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Sommaire
Fiche de lecture 2
Biographie d’Ahmed SEFRIOUI 3
La littérature maghrébine d’expression française 4
Le genre littéraire de « La Boîte à Merveilles » 4
La structure de l’œuvre 5
Le narrateur 5
Le temps 5
Le cadre spatial 5
Registre de langue 6
Personnages de « La Boîte à Merveilles » 6
Le schéma narratif du roman 9
Le résumé du roman 10
Le symbolisme de la boîte à merveilles 11
Les événements principaux (Chapitre par chapitre) 13
Résumés (Chapitre par chapitre) 21
Les valeurs véhiculées 27
I- Fiche de lecture
Titre de l’œuvre La boîte à merveilles
Date d’écriture et de parution Écrit en 1952 et publié en 1954
Auteur Ahmed Sefrioui
Siècle Le 20 ème
siècle (1915-2004)
Roman autobiographique (récit à la première
Genre personne, narrateur-personnage distinct de
l’auteur)
Événement perturbateur La ruine du père qui a perdu son capital dans le souk
Figures de style Comparaisons, métaphores, hyperboles….
Contenu de la boîte Des objets ordinaires et hétéroclites
La boîte lui permet de s’évader du monde réel. Grâce
Symbolisme de la boîte à sa boîte, il se sentira moins seul et moins triste
Les thèmes La famille, la solitude
Dar Chouafa, le Msid, le bain maure, sa maison, la
maison de Lalla Aïcha, la kissaria, les ruelles, la
Lieux décrits ou fréquentés médina, la chambre de Rahma, le souk des bijoutiers,
le mausolée, maison du voyant El Arafi
La ville du récit La ville de Fès, la vieille ville
Le prénom du père et son
Abdeslam, un tisserand
métier
Dénouement et situation finale Le retour du père et la réouverture de la boîte
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Caractéristiques du personnage -La solitude
principal -La capacité d’inventer des mondes fantastiques
Les déclencheurs du récit La nuit et le poids de la solitude
-Ceux qui ont participé à nourrir le monde fantastique
de l’enfant : Kenza la voyante et Abdallah l’épicier
L’ordre de présentation -Ceux qui font partie de son quotidien :
des personnages Les voisins : Aouad, Rahma, Zineb et Fatma Bziouya
Les autres : Les enfants, le fqih, Lalla Aicha
La description Souvent dynamique
Champs lexicaux La magie, l’impureté, le désespoir, l’horreur…
Genre de littérature Littérature marocaine d’expression française
Relation avec Zineb Relation conflictuelle. Il a du mépris pour cette fille
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La littérature maghrébine d’expression française est née vers la fin
des années quarante sous l’occupation française dans les pays
maghrébins (Le Maroc, l’Algérie et La Tunisie).
Elle est produite par des auteurs maghrébins qui ont étudié la
langue française à l’école publique moderne, à la mission ou en
France.
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V- La structure de l’œuvre
"La Boîte à Merveilles" est constituée de douze chapitres inégaux
dont les derniers forment un récit qui commence par la faillite de
Sidi Abdeslam et se termine par son retour après une longue
absence qui a duré un mois.
VI- Le narrateur
Le narrateur - enfant
Sidi Mohammed est un enfant de six ans vivant avec sa famille à Dar
Chouafa, dans une impasse à Derb Nouala à Fès. Il nous décrit la vie
quotidienne de la société marocaine de l’époque.
Le narrateur – adulte
C’est celui qui commente, critique, porte des jugements, émet des
réflexions. Exemple : "J’avais peut-être six. Ma mémoire était une
cire fraîche et les moindres événements s’y gravaient en image
ineffaçables ").
VII- Le temps
Au début du colonialisme français, dans les années vingt, quand le
narrateur avait six ans.
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IX- Registre de langue
Langue courante.
Lalla Zoubida
Épouse de sidi Abdeslam et mère de Sidi Mohammed.
Abdeslam
Le père de Sidi Mohammed a la quarantaine, montagnard comme sa
femme, tisserand de métier.
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Lalla Aïcha
Une ancienne voisine de Lalla Zoubida, physiquement plus large que
haute, avec des bras courts qui s’agitaient constamment, son visage
lisse et rond inspire un dégoût.
Lalla Kanza
C’est une voyante, un peu sorcière de grande réputation, habitant au
rez-de-chaussée de la maison qui porte son nom (Dar Chouafa).
Rahma
C’est la femme du fabriquant des charrues Driss El Aouad et la
mère de Zineb. Toute cette famille occupe la seule chambre du
premier étage de Dar Chouafa.
Fatma Bziouya
C’est la femme d’Allal le jardinier. Ils partagent le deuxième étage
avec la famille de Sidi Abdeslam.
Zineb
La fille unique de Rahma et Driss El Aouad, elle est âgée de 7 ans.
Sidi Mohammed ne l’aime pas.
Driss El Aouad
Il est le mari de Rahma. C’est fabricant de charrue.
Allal
Il est le mari de Fatma Bziouya. C’est un jardinier.
Moulay Larbi
Époux de Lalla Aïcha, un babouchier qui sera trompé par son associé
et qui se mariera avec la fille du coiffeur.
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Driss le teigneux
Serviteur loyal du Mâalem Abdeslam, il avait l’habitude de garnir les
canettes, faire les commissions et acheter les provisions de Lalla
Zoubida.
Abdallah
Un épicier très aimé malgré le peu de clients, Sidi Mohammed est
fasciné par ses récits fantastiques.
Le fqih
Un homme maigre et barbu tenant dans sa main un cognassier fut
l’objet de cauchemars de Sidi Mohammed.
Sidi el Arafi
Le développement du roman “La Boîte à Merveilles” le décrit comme
un voyant aveugle ressemblant à un sage des temps anciens et qui a
été consulté par Lalla Aïcha et Lalla Zoubida et qui les a
réconfortées par ses paroles.
Sidi Othmane
Il s’agit dans le roman d’un vieillard marié à Lalla Khadija qu’il
considère comme sa fille.
Salama
C’est une marieuse professionnelle, connue pour sa voix masculine.
Zhor
Une voisine de Lalla Aïcha que Sidi Mohammed trouve très belle
beauté.
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XI- Le schéma narratif du roman
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XII- Le résumé du roman
Il a consacré une bonne partie du livre à parler des voisins, des amis de la
famille, de leurs habitudes, de leurs problèmes et de leur vie quotidienne,
et particulièrement de Lalla Aïcha, la meilleure amie de sa mère, qui a
souffert à cause de son mari ingrat.
La paisibilité de la vie de cet enfant de six ans fut troublée par la perte
de la bourse de son père, une bourse qui contenait tout son capital, ce qui
obligea le père de la famille à travailler dans les champs (aux environs de
Fès) pour pouvoir reprendre ton travail.
Leur vœu fut exaucé un mois après le départ du père, ensuite les choses
s'arrangèrent petit à petit. Au milieu de tous ces événements, La Boîte à
Merveilles que possédait Sidi Mohammed jouait un rôle très important,
elle lui représentait un véritable réconfort quand il avait des ennuis,
c'était synonyme d'accès à son propre monde.
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XIII- Le symbolisme de la boîte à merveilles
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Les objets et leur métamorphose
La transformation est de deux ordres. Le savoir-faire et
l’imagination. Ainsi, une opération de nettoyage transforme le métal
vil en métal noble. « Je savais transformer le cuivre, cette vile
matière, en or pur » (p38). L’imagination se charge du reste, l’objet
devient fabuleux, chargé de vertus, porteur d’une histoire
merveilleuse. Ainsi, « Les plus humbles de mes boutons et de mes
clous, par une opération de magie dont j’avais seul le secret, se
muèrent en joyaux. » p96.
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XIV- Les événements principaux (Chapitre par chapitre)
Chapitre 1
1- Le narrateur adulte, miné par la solitude commence son récit pour
mieux comprendre sa solitude et ses souffrances qui datent depuis
toujours.
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Chapitre 2
1- Au Msid : le regard du Fqih et les coups de baguette de
cognassier étaient source de cauchemars et de souffrance de Sidi
Mohammed.
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Chapitre 3
1- Le narrateur raconte une journée ordinaire (Vendredi) au M’sid.
Indifférence du fqih et ennui des enfants.
Chapitre 4
1- Les premiers jours du printemps : le narrateur et sa mère sont
invités chez Lalla Aicha. Une journée de la médisance pour les deux
femmes (Lalla Aicha et Lalla Zoubida parlent de leurs voisines).
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Chapitre 5
1- Le Fqih parle aux enfants de la Achoura. Ils ont quinze jours pour
préparer la fête du nouvel an. Ils ont congé pour le reste de la
journée.
Chapitre 6
1- Pendant les préparatifs pour Achoura au M’sid, le Fqih organise le
travail et forme des équipes. Sidi Mohamed est nommé chef des
frotteurs.
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Chapitre 7
1- Deux jours avant la fête de Achoura, les femmes s'achètent des
tambours et Sidi Mohamed lui a droit à une trompette.
8- Le soir, quand Lalla Aïcha repart chez elle, l’enfant fatigué de son
tambour et de sa trompette est content de retrouver ses vieux
vêtements.
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Chapitre 8
1- Après l'Achoura, la vie retrouve sa monotonie et sa grisaille (la
vie normale).
6- Les ennuis de Lalla Aicha ne sont pas encore finis. Son mari vient
de l’abandonner. Il a pris une seconde épouse, la fille de Si
Abderahmane, le coiffeur.
Chapitre 9
1- Sidi Mohamed souffre de la fièvre. Lalla Zoubida s’occupe de lui
nuit et jour.
6- Lalla Aïcha invite Lalla Zoubida. Elle lui réserve une surprise. Il
semble que son mari reprend le chemin de la maison.
Chapitre 11
1- Lalla Zoubida rend visite à Lalla Aïcha, celle-ci lui réserve une
surprise.
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Chapitre 12
1- Le narrateur dans ce dernier chapitre raconte le retour de son
père de son voyage.
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XV- Résumés (Chapitre par chapitre)
Chapitre 1
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Chapitre 2
Au Msid, école coranique, l’enfant découvre l’hostilité du monde et la
fragilité de son petit corps. Le regard du Fqih et les coups de sa
baguette de cognassier étaient source de cauchemars et de
souffrance. À son retour, il trouve sa mère souffrante. La visite que
Lalla Aïcha, une ancienne voisine, rend ce mardi à Lalla Zoubida, la
mère de l’enfant, l’encourage à visiter le sanctuaire de Sidi Ali
Boughaleb. L’enfant pourra boire de l’eau du sanctuaire et
retrouvera sa gaieté et sa force. L’enfant découvre l’univers du
mausolée et ses rituels.
Oraisons, prières et invocations peuplaient la Zaouïa. Le lendemain,
la vie quotidienne reprenait son cours. Le père était le premier à se
lever. Il partait tôt à son travail et ne revenait que tard le soir. Les
courses du ménage étaient assurées par son commis Driss. La famille
depuis un temps ne connaissait plus les difficultés des autres
ménages et jouissait d’un certain confort que les autres jalousaient.
Chapitre 3
Zineb, la fille de Rahma a disparu. Une occasion pour Lalla Zoubida
de se réconcilier avec sa voisine. Tout le voisinage partage le chagrin
de Rahma. On finit par retrouver la fillette et c’est une occasion à
fêter. On organise un grand repas auquel on convie une confrérie de
mendiants aveugles. Toutes les voisines participent au travail. Dar
Chouafa ne retrouve sa quiétude et son rythme ordinaire que le
lendemain.
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Chapitre 4
Les premiers jours du printemps sont là. Le narrateur et sa maman
rendent visite à Lalla Aïcha. Ils passent toute la journée chez cette
ancienne voisine. Une journée de bavardages pour les deux femmes
et de jeux avec les enfants du voisinage pour le narrateur. Le soir,
Lalla Zoubida fait part à son mari des ennuis du mari da Lalla Aïcha,
Moulay Larbi avec son ouvrier et associé Abdelkader. Ce dernier
avait renié ses dettes et même plus avait prétendu avoir versé la
moitié du capital de l’affaire. Les juges s’étaient prononcés en
faveur d’Abdelkader.
L’enfant, lui était ailleurs, dans son propre univers, quand ce n’est
pas sa boîte et ses objets magiques, c’est les histoires d’Abdallah
l’épicier rapportées par son père ou les récits de ce dernier. Récits
qui excitèrent son imagination et l’obsédèrent durant toute son
enfance.
Chapitre 5
Journée au Msid. Le Fqih parle aux enfants de l’Achoura. Ils ont
quinze jours pour préparer la fête du nouvel an. Ils ont congé pour le
reste de la journée. Lalla Aïcha, en femme dévouée, se dépouille de
ses bijoux et de son mobilier pour venir au secours de son mari. Sidi
Mohamed Ben Tahar, le coiffeur, un voisin est mort. On le pleure et
on assiste à ses obsèques. Ses funérailles marquent la vie du
voisinage et comptent parmi les événements ayant marqué la vie de
l’enfant.
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Chapitre 6
Les préparatifs de la fête vont bon train au Msid. Les enfants
constituent des équipes. Les murs sont blanchis à la chaux et le sol
frotté à grande eau. L’enfant accompagne sa mère à la Kissaria. La
fête approchait et il fallait songer à ses habits pour l’occasion. Il
portera un gilet, une chemise et des babouches neuves. De retour à
la maison, Rahma insiste pour voir les achats faits à la Kissaria .Le
narrateur est fasciné par son récit des mésaventures de Si Othman,
un voisin âgé, époux de Lalla Khadija, plus jeune que lui.
Chapitre 7
La fête est pour bientôt. Encore deux jours. Les femmes de la
maison ont toutes acheté des tambourins de toutes formes. L’enfant
lui a droit à une trompette. L’essai des instruments couvre l’espace
d’un bourdonnement sourd. Au Msid, ce sont les dernières touches
avant le grand jour. Les enfants finissent de préparer les lustres. Le
lendemain, l’enfant accompagne son père en ville. Ils font le tour des
marchands de jouets et ne manqueront pas de passer chez le
coiffeur. Chose peu appréciée par l’enfant. Il est là à assister à une
saignée et à s’ennuyer des récits du barbier. La rue après est plus
belle, plus enchantée. Ce soir-là, la maison baigne dans l’atmosphère
des derniers préparatifs.
Le jour de la fête, on se réveille tôt, trois heures du matin. L’enfant
est habillé et accompagne son père au Msid célébrer ce jour
exceptionnel. Récitation du coran, chants de cantiques et
invocations avant d’aller rejoindre ses parents qui l’attendaient pour
le petit déjeuner. Son père l’emmène en ville.
À la fin du repas de midi, Lalla Aïcha est arrivée. Les deux femmes
passent le reste de la journée à bavarder et le soir, quand Lalla
Aïcha repart chez elle, l’enfant lassé de son tambour et de sa
trompette est content de retrouver ses vieux vêtements.
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Chapitre 8
L’ambiance de la fête est loin maintenant et la vie retrouve sa
monotonie et sa tristesse. Les premiers jours de chaleur sont là.
L’école coranique quitte la salle du Msid, trop étroite et trop chaude
pour s’installer dans un sanctuaire proche. L’enfant se porte bien et
sa mémoire fait des miracles. Son maître est satisfait de ses
progrès et son père est satisfait. Lalla Zoubida aura enfin les
bracelets qu’elle désirait tant.
Mais la visite au souk aux bijoux se termine dans un drame. La mère
qui rêvait tant de ses bracelets que son mari lui offre ne songe plus
qu’à s’en débarrasser. Ils sont de mauvais augure et causeraient la
ruine de la famille. Les ennuis de Lalla Aicha ne sont pas encore
finis. Son mari vient de l’abandonner. Il a pris une seconde épouse, la
fille de Si Abderrahmane, le coiffeur.
Si l’enfant se consacre avec assiduité à ses leçons, il rêve toujours
autant. Il s’abandonne dans son univers à lui, il est homme, prince ou
roi, il fait des découvertes et il en veut à mort aux adultes de ne
pas le comprendre. Sa santé fragile lui joue des tours. Alors que
Lalla Aïcha racontait ses malheurs, il eut de violents maux de tête
et fut secoué par la fièvre. Sa mère en fut bouleversée.
Chapitre 9
L’état de santé de l’enfant empire. Lalla Zoubida s’occupe de lui nuit
et jour. D’autres ennuis l’attendent. Les affaires de son mari vont
très mal. Il quitte sa petite famille pour un mois. Il part aux
moissons et compte économiser de quoi relancer son atelier.
L’attente, la souffrance et la maladie sont au menu de tous les jours
et marquent le quotidien de la maison. Lalla Zoubida et Lalla Aicha,
deux amies frappées par le malheur, décident de consulter un
voyant, Sidi Al Arafi.
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Chapitre 10
Les conseils, prières et bénédictions de Sidi Al Arafi rassurèrent
les deux femmes. L’enfant est fasciné par le voyant aveugle. Lalla
Zoubida garde l’enfant à la maison. Ainsi, elle se sent moins seule et
sa présence lui fait oublier ses malheurs. Chaque semaine, ils vont
prier sous la coupole d’un saint.
Les prédictions de Sidi Al Arafi se réalisent. Un messager venant de
la compagne apporte provisions, argent et bonnes nouvelles de Sidi
Abdeslam. Lalla Aïcha invite Lalla Zoubida. Elle lui réserve une
surprise. Il semble que son mari reprend le chemin de la maison.
Chapitre 11
Thé et bavardage de bonnes femmes chez Lalla Aïcha. Salama, la
marieuse, est là. Elle demande pardon aux deux amies pour le mal
qu’elle leur a fait. Elle avait arrangé le mariage de Moulay Larbi. Elle
explique que ce dernier voulait avoir des enfants. Elle apporte de
bonnes nouvelles. Plus rien ne va entrer Moulay Larbi et sa jeune
épouse et le divorce est pour bientôt. Zhor, une voisine, vient
prendre part à la conversation. Elle rapporte une scène de ménage.
Le flot des commérages et des médisances n’en finit pas et l’enfant
lui, qui ne comprenait pas le sens de tous les mots est entraîné par
la seule musique des syllabes.
Chapitre 12
La grande nouvelle est rapportée par Zineb. Mâalem Abdeslam est
de retour. Toute la maison est agitée. Des youyous éclatent sur la
terrasse Les voisines font des vœux. L’enfant et sa mère sont
heureux. Driss El Aouad est arrivé à temps annoncer que le divorce
entre Moulay Larbi et la fille du coiffeur a été prononcé. La
conversation de Driss El Aouad et de Moulay Abdeslam, ponctuée de
verres de thé écrase l’enfant. Il est pris de fatigue, mais ne veut
point dormir. Il se sent triste et seul. Il tire sa Boîte à Merveilles
de dessous son lit, les figures de ses rêves l’y attendaient.
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XVI- Valeurs véhiculées
La religion
La paternité
la figure du père
La générosité et la solidarité
« Nous avions quinze jours pour préparer la fête. Chacun devait
apporter la contenance d’un bol d’huile d’olive pour alimenter les
lampes .le fqih nous recommanda de mettre nos parents au courant
de ces dispositions. Il comptait sur leur générosité ». p : 78-79
L’amour
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Les traditions
« La rue était maintenant très animée. Presque tous les passants
s’étaient habillés de neuf. Ma mère avait sorti une belle Mansouria
en voile fin, ornée de rayures de satin jaune. Ma mère avait cuisinait
une pile de galettes en pâte feuilletée, de forme carrée. » p : 145
L’éducation - L’instruction
« Le vendredi après déjeuner, je me retrouvai à l’école, hurlant les
versets coraniques et scandant les mots sur ma planchette à coups
de poings ». p : 40
La famille
« Regarde, me dit-elle, ce que ton père nous a envoyé il ne nous a pas
oubliés. Il est loin, mais il veille sur nous. Il nous a même fait
parvenir de l’argent. » p : 218
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