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LA BOITE A MERVEILLES, Ahmed Sefrioui

Fiche : Chapitre VI : Lundi/Mardi/Mercredi [Huit avant la Achoura]


Document élaboré par le professeur : El Moataz Amine

 Le lundi :
a. Les contributions des parents des élèves :
 Le fqih prépare deux jarres de poterie vernissée pour recueillir l’huile d’olive
que les élèves apportent.
 Des nouvelles nattes sont achetées.
 Le père d’un élève fait don à l’école d’une charge d’âne de chaux.
b. Le nettoyage du msid : lavage et blanchiment des murs.
Le fqih forme des équipes et nomme des chefs.
→ Champ lexical du nettoyage : « seaux ; balayettes de doum ; tête de loup ;
nettoyer ; balais ; balayette… »
→ Champ lexical du bruit : « vacarme ; éclat (hyperbole) de rire ; piaillaient ;
hurler ; criait ; grondait ; bruit… »
(1) → Champ lexical des sentiments : « pleurs ; éclats de rire (antithèse) ; heureux
Le début des préparatifs pleurer… »
pour la célébration de la → Champ lexical de la guerre : « s’escrimèrent ; armés ; disputes ; rempart ;
Achoura. lutte… »
« On accédait à la salle d’école …
phrases affectueuses. » (p.p.99-102) Mais, le désordre impose l’intervention du maître pour arrêter les travaux :
il « décréta que seuls les grands étaient admis à passer les murs au lait de
chaux», tandis que les plus petits devait attendre.
 Le mardi :
Le lendemain, le fqih forme de nouvelles équipes : le narrateur est nommé
« chef des frotteurs ». Il s’acquitte à sa tâche avec beaucoup de sérieux, afin de
donner l’exemple : malgré ses douleurs de reins, il était heureux car il était loin
des leçons et des récitations. Le soir, il rentre à la maison « mort de fatigue »
(hyperbole), mais « fier » de sa journée.
 Importance des activités parascolaires :
- Epanouissement de la personnalité de l’enfant, avec des activités motrices et
ludiques.
- Réaction de l’enfant sur son entourage : se familiariser avec l’école.
 Le mercredi :
- La mère du narrateur l’empêche de partir à l’école : il doit l’accompagner à la
Kissaria car il est temps de penser aux habits de fête. Pris d’enthousiasme, le
narrateur réclame une chemise neuve, un gilet avec des soutaches, une djellaba
(2)
blanche, des babouches et une belle sacoche brodée. Il se met à danser, à crier
La kissaria :
et se sent même bon, indulgent et généreux (« je pardonnais » Anaphore).
La joie du narrateur.
« Le matin, je me préparai pour En attendant que sa mère se prépare, il monte sur la terrasse et s’imagine
partir à l’école … nous nous cavalier, coupant la tête des méchants. Dans la fièvre de la cavalcade, il n’a pas
trouvâmes bientôt dans la rue. » entendu les appels de sa mère qui sa met en colère et le traite de tous les noms.
(p.p.102-106)
→ Tonalités lyrique, épique et fantastique.
- Les courses des voisines :
 Rahma : se renseigner sur les prix actuels des tissus.
 Kenza : acheter de la satinette noire.
- Le trajet : près de Sidi Ahmed Tijani, le narrateur et sa mère font la rencontre
d’une voisine de Lalla Aïcha. Elle informe Lalla Zoubida que l’affaire de
Moulay Larbi s’est bien terminée, grâce au dévouement et au sacrifice de Lalla
Aïcha. Mais, elle ajouta qu’il ne faut jamais avoir confiance aux hommes.
→ Femme bavarde ; mauvaise langue ; elle s’est mariée trois fois…
- L’arrivée à la Kissaria :
Description valorisante des boutiques, des produits et des vendeurs.
→ Champ lexical des vêtements et des tissus : « caftans ; gilets ; djellabas ;
burnous ; drap ; soie ; voile de laine ; tulle… »
→ Modalités appréciatives : « élégantes ; fabuleux trésors ; précieusement
ornementés ; somptueux ; irisés ; jeunes ; beaux visages ; soignés ; courtois ; ne
(3) se mettaient jamais en colère ; patience… »
L’arrivée à la kissaria et → Tonalités : Lyrique / Laudative / Fantastique.
l’achat du gilet rouge. Le « cérémonial du marchandage » de la mère :
« Près de Sidi Ahmed Tijani … - Lalla Zoubida, en femme économe, va négocier (marchander) le prix du gilet
Nous partîmes enfin. »
(p.p.106-112) cerise, afin d’obtenir un rabais. Elle est arrivée à l’acheter à deux réaux et demi
au lieu de quatre réaux, malgré les arguments du marchand.
→ Champ lexical du commerce : « marchand ; boutiquier ; article ; prix ;
clients ; rabais ; vendu ; prix de revient ; marchander… »
- Après de longues flâneries dans le souk et dans le quartier de épices, la mère
du narrateur décide de rentrer, quand Sidi Mohammed lui rappelle la course de
Kenza. Lalla Zoubida perd sa bonne humeur et se met en colère : elle commence
à maudire toutes les chouafas de la terre. Enervée, elle trouve un marchand de
satinette noire et le paye sans discuter le prix.
→ Tonalité satirique : la mère du narrateur critique Kenza (« maudissait ;
femmes calamiteuses ; empoisonner la vie ; maudite sorcière ;
imprécations… »)
- La description de la chambre de Rahma : après avoir remis la satinette noire à
Kenza, Lalla Zoubida et son fils ont été invités dans la chambre de Rahma. Le
narrateur décrit le lieu et insiste sur la pauvreté des meubles.
- Le jeu de Zineb avec son chat : le narrateur admire la glace de Zineb et désire
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en avoir une pareille, mais il n’ose pas demander à sa mère de lui en acheter
Le retour à la maison.
« La bonne humeur de ma mère une, de peur d’être traité de garçon « efféminé ».
avait disparu… le goût du navet en - Les rêveries du narrateur qui s’imagine un « prince de légende » avec son gilet
saveur exquise. » somptueux. Zineb lui fait une grimace qu’il lui rend : les deux enfants se
(p.p.112-115)
mettent à pleurer, échangeant les accusations sur lequel des deux a commencé
à provoquer l’autre. Lalla Zoubida emmène le narrateur dans leur chambre.
Affamé, il se met à imaginer le menu fastueux d’un prince.
→ Tonalités : fantastique et lyrique.
Les voisines de Dar Choufa entendent une belle voix chanter : c’était celle de
Lalla Khadija, la jeune femme du vieil oncle Othman. Rahma a appris l’histoire
du couple de la bouche de M’barka, leur vieille esclave. Alors, toutes les
(5) femmes prient la femme du fabricant de charrues de leur en faire le récit.
L’histoire de l’oncle L’oncle Othman a hérité d’une grosse fortune. Il a dilapidé le capital et les
Othman. bénéfices. Il ne lui reste que la petite maison mitoyenne à Dar Chouafa. Fidèle,
« Quelqu’un sur la terrasse se mit à M'Barka lui reste dévouée malgré les revers du sort. Si Othman s’est marié
chanter… » … La fin du chapitre. plusieurs fois, mais aucune de ses épouses successives n'avait su en faire
(p.p.115-120) vraiment la conquête. Grâce à sa jeunesse et son charme, seule Lalla Khadija
réussit à le dominer et le rendre tout à fait obéissant.
→ Récit enchâssé : Rahma narratrice seconde.
→ Tonalité comique et réaliste.

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