Anouilh ? la pièce ? D. ? Qu'on évoque la malédiction de Thèbes.
A. ? La Grèce antique et le 19è siècle. A. ? Narratif. 26. Pourquoi le corps de Polynice ne doit-il pas
B. ? L'Égypte antique et le 20è siècle. B. ? Argumentatif. être recouvert de terre ? Qui l’a interdit ?
C. ? La Grèce antique et le 20è siècle. C. ? Injonctif. A. ? C’est Créon qui l’a interdit car
D. ? La Grèce moderne et le 20è siècle. D. ? Explicatif. Polynice est considéré comme un traître.
5. Antigone a été représentée pour la 15. Quel est le registre dominant de la pièce ? B. ? C’est Créon qui l’a interdit car
première fois à Paris en 1944. Que se A. ? Registre comique. Polynice est considéré comme un rival.
passait-il en France à ce moment-là ? B. ? Registre tragique. C. ? C’est Polybe qui l’a interdit car
A. ? La France vivait des élections C. ? Registre pathétique. Polynice est considéré comme un paria.
historiques. D. ? Registre lyrique. D. ? C’est Œdipe qui l’a interdit car
B. ? La France menait une guerre au 16. Comment la pièce d'Antigone est-elle Polynice est considéré comme un criminel.
Maroc. structurée ? 27. Qui a enfreint l’interdiction ? Combien de fois ?
C. ? La France était sous l’occupation A. ? En cinq actes. A. ? Ismène, deux fois.
allemande. B. ? En deux actes. B. ? Antigone, trois fois.
D. ? La France connaissait des C. ? En trois actes. C. ? Antigone, deux fois.
agitations sociales. D. ? En une seule partie. D. ? Ismène, trois fois.
6. Pourquoi cette pièce, représentée 17. Comment la scène d'exposition se 28. À quels moments de la journée Antigone
pour la première fois en février 1944, présente-t-elle ? commet-elle les deux infractions ?
a-t-elle pu provoquer des réactions A. ? Comme un dialogue. A. ? À quatre heures et à six heures.
diverses, voire contradictoires, dans le B. ? Comme un monologue. B. ? À quatre heures et le soir.
public de l’époque ? C. ? Comme un quiproquo. C. ? À quatre heures et à midi.
A. ? On reproche à Anouilh de défendre D. ? Comme un récit. D. ? À quatre heures et à cinq heures.
l'ordre établi par les allemands en 18. La pièce commence-t-elle directement 29. Antigone est surprise au petit matin alors
faisant la part belle à Antigone. par une action ? qu'elle rentre. Que venait-elle de faire dehors ?
B. ? On reproche à Anouilh de A. ? Non, elle est précédée d'un ballet. A. ? De rencontrer en secret son amant.
défendre la résistance française en B. ? Non, elle est précédée d’un épilogue. B. ? De faire une longue promenade dans la nuit.
faisant la part belle à Créon. C. ? Non, elle est précédée d'une C. ? D'enterrer son frère.
C. ? On reproche à Anouilh de défendre ouverture musicale. D. ? De faire des prières nocturnes.
l'ordre établi par les allemands en D. ? Non, elle est précédée d'un prologue. 30. Combien de fois Antigone va-t-elle
faisant la part belle à Créon. 19. Comment les personnages sont braver l'interdit royal ? À quelle heure
D. ? On reproche à Anouilh de défendre présentés par le prologue ? est-elle arrêtée par les gardes ?
la monarchie et non la république. A. ? Du moins âgé au plus âgé. A. ? Une fois, à midi.
7. À quoi était condamné un défunt B. ? Du plus important au moins important. B. ? Deux fois, à midi.
privé de sépulture dans la Grèce C. ? Du moins important au plus important. C. ? Trois fois, à quatre heures.
Antique ? D. ? Du plus âgé au moins âgé. D. ? Deux fois, à quatre heures.
A. ? Son âme va aller en enfer. 20. Quel élément peut nous pousser à 31. Qui a surpris Antigone alors qu’elle
B. ? Son âme va se réincarner dans le parler d'une écriture moderne de la rentrait au palais à l’aube ?
corps d’un chacal. pièce d'Antigone ? A. ? La nourrice.
C. ? Son âme va errer sur terre sans A. ? Les anachronismes. B. ? Ismène.
jamais trouver le repos. B. ? Les didascalies. C. ? Le garde.
D. ? Son âme va être dévorée par les C. ? Les dialogues. D. ? Créon.
monstres des ténèbres. D. ? Les quiproquos. 32. Qui a surpris l’infraction commise par
8. Quel est le genre de la pièce 21. Quand l'action de la pièce débute-t-elle ? Antigone ? À quel moment de la journée ?
d’Antigone de Jean Anouilh ? A. ? Quand Antigone vient pour la A. ? La nourrice, à quatre heures.
A. ? Une comédie classique. première fois de recouvrir le corps de B. ? Le garde, à midi.
B. ? Une tragédie classique. son frère avec de la terre. C. ? Ismène, à midi.
C. ? Une comédie-ballet. B. ? Le jour de l'intronisation de Créon, D. ? Le garde, à quatre heures.
D. ? Une tragédie moderne. qui devient roi de Thèbes après la mort 33. De quel objet Antigone s’est-elle
9. Quelle est l'époque de l'action de la pièce ? des deux fils d'Oedipe. servie pour enterrer Polynice ?
A. ? L’antiquité grecque. C. ? Au lendemain du mariage A. ? Un morceau de fer.
B. ? Le siècle des lumières. d'Antigone et Hémon. B. ? Un petit marteau.
C. ? L’antiquité égyptienne. D. ? Le jour de la fête des fiançailles C. ? Un long couteau.
D. ? L’époque moderne. d’Antigone et Hémon. D. ? Une petite pelle.
34. Au nom de quelle loi Antigone 46. À qui Antigone est-elle fiancée ? 57. Quel grade avait le garde qui surveillait Antigone
conteste-t-elle l'autorité de Créon ? A. ? Au cousin du roi. lorsqu’il lui a parlé de son passé dans l'armée ?
A. ? La loi divine. B. ? Au frère du roi. A. ? Adjudant.
B. ? La loi humaine. C. ? À l'oncle du roi. B. ? Sergent.
C. ? La loi de Thèbes. D. ? Au fils du roi. C. ? Soldat de 1ère classe.
D. ? La loi de son père Œdipe. 47. Quel lien de parenté Antigone a-t-elle D. ? Commandant.
35. Quel acte commet Antigone pour avec Hémon ? 58. Quel secret Créon apprend-il à Antigone
mériter la mort ? A. ? Hémon est son frère. sur le passé de son frère Étéocle ?
A. ? Elle a essayé d'enterrer son frère. B. ? Hémon est son cousin. A. ? Étéocle avait essayé de faire assassiner
B. ? Elle a essayé de tuer Créon. C. ? Hémon est son oncle. ses deux sœurs.
C. ? Elle a essayé d'enterrer son père. D. ? Hémon est son neveu. B. ? Étéocle avait épousé en secret
D. ? Elle a essayé d'organiser une révolte. 48. Quelle demande inattendue Hémon une princesse d'une cité ennemie.
36. Que fait Antigone, qui est pourtant avait-il fait à Antigone ? C. ? Étéocle avait essayé de faire assassiner
punissable de mort ? Pourquoi le fait-elle ? A. ? De le réconcilier avec Ismène. son père Œdipe.
A. ? Enterre son frère par amour. B. ? De devenir sa confidente. D. ? Étéocle avait prévu de faire
B. ? Enterre son frère par défit. C. ? De mettre la robe d’Ismène. enlever Antigone pour empêcher son
C. ? Enterre son frère par devoir. D. ? De devenir sa femme. mariage avec Hémon.
D. ? Enferme son frère par devoir. 49. Qui est Créon par rapport à Antigone ? 59. Quel secret Créon apprend-il à Antigone sur
37. À quel châtiment Antigone a-t-elle été A. ? Son grand-père. Polynice et sa relation avec son père Œdipe ?
condamnée ? B. ? Son oncle. A. ? Que Polynice insultait son père
A. ? À être lapidée. C. ? Son beau-père. devant ses ministres.
B. ? À être murée dans un trou. D. ? Son père. B. ? Que Polynice divulguait tous les secrets
C. ? À être pendue. 50. Quel cadeau Polynice avait-il fait à de son père.
D. ? À être décapitée. Antigone lorsqu’elle était enfant ? C. ? Que Polynice avait frappé son
38. De quelle façon Antigone meurt-elle ? A. ? Une pelle sur laquelle il avait père, qui lui refusait de l'argent.
A. ? Elle se tranche la gorge. gravé son nom. D. ? Que Polynice avait volé et revendu
B. ? Elle meurt par asphyxie dans son trou. B. ? Une robe de bal. le cheval d'apparat de son père.
C. ? Elle se laisse mourir. C. ? Une poupée. 60. Qu’est-ce que Polynice a tenté de
D. ? Elle se pend. D. ? Une fleur de papier. faire à maintes reprises selon Créon ?
39. Quel est le qualificatif qui peut 51. Que fait jurer Antigone à Hémon A. ? Faire assassiner son père Œdipe.
s'appliquer à Antigone ? avant de le quitter ? B. ? Faire assassiner sa sœur Antigone.
A. ? Belle. A. ? De sortir sans poser aucune question. C. ? Faire assassiner sa sœur Ismène.
B. ? Soumise. B. ? De ne pas révéler ce qu'elle va lui dire. D. ? Faire assassiner son oncle Créon.
C. ? Obstinée. C. ? De ne plus jamais parler d'Oedipe 61. De qui Ismène est-elle la fille ?
D. ? Frivole. à son père. A. ? D'Œdipe.
40. Quels sont les trois adjectifs employés D. ? D'aller tout expliquer à Eurydice. B. ? De Créon.
par le prologue pour qualifier Antigone ? 52. Quelle raison donne Antigone à C. ? De Polybe.
A. ? Brune, charmante et frivole. Hémon lorsqu’elle lui annonce qu'elle D. ? De Laïos.
B. ? Blonde, belle et heureuse. ne pourra pas l'épouser ? 62. De qui Ismène est-elle la nièce ?
C. ? Maigre, noiraude, renfermée. A. ? Elle lui fait croire qu'elle aime un A. ? De Laïos.
D. ? Rousse, heureuse et pétillante. autre homme. B. ? De Polynice.
41. Quel est le bonheur pour Antigone ? B. ? Elle lui fait croire qu'elle est C. ? De Créon.
A. ? Vivre avec ses frères et sœurs. gravement malade. D. ? De Polybe.
B. ? Vivre toujours avec Hémon. C. ? Elle ne lui donne aucune explication. 63. Que dit Ismène à Antigone lorsqu’elle la
C. ? Vivre sans se soucier de l'avenir. D. ? Elle lui annonce que sa sœur Ismène retrouve pour la dernière fois en face de Créon ?
D. ? Vivre ses rêves d'enfance et l'aime énormément. A. ? Qu’elle est folle et doit assumer la
d'adolescence. 53. Comment Antigone réagit-elle lorsque responsabilité de son acte.
42. Quel lien familial Antigone a-t-elle le roi l'accuse d'avoir enfreint la loi ? B. ? Qu’elle vient d'enterrer Polynice avec
avec Créon ? A. ? Elle nie farouchement. l’aide de la nourrice.
A. ? Elle est sa fille. B. ? Elle assume partiellement ses actes C. ? Qu’elle a changé d'avis et qu'elle
B. ? Elle est sa cousine. en essayant de minimiser les faits. est prête à l'aider à enterrer Polynice.
C. ? Elle est sa nièce. C. ? Elle assume totalement ses actes. D. ? Qu'elle doit écouter Créon et
D. ? Elle est sa sœur. D. ? Elle fait semblant de n'avoir rien abandonner son projet d'enterrer Polynice.
43. Avec quel objet la terre a-t-elle été compris. 64. Quels sont les trois adjectifs employés
manipulée par Antigone pour couvrir le 54. De quoi Antigone traite-t-elle le roi par le prologue pour qualifier Ismène ?
corps de son frère ? Qu’est-ce qui pour se moquer de lui ? A. ? Rousse, heureuse et pétillante.
caractérise cet objet ? A. ? De tyran. B. ? Blonde, belle et heureuse.
A. ? Une petite bêche qui appartenait B. ? D'abruti. C. ? Brune, charmante et frivole.
à Œdipe. C. ? De fou. D. ? Noiraude, sérieuse et timide.
B. ? Une petite arme qui appartenait à D. ? De cuisinier. 65. Comment Ismène est-elle présentée dans la pièce ?
Étéocle. 55. À qui est destiné le message A. ? Comme une fille révoltée.
C. ? Une petite pelle qui appartenait à qu'Antigone dicte au garde ? B. ? Comme une fille courageuse.
Polynice. A. ? À Hémon. C. ? Comme une fille entêtée.
D. ? Une petite binette qui appartenait B. ? À Ismène. D. ? Comme une fille lâche.
à Ismène. C. ? À Créon. 66. Qu'est-ce qu'Ismène a tenté de faire
44. Qui sont les parents d’Antigone ? D. ? À la nourrice. depuis le début ?
A. ? Créon et Eurydice. 56. Que donne Antigone au garde en A. ? Enterrer son frère Polynice.
B. ? Œdipe et Jocaste. échange du message qu’il devait B. ? Dissuader Antigone d'enterrer son frère.
C. ? Polybe et Mérope. écrire et transmettre ? C. ? Aider Antigone à enterrer Polynice.
D. ? Laïos et Jocaste. A. ? Une petite pelle qui avait D. ? Aider Antigone à convaincre Créon.
45. Comment se nomment les frères et appartenu à Polynice. 67. Sur quel trait physique le Prologue introduit-il
sœurs d’Antigone ? B. ? Une broche en or qui avait la présentation du personnage de Créon ?
A. ? Ismène, Étéocle et Polybe. appartenu à sa mère Jocaste. A. ? Un homme fragile.
B. ? Ismène, Créon et Polynice. C. ? Une bourse pleine d'or. B. ? Un homme obèse.
C. ? Mérope, Étéocle et Polynice. D. ? Un anneau en or. C. ? Un homme chétif.
D. ? Ismène, Étéocle et Polynice. D. ? Un homme robuste.
68. Quel sentiment Créon a-t-il pour 81. Que fait Créon après la mort 92. Quel événement se produit après la
Antigone ? d'Eurydice, d'Hémon et d'Antigone ? dispute entre Créon et son fils
A. ? De l'affection. A. ? Il part en voyage. Hémon ?
B. ? De la pitié. B. ? Il devient fou. A. ? La foule envahi le palais.
C. ? De l’indifférence. C. ? Il se pend. B. ? Les gardes se révoltent et refusent
D. ? Du dégoût. D. ? Il continue son travail. d'emmener Antigone en cellule.
69. Quelle « fonction » Créon avait-il 82. Quelle est la dernière action de Créon C. ? La foule réclame l'abdication de
avant la mort d'Œdipe ? à la fin de la pièce ? Créon.
A. ? Le premier magistrat de Thèbes. A. ? Il part assister à un Conseil, D. ? La foule réclame la mort d’Hémon.
B. ? Le premier personnage de l'État. accompagné de son page. 93. Comment Eurydice meurt-elle ?
C. ? Le premier ministre d’Œdipe. B. ? Il décide d’aller consulter l’oracle, A. ? Elle se tranche la gorge.
D. ? Le premier personnage de la cour. accompagné de son page. B. ? Elle se plante une aiguille à
70. De qui Créon est-il le frère ? C. ? Il choisit l'exil et part sur les tricoter dans le cœur.
A. ? De Dorade. routes, accompagné de son page. C. ? Elle met du poison dans sa
B. ? D’Ismène. D. ? Il va se recueillir devant la boisson.
C. ? De Jocaste. dépouille d'Eurydice, accompagné de D. ? Elle se pend avec sa ceinture
D. ? De Péribée. son page. multicolore.
71. De qui Créon est-il le mari ? 83. Quel est le dénouement de la pièce ? 94. Quels personnages restent en scène à
A. ? D'Eurydice. A. ? Mort d'Antigone, d'Ismène et de la fin de la pièce ? Que signifie ce
B. ? D'Ismène. Créon. détail ?
C. ? De Péribée. B. ? Mort d'Antigone, d'Eurydice et de A. ? Les gardes, ils ne se préoccupent
D. ? De Jocaste. Créon. pas des problèmes de la famille royale.
72. Comment le prologue nous présente- C. ? Mort d'Antigone, de Créon et d'Hémon. B. ? Créon et le page, ils ne subissent
t-il Créon ? D. ? Mort d'Antigone, d'Hémon et pas la malédiction.
A. ? Comme un homme seul. d'Eurydice. C. ? Le Chœur et le Messager, ils ne
B. ? Comme un homme têtu. 84. Quelle est la fonction du chœur ? subissent pas la malédiction.
C. ? Comme un homme timide. A. ? Il représente le roi Créon. D. ? La nourrice et Ismène, elles ne
D. ? Comme un homme coléreux. B. ? Il représente le peuple de Thèbes. subissent pas la malédiction.
73. Comment Créon qualifie-t-il le geste C. ? Il représente l'héritage d'Œdipe. 95. Quel serait le rôle du Messager ?
d'Antigone ? D. ? Il représente l'opinion d'Antigone. A. ? Annoncer la mort d’Eurydice.
A. ? Un geste comique. 85. Qui intervient pour ponctuer les B. ? Annoncer la mort de Jocaste.
B. ? Un geste enfantin. tournants dramatiques de la pièce ? C. ? Annoncer la mort de Créon.
C. ? Un geste impardonnable. A. ? Créon. D. ? Annoncer la mort d’Antigone et
D. ? Un geste absurde. B. ? Le prologue. d’Hémon.
74. À qui le Prologue a-t-il comparé C. ? Le messager. 96. Que fera Eurydice pendant toute la
Créon ? D. ? Le chœur. tragédie selon le prologue ?
A. ? À un tyran. 86. Que réclame la foule massée aux A. ? Tricoter.
B. ? À un voyou. portes du palais ? B. ? Pleurer.
C. ? À un cuisinier. A. ? La démission de Créon. C. ? Méditer.
D. ? À un ouvrier. B. ? L'abolition de la loi. D. ? Écrire.
75. Comment Créon conçoit-il le pouvoir ? C. ? La punition du coupable. 97. Comment le roi voulait-il rendre
A. ? Comme une bénédiction. D. ? La libération d'Antigone. hommage à Étéocle ?
B. ? Comme une récompense. 87. Comment meurent Hémon et Eurydice ? A. ? Il a édifié un mausolée qui porte
C. ? Comme un fardeau. A. ? Eurydice plonge son couteau dans son nom.
D. ? Comme un gage d’éternité. son ventre et Hémon se tranche la gorge. B. ? Il lui a décerné la médaille
76. Pourquoi Créon est-il devenu roi ? B. ? Hémon se pend et Eurydice se d’honneur à titre posthume.
A. ? Car Créon était le prince héritier. tranche la gorge. C. ? Il a envoyé son cadavre au temple
B. ? Car Œdipe et ses fils sont morts. C. ? Hémon plonge son épée dans son de Delphes.
C. ? Car Étéocle a abdiqué en faveur ventre et Eurydice se pend. D. ? Il a organisé de grandes
de Créon. D. ? Hémon plonge son épée dans son funérailles.
D. ? Car Polynice a renoncé au trône. ventre et Eurydice se tranche la gorge. 98. Qui a élevé les deux filles d'Œdipe ?
77. Comment Créon conçoit-il le bonheur ? 88. Comment s’appelle la chienne d’Antigone ? A. ? Eurydice.
A. ? La liberté d'agir à sa guise. A. ? Pousse. B. ? Péribée.
B. ? Le plaisir de diriger les hommes. B. ? Mousse. C. ? La nourrice.
C. ? La puissance et le pouvoir. C. ? Rousse. D. ? Créon.
D. ? La vie simple, calme et tranquille. D. ? Douce. 99. Qui va annoncer à Créon la mort d’Eurydice ?
78. Que voulait faire Créon pour les trois 89. Qui prononce la dernière réplique de A. ? Le messager.
gardes qui ont arrêté Antigone ? la pièce ? B. ? Le Chœur.
A. ? Les féliciter. A. ? Créon. C. ? Son fils Hémon.
B. ? Les récompenser. B. ? Le garde. D. ? La nourrice.
C. ? Les emprisonner. C. ? Le Chœur. 100. Quel conseil le Chœur donne-t-il au
D. ? Les tuer. D. ? Le Prologue. roi pour sauver Antigone ?
79. Pourquoi Créon est-il obligé de faire 90. Qui donne l'ordre de dégager l'entrée A. ? Condamner un serviteur à la place
tuer Antigone ? du tombeau d'Antigone ? d’Antigone.
A. ? Car son geste est connu des A. ? Le garde. B. ? Faire une seconde loi qui aboli la
habitants de Thèbes. B. ? La nourrice. peine de mort.
B. ? Car son geste est prémédité. C. ? Créon. C. ? Dire qu’Antigone et folle ou bien
C. ? Car son geste est abominable. D. ? Ismène. la faire fuir.
D. ? Car son geste est grave. 91. Que fait Hémon avant de se tuer ? D. ? Faire disparaitre les trois gardes.
80. Que propose le roi à Antigone en A. ? Il reproche à son père, en termes
cherchant à la sauver ? très violents, la mort d'Antigone.
A. ? Qu’il va faire disparaître les témoins. B. ? Il tombe à genoux et commence à Nom : …………………………….
B. ? De s'exiler. pleurer. Note : …………………………….
C. ? De faire accuser publiquement un C. ? Il crache au visage de son père.
innocent à sa place. D. ? Il tue un garde posté devant le
D. ? De faire des excuses publiques. tombeau.
Examen régional : Académie de Tanger-Tétouan (session : Juin 2010)
Texte
CRÉON : -Tu l’apprendras toi aussi, trop tard, la vie c'est un livre qu'on aime, c'est un enfant
qui joue à vos pieds, un outil qu'on tient bien dans sa main, un banc pour se reposer le soir
devant sa maison. Tu va me mépriser encore, mais de découvrir cela, tu verras, c'est la
consolation dérisoire de vieillir, la vie, ce n’est peut-être tout de même que le bonheur.
ANTIGONE, murmure, le regard perdu. : - Le bonheur...
CRÉON, a un peu honte soudain. : - Un pauvre mot, hein?
ANTIGONE : - Quel sera-t-il, mon bonheur? Quelle femme heureuse deviendra-t-elle, la
petite Antigone? Quelles pauvretés faudra-t-il qu'elle fasse elle aussi, jour par jour, pour
arracher avec ses dents son petit lambeau de bonheur? Dites, à qui devra-t-elle mentir, à qui
sourire, à qui se vendre? Qui devra-t-elle laisser mourir en détournant le regard?
CRÉON, hausse les épaules : - Tu es folle, tais-toi.
ANTIGONE : - Non, je ne me tairai pas! Je veux savoir comment je m'y prendrai, moi aussi,
pour être heureuse. Tout de suite, puisque c'est tout de suite qu'il faut choisir. Vous dites
que c'est si beau, la vie. Je veux savoir comment je m'y prendrai pour vivre.
CREON : - Tu aimes Hémon?

I. -Étude de texte : (10 pts)

Lisez le texte et répondez aux questions suivantes :


1) Recopiez et complétez le texte suivant : (0,25x4)
« L'auteur d'Antigone est (Nom)... . Cet homme de théâtre français est né à (lieu)......, en
(date)... Il est décédé à (lieu)... en 1987 ».

2) Pour situer cet extrait, dites si les affirmations suivantes sont « vraies » ou « fausses » :
(0,25x4)
a) Antigone respecte l'édit de Créon qui interdit à quiconque d'enterrer le cadavre de
Polynice.
b) Créon veut sauver Antigone.
c) Pour convaincre Antigone, Créon lui dit que Polynice était un traître et un révolté.
d) Antigone reconnaît sa faute et présente ses excuses à Créon.

3) a) Dans cet extrait, qui parle le premier ?


b) A qui parle-t-il ? (0,5x2)

4) En vous référant à la première réplique, dites ce qu'est la vie pour Créon. (une seule
définition). (1 pt)

Mohammed Bouchriha. Lycée Ibn Sina. Marrakech. E-mail : bouchrihamed@gmail.com Page 1


Français-Lycée Marrakech http://sites.google.com/site/francaislycee/
5) Antigone refuse le bonheur proposé par Créon. Citez un argument qui justifie ce refus. (1
pt)

6) « Quelles pauvretés faudra-t-il qu'elle fasse elle aussi, jour par jour, pour arracher avec
ses dents son petit lambeau de bonheur?»
La figure de style employée dans cet énoncé est :
a) Une hyperbole
b) Une comparaison
c) Une métaphore
Recopiez la bonne réponse. (1 pt)

7) Donnez deux indices qui montrent que cet extrait est tiré d'une pièce de théâtre. (0,5x2)

8) « Non, je ne me tairai pas! » Cette réponse montre qu'Antigone est :


a) Obéissante ;
b) Désobéissante ;
c) Indifférente.
Choisissez la bonne réponse (1 pt)

9) «Tu aimes Hémon ? » dit Créon


a) Croyez-vous que, pour Antigone, l'amour de son fiancé Hémon pourrait représenter le
bonheur ?
b) Justifiez votre réponse en utilisant une phrase. (0,5x2)

10) a) Antigone ne respecte pas Créon qui est son oncle et le père de son fiancé. Trouvez-
vous ce comportement normal ?
b) Répondez par une phrase qui justifie votre réponse. (0,5x2)

II. - Production écrite : (10 pts)

Sujet : Certains affirment que les jeunes d'aujourd'hui ne respectent même pas leurs
parents. Partagez-vous ce point de vue ?
Vous développerez votre réflexion en vous appuyant sur des arguments et des
exemples précis tirés de votre vie quotidienne ou des œuvres au programme.

Mohammed Bouchriha. Lycée Ibn Sina. Marrakech. E-mail : bouchrihamed@gmail.com Page 2


Français-Lycée Marrakech http://sites.google.com/site/francaislycee/
Corrigé : Examen régional : Académie de Tanger-Tétouan (session : Juin 2010)
Texte
CRÉON : -Tu l’apprendras toi aussi, trop tard, la vie c'est un livre qu'on aime, c'est un enfant qui joue
à vos pieds, un outil qu'on tient bien dans sa main, un banc pour se reposer le soir devant sa maison.
Tu va me mépriser encore, mais de découvrir cela, tu verras, c'est la consolation dérisoire de vieillir,
la vie, ce n’est peut-être tout de même que le bonheur.
ANTIGONE, murmure, le regard perdu. : - Le bonheur...
CRÉON, a un peu honte soudain. : - Un pauvre mot, hein?
ANTIGONE : - Quel sera-t-il, mon bonheur? Quelle femme heureuse deviendra-t-elle, la petite
Antigone? Quelles pauvretés faudra-t-il qu'elle fasse elle aussi, jour par jour, pour arracher avec ses
dents son petit lambeau de bonheur? Dites, à qui devra-t-elle mentir, à qui sourire, à qui se vendre?
Qui devra-t-elle laisser mourir en détournant le regard?
CRÉON, hausse les épaules : - Tu es folle, tais-toi.
ANTIGONE : - Non, je ne me tairai pas! Je veux savoir comment je m'y prendrai, moi aussi, pour être
heureuse. Tout de suite, puisque c'est tout de suite qu'il faut choisir. Vous dites que c'est si beau, la
vie. Je veux savoir comment je m'y prendrai pour vivre.
CREON : - Tu aimes Hémon?

Étude de texte : (10 pts)

1) Recopiez et complétez le texte suivant : (0,25x4)


« L'auteur d'Antigone est (Nom)... . Cet homme de théâtre français est né à (lieu)......, en (date)... Il est
décédé à (lieu)... en 1987 ».
- « L'auteur d'Antigone est Jean Anouilh. Cet homme de théâtre français est né à Bordeaux en
1910. Il est décédé à Lausanne (Suisse), en 1987 ».
2) Pour situer cet extrait, dites si les affirmations suivantes sont « vraies » ou « fausses » : (0,25x4)
a) Antigone respecte l'édit de Créon qui interdit à quiconque d'enterrer le cadavre de Polynice.
Faux.
b) Créon veut sauver Antigone. Vrai.
c) Pour convaincre Antigone, Créon lui dit que Polynice était un traître et un révolté. Vrai.
d) Antigone reconnaît sa faute et présente ses excuses à Créon. Faux.
3) a) Dans cet extrait, qui parle le premier ?
a)- C'est Créon qui parle le premier.
b) À qui parle-t-il ? (0,5x2)
b)- Il parle à Antigone.
4) En vous référant à la première réplique, dites ce qu'est la vie pour Créon. (une seule définition).
(1 pt)
- La vie c'est le bonheur.
- La vie est un livre qu'on aime
- La vie est un enfant qui joue à vos pieds
5) Antigone refuse le bonheur proposé par Créon. Citez un argument qui justifie ce refus. (1 pt)
- Elle refuse de se soumettre pour avoir un semblant de bonheur : « Quelles pauvretés faudra-t-
il qu'elle fasse elle aussi, jour par jour, pour arracher avec ses dents son petit lambeau de
bonheur? »
- Elle refuse de mentir et de se vendre : « Dites, à qui devra-t-elle mentir, à qui sourire, à qui se
vendre? »
- Elle refuse de détourner les yeux pour ne pas voir quelqu'un mourir : « Qui devra-t-elle laisser
mourir en détournant le regard? »
6) « Quelles pauvretés faudra-t-il qu'elle fasse elle aussi, jour par jour, pour arracher avec ses
dents son petit lambeau de bonheur?»
La figure de style employée dans cet énoncé est :
a) Une hyperbole
b) Une comparaison
c) Une métaphore
Recopiez la bonne réponse. (1 pt)
c) Une métaphore.

7) Donnez deux indices qui montrent que cet extrait est tiré d'une pièce de théâtre. (0,5x2)
- Les noms des personnages qui précèdent la prise de parole.
- Les répliques.
- Les didascalies.
- Le dialogue.
8) « Non, je ne me tairai pas! » Cette réponse montre qu'Antigone est :
a) Obéissante ;
b) Désobéissante ;
c) Indifférente.
Choisissez la bonne réponse (1 pt)
b) Désobéissante.
9) «Tu aimes Hémon ? » dit Créon
a) Croyez-vous que, pour Antigone, l'amour de son fiancé Hémon pourrait représenter le
bonheur ?
- Oui mais à certaines conditions.
b) Justifiez votre réponse en utilisant une phrase. (0,5x2)
- Oui si Hémon est exigeant et fidèle et apprend à dire « non ».
10) a) Antigone ne respecte pas Créon qui est son oncle et le père de son fiancé. Trouvez-vous ce
comportement normal ?
- Oui, ce comportement est normal.
b) Répondez par une phrase qui justifie votre réponse. (0,5x2)
- Ce comportement est normal car Antigone se révolte non contre son oncle mais
contre le roi, contre la raison d’état.
- Ce comportement est normal car Antigone est une jeune qui défend une cause et elle
se trouve confrontée à une autorité.
secondaire.e-monsite.com

Académie de Gharb-Cherarda-Benihssen
Examen régional
Juin 2010

Texte
CREON: (...) -Tu l'apprendras, toi aussi, trop tard, la vie c'est un livre qu'on aime, c'est
un enfant qui joue à vos pieds, un outil qu'on tient bien dans sa main, un banc pour se
reposer le soir devant sa maison. Tu vas me mépriser encore, mais de découvrir cela, tu
verras, c'est la consolation dérisoire de vieillir ; la vie, ce n'est peut-être tout de même
que le bonheur.
ANTIGONE, murmure, le regard perdu : - Le bonheur...
CREON, a un peu honte soudain : - Un pauvre mot, hein?
ANTIGONE : - Quel sera-t-il, mon bonheur ? Quelle femme heureuse deviendra-t-elle,
la petite Antigone ? Quelles pauvretés faudra-t-il qu'elle fasse elle aussi, jour par jour,
pour arracher avec ses dents son petit lambeau de bonheur ? Dites, à qui devra-t-elle
mentir, à qui sourire, à qui se vendre ? Qui devra-t-elle laisser mourir en détournant le
regard ?
CREON, hausse les épaules. : - Tu es folle, tais-toi.
ANTIGONE : - Non, je ne me tairai pas ! Je veux savoir comment je m'y prendrais, moi
aussi, pour être heureuse. Tout de suite, puisque c'est tout de suite qu'il faut choisir. Vous
dites que c'est si beau, la vie. Je veux savoir comment je m'y prendrai pour vivre.
CREON : - Tu aimes Hémon ?
ANTIGONE : - Oui, j'aime Hémon. J'aime un Hémon dur et jeune ; un Hémon exigeant
et fidèle, comme moi. Mais si votre vie, votre bonheur doivent passer sur lui avec leur
usure, si Hémon ne doit plus pâlir quand je pâlis, s'il ne doit plus me croire morte quand
je suis en retard de cinq minutes, s'il ne doit plus se sentir seul au monde et me détester
quand je ris sans qu'il sache pourquoi, s'il doit devenir près de moi le monsieur Hémon,
s'il doit appendre à dire " oui ", lui aussi, alors je n'aime plus Hémon.
CREON : - Tu ne sais plus ce que tu dis. Tais-toi.
ANTIGONE : - Si, je sais ce que je dis, mais c'est vous qui ne m'entendez plus. Je vous
parle de trop loin maintenant, d'un royaume où vous ne pouvez plus entrer avec vos
rides, votre sagesse, votre ventre. (Elle rit.) Ah ! Je ris, Créon, je ris parce que je te vois
à quinze ans, tout d'un coup ! C'est le même air d'impuissance et de croire qu'on peut
tout. La vie t'a seulement ajouté ces petits plis sur le visage et cette graisse autour de toi.
CREON, la secoue : - Te tairas-tu, enfin ?
ANTIGONE : - Pourquoi veux-tu me faire taire ? Parce que tu sais que j'ai raison ? Tu
crois que je ne lis pas dans tes yeux que tu le sais ? Tu sais que j'ai raison, mais tu ne
l'avoueras jamais parce que tu es en train de défendre ton bonheur en ce moment comme
un os.
CREON : - Le tien et le mien, oui, imbécile !
ANTIGONE : - Vous me dégoûtez tous, avec votre bonheur ! Avec votre vie qu'il faut
aimer coûte que coûte. On dirait des chiens qui lèchent tout ce qu'ils trouvent. Et cette
petite chance pour tous les jours, si on n'est pas trop exigeant. Moi, je veux tout, tout de
suite -et que ce soit entier- ou alors je refuse ! Je ne veux pas être modeste, moi, et me
contenter d'un petit morceau si j'ai été bien sage. Je veux être sûre de tout aujourd'hui et
que cela soit aussi beau que quand j'étais petite -ou mourir.

I- Étude de texte: (10 pts)


1) Recopiez et complétez ce tableau :
Auteur: Titre de l'oeuvre: Genre littéraire: Siècle:

2) Situez ce passage dans la pièce.


3) Dans cet extrait. Antigone et Créon échangent des propos, quel est le thème de leur
conversation ?
4) Pourquoi les répliques d'Antigone, sont-elles plus longues que celles de Créon?
5) Dans ce dialogue avec Antigone, Créon se montre de plus en plus nerveux. Relevez
dans ce passage les moyens qui traduisent cette nervosité.
6) Quel type de phrase Antigone utilise-t-elle dans la quatrième réplique. Qu'est-ce que
cela traduit sur son état d’esprit dans cette scène.
7) Quelle figure de style est contenue dans les phrases soulignées?
Les phrases sont : "...défendre ton bonheur en ce moment comme un os." /On dirait que
des chiens lèchent tout ce qu'ils trouvent."
8) Quelle image donne-t-elle de Créon?
9) Pourquoi, d'après-vous, Créon traite-t-il Antigone de folle?
10) Quelle est la conception de la vie et du bonheur selon Antigone?

II- Production écrite : (10 pts)

Sujet : Vos parents interviennent souvent dans des choix décisifs pour votre avenir
(études, mariage, loisirs…) À partir de votre expérience personnelle. Rédigez un texte ou
vous montrez si ces interventions représentent pour vous une chance ou un obstacle.
Corrigé examen régional : Académie du Gharb-Cherarda-benihssen (session : Juin 2010)

Texte :

CREON: (...) -Tu l'apprendras, toi aussi, trop tard, la vie c'est un livre qu'on aime, c'est un enfant qui joue à vos pieds, un outil qu'on tient
bien dans sa main, un banc pour se reposer le soir devant sa maison. Tu vas me mépriser encore, mais de découvrir cela, tu verras, c'est la
consolation dérisoire de vieillir ; la vie, ce n'est peut-être tout de même que le bonheur.
ANTIGONE, murmure, le regard perdu : - Le bonheur...
CREON, a un peu honte soudain : - Un pauvre mot, hein?
ANTIGONE : - Quel sera-t-il, mon bonheur ? Quelle femme heureuse deviendra-t-elle, la petite Antigone ? Quelles pauvretés faudra-t-il
qu'elle fasse elle aussi, jour par jour, pour arracher avec ses dents son petit lambeau de bonheur ? Dites, à qui devra-t-elle mentir, à qui
sourire, à qui se vendre ? Qui devra-t-elle laisser mourir en détournant le regard ?
CREON, hausse les épaules. : - Tu es folle, tais-toi.
ANTIGONE : - Non, je ne me tairai pas ! Je veux savoir comment je m'y prendrais, moi aussi, pour être heureuse. Tout de suite, puisque
c'est tout de suite qu'il faut choisir. Vous dites que c'est si beau, la vie. Je veux savoir comment je m'y prendrai pour vivre.
CREON : - Tu aimes Hémon ?
ANTIGONE : - Oui, j'aime Hémon. J'aime un Hémon dur et jeune ; un Hémon exigeant et fidèle, comme moi. Mais si votre vie, votre
bonheur doivent passer sur lui avec leur usure, si Hémon ne doit plus pâlir quand je pâlis, s'il ne doit plus me croire morte quand je suis en
retard de cinq minutes, s'il ne doit plus se sentir seul au monde et me détester quand je ris sans qu'il sache pourquoi, s'il doit devenir près
de moi le monsieur Hémon, s'il doit appendre à dire " oui ", lui aussi, alors je n'aime plus Hémon.
CREON : - Tu ne sais plus ce que tu dis. Tais-toi.
ANTIGONE : - Si, je sais ce que je dis, mais c'est vous qui ne m'entendez plus. Je vous parle de trop loin maintenant, d'un royaume où vous
ne pouvez plus entrer avec vos rides, votre sagesse, votre ventre. (Elle rit.) Ah ! Je ris, Créon, je ris parce que je te vois à quinze ans, tout
d'un coup ! C'est le même air d'impuissance et de croire qu'on peut tout. La vie t'a seulement ajouté ces petits plis sur le visage et cette
graisse autour de toi.
CREON, la secoue : - Te tairas-tu, enfin ?
ANTIGONE : - Pourquoi veux-tu me faire taire ? Parce que tu sais que j'ai raison ? Tu crois que je ne lis pas dans tes yeux que tu le sais ? Tu
sais que j'ai raison, mais tu ne l'avoueras jamais parce que tu es en train de défendre ton bonheur en ce moment comme un os.
CREON : - Le tien et le mien, oui, imbécile !
ANTIGONE : - Vous me dégoûtez tous, avec votre bonheur ! Avec votre vie qu'il faut aimer coûte que coûte. On dirait des chiens qui lèchent
tout ce qu'ils trouvent. Et cette petite chance pour tous les jours, si on n'est pas trop exigeant. Moi, je veux tout, tout de suite -et que ce
soit entier- ou alors je refuse ! Je ne veux pas être modeste, moi, et me contenter d'un petit morceau si j'ai été bien sage. Je veux être sûre
de tout aujourd'hui et que cela soit aussi beau que quand j'étais petite -ou mourir.

Étude de texte: (10 pts)

1) Recopiez et complétez ce tableau :

Auteur: Titre de l'œuvre: Genre littéraire: Siècle:


Jean Anouilh Pièce de théâtre Tragédie
Antigone XXème siècle
moderne
2) Situez ce passage dans la pièce.
- Ce passage se situe au moment où Créon croit assurer sa victoire sur Antigone ; il lui dresse le tableau de la vie qui l’attend
et prononce le mot bonheur. Cela suffit pour que celle-ci se redresse et refuse les propositions de Créon.
- C’est le face à face entre Antigone et Créon. Ce dernier tente de la sauver en lui faisant miroiter un avenir heureux, mais
Antigone est décidée d’aller jusqu’au bout en assumant ses actes.
3) Dans cet extrait, Antigone et Créon échangent des propos, quel est le thème de leur conversation ?
- Le thème de la conversation est le bonheur.
4) Pourquoi les répliques d'Antigone, sont-elles plus longues que celles de Créon ?
- Les répliques d’Antigone sont plus longues car elle s’est emportée contre les propositions que lui fait Créon.
- Antigone s’acharne à ridiculiser Créon et à réfuter ses arguments.
5) Dans ce dialogue avec Antigone, Créon se montre de plus en plus nerveux. Relevez dans ce passage les moyens qui
traduisent cette nervosité.
- Moyens langagiers : il lui demande de se taire (trois fois). Il la traite d’imbécile.
- Moyens gestuels : « il la secoue ».
6) Quel type de phrase Antigone utilise-t-elle dans la quatrième réplique ?. Qu'est-ce que cela traduit sur son état d’esprit
dans cette scène ?
- Antigone emploie des phrases interrogatives à valeur oratoire. Elles traduisent la rage et l’emportement d’Antigone envers
Créon.
7) Quelle figure de style est contenue dans les phrases soulignées ?
Les phrases sont : « ...défendre ton bonheur en ce moment comme un os. »
« On dirait que des chiens lèchent tout ce qu'ils trouvent. »
- La comparaison.
8) Quelle image donne-t-elle de Créon ?
- Une image bestiale, animalière…
- Antigone compare Créon à un chien.
9) Pourquoi, d'après-vous, Créon traite-t-il Antigone de folle ?
- Créon ne comprend pas l’entêtement et l’obstination que laisse apparaitre Antigone dans cette scène.
- Créon n’arrive pas à convaincre Antigone
10) Quelle est la conception de la vie et du bonheur selon Antigone ?
- Antigone est idéaliste, elle cherche un bonheur absolu.
- Antigone veut tout et tout de suite.

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