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La Boite à Merveilles
I- La fiche de lecture :
2- La biographie de l’auteur :
2. Qui était Lalla Aïcha? 24. Quel est le registre de langue dominant dans
l'œuvre?
3. Comment s'appelait la Chouafa ?
25. En quelle année l'auteur est-il décédé?
4. Quelle est la date de publication de l'œuvre?
26. Qui était Moulay Larbi ?
5. Comment appelle-t-on la littérature à laquelle
27. Quel est le point de vue dominant du
appartient cette œuvre ?
narrateur ?
6. Qui était Abdallah ?
28. Où habitait le narrateur?
7. Quel était le métier du père du narrateur?
29. Quelle était la cause directe des difficultés du
père du narrateur ?
8. Que comptait faire le père du narrateur pour
régler ses problèmes d’argent ?
30. Combien y a-t-il de saisons dans l'œuvre?
9. Donnez deux adjectifs qui caractérisent le plus 31. Quelle est la date d’écriture de l'œuvre?
le narrateur:
32. Que contient la boîte à merveilles du
10. Qui est l'auteur de l'œuvre ? (prénom et nom) narrateur?
11. Quelle fête les écoliers allaient-ils célébrer au 33. Quel âge avait le père du narrateur?
Msid ?
34. Comment s'appelait le père du narrateur?
12. Dans quelle intention le père du narrateur
voulait-il aller au souk des bijoux ? 35. En quelle année l'auteur est-il né?
13. Combien y a-t-il de chapitres dans l'œuvre? 36. Quel genre de travail le père du narrateur
comptait-il accomplir pour résoudre ses
14. Quel est le genre de l'œuvre? problèmes ?
15. Quel sentiment éprouvait le narrateur pour 37. Quelle est la durée totale du récit ?
Zineb ?
38. Donnez un autre titre d'une œuvre du même
16. Que pouvait permettre la boîte à merveilles auteur:
au narrateur ?
39. Quelles sont les origines de la famille du
17. À quoi recourait Sidi Mohammed une fois seul narrateur?
et triste ?
40. Quelle est la ville du récit ?
18. Quel âge avait la mère du narrateur ?
TEXTE :
Le soir, quand tous dorment, les riches dans leurs chaudes couvertures, les pauvres
sur les marches des boutiques ou sous les porches des palais, moi je ne dors pas. Je songe à
ma solitude et j’en sens tout le poids. Ma solitude ne date pas d’hier.
Je vois, au fond d’une impasse que le soleil ne visite jamais, un petit garçon de six
ans, dresser un piège pour attraper un moineau mais le moineau ne vient jamais. Il désire
tant ce petit moineau ! Il ne le mangera pas, il ne le martyrisera pas. Il veut en faire son
compagnon. Les pieds nus, sur la terre humide, il court jusqu’au bout de la ruelle pour voir
passer les ânes et revient s’asseoir sur le pas de la maison et attendre l’arrivée du moineau
qui ne vient pas. Le soir, il rentre le cœur gros et les yeux rougis, balançant au bout de son
petit bras, un piège en fil de cuivre.
Auteur : .....................................................................
Genre : .....................................................................
2) -Relevez du texte trois mots relatifs à la célébration et trois autres à la superstition. (1,5
pts)
4) –« Le soir, il rentre le cœur gros et les yeux rougis, balançant au bout de son petit bras,
un piège en fil de cuivre. » (1 pt)
5) Quel est le type de phrase qui domine dans le deuxième paragraphe ? Et pourquoi ? (0,5
pt)
7) Cherchez les synonymes des mots suivants dans le texte : (0, 5 pt)
La renommée – Triste
8) Quelles figures de style se réalisent dans les groupes suivants : (1,5 pts)
Texte 1 :
Le MARDI, jour néfaste1 pour les élèves du Msid, me laisse dans la bouche un goût d'amertume2. Tous
les mardis sont pour moi couleur de cendre. (…)
Le matin, je me rendis au Msid selon mon habitude. Le fqih avait son regard de tous les mardis. Ses
yeux n'étaient perméables à aucune pitié. Je décrochai ma planchette et me mis à ânonner 3 les deux ou
trois versets qui y étaient écrits.
À six ans, j'avais déjà conscience de l'hostilité4 du monde et de ma fragilité5. Je connaissais la peur, je
connaissais la souffrance de la chair au contact de la baguette6 de cognassier7. Mon petit corps
tremblait dans ses vêtements trop minces. J'appréhendais8 le soir consacré aux révisions.
Je devais, selon la coutume, réciter les quelques chapitres du Coran que j'avais appris depuis mon
entrée à l'école. À l’heure du déjeuner, le maître me fit signe de partir. J’accrochai ma planchette.
J'enfilai mes babouches qui m’attendaient à la porte du Msid.
1-jour néfaste : jour où il arrive des malheurs.
Des équipes furent de nouveau constituées, chaque groupe avait sa spécialité. Je devins un personnage
important. Je fus nommé chef des frotteurs. On procéda au lavage du sol. Une vingtaine d’élèves,
chargés d’énormes seaux, faisait la corvée d’eau. Ils allaient la chercher à la fontaine d’une zaouïa
située à cinquante pas de notre école.
Le sol fut inondé1 Je pris très au sérieux mon travail et pour donner l’exemple, je maniai avec énergie
ma balayette. J’en avais mal aux reins. De temps à autre, je me redressais tout rouge. Les muscles des
bras me faisaient mal. Au repos, je les sentais trembler. Dans l’eau jusqu’aux chevilles, pieds nus,
bousculé par celui-ci, insulté par celui-là, j’étais heureux ! Adieu les leçons, les récitations collectives,
les planchettes rigides, rébarbatives2, inhumaines ! Frottons le sol en terre battue, incrusté de poussière
et de crasse3, orné d’énormes étoiles de chaux4, qui résistaient à notre brossage énergique. (…)
2-les planchettes rébarbatives : qui découragent par leur contenu difficile ; ennuyeuses.
1) Lisez attentivement les deux textes puis complétez le tableau suivant après l’avoir reporté sur votre
copie : (1 point)
Titre Genre Auteur Siècle
2) a)-Comment s'appelle le personnage principal dans les deux textes ? (0,5 pt)
TEXTE 1 :
3) D'après le 1er paragraphe, le souvenir du mardi au Msid est resté gravé dans la mémoire du
narrateur, devenu adulte. Pour le montrer relevez : (1 pt)
4) a)-« Le maître utilisait la méthode douce pour apprendre à ses élèves les versets coraniques ». Dites
si cette proposition est vraie ou fausse puis justifiez votre réponse par une phrase ou une expression du
texte. (0,5 pt)
b)-À partir des sentiments éprouvés par le narrateur, indiquez si la tonalité dominante dans le texte est
tragique, pathétique ou comique. (0,5 pt)
TEXTE 2 :
5) a)-D'après le texte, pour quelle tâche principale les élèves ont-ils constitué (formé) des équipes ?
(0,5 pt)
b)-Que devaient faire les élèves pour mener à bien cette tâche ? Citez deux actions pour répondre. (0,5
pt)
7) a)-Le narrateur avait-il envie de garder encore le souvenir des leçons apprises et récitées
collectivement devant le fqih ? (0,5 pt)
b)-Relevez dans le texte une expression qui justifie votre réponse. (0,5 pt)
La boîte à merveilles
8) a)-À la fin de la journée, dans quel état physique se trouvait le narrateur ? (0,5 pt)
b)-Relevez la phrase qui le montre puis précisez s’il s’agit d’une comparaison, d’une hyperbole ou
d’une personnification ? (0,5 pt)
9) Comment jugez-vous le comportement du fqih envers ses élèves dans le premier texte ? Expliquez
pourquoi en peu de mots. (1 pt)
10) D'après vous, le fqih a-t-il bien fait de charger ses élèves des travaux cités dans le texte 2 ?
Justifiez brièvement votre réponse par un argument. (1 pt)
Chapitre 3 : Le repas des mendiants aveugles
- Retour de S.M au msid et sa description au fqih ( il dormait toute la séance)
- Après être revenu à la maison, S.M est surpris par la lampe à pétrole achetée par Fatma Bziouya
- La mère raconte au père tous les événements de la journée en énumérant les
inconvénients des bougies.
- Le lendemain matin, le père acheta une lampe identique à celle de Fatma. La joie de la mère.
- Cris et hurlements de Rahma après avoir perdu sa fille Zineb.
- Compassion de toutes les femmes et des voisins.
- Lalla Zoubida et Fatma Bziouya trouvent Zineb à la maison des Idrissides.
- Pour remercier Dieu, Rahma organise un repas pour les mendiants aveugles.
- Description de la scène par le narrateur.
- Tout le monde fête le retour de Zineb. Tristesse de l’enfant car personne ne s’occupait de lui. Il
ouvre sa boite.
13. Quelle surprise attendait le petit garçon à son retour du Msid
La boîte à merveilles d'Ahmed Sefrioui :
pour le déjeuner ?
Chapitre III A. ? Zineb avait disparu.
B. ? Son père avait acheté une table ronde.
C. ? Son père avait acheté une lampe à pétrole.
D. ? Sa mère avait préparé des pieds de mouton aux pois
QCM : 25 questions. chiches.
Cochez la bonne réponse : 14. Que constitua la disparition de Zineb pour Lalla Zoubida ?
1. Que faisait le fqih la majorité du temps ? A. ? Une occasion d'alerter son fils sur les dangers de la
A. ? Il récitait des sourates. ville.
B. ? Il somnolait. B. ? Une occasion de visiter Moulay Idriss.
C. ? Il méditait. C. ? Une occasion de se réconcilier avec Rahma.
D. ? Il priait. D. ? Une occasion de visiter la Chouafa.
2. Comment s'appelait la Chouafa ? 15. Quel malheur avait frappé Rahma ?
A. ? Kanza. A. ? Sa fille Zineb s'était cassé la jambe.
B. ? Zoubida. B. ? Son mari l'avait répudiée.
C. ? Aicha. C. ? Sa chambre avait brulé.
D. ? Fatma. D. ? Sa fille Zineb avait disparu.
3. Quel effet a eu la nouvelle acquisition de Fatma Bziouya sur 16. Quel objet de la boîte continuait de fasciner le narrateur ?
Lalla Zoubida et son enfant ? A. ? Les clous à tête dorée.
A. ? Ils étaient troublés. B. ? Le minuscule cadenas.
B. ? Ils étaient éblouis. C. ? Les anneaux de cuivre.
C. ? Ils étaient furieux. D. ? Le cabochon de verre.
D. ? Ils étaient aveuglés. 17. Où Zineb avait-elle été retrouvée ?
4. Par quel mot le narrateur qualifia-t-il les heures passées au A. ? À la maison des Abbassides.
Msid ? B. ? À la maison des aveugles.
A. ? Le bonheur. C. ? À la maison des Idrissides.
B. ? Le plaisir. D. ? À la maison des orphelins.
C. ? Les souffrances. 18. Quelle était la raison profonde qui poussa Sidi Mohammed à
D. ? Le déchirement. pleurer ?
5. D'où venaient les mendiants invités au repas ? A. ? Il avait du chagrin pour Zineb.
A. ? De la mosquée Quaraouine. B. ? Il avait mal aux yeux.
B. ? De la maison des aveugles de la rue Riad Jeha. C. ? Il avait faim.
C. ? Du sanctuaire Sidi Ali Boughaleb. D. ? Il voulait imiter les femmes.
D. ? De la maison des Idrissides. 19. Comment réagissait la mère du narrateur devant sa nouvelle
6. Que devaient faire les écoliers avant de quitter le Msid acquisition ?
chaque soir ? A. ? Elle était apathique.
A. ? Faire les ablutions B. ? Elle était folle de joie.
B. ? Faire des prières. C. ? Elle était indifférente.
C. ? Chanter la première sourate du coran. D. ? Elle était réticente.
D. ? Réciter des vers de Bnou Achir. 20. Que firent les femmes après le départ des mendiants ?
7. Comment le narrateur qualifia-t-il la manière avec laquelle sa A. ? Elles firent la fête chez Rahma.
mère procédait pour convaincre son mari ? B. ? Elles rangèrent les restes.
A. ? Habile. C. ? Elles firent le ménage.
B. ? Gauche. D. ? Elles donnèrent à manger aux enfants.
C. ? Malhabile. 21. Dans quelle circonstance Rahma avait-elle perdu sa fille ?
D. ? Maladroite. A. ? Zineb s'était perdue sur la route du Mausolée Sidi Ali
8. La boîte à merveilles avait-elle toujours le même effet sur le Boughaleb.
narrateur ? B. ? Zineb s'était perdue en allant faire des commissions.
A. ? La boîte avait perdu sa métamorphose. C. ? Zineb s'était perdue dans la foule à Rsif.
B. ? La boîte le plongea dans l'admiration. D. ? Zineb s'était perdue en allant jouer hors du quartier.
C. ? La boîte le transporta dans le monde invisible. 22. Comment les mendiants s'étaient-ils comportés en mangeant ?
D. ? La boîte continua à l'émerveiller. A. ? Avec familiarité.
9. À quoi recourait Sidi Mohammed une fois seul et triste ? B. ? Avec grossièreté.
A. ? Aux bras de sa maman. C. ? Avec vulgarité.
B. ? À sa voisine Zineb. D. ? Avec dignité.
C. ? À sa boîte à merveilles. 23. De quelle façon les femmes exprimaient-elles leur chagrin en
D. ? À sa tablette du Msid. compassion avec Rahma ?
10. Quand le narrateur retourna-t-il à l'école après son long A. ? En s'auto-torturant.
"congé" ? B. ? En gardant le silence.
A. ? Le vendredi après-midi. C. ? En pleurant.
B. ? Le vendredi matin. D. ? En se flagellant.
C. ? Le jeudi matin. 24. Quel objet Fatma Bziouya venait-elle d'acquérir ?
D. ? Le jeudi après-midi. A. ? Une lampe à pétrole.
11. De quoi Lalla Zoubida essaya-t-elle de convaincre son mari ? B. ? Une table ronde.
A. ? De la nécessité d'avoir un nouveau poêle. C. ? Un chandelier de cuivre.
B. ? De la nécessité d'avoir un chandelier en cuivre. D. ? Une glace.
C. ? De la nécessité d'avoir une lampe à pétrole. 25. Quel sentiment éprouvait le narrateur pour Zineb ?
D. ? De la nécessité d'avoir du charbon en réserve. A. ? Il l'appréciait.
12. Qu'organisa Rahma pour remercier Dieu d'avoir retrouvé sa B. ? Il ne la détestait pas.
fille ? C. ? Il ne l'aimait pas.
A. ? Un repas pour les mendiants. D. ? Il l'adorait.
B. ? Une séance de Gnaouas.
C. ? Une cérémonie pour les voisines.
D. ? Un repas pour sa famille.
Examen régional : Académie de Fès (session de juin 2014)
1- Menu : ici, sans grande importance. 2- Lugubre : triste et inquiétant. 3- Habileté : qualité
d’une personne intelligente. 4- Cabochon : pierre fine ou précieuse 5- Faire emplette : acheter
6- Entonnoir : petit instrument qui sert à verser un liquide dans un récipient à ouverture
étroite. 7- Prospérités : ici, moments heureux.
4) Dites si l’affirmation suivante est vraie ou fausse : « Après avoir écouté sa femme, le
père semblait intéressé par sa proposition. » (0,5 pt) Justifiez votre réponse par une
phrase relevée dans le 2ème paragraphe. (0,5 pt)
5) Le narrateur porte-t-il un jugement valorisant ou dévalorisant sur la façon dont sa
mère a abordé le sujet de l’achat de la lampe ? (0,5 pt) Justifiez votre réponse en
relevant une phrase qui le montre. (0,5 pt)
6) Quels sont les deux sentiments que le narrateur a éprouvés en découvrant la lampe
accrochée au mur de la chambre ? (0,5 pt x 2)
7) Relevez puis nommez la figure de style décrivant le sentiment éprouvé par la mère à
la fin du texte. (0,5 pt x 2)
8) La tonalité qui domine dans le dernier paragraphe est-elle tragique, polémique ou
lyrique ? (1 pt)
B. ANALYSE DU TEXTE
3) Recopiez puis complétez le tableau suivant : (0,5 pt x 2)
Les arguments employés Passages qui le montrent
par la mère pour montrer dans le 1er paragraphe.
les défauts des bougies :
- Les bougies ne sont pas a- « il en fallait une tous
économiques. les trois jours »
- On se sent mal à l’aise dans b- la pièce paraissait
une chambre éclairée aux lugubre avec toutes ces
bougies. ombres qui s'amassaient
dans les angles.
- Le soir, Maalem Abdesslam vient chercher sa famille. Retour à la maison. Description des
ruelles mal - éclairées
- Le lendemain vendredi, lalla Zoubida, pendant le déjeuner, raconte à son mari ce qui s’est passé à
Moulay Laarbi.
- Le soir, le père raconte à sa famille les histoires de Abdellah l’épicier.
La boîte à merveilles
QCM d'Ahmed Sefrioui: Chapitre IV
: 28 questions. 15) Qu'est-ce que Abdelkader avait nié ?
Cochez la bonne réponse : A. ? Avoir volé le matériel de l'atelier.
1) Qui, d'après le narrateur, parlait peu et priait beaucoup ? B. ? Avoir porté plainte contre Moulay Larbi.
A. ? Lalla Aïcha. C. ? Avoir contracté une dette à Moulay Larbi.
B. ? Moulay Larbi. D. ? Avoir épousé une seconde femme.
C. ? Son père. 16) Que fit Lalla Zoubida après le déjeuner du vendredi ?
D. ? Sa mère. A. ? Elle se rendit au bain maure.
2) Comment le narrateur trouvait-il sa mère ? B. ? Elle retourna chez Lalla Aïcha.
A. ? Amusante et gaie. C. ? Elle raconta à Rahma les tristes événements d'hier.
B. ? Ennuyeuse et sombre. D. ? Elle raconta à son mari les tristes événements d'hier.
C. ? Sympathique et légère. 17) Comment le narrateur appela-t-il les divers gâteaux que sa
D. ? Morne et maussade. mère prépara pour Lalla Aïcha ?
3) De quelle saison s'agissait-il ? A. ? Les sucreries.
A. ? Du printemps. B. ? Les douceurs.
B. ? De l'automne. C. ? Les confiseries.
C. ? De l'été. D. ? Les gourmandises.
D. ? De l'hiver. 18) Que fit Lalla Aïcha quand elle retrouva Zoubida après le
4) Comment les amis d'Abdallah le qualifiaient-ils ? conciliabule avec son mari ?
A. ? Habile, Vertueux et pudique. A. ? Elle se mit à chanter.
B. ? Sage, poète et voyant. B. ? Elle se mit à crier.
C. ? Prudent, excentrique et charlatan. C. ? Elle se mit à pleurer.
D. ? Sage, angélique et honnête. D. ? Elle se mit à rire.
5) Qui était Abdallah ? 19) Quel était le verdict des experts ?
A. ? Un épicier qui raconte des histoires. A. ? Ils ont incriminé Abdelkader.
B. ? Un coiffeur qui écrit des biographies. B. ? Ils se sont prononcés pour la saisie de l'atelier.
C. ? Un menuisier qui raconte des histoires. C. ? Ils se sont prononcés en faveur d’Abdelkader.
D. ? Un épicier qui écoute les confessions des voisins. D. ? Ils se sont prononcés en faveur de Moulay Larbi.
6) Avec qui le narrateur joua-t-il à la mariée ? 20) Que pouvait permettre la boîte à merveilles au narrateur ?
A. ? Avec les chats de la maison de Lalla Aïcha. A. ? De jouer avec ses camarades du Msid.
B. ? Avec les enfants de la maison de Dar Chouafa. B. ? De s'évader du monde réel.
C. ? Avec les enfants de la maison de Lalla Aïcha. C. ? De demeurer à la maison.
D. ? Avec les enfants de son école coranique. D. ? De partager ses secrets avec Zineb.
7) Quel aspect de Rahma et de Fatma était exposé par Lalla 21) Par quel mot le narrateur qualifia-t-il l'intérieur de la maison
Zoubida ? de Lalla Aïcha ?
A. ? Leur cruauté. A. ? Le faste.
B. ? Leur inexpérience. B. ? L'opulence.
C. ? Leur loyauté. C. ? Le luxe.
D. ? Leur beauté. D. ? Le confort.
8) Par quoi finit le jeu des enfants ? 22) Que reprocha Lalla Aïcha à Zoubida ?
A. ? Par une dispute. A. ? Sa passivité.
B. ? Par la lecture du premier chapitre du coran. B. ? Sa longue absence.
C. ? Par une fête. C. ? Ses folles dépenses.
D. ? Par une séance de bain maure. D. ? Sa nervosité.
9) Qui était Abdelkader ? 23) Quel âge avait la mère du narrateur ?
A. ? Le patron de Moulay Larbi. A. ? Vingt-deux ans.
B. ? L'apprenti de Maâlem Abdeslam. B. ? Trente-deux ans.
C. ? Le mari de Fatma Bziouya. C. ? Cinquante-deux ans.
D. ? L'associé de Moulay Larbi. D. ? Quarante-deux ans.
10) Comment le narrateur qualifia-t-il Zineb ? 24) Qui était Moulay Larbi ?
A. ? Ingénieuse. A. ? Le mari de Lalla Kanza.
B. ? Astucieuse. B. ? Le mari de Lalla Rahma.
C. ? Intelligente. C. ? Le mari de Lalla Fatma.
D. ? Bête. D. ? Le mari de Lalla Aïcha.
11) À quoi le narrateur compara-t-il la Chouafa ? 25) Qui, d'après le narrateur, parlait trop et ne priait pas assez ?
A. ? Au diable. A. ? La Chouafa.
B. ? À un loup. B. ? Son père.
C. ? À une lionne. C. ? Sa mère.
D. ? À un chacal. D. ? Lalla Aïcha.
12) Comment les ennemis d'Abdallah le qualifiaient-ils ? 26) Comment le narrateur trouvait-il son père ?
A. ? Mécréant, perfide et traître. A. ? Charmant.
B. ? Fourbe, brute et arriéré. B. ? Très beau.
C. ? Faible, ignorant et lâche. C. ? Magnifique.
D. ? Menteur, hypocrite et sorcier. D. ? Élégant.
13) Chez qui Lalla Zoubida et son fils étaient-ils invités ? 27) Qu'est-ce que Abdelkader avait prétendu ?
A. ? Chez Lalla Kanza. A. ? Avoir acheté la maison de Moulay Larbi.
B. ? Chez Lalla Aïcha. B. ? Avoir prêté de l'argent à Moulay Larbi.
C. ? Chez Lalla Fatma. C. ? Être le propriétaire de toute l'affaire.
D. ? Chez Lalla Rahma. D. ? Avoir versé la moitié du capital de l'affaire de Moulay
14) Où habitait Lalla Aïcha ? Larbi.
A. ? À Zankat Hajjama. 28) Comment peut-on appeler le récit de l'histoire d'Abdallah fait
B. ? À Zankat Rsif. par Maâlem Abdeslam ?
C. ? À Bab Noualla. A. ? Récit introducteur.
D. ? À Dar Chouafa B. ? Récit cadre.
C. ? Récit enchâssé.
D. ? Récit de clôture.
2/2 الصفحة االمتحان الجهوي الموحد لنيل شهادة البكالوريا
ساعتان مـدة اإلنجاز 1025 دورة يونيه
ع/ آ داب
- ع االقتصاد والتدبير – الع و التكنولوجيات: الشعبة أو المسلك
4 ف تط/ تك المعامـل
االداب و الع االنسانية –ع تج – ع رياضية – فنون تط
3اقتصا د
األكاديمية الجهوية للتربية و التكوين
السنة األولى اللغة الفرنسية : المادة
لجهة الدار البيضاء الكبرى
العادية: الدورة
الـــــــمـــــــــوضــــــــــــــوع
Lisez attentivement le texte et répondez aux questions suivantes :
Texte :
Le lendemain vendredi, mon père rentra déjeuner selon sa coutume. Il portait une djellaba de laine
boutonnée d'une éblouissante blancheur et un turban neuf, tout raide d'apprêt.
Le repas fut servi par ma mère. Le menu était particulièrement soigné. Nous mangeâmes du mouton aux
artichauts sauvages, du couscous au sucre et à la cannelle et pour finir une délicieuse salade d'oranges à l'huile
d'olive.
Nous sirotâmes de nombreux verres de thé à la menthe. Au centre du plateau, deux roses d'Ispahan
s'épanouissaient dans une vieille tasse de porcelaine.
Ma mère soupira. Elle s'adressa à mon père:
- Le sort se montre parfois bien cruel. Pauvres et riches, bons et méchants sont à la merci de ses revers. J'ai
bien du chagrin ! Je pense à Lalla Aïcha et mon cœur saigne. Je n’ai pas voulu t’ennuyer hier soir avec les tristes
événements qui se sont déroulés dans la journée.
Mon père prêta une oreille attentive. Elle poursuivit :
- Moulay Larbi, le mari de Lalla Aïcha, s'est disputé avec son associé, un certain Abdelkader fils de je ne sais
qui. ..
Elle leva les yeux au plafond pour invoquer :
- Dieu écarte de notre chemin, de celui de nos enfants et les enfants de nos enfants, tous les fils du péché qui se
présentent le sourire aux lèvres et la poitrine pleine de ténèbres. Sois notre protecteur et notre mandataire :
Amine ! Cet Abdelkader, ce fils de l'adultère, ce disciple de Satan ne possédait pas une chemise propre quand
Moulay Larbi le prit comme ouvrier dans son atelier à Mechatine. Il le traita avec bienveillance, lui prêta de
l'argent, le reçut souvent à déjeuner ou à dîner. Abdelkader se montrait poli et même obséquieux. Il chantait les
mérites de Moulay Larbi, louait sa générosité, son bon caractère et la noblesse de ses sentiments. Tous les deux
travaillaient beaucoup. Les babouches brodées jouissent auprès des femmes de Fès d'un grand succès. La
production de Moulay Larbi et de son ouvrier avait bonne réputation. Abdelkader songea à se marier. Moulay
Larbi l'encouragea dans cette voie et Lalla Aïcha lui trouva une jeune fille digne d'éloges. Les mariages coûtent
toujours très cher. Malgré ses nuits de veille, Abdelkader n’avait pas su économiser. Il se trouva assez gêné
lorsqu'il fallut verser une dot à sa fiancée. Il eut recours à son patron. Moulay Larbi réussit à assembler quatre-
vingts rials. Il les lui versa sans méfiance. Il commit la faute de lui avancer cet argent sans établir de papier de
reconnaissance de dette. Pour permettre à Abdelkader de gagner davantage, il l'associa à son affaire.
- Sais-tu comment ce fils du péché l'a remercié de ses bienfaits?
Mon père ne savait pas.
Ma mère ne lui laissa d'ailleurs pas le temps de répondre...
2°/ Situez ce passage dans l’œuvre en choisissant l’une des trois propositions suivantes : (1pt)
a- Juste après la visite de Lalla Aïcha et de Lalla Zoubida à Sidi Ali Boughaleb .
b- Juste après le retour de Mâalem Abdeslam et de Sidi Mohamed de chez le coiffeur .
c- Juste après la visite rendue par Lalla Zoubida à Lalla Aïcha, chez elle, à Zankat Hajjama.
B. ANALYSE DU TEXTE
3°/ a- Quelle expression dans le texte montre que Mâalem Abdeslam déjeune chaque vendredi chez lui ? (0,5pt)
b- De quoi se composait le menu du repas de ce vendredi ? (0,5pt)
c- Pourquoi ce menu était particulièrement soigné ? (0,5pt)
4°/ Lalla Zoubida fait plusieurs reproches à Moulay Larbi. Citez-en deux. (0,5 pt x2)
5°/ Quelle est la tonalité dominante (registre littéraire) dans le passage qui va :
- de : « Dieu écarte de notre chemin................à : il l’associa à son affaire. » ? (0,5 pt x2)
- Choisissez la bonne réponse parmi les propositions suivantes et justifiez-la :
a) Comique ; b) Satirique ; c)Epique.
6°/- « Ma mère ne lui laissa d'ailleurs pas le temps de répondre.», cet énoncé veut-il dire que :
a. la mère du narrateur interdit à son mari de parler,
b. elle n’attendait pas de réponse de la part de son mari,
c. le mari ne s’intéressait pas du tout à ce que racontait sa femme. (0,5pt)
7°/ - « Je n’ai pas voulu t’ennuyer hier soir. »
- Cet énoncé fait-il partie du récit ou du discours ? Justifiez par deux indices. (0,5 pt x2)
8°/ « Je pense à Lalla Aïcha et mon cœur saigne. »
a- Quelle figure de style comporte cet énoncé ? (0,5pt)
b- Que nous permet-elle d’apprendre sur le personnage de Lalla Zoubida?
(0,5pt)
C. REACTION FACE AU TEXTE
9°/ Selon vous, quel jugement Mâalem Abdeslam pourrait-il porter sur sa femme Lalla Zoubida, après son récit
agressif ? Pourquoi ? (0.5ptx2)
10°/ Partagez-vous le jugement sévère de Lalla Zoubida à l’égard de Abdelkader ?
Justifiez votre point de vue. (0.5ptx2)
II. PRODUCTION ECRITE (10 points)
Sujet :
La bonté, la solidarité et la générosité sont des valeurs nobles dans la société. Pourtant, il arrive qu’elles
soient mal récompensées comme c’est le cas de Abdelkader avec Moulay Larbi, son patron.
Pensez-vous que ce comportement soit une raison suffisante pour refuser toute aide à autrui (aux autres) ?
Justifiez votre point de vue par des arguments et des exemples pertinents.
Lors de la correction de votre copie, on tiendra compte des critères suivants :
2°/ Juste après la visite rendue par Lalla Zoubida à Lalla Aïcha, chez elle, à Zankat Hajjama. (1pt)
B. ANALYSE DU TEXTE
3°/ a- « selon sa coutume » (0,5pt)
b- le menu= mouton aux artichauts sauvages, couscous au sucre et à la cannelle, salade d’oranges à l’huile d’olive, du
thé à la menthe... (0,5pt)
c- Ce menu était particulièrement soigné parce que le père était présent d’une part, et de l’autre, il comportait de la
viande (un repas plus riche que d’habitude) ; c’est également un jour sacré : vendredi (0,5pt)
4°/ - ...Accepter deux reproches parmi la liste suivante :
- son excès de confiance en Abdelkader, son manque de méfiance, son absence de prudence, sa faute
de ne pas avoir établi un papier de reconnaissance de dette, le fait d’être responsable de son propre malheur…
(0,5ptx2)
5°/ - Tonalité satirique (0,5pt)
- Justification : ... car Lalla Zoubida critique les travers de l’ingrat Abdelkader...
6°/ b . ... elle n’attendait pas de réponse de la part de son mari. (1pt)
7°/...il fait partie du discours : emploi du « je » énonciateur- emploi du passé composé (temps du discours)- emploi de
l’indicateur chronologique ( temporel) « hier » et de la marque de l’énonciataire « t’ » (0,5pt x2)
8°/ a- hyperbole (0,5pt)
b- Lalla Zoubida était profondément touchée (affectée) par ce qui arrive à son amie intime ; sa douleur est à l’image
de leur amitié + elle est émotive , sensible, tendre… (0,5pt)
C. REACTION FACE AU TEXTE
9°/ - jugement positif : admiration, fierté moralité élevée, image brillante … (0.5xptx2)
- jugement négatif : bavardage, calomnie moralité basse, mesquine …
- Accepter toute autre réponse logique et justifiée
10°/ - Oui : sévérité et critique méritées, à la mesure du méfait et de l’ingratitude de Abdelkader.
- Non : Abdelkader a peut-être ses raisons qui justifient son comportement…… (0.5ptx2)
- Accepter la réponse par oui ou par non, mais justifiée et argumentée
II. PRODUCTION ECRITE (10 points)
Sujet : La bonté, la solidarité et la générosité sont des valeurs nobles dans la société. Pourtant, il arrive
qu’elles soient mal récompensées comme c’est le cas de Abdelkader avec Moulay Larbi, son patron.
Pensez-vous que ce comportement soit une raison suffisante pour refuser toute aide à autrui (aux autres) ?
Justifiez votre point de vue par des arguments et des exemples pertinents.
Pour corriger la production des candidats, tenir compte des critères d’évaluation suivants :
Critères d’évaluation de l’écrit produit Note attribuée
Respect de la consigne (traiter le sujet proposé)…………………………………………………………................. 1 point
Organisation du texte……………………………………………………………………………………………............................... 2 points
Choix d’arguments précis et pertinents …………………………………………………………………........................ 2 points
Correction de la langue: syntaxe, vocabulaire, adéquat, orthographe, conjugaison,
ponctuation…….............................................................................................................................................................................. 5 points
Chapitre 5 : l’école coranique
- Le fqih, souriant, annonce aux élèves son projet pour la Achoura : Blanchir les murs à la
chaux,illuminer l’école, acheter de nouvelles nattes.
- Au retour chez lui, S.M trouve sa mère absente. Son bonheur se transforme en tristesse et terreur.
- Lalla Zoubida, en rentrant chez elle, raconte à Fatma et à Rahma ce qu’à fait Lalla Aicha
:vente des bijoux et des meubles pour aider Moulay Larbi.
- Une vieille négresse annonce la mort de Sidi Mohemmed Ben Tahar.
- Chagrin des femmes et de Sidi Mohammed.
- Le père raconte à son fils l’histoire du boutiquier Sidi ...
- Le narrateur imagine son cortège d’enterrement.
- La Boite à merveilles se transforme encercueil
- La mère offre à S.M une chaine qui sera volée par le chat de Zineb.
- Bagarre spectaculaire entre S.M et Zineb.
Chapitre 5 :
1. Le maître du Msid est heureux car : c’est le jour de Achoura – il ira au pèlerinage – la fête
de Achoura approche.
2. À son retour, sa mère était : absente – malade – malheureuse.
3. Lalla Aicha, pour aider son mari : a fait une dette de son ami Zoubida – a visité Sidi Ali
Boughaleb – a vendu ses bijoux et son mobilier.
4. Le narrateur relate le souvenir de la mort de : Sidi Mohammed Ben Tahar – Lahbib et
Abdennabi – Abdellah l’épicier.
5. Le défunt était : babouchier – coiffeur – Fquih.
6. Lalla Zoubida a donné à son fils : un soufflet – un cadeau – un beignet.
7. Sidi Mohamed a envoyé à Zineb un coup de poing : sur le front – sur les yeux – sur le nez.
8. « Des torrents de larme lui inondèrent le visage » est : une hyperbole – une comparaison –
une synecdoque.
9. Moulay Abdeslam a raconté une histoire à son fils pour : lui décrire une tombe – pour le
consoler – pour lui faire découvrir les secrets de la mort.
10. La nuit, le narrateur : a bien dormi – a veillé tard – avait de la fièvre.
11. Le cadeau offert par la mère à Sidi Mohamed était : un cabochon – un clou taillé – une
chaînette de cuivre.
12. Le chat de Zineb : a volé la chaînette du narrateur – a griffé le narrateur – a dormi sur les
genoux du narrateur.
13. Une dispute s’est éclatée entre : Lalla Zoubida et Rahma – Zineb et le narrateur – Moulay
Larbi et son associé.
Examen régional de l’Orient 2017
TEXTE
Absorbé dans la contemplation de mes trésors, je n’avais pas vu entrer le chat de Zineb. Il
ronronna tout contre moi. Je ne le craignais pas. Je décidai de l’associer à ma joie, de lui ouvrir les
portes de mon univers. Il s’intéressa gravement à mes discours, allongea la patte pour toucher mon
cabochon de verre taillé, regarda avec étonnement ma chaîne d’or. Je lui en fis un collier. Il se
montra d’abord tout fier. Il essaya ensuite de l’arracher. Elle ne céda pas à ses coups de griffes. Il se
mit en colère, s’affola et partit en flèche, la queue hérissée, les yeux dilatés d’inquiétude. Je courus
derrière lui pour récupérer mon bien. Le maudit chat resta sourd à mes appels. Il ne voulait rien avoir
de commun avec moi, il grimpait les marches de l’escalier, crachait des menaces.
J’alertai ma mère, demandai secours à Fatma Bziouya, à Rahma et même à mon ennemie
Zineb, la propriétaire de ce démon quadrupède. Tout le monde se précipita sur la terrasse mais le
chat, ne sachant pas pourquoi on le poursuivait, s’usait les griffes à grimper le long d’un mur d’une
hauteur vertigineuse. J’étais furieux contre le chat. Les femmes essayèrent de me consoler.
- Il reviendra ce soir, Zineb te rendra ta chaîne.
Zineb! Zineb ! C’était elle qui l’avait chargé de venir se frotter contre moi, abuser de ma
gentillesse et me voler mon plus beau bijou. Je suffoquais de colère et d’indignation. Ma rage se
déchaîna; je me précipitai sur Zineb. Je lui enfonçai les ongles dans les joues, lui arrachai les cheveux
par touffes, lui envoyai de formidables coups de pieds dans le ventre. Elle se défendit, la brute, avec
violence, me tira les oreilles, me renversa par terre, me marcha sur la poitrine. Les femmes criaient,
essayaient de nous séparer et recevaient des coups de poing et des coups de tête des deux
adversaires.
Enfin ma mère réussit à me maîtriser. Elle m’amena dans la chambre, me plongea la tête dans
un seau d’eau, m’essuya le visage avec un torchon et m’intima l’ordre de me coucher.
La poitrine encore secouée de sanglots, je m’endormis presque immédiatement.
Correction
Le texte :
1
Nous quittâmes cette atmosphère de faste pour nous trouver dans le quartier des épices. Nous étions près de la
médersa Attarine, cette belle maison où logent les étudiants, quand je rappelai à ma mère la satinette de Lalla Kanza la
Chouafa. Ma mère me félicita d'avoir une si bonne mémoire. Elle rebroussa chemin. Le long de la rue elle maudissait toutes
les chouafas de la terre, ces femmes calamiteuses qui ne manquaient aucune occasion de vous empoisonner la vie. Elle se
demandait ce qu'elle avait bien pu faire de l'argent de cette maudite sorcière de Kanza qui pouvait, si elle le voulait, faire
ses commissions elle-même. Elle se mit à l'angle d'une boutique, entreprit de minutieuses recherches, s'énerva, s'agita,
2
lança de nouvelles imprécations contre les chouafas et leurs acolytes , finit par retrouver l'argent au fond d'une poche de
son caftan.
Nous ne tardâmes pas à trouver un marchand de satinette. Sans discuter le prix, ma mère demanda un certain
nombre de coudées. Elle le paya et nous partîmes enfin.
3
La bonne humeur de ma mère avait disparu. Elle ne cessa pas de me gourmander sans raison jusqu'à l'arrivée
chez nous. Elle remit à Lalla Kanza sa satinette noire, lui rendit sa monnaie et monta l'escalier, gémissant et soupirant à
chaque marche.
Rahma sortit sur le palier. Elle nous invita dans sa chambre. Elle demanda à ma mère de lui montrer ses
acquisitions.
La chambre de Rahma était de mêmes dimensions que la nôtre. Une cloison de bois patinée par l'âge, la coupait
aux trois quarts. Derrière cette cloison, Rahma entassait ses provisions d'hiver. Elles consistaient surtout en pains de sel
d'un rose taché de gris et en grappes d'oignons. La pièce meublée pauvrement de matelas bosselés et d'une natte de jonc
(…)
TEXTE DE BASE :
L’appel d’un mendiant1 nous arrivait de la rue. J’entendais le bruit de sa canne. C’était sûrement un
aveugle.
Je perdais mes babouches tous les trois pas. Mes parents voyaient grand. Ni les vêtements, ni les
chaussures n’étaient à ma taille. Mais j’étais heureux.
Une fois dans la rue, mon père me glissa dans la main une pièce de cinq francs et me mit entre les bras le cierge2
dont nous avions fait l’acquisition. C’étaient là mes cadeaux de nouvel an pour le maître d’école.
Les passants que nous rencontrions me souriaient avec bienveillance. Les boutiques étaient ouvertes, les
rues éclairées. Je faisais de terribles efforts pour retenir mes babouches. De loin, j’aperçus les fenêtres à auvents
de notre école.
Je faillis lâcher mon cierge d’enthousiasme. Des grappes de lumière pendaient et transformaient cette
façade habituellement triste et poussiéreuse en un décor de féerie. Les lampes à huile, diversement colorées,
scintillaient et par leur seule présence créaient un climat raffiné de fête et de joie.
Je hâtai le pas. Les voix des élèves montaient claires dans la fraîcheur du matin. Elles rivalisaient de gaîté
avec les dizaines de petites flammes qui dansaient dans leur bain d’huile et d’eau teintée des couleurs de l’arc-en-
ciel. Cette impression de fête fabuleuse s’accentua lorsque je poussai la porte du Msid.
1-Mendiant : pauvre.
2-Cierge : bougie
C. RÉACTION (2 points)
9. La mère du narrateur pense que ce sont les bracelets qui sont à l’origine des malheurs de la famille. Êtes-vous
d’accord avec elle ? Justifiez votre opinion par une ou deux phrases. (1 pt)
10. Pensez-vous que le père du narrateur a raison de discuter ses problèmes d’argent avec sa femme ? Justifiez
brièvement votre réponse. (1 pt)
II. PRODUCTION ÉCRITE : (10 points)
Dans un reportage télévisé sur la solidarité, un citoyen dit : « Je n’aide jamais les pauvres. »
Vous rédigez un écrit argumenté dans lequel vous dites si vous êtes d’accord ou non avec ce citoyen. Vous
appuyez votre point de vue par des arguments précis.
Correction
C. RÉACTION (2 points)
9. La mère du narrateur pense que ce sont les bracelets qui sont à l’origine des malheurs de la famille. Êtes-vous
d’accord avec elle ? Justifiez votre opinion par une ou deux phrases. (1 pt)
Exemple : Non, je ne suis pas d’accord car la mère du narrateur est une femme superstitieuse qui
a tendance à attribuer les malheurs de la famille à des puissances occultes ou au mauvais œil. Ce
sont les circonstances qui expliquent les problèmes qui s’abattent sur la famille et non pas une
intervention d’une force mystérieuse.
10. Pensez-vous que le père du narrateur a raison de discuter ses problèmes d’argent avec sa femme ? Justifiez
brièvement votre réponse. (1 pt)
Exemple : Oui, je pense que le père du narrateur a raison de discuter ses problèmes d’argent avec
sa femme car un couple qui se respecte doit, en toute transparence, mettre tous les problèmes sur
la table puisque chacun à un rôle à jouer dans la gestion du foyer et l’éducation des enfants.
Examen régional : Académie de Marrakech-Tensift-Haouz (session : Juin 2015)
Texte :
Elle me quitta un moment. Le bol de bouillon qu'elle m'apporta resta sur mes genoux quelques minutes. Rien que
l'odeur de la nourriture me soulevait le cœur. Ma mère m'exhorta en vain à y goûter. Elle m'avait soutenu le corps à l'aide
de coussins. La pièce roula, tangua, fut emportée à travers l'espace, tournant sur elle-même, subissant la loi immuable des
astres et des météores. Ma mère eut juste le temps de rattraper le bol qui commençait à se répandre sur les couvertures et
m'allongea avec d'infinies précautions. Les battements de tambour sous mon crâne s'exaspéraient.
Les objets peu à peu ne partaient plus à la dérive. Ma mère vint s'asseoir non loin de mon lit sur un matelas très
bas.
La femme du fabricant de charrues l'interpella :
- Zoubida, comment va Sidi Mohammed ? Couvre-le bien et donne-lui à boire du thé chaud, sans doute a-t-il
attrapé froid.
Fatma intervint de sa fenêtre.
- Je crois plutôt qu'il souffre d'une insolation. Il faudrait lui entourer la tête d'écorces de citron et de feuilles de
menthe.
- Vous avez peut-être raison toutes les deux, mes sœurs, mais si Dieu ne daigne pas soulager ses souffrances, tous
mes soins resteront superflus. J'essaierai tous les remèdes pour hâter la guérison de mon enfant.
Mon père s'annonça à la porte d'entrée de la maison. Il arrivait plus tôt que d'habitude. Pendant qu'il grimpait
l'escalier, ma mère s'empressa d'allumer la lampe à pétrole. Notre chambre fut inondée de lumière jaune. Mon père entra.
Il vint se pencher sur moi. Ses orbites creusaient deux trous noirs dans son visage qui me parut pâle et fatigué. Il me toucha
doucement le front, hocha la tête et me tourna le dos sans rien dire.
Ma mère disposa la petite table basse pour le dîner. (…)
De mon lit, j'apercevais le plat de faïence brune. Je n'arrivai pas à identifier la nourriture qui s'y trouvait. Je savais
qu'il y avait une sauce au safran, des légumes et de la viande. L'odeur du safran me donnait des nausées. Mon père et ma
mère, chacun abîmé dans ses pensées, ne mangeaient pas, ne parlaient pas.
2) Placez convenablement les éléments suivants (donnés en désordre) dans le tableau ci-dessous après
l’avoir recopié : (1 pt)
Deux éléments se situant avant ce passage Deux éléments se situant après ce passage
- -
- -
4) « Mon père et ma mère, chacun abîmé dans ses pensées, ne mangeaient pas, ne parlaient pas. »
Quel sentiment des parents du narrateur illustre cette phrase ? (1 pt)
5) a –Relevez dans le dernier paragraphe une expression équivalente du groupe de mots souligné dans le
premier paragraphe. (0,5 pt)
b –Quelle réaction est exprimée, face à la nourriture, par le personnage dans ces deux expressions ? (0,5
pt)
6) Relevez dans le texte quatre expressions appartenant au champ lexical de la maladie. (1 pt)
9) Que pensez-vous des conseils donnés à la mère du narrateur par ses deux voisines ? Justifiez votre
réponse en une ou deux phrases.
10) « Mon père (…) hocha la tête et me tourna le dos sans rien dire. »
Quelles réflexions vous inspire le comportement du père (exprimé dans cette phrase) ? Répondez en
une ou deux phrases.
- -Lalla Aicha , Lalla Zoubida et Sidi Mohammed trouvent facilement la maison de Sidi El Arrafi.
- - Description de la chambre du voyant qui était pauvrement meublée.
- - Le voyant conseille à SM de chasser toute tristesse de son visage ; à Lalla Aicha d’accepter la
volonté de Dieu et à lalla Zoubida de ne pas se révolter contre le destin et de visiter les mausolées
de Fès pour demander protection.
- - en route vers la maison, SM qui dansait de joie, voit le fqih passer et se cache dans les plis du haik
de sa mère de peur qu’il l(accuse de vagabondage.
- - Quelques jours après la visite du voyant, Lalla Zoubida reçoit la visite d’un messager qui arrive de
la compagne : le père a envoyé à sa famille du beurre, des œufs, de l’huile et de l’argent.
- - Très heureuse, La mère partage ses provisions avec ses voisines.
- - Lalla Aicha arrive et demande à Lalla Zoubida de passer la voir le lendemain vu qu’elle lui réserve
une surprise.
C. D'envoyer l'enfant travailler dans l'atelier de
"La boîte à merveilles" d'Ahmed Sefrioui: chapitre X
Moulay Larbi.
(10)
D. ? D'emmener son fils chez un médecin.
10. Quel mot peut résumer la description faite par le
narrateur de l'espace où se trouve la maisonde Sidi El
QCM : 20 questions. Arafi ?
Cochez la bonne réponse : A. ? Espace engageant.
1. À quoi le narrateur compara-t-il le panier de Sidi El B. ? Espace splendide.
Arafi ? C. ? Espace attrayant.
A. ? À la sacoche de son père. D. ? Espace répugnant.
B. ? Au sac de toile confectionné par sa mère.
11. Quel objet Lalla Aïcha retira-t-elle du panier du voyant ?
C. ? À sa boîte à merveilles.
A. ? Une perle noire.
D. ? Au panier à provisions qu'apportait Driss le
B. ? Un minuscule coquillage.
teigneux.
C. ? Un anneau de cuivre.
2. Pourquoi sidi Mohammed s'était-il caché dans les plis du D. ? Une boule de verre.
haïk de sa mère ?
12. Quelle figure de style pouvez-vous identifier dans
A. ? Il avait peur des chiens errants dans la rue.
l’énoncé suivant : « L’émotion m’étranglait. Mes yeux se
B. ? Il avait peur d'un mendiant aveugle qui s'était
remplirent de larmes. Je nageais dans la pure félicitée » ?
planté devant eux.
A. ? Une métonymie.
C. ? Il avait peur du courtier qui s'était disputé avec son
B. ? Une anaphore.
père.
C. ? Une gradation.
D. ? Il avait peur du fqih qui passait dans la rue.
D. ? Une métaphore.
3. Quelle prédiction annonça le voyant à Lalla Aïcha ?
13. Que demanda Sidi El Arafi à l'enfant en présentant le panier ?
A. ? Elle aura bientôt un enfant.
A. ? De choisir l'objet qu'il voulait emporter.
B. ? Elle résidera dans une nouvelle maison. B. ? De saisir un objet sans le voir.
C. ? Le nid sera de nouveau reconstruit.
C. ? De toucher le panier sans parler.
D. ? Elle aura de nouveaux bijoux.
D. ? De mettre son mouchoir dans le panier.
4. Quel objet Sidi Mohammed fit-il sortir du panier ?
14. Dans quel quartier se trouvait la maison de Sidi El Arafi ?
A. ? Une boule de verre.
A. ? Le quartier Seffah.
B. ? Un anneau de cuivre.
B. ? Le quartier Rsif.
C. ? Un minuscule coquillage.
C. ? Le quartier Sagha.
D. ? Une perle noire.
D. ? Le quartier Qalklyine.
5. Quelles sont les raisons invoquées par Zoubida pour ne
15. Quel conseil donna Sidi El Arafi à Lalla Zoubida ?
plus envoyer son fils à l'école ?
A. ? De visiter les sanctuaires des Saints de la ville.
A. ? Elle pensait que la chaleur du Msid nuirait à la
B. ? D'offrir de l'argent aux pauvres.
santé de son fils.
C. ? D'organiser une Sadaka.
B. ? Elle avait besoin de son fils pour faire les courses.
D. ? De faire le sacrifice de deux coqs noirs.
C. ? Elle voulait éviter à son fils les coups de baguette
16. Quel sens avaient les jours pour Sidi Mohammed ?
de son maître.
A. ? Les jours ressemblaient aux nuits sans cauchemars.
D. ? Elle se sentait seule et la santé de son fils laissait
B. ? Chaque jour possédait une couleur.
beaucoup à désirer.
C. ? Chaque jour possédait le nom d'un prince ou d'un
6. Par quels mots Sidi El Arafi résuma-t-il le contenu de
sorcier.
son panier ?
D. ? Chaque jour avait son objet dans la boîte à merveilles.
A. ? Coquillages et amulettes.
17. Quel conseil prodigua Sidi El Arafi à l'enfant ?
B. ? Fétiches et reliques
A. ? D'écouter les conseils des adultes.
C. ? Sphères et gris-gris.
B. ? De ne plus être solitaire.
D. ? Coquillages et talismans.
C. ? De ne pas se préoccuper des autres.
7. Pourquoi Lalla Zoubida ne raconta-t-elle pas aux voisines
D. ? De regarder en dedans de soi.
sa visite à Sidi El Arafi ?
A. ? Pour faire plaisir à son fils qui l'avait supplié de
18. Qu’est-ce que le messager de Maalem Abdeslam avait
apporté de sa part à Lalla Zoubida ?
ne rien dire aux voisines.
A. ? Des œufs, du beurre, de l'huile et de l'argent.
B. ? Pour ne pas froisser la Chouafa et pour ne pas
B. ? De la viande, des légumes, de l'huile et de l'argent.
divulguer ses secrets.
C. ? De la farine, de la viande, du beurre et de l'argent.
C. ? Pour éviter les moqueries des voisines.
D. ? Du blé, de l'orge, des œufs et de l'argent.
D. ? Sidi El Arafi lui avait conseillé une totale discrétion.
19. Quel mensonge Lalla Zoubida était-elle prête à dire au
8. Que décida Lalla Zoubida de faire avec son fils chaque
maître de l'école coranique ?
semaine ?
A. ? Elle avait amené son fils voir un médecin.
A. ? Rendre visite à Lalla Aïcha.
B. ? Elle avait besoin de son fils pour une course.
B. ? Aller au bain maure.
C. ? Elle avait emmené son fils rendre visite à un
C. ? Visiter les divers sanctuaires de la ville.
parent très malade.
D. ? Organiser un repas pour les mendiants.
D. ? Elle avait emmené son fils voir son père.
9. Quelle résolution, concernant Sidi Mohammed, prit Lalla
Zoubida le lendemain de la visite de Sidi El Arafi ?
20. Quel objet Lalla Zoubida retira-t-elle du panier du
voyant ?
A. ? D'envoyer l'enfant à l'école pour oublier les
A. ? Un minuscule coquillage.
malheurs.
B. ? Un anneau de cuivre.
B. ? De garder l'enfant à la maison durant le mois
C. ? Une boule de verre.
d'absence de son père.
D. ? Une perle noire.
Examen régional : Académie de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (session de juin 2016)
TEXTE :
1
Les prédictions de Sidi El Arafi, me disais-je, se réaliseront. Mais quelles prédictions ? Il a parlé en termes si
voilés ! Ai-je bien saisi le sens des mots ? Je comprenais tout, en présence de cet homme. Il n'était plus là, mais il me restait
une sensation de liberté que je ne connaissais pas jusqu'alors. Ses paroles que j'avais bues avec avidité, s'étaient
transformées dans mes entrailles en pure musique. La fatigue ne pesait plus sur mes épaules. Je me mis à danser. Ma mère
et Lalla Aïcha ne me voyaient plus. Elles marchaient côte à côte plongées dans leurs réflexions.
Brusquement, je cessai de gambader pour courir me cacher dans les plis du haïk de ma mère. Ce mouvement
réveilla son attention.
- Qu'as-tu ? Tu es blanc comme un linge. Qu'est-ce qui peut t'effrayer ? Parle donc !
Je persistai dans mon mutisme et me serrai davantage contre ma mère.
Lalla Aïcha intervint :
- Qu'a-t-il donc ? Peut-être souffre-t-il de maux de ventre ?
- Il ne veut rien me dire. Il tremble comme une feuille. Parle, tête de mule !
Je quittai les plis du haïk et je respirai profondément. Je dis enfin :
- J'ai eu peur.
- De qui as-tu eu peur ?
- J'ai vu passer le fqih, mon maître. Il a tourné à gauche, il est parti par la petite rue. Il aurait pu me voir.
- Qu'est-ce que cela pouvait faire s'il t'avait vu ? N'es-tu pas malade ? N'es-tu pas accompagné de ta mère ? Un
enfant qu’accompagne sa mère ne peut pas être accusé de vagabondage.
- Oui, répondis-je, mais un enfant malade ne se promène pas dans la rue, même accompagné de sa mère.
- Si nous avions rencontré le fqih je lui aurais expliqué que je t'avais amené voir un médecin.
- Simple excuse, aurait-il pensé et à mon retour au Msid, il m'aurait fait payer cher ma promenade.
Ma mère soupira et dit à l'adresse de Lalla Aïcha :
- On ne peut plus faire entendre raison à cet enfant, il discute comme un homme.
Académie de Fès-Meknès
Examen régional
Juin 2017
TEXTE :
" Nous savons que Moulay Larbi ne se livrerait jamais à de telles pratiques. Ce sont là
les paroles mensongères d'une fille stupide et jalouse.
" Tout ceci serait sans conséquence si sa mère ne se mêlait pas à chaque instants des
affaires du ménage. Elle vient trois ou quatre fois par semaine renifler chaque objet, donner
des conseils, manifester son mécontentement à propos de ceci ou de cela, inciter sa fille à
se montrer plus exigeante, flatter son orgueil en lui répétant qu'elle est bien trop jolie pour
un vieux barbon(1) qui sent la sueur et le cuir et qui se montre incapable de gâter sa jeune
épouse comme elle le mérite.
" Le pauvre Moulay Larbi subit naturellement les répercussions (2) de ces mauvais
conseils. Ah !
Il est bien à plaindre, Moulay Larbi ! Il n'a rencontré dans ce mariage que tristesse et peine.
Il vient rarement te voir, Lalla AÏcha, parce qu'il a conscience d'avoir commis une faute
grave
à ton égard. Il n'a pas oublié ce que tu as fait pour lui. Ni sa mère, ni sa sœur ne lui auraient
porté secours dans l'adversité(3) comme toi tu l'as fait si généreusement. Mais les hommes
sont des êtres faibles !
" Depuis que sa situation s'était améliorée, il n'avait plus qu'un rêve, celui d'avoir une
jeune épouse pour égayer sa vie de travail et de lutte. Notre époque devient de plus en plus
étrange. Les jeunes filles d'aujourd'hui ne sont plus celles d'hier. Elles manquent de
réserve(4), ignorent la pudeur, font fi(5) de leur dignité pour obtenir une satisfaction
passagère. Elles préfèrent épouser des jeunes gens sans cervelle qu'elles gouvernent à leur
guise(6).
" Moulay Larbi est un homme, il lui faut donc une femme à sa mesure. Cette femme,
c'est toi, Lalla Aïcha. Son erreur a été de l'oublier momentanément."
(1) Homme âgé. (2) Les conséquences. (3) Dans les moments difficiles. (4) Prudence, sagesse, etc (5) Négligent
totalement, ne donnent pas d’importance à… (6) A leur gré, comme elles veulent.
Questions :
I- ÉTUDE DE TEXTE : 10 points
1. Recopiez le paragraphe suivant après avoir corrigé les quatre erreurs d’information qui y sont
soulignées : (0,25 x4)
La boîte à merveilles est un roman à thèse écrit par Mohammed SEFRIOUI. Le narrateur
qui s’appelle Ahmed y raconte sa vie d’enfant de sept ans dans la médina de Fès.
2. Lisez attentivement le texte puis complétez le tableau suivant après l’avoir recopié. (0,25 x4)
Qui parle dans ce texte ? A qui ? De quoi ? Où ?
3. a- Relevez au début du texte deux adjectifs caractérisant la jeune épouse de Moulay Larbi.
(0,25x 2)
b- Ces adjectifs décrivent-ils l’aspect physique ou l’aspect moral de ce personnage ? (0,5)
5. Lalla Aïcha avait beaucoup fait pour son mari, celui-ci a commis une faute grave à son égard.
- Refaites ces deux propositions en utilisant un moyen de concession de votre choix. (1)
6. a. D’après le texte, pour quelle raison Moulay Larbi s’est remarié ? (0,5)
b. Quels sentiments éprouve-t-il dans sa nouvelle vie avec sa jeune épouse ? (0,5)
7. « Elles manquent de réserve, ignorent la pudeur, font fit de leur dignité pour obtenir une
satisfaction passagère. »
a- Le jugement porté sur les jeunes filles d’aujourd’hui est-il valorisant ou dévalorisant ? (0,5)
b- Dans cette phrase, la figure de style employée pour mettre en valeur ce jugement est-elle :
Une métaphore, une antithèse ou une énumération ? (0,5)
8. Quelle est la tonalité qui se dégage du récit des malheurs de Moulay Larbi avec sa jeune
épouse ? (1)
9. A votre avis, la mère de la jeune épouse devait-elle se mêler des affaires du ménage de sa
fille ? (0,5)
Justifiez votre réponse par un argument convenable. (0,5)
10. Certains hommes ont-ils raison, selon vous, d’épouser plus d’une femme ? (0,5)
Justifiez votre réponse par un argument personnel. (0,5)
Académie de Souss-Massa
Examen régional
Juin 2016
Texte :
Mon père entra.
- Le salut sur vous.
- Sur toi le salut, murmura ma mère. As-tu fait bon voyage?
- Louange à Dieu, je n'ai eu aucun ennui, mais je suis un peu fatigué ... Sidi
Mohammed, viens que je te regarde de plus près.
Je m'approchai de mon père. Il se débarrassa des deux poulets. Il les posa à même le
sol. Ils avaient les pattes liées par un brin de palmier. Ils se mirent à battre des ailes, à
pousser des gloussements de terreur. Mon père m'intimidait. Je le trouvais changé. Son
visage avait pris une couleur terre cuite qui me déconcertait. Sa djellaba sentait la terre, la
sueur et le crottin. Lorsqu'il passa ses mains sous mes aisselles et me souleva à la hauteur
de son turban, je repris entièrement confiance et j'éclatai de rire. Ma mère sortit de sa
torpeur. Elle rit comme une petite fille, s'empara des poulets pour les emporter à la cuisine,
revint aider mon père à vider son capuchon qui contenait des œufs, sortit d'un sac
de doum un pot de beurre, une bouteille d'huile, un paquet d'olives, un morceau de galette
paysanne en grosse semoule. Prise d'une fièvre d'activité, elle rangeait nos richesses,
soufflait sur le feu, allait, venait d'un pas pressé sans s'arrêter de parler, de poser des
questions, de me gourmander gentiment.
Installé sur les genoux de mon père, je lui racontais les événements qui avaient
meublé notre vie pendant son absence. Je les racontais à ma façon, sans ordre, sans cette
obéissance aveugle à la stricte vérité des faits qui rend les récits des grandes personnes
dépourvus de saveur et de poésie. Je sautais d'une scène à une autre, je déformais les
détails, j'en inventais au besoin. A chaque instant, ma mère essayait de rectifier ce que
j'avançais; mon père la priait de nous laisser en paix.
Les voisines faisaient à haute voix des vœux pour que notre bonheur soit durable et
notre santé prospère.
Des you-you éclatèrent sur la terrasse. Des femmes venues des maisons mitoyennes
manifestaient ainsi, bruyamment, la part qu'elles prenaient à notre joie. Ma mère ne cessait
de remercier les unes et les autres.
9) La tradition veut que celui qui rentre de voyage ne revienne jamais les mains vides. Qu’en
pensez-vous ?
10) D’après vous, qui devrait lire ce genre de texte : les marocains les étrangers ? Justifiez votre
réponse.
1 BAC
Module 2
Antigone de Jean ANOUILH
Fiche de lecture : Antigone
Règles classiques : -Respect de la règle des trois unités (lieu, temps, action). -Respect de la règle de bienséance
(pas de mort sur scène)
Indications temporelles : -Quatre heures du matin (première tentative d’Antigone d’enterrer le cadavre de son
frère). -Midi (deuxième tentative d’Antigone). -Cinq heures (fin de la pièce).
Rapport des personnages avec la loi : -Antigone : Respect de la loi divine. -Créon : Respect de la loi humaine.
Arguments d’Antigone : -Polynice est son frère. -Il a le droit au repos. -Son devoir est de l’enterrer.
Les anachronismes : Décalage chronologique : situer à une époque ce qui appartient à une autre. Époque
moderne.
Résumé de ANTIGONE
Après la mort d'Oedipe et ses deux fils, Etéocle et Polynice, l'oncle maternel, Créon
est devenu roi de Thèbes. Il a décidé un bon enterrement pour Etéocle mais il a
laissé Polynice sans enterrement. Il a même ajouté dans un décret royal que
«quiconque osera enterrer le cadavre de Polynice sera tué".
face à cela ,Antigone défie ce décret royal et se dresse contre "tous" pour réaliser
son projet: l'enterrement du cadavre de son frère Polynice. Après son arrestation
par les gardes , son oncle, le roi Créon a voulu la sauver mais elle a refusé tout
mensonge et tout compromis.
Malgrés les supplications d’Ismène et de Hémon, Créon était obligé de l'exécuter à
mort.
Pour Antigone, l'enterrement du cadavre de Polynice est un devoir fraternel et un
droit humain; c'est pour cela qu’elle veut le réaliser même si cela lui coûtera sa vie!
Les Personnages
Personnages principaux
Antigone :fille d'Œdipe et Madame Jocaste, sœur d'Étéocle, Polynice et Ismène, cette
jeune fille est l' Héroïne tragique de l'histoire qui porte d'ailleurs son nom. Elle est
décrite comme « pas assez coquette » par son entourage. Mais cela ne l'empêche pas d'avoir
une volonté de fer (ce qui la poussera à affronter son oncle Créon en essayant d'enterrer
son frère).
Créon : frère de Jocaste, légitime roi de Thèbes après la mort des deux princes ennemis,
Créon est un souverain âgé, réfléchi et courageux. Il nous est décrit comme étant seul
(Créon est seul)
Ismène : sœur d'Antigone qu'elle aime beaucoup, mais qui n'est pas très courageuse
avant la fin de l'histoire. Néanmoins, elle reste une belle jeune fille « coquette » et
raisonnable.
Hémon : fils de Créon et d'Eurydice, fiancé d'Antigone à laquelle il est très Fidel ,
*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*
Personnages secondaires et évoqués :
La Nourrice : vieille dame également appelée « Nounou » par les filles dont elle s'occupe.
." من طرف الفتيات التي تعتني بهمNounou" سيدة عجوز تسمى كذلك: Nourrice
Eurydice : femme de Créon qui passe ses journées à tricoter des habits pour les pauvres
de Thèbes.
Le messager :c'est lui qui viendra annoncer la mort d'Antigone. pâle et solitaire.
Le page du roi :Ce personnage est celui d'un enfant, pur et naïf qui accompagne le
Roi, lui rappelle son emploi du temps
Scène17 C-CH-A- G Le garde informe Créon que les gens sont entrain
d’envahir le palais, ils réclament la tète de la
(105-106
condamnée. Créon ordonne de vider le palais, Créon,
le chœur et deux gardes sortent du palais.
ٕٗ
LES FIGURES DE STYLES (ANTIGONE)
1-Maintenant, tout est déjà rose, jaune, vert. C’est devenu une carte postale.
(Métaphore).
2-Le jardin dormait encore. (Personnification)
3-C’est beau un jardin qui ne pense pas encore aux hommes. (Personnification)
4-J’ai glissé dans la campagne sans qu’elle s’en aperçoive. (Personnification)
5-Ah ! C’est du joli ! C’est du propre ! (antiphrase)
6-Allons, ma vieille bonne pomme rouge. (Métaphore)
7-Et il y aura les gardes…avec leur regard de bœuf. (Métaphore)
8-Tu penses que toute la ville hurlante contre toi…C’est assez, (métonymie)
9-je suis noire et maigre. Ismène est rose et dorée comme un fruit. (Antithèse/
comparaison)
10-Et tu risques la mort maintenant que j’ai refusé à ton frère ce passeport
dérisoire, ce bredouillage en série sur sa dépouille, cette pantomime dont tu
aurais été la première à avoir honte et mal si on l’avait jouée. (Métaphore)
11-Ni pour les uns, ni pour ton frère ? (parallélisme)
12-J’ai le mauvais rôle et tu as le bon. (Antithèse)
13-Tu as toute la vie devant toi….Tu as ce trésor, toi, encore. (Métaphore)
14-La vie, c’est un livre qu’on aime, c’est un enfant qui joue à vos pieds, un outil
qu’on tient bien dans sa main. (Métaphore)
15-On dirait des chiens qui lèchent tout ce qu’ils trouvent. (Comparaison)
16-Tu es en train de défendre ton bonheur en ce moment comme un os.
(Comparaison)
17-c’est vous qui êtes laids, même les plus beaux. (Antithèse)
18-Tu as choisi la vie et moi la mort. (Antithèse)
19-Nous allons tous porter cette plaie au côté, pendant des siècles. (Métaphore)
20-Oublie-la, Hémon ; oublie-la, mon petit. (Anaphore)
21-Tout Thèbes sait ce qu’elle a fait. (Métonymie)
22-Antigone ne peut plus vivre. Antigone nous a déjà quittés tous. (Euphémisme)
23-Crois-tu que je pourrai vivre, moi, sans elle ?
Crois-tu que je l’accepterai, votre vie ? (anaphore)
24-et votre agitation, votre bavardage, votre vide, sans elle. (Gradation)
25-Créon, il est sorti comme un fou. (Il=Hémon). (Comparaison)
26-Il est parti, touché à mort. (Hyperbole)
27-Nous sommes de ceux qui lui sautent dessus quand ils le rencontrent, votre
espoir, votre cher espoir, votre sale espoir ! (gradation)
28-ce dieu géant qui m’enlevait dans ses bras et me sauvait des monstres et des
ombres, c’était toi ? (métaphore)
29-Un vrai petit garçon pâle qui crachera devant mes fusils. (Synecdoque)
30-Ô tombeau ! Ô lit nuptial ! Ô demeure souterraine ! (Métaphore/périphrase)
31-Et il se lève, tranquille, comme un ouvrier au seuil de sa journée.
(Comparaison)
32-Dites, à qui devrait-elle mentir ? À qui sourire ? À qui se vendre ?
(anaphore/gradation).
Lexique du Théâtre
Acte n. m.
On appelle ainsi la partie d'une pièce de théâtre composée d'une série de scènes ou de tableaux.
Scène n. f.
Une didascalie est une indication scénique (souvent mise en italiques) qui est donnée par l'auteur, et qui
peut concerner les entrées ou sorties des personnages, le ton d'une réplique, les gestes à accomplir, les
mimiques etc.
Le texte théâtral se compose en fait de deux éléments: les didascalies et les dialogues.
Aparté n. m.
Type de dialogue dans lequel un personnage s'adresse au public sans qu'un autre personnage présent sur
scène n'entende ce qui est dit. L'aparté est très utilisé dans la comédie, car il peut provoquer le rire
Péripétie n. f.
Situation dans laquelle une personne s'adresse à une autre personne qui lui répond.
Monologue n. m.
Type de dialogue qui se caractérise par la présence d'une tirade plus ou moins longue prononcée par un
personnage qui est seul sur scène. Dans le monologue, le personnage peut faire part de ses intentions, de
ses sentiments, annoncer une décision etc.
Dramatique adj. et n. f.
Qui se rapporte à l'action (Drama=l'action, en grec); on parle dans ce sens d'intérêt dramatique d'une scène
ou d'un passage.
Mais ce mot désigne aussi tout ce qui concerne le théâtre. Ainsi, l'expression «genre dramatique» désigne
tous les types d'œuvres théâtrales.
Exposition n. f.
On désigne par ce terme les premières scènes d'une pièce de théâtre, qui donnent des indications sur les
lieux les personnages, l'action... L'exposition est donc la présentation des informations indispensables à la
compréhension de la situation, au début d'une pièce de théâtre.
Intrigue n. f.
L'enchaînement des événements dans un récit de fiction ou une pièce de théâtre. On peut mettre en
évidence les phases successives de l'intrigue (exposition, qui présente la situation initiale, nœud de l'action,
dénouement).
Nœud n.m: Point culminant entre les péripéties de nouement et de dénouement.
Dénouement n. m.
Ce qui termine, dénoue une intrigue, une action au théâtre. Suivant le genre de la pièce (comédie, tragédie...)
il peut être heureux ou malheureux. L'antonyme de ce mot est«exposition».
Antigone de Jean Anouilh : QCM de 10. Quel est le lieu de l'action de la pièce ? 22. Quels sont les personnages principaux ?
compréhension globale A. ? Le palais de Delphes. A. ? Laïos, Créon, Jocaste et Œdipe.
QCM : 100 questions B. ? Le palais de Thèbes. B. ? Antigone, Créon, Ismène et Hémon.
C. ? Le palais de Corinthe. C. ? Étéocle, Polynice, Antigone et Ismène.
1. Qu'est-ce qu'un mythe ? D. ? Le palais d'Athènes. D. ? La nourrice, Eurydice, le page et Créon.
A. ? Un récit religieux. 11. Combien d'heures l'action de la pièce 23. Comment se nommaient les enfants d’Œdipe ?
B. ? Un récit fabuleux. dure-t-elle ? A. ? Antigone, Ismène, Étéocle et Hémon.
C. ? Un récit épique. A. ? 13 heures. B. ? Antigone, Jocaste, Étéocle et Polynice.
D. ? Un récit historique. B. ? 12 heures. C. ? Antigone, Ismène, Créon et Polynice.
2. Quel auteur dramatique grec a présenté C. ? 24 heures.
pour la première fois le mythe d'Antigone D. ? 10 heures. D. ? Antigone, Ismène, Étéocle et Polynice.
sur scène ? Dans quelle pièce ? 12. Quelle est la date de présentation de 24. Pourquoi Polynice et Étéocle se sont-ils entretués ?
A. ? Eschyle, Antigone. la pièce ? A. ? Ils se disputaient le trône laissé par leur père.
B. ? Aristophane, Antigone. A. ? 1943. B. ? Ils aimaient la même femme.
C. ? Homère, Oedipe. B. ? 1944. C. ? Ils se disputaient l'héritage de leur père.
D. ? Sophocle, Antigone. C. ? 1940. D. ? Étéocle voulait tuer Antigone.
3. Quel est le point commun entre D. ? 1942. 25. Qu'est-ce que l'édit royal interdisait
Sophocle et Anouilh ? 13. Quelle est la date d'écriture d'Antigone ? sous peine de mort ?
A. ? La pièce d'Antigone. A. ? 1944. A. ? Qu'on prononce le nom d'Œdipe.
B. ? La pièce en trois actes. B. ? 1943. B. ? Qu'on donne les honneurs
C. ? La pièce en 21 scènes. C. ? 1940. funèbres à Polynice.
D. ? La pièce d'Ismène. D. ? 1942. C. ? Qu'on aime quiconque en dehors
4. À quelles époques ont vécu Sophocle 14. Quel est le type de texte dominant de des liens du mariage.
et Anouilh ? la pièce ? D. ? Qu'on évoque la malédiction de Thèbes.
A. ? La Grèce antique et le 19è siècle. A. ? Narratif. 26. Pourquoi le corps de Polynice ne doit-il pas
B. ? L'Égypte antique et le 20è siècle. B. ? Argumentatif. être recouvert de terre ? Qui l’a interdit ?
C. ? La Grèce antique et le 20è siècle. C. ? Injonctif. A. ? C’est Créon qui l’a interdit car
D. ? La Grèce moderne et le 20è siècle. D. ? Explicatif. Polynice est considéré comme un traître.
5. Antigone a été représentée pour la 15. Quel est le registre dominant de la pièce ? B. ? C’est Créon qui l’a interdit car
première fois à Paris en 1944. Que se A. ? Registre comique. Polynice est considéré comme un rival.
passait-il en France à ce moment-là ? B. ? Registre tragique. C. ? C’est Polybe qui l’a interdit car
A. ? La France vivait des élections C. ? Registre pathétique. Polynice est considéré comme un paria.
historiques. D. ? Registre lyrique. D. ? C’est Œdipe qui l’a interdit car
B. ? La France menait une guerre au 16. Comment la pièce d'Antigone est-elle Polynice est considéré comme un criminel.
Maroc. structurée ? 27. Qui a enfreint l’interdiction ? Combien de fois ?
C. ? La France était sous l’occupation A. ? En cinq actes. A. ? Ismène, deux fois.
allemande. B. ? En deux actes. B. ? Antigone, trois fois.
D. ? La France connaissait des C. ? En trois actes. C. ? Antigone, deux fois.
agitations sociales. D. ? En une seule partie. D. ? Ismène, trois fois.
6. Pourquoi cette pièce, représentée 17. Comment la scène d'exposition se 28. À quels moments de la journée Antigone
pour la première fois en février 1944, présente-t-elle ? commet-elle les deux infractions ?
a-t-elle pu provoquer des réactions A. ? Comme un dialogue. A. ? À quatre heures et à six heures.
diverses, voire contradictoires, dans le B. ? Comme un monologue. B. ? À quatre heures et le soir.
public de l’époque ? C. ? Comme un quiproquo. C. ? À quatre heures et à midi.
A. ? On reproche à Anouilh de défendre D. ? Comme un récit. D. ? À quatre heures et à cinq heures.
l'ordre établi par les allemands en 18. La pièce commence-t-elle directement 29. Antigone est surprise au petit matin alors
faisant la part belle à Antigone. par une action ? qu'elle rentre. Que venait-elle de faire dehors ?
B. ? On reproche à Anouilh de A. ? Non, elle est précédée d'un ballet. A. ? De rencontrer en secret son amant.
défendre la résistance française en B. ? Non, elle est précédée d’un épilogue. B. ? De faire une longue promenade dans la nuit.
faisant la part belle à Créon. C. ? Non, elle est précédée d'une C. ? D'enterrer son frère.
C. ? On reproche à Anouilh de défendre ouverture musicale. D. ? De faire des prières nocturnes.
l'ordre établi par les allemands en D. ? Non, elle est précédée d'un prologue. 30. Combien de fois Antigone va-t-elle
faisant la part belle à Créon. 19. Comment les personnages sont braver l'interdit royal ? À quelle heure
D. ? On reproche à Anouilh de défendre présentés par le prologue ? est-elle arrêtée par les gardes ?
la monarchie et non la république. A. ? Du moins âgé au plus âgé. A. ? Une fois, à midi.
7. À quoi était condamné un défunt B. ? Du plus important au moins important. B. ? Deux fois, à midi.
privé de sépulture dans la Grèce C. ? Du moins important au plus important. C. ? Trois fois, à quatre heures.
Antique ? D. ? Du plus âgé au moins âgé. D. ? Deux fois, à quatre heures.
A. ? Son âme va aller en enfer. 20. Quel élément peut nous pousser à 31. Qui a surpris Antigone alors qu’elle
B. ? Son âme va se réincarner dans le parler d'une écriture moderne de la rentrait au palais à l’aube ?
corps d’un chacal. pièce d'Antigone ? A. ? La nourrice.
C. ? Son âme va errer sur terre sans A. ? Les anachronismes. B. ? Ismène.
jamais trouver le repos. B. ? Les didascalies. C. ? Le garde.
D. ? Son âme va être dévorée par les C. ? Les dialogues. D. ? Créon.
monstres des ténèbres. D. ? Les quiproquos. 32. Qui a surpris l’infraction commise par
8. Quel est le genre de la pièce 21. Quand l'action de la pièce débute-t-elle ? Antigone ? À quel moment de la journée ?
d’Antigone de Jean Anouilh ? A. ? Quand Antigone vient pour la A. ? La nourrice, à quatre heures.
A. ? Une comédie classique. première fois de recouvrir le corps de B. ? Le garde, à midi.
B. ? Une tragédie classique. son frère avec de la terre. C. ? Ismène, à midi.
C. ? Une comédie-ballet. B. ? Le jour de l'intronisation de Créon, D. ? Le garde, à quatre heures.
D. ? Une tragédie moderne. qui devient roi de Thèbes après la mort 33. De quel objet Antigone s’est-elle
9. Quelle est l'époque de l'action de la pièce ? des deux fils d'Oedipe. servie pour enterrer Polynice ?
A. ? L’antiquité grecque. C. ? Au lendemain du mariage A. ? Un morceau de fer.
B. ? Le siècle des lumières. d'Antigone et Hémon. B. ? Un petit marteau.
C. ? L’antiquité égyptienne. D. ? Le jour de la fête des fiançailles C. ? Un long couteau.
D. ? L’époque moderne. d’Antigone et Hémon. D. ? Une petite pelle.
34. Au nom de quelle loi Antigone 46. À qui Antigone est-elle fiancée ? 57. Quel grade avait le garde qui surveillait Antigone
conteste-t-elle l'autorité de Créon ? A. ? Au cousin du roi. lorsqu’il lui a parlé de son passé dans l'armée ?
A. ? La loi divine. B. ? Au frère du roi. A. ? Adjudant.
B. ? La loi humaine. C. ? À l'oncle du roi. B. ? Sergent.
C. ? La loi de Thèbes. D. ? Au fils du roi. C. ? Soldat de 1ère classe.
D. ? La loi de son père Œdipe. 47. Quel lien de parenté Antigone a-t-elle D. ? Commandant.
35. Quel acte commet Antigone pour avec Hémon ? 58. Quel secret Créon apprend-il à Antigone
mériter la mort ? A. ? Hémon est son frère. sur le passé de son frère Étéocle ?
A. ? Elle a essayé d'enterrer son frère. B. ? Hémon est son cousin. A. ? Étéocle avait essayé de faire assassiner
B. ? Elle a essayé de tuer Créon. C. ? Hémon est son oncle. ses deux sœurs.
C. ? Elle a essayé d'enterrer son père. D. ? Hémon est son neveu. B. ? Étéocle avait épousé en secret
D. ? Elle a essayé d'organiser une révolte. 48. Quelle demande inattendue Hémon une princesse d'une cité ennemie.
36. Que fait Antigone, qui est pourtant avait-il fait à Antigone ? C. ? Étéocle avait essayé de faire assassiner
punissable de mort ? Pourquoi le fait-elle ? A. ? De le réconcilier avec Ismène. son père Œdipe.
A. ? Enterre son frère par amour. B. ? De devenir sa confidente. D. ? Étéocle avait prévu de faire
B. ? Enterre son frère par défit. C. ? De mettre la robe d’Ismène. enlever Antigone pour empêcher son
C. ? Enterre son frère par devoir. D. ? De devenir sa femme. mariage avec Hémon.
D. ? Enferme son frère par devoir. 49. Qui est Créon par rapport à Antigone ? 59. Quel secret Créon apprend-il à Antigone sur
37. À quel châtiment Antigone a-t-elle été A. ? Son grand-père. Polynice et sa relation avec son père Œdipe ?
condamnée ? B. ? Son oncle. A. ? Que Polynice insultait son père
A. ? À être lapidée. C. ? Son beau-père. devant ses ministres.
B. ? À être murée dans un trou. D. ? Son père. B. ? Que Polynice divulguait tous les secrets
C. ? À être pendue. 50. Quel cadeau Polynice avait-il fait à de son père.
D. ? À être décapitée. Antigone lorsqu’elle était enfant ? C. ? Que Polynice avait frappé son
38. De quelle façon Antigone meurt-elle ? A. ? Une pelle sur laquelle il avait père, qui lui refusait de l'argent.
A. ? Elle se tranche la gorge. gravé son nom. D. ? Que Polynice avait volé et revendu
B. ? Elle meurt par asphyxie dans son trou. B. ? Une robe de bal. le cheval d'apparat de son père.
C. ? Elle se laisse mourir. C. ? Une poupée. 60. Qu’est-ce que Polynice a tenté de
D. ? Elle se pend. D. ? Une fleur de papier. faire à maintes reprises selon Créon ?
39. Quel est le qualificatif qui peut 51. Que fait jurer Antigone à Hémon A. ? Faire assassiner son père Œdipe.
s'appliquer à Antigone ? avant de le quitter ? B. ? Faire assassiner sa sœur Antigone.
A. ? Belle. A. ? De sortir sans poser aucune question. C. ? Faire assassiner sa sœur Ismène.
B. ? Soumise. B. ? De ne pas révéler ce qu'elle va lui dire. D. ? Faire assassiner son oncle Créon.
C. ? Obstinée. C. ? De ne plus jamais parler d'Oedipe 61. De qui Ismène est-elle la fille ?
D. ? Frivole. à son père. A. ? D'Œdipe.
40. Quels sont les trois adjectifs employés D. ? D'aller tout expliquer à Eurydice. B. ? De Créon.
par le prologue pour qualifier Antigone ? 52. Quelle raison donne Antigone à C. ? De Polybe.
A. ? Brune, charmante et frivole. Hémon lorsqu’elle lui annonce qu'elle D. ? De Laïos.
B. ? Blonde, belle et heureuse. ne pourra pas l'épouser ? 62. De qui Ismène est-elle la nièce ?
C. ? Maigre, noiraude, renfermée. A. ? Elle lui fait croire qu'elle aime un A. ? De Laïos.
D. ? Rousse, heureuse et pétillante. autre homme. B. ? De Polynice.
41. Quel est le bonheur pour Antigone ? B. ? Elle lui fait croire qu'elle est C. ? De Créon.
A. ? Vivre avec ses frères et sœurs. gravement malade. D. ? De Polybe.
B. ? Vivre toujours avec Hémon. C. ? Elle ne lui donne aucune explication. 63. Que dit Ismène à Antigone lorsqu’elle la
C. ? Vivre sans se soucier de l'avenir. D. ? Elle lui annonce que sa sœur Ismène retrouve pour la dernière fois en face de Créon ?
D. ? Vivre ses rêves d'enfance et l'aime énormément. A. ? Qu’elle est folle et doit assumer la
d'adolescence. 53. Comment Antigone réagit-elle lorsque responsabilité de son acte.
42. Quel lien familial Antigone a-t-elle le roi l'accuse d'avoir enfreint la loi ? B. ? Qu’elle vient d'enterrer Polynice avec
avec Créon ? A. ? Elle nie farouchement. l’aide de la nourrice.
A. ? Elle est sa fille. B. ? Elle assume partiellement ses actes C. ? Qu’elle a changé d'avis et qu'elle
B. ? Elle est sa cousine. en essayant de minimiser les faits. est prête à l'aider à enterrer Polynice.
C. ? Elle est sa nièce. C. ? Elle assume totalement ses actes. D. ? Qu'elle doit écouter Créon et
D. ? Elle est sa sœur. D. ? Elle fait semblant de n'avoir rien abandonner son projet d'enterrer Polynice.
43. Avec quel objet la terre a-t-elle été compris. 64. Quels sont les trois adjectifs employés
manipulée par Antigone pour couvrir le 54. De quoi Antigone traite-t-elle le roi par le prologue pour qualifier Ismène ?
corps de son frère ? Qu’est-ce qui pour se moquer de lui ? A. ? Rousse, heureuse et pétillante.
caractérise cet objet ? A. ? De tyran. B. ? Blonde, belle et heureuse.
A. ? Une petite bêche qui appartenait B. ? D'abruti. C. ? Brune, charmante et frivole.
à Œdipe. C. ? De fou. D. ? Noiraude, sérieuse et timide.
B. ? Une petite arme qui appartenait à D. ? De cuisinier. 65. Comment Ismène est-elle présentée dans la pièce ?
Étéocle. 55. À qui est destiné le message A. ? Comme une fille révoltée.
C. ? Une petite pelle qui appartenait à qu'Antigone dicte au garde ? B. ? Comme une fille courageuse.
Polynice. A. ? À Hémon. C. ? Comme une fille entêtée.
D. ? Une petite binette qui appartenait B. ? À Ismène. D. ? Comme une fille lâche.
à Ismène. C. ? À Créon. 66. Qu'est-ce qu'Ismène a tenté de faire
44. Qui sont les parents d’Antigone ? D. ? À la nourrice. depuis le début ?
A. ? Créon et Eurydice. 56. Que donne Antigone au garde en A. ? Enterrer son frère Polynice.
B. ? Œdipe et Jocaste. échange du message qu’il devait B. ? Dissuader Antigone d'enterrer son frère.
C. ? Polybe et Mérope. écrire et transmettre ? C. ? Aider Antigone à enterrer Polynice.
D. ? Laïos et Jocaste. A. ? Une petite pelle qui avait D. ? Aider Antigone à convaincre Créon.
45. Comment se nomment les frères et appartenu à Polynice. 67. Sur quel trait physique le Prologue introduit-il
sœurs d’Antigone ? B. ? Une broche en or qui avait la présentation du personnage de Créon ?
A. ? Ismène, Étéocle et Polybe. appartenu à sa mère Jocaste. A. ? Un homme fragile.
B. ? Ismène, Créon et Polynice. C. ? Une bourse pleine d'or. B. ? Un homme obèse.
C. ? Mérope, Étéocle et Polynice. D. ? Un anneau en or. C. ? Un homme chétif.
D. ? Ismène, Étéocle et Polynice. D. ? Un homme robuste.
68. Quel sentiment Créon a-t-il pour 81. Que fait Créon après la mort 92. Quel événement se produit après la
Antigone ? d'Eurydice, d'Hémon et d'Antigone ? dispute entre Créon et son fils
A. ? De l'affection. A. ? Il part en voyage. Hémon ?
B. ? De la pitié. B. ? Il devient fou. A. ? La foule envahi le palais.
C. ? De l’indifférence. C. ? Il se pend. B. ? Les gardes se révoltent et refusent
D. ? Du dégoût. D. ? Il continue son travail. d'emmener Antigone en cellule.
69. Quelle « fonction » Créon avait-il 82. Quelle est la dernière action de Créon C. ? La foule réclame l'abdication de
avant la mort d'Œdipe ? à la fin de la pièce ? Créon.
A. ? Le premier magistrat de Thèbes. A. ? Il part assister à un Conseil, D. ? La foule réclame la mort d’Hémon.
B. ? Le premier personnage de l'État. accompagné de son page. 93. Comment Eurydice meurt-elle ?
C. ? Le premier ministre d’Œdipe. B. ? Il décide d’aller consulter l’oracle, A. ? Elle se tranche la gorge.
D. ? Le premier personnage de la cour. accompagné de son page. B. ? Elle se plante une aiguille à
70. De qui Créon est-il le frère ? C. ? Il choisit l'exil et part sur les tricoter dans le cœur.
A. ? De Dorade. routes, accompagné de son page. C. ? Elle met du poison dans sa
B. ? D’Ismène. D. ? Il va se recueillir devant la boisson.
C. ? De Jocaste. dépouille d'Eurydice, accompagné de D. ? Elle se pend avec sa ceinture
D. ? De Péribée. son page. multicolore.
71. De qui Créon est-il le mari ? 83. Quel est le dénouement de la pièce ? 94. Quels personnages restent en scène à
A. ? D'Eurydice. A. ? Mort d'Antigone, d'Ismène et de la fin de la pièce ? Que signifie ce
B. ? D'Ismène. Créon. détail ?
C. ? De Péribée. B. ? Mort d'Antigone, d'Eurydice et de A. ? Les gardes, ils ne se préoccupent
D. ? De Jocaste. Créon. pas des problèmes de la famille royale.
72. Comment le prologue nous présente- C. ? Mort d'Antigone, de Créon et d'Hémon. B. ? Créon et le page, ils ne subissent
t-il Créon ? D. ? Mort d'Antigone, d'Hémon et pas la malédiction.
A. ? Comme un homme seul. d'Eurydice. C. ? Le Chœur et le Messager, ils ne
B. ? Comme un homme têtu. 84. Quelle est la fonction du chœur ? subissent pas la malédiction.
C. ? Comme un homme timide. A. ? Il représente le roi Créon. D. ? La nourrice et Ismène, elles ne
D. ? Comme un homme coléreux. B. ? Il représente le peuple de Thèbes. subissent pas la malédiction.
73. Comment Créon qualifie-t-il le geste C. ? Il représente l'héritage d'Œdipe. 95. Quel serait le rôle du Messager ?
d'Antigone ? D. ? Il représente l'opinion d'Antigone. A. ? Annoncer la mort d’Eurydice.
A. ? Un geste comique. 85. Qui intervient pour ponctuer les B. ? Annoncer la mort de Jocaste.
B. ? Un geste enfantin. tournants dramatiques de la pièce ? C. ? Annoncer la mort de Créon.
C. ? Un geste impardonnable. A. ? Créon. D. ? Annoncer la mort d’Antigone et
D. ? Un geste absurde. B. ? Le prologue. d’Hémon.
74. À qui le Prologue a-t-il comparé C. ? Le messager. 96. Que fera Eurydice pendant toute la
Créon ? D. ? Le chœur. tragédie selon le prologue ?
A. ? À un tyran. 86. Que réclame la foule massée aux A. ? Tricoter.
B. ? À un voyou. portes du palais ? B. ? Pleurer.
C. ? À un cuisinier. A. ? La démission de Créon. C. ? Méditer.
D. ? À un ouvrier. B. ? L'abolition de la loi. D. ? Écrire.
75. Comment Créon conçoit-il le pouvoir ? C. ? La punition du coupable. 97. Comment le roi voulait-il rendre
A. ? Comme une bénédiction. D. ? La libération d'Antigone. hommage à Étéocle ?
B. ? Comme une récompense. 87. Comment meurent Hémon et Eurydice ? A. ? Il a édifié un mausolée qui porte
C. ? Comme un fardeau. A. ? Eurydice plonge son couteau dans son nom.
D. ? Comme un gage d’éternité. son ventre et Hémon se tranche la gorge. B. ? Il lui a décerné la médaille
76. Pourquoi Créon est-il devenu roi ? B. ? Hémon se pend et Eurydice se d’honneur à titre posthume.
A. ? Car Créon était le prince héritier. tranche la gorge. C. ? Il a envoyé son cadavre au temple
B. ? Car Œdipe et ses fils sont morts. C. ? Hémon plonge son épée dans son de Delphes.
C. ? Car Étéocle a abdiqué en faveur ventre et Eurydice se pend. D. ? Il a organisé de grandes
de Créon. D. ? Hémon plonge son épée dans son funérailles.
D. ? Car Polynice a renoncé au trône. ventre et Eurydice se tranche la gorge. 98. Qui a élevé les deux filles d'Œdipe ?
77. Comment Créon conçoit-il le bonheur ? 88. Comment s’appelle la chienne d’Antigone ? A. ? Eurydice.
A. ? La liberté d'agir à sa guise. A. ? Pousse. B. ? Péribée.
B. ? Le plaisir de diriger les hommes. B. ? Mousse. C. ? La nourrice.
C. ? La puissance et le pouvoir. C. ? Rousse. D. ? Créon.
D. ? La vie simple, calme et tranquille. D. ? Douce. 99. Qui va annoncer à Créon la mort d’Eurydice ?
78. Que voulait faire Créon pour les trois 89. Qui prononce la dernière réplique de A. ? Le messager.
gardes qui ont arrêté Antigone ? la pièce ? B. ? Le Chœur.
A. ? Les féliciter. A. ? Créon. C. ? Son fils Hémon.
B. ? Les récompenser. B. ? Le garde. D. ? La nourrice.
C. ? Les emprisonner. C. ? Le Chœur. 100. Quel conseil le Chœur donne-t-il au
D. ? Les tuer. D. ? Le Prologue. roi pour sauver Antigone ?
79. Pourquoi Créon est-il obligé de faire 90. Qui donne l'ordre de dégager l'entrée A. ? Condamner un serviteur à la place
tuer Antigone ? du tombeau d'Antigone ? d’Antigone.
A. ? Car son geste est connu des A. ? Le garde. B. ? Faire une seconde loi qui aboli la
habitants de Thèbes. B. ? La nourrice. peine de mort.
B. ? Car son geste est prémédité. C. ? Créon. C. ? Dire qu’Antigone et folle ou bien
C. ? Car son geste est abominable. D. ? Ismène. la faire fuir.
D. ? Car son geste est grave. 91. Que fait Hémon avant de se tuer ? D. ? Faire disparaitre les trois gardes.
80. Que propose le roi à Antigone en A. ? Il reproche à son père, en termes
cherchant à la sauver ? très violents, la mort d'Antigone.
A. ? Qu’il va faire disparaître les témoins. B. ? Il tombe à genoux et commence à Nom : …………………………….
B. ? De s'exiler. pleurer. Note : …………………………….
C. ? De faire accuser publiquement un C. ? Il crache au visage de son père.
innocent à sa place. D. ? Il tue un garde posté devant le
D. ? De faire des excuses publiques. tombeau.
Examen régional : Académie de Tanger-Tétouan (session : Juin 2010)
Texte
CRÉON : -Tu l’apprendras toi aussi, trop tard, la vie c'est un livre qu'on aime, c'est un enfant
qui joue à vos pieds, un outil qu'on tient bien dans sa main, un banc pour se reposer le soir
devant sa maison. Tu va me mépriser encore, mais de découvrir cela, tu verras, c'est la
consolation dérisoire de vieillir, la vie, ce n’est peut-être tout de même que le bonheur.
ANTIGONE, murmure, le regard perdu. : - Le bonheur...
CRÉON, a un peu honte soudain. : - Un pauvre mot, hein?
ANTIGONE : - Quel sera-t-il, mon bonheur? Quelle femme heureuse deviendra-t-elle, la
petite Antigone? Quelles pauvretés faudra-t-il qu'elle fasse elle aussi, jour par jour, pour
arracher avec ses dents son petit lambeau de bonheur? Dites, à qui devra-t-elle mentir, à qui
sourire, à qui se vendre? Qui devra-t-elle laisser mourir en détournant le regard?
CRÉON, hausse les épaules : - Tu es folle, tais-toi.
ANTIGONE : - Non, je ne me tairai pas! Je veux savoir comment je m'y prendrai, moi aussi,
pour être heureuse. Tout de suite, puisque c'est tout de suite qu'il faut choisir. Vous dites
que c'est si beau, la vie. Je veux savoir comment je m'y prendrai pour vivre.
CREON : - Tu aimes Hémon?
2) Pour situer cet extrait, dites si les affirmations suivantes sont « vraies » ou « fausses » :
(0,25x4)
a) Antigone respecte l'édit de Créon qui interdit à quiconque d'enterrer le cadavre de
Polynice.
b) Créon veut sauver Antigone.
c) Pour convaincre Antigone, Créon lui dit que Polynice était un traître et un révolté.
d) Antigone reconnaît sa faute et présente ses excuses à Créon.
4) En vous référant à la première réplique, dites ce qu'est la vie pour Créon. (une seule
définition). (1 pt)
6) « Quelles pauvretés faudra-t-il qu'elle fasse elle aussi, jour par jour, pour arracher avec
ses dents son petit lambeau de bonheur?»
La figure de style employée dans cet énoncé est :
a) Une hyperbole
b) Une comparaison
c) Une métaphore
Recopiez la bonne réponse. (1 pt)
7) Donnez deux indices qui montrent que cet extrait est tiré d'une pièce de théâtre. (0,5x2)
10) a) Antigone ne respecte pas Créon qui est son oncle et le père de son fiancé. Trouvez-
vous ce comportement normal ?
b) Répondez par une phrase qui justifie votre réponse. (0,5x2)
Sujet : Certains affirment que les jeunes d'aujourd'hui ne respectent même pas leurs
parents. Partagez-vous ce point de vue ?
Vous développerez votre réflexion en vous appuyant sur des arguments et des
exemples précis tirés de votre vie quotidienne ou des œuvres au programme.
7) Donnez deux indices qui montrent que cet extrait est tiré d'une pièce de théâtre. (0,5x2)
- Les noms des personnages qui précèdent la prise de parole.
- Les répliques.
- Les didascalies.
- Le dialogue.
8) « Non, je ne me tairai pas! » Cette réponse montre qu'Antigone est :
a) Obéissante ;
b) Désobéissante ;
c) Indifférente.
Choisissez la bonne réponse (1 pt)
b) Désobéissante.
9) «Tu aimes Hémon ? » dit Créon
a) Croyez-vous que, pour Antigone, l'amour de son fiancé Hémon pourrait représenter le
bonheur ?
- Oui mais à certaines conditions.
b) Justifiez votre réponse en utilisant une phrase. (0,5x2)
- Oui si Hémon est exigeant et fidèle et apprend à dire « non ».
10) a) Antigone ne respecte pas Créon qui est son oncle et le père de son fiancé. Trouvez-vous ce
comportement normal ?
- Oui, ce comportement est normal.
b) Répondez par une phrase qui justifie votre réponse. (0,5x2)
- Ce comportement est normal car Antigone se révolte non contre son oncle mais
contre le roi, contre la raison d’état.
- Ce comportement est normal car Antigone est une jeune qui défend une cause et elle
se trouve confrontée à une autorité.
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Académie de Gharb-Cherarda-Benihssen
Examen régional
Juin 2010
Texte
CREON: (...) -Tu l'apprendras, toi aussi, trop tard, la vie c'est un livre qu'on aime, c'est
un enfant qui joue à vos pieds, un outil qu'on tient bien dans sa main, un banc pour se
reposer le soir devant sa maison. Tu vas me mépriser encore, mais de découvrir cela, tu
verras, c'est la consolation dérisoire de vieillir ; la vie, ce n'est peut-être tout de même
que le bonheur.
ANTIGONE, murmure, le regard perdu : - Le bonheur...
CREON, a un peu honte soudain : - Un pauvre mot, hein?
ANTIGONE : - Quel sera-t-il, mon bonheur ? Quelle femme heureuse deviendra-t-elle,
la petite Antigone ? Quelles pauvretés faudra-t-il qu'elle fasse elle aussi, jour par jour,
pour arracher avec ses dents son petit lambeau de bonheur ? Dites, à qui devra-t-elle
mentir, à qui sourire, à qui se vendre ? Qui devra-t-elle laisser mourir en détournant le
regard ?
CREON, hausse les épaules. : - Tu es folle, tais-toi.
ANTIGONE : - Non, je ne me tairai pas ! Je veux savoir comment je m'y prendrais, moi
aussi, pour être heureuse. Tout de suite, puisque c'est tout de suite qu'il faut choisir. Vous
dites que c'est si beau, la vie. Je veux savoir comment je m'y prendrai pour vivre.
CREON : - Tu aimes Hémon ?
ANTIGONE : - Oui, j'aime Hémon. J'aime un Hémon dur et jeune ; un Hémon exigeant
et fidèle, comme moi. Mais si votre vie, votre bonheur doivent passer sur lui avec leur
usure, si Hémon ne doit plus pâlir quand je pâlis, s'il ne doit plus me croire morte quand
je suis en retard de cinq minutes, s'il ne doit plus se sentir seul au monde et me détester
quand je ris sans qu'il sache pourquoi, s'il doit devenir près de moi le monsieur Hémon,
s'il doit appendre à dire " oui ", lui aussi, alors je n'aime plus Hémon.
CREON : - Tu ne sais plus ce que tu dis. Tais-toi.
ANTIGONE : - Si, je sais ce que je dis, mais c'est vous qui ne m'entendez plus. Je vous
parle de trop loin maintenant, d'un royaume où vous ne pouvez plus entrer avec vos
rides, votre sagesse, votre ventre. (Elle rit.) Ah ! Je ris, Créon, je ris parce que je te vois
à quinze ans, tout d'un coup ! C'est le même air d'impuissance et de croire qu'on peut
tout. La vie t'a seulement ajouté ces petits plis sur le visage et cette graisse autour de toi.
CREON, la secoue : - Te tairas-tu, enfin ?
ANTIGONE : - Pourquoi veux-tu me faire taire ? Parce que tu sais que j'ai raison ? Tu
crois que je ne lis pas dans tes yeux que tu le sais ? Tu sais que j'ai raison, mais tu ne
l'avoueras jamais parce que tu es en train de défendre ton bonheur en ce moment comme
un os.
CREON : - Le tien et le mien, oui, imbécile !
ANTIGONE : - Vous me dégoûtez tous, avec votre bonheur ! Avec votre vie qu'il faut
aimer coûte que coûte. On dirait des chiens qui lèchent tout ce qu'ils trouvent. Et cette
petite chance pour tous les jours, si on n'est pas trop exigeant. Moi, je veux tout, tout de
suite -et que ce soit entier- ou alors je refuse ! Je ne veux pas être modeste, moi, et me
contenter d'un petit morceau si j'ai été bien sage. Je veux être sûre de tout aujourd'hui et
que cela soit aussi beau que quand j'étais petite -ou mourir.
Sujet : Vos parents interviennent souvent dans des choix décisifs pour votre avenir
(études, mariage, loisirs…) À partir de votre expérience personnelle. Rédigez un texte ou
vous montrez si ces interventions représentent pour vous une chance ou un obstacle.
Corrigé examen régional : Académie du Gharb-Cherarda-benihssen (session : Juin 2010)
Texte :
CREON: (...) -Tu l'apprendras, toi aussi, trop tard, la vie c'est un livre qu'on aime, c'est un enfant qui joue à vos pieds, un outil qu'on tient
bien dans sa main, un banc pour se reposer le soir devant sa maison. Tu vas me mépriser encore, mais de découvrir cela, tu verras, c'est la
consolation dérisoire de vieillir ; la vie, ce n'est peut-être tout de même que le bonheur.
ANTIGONE, murmure, le regard perdu : - Le bonheur...
CREON, a un peu honte soudain : - Un pauvre mot, hein?
ANTIGONE : - Quel sera-t-il, mon bonheur ? Quelle femme heureuse deviendra-t-elle, la petite Antigone ? Quelles pauvretés faudra-t-il
qu'elle fasse elle aussi, jour par jour, pour arracher avec ses dents son petit lambeau de bonheur ? Dites, à qui devra-t-elle mentir, à qui
sourire, à qui se vendre ? Qui devra-t-elle laisser mourir en détournant le regard ?
CREON, hausse les épaules. : - Tu es folle, tais-toi.
ANTIGONE : - Non, je ne me tairai pas ! Je veux savoir comment je m'y prendrais, moi aussi, pour être heureuse. Tout de suite, puisque
c'est tout de suite qu'il faut choisir. Vous dites que c'est si beau, la vie. Je veux savoir comment je m'y prendrai pour vivre.
CREON : - Tu aimes Hémon ?
ANTIGONE : - Oui, j'aime Hémon. J'aime un Hémon dur et jeune ; un Hémon exigeant et fidèle, comme moi. Mais si votre vie, votre
bonheur doivent passer sur lui avec leur usure, si Hémon ne doit plus pâlir quand je pâlis, s'il ne doit plus me croire morte quand je suis en
retard de cinq minutes, s'il ne doit plus se sentir seul au monde et me détester quand je ris sans qu'il sache pourquoi, s'il doit devenir près
de moi le monsieur Hémon, s'il doit appendre à dire " oui ", lui aussi, alors je n'aime plus Hémon.
CREON : - Tu ne sais plus ce que tu dis. Tais-toi.
ANTIGONE : - Si, je sais ce que je dis, mais c'est vous qui ne m'entendez plus. Je vous parle de trop loin maintenant, d'un royaume où vous
ne pouvez plus entrer avec vos rides, votre sagesse, votre ventre. (Elle rit.) Ah ! Je ris, Créon, je ris parce que je te vois à quinze ans, tout
d'un coup ! C'est le même air d'impuissance et de croire qu'on peut tout. La vie t'a seulement ajouté ces petits plis sur le visage et cette
graisse autour de toi.
CREON, la secoue : - Te tairas-tu, enfin ?
ANTIGONE : - Pourquoi veux-tu me faire taire ? Parce que tu sais que j'ai raison ? Tu crois que je ne lis pas dans tes yeux que tu le sais ? Tu
sais que j'ai raison, mais tu ne l'avoueras jamais parce que tu es en train de défendre ton bonheur en ce moment comme un os.
CREON : - Le tien et le mien, oui, imbécile !
ANTIGONE : - Vous me dégoûtez tous, avec votre bonheur ! Avec votre vie qu'il faut aimer coûte que coûte. On dirait des chiens qui lèchent
tout ce qu'ils trouvent. Et cette petite chance pour tous les jours, si on n'est pas trop exigeant. Moi, je veux tout, tout de suite -et que ce
soit entier- ou alors je refuse ! Je ne veux pas être modeste, moi, et me contenter d'un petit morceau si j'ai été bien sage. Je veux être sûre
de tout aujourd'hui et que cela soit aussi beau que quand j'étais petite -ou mourir.