Bibliographie :
→ Petit et Friere, chez Domat droit public
→ Le droit administratif en schéma par Fougerousse, Ellipse
→ Les grands arrêts de la J administrative, Dalloz
Revue juridique :
→ AJDA actualité juridique droit admnistratif, Dalloz
→ la semaine juridique administration et collectivité territoriale, JCPA
→ revue droit administratif, Lexis Nexis
→ RFDA revue française de droit administratif, Dalloz
Introduction =
I. Définition du Droit Administatif
Avec cette vision le DA serait le droit des institutions adm, le droit produit par les I adm, il les
encadre.
Cette approche n’est pas satisfaisante :
→ les IA n’utilise pas nécessairement le DA, ne voit pas leur actions nécessairement encadré par le
DA (peut ê encadré par la Constitution)
→ les IA n’utilise pas nécessairement le DA pr agir, une commune peut signer un contrat de bail
avec un particulier
Autre limite de cette approche : elle varie en fonction de la def des IA.
Le DA serait le droit des institutions, collectivités qui ont une activité administrative.
Mais c quoi une activité A ?
→ def négative = tt ce que n’est pas l’activité A = l’activité A ne serait pas l’activité judiciaire, ni
législative. On peut l’associer à la fonction exécutive.
→ def positive = par référence aux finalités de l’action A, l’action de l’A sera la poursuite de
l’intérêt général.
CHAPUS disait « les activités A peuvent avoir 2 buts, le premier but est de soumettre la vie sociale
a un ordre juridique déterminé (l’A a ici une fonction normative, elle crée des lois), le deuxième
but est de fournir des prestations aux administrés (fonction de prestation = fournir des biens ou
des services).
Ces finalités de l’action A on les rassemble en 2 termes = les missions de police A et les missions
de service public de l’A. Le service public est une activité d’intérêt général assuré par une
personne public. La police A est l’ensemble des mesures adoptés par l’A pour préserver l’ordre
public.
Des personnes privées peuvent aussi avoir une activité A, une mission de service public.
Le droit dont il sera question dans ce cours, le DA, sera le droit spécifique= différent du droit
commun (c’est un droit qui encadre mais aussi qui est produit) qui s’applique aux activités A.
Le DA a normalement une finalité d’intérêt général mais il est tjr la concrétisation entre les
équilibres entre des nécessités d’intérêt général et la préservation de l’intérêt des particulier.
La particularité du DA se traduit par des privilèges et des obligations imposé à l’A.
L’A est soumise a des obligations qui n’existe pas autant ds le droit commun, ce sont des
suggestions qui s’impose à l’A.
Exemple : qd l’A passe des contrats elle dois respecter le principe de non utilisation des données
publiques et un principe d’égalité
Exemple : l’A qd elle recrute ses personnels doit respecter le principe d’égalité ce qui engendre un
recrutement sur la base de concours
● L’autonomisation progressive du DA
→ l’autonomisation de la fonction A
Cette autonomisation va se traduire par un certain nb de texte notamment par la loi des 16 et 24 août
1790 relative à l’organisation judiciaire, notamment à travers l’art 13.
On retient l’idée qu’il y a bien une spécificité de la fonction A. Le juge judiciaire n’a pas à connaître
l’action de ceux qui ont une fonction A.
Il y a après la Révolution l’émergence d’un pv réglementaire = le fait de pv adopter des normes de
portée générale et absolue. Ce pv s’incarnera ds l’institution du préfet.
→ l’autonomisation de la justice A
Les causes de cette autonomisation sont la loi de 1790(on écarte le juge judiciaire), et la C du 13
décembre 1799 art 52 = naissance d’une institution spécialisé ds l’A, aussi de l’art 75, et le décret
du 2 sept 1796.
Cette autonomisation de juge A va aussi passer par des textes et des décisions juridictionnels = loi
du 24 mai 1872 qui organise la séparation des juridiction A et judiciaire. Cette loi est fondamentale
car elle consacre le passage à la fin de la justice retenue et l’arrivée de la justice déléguée.
Avant cette date, les décisions du juge A n’était exécutoire qu’à partir du moment qu’elle avaient été
signé par le chef de l’état. Les arrêts et les jugements sont mtn rendu au nom du peuple français.
L’arrêt CADOT du 13 dec 1889 est la deuxième étape de l’évolution, il met fin à la théorie du
ministre juge, avant cette décision le principe était que les contestations des décisions
administratives devaient ê adressé en premier lieu au ministre compétent et non pas à la juridiction
administrative.
Ds l’arrêt Cadot, le conseil d’état inverse la logique, il se reconnaît compétent par principe pour
connaître les contestations relatives aux dispositions administratives sauf si un texte prévoit
expressément la compétence du ministre en la matière.
Les décisions de la juridiction administrative sont rendu après qu’un rapporteur public/commissaire
du gouvernement ait proposé les conclusions = son rôle est de proposer une solution.
La plupart du temps le rapporteur public est suivi ds ces décisions. Ou alors c’est une CCL contraire
à la décision.
Ce qui s’affirme c le droit A en temps que droit spécifique distinct du droit commun.
On voit cette affirmation avec la décision du 8 fev 1873, l’arrêt BLANCO = cela affirme la
spécificité du droit A, la spécificité de la compétence de la juridiction administrative.
La responsabilité du fait de l’action du service public ne peut pas ê régit par les principes du droit
commun.
✔ l’arrêt Blanco constitue l’affirmation de la compétence de la juridiction A pr connaître des
litiges qui impliquent l’application du droit A,
✔ il lie la compétence et le fond,
✔ il permet d’identifier la spécificité du droit A.
Une ordonnance c une décision que rend le juge en tant que juge des référés = un référé permet de
prendre une décision en situation d’urgence pr faire cesser une inégalité.
Méthode du commentaire d’arrêt
✔ phrase d’accroche : référence à l’actualité juridique, à l’intérêt juridique
✔ présenter l’arrêt
✔ fiche d’arrêt
→ quel est la demande du requérant= on attaque un acte
→ présenter les faits et la procédure
→ les moyens du requérant
→ le raisonnement du juge (les motifs)
→ le dispositif (décision du juge)
✔ intérêt du sujet
✔ problématique du commentaire
✔ annonce du plan qui répond à la problématique = on annonce seulement I et II
Le bloc de C c l’ensemble composé par les articles de la C, plus un certain nb de texte qu’il a fallu
rattaché à la C.
Cette évolution résulte surtout du volontarisme du CC qui a créer le bloc de C ds sa décision de
1971 « liberté d’association ».
Cet ensemble de libertés fondamentales le juge va le trouver ds le préambule de la C de 58= renvoi
à des textes= DDHC de 1798, le préambule de la C de 1946, la charte de l’environnement.
C le préambule de 46 qui en fait référence, elle n’est pas précise ce qui est un avantage, le juge va
pouvoir identifier des libertés fondamentales ayant une valeur constitutionnelle.
→ c un principe qui doit concerné une règle importante et générale
→ ce principe doit avoir une base ds les textes, plus précisément ds une loi adopté par un régime
républicain
→ il doit avoir une application continue du principe
Liste exhaustive des PPMP ds le préambule de 46, mais ces principes ne seront pas tous efficace
devant le juge administratif.
Par ex, chacun a le droit d’obtenir d’un emploi = difficile à invoquer devant le juge pr contraindre
l’administration.
Le juge A accepte de contrôler la C des actes A. Il accepte ce contrôle quelque soit l’élément de
constitutionnalité dont il est question.
✔ Le juge A accepte de sanctionner des actes A contraire au corps de la C.
=conseil d’état 2002 « ULLMANN », conseil d’état 2001 « association national
d’assistance aux frontières pr les étrangers »= ns dit qu’un décret est inconstitutionnel car il
ne prévoit pas l’intervention du juge judiciaire.
✔ Il sanctionne aussi les actes A contraire au préambule de 58, comme les actes contraires à la
DDHC, conseil d’état 1987 « PELETIER », un refus de passeport est contraire à la liberté
d’aller et venir.
✔ Il sanctionne aussi les actes A contraire au préambule de 46, comme décision de 1998
« mademoiselle ALDIGE », contraire à l’égalité homme femme.
✔ Il sanctionne aussi les actes A contraire à la charte de l’environnement, par ex conseil d’état
2008 décision « commune d’Annecy ».
La loi est l’expression de la volonté générale, au deb 20e s, il y a débat sur le contrôle de la C de la
loi, en 1919 on propose la création d’une Cour C pr contrôler la C de la loi.
La doctrine juridique va pencher pour une contrôle diffus = par tte les juridictions. Mais il ne se
passera rien.
Sa naissance sera tardive malgré la mise en place ap la 2GM de juridiction qui sont sensé contrôler
la C des lois comme le comité C sous la IVe Rep et sous la Ve Rep avec le conseil C.
Le comité C n’a jamais été un véritable organe de C des lois, la raison c sa composition, il
jugeait la C que par rapport à la C(pas au préambule), les conditions de saisine étaient très
restreinte.
Ce fut pareil avec le CC, on veut mettre un organe qui limite le pv du parlement=
parlementarisme rationalisé, notamment en vérifient que le domaine de la loi et du
règlement soit bien respecté
Mais cela a évolué =
➢ décision « liberté d’association »= le CC accepte de contrôler les lois par rapport au
préambule
➢ révision C de 74 qui ouvre la saisine à l’opposition(60 députés, 60 sénateur)
C’était à contrôle a priori et abstrait, mais en 2009 grâce à une révision C la QPC est créer à l’art
61-1 al 1 de la C = contrôle a posteriori. Intervention des juridictions ordinaires car elles jouent un
rôle de filtre. Les questions qui peuvent ê posé sont que ceux qui violent les droits et libertés.
CF QPC L1.
QPC mis en place pr revaloriser la place de norme C ds le contrôle des juges ordinaires (avant on
pouvait que un contrôle de conventionnalité).
La primauté des traités internationaux sur la loi est affirmé, la C de la Ve Rep confère explicitement
aux conventions nationales une place supérieur aux lois ds la HDN = article 55 de la C.
Cette primauté implique d’écarter l’application d’une norme interne qui serait contraire aux normes
internationales.
Le débat s’est noué pr la primauté des normes internationales sur les lois qui sont arrivé
postérieurement à la norme internationale.
Ds l’ordre J internationale, de l’UE doit primer sur l’ensemble du droit national mm si le droit
national est arrivé postérieurement. = CJCE 1972 « Commission contre Italie ».
Ce mouvement des 70’s va poussé les juridictions à se positionner plus clairement sur la question,
cette évolution va ê initié par le CC ds une décision de 1975 « décision IVG » ds laquelle le CC ne
se reconnaît pas compétent pr contrôler la conventionnalité des lois.
Le juge judiciaire va accepter de faire ce contrôle ds l’arrêt « Sociétés des cafés Jacques Vabre ».
Le conseil d’état va refuser de faire ce contrôle = arrêt « Croissant ». Il va changer de position et
accepter de faire ce contrôle(y compris la loi postérieur) ds la décision « Nicolo ».
Les juges nationaux refusent ajd explicitement de reconnaître la primauté du droit internationale sur
la norme constitutionnelle = Cour de cass 2000 « Fraisse ».
Si le principe de la primauté de la norme supra-national est admis en fr, celui ci pourrait ê mis en
œuvre avec un certain nb de conditions pr que la juridiction accepte la primauté.
Ces conditions sont issus de texte C mais il faudra rajouter un condition J.
= elles n’ont pas tte le mm degré d’intensité, en fonction du droit international dont il est question,
il faut réserver une place spécifique au droit de l’UE.
1. Le contrôle de la ratification
Pour exister et primer sur le droit national, un traité doit avoir été ratifier par des autorités
françaises.
En csq un traité qui serait irrégulièrement signé n’aurait pas d’existence.
Au-delà de la signature les conventions internationales doivent ê ratifié par une loi de ratification.
Initialement, le juge saisi de l’acte de ratification se déclarait incompétent pr en connaître=conseil
d’état 1926 Dame Caraco, Cour de cass aussi.
La position du juge A va évolué puisqu’il va accepter de contrôler l’existence de la ratification,
conseil d’état 1956 « Villa ».
Si la ratification n’existe pas, la convention n’est pas considéré comme internationale et ne prime
pas sur la loi.
Décision de 1998 conseil d’état Blopzeim, le conseil d’état accepte de contrôler la totalité de la
régularité de la procédure de ratification.
Le juge judiciaire va suivre le mm chemin.
Le juge se refuse tjr à contrôler l’opportunité de la ratification.
Pr le droit de l’UE il y a une spécificité pr le contrôle de la ratification, il est effectué pr le droit
originaire de l’UE mais il n’est pas valable pr le droit dérivé de l’UE.
2. Le contrôle de la publication
Cette condition existe aussi concernant le droit de l’UE, les traités sont publié au journal officiel de
l’UE, la publication est une exigence de l’ordre juridique de l’union, en effet, les textes comme la J
de l’UE exigent une publication des actes pr les rendre opposables aux justiciables.
Les textes de droit dérivé de l’UE sont publié au JOUE = journal officiel de l’UE.
3. La condition de réciprocité
Une convention primera ds l’ordre interne qd les parties signataires appliquent ds leur droit interne
la convention.
Cette condition est vérifié ajd encore concernant le droit international classique. Elle a un statut
particulier concernant le droit de l’UE.
Le droit international relatif au traité qui suivent la convention de Viennes exclut la condition de
réciprocité concernant les traité relatifs aux droits de l’hô.
C la condition la plus délicate à apprécier car il faut avoir des éléments précis relatif à
l’application des convention par les états, c donc aussi la condition la plus politique car les
informations seront fournis par les autorités exécutives nationales.
Un juge A avait sur cette question une position restrictive puisqu’il s’assurait de la réciprocité de
l’application en renvoyant cette appréciation au ministre des affaires étrangères,conseil d’état
1981 « Rekhou ».
Cette position est devenu délicate à maintenir notamment à partir d’une décision de la CEDH de
2003 « Chevrol Benkeddach », le conseil d’état ds l’appréciation du principe s’en remettait à la
décision d’un organe non juridictionnel(le ministre) = le juge n’était plus impartial et
indépendant.
La CEDH va suivre ce raisonnement, celui de la requérante, et considère que le conseil d’état s’en
est remis entièrement à une autorité relevant du pv exécutif.
Il faudra attendre 2010 pr que le conseil d’état revienne sur cette J ds une décision d’assemblée
« Cheriet-Benseghir », le conseil d’état déclare qu’il appartient au juge A de vérifier si la
condition de réciprocité est rempli.
Pr ce faire, le juge va utilisé ses pv d’instruction qui peuvent l’amener à recueillir les observations
du ministère des affaires étrangères.
Ds le droit de l’UE il existe un mécanisme qui permet de sanctionner et faire sanctionner le non
respect de l’obligation européenne d’un état= le recours en manquement, cela intervient à
l’initiative d’un état membre où la commission européenne vise à obtenir une sanction.
L’effet direct c le fait pr tt justiciable de pv demander que soit appliquer une norme de droit
internationale, cela implique que le juge s’il reconnaît l’effet direct de la norme acceptera de la
confronter à la norme de droit national qui intéresse le requérant.
Une norme qui a un effet direct ne nécessite pas pr ê invocable ds un litige de normes de
transposition= un acte interne qui met en œuvre la norme internationale.
Ce principe d’effet direct de la norme internationale est annoncé assez tôt par le juge de l’UE, arrêt
de 1962 « Van Gend and Loos ».
En csq les normes du droit de l’union s’applique dès leur entrée en vigueur ds les droit nationaux,
csq une règle national incompatible est inapplicable et les autorités nationales doivent
l’écarter,arrêt SIMMEMETHAM.
➔ Pr le droit de l’union l’effet direct est prévu par les traités, il a donc été facilement admis
par les juridictions nationale,
➔ C le cas pr les règlements de l’UE qui bénéficie d’effet direct, 1971 « Politi ».
Le conseil d’état admet de manière implicite cet effet direct des règlements, conseil d’état
1970 « Synacomex ».
➔ Mm chose concernant les décisions individuelles des institutions de l’EU qui bénéficient
par principe de l’effet direct, ce que reconnaît le conseil d’état, par ex en 1979 « Syndicats
des importateurs de vêtements ».
Par contre l’effet direct pr des textes de l’UE n’est pas tjr admis.
● C le cas pr les traités puisque l’ensemble des stipulations des traités de l’UE n’a pas d’effet
direct. Le conseil d’état comme la cour de justice reconnaissent que certaines dispositions
des traités n’ont pas d’effet direct à l’égard des partis.
● Pr les directives de l’UE, par principe ces textes n’ont pas d’effet direct, elle n’atteignent les
particuliers que par l’intermédiaire des mesures d’application prise par les états.
En pratique les directives sont ++ précises et souvent les actes de transposition ne sont que
des retranscription du contenu des directives, décision 1979 Ratti
Le juge de l’EU a affirmé que ds le cadre d’une directive qui était mal transposé par l’état
elle pouvait avoir un effet direct.
Cette question de l’effet direct a fait l’objet d’une décision conservatrice du conseil d’état pendant
pl décennies.
= Le principe c une décision de 1978 « Con Beldite » = il n’y a pas d’effet direct d’une directive
mal transposé à l’appui d’un recours dirigé contre un acte individuelle.
Le juge A acceptait qu’un particulier demande l’annulation d’un règlement national au motif qu’il
est contraire aux obj d’une directive, conseil d’état 1984 « Confédération nationale des SPA en
fr ».
Ds le mm sens, ap l’expiration du délai de transposition d’une directive un particulier peut
demander au gouvernement de prendre des mesures nécessaires à la transposition, à la modification,
à l’abrogation de disposition réglementaire devenu incompatible avec la directive.
Ds le mm sens, ap l’expiration du délai de transposition un particulier peut demander au juge
d’enjoindre le gouvernement de ne pas prendre de dispositions nationales qui pourrait compromettre
le résultat prescrit par la directive, conseil d’état 2001 « FNE ».
Le juge national a accepté la demande de particulier visant à annuler par la voie de l’exception un
acte individuel prit sur le fondement d’un texte national contraire à la directive, conseil d’état 1991
« PALAZZI ».
Le juge national a accepté la demande de particulier visant à annuler par la voie de l’exception un
acte individuel prit sur le fondement d’une loi national contraire à la/incompatible avec une
directive, conseil d’état 1992 « Société Arizona Tobacco».
Le conseil d’état a accepté d’annuler par la voie de l’exception un acte individuel prit sur le
fondement d’un principe J français incompatible avec une directive, conseil d’état 1998 « Tête ».
Le conseil d’état a accepté d’annuler par la voie de l’exception un acte individuel prit sur le
fondement d’un vide textuel incompatible avec une directive, conseil d’état 1998 « Communauté
de commune du Piémont de Barre ».
Le conseil d’état va mettre un terme à cette logique de contournement et admettre en 2009
l’invocabilité des directives mal transposé à l’encontre d’un acte individuel, décision
d’assemblée « Perreux ».
Ajd le conseil d’état, le juge A, a de ++ tiré tte les csq de l’effet direct et de la primauté.
Par ex, ajd le conseil d’état ns dis que les autorités A ne doivent pas adopter de mesures contraires
aux obj d’une directive, conseil d’état 1999 « Association des patients de la médecine d’orientation
anthroposophique».
Les AA sont ajd tenue d’adopter des mesures positives pr garantir l’effectivité du droit de l’UE,
conseil d’état 1999 « Association ornithologique et mammalogique de Saune et Loire ».
Le juge A reconnaît la faculté pr les AA de prendre des mesures provisoires d’exécution du droit de
l’UE sans respecter les exigences de forme national, conseil d’état 2003 « société Tiscali ».
Une directive nécessite un acte de transposition pr ê mis en œuvre = cela peut ê tout type d’acte de
droit interne(acte législatif, acte A= décret, arrêté, décision individuelle). C à l’autorité nationale
qu’il revient de faire le choix de l’acte de transposition en fonction de leur organisation interne.
Le CC refuse de contrôle la conventionnalité des lois mais ici ds une certaine mesure il va accepter
de le faire,
✔ le juge va affirmer que la disposition des directives en droit interne est une exigence C
✔ le juge C déduit de cette exigence C de transposition le fait qu’il lui appartient de faire
respecter cette exigence de transposition, donc le juge C va bien effectuer un contrôle de
conventionnalité.
Le conseil d’état lui aussi a du déterminer les conditions de son contrôle des normes de
transposition et plus spécifiquement les conditions de son contrôle de C, conseil d’état 8 fev 2007
« Société Arcelor », il s’agit d’un contrôle de C d’un acte A de transposition d’une directive, il n’y
avait pas de loi entre l’acte A et la directive, donc pas de théorie de la loi-écran, le conseil d’état
pouvait donc réaliser ce contrôler de C de l’acte A.
Ce contrôle s’exerce selon des modalités particulières, « il appartient au juge A saisi d’un moyen
tiré de la méconnaissance d’une disposition ou d’une principe de valeur C de rechercher s’il existe
une règle ou un principe général du droit communautaire qui eu égard à sa nature et à sa portée
garantir par son application l’effectivité de la disposition du principe C invoqué »= il doit
rechercher s’il existe ds le droit de l’UE un principe équivalent au principe C évoqué. Pr savoir
si c’est conforme le juge A fait appel à la CJUE.
Une réserve est établit par le conseil d’état ds le cas où il n’y aurai pas de similitudes entre un
principe C et de l’UE donc ds ce cas la le conseil d’état reconnaît qu’il va confronter le texte de la
norme de la transposition à la C.
Ds la grande majorité des cas il y a équivalence entre les principes C et les principes contenue ds le
droit de l’UE.
A/ Définition de la loi
● Def théorique/formelle : approche de Carre de Malberg qui ns dit que la loi se caractérise
pas pr son contenu mais par sa forme, peu importe le fond du texte ce qui compte c la façon
dont est élaboré le texte.
Cette approche basé sur la forme du texte se retrouve ajd ds le droit C concret puisque la loi
est l’acte juridique émit par l’organe qui dispose du pv législatif.
Que ce soit le parlement qui vote la loi(art 24), mais aussi le peuple par le biais du
référendum.
● Def matériel : prend corps ds la C de 58 qui définit matériellement la loi comme l’acte
juridique qui intervient ds les domaines de la loi prévu par la C.
Cette def matériel de la loi va ê relative aux :
✔ règles qui concerne les droits civiques et les garanties accordé aux citoyens pr l’exercice des
libertés publiques
✔ le domaine de la loi est aussi relatif aux pluralismes de l’influence des médias,
✔ aux questions de nationalités, à l’état et la capacité des personnes, aux régimes
matrimoniaux, mais aussi succession et libéralités,
✔ domaine de la détermination des crimes et délits, et des peines applicables, la procédure
pénale,
✔ la création de nouveaux ordres de juridiction et le statut des magistrats,
✔ éléments relatif à l’impôt(assiette, taux, modalités d’imposition), les règles concernant les
régimes électoraux pr les assemblées parlementaires et notamment pr les assemblées locales
✔ les conditions d’exercice des membres,
✔ les cat d’établissement publiques
✔ les nationalisations d’entreprises, privatisation du secteur public vers le secteur privé
✔ détermine les principes fondamentaux ds un certain nb de domaines qui sont l’organisation
de la défense nationale, de la libre A des CT, leur compétences et leurs ressources, principes
relatif à l’enseignement, à la préservation de l’environnement, droit du travail et syndical.
L’art 37 de la C = les matières autres que celle du domaine de la loi ont un caractère réglementaire.
Ont une valeur législative un certain nb de textes adopté avant la Ve Rep, c le cas des décrets-lois
adopté avant 1958 comme par ex des décrets-lois adopté par le gouvernement Vichy, conseil d’état
1944 « Vincent ».
Il y aussi les décisions adopté par le PDR ds le cadre de l’art 16 de la C.
C le cas aussi des ordonnances prises par le gouvernement provisoire de la Rep Fr, conseil
d’état 1946 « Botton ».
Sont aussi des lois les ordonnances de l’art 38 de la C lorsqu’elle sont ratifié. Une ordonnance est
un texte adopté par le pv l’exécutif sur l’habilitation/l’autorisation du pv législatif à intervenir ds
son domaine
= la loi d’habilitations va préciser le délai, le domaine, et la finalité de l’intervention du législatif.
Ensuite le gouvernement peut adopter l’ordonnance en conseil des ministres ap avis du conseil
d’état et signature du PDR.
A la fin du délai fixé par la loi de l’habilitation le gouvernement ne peut plus intervenir ds le
domaine de la loi et donc ne peut plus modifier l’ordonnance.
Avant on considéré que la ratification du texte de l’ordonnance puisse ê implicite, conseil d’état
1971 « Barrat ». Ajd la loi C de 2008 impose une ratification expresse.
La valeur de l’ordonnance n’est pas la mm en fonction du moment auquel on l’observe, tant qu’elle
n’est pas ratifié l’ordonnance a la valeur d’un acte A réglementaire, le juge A a la possibilité de
l’annuler, conseil d’état 1971 « damiani ».
Ce contrôle du conseil d’état est limité que par la théorie de la loi écran, notamment l’écran du à la
loi d’habilitation qui fixe le cadre de l’ordonnance, cela étant le conseil peut contrôler le texte de
l’ordonnance par rapport aux textes de la loi d’habilitation.
Lorsque l’ordonnance est ratifié elle acquiert une valeur législative, elle peut donc tjr ê contesté
devant les juges A mais sur des bases différentes, d’une part celle de l’inconventionnalité, conseil
d’état 2000 « Hoffer », d’autre part elle peut faire l’objet d’une QPC, à charge ici pr le juge A de
remplir son rôle de filtre.
Les AA exercent un pv réglementaire en adoptant des actes qui correspondent à une forme
particulière,
le premier ministre et le PDR adoptent des décrets,
les ministres, les préfets, et les organes de l’exécutif locaux adoptent des arrêtés,
et enfin les organes délibérant des CT ou des établissement publics adoptent des
délibérations.
Ces actes peuvent ê des actes réglementaires, cad qu’ils ont une portée générale, ou bien
individuelle = qui concerne un I, par ex un arrêté peut aussi bien servir à poser une norme générale
qui s’appliquera à l’A et ses administrés, que permettre de nommer un fonctionnaire.
L’exercice du pv réglementaire ne passe pas nécessairement par les cat évoqué = par ex les lignes
directrices adopté par l’A ou les circulaires.
Ce qu’il faut retenir c que l’identification d’un acte A relève de l’appréciation du juge.
Le pv réglementaire générale peut intervenir ds tous les domaines, selon l’article 21 c le premier
ministre qui a ce pv réglementaire générale avec la question de la compétence du PDR en matière
réglementaire.
Le président intervient ds ce domaine qd les décrets sont délibérés en conseil des ministres. La C
prévoit peu de domaines ds lesquelles les décret doivent ê adopté en conseil des ministres et
finalement c la fixation de l’ordre du jour des ministres qui va conditionné l’action du PDR ds le
domaine réglementaire générale.
Concernant les décrets qui ne sont pas délibéré en conseil des ministres mais signé qd mm par le
PDR ils ne sont pas illégaux, conseil d’état « Sicard ».
Par ailleurs on peut noter que les ministres participent au pv réglementaire générale en signant
certains actes adopté par le PDR.
Par ex, les actes du Premier ministre sont signé par les ministres chargé de leur exécutions.
Par principe, lorsqu’on se situe ds le cadre de l’exercice du pv réglementaire générale, qd les actes
sont adopté par des autorités A différents c la hiérarchie des autorités qui va donner la hiérarchie
entre les actes.
Lorsque le pv réglementaire n’est pas général mais spécialisé et que c la loi qui attribue c pv, la
hiérarchie entre les autorités A ne conditionnent plus la hiérarchie entre les actes A.
Lorsque ce sont des autorités A de mm niveau qui disposent d’un pv réglementaire spécialisé il n’y
a pas de hiérarchie entre les actes mais une hiérarchie peut s’installer en se basant sur des critères
de procédures, par ex on peut distinguer les décrets délibéré en conseil d’état et ceux qui ne sont
pas délibéré en conseil d’état.
La hiérarchie peut résulter du lien existant entre 2 actes par ex si une mm autorité adopte 2 actes
réglementaires de mm nature une hiérarchie peut s’instaurer si l’un constitue l’application de
l’autre.
Une autorité A est tenu de se conformer aux dispositions réglementaires qui fixe le cadre d’exercice
de son pv réglementaire mm si cet autorité est l’auteur des cadres et mm si c une autorité
subordonné qui fixe l’exercice de ce cadre, conseil d’état 2008 « département du Val de marne ».
Par principe il faut mentionner la supériorité hiérarchique de l’acte réglementaire sur l’acte
individuel, sa supp se manifeste ds pl situations, la plus commune c qd une autorité A adopte un
acte I en mettant en œuvre un acte réglementaire adopté par une autorité supérieur.
La logique est la mm lorsque c la mm autorité qui prend 2 types de décisions, cad que la mm
autorité qui fixe un cadre réglementaire et met en œuvre ce cadre par une mesure I = conseil d’état
1930 « Aubanel ».
Mm l’autorité supérieure doit respecter le cadre réglementaire qui a été adopté par une AA inférieur.
➔ le fait que le juge peut identifier voire mm découvrir des normes de valeur infra-
législatif mais supra-décrétale et ces normes ce sont les principes généraux du
droit(PGD).
Décision du conseil d’état 1945 « Aramu », le conseil reconnaît l’existence de PGD applicable mm
en l’absence de texte.
Le conseil va dégagé un PGD qu’on peut résumé en principe du respect du droit de la défense, le
juge ns dis que « le PGD implique qu’une sanction disciplinaire ne puisse pas ê prononcé
légalement sans que l’intéressé n’est été mis en mesure de présenter sa défense », ce principe avait
déjà été consacré implicitement en 1944 « Dame veuve Trompier Gravier ».
Cette mm logique est poursuivi par le conseil d’état en 1950 « Dame Lamotte » énonce que le
recours pr excès de pv devant le conseil d’état est ouvert mm sans texte contre tout acte
administratif, selon le juge cette faculté a pr effet d’assumer « conformément aux principes
généraux du droit le respect de la légalité ».
Ajd cette cat de PGD est reconnu par le juge C, par ex CC 1989 décision « CSA ». De la mm
manière, le législateur reconnaît l’existence de principe généraux du droit. Ajd le législateur a mm
tendance a codifié les PGD.
Evolution des PGD =
Au deb le juge A considéré que ces principes ne relevé pas du droit écrit, la position du juge a
évolué pr identifier des sources écrites aux principes généraux qu’il dégageait.
✔ Par ex, le juge A fait référence au principe généraux du droit résultant du préambule de la
C, conseil d’état 1959 « Syndicats général des ingénieurs conseils ».
✔ Le conseil d’état peut aussi évoqué les PDG garantie par le préambule de la C, conseil
d’état 1960 « Laboulaye ».
✔ Ds d’autres décisions, le conseil d’état a identifié des PDG issus de conventions
internationale, conseil d’état 1988, PGD issus de la convention de Genève sur les réfugiés.
Plus récemment le conseil d’état a inventé une formule pr dire sans dire qu’il allait dégagé un PDG
issus d’un texte, il évoque « les principes généraux du droit dont s’inspire un texte », par ex
conseil d’état 1982 « Ville de Toulouse », le conseil d’état mentionne le droit en vertu d’un PGD
applicable à tout salarié dont s’inspire le code du travail à un minimum de rémunération .
Ces PGD ont pu ê dégagé sans texte pendant qql temps, mais ajd ils sont directement inspiré de
normes législatifs existantes.
Ces PDG vont pv combler des manques présents ds la législation.
Exemple de PGD :
→ PDG les plus généraux(libertés publiques) : PGD relatif aux libertés publiques (inviolabilité
du domicile), la liberté du commerce et de l’industrie, la liberté contractuelle, principe d’égalité
→ PGD plus précis (fonctionnement de l’A) : le principe de la non-rétroactivité des actes A, 1948
« Société du journal l’Aurore », continuité des services publics, égalité ds le fonctionnement des
services publics, empêcher de sanctionner deux fois pr les mm faits (non bis in indem), sécurité
juridique(=impose à l’A de ne pas remettre en cause de façon soudaine des situations juridiques
constituées,c une traduction d’un principe européen = le principe de confiance légitime).
→ PGD relatif à la fonction publique : le plus connu c « arrêt Barel » 1954 égalité de l’accès de
tt les fr aux emplois et fonctions publiques, principes qui sont relatif aux reclassement des salariés
et au licenciement des salariés, accès aux emploies publics
C une approche centré sur le contentieux de l’acte A unilatérale, cela signifie que pr ns sera un
acte A unilatérale ce que le juge aura dit= la vision du juge.
Le juge acceptera ou pas une requête en fonction du fait qu’elle est dirigé contre un acte qui doit ê
un acte A unilatérale.
L’acte A unilatérale est un acte adopté par une autorité qui a une fonction A et qui fait grief, qui a
une portée normative.
PARAGRAPHE 1 = L’acte adopté par une autorité ayant une fonction administrative
L’objectif est de faire comprendre que pl types d’autorités et de personnes peuvent adopter des actes
qui seront qualifié d’actes administratifs.
Le principe c qu’un acte A est un acte adopté par une autorité public A.
Qd on parle d’autorité A cela ne veut pas dire que l’acte A ne puisse pas ê signé par pl autorités A ou
par un organe collégial.
Il ne faut pas confondre les actes A et les documents A, toute administration va produire des
documents administratifs, cependant tout ces documents ne sont pas forcément des actes A.
Il existe un encadrement précis relatif à la communication des documents A.
A/ Les actes des autorités publiques ne sont pas nécessairement des actes A
C’est la fonction de l’autorité publique qui prend l’acte qui va conditionné la qualification de l’acte
A.
Par principe, les personnes privées n’ont pas de fonction A, elles ne sont pas capable d’adopter des
actes A unilatérale.
Les personnes publiques n’ont pas non plus nécessairement une fonction A ce qui conduit à exclure
la plupart de leur acte de la qualification d’acte A.
Pl hypothèses =
Une autorité publique qui a une fonction législatif ne peut pas adopté des actes A.
Le juge administratif le dit, l’acte adopté par un organe législatif en suivant une procédure législatif
ne peut pas ê un acte A, conseil d’état 1960 « Fnoss ».
En csq les actes législatifs ne sont pas susceptibles d’ê contesté devant le juge A. Par contre, les lois
peuvent ê confronter par le juge A aux conventions internationales.
Le juge A qd il est confronté à un acte de nature indéterminé il va vérifier que les conditions évoqué
sont bien rempli= acte adopté par un organe législatif ?acte adopté en suivant une procédure
législative ou ne peut pas ê détaché d’une procédure législative ?
Comment le conseil d’état va aborder l’ensemble des actes adopté par l’assemblée
parlementaire ?
Les assemblées parlementaires adoptent d’autre actes que les actes législatifs, il peuvent adopter des
décisions, des résolutions … le juge A a été amené à définir leur nature,
L’évolution de la J sur cette question a été intégré ds un texte de loi = loi de 2003, cette loi
reconnaît que la juridiction A est compétente pr se prononcer sur les litiges individuel
relatif aux contrats publics mais par contre elle limite la compétence de la juridiction A au
cas qui sont précisément énuméré par l’ordonnance de 58.
Le juge A ne peut pas connaître d’un règlement statutaire des assemblées.
Le CC a reconnu la constitutionnalité de ce texte ds une décision QPC de 2011.
Un acte adopté par une juridiction ds une forme juridictionnel n’est pas un acte A. Pas plus
que l’acte qui n’est pas détachable d’une décision juridictionnel.
Le juge A va donc assez souvent essayer de déterminer si un acte est ou non détachable d’une
procédure juridictionnel et si en csq il est susceptible d’ê attaqué devant le juge administratif.
Le juge A estime par ex que ne sont pas détachables =
✔ des mesures de polices judiciaires intervenant préalablement à l’adoption d’une décision
pénale,
✔ ds le mm sens la décision d’une autorité publique de saisir un tribunal n’est pas détachable
de la décision juridictionnelle, tribunal des conflits 2001 « VisConti ».
✔ ds la mm logique les actes qui interviennent ap une décision juridictionnel mais qui sont lié
à son exécution ne sont pas détachable de la décision, conseil d’état 2003 « Observatoire
international des prisons ».
Par contre les actes des autorités juridictionnelle qui matériellement révèle une fonction A seront
qualifié d’actes A et susceptibles d’ê jugé par un juge A.
Le principe est posé ds une décision de 1952 tribunal des conflits « Préfet de la Guyane ». = sont
des actes A les actes qui sont relatif non à l’exercice de la fonction juridictionnel mais à
l’organisation du service public de la justice.
✔ les décisions du ministre de la justice qui modifie/supprime/créer des juridictions sont bien
des actes A relatif à l’organisation du service public de la justice,
✔ ds la mm logique les décisions qui sont relatif à la carrière des magistrats cad leur
nominations ou leur sanctions sont des actes A relatif à l’organisation du service public de la
justice.
✔ ds le mm sens, les actes de nominations au conseil supérieur de la magistrature sont des
actes A, conseil d’état 1953 « Falco ».
Ces distinctions le conseil d’état a été amené à le faire ds tte les juridictions y compris concernant
les actes du juge C ou du juge judiciaire.
Concernant l’autorité judiciaire les actes ne sont pas A mais plus largement les décisions relatif à
l’A judiciaire, au fonctionnement interne de la juridiction ne relève pas nécessairement de la
catégorie des actes A.
Par contre ds certains cas précis, les autorités judiciaires adoptent des actes qui matérialisent leur
fonction A
✔ par ex ds certaines situations l’autorité judiciaire peut émettre un avis qui s’insère ds une
procédure A et devient susceptible de recours de la juridiction A.
✔ ds le mm sens le juge de l’application des peines détermine les principales modalités du
traitement pénitentiaire des condamné et ds ce cadre la il adopte une décision A qui se
rattache au fonctionnement A des services pénitencier.
✔ Les décisions qui ne sont pas lié aux conditions d’exécution de la peine mais qui se
prononce sur sa nature ou son aménagement sont lié à l’exercice des fonctions
juridictionnelles et ne sont pas des actes A, conseil d’état 1990 « Theron » = le refus de
réduire une peine n’est pas un acte A.
✔ L’utilisation de leur pv hiérarchique par les présidents de juridiction et par le procureur se
rattache à l’exercice d’une fonction A et sont donc des actes A, conseil d’état 1972
« Obrego ».
Actes adopté par des autorités qui ont une nature A et politique= les actes adopté par le pv exécutif.
Ces actes bénéficient d’une exclusion qd le juge considère qu’ils ne sont pas des actes A mais des
actes de gouvernement.
Ces actes sont adopté par une autorité A et pourtant ils ne relèvent l’exercice d’une fonction A = ce
sont des actes de gouvernement qui ont une dimension politique.
Pr comprendre les actes de gouvernement il faut comprendre que leur théorisation est lié au
développement du contrôle de la juridiction administrative sur l’action de l’administration.
Plus le juge A va contrôler plus il a besoin de développer une théorie pr limiter son contrôle.
Qlq décisions font apparaître cet idée d’acte de gouvernement=
Le juge A va très largement faire usage de cet théorie par ex conseil d’état 1867 « Duc d’Aumale ».
Le juge va tenter de rationaliser sa reconnaissance des actes de gouvernement, conseil d’état 1875
« Prince Napoléon », le juge A peut contrôler les actes qui ont été pris au regard de considération
politique mais que ds un certain nb de cas ce sont des actes de gouvernement qui ne sont pas des
actes A.
Cet catégorie est difficile a théorisé(ne sert qu’à éviter de contrôler donc très variable), on peut qd
mm essayer de faire un classement=
✔ Les actes relatif aux relations avec le parlement sont des actes de gouvernement notamment
les décisions relatives à la procédure législative.
✔ C le cas pr le refus de déposer un projet de loi, conseil d’état 1968 « Pallagrand ».
✔ Les relations entre les 2 têtes du pv exécutif(PM et PDR) font aussi parti des actes du
gouvernement, comme par ex le refus du PM de proposer au PDR de saisir le parlement
pr réviser la C, ds le mm sens les nominations au conseil C sont des actes de
gouvernement et ne sont pas applicable devant le juge A.
✔ le décret de dissolution de l’AN est un acte de gouvernement, la décision de soumettre un
projet de loi au référendum est aussi un acte de gouvernement.
✔ le décret qui donne la composition du gouvernement est également un acte de
gouvernement.
A l’opposé parfois certains actes lié à la procédure législative comme le fait de demander la dé-
légalisation d’une disposition ne sont pas qualifié d’actes de gouvernement, cela se rattache à la
fonction A.
Pour conclure les actes de gouvernement ont une nature ambigu qui amène parfois à les qualifier
d’acte mixtes cad entre l’acte A et l’acte politique = ils sont encore une réserve entre les mains du
juge A pr limiter son contrôle sur certains actes.
B/ Tout les actes A ne sont pas adopté par des autorités publiques A
Par principe les actes A ne peuvent pas ê prise des personnes privées, toutefois qd elle ont une
fonction A elles peuvent ds certaines circonstances adopté des actes A.
Cette capacité s’identifie grâce à 2 critères =
→ avoir une mission de service public
→ utiliser à ses fins des prérogatives de puissance publiques
Selon la jurisprudence=
➢ des personnes privées peuvent avoir une mission de service public, le juge l’a dis
implicitement puis explicitement, l’arrêt du principe est de 1935 conseil d’état « Vezia »,
le CE reconnaît qu’un organisme privé peut avoir une mission d’intérêt public. Le juge A va
ensuite ê plus explicite et va reconnaître que des personnes privées peuvent ê en charge
d’une mission de service public, décision de 1938 « Caisse primaire aide et protection ».
➢ ensuite le juge A a reconnu que des organismes de droit privé peuvent avoir une mission de
service public, avec des prérogatives de puissances publiques et donc peuvent adopter
des actes A(individuel ou réglementaire), des organismes professionnels peuvent adopter
des actes A, conseil d’état 1932 « Monpeurt », conseil d’état 1946 « Maurand ».
Le CT a aussi reconnu cela pr des organisme ordinaux, CE 43 « Bougun ».
➢ ensuite la J va ê affiné, le CE estimait que la Française des jeux n’était pas en charge d’un
service public, CE 99 « Rolin », l’organisation d’un marché non plus, CE 76 « GIE Brousse
Cardell ».
A l’opposé certaines fédérations sportives peuvent adopter des actes A, c le cas CE 76 Fédération fr
de cycliste.
J particulière concernant les services publics industriel et commerciaux SPIC= le juge A a
élaboré une J pr distinguer les actes qui relèvent du droit A et ceux qui relève du droit privé.
Pr les SPIC il y a que qql situations ds lesquelles un acte A peut ê identifié = c le cas lorsque l’acte
est un acte réglementaire (qd un SPIC adopte un acte individuel c le juge judiciaire).
Les actes qui confirment une décision déjà prise ou qui permettent de préparer une décision A sont
dépourvu de portée normative.
Le juge A n’est pas tenu par le nom donné à l’acte, il peut estimer qu’un avis a une portée
normative.
Exemple =
✔ Acte qui fait une constatation n’est qu’indicatif et est dépourvu de portée normative, conseil
d’état 1988 « Bienvenu ».
✔ Le CE n’accepte pas de s’attaquer à un acte confirmatif y compris un acte qui confirme un
refus de l’administration, conseil d’état 1952 « Martin ».
✔ Un requérant n’est pas recevable à attaquer un acte préparatoire a une décision A, conseil
d’état 1997 « Syndicat CGT hospitaliers bebarieaux. »
✔ « CE 2013, fédération intercommunale CFDT » avec l’idée qu’un acte préparatoire n’est
pas susceptible de recours, plus précisément une déclaration d’intention est dépourvu de
normativité.
Il existe des AAI qui régule un secteur d’activité, ces autorités interviennent ds de nombreux
domaines, elles sont en charge de mission de service public et sont capables d’adopter des actes A
individuel et réglementaire, par ex des sanctions, mais à côté de cela, les AAI vont pv influencer le
comportement de certains acteurs du secteur dont elle ont la charge, elles vont adopter des actes
qui auront pr objet d’orienter le comportement des acteurs sans leur imposé d’obligations = droit
souple.
La q qui se pose c de savoir ds quel mesure ce droit souple adopté par les AAI était susceptible de
recours et donc avait une portée normative.
Décision de 2016, CE, « Société numéricable et société Fervista », le premier acte ct un
communiqué de l’autorité des marché financiers qui demandaient aux investisseurs de faire preuve
de vigilance à l’égard de placement immobilier, deuxième acte était une position de l’autorité de la
concurrence, ds ces 2 décisions on avait une décision qui ne contraint pas les opérateurs mais dont
on comprend bien qu’elle a un impact, le CE accepte le recours et va poser des conditions pr
accepter ce recours= lorsque les avis/positions sont de nature à produire des effets notables
notamment de nature économique ou lorsque ces recommandations ont pr obj d’influencer de
manière significative sur les comportements des personnes auxquelles elle s’adresse.
B/ Les mesures d’ordres intérieurs, MOI = pas de portée normative
Ces MOI sont relatif qu’au fonctionnement interne de l’administration et elles ne font donc pas
grief aux administrés. Ils ne sont pas sensé pourvoir les attaqué. On retrouve l’idée que ces mesures
sont relatif à l’organisation interne du service et que donc ne concerne pas les administrés.
Les MOI on les retrouve ds pl grands domaines, la fonction publique en général, le domaine
pénitentiaire, mais aussi en matière d’enseignement.
Ces mesures constitue un îlot de l’action de l’A qui est exclut de tt contrôle juridictionnel. Les
administrés ne peuvent pas faire valoir leur droit devant le juge.
Le premier domaine est le domaine pénitentiaire ds lequel le champs des MOI était très étendu,
donc par ex,
→ les sanctions infligé à un détenu par l’administration pénitentiaire étaient considérées comme des
MOI, conseil d’état 1935 « Bruneaux ».
→ La décision de passer un détenu ds un quartier de haute sécurité est aussi une MOI.
Progressivement, le juge A a fait évoluer sa J et reconnaît de moins en moins des MOI ds le
domaine pénitentiaire, par ex,
→ les mesures concernant le régime alimentaire des détenues ne constitue pas des MOI, conseil
d’état 1992 « Cherbonnel ».
Il faut relever que la J a basculer ds le milieu des 90’s sous l’influence de la CEDH, et des droits
protégés par la convention européenne des droit de l’hô, CE 95 « Marie », le juge A estime que la
punition d’un détenu qui constituait ds le placement à l’isolement constituait une mesure qui faisait
grief donc pas une MOI.
La J ajd est constante sur ce point, notamment par ex CE 2003 « Garde des seaux VS Remli ».
Conseil d’état 2007 « Garde des sceaux VS Boussouar » = le transfert d’un détenu d’un
établissement à établissement similaire constitue une MOI sauf qd cela met en cause les libertés et
les droits fondamentaux du détenu, en l’occurrence le transfert d’un établissement à un autre de
mm nature est susceptible de bouleverser le droit à conserver des liens familiaux.
Par contre qd le transfert aboutit à un placement avec des conditions plus strictes n’est pas une
MOI.
La décision de transfert d’un établissement à un établissement plus restrictif est par principe une
MOI sauf lorsqu’elle ne constitue qu’une décision de changement d’affectation.
Ds le domaine du matériel informatique que les détenu peuvent utiliser, une mesure de contrôle
par l’A ne constitue pas un acte A susceptible de faire l’objet d’un recours par principe mais la
décision de retenu des équipements informatique était un acte susceptible de recours.
Dans le domaine liés à l’enseignement le juge a élargi le champs des mesures susceptible de
recours.
Les recours sont recevable contre des règlements d’intérieur des établissement interdisant les signes
distinctif à signe religieux.
Par contre, certaines position A constitue des MOI comme la notation d’un étudiant d’un groupe de
TD à un autre.
Par contre, un changement d’option imposé à un élève est un acte A.
Exemples lié au domaine militaire = une sanction n’est pas une MOI.
Ces circulaires et les lignes directrices permettent à l‘A d’organiser son fonctionnement et sa prise
de décision.
On peut dire qu’elle constitue des mesures d’ordre intérieur.
Circulaire et lignes directrices = c une qualification donné par le juge, cela ne veut pas dire qu’elle
est lié à l’intitulé de l’acte.
1. Les circulaires
Une circulaire est un outil à la disposition des autorités A centrales qui servent à informer leur
services sur la façon d’appliquer un texte réglementaire ou législatif.
La circulaire n’est donc pas nécessaire à la mise en œuvre d’un texte de loi ou d’un acte
réglementaire.
L’A n’a pas d’obligation d’adopter une circulaire, conseil d’état 2000 « Syndicat sud PTT. »
Cela étant on perçoit bien que ces circulaires si elles ont une dimension interne elles peuvent avoir
une portée normative, un impact sur la situation des administrés.
Le caractère normatif des circulaires et leur effet sur la situation des citoyens est pris en compte par
certains textes imposant leur publication.
Cet exigence remonte à une dizaine d’année avec un décret de 2008 qui prescrivait que les
circulaires adressées par les ministres aux services et aux établissements publics devaient ê mise à
disposition du public sur un site internet rattaché au PM, les circulaires non publiées n’étaient pas
applicable.
Le CE a précisé que les circulaires antérieures au décret étaient considérés comme abrogé si elle
n’était pas reprise sur le site internet, CE 2001 « Association la Cimade ».
Le juge a permis que ds certaines situations un administré puissent attaqué une circulaire.
Le principe est posé ds une décision de 1954, « Institution Notre-Dame du Kreisker », le CE va ds
cette décision opéré une distinction entre 2 catégories de circulaires,
--circulaire interprétative(qui ont la nature normale des circulaire, vont éclairer le texte)
--circulaire réglementaire(sont des véritables décisions A qui s’imposent aux administrés)
Les circulaires I ne sont pas susceptible de recours contrairement aux circulaires réglementaires.
J pas totalement satisfaisante car une C qui sans ajouter ou retrancher un texte peut qd mm en
interprétant le dénaturer ou en modifier la portée.
Cela permet de rendre la distinction plus simple et de rendre attaquable un plus grand d’actes.
Par ex avant une C qui rappelait une règle existante était considéré comme C interprétative(car
n’ajoute pas de règle nouvelle) mais mtn si cette circulaire rappelle ou interprété des règles qui sont
contraire à la hiérarchie des normes cette circulaire devient impératif.
La volonté du juge avec ces décisions c de s’assurer que l’ensemble des circulaires qui ont un effet
sur les administrés soient susceptible d’ê attaqué devant le juge par les citoyens.
Cette évolution J n’est pas totalement satisfaisante car la distinction entre acte impératif et non
impératif n’est pas évidente, et car un grand nb de circulaires échappent au contrôle du juge. Il
n’empêche que cela montre qd mm le développent de l’état de droit.
On parle ajd de ligne directrice depuis que le CE ds son rapport annuel de 2013 a souhaité que les
directives soient renommé ligne directrice.
Le principe des lignes directrices c que c un acte par lequel une autorité administrative va se
fixer elle mm une règle de conduite.
Ces textes sont adoptés lorsque l’A dispose d’un pv discrétionnaire et qu’elles souhaitent se fixer
une ligne de conduite ds des cas similaires.
→ un pv discrétionnaire= l’A a la liberté d’adopter ou de ne pas adopter un acte A VS la
compétence de l’A lié par une série de conditions qui l’empêche d’adopter d’un acte.
Par principe, les lignes directrices ne sont pas des actes réglementaires et ne peuvent pas faire
l’objet d’un recours devant le juge A, CE 2004 « Comité Anti amiante jucieux ».
Toutefois, la ligne directrice est susceptible d’ê contesté de façon indirecte par le biais de
l’exception de l’illégalité(on attaque une décision adopté sur le fondement de la ligne directrice).
La J a visé à encadrer les limitations au pv discrétionnaire qui pouvait ê formulé par le biais des
lignes directrices = à s’assurer que l’A ne renonçais pas à son pv discrétionnaire = à exercer un
examen particulier à chaque acte.
➔ décision de principe 1970 « Crédit foncier de Fr », précisé par une décision de 73 « Société
Géa ».
Le juge exige pr qu’une ligne directrice soit légale il faut que l’autorité A soit en capacité de tjr
pouvoir déroger la ligne directrice pr tenir compte de l’intérêt général ou de la situation des
administrés, l’autorité A doit tjr pv procéder à un examen particulier des circonstances.
Elle doit par ex pv ajouter de nouveaux critères à ses lignes directrices, CE 2017 « Région
Aquitaine Limousin Poitou Charente ».
En pratique, les lignes directrices doivent montrer que l’auteur de la décision conserve la faculté d’y
déroger.
Les lignes directrices doivent faire l’objet d’une publication, notamment en matière
d’environnement qui sont publié ds un bulletin spécial en vertu d’un arrêté de 2018.
Les lignes directrices doivent respecter le réglementaire en vigueur.
Ajd le régime est largement déterminé par le code des relations entre le public et
l’administration(CRPA).
1) Ces sources sont quasiment historique des droits relatifs aux administrés=
loi de 1978 sur le droit de communication des documents A
loi de 1979 relative à la motivation des actes A et à l’amélioration de la relation entre l’A et
des citoyens
loi de 2000 relative au droit des citoyens ds leur relation avec les administrations
Ce qui ns intéresse ici c le livre 2 divisé en 4 titres qui concernent la motivation d’un acte A,
l’entrée en vigueur, les décision implicites et la sortie en vigueur des actes A.
Ce livre opère une codification du droit existant tout en le simplifiant et parfois en créant certaines
règles nouvelles.
On va aborder l’ensemble des éléments qui font qu’un acte A est valide et légale et donc susceptible
d’ê appliqué aux administrés.
Cette question on va l’aborder en 2 partie avec les conditions externe de la régularité et les
conditions de fond de l’acte.
l’auteur adopte un acte qui respecte la répartition des compétences entre les autorités
publiques cad la région n’a pas la mm compétence que les département par ex, et la
répartition des compétences au sein d’une mm collectivité publique (un doyen vs
président de l’université par ex)
cette compétence aura une dimension territoriale personnel(les autorités publiques ont
des compétences propres, par ex pr les EP= principe de spécialité, les compétences sont
limité par les obj de la collectivité)
Cette procédure d’élaboration est très encadré notamment depuis l’entrée en vigueur du CRPA et
de son livre premier.
Les consultations
→ art L-131-1 du CRPA qui ns dit «Lorsque l'administration décide, en dehors des cas régis par
des dispositions législatives ou réglementaires, d'associer le public à la conception d'une réforme
ou à l'élaboration d'un projet ou d'un acte, elle rend publiques les modalités de cette procédure, met
à disposition des personnes concernées les informations utiles, leur assure un délai raisonnable
pour y participer et veille à ce que les résultats ou les suites envisagées soient, au moment
approprié, rendus publics ».
L’A pr adopter des actes peut ou doit aussi recueillir des avis auprès de certains organismes avant de
voter un acte, il existe pl types d’avis,
✔ l’avis facultatif qui consiste ds le fait que l’autorité A a la possibilité de solliciter un
organisme pr obtenir son avis et elle n’a pas l’obligation de suivre l’avis donné
✔ l’avis obligatoire qui doit ê nécessairement demandé à l’organisme concerné mais qui n’a
pas nécessairement à ê suivi
✔ l’avis conforme = obligation de demander l’avis mais aussi obligation pr l’autorité A de
suivre l’avis
la J administrative et les textes ont défini les obligations qui résulte de la consultation par l’A pr
l’élaboration d’un acte=
➔ la consultation doit ê effective, loyale et complète, le juge va vérifier notamment la réalité
de la consultation et les justifications avancé en cas de non consultation, CE 1974
« CLERU»
➔ il va vérifier aussi la composition et les modalités de fonctionnement de l’organisme
concerné,
➔ le juge A vérifie aussi le délai qui existe entre la consultation et la décision effectivement
prise (faut pas de délai trop long), CE 1987 « ministre de l’intérieur »
Parfois, le juge A admet qu’une consultation soit impossible et ds ce cas la cet absence de
consultation n’invalide pas la décision A adopté=
--qd l’organisme consultatif a disparu, CE 1953 « Fédération nationale des entreprises à
commerces multiples ».
--qd l’organisme consultatif n’a pas encore été créé, CE 1968 « Ville de Sceaux ».
--qd l’organisme n’est pas ne mesure de fonctionner ou de se réunir, CE 1956 « Baillet ».
✗ celle des mesures prise en considération de la personne, ce sont des mesures qui vont
affecter la situation d’un I qui sont considéré comme défavorable sans toutefois ê des
sanctions,
→ c le cas de mesures en matière de fonction publique, ds ce cas le juge A exige que ce type
de mesure soit précédé d’une mesure contradictoire.
→ Par ex, CE 1962 « Rurard », le juge A considère qu’un refus d’agrément pr une auto
école nécessite une mesure contradictoire.
Lorsque qu’une décision A a été adopté suivant certaines formes alors la décision inverse doit ê
adopté suivant les mm.
C quoi un acte inverse à celui qui est adopté ?
Par ex le juge A considère que la révocation d’un agent n’est pas l’acte inverse de sa décision de
nomination.
Non, un acte A n’a pas besoin d’ê écrit pr exister, CE 1931 « Abbé Cadel ».
La pbtique c celle de la preuve.
Les textes et le juge envisage le cas des décisions qui ne seraient pas adopté sous forme écrite et
notamment le cas des décisions implicites, envisagé par la loi du 12 avril 2000, elle est envisagé
ajd par le CRPA qui consacre un titre complet aux décisions implicites.
Il consacre notamment une section au principe du silence valent acceptation qui est consacré à
l’art L 231-1 « le silence gardé pendant 2 mois par l’A vaut sur une demande décision
d’acceptation ».
La partie réglementaire du code envisage les exceptions, art D-231-2 selon lequel « La liste des
procédures pour lesquelles le silence gardé sur une demande vaut décision d'acceptation est
publiée sur un site internet relevant du Premier ministre. Elle mentionne l'autorité à laquelle doit
être adressée la demande ainsi que le délai au terme duquel l'acceptation est acquise ».
Exigence de motivation
Cela signifie d’un acte qu’on va exiger qu’il soit motivé cad que les motifs qui justifie son adoption
soient présenté.
Tt les actes A sont le résultat d’une motivation de l’autorité A mais tt les actes A ne doivent pas faire
apparaître cette motivation, ds quels mesure l’acte A doit présenter les motifs ?
Le principe originel est celui de l’absence de motivation des actes A, le juge A ds de rare cas
admettait les exceptions, CE 1970 « Agence maritime Marseille-Fret ».
Les choses ont évolué sous l’influence du législatif avec l’élaboration de la loi relative à la
motivation des actes A en 79, elle entend présenté une liste de situations ds lesquels une motivation
est obligatoire.
Ajd le CRPA reprend les principes dégagé ds la loi de 79 avec notamment l’art L-211-2 « les
personnes physiques ou morale ont le droit d’ê informé sans délai des motifs des décisions A
individuelles défavorable qui les concerne ».
Le code dresse une liste des types de décision qui doivent ê motivé.
EXEMPLES=
→ le cas de décisions qui infligent une sanction,
→ qui retirent ou abrogent une décisions créatrice de droit,
→ qui refusent un avantage dont l’attribution constitue un droit pr les personnes qui remplissent des
conditions légales,
→ qui refusent une autorisation,
→ qui restreignent l’exercice des libertés publiques ou qui constitue des mesures de polices.
→ le code prévoit aussi que les décisions qui dérogent les règles générales donné par la loi ou lé
règlement doivent ê motivé.
Pr CCL, le respect des exigences de forme sont sanctionné et vérifié par le juge.
Ds une certaines mesure le juge accepte ajd de régularisé certaines actes A qui ne respecterai pas tte
les conditions posé pr l’élaboration.
→ Par ex, le juge A accepte qu’en cours d’instance que l’A puisse substituer des motifs ou la base
légale de la décision qu’elle a adopté,
=le juge a tendance a moins considéré les vices de formes de la procédure d’élaboration de l’acte =
souplesse du juge.
→ « DANTHONY » CE 2011 = le juge ns dit ds le cadre de l’adoption des actes A lorsque l’avis
d’un organisme consultatif est requis, l’absence de consultation ne justifie pas nécessairement
l’annulation de l’acte si cette irrégularité ne remet pas en cause les droits l’intéressé.
Donc tendance des juges à alléger le contentieux pr aller plus vite.
la q du but de l’acte = à savoir si l’acte a été adopté à des fins d’intérêts générale, il est
prohibé que l’acte soit adopté en poursuivant des intérêt privés ou en poursuivant un intérêt
public mais qui ne correspond pas à la mission de l’autorité A en question.
Exemple : un maire qui restreint un commerce pr favoriser les commerçant de sa localité =
but d’intérêt public mais c pas au maire de faire cela.
Ce contrôle s’appelle le contrôle du détournement de pouvoir, si l’autorité A n’a pas
détourné les pv qui sont les siens pr poursuivre un intérêt qui n’est celui qu’elle doit
satisfaire.
A/ L’entrée en vigueur
1. Règles générales
Les actes A doivent avoir reçu une publicité, ce sont les textes qui encadre les conditions de cette
publicité.
Ordonnance royale 1816 et 1817, décret de 1870 = les lois et règlements entrent en vigueur 1 jour
ap leur publication
Ces exigences qui s’applique à l’état ont été décliné concernant les actes de CT et avec des
distinctions en fonction de la nature et de la taille de la collectivité.
✔ Décret de 1993 impose une publication des actes des CT ds un recueil A. Ajd les conditions
de cette publication sont encadré par le CRPA.
✔ Art L-221-2 = « L'entrée en vigueur d'un acte réglementaire est subordonnée à
l'accomplissement de formalités adéquates de publicité, notamment par la voie, selon les
cas, d'une publication ou d'un affichage, sauf dispositions législatives ou réglementaires
contraires ou instituant d'autres formalités préalables.
Un acte réglementaire entre en vigueur le lendemain du jour de l'accomplissement des
formalités prévues au premier alinéa, sauf à ce qu'il en soit disposé autrement par la loi,
par l'acte réglementaire lui-même ou par un autre règlement. Toutefois, l'entrée en vigueur
de celles de ses dispositions dont l'exécution nécessite des mesures d'application est
reportée à la date d'entrée en vigueur de ces mesures. »
Le CRPA prévoit une exception en cas d’urgence.
Le code prévoit que la publication des lois, des ordonnances, des décrets, et lorsque cela est prévu
des autres actes A sont publié au journal officiel.
Il y a un régime spécifique pr les CT, les communes, les départements, les régions =
→ Pr les communes art L-2131-1 = « les actes pris par les autorités communales sont exécutoires
dès qu’il a été procédé à leur publication ou affichage ou alors notification aux intéressés » , la
notification c le cas pr les décisions individuelles.
→ Le code ajoute une décision supplémentaire pr ces actes, c la nécessité de transmettre les actes au
représentant de l’état.
Ce mm article ns dis que sa publication sont assuré sous forme papier, mais que la publication peut
aussi ê assuré le mm jour sous forme électronique.
Cette publication électronique entraîne un allègement.
Concernant les décisions individuelles adopté par les autorité A elles sont opposables qd elles ont
été notifié et le code ns dit qu’elle le sont à partir du moment de leur notification= art L-221-8.
Il est possible pr certaines texte d’imposer des modalités particulières de publicité = par ex
permis de construire qui fait l’objet d’une double publicité à la fois en mairie et sur terrain.
Ce principe de non rétroactivité est notifié ds bcp de textes généraux, notamment ds le CC : « la loi
ne dispose que pr l’avenir et n’a pas d’effet rétroactif »
La non rétroactivité est un PGD dégagé ds un arrêt, CE 1948 « Société du journal l’Aurore ».
Ce principe se retrouve ajd ds le CRPA à l’art L-221-4 « Sauf s'il en est disposé autrement par la
loi, une nouvelle réglementation ne s'applique pas aux situations juridiques définitivement
constituées avant son entrée en vigueur ou aux contrats formés avant cette date.».
B/ La sortie en vigueur
Pl approches possibles =
art L-240-1 qui donne la définition de l’abrogation d’un acte A et la def du retrait de
l’acte A,
---« l’abrogation d’un acte c sa disparition juridique pr l’avenir »= un acte A abrogé ne
produit plus d’effet pr l’avenir mais que tt les effets qu’il a déjà produit ne sont pas remis en
cause
---« le retrait d’un acte A entraînera sa disparition juridique pr l’avenir comme pr le passé »
= donc pas d’effet pr l’avenir mais en plus les situations affecté par l’acte devront ê remise
en cause
art L-241-2 qui ns dis que « un acte A unilatéral obtenu par fraude peut ê à tt
moment abrogé ou retiré ».
Mais cette J a eu des csq radicales qd le délai de recours ne commençais pas à courir, du coup on a
décider ds une J que lorsque le délai de recours ne courrait pas(qd décision mal notifié), l’autorité
A pouvait retirer une décision sans condition de délai = CE 66 « Ville de Bagneux».
= du coup favorable à la légalité mais très défavorable à la sécurité juridique.
Donc pl évolutions J avec notamment la J Ternon qui fait un découpage entre le retrait et le délai
de recours, l’A ne peut décider et ne peut retirer une décision illégale que ds le délai de 4 mois de
la prise de décision.
Cette décision essaye de revenir à un équilibre entre sécurité juridique et légalité.
Le CRPA généralise le principe de la J Termon en posant le délai de 4 mois et en le séparant de la
question du délai du recours contentieux.
La J Termon est applicable autant à la q du retrait que la q de l’abrogation.
Le code met aussi un terme à une distinction opéré par la J entre les conditions de retrait implicite
créatrice de droit et explicite, il existait une exception à l’application de la J Dame Cachet
concernant les décisions implicites créatrices de droit, le juge A estimait donc que les décisions
implicites illégales ne pouvait ê retirer sauf si elle avait fait l’objet d’une publicité, CE « Eve »
1969.
Une loi était revenu par la suite sur ces questions, loi du 12 avril 2000.
Ajd le régime défini ds le CRPA s’applique à toute les décisions, implicites ou explicites.
Il demeure la question de savoir ce qu’est un acte créateur de droit.
Chapitre 3 du code consacré aux actes réglementaires et aux actes non réglementaire et non
créateur de droit=
● abrogation des actes réglementaires et actes non réglementaire non créateur de droit
--principe posé par l’art L243-1 « Un acte réglementaire ou un acte non réglementaire non
créateur de droits peut, pour tout motif et sans condition de délai, être modifié ou abrogé
sous réserve, le cas échéant, de l'édiction de mesures transitoires dans les conditions
prévues à l'article L. 221-6. », le code traduit une possibilité classique offerte à l’A, c l’idée
que concernant un acte réglementaire les citoyens ne disposent d’aucun droit à leur
maintient, CE 1911 « Blanchet ». Le CE dit que l’abrogation est possible à tt moment mm
qd l’acte est édicté pr une certaine durée, CE 1954 « syndicat de meunerie à Seigle ».
On va considéré ici que les actes en question tel qu’il soit soit ne crée pas de droit sois sont
bcp trop généraux(abrogé sans entrave pr l’A).
--art L-243-2 = situation où l’A est obliger d’abroger un acte « L'administration est tenue
d'abroger expressément un acte réglementaire illégal ou dépourvu d'objet, que cette
situation existe depuis son édiction ou qu'elle résulte de circonstances de droit ou de fait
postérieures, sauf à ce que l'illégalité ait cessé.
L'administration est tenue d'abroger expressément un acte non réglementaire non créateur
de droits devenu illégal ou sans objet en raison de circonstances de droit ou de fait
postérieures à son édiction, sauf à ce que l'illégalité ait cessé.». = ces disposition sont la
traduction fidèle de la J du CE notamment une décision du 3 février 1989 « Compagnie
Alitalia », ds cette décision le juge A reconnaissait le droit aux citoyens d’obtenir
l’abrogation d’un règlement illégal lorsque l’illégalité existait dès l’origine du règlement.
Auparavant le juge A reconnaissait également la possibilité d’obtenir l’abrogation d’un acte
en raison de changement de circonstances de droit, CE 1930 « Despujiol » ou de
changement de circonstances de fait, CE 54 « Ministre de l’agriculture ».
Concernant l’abrogation des actes non réglementaire non créateur de droit qui doivent ê abrogé à la
demande d’un administré qd l’acte est illégal, par ex, CE 1990 « Association les verts ».
CCL de la partie 2 =
Vision contentieuse de la notion et du régime d’acte A unilatérale, ce qui veut dire qu’il peut avoir
des visions plus théoriques mais que ce qu’on propose ici est une vision opérationnelle de la def et
du régime de l’acte A.
Puisque c une vision contentieuse
→ il existe chez le juge A une volonté d’étendre le champs des actes susceptibles de contrôle
→ il existe chez le juge A une volonté de ménager la marge d’action de l’A face aux droits des
administrés.
→ ces développements sur la notion de l’acte A unilatérale montre des évolutions du droit A
notamment le fait qu’on passe d’un droit jurisprudentiel a un droit ajd écrit et largement codifié
PARTIE 3 = Le contrôle juridictionnelle de l’action A
par le juge A
On ne traite pas les autres contrôles de l’A cad les contrôles non juridictionnels de l’action de l’A.
Ces contrôles non juridictionnels peuvent déboucher sur des sanctions des agents qui relèveront de
l’autorité A et pas de la juridiction A.
Le dualisme juridictionnel implique que soient réparties les compétences entre les 2 ordres de
juridiction.
1. Fondement
Le CC ns dis que les dispositions de la loi du 16 et 24 août 1990 qui ont posé le principe de la
séparation des autorités A et judiciaire n’ont pas de valeur C.
Mais le juge va utiliser d’autres dispositions C pr fonder cette compétence réservé de la justice A, «
conformément à la conception française de la séparation des pouvoirs, figure au nombre des
"principes fondamentaux reconnus par les lois de la République" celui selon lequel, à l'exception
des matières réservées par nature à l'autorité judiciaire, relève en dernier ressort de la compétence
de la juridiction administrative l'annulation ou la réformation des décisions prises, dans l'exercice
des prérogatives de puissance publique, par les autorités exerçant le pouvoir exécutif, leurs agents,
les collectivités territoriales de la République ou les organismes publics placés sous leur autorité
ou leur contrôle ».
→ c l’affirmation d’une compétence réservé à la juridiction A, c l’affirmation de la limite de la
compétence réservé à la juridiction A (en dernier ressort pr les décisions prises..).
→ mais il y a des aménagements
2. Aménagements
Cependant, « dans la mise en œuvre de ce principe, lorsque l'application d'une législation ou d'une
réglementation spécifique pourrait engendrer des contestations contentieuses diverses qui se
répartiraient, selon les règles habituelles de compétence, entre la juridiction administrative et la
juridiction judiciaire, il est loisible au législateur, dans l'intérêt d'une bonne administration de la
justice, d'unifier les règles de compétence juridictionnelle au sein de l'ordre juridictionnel
principalement intéressé».
3. Mise en œuvre
« Si le conseil de la concurrence, organisme administratif, est appelé à jouer un rôle important
dans l'application de certaines règles relatives au droit de la concurrence, il n'en demeure pas
moins que le juge pénal participe également à la répression des pratiques anticoncurrentielles sans
préjudice de celle d'autres infractions intéressant le droit de la concurrence ; qu'à des titres divers
le juge civil ou commercial est appelé à connaître d'actions en responsabilité ou en nullité fondées
sur le droit de la concurrence ; que la loi présentement examinée tend à unifier sous l'autorité de la
cour de cassation l'ensemble de ce contentieux spécifique et ainsi à éviter ou à supprimer des
divergences qui pourraient apparaître dans l'application et dans l'interprétation du droit de la
concurrence ».
« Cet aménagement précis et limité des règles de compétence juridictionnelle, justifié par les
nécessités d'une bonne administration de la justice, ne méconnaît pas le principe fondamental ci-
dessus analysé tel qu'il est reconnu par les lois de la République».
Cela ne veut pas dire que la compétence de la juridiction A ne peut pas ê plus étendu que celle
étendu ds le PFRLR.
La compétence et le fond sont liés, il existe des critères qui permettent d’identifier cette liaison.
● critère organique :
C’est la présence d’une personne publique à l’origine d’un acte, ce critère peut connaître
des aménagements, lorsque la personne publique n’est pas directement à l’origine de l’acte.
C le cas lorsque on a à faire à des services publics confiés à des personnes privées. Toutefois
la personne public reste à l’initiative de l’acte car c elle qui a confié cette mission de service
public.
Il est question des cas ds lesquelles par principe la compétence aurait pu/du revenir au juge A car c
une personne public qui a agit ds le cadre de sa mission de service public avec des moyens de
prérogatives de PP.
Parmi les fondements il y en a un qui trouve son socle ds l’art 66 de la C = la liberté individuelle.
Depuis 87, on peut se trouver ds une situation de conflits entre 2 principes de valeur C = le PFRLR
et l’art 66. Cet article 66 fait de l’autorité judiciaire la gardienne de la liberté individuelle donc
de la reconnaissance exclusive du juge judiciaire pr connaître des questions relatives à la liberté
individuelle dont il faut donner une définition.
Initialement la position du CC était large, car elle concernait la sûreté, mais aussi la liberté d’aller
et venir, le droit au respect de la vie privée et les droits qui lui sont connexes.
Le conseil a restreint cette approche et cette vision ds une décision de 99 qui va lié la liberté
individuelle à celle lié à la sûreté, la liberté individuelle c le droit de ne pas ê arrêté ni détenu
arbitrairement.
En csq, le juge judiciaire n’est nécessairement compétent que concernant les mesures privatives
de liberté et la aussi cela implique une définition de ces mesures et l’exclusion d’un certain nb de
mesures et de décisions.
→ n’est pas une mesure privative de liberté la placement en cellule de dégrisement.
→ le cas des assignations à résidence qd elle ne dépasse pas 12h ne sont pas considéré comme des
mesures privatives de liberté relevant de la compétence du juge A
Pr la protection de la vie privé, le CC dis qu’il n’y a pas de principe de valeur C qui confit à la
juridiction judiciaire le contentieux de la réalisation des préjudices à la propriété immobilière mais
finalement il existe une réserve de compétence au profit de la juridiction judiciaire mais l’étendu de
cette réserve est retreinte.
2. Fondements jurisprudentiels
Cette J va ê revu par une décision du tribunal des conflits 2013 « Bergoent »
avant le juge exigeait une atteinte grave au droit de propriété, ajd c l’extinction totale du
droit de propriété, sous l’empire de l’ancienne condition une dépossession partielle ou
provisoire du propriétaire pouvait caractérisé une atteinte grave au droit de propriété, par ex
l’implantation d’un ouvrage sur un terrain privé.
→ ajd, le cas ds lequel il a destruction physique du bien est une voie de fait, ou le cas d’une
privation définitive du droit de propriété notamment par le biais de l’expropriation(mais il
faudra prouver que l’A sort de ses attributions).
→ c aussi le cas où la privation de propriété entraîne une dépossession quasi-définitive du
droit de propriété, l’action de l’A est assimilable à un transfert de propriété.
Pour l’atteinte de la liberté individuelle, avant on exigeait une atteinte grave à une liberté
fondamentale ajd on exige une atteinte pas nécessairement grave, l’intensité de la gravité a
donc diminué, par contre ce qui a changé c qu’on passe d’une liberté fondamentale à une
liberté individuelle, par ex la J Action Fr relative à la liberté de la presse ne rentre plus ds la
J Bergoent.
Concrètement cette voie de fait est réduite aux arrestations et détention arbitraire.
Ce mouvement jurisprudentiel est intéressant pr voir comment les choses évoluent. Mais il faut
comprendre pq on assiste à cette limitation de la théorie de la voie de fait.
Le tribunal des conflits est régi par une loi du 24 mai 1872 qui a fait l’objet de modifications, la
plus imp étant celle qui a été révisé en 2015 et qui va modifier l’organisation du tribunal, en
particulier elle va supprimer l’attribution de la présidence du tribunal au premier ministre de la
justice.
➔ « les conflits d’attribution entre la juridiction A et judiciaire sont réglé par un tribunal des
conflits composant au nb égal de membres du CE et de la Cour de cass »
= organe paritaire
➔ « dans sa formation ordinaire, le tribunal des conflits va comprendre 4 conseillers d’états
élu par l’assemblée général du CE, il comprend aussi 4 magistrats du siège de la Cour de
cass élu par les magistrats du siège de la Cour de cass »
= membre élu par chacun des 2 ordres de juridiction
➔ « il existe également 2 suppléants élus, l’un par l’assemblée général du CE, l’autre par
l’assemblée général des magistrats du siège ».
➔ « les membre sont soumis à une réélection tt les 3 ans et rééligible 2 fois »
➔ « les membres qui ne sont pas suppléant choisissent parmi eux pr 3 ans un président élu
alternativement »
➔ « le tribunal des conflits comporte outre cette formation ordinaire peut aussi se réunir en
formation élargi ds le cas où ap une seconde délibération les membres n’ont pas pu se
départagé ».
➔ « cette formation élargi est composé des membres non suppléants mais aussi de 2
conseillers d’état, de 2 membres de la Cour de cass élu lors de l’élection de la formation
ordinaire ».
Le tribunal des conflits n’a pas une activité équivalente à celle des cours dont ses membres sont
issus, car il se réunit qql fois par an et rend une cinquantaine de décisions annuellement.
2. Sa fonction
Cette fonction est ajd double, il intervient en matière de répartition des compétences mais aussi en
matière de réparation des dommages causé par les q de répartition des compétences.
La procédure a été révisé par la loi du 16 fev 2015, mais aussi par un décret du 26 fev 2015.
2 situations=
Le tribunal des conflits qd il est saisi dispose d’un délai de 3 mois pr trancher le litige.
Si le tribunal confirme l’arrêté de conflits, les décisions prises par le juge judiciaire sont
déclarées nulles et en csq le requérant doit saisir le juge A ds le délai de recours
contentieux.
Si l’arrêté de conflit est annulé, le litige se poursuit devant la juridiction judiciaire.
A l’inverse le juge judiciaire n’a pas la possibilité de se voir réattribuer des affaires qui auraient été
jugé à tort par le juge A.
Le conflit négatif apparaît lorsque les 2 ordres de juridiction saisi d’une mm question décline
successivement leur compétence.
Le justiciable doit saisir le tribunal du conflit une fois rendu la 2 e décision d’incompétence pr que
celui-ci annule la décision erroné et désigne le juge compétent.
Le 2e tribunal saisi ap une première décision d’incompétence n’a pas le droit de se déclarer
incompétent et doit renvoyer l’affaire au tribunal des conflits.
=Le but de cette procédure est d’éviter que se réalise des conflits négatifs de compétences.
Limite à l’obligation de saisir le tribunal des conflits par le 2e juge saisi =
Quand le premier jugement n’est pas devenu définitif.
La loi de 2015 a tenté de palier d’une manière général la survenu de difficultés sérieuse de
compétence, cad de prévenir la survenance de conflits lié à la divergence de J sur des points précis.
Il s’agit de la possibilité prévu initialement par un décret de 1960 de renvoyer au tribunal des
conflits les questions ou les difficultés sérieuses de compétences qui peuvent apparaître devant les
ordres de juridiction.
Cette possibilité a été ouverte aux juridiction suprêmes et la loi du 16 fev 2015 étend cette
possibilité à tte les juridictions.
Il peut exister également une q de compétence qd les 2 ordres de juridiction régulièrement
compétent rendent des décisions contradictoires sur le fond.
Ds ce cas là, la parti qui a intérêt à saisir le tribunal des conflits lorsque des décisions définitives
rendues par les juridictions A et judiciaires concernant des litiges relative au mm objet présentant
une contradiction a la possibilité de le faire. Le tribunal des conflits adopte une décision qui annule
ou réforme les décisions juridictionnelles rendues et doit trancher le litige au fond.
b. Les fonctions en matière de réparation des préjudices lié à la répartition des compétences
Cette q a connu une évolution en faveur de la compétence du tribunal des conflits grâce à la loi de
fev 2015.
Il s’agit de situations ds lesquelles l’état est responsable du préjudice lié au non respect du droit
d’obtenir un jugement ds un délai raisonnable.
Cette R de l’état peut ê recherché et également à l’occasion d’affaire relative au mm litige mais
déroulé devant 2 ordres de juridiction.
Cette situation peut intervenir ds 2 cas :
→ qd le litige nécessite l’intervention des 2 ordres de juridiction
→ qd la juridiction compétence a été longue à déterminer
On comprend qu’il était difficile de déterminer la juridiction censé trancher la q de la R.
Soit c le juge désigné compétent qui tranchait la question de la R, soit c le dernier juge à intervenir
qui se prononce.
Ces solutions n’étaient pas totalement satisfaisante car pr un mm type d’affaire on arrivait à une
solution relevant soit du juge A sois du juge judiciaire sans qu’il y est de cohérence ds le choix de
la juridiction.
La loi de 2015 a tenté de simplifier les choses en attribuant cette compétence au tribunal des
conflits.
Cette problématique des q préjudicielles existe entre les ordres de juridiction nationaux. Ainsi, qd le
juge judiciaire ou A est saisi d’un litige et qu’il doit pr le trancher répondre à une question
accessoire qui relève en principe de l’autre ordre de juridiction il peut lui poser une q préjudicielle,
cette question sera poser si l’issu du litige dépend de la régularité ou de l’interprétation de l’acte en
question.
Cette situation est pbtique car en fonction des solutions que l’on peut choisir elle va engendrer 2
types de pb =
→ le juge va agir alors qu’il n’a pas la compétence et le requérant a sa solution directement
→ le juge pose la question mais le requérant va devoir attendre
Le décret de 2015 essaye d’atténuer les inconvénients de la situation ds laquelle il pourrait ê poser
une q préjudicielle.
● ainsi, en cas de q préjudicielle, avant ct aux parties de saisir le juge compétent, ajd et dep la
réforme c la juridiction qui doit transmettre elle mm la question à la juridiction de l’autre
ordre.
● la décision qui répond à une q préjudicielle est rendu ajd en dernier ressort, on peut faire un
recours en cassation contre cette décision mais on peut pas faire appel contre cette
décision(on gagne du temps).
Concernant le juge statuant en matière civile, l’encadrement des q préjudicielles était encadré par
une J du tribunal des conflits 1923 « Septfonds », cette décision était peu favorable à la
simplicité de la procédure, elle essayait de garantir le périmètre des compétences de chaque
juridiction(cela s’explique avec le contexte de l’époque = on veut pas d’empiétements du juge
judiciaire).
La csq de la J est de reconnaître les cas où une q préjudicielle devait ê posé.
Le principe posé était que le juge judiciaire statuant en matière civile pouvait interpréter les actes A
réglementaire(car ils ont une portée générale) comme il a la possibilité d’interpréter la loi.
A l’inverse, le juge judiciaire ne doit ni interpréter les actes individuels, ni apprécier la légalité
des actes A réglementaires comme individuels.
Cette J va évoluer ds un arrêt récent, tribunal des conflits 2011 « SCEA du Cheneau ». L’objet de
cette décision c d’une part de réaffirmer ds une certaine mesure la compétence du juge A mais de lui
apporter des aménagements et de limiter les cas où une q préjudicielle doit ê posé par le juge
judiciaire.
Cette décision dit qu’il existe une compétence de principe du juge A pr statuer sur toute contestation
de la légalité des décisions prises par l’A ds l’exercice de ses prérogatives de puissances publiques,
toutefois, le tribunal des conflits va atténuer ce principe en reconnaissant que le juge judiciaire
statuant en matière civile est compétent pr écarter la validité d’un acte A contesté en
considération d’une J établit de la juridiction A.
L’idée est que le juge judiciaire peut écarter la validité d’un acte A lorsque la J A est suffisamment
claire pr lui permettre de se prononcer sur la légalité de l’acte. Il n’y a plus d’impossibilité pr le juge
judiciaire de se prononcer sur la légalité d’une acte A.
Le juge judiciaire a la possibilité d’apprécier la légalité d’un acte A au regard du droit de l’UE
et de poser une q préjudicielle à la cour de justice.
Ce principe a été atténué, en effet, ds un arrêt de 2012 « Fédération Sud Santé Sociaux », le CE
décide d’appliquer aux q préjudicielles ici relative à la validité des conventions collectives devant le
juge A les règles posé par le tribunal des conflits ds sa décisions SCEA du Cheneau.
Le juge A est désormais compétent pr déclarer l’illégalité d’un acte de droit privé qd celle-ci
apparaît au vue d’une J établit.
L’appréciation de la comptabilité d’un acte de droit privé avec le droit de l’UE relève également
de ses attributions.
Le principe général a tjr été que sa compétence est plus large que celle du juge civil. La raison est
simple, on voulait éviter que la procédure pénale soit ralenti par l’intervention de q préjudicielle. Il
n’empêche que la J a tenté de limiter la compétence du juge pénal.
La position du tribunal des conflits était que le juge pénal était compétant pr apprécier et interpréter
la légalité des actes réglementaires mais qu’il ne pouvait pas le faire concernant les actes
individuel.
La cour de cass avait une appréciation divergente de cette nécessité de q préjudicielle et estimait
que le juge pénal pouvait apprécier la légalité de tt les actes A qu’il sois réglementaire ou pas du
moment qu’il servait de fondement aux poursuites, par contre elle estime une incompétence du
juge pénal ds les autres cas.
Le législateur est venu aplanir ces divergences de J avec l’invention ds le code pénal de la
compétence de la juridiction pénale pr interpréter et apprécier la légalité des actes A, ainsi
« les juridictions pénales sont compétentes pr interpréter les actes A réglementaires ou individuels
et pr en apprécier la légalité lorsque que de cet examen dépend la solution du procès qu’il aurait
souligné ».
Pr conclure, ajd le juge pénale est compétent pr interpréter et apprécier la légalité des actes A à la
seule condition qu’il conditionne l’issue du procès.
Cette situation est assez courant, c le cas qd c l’acte A qui fixe les prescriptions sanctionnées, ou qd
un acte A permet d’exonérer ou d’empêcher la sanction pénale d’un I, ou qd l’appréciation de l’acte
A va conditionner la régularité de la procédure pénale.
Il existe une grille qui permet de répartir la répartition des compétences entre les juridictions, cette
grille est formé des prescriptions C, législative mais aussi J.
Cette grille a évolué et évolue ajd de ++ dans un sens qui doit favoriser la rapidité de jugement, de
la procédure et pr faciliter la vie des justiciables.
Cette évolution de la grille manifeste aussi ajd une plus grande confiance ds la capacité de
chacune des juridictions de traiter des q qui relèverait de l’autre ordre de juridiction et elle
manifeste aussi la plus grand confiance ds la capacité du juge A à traiter certaines q urgentes
relative aux libertés.
Il existe à côté des recours contentieux des recours A cad des recours destinés à l’A, normalement
pr pv faire un recours juridictionnel/contentieux il faut au préalable avoir solliciter l’A pr obtenir
un acte susceptible de recours.
Le code de justice A ns le dis « la juridiction A ne peut ê saisie que par voie de recours contre une
décision ».
Cette décision préalable peut résulter de pl actions =
• un recours gracieux dirigé vers l’autorité qui a pris l’acte
• un recours hiérarchique vers l’autorité supérieure
Le but est d’obtenir la modification ou la suppression d’une décision pr des raisons de légalité ou
d’opportunité.
Si l’A fait droit à la demande, les règles déjà évoqué en matière de retrait ou d’abrogation
s’applique à son action.
Le contentieux A évolue ds le sens d’une exigence générale de décision préalable puisque depuis
2016 une exception a été supprimer et elle permettait de ne pas obtenir de décision préalable
avant de déclencher un contentieux en matière de travaux publics.
La technique de la décision implicite de rejet permet de palier les problématique que peut engendrer
l’absence de réponse de l’A.
On trouve aussi une autre classification, fondé non pas sur les pv du juge, mais qui se réfère
à la nature de la question qui est posé au juge.
Ici, on se demande si la question qui est posé est de nature objective ou subjective
✔ objective = je remet en cause la légalité d’un acte par rapport à une norme supérieure,
✔ subjective = qd la situation du requérant va impliquer/conditionner la solution donné par le
juge et ses pv, ce sera le cas en matière de R ou en matière contractuelle
Il existe un certain brouillage de ces distinctions, il y a une tendance vers une subjectivisation de
l’ensemble des contentieux y compris en matière de recours pr excès de pv.
Formellement le juge en référé adopte une ordonnance et non pas un jugement ou un arrêt. Cette
ordonnance impose des mesures à caractère provisoire, et le juge du fond n’est pas lié par la
décision par la décision du juge des référé.
Cela signifie qu’on peut avoir d’un côté une action en référé et de l’autre une action en fond.
En référé l’ordonnance doit ê rendu ds un bref délai, en général elle est rendu par un juge unique.
Pendant très longtemps les procédures de référé ont peu et mal fonctionné devant la juridiction A, il
a fallut attendre l’an 2000(loi du 30 juin 2000) pr que ces référés se dev et atteignent une efficacité.
Cette loi va élargir les possibilité de référé et crée notamment 2 référés spécifiques,
-le référé liberté
-le référé suspension
1. Référés d’urgences
● le référé liberté : prévu par l’art L-521-2 du code de justice A, ce référé permet au juge A
d’ordonner tte mesure nécessaire à la sauvegarde d’une liberté fondamentale.
Les conditions sont=
--l’existence d’une situation d’urgence
--qu’une personnes publique ou qu’une personne privé chargé d’une mission de service
public porte une atteinte grave ou manifestement illégale à une liberté fondamentale.
Le juge dispose de pv relativement large y compris celui d’ordonner certaines mesures
d’organisation des services. Le juge statuera ds un très bref délai ce qui renforce l’efficacité
du dispositif.
La question initiale qui s’est posé ds le cadre du référé liberté était celle de l’identification
des libertés fondamentales qui ne coïncident pas tjr avec les libertés fondamentales
identifiées ds d’autres types de contentieux. Par ex, le droit de propriété est une liberté F
au sens du référé liberté, CE 2013 « Commune de Chirongui ».
● le référé mesure utile : prévu par l’art L-521-3 du code de justice A qui permet au juge
d’ordonner tte mesure utile qui n’est pas manifestement insusceptible de se rattacher à un
litige relevant de sa compétence , sauf les mesures réglementaires.
Le juge peut ê saisi en l’absence de décision A préalable mais ne peut pas faire obstacle à
l’exécution d’une décision A.
référé constat = art R-151-1 du code de justice A, l’idée est de rassembler des éléments pr
préparer une action contentieuse notamment en faisant intervenir un expert
Ces procédures sont une révolution ds le contentieux A car elles permettent d’obtenir satisfaction pr
le requérant.
Pr qu’un recours puisse ê jugé il doit ê recevable. Sinon la requête est rejeté et considéré comme
irrecevable.
Lorsqu’une requête est rejeté pr irrecevabilité le juge ne vas pas étudier ni se prononcer sur les
demandes des parties.
➢ requérant lui mm