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Français : 1er BAC (Toutes filières)

La Boîte à merveilles : Etude et analyse


I- Fiche de lecture des éléments essentiels de La boîte à merveilles:

 Titre de l’œuvre : La Boîte à Merveilles

 Date d’écriture et date de parution : Écrit en 1952 et publié en 1954

 Auteur et siècle : Ahmed Sefrioui, le 20ème siècle (1915-2004)

 Genre : Roman autobiographique récit à la première personne,


narrateur-personnage

 Narrateur : Sidi Mohammed (enfant), parfois narrateur adulte.

Point de vue ou focalisation : Point de vue interne

 Temps des verbes : Imparfait et passé simple (les temps du récit).

 Registre de langue : Langue courante

 Nombre de chapitres : 12 chapitres

 Nombre de saisons : Trois saisons (l’hiver - le printemps - l’été )

 Age du narrateur : Six ans

 Durée du récit : Neuf mois. Presque une année

 Personnages principaux : Sidi Mohammed, sa mère Zoubida, son père


Abdeslam, la voyante, Driss El Aouad, Rahma, Zineb, Fatma Bziouya, Lalla
Aïcha, le fqih.

 Événement perturbateur : La ruine du père qui a perdu son capital dans


le souk.

 Figures de style : Comparaisons, métaphores, hyperboles….

 Contenu de la boîte : Des objets ordinaires Des boutons décorés, Un


bouton de porcelaine, des boules de verres…
 Symbolisme et fonction de la boîte : La boîte lui permet de s’évader du
monde réel. Grâce à sa boîte, il se sentira moins seul et moins triste

 Les thèmes : La famille, la solitude

 Lieux décrits ou fréquentés : Dar Chouafa, le Msid, le bain maure, sa


maison, la maison de Lalla Aïcha, la Kissaria, les ruelles, la médina, la
chambre de Rahma, le souk des bijoutiers, le mausolée, maison du
voyant El Arafi

 La ville du récit : La ville de Fès, la vieille ville

 Les déclencheurs du récit : La nuit et le poids de la solitude

 Genre de littérature : Littérature marocaine d’expression française

II- Biographie d’Ahmed SEFRIOUI :


Ahmed SEFRIOUI est un écrivain marocain (1915 - 2004) qui passe pour être
l’initiateur de la littérature marocaine d’expression française.

Né à Fès en 1915, de parents berbères, il occupe quelques hauts postes


administratifs d’abord aux Arts et Métiers de Fès, conservateur de musée, puis
à la Direction du tourisme à Rabat.

Il a écrit aussi « Le Chapelet d’ambre » en 1949, « Le jardin des sortilèges » en


1981 et « La maison de servitude » en 2001. Il est mort à Rabat en mars 2004.

III- La littérature maghrébine d’expression française :


La littérature maghrébine d’expression française est née vers la fin des années
quarante sous l’occupation française dans les pays maghrébins (Le Maroc,
l’Algérie et La Tunisie).

Elle est produite par des auteurs maghrébins qui ont étudié la langue française
à l’école publique moderne, à la mission ou en France.

Au début, la littérature maghrébine d’expression française de première


génération est ethnographique ou plus exactement documentaire, exotique et
folklorique.
Elle cherche à montrer, la manière d’une carte postale, aux lecteurs
francophones la vie de tous les jours des Maghrébins : c’est-à-dire les
coutumes, les fêtes, la cuisine, les souks, les marabouts, les conditions de la
femme, l’autorité de l’homme, l’habillement, les croyances superstitieuses

IV- Le genre littéraire de « La Boîte à Merveilles » :


"La Boîte à Merveilles" est un roman de genre autobiographique (souvenirs
d’enfance) qui comprend plus de trente souvenirs.

Il est écrit par l’écrivain maghrébin d’origine marocain Ahmed SEFRIOUI en


1952 puis publié en 1954.

Quelques caractéristiques du roman autobiographique :

 Les souvenirs relatés sont à la première personne « je ».


 Les événements d'un récit autobiographique se sont réellement
déroulés dans la vie de l'auteur.
 La rétrospection.
 Auteur – Narrateur /Personnage.
 Le travail de la mémoire.
 L’emploi du présent à valeur d’énonciation …

V- La structure de l’œuvre :
"La Boîte à Merveilles" est constituée de douze chapitres inégaux dont les
derniers forment un récit qui commence par la faillite de Sidi Abdeslam et se
termine par son retour après une longue absence qui a duré un mois.

VI- Le narrateur :
 Le narrateur – enfant : Sidi Mohammed est un enfant de six ans vivant
avec sa famille à Dar Chouafa, dans une impasse à Derb Nouala à Fès. Il
nous décrit la vie quotidienne de la société marocaine de l’époque.
 Le narrateur – adulte : C’est celui qui commente, critique, porte des
jugements, émet des réflexions.
(Comme exemple extrait de l’œuvre : "J’avais peut-être six. Ma mémoire
était une cire fraîche et les moindres événements s’y gravaient en image
ineffaçables").

X- Les personnages principaux et secondaires «La Boîte à Merveilles»


 Le narrateur : le personnage principal caractérisé par sa solitude et sa
capacité d'inventer des mondes fantastiques. Sidi Mohammed à six ans,
son seul ami c'est la boîte qui contient des objets hétéroclites.

 La mère du narrateur : (Lalla Zoubida): la mère du narrateur prétend être


descendante du prophète et s’en vante. Elle croit aux superstitions. Âgée
de vingt-deux ans, elle se comporte comme une vieille femme avec sa
bouche généreuse et son nez court.

 Le père du narrateur (Abdeslem) : il exerce le métier de tisserand, il a la


quarantaine. Il est aimé par son fils. Il est d'origine montagnarde.

 La Chouafa (la voyante) : elle habite le rez-de-chaussée de la maison où


habite le narrateur. Appelée tante Kenza, elle exerce le métier de voyante
qui la rend très connue dans le quartier.

 Zineb : fille de Driss El Aouad et Rahma, détestée par Sidi Mohammed que
ce dernier trouve bête. Elle est plus âgée d'un an que le narrateur.

 Rahma : la femme de Driss El Aouad et mère de Zineb, elle occupe le


1er étage. Le narrateur la décrit comme une femme charmante et
souriante.

 Driss El Aouad : fabricant de charrues, il a à peu près le même âge que le


père du narrateur (la quarantaine). Époux de Rahma et le père de Zineb.

 Fatma Bziouya : la femme d'Allal habitant le 2ème étage partagé avec la


famille du narrateur.
 Allal le jardinier : l’époux de Fatma Bziouya travaillant comme jardinier.

 Le Fqih : un homme barbu et maigre, il fait l'objet de cauchemars pour Sidi


Mohammed avec sa baguette de cognassier avec laquelle le fqih distribue
des coups au hasard.

 Driss: un apprenti de Maâlem Abdeslem surnommé le teigneux. Il est


serviable.

 Lalla Aïcha : ancienne voisine de la famille du narrateur, elle prétend être


une Cherifa. Le narrateur la déteste parce qu'elle inspire le dégoût. Elle a
deux pièces au 2ème étage dans l'impasse de zenkat Hajjama.

 Moulay Larbi : le mari de Lalla Aïcha. Il fabrique des babouches. Il a eu des


litiges avec Abdelkader son associé qui était avant son ouvrier. Il s’est
remarié avec la fille d'Abderrahman le coiffeur.

 Sidi Mohammed ben Tahar : un coiffeur qui habitait le quartier du


narrateur. Sa mort provoqua de la fièvre et du délire chez Sidi
Mohammed.

 Abdallah : c’est un épicier très aimé malgré le peu de clients. Sa boutique


est située à Haffarine son domicile n'est pas connu. Le narrateur est
fasciné par les récits fantastiques d'Abdallah racontés par son père.

 Hammoussa : c’est le camarade de classe du narrateur. Son vrai nom est


Azouze Berrada.

 Si Abderrahmane : le coiffeur de Maâlem Abdeslem. Le père du narrateur


a l'habitude de couper les cheveux chez ce dernier. Le narrateur n'aime
pas trop Abderrahmane parce qu’il sait qu'un jour il sera chargé de le
circoncire.

 Sidi El Arafi : un voyant chez qui la mère du narrateur se rend avec Lalla
Aïcha pour le consulter, il habite le quartier Seffah.

 Salama : la marieuse professionnelle, elle a la voix d'un homme.

 Zhor : Une voisine de Lalla Aïcha.

 Lalla Khadija : la femme de l'oncle Othman, elle est plus jeune que lui.

 L'oncle Othman : Un vieillard mari de Lalla Khadija et ancien maître de


M'barka.
 M'barka : ancienne esclave de l'oncle Othman.

 Lalla Fattoum : la caissière du bain maure.

XI- Le schéma narratif du roman

 État initial : L'auteur-narrateur personnage vit avec ses parents. Rien ne


perturbe sa vie heureuse.
Cette phase occupe une place importante dans le récit (Ch. I jusqu'au Ch. VIII).

L'ampleur de cette étape traduit la félicité dans laquelle baigne le petit enfant.
D'ailleurs, il est plongé dans un monde merveilleux.

 Élément perturbateur : Ce qui trouble cette félicité, ce bonheur, cette


quiétude, c'est la ruine du père qui a perdu son capital : l'argent qu'il
portait sur lui est tombé quelque part dans un souk.
La Boîte à merveilles : Les évènements principaux :

Chapitre 1
1- Le narrateur adulte, miné par la solitude commence son récit pour mieux
comprendre sa solitude et ses souffrances qui datent depuis toujours.

2- Le narrateur-enfant présente « Dar Chouafa », Le ritueldes Gnawa de la


Chouafa.

3- À travers les souvenirs de l’adulte et le regard de l’enfant, le lecteur


découvre la maison habitée par ses parents et ses nombreux locataires (de bas
en haut).

4- Situation du M’sid, deuxième lieu principal, et présentation du fqih (maigre


et barbu). Ainsi les occupations des autres élèves de l’école coranique.

5- Il évoque le souvenir du bain maure qu'il considère comme l’enfer (il n’aime
pas aller au bain maure « je ne veux pas aller en enfer »).

6- La description de sa Boîte à Merveilles où les objets qui s'y trouvent lui


tiennent compagnie (La Boîte à Merveilles est le véritable ami du narrateur).

7- Le narrateur relate le souvenir d'une dispute entre sa mère et Rahma à


propos de la lessive. (Lundi le jour de la lessive).

8- Malaise de Sidi Mohammed. (Je m’écroulai aux pieds de ma mère sans


connaissances).

Question et Réponse chapitre 1 :


1. Pourquoi le narrateur ne dort-il pas ?

❖ Le narrateur ne dort pas parce qu’il songe à sa solitude.

Il dit : « moi, je ne dors pas. Je songe à ma solitude et j'en sens tout le poids. »
2. Pour quelle raison le narrateur veut-il attraper un moineau ?

❖ Le narrateur veut attraper un moineau pour en faire un ami car

il était solitaire : « Il ne le mangera pas, il ne le martyrisera pas. Il

veut en faire son compagnon. »

3. Qu’est-ce qui montre que le narrateur va faire un retour en arrière ?

❖ Ce qui montre que le narrateur va faire un retour en arrière est

la phrase : « ma solitude ne date pas d’hier ».

5. « Ma solitude ne date pas d’hier » Cela veut dire quoi ?

❖ Cela veut dire ma solitude ne date pas d’aujourd’hui. Depuis son

enfance, le narrateur-auteur (adulte) souffre toujours de la solitude.

6. Où habite le narrateur de « la boite à merveilles » ?

❖ Le narrateur habite à dar chouafa.

7. A quoi s’adonner la voyante une fois chaque moi ?

❖ Chaque mois la voyante s’adonnait à un rituel de danse et de

musique nègres à travers des nuages de Benjoin et de l’encens

pour évoquer les Jnouns.

8. Qui sont les personnages qui habitent à Dar Chouafa ?

❖ Au rez-de-chaussée : La voyante Kenza

❖ Au 1er étage : Rahma, son mari Driss El Aouad et leur fille Zineb.

❖ Au 2ème étage : La famille du narrateur et celle de Fatma Bziouia.

9. Quel sentiment éprouvait le narrateur pour Zineb ?justifiez

❖ Le sentiment est la haine « Elle s’appelait Zineb et je ne l’aimais pas ».


10. De quoi s'occupe la voyante pendant la morte-saison ?

❖ Pendant la morte saison la chouafa s’occupe de ses propres maux et de sa


santé.

11. A quoi le narrateur compare-t-il sa mémoire à l’âge de six ans ?

❖ Il l’assimile à un album qui l’aide à égayer sa solitude d’adulte.

13. Qu’est-ce qui distinguait le narrateur des autres enfants de six ans ?

❖ Les enfants âgés de six ans cherchaient à imiter alors que le narrateur voulait
connaître. « Moi, je ne voulais rien imiter, je voulais connaître. »

❖ Car il a son monde imaginaire. ( le rêve, l’invisible… )

15. Est-ce que le narrateur « Sidi Mohammed » aimait aller au bain maure dans
La Boîte à Merveilles ?

❖ Non, il n’aimait pas aller au bain maure même à l’âge adulte « je ne veux pas
aller en enfer. » « Je crois n’avoir jamais mis les pieds dans un bain maure depuis
mon enfance. »

16. À quoi le narrateur compare-t-il le bain maure ?

❖ Le narrateur compare le bain maure à l’enfer : « je ne veux pas aller en enfer »


« J'étais de plus en plus persuadé que c'était bel et bien l'Enfer. »

17. A quoi se livrait l’auteur quand sa mère ne le portait pas au bain maure ?

❖ L’auteur se livrait à ses fantaisies en jouant dans le derb ou en inventoriant les


trésors de sa boîte à merveilles.

18. Quelle fonction joue le bain maure pour les femmes ?

❖ Le bain servait à se purifier et à colporter les potins et les commérages.

19. Comment le narrateur considère-t-il les objets de sa boîte à merveilles ?

❖ Le narrateur considère les objets de la boîte à merveilles comme des amis.

20. Que contenait la boîte à merveilles du narrateur ?


❖ La boîte à merveilles contenait des objets hétéroclites. Elle contenait « des
boules de verre, des anneaux de cuivre, un minuscule cadenas sans clef, des clous
à tête dorée, des encriers vides, des boutons décorés, des boutons sans décor...
C’étaient là mes seuls amis. »

21. A quoi est dû le succès de la mère du narrateur auprès de ses voisines ?

❖ Le succès de la mère du narrateur est dû à son talent de raconter les histoires


et toutes les choses vécues ou vues dans le bain maure.

22. Quelle est la cause de la dispute entre Rahma et la mère du narrateur ?

❖ Rahma a fait sa lessive un lundi. « Ainsi en fut-il quand Rahma eut l’idée néfaste
de faire sa lessive un lundi. Il était établi que ce jour-là appartenait exclusivement
à ma mère. »

23. Dans quel jour de la semaine la mère du narrateur fait la lessive ? .

❖ lundi

24. Montrez comment la mère du narrateur a tendance à la dramatisation.

❖ La mère du narrateur avait tendance à la dramatisation parce qu’elle passait


du rire le matin aux pleurs le soir et ne manquait pas de donner au moindre
incident les proportions d’une véritable catastrophe.

25. Est-ce que le mari croit en l’innocence de sa femme ? Justifiez à partir du texte.

❖ Non, le mari ne croit pas en l’innocence de sa femme comme en témoigne sa


réplique : « avec qui t’es-tu encore disputé ? »

26. Pourquoi le narrateur s’évanouit-il ?

❖ Le narrateur s’évanouit parce qu’il n’en pouvait plus de bruit occasionné par la
reprise de la dispute entre sa mère et Rahma.

27 Résumez en quelques lignes les événements principaux de ce chapitre.

❖ Le narrateur adulte, miné par la solitude commence son récit pour mieux
comprendre sa solitude qui date depuis toujours. Il présente ensuite les locataires
de Dar Chouafa. Il évoque le souvenir du bain maure et de sa Boite à Merveilles
où les objets qui s'y trouvent lui tiennent compagnie. Puis, il relate le souvenir
d'une dispute entre sa mère et Rahma à propos de la lessive.

Chapitre 2
1- Au Msid : le regard du Fqih et les coups de baguette de cognassier étaient
source de cauchemars et de souffrance de Sidi Mohammed.

2- Le mardi est un jour néfaste pour les élèves du Msid, (jour de récitation
hebdomadaire).

3- A son retour, le narrateur trouve sa mère souffrante d’une terrible migraine.

4- Visite de Lalla Aïcha (ex-voisine et amie intime de Lalla Zoubida) qui


accompagne Lalla Zoubida et le narrateur au sanctuaire de Sidi Ali Boughaleb.

5- Le narrateur décrit le voyage vers le sanctuaire de Sidi Ali Boughaleb.

6- Sidi Mohamed se fait griffer par un matou dans la cour de la Zaouia.

7- Le lendemain il bénéficie d’un repos de 2 jours de convalescence.

8- Le père était le premier à se lever. Il partait tôt à son travail et ne revenait


que tard le soir (après la prière de l’Aâcha).

9- Sidi Mohamed assiste au cérémonial des matinées, reçoit deux beignets de


Fatma Bziouya et un cabochon de verre de Rahma qu’il met dans sa boîte à
merveille.

Question et Réponse chapitre 2 :


1. A quoi était consacré le mardi au msid ?

❖ Le mardi était consacré à la révision des chapitres du coran appris depuis


l’entrée au Msid (La récitation du coran)

2. Le narrateur aimait-il ce jour ? Justifie ta réponse.

❖ Non, le narrateur n’aimait pas le jour de mardi : « Le mardi, jour néfaste pour
les élèves du Msid, me laisse dans la bouche un goût d'amertume. Tous les mardis
sont pour moi couleur de cendre ».
3. De quoi souffre Lalla Zoubida dans le chapitre 2 ?

❖ Lalla Zoubida souffre d’une terrible migraine.

4. Qui est Lalla Aïcha ? Et que conseille-t-elle à Lalla Zoubida ?

❖ Lalla Aïcha est une Chérifa et la meilleure amie de Lalla Zoubida. Elle propose
à cette dernière de se rendre à Sidi Ali Boughaleb pour soulager ses maux.

5. Relevez le portrait de Lalla Aïcha ?

❖ Lalla Aïcha est plus large que haute ; la tête reposant directement sur le tronc;
des bras courts.

6. Quelles sont les péripéties de la promenade jusqu’à Sidi Boughaleb ?

❖ Les péripéties du voyage peuvent se résumer dans les murs sales auxquels il ne
fallait se frotter et aux ânes dont il fallait éviter la proximité.

7. Par quel rituel commença la visite du Mausolée ?

❖ On commence par se rafraîchir avec l'eau du Mausolée.

8. Une fois arrivé à Sidi Boughaleb, que se passe-t-il ?

❖ Une fois arrivé à Sidi Boughaleb, la mère prit un peu d’eau et en aspergea son
enfant en marmonnant de vagues prières et arrivant devant le catafalque (La cour
de la Zaouïa), Lalla Aïcha et Lalla Zoubida entrèrent dans un délire sacré.

9. Quels êtres affectionnaient en particulier Sidi Ali Boughaleb ?

❖ Les êtres affectionnaient Sidi Ali Boughaleb sont les chats.

10. Quel prétexte avança la gardienne du Mausolée pour convaincre les deux
femmes à faire un don ?

❖ Le prétexte est : nourrir et soigner les chats.

11. Qu'arriva-t-il au petit garçon lors de la visite du Mausolée ?


❖ Le narrateur a été griffé par un chat.

12. Est-ce que les vertus attribuées à Sidi Boughaleb se concrétisent ?

❖ Non, les vertus attribuées à Sidi Ali Boughaleb ne se concrétisent pas puisque
le narrateur au lieu d’être guéri y est griffé à sang par un gros matou.

13. Pourquoi le petit garçon n'ira-t-il pas au Msid le mercredi ?

❖ Car il était fatigué.

14. Quel est le cérémonial des matinées à Dar Chouafa ?

❖ Le cérémonial des matinées à Dar Chouafa est le suivant : les habitants se


réveillent chacun à son rythme et échangent des salutations d’usage.

15. Quelle récompense reçoit Sidi Mohammed le lendemain de sa visite à sida Ali
boughaleb ?

❖ Il reçoit deux beignets qui lui sont offerts par Fatma.

16. Quelles sont les origines de la famille du narrateur et quel est le métier de son
père ?

❖ La famille du narrateur est d’origine montagnarde et le métier de son père est


tisserand.

17. Pourquoi Rahma gifla-t-elle sa fille Zineb ?

❖ Zineb mouillait son lit presque chaque nuit.

18. Qui sont les employés du père du narrateur ?

❖ Les employés du père du narrateur sont un vieil ouvrier qui aidait le père sur
le métier et Driss le teigneux qui garnissait les canettes et faisait les commissions.

19. Qui était Driss le teigneux ?

❖ C’est un apprenti du Mâalem Abdeslam.

20. Qu’est-ce qui montre que la famille du narrateur est assez aisée ?
❖ Ce qui montre que la famille du narrateur est assez aisée sont les dépenses
domestiques du foyer et aussi le fait que la famille mangeait de la viande trois à
quatre fois par semaine.

21. Quel cadeau a donné Rahma à sidi Mohamed ?

❖ Rahma donna un cabochon de verre à facette que le narrateur ajouta aux


trésors de sa boîte à merveilles.
Chapitre 3
1- Le narrateur raconte une journée ordinaire (Vendredi) au M’sid. Indifférence
du fqih et ennui des enfants.

2- Le soir, remarquant que Fatima Bziouiya s'éclaire avec une lampe à pétrole.
Lalla Zoubida (envieuse et jalouse) demande à son mari de lui en acheter une,
ce qui est fait le lendemain.

3- Zineb, la fille de Rahma est perdue. Une occasion pour Lalla Zoubida de se
réconcilier avec sa voisine. Tout le voisinage partage le chagrin de Rahma.

4- Une fois Zineb retrouvée, et pour remercier Dieu de lui rendre sa fille,
Rahma organise un repas pour les pauvres. (Les mendiants aveugles).

5- Toutes les voisines participent à la tâche.

6- Dar Chouafa ne retrouve sa quiétude et son rythme que le soir.

7- Sidi Mohamed ouvre sa Boîte à Merveilles et se met à rêver.

Question et Réponse chapitre 3 :


1. Quand le narrateur retourna-t-il à l'école après son repos de deux jours et
demi ?

❖ Le narrateur retourna à l’école le vendredi après-midi.


2. Que faisait le fqih la majorité du temps ?

❖ Le fqih somnolait.
3. Comment le narrateur passe-t-il sa journée au msid ?

❖ Le narrateur s’ennuie et attend l’heure de sortie avec impatience.


4. Par quel mot le narrateur qualifie-t-il les heures passées au Msid ?

❖ « Les souffrances »
5. Quel signe annonçait la fin de la journée au msid le vendredi après-midi ?
❖ Quand les élèves commençaient les quelques vers de Bnou Achir et les prières
pour implorer la miséricorde de Dieu, cela signifiait le retour à la maison.
6. Quel objet de la boîte continue de fasciner Sidi Mohamed ?

❖ L’objet c’était le cabochon de verre.


7. Quel objet Fatma Bziouya venait-elle d’acheter ?

❖ Fatma Bziouia a acheté une lampe à pétrole.


8. Quel effet a eu la nouvelle acquisition de Fatma Bziouya sur Lalla Zoubida et
son enfant ?

❖ Lalla Zoubida et le narrateur étaient éblouis.


9. Montrez comment la mère devient un bon stratège pour avoir la lampe à
pétrole.

❖ La mère sert le dîner comme d’habitude. Profitant de la baisse de lumière,


elle critique la qualité des bougies et leur éclairage. Et enfin, elle donne son
argument majeur « tous les gens « bien » s’éclairaient au pétrole ».
10. Comment le narrateur qualifia-t-il la manière avec laquelle sa mère procède
pour convaincre son mari ?

❖ Habile. (Intelligente).
11. Montrez à partir de ce qui précède que la mère revendique doublement son
appartenance aux gens « bien ».

❖ La mère, fière de ses origines montagnardes ne manquait jamais de les


évoquer, allant même jusqu’à soutenir l’appartenance à d’authentiques
descendants du prophète. Elle est aussi fière de son niveau social assez aisé.
12. Quelle surprise attendait le petit garçon à son retour du Msid pour le
déjeuner ?

❖ Son père avait acheté une lampe à pétrole.


13. Comment réagissait la mère du narrateur devant sa nouvelle acquisition ?

❖ Elle était folle de joie.


14. Quel malheur avait frappé Rahma ?
❖ Rahma perd sa fille Zineb en voulant se rendre au quartier Kalkalyine. Elle
rentre chez elle en se lamentant et en s’administrant des claques sonores sur
les joues. (La disparition de Zineb dans une foule).
15. Montrez comment le malheur efface les disputes et consolide les liens des
habitants.

❖ La mère de Sidi Mohamed oublie sa dispute avec Rahma et se précipite pour


la consoler et partage sa peine en pleurant et en se lamentant avec elle. (C’est
une occasion de se réconcilier avec sa voisine).
16. Montrez comment un incident comme la perte d’une fille bascule du
tragique au comique.

❖ La perte de Zineb cause beaucoup de peine à Rahma. Mais en voulant


partager la douleur de leur voisine, les femmes pleuraient chacune pour sa
raison personnelle. Sidi Mohamed pleure aussi pour faire comme les autres mais
il pleure aussi parce qu’il avait faim.
17. Quelle était la raison profonde qui poussa Sidi Mohammed à pleurer ?

❖ Sidi Mohammed pleure parce qu’il avait faim.


18. Comment Rahma a-t-elle perdu sa fille ?

❖ Rahma a perdu sa fille en se rendant au baptême du bébé da sa sœur Khadija.


19. Où Zineb a-t-elle été retrouvé ?

❖ Zineb a été retrouvé à Dar Kitoun (maison d’asiles et des abandonnées aux
Idrissides).
20. Qu’est-ce que Rahma organise pour remercier Dieu d’avoir retrouvé sa fille?

❖ Rahma organise un repas pour les pauvres.


21. D'où venaient les mendiants invités au repas ?

❖ De la maison des aveugles de la rue Riad Jeha.


22. Montrez comment au milieu d’une foule joyeuse, Sidi Mohamed se sent seul
et triste.

❖ Le narrateur dit : « personne ne s’était occupé de moi, je me sentis triste ».


23. Quel est le recours de Sidi Mohamed dans ses moments de solitude et de
l’ennui ?

❖ Dans ses moments de solitudes, Sidi Mohamed ouvre sa boîte à merveilles et


déballe ses différents objets.
24. Relevez les noms de lieux dans le chapitre. Quelle est leur fonction ?

❖ Les noms de lieux : Dar Chouafa, quartier Kalkalyine, Mechatine, Seffarine,


Rsif, Moulay Driss, Riad Jeha. L’importance de ces noms de lieux est de jouer un
rôle de témoignage et d’ancrer les événements racontés dans une géographie
réelle. (La ville de Fès)

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