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DROIT ADMINISTRATIF

Examen = vue en cours et TD


Semestre 1 = commentaire d’arrêt
Semestre 2 = cas pratique

Bibliographie :
→ Petit et Friere, chez Domat droit public
→ Le droit administratif en schéma par Fougerousse, Ellipse
→ Les grands arrêts de la J administrative, Dalloz
Revue juridique :
→ AJDA actualité juridique droit admnistratif, Dalloz
→ la semaine juridique administration et collectivité territoriale, JCPA
→ revue droit administratif, Lexis Nexis
→ RFDA revue française de droit administratif, Dalloz

Introduction =
I. Définition du Droit Administatif

● approche organique du DA (qui se base sur les institutions) :

Avec cette vision le DA serait le droit des institutions adm, le droit produit par les I adm, il les
encadre.
Cette approche n’est pas satisfaisante :
→ les IA n’utilise pas nécessairement le DA, ne voit pas leur actions nécessairement encadré par le
DA (peut ê encadré par la Constitution)
→ les IA n’utilise pas nécessairement le DA pr agir, une commune peut signer un contrat de bail
avec un particulier
Autre limite de cette approche : elle varie en fonction de la def des IA.

● approche fonctionnel, matériel du DA (qui s’attache aux objectifs, finalités de


l’action) :

Le DA serait le droit des institutions, collectivités qui ont une activité administrative.
Mais c quoi une activité A ?
→ def négative = tt ce que n’est pas l’activité A = l’activité A ne serait pas l’activité judiciaire, ni
législative. On peut l’associer à la fonction exécutive.
→ def positive = par référence aux finalités de l’action A, l’action de l’A sera la poursuite de
l’intérêt général.
CHAPUS disait «  les activités A peuvent avoir 2 buts, le premier but est de soumettre la vie sociale
a un ordre juridique déterminé (l’A a ici une fonction normative, elle crée des lois), le deuxième
but est de fournir des prestations aux administrés (fonction de prestation = fournir des biens ou
des services).
Ces finalités de l’action A on les rassemble en 2 termes = les missions de police A et les missions
de service public de l’A. Le service public est une activité d’intérêt général assuré par une
personne public. La police A est l’ensemble des mesures adoptés par l’A pour préserver l’ordre
public.
Des personnes privées peuvent aussi avoir une activité A, une mission de service public.

Le droit dont il sera question dans ce cours, le DA, sera le droit spécifique= différent du droit
commun (c’est un droit qui encadre mais aussi qui est produit) qui s’applique aux activités A.
Le DA a normalement une finalité d’intérêt général mais il est tjr la concrétisation entre les
équilibres entre des nécessités d’intérêt général et la préservation de l’intérêt des particulier.
La particularité du DA se traduit par des privilèges et des obligations imposé à l’A.

Le DA est un droit composé de prérogatives reconnue à l’A.


Exemple : la capacité d’adopter des décisions unilatérales qui s’impose aux administrés et modifie
l’ordonnancement juridique.
Exemple : les contrats de l’A connaissent un régime bien particulier ds lequel l’A dispose de
pouvoirs qui n’existent pas dans les contrats de droit privé.
Exemple : l’A a la possibilité de constituer des monopoles pr exercer des activités cad empêcher la
concurrence lorsqu’elle a une fonction de prestation.

L’A est soumise a des obligations qui n’existe pas autant ds le droit commun, ce sont des
suggestions qui s’impose à l’A.
Exemple : qd l’A passe des contrats elle dois respecter le principe de non utilisation des données
publiques et un principe d’égalité
Exemple : l’A qd elle recrute ses personnels doit respecter le principe d’égalité ce qui engendre un
recrutement sur la base de concours

II. Comment s’est construit le DA ?

● L’autonomisation progressive du DA

La Révolution va favoriser l’apparition du DA.

→ l’autonomisation de la fonction A

Cette autonomisation va se traduire par un certain nb de texte notamment par la loi des 16 et 24 août
1790 relative à l’organisation judiciaire, notamment à travers l’art 13.
On retient l’idée qu’il y a bien une spécificité de la fonction A. Le juge judiciaire n’a pas à connaître
l’action de ceux qui ont une fonction A.
Il y a après la Révolution l’émergence d’un pv réglementaire = le fait de pv adopter des normes de
portée générale et absolue. Ce pv s’incarnera ds l’institution du préfet.

→ l’autonomisation de la justice A

Les causes de cette autonomisation sont la loi de 1790(on écarte le juge judiciaire), et la C du 13
décembre 1799 art 52 = naissance d’une institution spécialisé ds l’A, aussi de l’art 75, et le décret
du 2 sept 1796.
Cette autonomisation de juge A va aussi passer par des textes et des décisions juridictionnels = loi
du 24 mai 1872 qui organise la séparation des juridiction A et judiciaire. Cette loi est fondamentale
car elle consacre le passage à la fin de la justice retenue et l’arrivée de la justice déléguée.
Avant cette date, les décisions du juge A n’était exécutoire qu’à partir du moment qu’elle avaient été
signé par le chef de l’état. Les arrêts et les jugements sont mtn rendu au nom du peuple français.
L’arrêt CADOT du 13 dec 1889 est la deuxième étape de l’évolution, il met fin à la théorie du
ministre juge, avant cette décision le principe était que les contestations des décisions
administratives devaient ê adressé en premier lieu au ministre compétent et non pas à la juridiction
administrative.
Ds l’arrêt Cadot, le conseil d’état inverse la logique, il se reconnaît compétent par principe pour
connaître les contestations relatives aux dispositions administratives sauf si un texte prévoit
expressément la compétence du ministre en la matière.
Les décisions de la juridiction administrative sont rendu après qu’un rapporteur public/commissaire
du gouvernement ait proposé les conclusions = son rôle est de proposer une solution.
La plupart du temps le rapporteur public est suivi ds ces décisions. Ou alors c’est une CCL contraire
à la décision.

→ l’autonomisation du droit administratif

Ce qui s’affirme c le droit A en temps que droit spécifique distinct du droit commun.
On voit cette affirmation avec la décision du 8 fev 1873, l’arrêt BLANCO = cela affirme la
spécificité du droit A, la spécificité de la compétence de la juridiction administrative.
La responsabilité du fait de l’action du service public ne peut pas ê régit par les principes du droit
commun.
✔ l’arrêt Blanco constitue l’affirmation de la compétence de la juridiction A pr connaître des
litiges qui impliquent l’application du droit A,
✔ il lie la compétence et le fond,
✔ il permet d’identifier la spécificité du droit A.

Cette autonomisation s’est aussi réalisé sous l’influence d’universitaires et de membres de la


juridiction A, les commissaires du gouvernement ont joué un rôle fondamental.
A leur côté des universitaires ont tenté de construire des théories permettant de définir le droit A.
➢ HAURIOU, doyen de la faculté de Toulouse, il fondait le droit A sur l’idée de puissance
publique,
➢ DUGUIT, doyen de la faculté de Bordeaux, pr lui le droit A s’explique par sa finalité à
savoir le service public,

● Les caractères principaux du DA

La vision du DA va impliquer des caractéristiques particulières avec des finalités du DA qui


impliquent des moyens particuliers et des agents particuliers.
On a un droit aussi qui va ê construit par le juge à côté des textes ou sans texte.
On a aussi une volonté de théoriser, d’expliquer le droit A ds la doctrine.
C’est aussi un droit qui va lier la personne publique avec le droit A.

Ajd le droit adm a largement évolué =


→ sur l’approche organique : des personnes privé peuvent ajd adopté des actes A
→ remise en cause de la place du fonctionnaire ds le fonctionnement de l’administration
→ la compétence de la juridiction A est encore déterminé par les critères évoqué mais elle est
transformé par des dispositions législatives.
→ le droit A n’est plus composé de règles spécifiques et emprunte aux principes du droit privé
→ le droit A n’est plus uniquement un droit jurisprudentiel, il a bcp de domaines du droit A qui sont
codifié (par ex code des relations entre publiques et administrations).

Une ordonnance c une décision que rend le juge en tant que juge des référés = un référé permet de
prendre une décision en situation d’urgence pr faire cesser une inégalité.
Méthode du commentaire d’arrêt
✔ phrase d’accroche : référence à l’actualité juridique, à l’intérêt juridique
✔ présenter l’arrêt
✔ fiche d’arrêt
→ quel est la demande du requérant= on attaque un acte
→ présenter les faits et la procédure
→ les moyens du requérant
→ le raisonnement du juge (les motifs)
→ le dispositif (décision du juge)
✔ intérêt du sujet
✔ problématique du commentaire
✔ annonce du plan qui répond à la problématique = on annonce seulement I et II

On doit ê en capable de mettre en perspective la décision.


PARTIE 1 = Les sources du droit administratif
La pyramide des normes va induire une architecture des contrôles cad que pr assurer le respect de
cette HDN, des juges vont intervenir.
→ le juge C est chargé de contrôler la constitutionnalité des lois et la constitutionnalité des
conventions internationales,
→ le juge ordinaire, A comme judiciaire, va contrôler la conventionnalité des lois mais aussi des
normes infra-législative,
→ le juge A va contrôler la constitutionnalité des actes A.

CHAPITRE 1 = Les sources constitutionnelles


Les sources C sont issus de la C mais au-delà elles résultent du bloc de C.

A/ La notion du bloc de constitutionnalité et sa composition

Le bloc de C c l’ensemble composé par les articles de la C, plus un certain nb de texte qu’il a fallu
rattaché à la C.
Cette évolution résulte surtout du volontarisme du CC qui a créer le bloc de C ds sa décision de
1971 «  liberté d’association ».
Cet ensemble de libertés fondamentales le juge va le trouver ds le préambule de la C de 58= renvoi
à des textes= DDHC de 1798, le préambule de la C de 1946, la charte de l’environnement.

1. Les principes fondamentaux reconnue par les lois de la Rép (PFRLR)

C le préambule de 46 qui en fait référence, elle n’est pas précise ce qui est un avantage, le juge va
pouvoir identifier des libertés fondamentales ayant une valeur constitutionnelle.
→ c un principe qui doit concerné une règle importante et générale
→ ce principe doit avoir une base ds les textes, plus précisément ds une loi adopté par un régime
républicain
→ il doit avoir une application continue du principe

Le premier reconnu par le CC c la liberté d’association. Ap il y a eu le principe du respect du droit


de la défense, le principe de la liberté d’enseignement, le principe d’indépendance de la J
administrative...etc
Le CC n’est pas la seule juridiction qui est découvert des PFRLR, le conseil d’état a lui aussi
découvert des PFRLR, le premier en 1956 ds un décision amicale des annamites de Paris, il faudra
attendre 96 pr que le conseil reconnaissent un autre principe ds une décision « KONE ».

2. Les PPMP : les principes particulièrement nécessaire à notre temps

Liste exhaustive des PPMP ds le préambule de 46, mais ces principes ne seront pas tous efficace
devant le juge administratif.
Par ex, chacun a le droit d’obtenir d’un emploi = difficile à invoquer devant le juge pr contraindre
l’administration.

B/ La sanction des sources constitutionnelles par le juge A

1. Le principe du contrôle de constitutionnalité du juge A

Le juge A accepte de contrôler la C des actes A. Il accepte ce contrôle quelque soit l’élément de
constitutionnalité dont il est question.
✔ Le juge A accepte de sanctionner des actes A contraire au corps de la C.
=conseil d’état 2002 « ULLMANN », conseil d’état 2001 « association national
d’assistance aux frontières pr les étrangers »= ns dit qu’un décret est inconstitutionnel car il
ne prévoit pas l’intervention du juge judiciaire.
✔ Il sanctionne aussi les actes A contraire au préambule de 58, comme les actes contraires à la
DDHC, conseil d’état 1987 « PELETIER », un refus de passeport est contraire à la liberté
d’aller et venir.
✔ Il sanctionne aussi les actes A contraire au préambule de 46, comme décision de 1998
« mademoiselle ALDIGE », contraire à l’égalité homme femme.
✔ Il sanctionne aussi les actes A contraire à la charte de l’environnement, par ex conseil d’état
2008 décision « commune d’Annecy ».

2. Exception : le refus de contrôler la constitutionnalité de la loi

→ la logique de cette exception

La loi est l’expression de la volonté générale, au deb 20e s, il y a débat sur le contrôle de la C de la
loi, en 1919 on propose la création d’une Cour C pr contrôler la C de la loi.
La doctrine juridique va pencher pour une contrôle diffus = par tte les juridictions. Mais il ne se
passera rien.
Sa naissance sera tardive malgré la mise en place ap la 2GM de juridiction qui sont sensé contrôler
la C des lois comme le comité C sous la IVe Rep et sous la Ve Rep avec le conseil C.
 Le comité C n’a jamais été un véritable organe de C des lois, la raison c sa composition, il
jugeait la C que par rapport à la C(pas au préambule), les conditions de saisine étaient très
restreinte.
 Ce fut pareil avec le CC, on veut mettre un organe qui limite le pv du parlement=
parlementarisme rationalisé, notamment en vérifient que le domaine de la loi et du
règlement soit bien respecté
Mais cela a évolué =
➢ décision « liberté d’association »= le CC accepte de contrôler les lois par rapport au
préambule
➢ révision C de 74 qui ouvre la saisine à l’opposition(60 députés, 60 sénateur)

C’était à contrôle a priori et abstrait, mais en 2009 grâce à une révision C la QPC est créer à l’art
61-1 al 1 de la C = contrôle a posteriori. Intervention des juridictions ordinaires car elles jouent un
rôle de filtre. Les questions qui peuvent ê posé sont que ceux qui violent les droits et libertés.
CF QPC L1.
QPC mis en place pr revaloriser la place de norme C ds le contrôle des juges ordinaires (avant on
pouvait que un contrôle de conventionnalité).

→ le bilan de cette exception

Ce refus se manifeste au quotidien au contentieux par le fait de refuser de contrôler la C de la loi.


Ce refus se manifeste également qd on conteste devant le juge A la C d’une loi par voie
d’exception. VS voie d’action : j’attaque directement le texte.
= on attaque pas la loi mais un acte qui est l’application de la loi(par ex décret qui est fixé sur le
fondement de la loi).
Ce refus du juge A c’est la théorie de la loi écran = la loi forme un écran entre l’acte A et la C.
Le CC qd il statut en tant que juge ordinaire(juge électoral) il applique la théorie de la loi écran et
refuse de contrôler la C d’une loi.
Devant le juge A, la théorie de la loi écran s’applique = conseil d’état 1990 « Confédération
nationale des associations familiale catholique ».
Le juge A applique la théorie de la loi écran qd est contesté devant lui une disposition réglementaire
qui « se borne à faire application des dispositions législatives ».
Le juge A opérera une distinction lorsque tt le contenu de l’acte ne résulte pas nécessairement de la
loi.
Le terme de loi est appréhender de façon large par le juge A puisque sont considéré comme des
actes législatifs les lois votés par le parlement mais aussi les ordonnances ratifiées ou encore un
certain nb de lois adopté par les régimes antérieurs (par ex loi adopté par le gouvernement de
Vichy conseil d’état 1944 « Vincent », ou de textes adoptés par le GPR conseil d’état 1946
« Boton ») ou des actes législatifs pris par le président de la Rep (art 16 de la C) = conseil d’état
1962.
C le cas aussi des actes administratifs qui sont validés implicitement ou explicitement par le
législateur, le législateur donne une valeur législative à un acte réglementaire= loi de validation.

CHAPITRE 2 = Les sources supra-législative (supra-national)


A/ Le principe de la primauté des normes supra-national(de la norme internationale) sur la loi

La primauté des traités internationaux sur la loi est affirmé, la C de la Ve Rep confère explicitement
aux conventions nationales une place supérieur aux lois ds la HDN = article 55 de la C.
Cette primauté implique d’écarter l’application d’une norme interne qui serait contraire aux normes
internationales.
Le débat s’est noué pr la primauté des normes internationales sur les lois qui sont arrivé
postérieurement à la norme internationale.
Ds l’ordre J internationale, de l’UE doit primer sur l’ensemble du droit national mm si le droit
national est arrivé postérieurement. = CJCE 1972 « Commission contre Italie ».
Ce mouvement des 70’s va poussé les juridictions à se positionner plus clairement sur la question,
cette évolution va ê initié par le CC ds une décision de 1975 « décision IVG » ds laquelle le CC ne
se reconnaît pas compétent pr contrôler la conventionnalité des lois.
Le juge judiciaire va accepter de faire ce contrôle ds l’arrêt « Sociétés des cafés Jacques Vabre ».
Le conseil d’état va refuser de faire ce contrôle = arrêt « Croissant ». Il va changer de position et
accepter de faire ce contrôle(y compris la loi postérieur) ds la décision « Nicolo ».
Les juges nationaux refusent ajd explicitement de reconnaître la primauté du droit internationale sur
la norme constitutionnelle = Cour de cass 2000 « Fraisse ».

B/ Les conditions de cette primauté

Si le principe de la primauté de la norme supra-national est admis en fr, celui ci pourrait ê mis en
œuvre avec un certain nb de conditions pr que la juridiction accepte la primauté.
Ces conditions sont issus de texte C mais il faudra rajouter un condition J.
= elles n’ont pas tte le mm degré d’intensité, en fonction du droit international dont il est question,
il faut réserver une place spécifique au droit de l’UE.

1. Le contrôle de la ratification

Pour exister et primer sur le droit national, un traité doit avoir été ratifier par des autorités
françaises.
En csq un traité qui serait irrégulièrement signé n’aurait pas d’existence.
Au-delà de la signature les conventions internationales doivent ê ratifié par une loi de ratification.
Initialement, le juge saisi de l’acte de ratification se déclarait incompétent pr en connaître=conseil
d’état 1926 Dame Caraco, Cour de cass aussi.
La position du juge A va évolué puisqu’il va accepter de contrôler l’existence de la ratification,
conseil d’état 1956 « Villa ».
Si la ratification n’existe pas, la convention n’est pas considéré comme internationale et ne prime
pas sur la loi.

Progressivement, le juge va renforcer son contrôle sur la ratification, ds un premier temps en


contrôlant la régularité de la convention, conseil d’état 65 «  société navigator ».

Décision de 1998 conseil d’état Blopzeim, le conseil d’état accepte de contrôler la totalité de la
régularité de la procédure de ratification.
Le juge judiciaire va suivre le mm chemin.
Le juge se refuse tjr à contrôler l’opportunité de la ratification.
Pr le droit de l’UE il y a une spécificité pr le contrôle de la ratification, il est effectué pr le droit
originaire de l’UE mais il n’est pas valable pr le droit dérivé de l’UE.

2. Le contrôle de la publication

La ratification et la publication conditionnent la primauté des engagement internationaux.


Cette condition a soulevé assez peu de questions, le juge A se reconnaît compétent pr vérifier
l’existence de la publication, conseil d’état 1961 « Société Indochinoise d’électricité ».
Le juge A se reconnaît compétent pr apprécier la régularité de la publication, conseil d’état
1962 «  Société Savana ».

Cette condition existe aussi concernant le droit de l’UE, les traités sont publié au journal officiel de
l’UE, la publication est une exigence de l’ordre juridique de l’union, en effet, les textes comme la J
de l’UE exigent une publication des actes pr les rendre opposables aux justiciables.
Les textes de droit dérivé de l’UE sont publié au JOUE = journal officiel de l’UE.

3. La condition de réciprocité
Une convention primera ds l’ordre interne qd les parties signataires appliquent ds leur droit interne
la convention.
Cette condition est vérifié ajd encore concernant le droit international classique. Elle a un statut
particulier concernant le droit de l’UE.
Le droit international relatif au traité qui suivent la convention de Viennes exclut la condition de
réciprocité concernant les traité relatifs aux droits de l’hô.

C la condition la plus délicate à apprécier car il faut avoir des éléments précis relatif à
l’application des convention par les états, c donc aussi la condition la plus politique car les
informations seront fournis par les autorités exécutives nationales.

Un juge A avait sur cette question une position restrictive puisqu’il s’assurait de la réciprocité de
l’application en renvoyant cette appréciation au ministre des affaires étrangères,conseil d’état
1981 «  Rekhou ».

Cette position est devenu délicate à maintenir notamment à partir d’une décision de la CEDH de
2003 «  Chevrol Benkeddach », le conseil d’état ds l’appréciation du principe s’en remettait à la
décision d’un organe non juridictionnel(le ministre) = le juge n’était plus impartial et
indépendant.
La CEDH va suivre ce raisonnement, celui de la requérante, et considère que le conseil d’état s’en
est remis entièrement à une autorité relevant du pv exécutif.
Il faudra attendre 2010 pr que le conseil d’état revienne sur cette J ds une décision d’assemblée
«  Cheriet-Benseghir  », le conseil d’état déclare qu’il appartient au juge A de vérifier si la
condition de réciprocité est rempli.
Pr ce faire, le juge va utilisé ses pv d’instruction qui peuvent l’amener à recueillir les observations
du ministère des affaires étrangères.

Il y a une spécificité du droit de l’union européenne= il ne doit pas y avoir d’appréciation de la


condition de réciprocité, la CJUE a posé ce principe en 1964 « Commission contre Luxembourg »
en disant qu’un état ne peut invoquer l’inobservation des règles du droit communautaire(droit de
l’UE) par un autre pr ne pas appliquer le droit communautaire.

Ds le droit de l’UE il existe un mécanisme qui permet de sanctionner et faire sanctionner le non
respect de l’obligation européenne d’un état= le recours en manquement, cela intervient à
l’initiative d’un état membre où la commission européenne vise à obtenir une sanction.

4. L’effet non direct du droit international (condition non C)

Effet direct, applicabilité direct, applicabilité immédiate = synonymes

L’effet direct c le fait pr tt justiciable de pv demander que soit appliquer une norme de droit
internationale, cela implique que le juge s’il reconnaît l’effet direct de la norme acceptera de la
confronter à la norme de droit national qui intéresse le requérant.
Une norme qui a un effet direct ne nécessite pas pr ê invocable ds un litige de normes de
transposition= un acte interne qui met en œuvre la norme internationale.
Ce principe d’effet direct de la norme internationale est annoncé assez tôt par le juge de l’UE, arrêt
de 1962 « Van Gend and Loos ».
En csq les normes du droit de l’union s’applique dès leur entrée en vigueur ds les droit nationaux,
csq une règle national incompatible est inapplicable et les autorités nationales doivent
l’écarter,arrêt SIMMEMETHAM.
➔ Pr le droit de l’union l’effet direct est prévu par les traités, il a donc été facilement admis
par les juridictions nationale,
➔ C le cas pr les règlements de l’UE qui bénéficie d’effet direct, 1971 « Politi ».
Le conseil d’état admet de manière implicite cet effet direct des règlements, conseil d’état
1970 « Synacomex ».
➔ Mm chose concernant les décisions individuelles des institutions de l’EU qui bénéficient
par principe de l’effet direct, ce que reconnaît le conseil d’état, par ex en 1979 « Syndicats
des importateurs de vêtements ».

Par contre l’effet direct pr des textes de l’UE n’est pas tjr admis.
● C le cas pr les traités puisque l’ensemble des stipulations des traités de l’UE n’a pas d’effet
direct. Le conseil d’état comme la cour de justice reconnaissent que certaines dispositions
des traités n’ont pas d’effet direct à l’égard des partis.
● Pr les directives de l’UE, par principe ces textes n’ont pas d’effet direct, elle n’atteignent les
particuliers que par l’intermédiaire des mesures d’application prise par les états.
En pratique les directives sont ++ précises et souvent les actes de transposition ne sont que
des retranscription du contenu des directives, décision 1979 Ratti
Le juge de l’EU a affirmé que ds le cadre d’une directive qui était mal transposé par l’état
elle pouvait avoir un effet direct.

Cette question de l’effet direct a fait l’objet d’une décision conservatrice du conseil d’état pendant
pl décennies.
= Le principe c une décision de 1978 « Con Beldite » = il n’y a pas d’effet direct d’une directive
mal transposé à l’appui d’un recours dirigé contre un acte individuelle.

Cette position sera vidé de son sens par la J elle mm puisque =


✔ d’une part un particulier va pv demander se voir appliquer l’effet direct d’une directive par
la voie de l’exception
✔ d’autre part il pourra demander la remise en cause d’un acte de portée générale en
invoquant des faits direct d’une directive.

Le juge A acceptait qu’un particulier demande l’annulation d’un règlement national au motif qu’il
est contraire aux obj d’une directive, conseil d’état 1984 « Confédération nationale des SPA en
fr  ».
Ds le mm sens, ap l’expiration du délai de transposition d’une directive un particulier peut
demander au gouvernement de prendre des mesures nécessaires à la transposition, à la modification,
à l’abrogation de disposition réglementaire devenu incompatible avec la directive.
Ds le mm sens, ap l’expiration du délai de transposition un particulier peut demander au juge
d’enjoindre le gouvernement de ne pas prendre de dispositions nationales qui pourrait compromettre
le résultat prescrit par la directive, conseil d’état 2001 « FNE ».

Le juge national a accepté la demande de particulier visant à annuler par la voie de l’exception un
acte individuel prit sur le fondement d’un texte national contraire à la directive, conseil d’état 1991
«  PALAZZI ».
Le juge national a accepté la demande de particulier visant à annuler par la voie de l’exception un
acte individuel prit sur le fondement d’une loi national contraire à la/incompatible avec une
directive, conseil d’état 1992 « Société Arizona Tobacco».

Le conseil d’état a accepté d’annuler par la voie de l’exception un acte individuel prit sur le
fondement d’un principe J français incompatible avec une directive, conseil d’état 1998 « Tête  ».
Le conseil d’état a accepté d’annuler par la voie de l’exception un acte individuel prit sur le
fondement d’un vide textuel incompatible avec une directive, conseil d’état 1998 « Communauté
de commune du Piémont de Barre ».
Le conseil d’état va mettre un terme à cette logique de contournement et admettre en 2009
l’invocabilité des directives mal transposé à l’encontre d’un acte individuel, décision
d’assemblée «  Perreux ».

Ajd le conseil d’état, le juge A, a de ++ tiré tte les csq de l’effet direct et de la primauté.
Par ex, ajd le conseil d’état ns dis que les autorités A ne doivent pas adopter de mesures contraires
aux obj d’une directive, conseil d’état 1999 « Association des patients de la médecine d’orientation
anthroposophique».
Les AA sont ajd tenue d’adopter des mesures positives pr garantir l’effectivité du droit de l’UE,
conseil d’état 1999 « Association ornithologique et mammalogique de Saune et Loire ».
Le juge A reconnaît la faculté pr les AA de prendre des mesures provisoires d’exécution du droit de
l’UE sans respecter les exigences de forme national, conseil d’état 2003 « société Tiscali ».

Effet direct du reste du droit international  :


La aussi l’appréciation de l’effet direct d’une norme international a évolué devant le juge A ds un
sens bcp plus favorable aux requérants.
Comme pr les traités du droit de l’UE les conventions internationale ne sont pas nécessairement
d’effets directs par les particuliers.
Les critères d’appréciation de cet effet direct par le conseil d’état étaient restrictif et ils ont
récemment évolué ds un sens plus souple, décision de 2012 « Gisti », le grand changement de cet
arrêt c que elle exige pr exclure l’effet direct que les états ait explicitement limité l’effet direct pr
les particuliers.

Si la stipulation de la convention internationale nécessite un acte pr ê mis en œuvre, ou si elle n’est


pas claire, cette stipulation n’aura pas d’effet direct.

C/ Contrôle de conventionnalité et de constitutionnalité des normes de transposition d’une


directive

Une directive nécessite un acte de transposition pr ê mis en œuvre = cela peut ê tout type d’acte de
droit interne(acte législatif, acte A= décret, arrêté, décision individuelle). C à l’autorité nationale
qu’il revient de faire le choix de l’acte de transposition en fonction de leur organisation interne.

Si la transposition est bien effectué, le contenu de l’acte de transposition sera matériellement


identique au contenu de la directive, c’est ici qu’intervient la difficulté du juge puisque qd il devra
analyser le contenu d’un acte de transposition ça reviendra à juger, connaître du contenu de la
directive.
C un pb lorsqu’on demande au juge de déterminer d’évaluer la constitutionnalité de ce texte, le juge
va devoir mettre en place des mécanismes qui lui permette d’effectuer un contrôle.
Ds le milieu des 2000’s, il y a eu bcp de contentieux à propos de cela.
Le CC a élaboré une grille d’analyse à l’été 2004 «  Loi pr la confiance ds l’économie numérique  »,
2 moyens = le texte de loi n’est pas conforme à la directive, le texte de la loi n’est pas conforme à la
C.

Le CC refuse de contrôle la conventionnalité des lois mais ici ds une certaine mesure il va accepter
de le faire,
✔ le juge va affirmer que la disposition des directives en droit interne est une exigence C
✔ le juge C déduit de cette exigence C de transposition le fait qu’il lui appartient de faire
respecter cette exigence de transposition, donc le juge C va bien effectuer un contrôle de
conventionnalité.

Le juge pose 2 limites à son contrôle =


✗ d’une part la transposition d’une directive ne saurait aller à l’encontre d’une règle ou d’un
principe inhérent à l’identité C de la Fr.
✗ le CC ne déclarera non conforme à la C qu’une disposition législative manifestement
incompatible avec la directive.
C un contrôle restreint car le juge C ne censurera que les erreurs manifestes(les plus graves) ds la
transposition.

Le conseil d’état lui aussi a du déterminer les conditions de son contrôle des normes de
transposition et plus spécifiquement les conditions de son contrôle de C, conseil d’état 8 fev 2007
«  Société Arcelor », il s’agit d’un contrôle de C d’un acte A de transposition d’une directive, il n’y
avait pas de loi entre l’acte A et la directive, donc pas de théorie de la loi-écran, le conseil d’état
pouvait donc réaliser ce contrôler de C de l’acte A.

Ce contrôle s’exerce selon des modalités particulières, « il appartient au juge A saisi d’un moyen
tiré de la méconnaissance d’une disposition ou d’une principe de valeur C de rechercher s’il existe
une règle ou un principe général du droit communautaire qui eu égard à sa nature et à sa portée
garantir par son application l’effectivité de la disposition du principe C invoqué »= il doit
rechercher s’il existe ds le droit de l’UE un principe équivalent au principe C évoqué. Pr savoir
si c’est conforme le juge A fait appel à la CJUE.
Une réserve est établit par le conseil d’état ds le cas où il n’y aurai pas de similitudes entre un
principe C et de l’UE donc ds ce cas la le conseil d’état reconnaît qu’il va confronter le texte de la
norme de la transposition à la C.
Ds la grande majorité des cas il y a équivalence entre les principes C et les principes contenue ds le
droit de l’UE.

Application de la J Arcelor ds la décision du Conseil d’état 2016 « Confédération paysanne ».


Le conseil d’état a développer un mécanisme particulier de contrôle des actes de transposition ds le
cas où une loi de transposition serait contesté sur le fondement du non respect de la convention des
droits de l’hô, le conseil d’état va rechercher ds le droit de l’UE si il y a une équivalence au principe
de la CEDH, conseil d’état 2008 « Conseil national des barreaux ».

CHAPITRE 3 = Les sources législatives

A/ Définition de la loi

Les def sont multiples.

● Def théorique/formelle : approche de Carre de Malberg qui ns dit que la loi se caractérise
pas pr son contenu mais par sa forme, peu importe le fond du texte ce qui compte c la façon
dont est élaboré le texte.
Cette approche basé sur la forme du texte se retrouve ajd ds le droit C concret puisque la loi
est l’acte juridique émit par l’organe qui dispose du pv législatif.
Que ce soit le parlement qui vote la loi(art 24), mais aussi le peuple par le biais du
référendum.

● Def matériel : prend corps ds la C de 58 qui définit matériellement la loi comme l’acte
juridique qui intervient ds les domaines de la loi prévu par la C.
Cette def matériel de la loi va ê relative aux :
✔ règles qui concerne les droits civiques et les garanties accordé aux citoyens pr l’exercice des
libertés publiques
✔ le domaine de la loi est aussi relatif aux pluralismes de l’influence des médias,
✔ aux questions de nationalités, à l’état et la capacité des personnes, aux régimes
matrimoniaux, mais aussi succession et libéralités,
✔ domaine de la détermination des crimes et délits, et des peines applicables, la procédure
pénale,
✔ la création de nouveaux ordres de juridiction et le statut des magistrats,
✔ éléments relatif à l’impôt(assiette, taux, modalités d’imposition), les règles concernant les
régimes électoraux pr les assemblées parlementaires et notamment pr les assemblées locales
✔ les conditions d’exercice des membres,
✔ les cat d’établissement publiques
✔ les nationalisations d’entreprises, privatisation du secteur public vers le secteur privé
✔ détermine les principes fondamentaux ds un certain nb de domaines qui sont l’organisation
de la défense nationale, de la libre A des CT, leur compétences et leurs ressources, principes
relatif à l’enseignement, à la préservation de l’environnement, droit du travail et syndical.

L’art 37 de la C = les matières autres que celle du domaine de la loi ont un caractère réglementaire.

Ces approches C de la def de la loi ne seront pas sans csq,


→ ce ne sera pas tjr le mm type de texte qui encadrera l’action de l’administration
→ cette distinction est mise en œuvre par les juges et c aux juges C et A qu’il appartient de
distinguer de quel nature sont les actes qui leur sont soumis,
Exemple :
→ une disposition législative qui ne prévoit pas l’ensemble des règles qui devait relever du domaine
de la loi ou qui renvoie au pv réglementaire le soin de fixer ces règles est contraire à la C, on dit ds
ce cas la que la loi est censurer pr incompétence négative.
→ une loi qui contient des dispositions de nature réglementaire n’est pas nécessairement
inconstitutionnelle, 1982 CC   décision « blocage des prix ».
→ le conseil d’état annulera pr incompétence des dispositions réglementaires qui interviennent ds le
domaine de la loi, conseil d’état 1971 Conseil national de l’ordre des pharmaciens.
Ce principe se retrouve ds pl décisions du conseil d’état, par ex concernant les règles relative à un
établissement public, conseil d’état 2013 CFDT.
De mm ds un décision de 2002 « Ullmann » ds lequel le conseil d’état souligne que la q de
l’étendue du droit d’accès au documents A relève de la loi.

B/ Identification des actes à valeur législative

Ont une valeur législative un certain nb de textes adopté avant la Ve Rep, c le cas des décrets-lois
adopté avant 1958 comme par ex des décrets-lois adopté par le gouvernement Vichy, conseil d’état
1944 «  Vincent  ».
Il y aussi les décisions adopté par le PDR ds le cadre de l’art 16 de la C.
C le cas aussi des ordonnances prises par le gouvernement provisoire de la Rep Fr, conseil
d’état 1946 «  Botton ».
Sont aussi des lois les ordonnances de l’art 38 de la C lorsqu’elle sont ratifié. Une ordonnance est
un texte adopté par le pv l’exécutif sur l’habilitation/l’autorisation du pv législatif à intervenir ds
son domaine
= la loi d’habilitations va préciser le délai, le domaine, et la finalité de l’intervention du législatif.

Ensuite le gouvernement peut adopter l’ordonnance en conseil des ministres ap avis du conseil
d’état et signature du PDR.
A la fin du délai fixé par la loi de l’habilitation le gouvernement ne peut plus intervenir ds le
domaine de la loi et donc ne peut plus modifier l’ordonnance.
Avant on considéré que la ratification du texte de l’ordonnance puisse ê implicite, conseil d’état
1971 «  Barrat ». Ajd la loi C de 2008 impose une ratification expresse.

La valeur de l’ordonnance n’est pas la mm en fonction du moment auquel on l’observe, tant qu’elle
n’est pas ratifié l’ordonnance a la valeur d’un acte A réglementaire, le juge A a la possibilité de
l’annuler, conseil d’état 1971 « damiani ».
Ce contrôle du conseil d’état est limité que par la théorie de la loi écran, notamment l’écran du à la
loi d’habilitation qui fixe le cadre de l’ordonnance, cela étant le conseil peut contrôler le texte de
l’ordonnance par rapport aux textes de la loi d’habilitation.
Lorsque l’ordonnance est ratifié elle acquiert une valeur législative, elle peut donc tjr ê contesté
devant les juges A mais sur des bases différentes, d’une part celle de l’inconventionnalité, conseil
d’état 2000 « Hoffer », d’autre part elle peut faire l’objet d’une QPC, à charge ici pr le juge A de
remplir son rôle de filtre.

CHAPITRE 4 = Les sources infra-législatives


Ces sources sont de 2 natures = sources réglementaires(textuel) et les sources jurisprudentiels.

PARAGRAPHE 1 = Les sources réglementaires

A/ Les titulaires du pv réglementaire

Les AA exercent un pv réglementaire en adoptant des actes qui correspondent à une forme
particulière,
 le premier ministre et le PDR adoptent des décrets,
 les ministres, les préfets, et les organes de l’exécutif locaux adoptent des arrêtés,
 et enfin les organes délibérant des CT ou des établissement publics adoptent des
délibérations.

Ces actes peuvent ê des actes réglementaires, cad qu’ils ont une portée générale, ou bien
individuelle = qui concerne un I, par ex un arrêté peut aussi bien servir à poser une norme générale
qui s’appliquera à l’A et ses administrés, que permettre de nommer un fonctionnaire.

L’exercice du pv réglementaire ne passe pas nécessairement par les cat évoqué = par ex les lignes
directrices adopté par l’A ou les circulaires.
Ce qu’il faut retenir c que l’identification d’un acte A relève de l’appréciation du juge.

1. Les titulaires du pv réglementaire général

Le pv réglementaire générale peut intervenir ds tous les domaines, selon l’article 21 c le premier
ministre qui a ce pv réglementaire générale avec la question de la compétence du PDR en matière
réglementaire.
Le président intervient ds ce domaine qd les décrets sont délibérés en conseil des ministres. La C
prévoit peu de domaines ds lesquelles les décret doivent ê adopté en conseil des ministres et
finalement c la fixation de l’ordre du jour des ministres qui va conditionné l’action du PDR ds le
domaine réglementaire générale.
Concernant les décrets qui ne sont pas délibéré en conseil des ministres mais signé qd mm par le
PDR ils ne sont pas illégaux, conseil d’état « Sicard ».
Par ailleurs on peut noter que les ministres participent au pv réglementaire générale en signant
certains actes adopté par le PDR.
Par ex, les actes du Premier ministre sont signé par les ministres chargé de leur exécutions.

2. Les titulaires du pv réglementaire spécialisé

➔ Les ministres ne disposent pas du pv réglementaire général mais le PM peut déléguer


certain de ses pv à ses ministres.
➔ Les CT disposent également d’un pv réglementaire particulier pr l’exercice de leur
compétence, ce pv est identifié à l’art 72 de la C.
➔ La loi peut reconnaître un pv réglementaire spécialisé à diff personnes publiques, à
condition que l’habilitation soit limité ds son champs d’application et ds son contenu.
➔ Les établissements publiques ou les AAI peuvent également recevoir par délégation de la
loi un pv réglementaire spécialisé.
➔ Certaines personnes morales de droit privé peuvent également bénéficier d’un pv
réglementaire spécialisé si la loi le décide, tribunal de conflits 1968 « Compagnie Air
France ».
➔ L’ensemble des chefs de service A disposent d’un pv réglementaire spécialisé
d’organisation des services posé ds la J du conseil d’état 1936 « Jamart ».

B/ La hiérarchie entre les actes A

La hiérarchie des autorités A conditionnent la hiérarchie entre les actes A.


Est un acte réglementaire celui qui a une portée générale et qui vise des catégories de destinataires
de façon abstraite.
Est un acte individuel un acte qui va visé une ou des personnes individuellement identité.
Organiser un service public par le voie de l’acte A c un acte réglementaire, nomme qqln sur un
poste c un acte individuel.

1. La hiérarchie entre les actes réglementaires

Par principe, lorsqu’on se situe ds le cadre de l’exercice du pv réglementaire générale, qd les actes
sont adopté par des autorités A différents c la hiérarchie des autorités qui va donner la hiérarchie
entre les actes.

Lorsque le pv réglementaire n’est pas général mais spécialisé et que c la loi qui attribue c pv, la
hiérarchie entre les autorités A ne conditionnent plus la hiérarchie entre les actes A.

Lorsque ce sont des autorités A de mm niveau qui disposent d’un pv réglementaire spécialisé il n’y
a pas de hiérarchie entre les actes mais une hiérarchie peut s’installer en se basant sur des critères
de procédures, par ex on peut distinguer les décrets délibéré en conseil d’état et ceux qui ne sont
pas délibéré en conseil d’état.
La hiérarchie peut résulter du lien existant entre 2 actes par ex si une mm autorité adopte 2 actes
réglementaires de mm nature une hiérarchie peut s’instaurer si l’un constitue l’application de
l’autre.
Une autorité A est tenu de se conformer aux dispositions réglementaires qui fixe le cadre d’exercice
de son pv réglementaire mm si cet autorité est l’auteur des cadres et mm si c une autorité
subordonné qui fixe l’exercice de ce cadre, conseil d’état 2008 « département du Val de marne  ».

2. La hiérarchie entre les actes réglementaires et individuels

Par principe il faut mentionner la supériorité hiérarchique de l’acte réglementaire sur l’acte
individuel, sa supp se manifeste ds pl situations, la plus commune c qd une autorité A adopte un
acte I en mettant en œuvre un acte réglementaire adopté par une autorité supérieur.
La logique est la mm lorsque c la mm autorité qui prend 2 types de décisions, cad que la mm
autorité qui fixe un cadre réglementaire et met en œuvre ce cadre par une mesure I = conseil d’état
1930 «  Aubanel ».
Mm l’autorité supérieure doit respecter le cadre réglementaire qui a été adopté par une AA inférieur.

PARAGRAPHE 2 = Les sources jurisprudentiels

C’est pv illustrer le pv normatif du juge, le juge applique la règle et il va nécessairement


l’interpréter.
L’interprétation de la règle va pv créer du droit, la décision de justice va participé à la création
d’une jurisprudence et donc donc d’une norme qui s’appliquera à l’ensemble des I.
Le juge affiche ++ sa capacité à créer du droit.

2 exemples de ce pv normatif du juge =

➔ le fait que le juge A appréhende les csq de ses revirements de J


Pendant longtemps le juge devait s’arranger pr qu’il n’impacte pas le litige qui était jugé, le but était
que ce revirement ne s’applique pas aux justiciables.
Ajd le juge va expliquer de façon plus large les csq de ses revirements de J, ds ses arrêts le juge va
dire explicitement à qui va s’appliquer la nouvelle règle, décision de 2007 arrêt « Société tropic
travaux signalisation ».

➔ le fait que le juge peut identifier voire mm découvrir des normes de valeur infra-
législatif mais supra-décrétale et ces normes ce sont les principes généraux du
droit(PGD).
Décision du conseil d’état 1945 « Aramu », le conseil reconnaît l’existence de PGD applicable mm
en l’absence de texte.
Le conseil va dégagé un PGD qu’on peut résumé en principe du respect du droit de la défense, le
juge ns dis que « le PGD implique qu’une sanction disciplinaire ne puisse pas ê prononcé
légalement sans que l’intéressé n’est été mis en mesure de présenter sa défense  », ce principe avait
déjà été consacré implicitement en 1944 « Dame veuve Trompier Gravier ».
Cette mm logique est poursuivi par le conseil d’état en 1950 « Dame Lamotte » énonce que le
recours pr excès de pv devant le conseil d’état est ouvert mm sans texte contre tout acte
administratif, selon le juge cette faculté a pr effet d’assumer « conformément aux principes
généraux du droit le respect de la légalité ».
Ajd cette cat de PGD est reconnu par le juge C, par ex CC 1989 décision « CSA ». De la mm
manière, le législateur reconnaît l’existence de principe généraux du droit. Ajd le législateur a mm
tendance a codifié les PGD.
Evolution des PGD =
Au deb le juge A considéré que ces principes ne relevé pas du droit écrit, la position du juge a
évolué pr identifier des sources écrites aux principes généraux qu’il dégageait.
✔ Par ex, le juge A fait référence au principe généraux du droit résultant du préambule de la
C, conseil d’état 1959 « Syndicats général des ingénieurs conseils ».
✔ Le conseil d’état peut aussi évoqué les PDG garantie par le préambule de la C, conseil
d’état 1960 « Laboulaye  ».
✔ Ds d’autres décisions, le conseil d’état a identifié des PDG issus de conventions
internationale, conseil d’état 1988, PGD issus de la convention de Genève sur les réfugiés.

Plus récemment le conseil d’état a inventé une formule pr dire sans dire qu’il allait dégagé un PDG
issus d’un texte, il évoque « les principes généraux du droit dont s’inspire un texte », par ex
conseil d’état 1982 « Ville de Toulouse  », le conseil d’état mentionne le droit en vertu d’un PGD
applicable à tout salarié dont s’inspire le code du travail à un minimum de rémunération .
Ces PGD ont pu ê dégagé sans texte pendant qql temps, mais ajd ils sont directement inspiré de
normes législatifs existantes.
Ces PDG vont pv combler des manques présents ds la législation.

Exemple de PGD :

→ PDG les plus généraux(libertés publiques) : PGD relatif aux libertés publiques (inviolabilité
du domicile), la liberté du commerce et de l’industrie, la liberté contractuelle, principe d’égalité

→ PGD plus précis (fonctionnement de l’A) : le principe de la non-rétroactivité des actes A, 1948
«  Société du journal l’Aurore », continuité des services publics, égalité ds le fonctionnement des
services publics, empêcher de sanctionner deux fois pr les mm faits (non bis in indem), sécurité
juridique(=impose à l’A de ne pas remettre en cause de façon soudaine des situations juridiques
constituées,c une traduction d’un principe européen = le principe de confiance légitime).

→ PGD relatif à la fonction publique : le plus connu c « arrêt Barel » 1954 égalité de l’accès de
tt les fr aux emplois et fonctions publiques, principes qui sont relatif aux reclassement des salariés
et au licenciement des salariés, accès aux emploies publics

→ PGD spécifique au fonctionnement de la justice et aux auxiliaires de la justice : par exemple


le libre choix par l’avocat de ses collaborateurs, conseil d’état 1993 « Chevalier » , principe
d’impartialité pr tte les juridictions A, principe du respect du secret entre l’avocat et son client.

Quel est l’utilité de ces PGD ?


Cela permet au juge d’encadrer de façon générale l’action de l’A, plus précisément en l’absence de
texte.
Progressivement les PGD sont ++ précis.
Un certain nb de PGD qui ont été dégagé sont ajd repris par des textes, et des textes de valeur
supérieur au PGD.
Les PGD conservent une utilité en cas de vide juridique et textuel, et le plus souvent ds l’attente
d’une évolution législative ou textuel.

CCL générale de la partie 1=


Le droit A actuel est fortement conditionné par les normes nationales mais aussi supra-nationales,
cette influence n’aurait pas eut lieu sans l’évolution du contrôle du juge sur ces
sources(développement du contrôle de conventionnalité, affinement du contrôle de
conventionnalité).
Ce contrôle du respect des sources manifeste donc l’influence qui demeure du juge A ds la mise en
œuvre du principe de primauté de la norme internationale sur l’ensemble des actes de droit
nationaux.
Cette évolution des sources manifeste aussi la volonté de revaloriser la place du texte C avec la
mise en place de la QPC en 2008.

PARTIE 2 = Les moyens de l’administration : l’acte


administratif unilatérale

CHAPITRE 1 = La notion d’acte administratif unilatérale

C une approche centré sur le contentieux de l’acte A unilatérale, cela signifie que pr ns sera un
acte A unilatérale ce que le juge aura dit= la vision du juge.
Le juge acceptera ou pas une requête en fonction du fait qu’elle est dirigé contre un acte qui doit ê
un acte A unilatérale.

L’acte A unilatérale est un acte adopté par une autorité qui a une fonction A et qui fait grief, qui a
une portée normative.

PARAGRAPHE 1 = L’acte adopté par une autorité ayant une fonction administrative

L’objectif est de faire comprendre que pl types d’autorités et de personnes peuvent adopter des actes
qui seront qualifié d’actes administratifs.
Le principe c qu’un acte A est un acte adopté par une autorité public A.
Qd on parle d’autorité A cela ne veut pas dire que l’acte A ne puisse pas ê signé par pl autorités A ou
par un organe collégial.
Il ne faut pas confondre les actes A et les documents A, toute administration va produire des
documents administratifs, cependant tout ces documents ne sont pas forcément des actes A.
Il existe un encadrement précis relatif à la communication des documents A.

La def de l’acte unilatérale peut se faire de 2 manières,


→ approche négative = en écartant les actes qui ne pourront pas ê qualifié d’actes A
→ approche positif = actes qui sont A mm si leur auteurs ne sont pas des autorités A,

A/ Les actes des autorités publiques ne sont pas nécessairement des actes A

C’est la fonction de l’autorité publique qui prend l’acte qui va conditionné la qualification de l’acte
A.
Par principe, les personnes privées n’ont pas de fonction A, elles ne sont pas capable d’adopter des
actes A unilatérale.
Les personnes publiques n’ont pas non plus nécessairement une fonction A ce qui conduit à exclure
la plupart de leur acte de la qualification d’acte A.
Pl hypothèses =

1. L’exclusion des actes législatifs

Une autorité publique qui a une fonction législatif ne peut pas adopté des actes A.
Le juge administratif le dit, l’acte adopté par un organe législatif en suivant une procédure législatif
ne peut pas ê un acte A, conseil d’état 1960 «  Fnoss ».
En csq les actes législatifs ne sont pas susceptibles d’ê contesté devant le juge A. Par contre, les lois
peuvent ê confronter par le juge A aux conventions internationales.
Le juge A qd il est confronté à un acte de nature indéterminé il va vérifier que les conditions évoqué
sont bien rempli= acte adopté par un organe législatif ?acte adopté en suivant une procédure
législative ou ne peut pas ê détaché d’une procédure législative ?
Comment le conseil d’état va aborder l’ensemble des actes adopté par l’assemblée
parlementaire  ?
Les assemblées parlementaires adoptent d’autre actes que les actes législatifs, il peuvent adopter des
décisions, des résolutions … le juge A a été amené à définir leur nature,

 ordonnance de 1958 va ouvrir la voie à un contrôle de certains actes du parlement par le


juge A, l’ordonnance pose un principe = les actes non législatifs des assemblées sont
susceptibles d’un recours devant le juge A, cet ordonnance va définir la R du fait des
dommages causé par les services du parlement, et donc la q de la R des services du
parlement. Ces dommages peuvent ê porter devant les tribunaux notamment devant la
juridiction A.
Cet ordonnance reconnaît la compétence de la juridiction A pr tt les litiges d’ordres
individuel relatif aux agents titulaires des services du parlement.
Les actes qui engagent une R sont bien des actes A.
Par ex les actes relatif à la carrière des agents des assemblées sont bien des actes A,
conseil d’état 87 « assemblée nationale », conseil d’état 86 « Escriva  ».

 Le juge A a poursuit ce mouvement en acceptant ds les 2000’s de contrôler les décisions


adopté par le président de l’assemblée nationale, conseil d’état 1999 « président de
l’AN  ».
Exemple inverse = Une décision du conseil d’état de 2003 « Papon », le juge A estime que la q des
actes relatif à la retraite des parlementaires ne relève pas de sa compétence puisque leur activité
n’était pas administrative,

 L’évolution de la J sur cette question a été intégré ds un texte de loi = loi de 2003, cette loi
reconnaît que la juridiction A est compétente pr se prononcer sur les litiges individuel
relatif aux contrats publics mais par contre elle limite la compétence de la juridiction A au
cas qui sont précisément énuméré par l’ordonnance de 58.
Le juge A ne peut pas connaître d’un règlement statutaire des assemblées.
Le CC a reconnu la constitutionnalité de ce texte ds une décision QPC de 2011.

2. Exclure les actes juridictionnelles

Un acte adopté par une juridiction ds une forme juridictionnel n’est pas un acte A. Pas plus
que l’acte qui n’est pas détachable d’une décision juridictionnel.
Le juge A va donc assez souvent essayer de déterminer si un acte est ou non détachable d’une
procédure juridictionnel et si en csq il est susceptible d’ê attaqué devant le juge administratif.
Le juge A estime par ex que ne sont pas détachables =
✔ des mesures de polices judiciaires intervenant préalablement à l’adoption d’une décision
pénale,
✔ ds le mm sens la décision d’une autorité publique de saisir un tribunal n’est pas détachable
de la décision juridictionnelle, tribunal des conflits 2001 « VisConti ».
✔ ds la mm logique les actes qui interviennent ap une décision juridictionnel mais qui sont lié
à son exécution ne sont pas détachable de la décision, conseil d’état 2003 « Observatoire
international des prisons ».

Par contre les actes des autorités juridictionnelle qui matériellement révèle une fonction A seront
qualifié d’actes A et susceptibles d’ê jugé par un juge A.
Le principe est posé ds une décision de 1952 tribunal des conflits « Préfet de la Guyane ». = sont
des actes A les actes qui sont relatif non à l’exercice de la fonction juridictionnel mais à
l’organisation du service public de la justice.
✔ les décisions du ministre de la justice qui modifie/supprime/créer des juridictions sont bien
des actes A relatif à l’organisation du service public de la justice,
✔ ds la mm logique les décisions qui sont relatif à la carrière des magistrats cad leur
nominations ou leur sanctions sont des actes A relatif à l’organisation du service public de la
justice.
✔ ds le mm sens, les actes de nominations au conseil supérieur de la magistrature sont des
actes A, conseil d’état 1953 « Falco ».

Ces distinctions le conseil d’état a été amené à le faire ds tte les juridictions y compris concernant
les actes du juge C ou du juge judiciaire.
Concernant l’autorité judiciaire les actes ne sont pas A mais plus largement les décisions relatif à
l’A judiciaire, au fonctionnement interne de la juridiction ne relève pas nécessairement de la
catégorie des actes A.

Par contre ds certains cas précis, les autorités judiciaires adoptent des actes qui matérialisent leur
fonction A
✔ par ex ds certaines situations l’autorité judiciaire peut émettre un avis qui s’insère ds une
procédure A et devient susceptible de recours de la juridiction A.
✔ ds le mm sens le juge de l’application des peines détermine les principales modalités du
traitement pénitentiaire des condamné et ds ce cadre la il adopte une décision A qui se
rattache au fonctionnement A des services pénitencier.
✔ Les décisions qui ne sont pas lié aux conditions d’exécution de la peine mais qui se
prononce sur sa nature ou son aménagement sont lié à l’exercice des fonctions
juridictionnelles et ne sont pas des actes A, conseil d’état 1990 « Theron » = le refus de
réduire une peine n’est pas un acte A.
✔ L’utilisation de leur pv hiérarchique par les présidents de juridiction et par le procureur se
rattache à l’exercice d’une fonction A et sont donc des actes A, conseil d’état 1972
«  Obrego ».

Le juge A va ensuite se poser la q quel est la fonction du CC ?


→ arrêt du conseil d’état 2002 « Drouant », le règlement intérieur du CC relatif à ses archives
n’est pas dissociable de l’exercice de ses missions juridictionnelles, et que donc cet acte n’est pas
un acte A.
→ Le conseil d’état réapplique la mm logique qql années plus tard concernant la décision de publier
les commentaires de la J sur le site du CC.

3. Exclusion des actes de gouvernement

Actes adopté par des autorités qui ont une nature A et politique= les actes adopté par le pv exécutif.
Ces actes bénéficient d’une exclusion qd le juge considère qu’ils ne sont pas des actes A mais des
actes de gouvernement.
Ces actes sont adopté par une autorité A et pourtant ils ne relèvent l’exercice d’une fonction A = ce
sont des actes de gouvernement qui ont une dimension politique.

Pr comprendre les actes de gouvernement il faut comprendre que leur théorisation est lié au
développement du contrôle de la juridiction administrative sur l’action de l’administration.
Plus le juge A va contrôler plus il a besoin de développer une théorie pr limiter son contrôle.
Qlq décisions font apparaître cet idée d’acte de gouvernement=
Le juge A va très largement faire usage de cet théorie par ex conseil d’état 1867 « Duc d’Aumale ».
Le juge va tenter de rationaliser sa reconnaissance des actes de gouvernement, conseil d’état 1875
«  Prince Napoléon », le juge A peut contrôler les actes qui ont été pris au regard de considération
politique mais que ds un certain nb de cas ce sont des actes de gouvernement qui ne sont pas des
actes A.

Cet catégorie est difficile a théorisé(ne sert qu’à éviter de contrôler donc très variable), on peut qd
mm essayer de faire un classement=

 actes de gouvernement relatif aux relations entre les pv publics constitutionnels


Tout ce qui ferait entrer le pv exécutif avec les autres pv définis ds la C relèverait des actes
de gouvernement.

✔ Les actes relatif aux relations avec le parlement sont des actes de gouvernement notamment
les décisions relatives à la procédure législative.
✔ C le cas pr le refus de déposer un projet de loi, conseil d’état 1968 « Pallagrand ».
✔ Les relations entre les 2 têtes du pv exécutif(PM et PDR) font aussi parti des actes du
gouvernement, comme par ex le refus du PM de proposer au PDR de saisir le parlement
pr réviser la C, ds le mm sens les nominations au conseil C sont des actes de
gouvernement et ne sont pas applicable devant le juge A.
✔ le décret de dissolution de l’AN est un acte de gouvernement, la décision de soumettre un
projet de loi au référendum est aussi un acte de gouvernement.
✔ le décret qui donne la composition du gouvernement est également un acte de
gouvernement.
A l’opposé parfois certains actes lié à la procédure législative comme le fait de demander la dé-
légalisation d’une disposition ne sont pas qualifié d’actes de gouvernement, cela se rattache à la
fonction A.

 Les actes lié au relation internationale

De savoir si l’acte est détachable de la conduite des RI,


✔ par ex le texte d’un traité n’est pas un acte de gouvernement mais les décisions qui sont lié
à la CCL de ce traité sont des actes de gouvernement car lié à la conduite des RI,
✔ plus généralement un certain nb de décisions au-delà des traités ne sont pas qualifié d’acte
de gouvernement car ne sont pas rattaché à la conduite des RI, par ex c le cas de la
délivrance d’un permis de construire à une ambassade, c aussi le cas d’une décision de
refuser l’extradition demandé par un état, conseil d’état 1993 Royaume-Uni.
✔ Par contre, la décision d’engager des forces unitaires à l’étranger est un acte de
gouvernement.
✔ La décision de reprendre des essaie nucléaires est un acte de gouvernement.
✔ D’un point de vue juridictionnel, le refus de soumettre un litige à la cour internationale
de justice est un acte de gouvernement.
✔ Ds le mm sens le fait de proposer une candidature à un poste de juge à la cour pénale
internationale est aussi un acte de gouvernement.

Pour conclure les actes de gouvernement ont une nature ambigu qui amène parfois à les qualifier
d’acte mixtes cad entre l’acte A et l’acte politique = ils sont encore une réserve entre les mains du
juge A pr limiter son contrôle sur certains actes.

B/ Tout les actes A ne sont pas adopté par des autorités publiques A

Par principe les actes A ne peuvent pas ê prise des personnes privées, toutefois qd elle ont une
fonction A elles peuvent ds certaines circonstances adopté des actes A.
Cette capacité s’identifie grâce à 2 critères =
→ avoir une mission de service public
→ utiliser à ses fins des prérogatives de puissance publiques

Selon la jurisprudence=
➢ des personnes privées peuvent avoir une mission de service public, le juge l’a dis
implicitement puis explicitement, l’arrêt du principe est de 1935 conseil d’état « Vezia »,
le CE reconnaît qu’un organisme privé peut avoir une mission d’intérêt public. Le juge A va
ensuite ê plus explicite et va reconnaître que des personnes privées peuvent ê en charge
d’une mission de service public, décision de 1938 « Caisse primaire aide et protection ».
➢ ensuite le juge A a reconnu que des organismes de droit privé peuvent avoir une mission de
service public, avec des prérogatives de puissances publiques et donc peuvent adopter
des actes A(individuel ou réglementaire), des organismes professionnels peuvent adopter
des actes A, conseil d’état 1932 « Monpeurt », conseil d’état 1946 « Maurand ».
Le CT a aussi reconnu cela pr des organisme ordinaux, CE 43 « Bougun ».
➢ ensuite la J va ê affiné, le CE estimait que la Française des jeux n’était pas en charge d’un
service public, CE 99 «  Rolin », l’organisation d’un marché non plus, CE 76 « GIE Brousse
Cardell ».
A l’opposé certaines fédérations sportives peuvent adopter des actes A, c le cas CE 76 Fédération fr
de cycliste.
J particulière concernant les services publics industriel et commerciaux SPIC= le juge A a
élaboré une J pr distinguer les actes qui relèvent du droit A et ceux qui relève du droit privé.
Pr les SPIC il y a que qql situations ds lesquelles un acte A peut ê identifié = c le cas lorsque l’acte
est un acte réglementaire (qd un SPIC adopte un acte individuel c le juge judiciaire).

Les personnes privées peuvent donc adopter des actes A.


Les autorités A, publics, peuvent adopter des actes qui ne sont pas des actes A et qui sont des actes
de droit privé.

PARAGRAPHE 2 = Un acte A unilatérale est un acte doté d’une portée normative

Un acte A va modifier l’ordonnancement juridique= va créer des obligations ou reconnaître des


droits au profit des administrés.
Cet acte va ê obligatoire pr les administrés qui sont les destinataires.
Parfois, l’acte ne sera pas obligatoire ds la mesure où il permettra une action à un administré.
L’acte peut ê attaqué devant le juge A ? Le recours est recevable devant le juge A ?
Un acte A qui a une portée normative est un acte qui fait grief (peut ê invoqué devant le juge A).

A/ Les actes préparatoires/ confirmatifs = n’ont pas de protée normative

Les actes qui confirment une décision déjà prise ou qui permettent de préparer une décision A sont
dépourvu de portée normative.
Le juge A n’est pas tenu par le nom donné à l’acte, il peut estimer qu’un avis a une portée
normative.
Exemple =
✔ Acte qui fait une constatation n’est qu’indicatif et est dépourvu de portée normative, conseil
d’état 1988 « Bienvenu  ».
✔ Le CE n’accepte pas de s’attaquer à un acte confirmatif y compris un acte qui confirme un
refus de l’administration, conseil d’état 1952 « Martin ».
✔ Un requérant n’est pas recevable à attaquer un acte préparatoire a une décision A, conseil
d’état 1997 « Syndicat CGT hospitaliers bebarieaux. »
✔ «  CE 2013, fédération intercommunale CFDT » avec l’idée qu’un acte préparatoire n’est
pas susceptible de recours, plus précisément une déclaration d’intention est dépourvu de
normativité.

Il existe des AAI qui régule un secteur d’activité, ces autorités interviennent ds de nombreux
domaines, elles sont en charge de mission de service public et sont capables d’adopter des actes A
individuel et réglementaire, par ex des sanctions, mais à côté de cela, les AAI vont pv influencer le
comportement de certains acteurs du secteur dont elle ont la charge, elles vont adopter des actes
qui auront pr objet d’orienter le comportement des acteurs sans leur imposé d’obligations = droit
souple.
La q qui se pose c de savoir ds quel mesure ce droit souple adopté par les AAI était susceptible de
recours et donc avait une portée normative.
Décision de 2016, CE, « Société numéricable et société Fervista  », le premier acte ct un
communiqué de l’autorité des marché financiers qui demandaient aux investisseurs de faire preuve
de vigilance à l’égard de placement immobilier, deuxième acte était une position de l’autorité de la
concurrence, ds ces 2 décisions on avait une décision qui ne contraint pas les opérateurs mais dont
on comprend bien qu’elle a un impact, le CE accepte le recours et va poser des conditions pr
accepter ce recours= lorsque les avis/positions sont de nature à produire des effets notables
notamment de nature économique ou lorsque ces recommandations ont pr obj d’influencer de
manière significative sur les comportements des personnes auxquelles elle s’adresse.
B/ Les mesures d’ordres intérieurs, MOI = pas de portée normative

Ces MOI sont relatif qu’au fonctionnement interne de l’administration et elles ne font donc pas
grief aux administrés. Ils ne sont pas sensé pourvoir les attaqué. On retrouve l’idée que ces mesures
sont relatif à l’organisation interne du service et que donc ne concerne pas les administrés.
Les MOI on les retrouve ds pl grands domaines, la fonction publique en général, le domaine
pénitentiaire, mais aussi en matière d’enseignement.

Ces mesures constitue un îlot de l’action de l’A qui est exclut de tt contrôle juridictionnel. Les
administrés ne peuvent pas faire valoir leur droit devant le juge.

Le premier domaine est le domaine pénitentiaire ds lequel le champs des MOI était très étendu,
donc par ex,
→ les sanctions infligé à un détenu par l’administration pénitentiaire étaient considérées comme des
MOI, conseil d’état 1935 « Bruneaux ».
→ La décision de passer un détenu ds un quartier de haute sécurité est aussi une MOI.
Progressivement, le juge A a fait évoluer sa J et reconnaît de moins en moins des MOI ds le
domaine pénitentiaire, par ex,
→ les mesures concernant le régime alimentaire des détenues ne constitue pas des MOI, conseil
d’état 1992 «  Cherbonnel  ».
Il faut relever que la J a basculer ds le milieu des 90’s sous l’influence de la CEDH, et des droits
protégés par la convention européenne des droit de l’hô, CE 95 « Marie », le juge A estime que la
punition d’un détenu qui constituait ds le placement à l’isolement constituait une mesure qui faisait
grief donc pas une MOI.
La J ajd est constante sur ce point, notamment par ex CE 2003 «  Garde des seaux VS Remli  ».

Conseil d’état 2007 « Garde des sceaux VS Boussouar » = le transfert d’un détenu d’un
établissement à établissement similaire constitue une MOI sauf qd cela met en cause les libertés et
les droits fondamentaux du détenu, en l’occurrence le transfert d’un établissement à un autre de
mm nature est susceptible de bouleverser le droit à conserver des liens familiaux.
Par contre qd le transfert aboutit à un placement avec des conditions plus strictes n’est pas une
MOI.
La décision de transfert d’un établissement à un établissement plus restrictif est par principe une
MOI sauf lorsqu’elle ne constitue qu’une décision de changement d’affectation.

Ds le domaine du matériel informatique que les détenu peuvent utiliser, une mesure de contrôle
par l’A ne constitue pas un acte A susceptible de faire l’objet d’un recours par principe mais la
décision de retenu des équipements informatique était un acte susceptible de recours.

Dans le domaine liés à l’enseignement le juge a élargi le champs des mesures susceptible de
recours.
Les recours sont recevable contre des règlements d’intérieur des établissement interdisant les signes
distinctif à signe religieux.
Par contre, certaines position A constitue des MOI comme la notation d’un étudiant d’un groupe de
TD à un autre.
Par contre, un changement d’option imposé à un élève est un acte A.

Exemples lié au domaine militaire = une sanction n’est pas une MOI.

Exemple lié au domaine général de la fonction publique=


→ Le rejet d’une candidature à un poste est une MOI sauf si c une discrimination en l’espèce,
syndicale, conseil d’état 2015 «  Pôle emploi  ».
→ Les décisions de changement d’affectation sont des MOI y compris lorsque les décisions sont
prises pr des motifs qui tiennent aux comportements des agents, par contre, la mesure n’est pas une
MOI qd c une sanction déguisé, une discrimination, ou qu’elle entraîne un changement ds la
situation des intéressés = ne doivent porter atteinte aux droits et aux prérogatives que les agents
tiennent de leur statut, ne doivent pas porte atteinte à l’exercice de leur droit et liberté
fondamentaux, conseil d’état 2015 Bourjolly.
→ Une décision qui prive l’agent de l’essentiel de ses attributions, qui entraîne une perte de
rémunération, enlève ses perspectives de carrière n’est pas une MOI.
→ Une décision qui retire un praticien hospitalier l’essentiel de ses attributions sans remettre en
cause son statut, ses perspectives de carrière n’est pas une MOI.

CCL sur les MOI =


La tendance générale est plutôt à la limitation de leur champs et d’autre part à une précision de la J
ds les domaines où elles demeurent.

C/ Les circulaires et les lignes directrices = pas de portée normative

Ces circulaires et les lignes directrices permettent à l‘A d’organiser son fonctionnement et sa prise
de décision.
On peut dire qu’elle constitue des mesures d’ordre intérieur.
Circulaire et lignes directrices = c une qualification donné par le juge, cela ne veut pas dire qu’elle
est lié à l’intitulé de l’acte.

1. Les circulaires

Une circulaire est un outil à la disposition des autorités A centrales qui servent à informer leur
services sur la façon d’appliquer un texte réglementaire ou législatif.
La circulaire n’est donc pas nécessaire à la mise en œuvre d’un texte de loi ou d’un acte
réglementaire.
L’A n’a pas d’obligation d’adopter une circulaire, conseil d’état 2000 « Syndicat sud PTT. »
Cela étant on perçoit bien que ces circulaires si elles ont une dimension interne elles peuvent avoir
une portée normative, un impact sur la situation des administrés.

Le caractère normatif des circulaires et leur effet sur la situation des citoyens est pris en compte par
certains textes imposant leur publication.
Cet exigence remonte à une dizaine d’année avec un décret de 2008 qui prescrivait que les
circulaires adressées par les ministres aux services et aux établissements publics devaient ê mise à
disposition du public sur un site internet rattaché au PM, les circulaires non publiées n’étaient pas
applicable.
Le CE a précisé que les circulaires antérieures au décret étaient considérés comme abrogé si elle
n’était pas reprise sur le site internet, CE 2001 « Association la Cimade  ».

Ajd cette exigence de publicité se retrouve ds pl dispositions du CRPA, 2 exemples =


➔ art R-312-8 du CRPA : ce texte reprend le principe du décret et dispose que «Par
dérogation à l'article R. 312-3-1, les circulaires et instructions adressées par les ministres
aux services et établissements de l'Etat sont publiées sur un site relevant du Premier
ministre. Elles sont classées et répertoriées de manière à faciliter leur consultation.».
Une circulaire ou une instruction qui ne figure pas sur le site n’est pas applicable, les
services ne peuvent en aucun cas s’en prévaloir à l’égard des administrés.
➔ art R-312-5 :« Les instructions et circulaires qui émanent des communes, des
départements, des régions, ou de la CT de Corse, sont publié sois par insertion ds un
bulletin officiel au minimum trimestriel sois par transcription ds les 3 mois sur un registre à
disposition du public ».
Précision « cette publication doit intervenir par voie électronique ».

Le juge a permis que ds certaines situations un administré puissent attaqué une circulaire.
Le principe est posé ds une décision de 1954, « Institution Notre-Dame du Kreisker », le CE va ds
cette décision opéré une distinction entre 2 catégories de circulaires,
--circulaire interprétative(qui ont la nature normale des circulaire, vont éclairer le texte)
--circulaire réglementaire(sont des véritables décisions A qui s’imposent aux administrés)
Les circulaires I ne sont pas susceptible de recours contrairement aux circulaires réglementaires.

Exemple de ce que le juge estimait ce que peut ê une circulaire I =


✔ des C qui réorganisait un service , CE 72 « Legreneun »
✔ des C adopté sur la prescription d’un acte législatif ou réglementaire, CE 66 « Marchand»
✔ des C ne contenant aucune règle nouvelle, CE 78 « Minjuz »
A l’inverse le juge va définir ce qu’est une C réglementaire=
✔ celle qui ajoute une condition ou une règle nouvelle, CT 65 « Lefranc ».
✔ les circulaires qui diminuent les possibilités offert par un texte,

J pas totalement satisfaisante car une C qui sans ajouter ou retrancher un texte peut qd mm en
interprétant le dénaturer ou en modifier la portée.

J a donc évolué, CE 2002 « Duvignères », le CE va changer la distinction, et va se mettre à


distinguer les circulaires impératives et les circulaires non impératives, la distinction devient
plus pertinente, et permet d’élargir le champs des actes qui sont contrôler par le juge.
Sont susceptible de recours les C impératives ce sont les C qui produisent des effets de droit pr
les administrés et ceux qui n’ont aucun effet juridique ne sont pas impérative.

Cela permet de rendre la distinction plus simple et de rendre attaquable un plus grand d’actes.
Par ex avant une C qui rappelait une règle existante était considéré comme C interprétative(car
n’ajoute pas de règle nouvelle) mais mtn si cette circulaire rappelle ou interprété des règles qui sont
contraire à la hiérarchie des normes cette circulaire devient impératif.

Circulaires non impératives=


 celle qui constitue des conseils ou des recommandations aux agents sans limité leur marche
de manœuvre, CE 2003 « Boonon ».
 CE 2014 « Société LFB », ici la nature d’une recommandation du conseil de
l’hospitalisation qui donné un avis sur la liste des médicaments qui peuvent ê remboursé et
prescrit, le CE ns dit que cette recommandation n’a pas de caractère impératif.
 A noter que le juge A peut distinguer ds une circulaire les points qui seraient impératif et qui
ne seraient pas impératif, CE 9 octobre 2019.
 CE 2015, le CE se prononce sur la nature d’une instruction fiscale et estime que elles n’ont
pas de caractère impératif puisque « ses destinataires n’ont pas de pv en matière
d’établissement de recouvrement ».

A l’inverse, les circulaires impératives si elles créeé de la norme=


 qd les dispositions de la circulaire « fixe ds le silence des textes une règle nouvelle », cet
hypothèse peut ê assimilé à l’ancien cas des circulaires réglementaires qui ajoutait ou
retranchait à la norme existante.
 les dispositions d’une circulaire qui interprètent la norme existante et impose son
application, ds cette situation on était ds le cas d’une C interprétative, mais pr conclure ds
certaines situations la J Duvignères peut admettre que le texte est impératif.
 Cette circulaire peut ê déclaré illégale par le juge notamment lorsque l’interprétation est
contraire au sens des dispositions qu’elle est sensé éclairé.
 Le texte de la circulaire peut ê déclaré illégal aussi lorsqu’elle « réitère une règle
contraire à une norme juridique supérieur », CE 2001 « Mathieu », CE 2010 « Comité
Archi et vérité ».

La volonté du juge avec ces décisions c de s’assurer que l’ensemble des circulaires qui ont un effet
sur les administrés soient susceptible d’ê attaqué devant le juge par les citoyens.
Cette évolution J n’est pas totalement satisfaisante car la distinction entre acte impératif et non
impératif n’est pas évidente, et car un grand nb de circulaires échappent au contrôle du juge. Il
n’empêche que cela montre qd mm le développent de l’état de droit.

2. Les lignes directrices

On parle ajd de ligne directrice depuis que le CE ds son rapport annuel de 2013 a souhaité que les
directives soient renommé ligne directrice.

Le principe des lignes directrices c que c un acte par lequel une autorité administrative va se
fixer elle mm une règle de conduite.
Ces textes sont adoptés lorsque l’A dispose d’un pv discrétionnaire et qu’elles souhaitent se fixer
une ligne de conduite ds des cas similaires.
→ un pv discrétionnaire= l’A a la liberté d’adopter ou de ne pas adopter un acte A VS la
compétence de l’A lié par une série de conditions qui l’empêche d’adopter d’un acte.

Par principe, les lignes directrices ne sont pas des actes réglementaires et ne peuvent pas faire
l’objet d’un recours devant le juge A, CE 2004 « Comité Anti amiante jucieux ».
Toutefois, la ligne directrice est susceptible d’ê contesté de façon indirecte par le biais de
l’exception de l’illégalité(on attaque une décision adopté sur le fondement de la ligne directrice).

La J a visé à encadrer les limitations au pv discrétionnaire qui pouvait ê formulé par le biais des
lignes directrices = à s’assurer que l’A ne renonçais pas à son pv discrétionnaire = à exercer un
examen particulier à chaque acte.
➔ décision de principe 1970 « Crédit foncier de Fr », précisé par une décision de 73 « Société
Géa  ».
Le juge exige pr qu’une ligne directrice soit légale il faut que l’autorité A soit en capacité de tjr
pouvoir déroger la ligne directrice pr tenir compte de l’intérêt général ou de la situation des
administrés, l’autorité A doit tjr pv procéder à un examen particulier des circonstances.
Elle doit par ex pv ajouter de nouveaux critères à ses lignes directrices, CE 2017 «  Région
Aquitaine Limousin Poitou Charente ».
En pratique, les lignes directrices doivent montrer que l’auteur de la décision conserve la faculté d’y
déroger.

Les lignes directrices doivent faire l’objet d’une publication, notamment en matière
d’environnement qui sont publié ds un bulletin spécial en vertu d’un arrêté de 2018.
Les lignes directrices doivent respecter le réglementaire en vigueur.

CCL générale du chapitre=


Les actes A présentées correspondent aux actes dont le juge A estime qu’ils sont susceptible d’un
recours.
La def d’identification d’un acte A unilatérale s’est développer à mesure que le juge a souhaité
étendre le champs des actes susceptible d’un recours de droit = c un progrès de l’état de droit.
CHAPITRE 2 = Régime juridique des actes A unilatérales
On verra les conditions de la régularité de l’acte A unilatéral et les conditions de sa disparition.

Ajd le régime est largement déterminé par le code des relations entre le public et
l’administration(CRPA).

PARAGRAPHE préliminaire = La codification du régime juridique de l’acte A par le


CRPA

En 2015 sont publiés deux textes/


→ ordonnance d’octobre relatif aux dispositions législatives du CRPA
→ décret d’octobre relatif aux disposition réglementaires du CRPA
Ces dispositions sont entrée en vigueur en 2016 au 1e janvier à l’exception de certaines relative à la
sortie de vigueur des actes A entré en vigueur 6 mois plus tard.
Le code a pr fondement juridique les lois de 2013 qui habilitaient le gouvernement à simplifier les
relations entre l’A et les administrés, ce code porte plus de 300 articles et a pr objectif de réaliser
l’unification de pl textes en un seul texte.

1) Ces sources sont quasiment historique des droits relatifs aux administrés=
 loi de 1978 sur le droit de communication des documents A
 loi de 1979 relative à la motivation des actes A et à l’amélioration de la relation entre l’A et
des citoyens
 loi de 2000 relative au droit des citoyens ds leur relation avec les administrations

2) Ensuite des textes plus récents=


 notamment la loi de 2013 qui généralise le principe ds lequel le silence de l’A vaut décision
implicite d’acceptation,
Cette loi de 2013 revient sur un principe fondateur des relations entre l’A et le public, selon lequel
le silence gardé par l’A valait décision de rejet, ici en 2013 on a décidé d’inverser ce principe avec
l’idée que ds le cadre d’un silence gardé par l’A ct une décision d’acceptation.
On perçoit ici la justification du changement = favorable à l’administré et il oblige l’A à se
positionné pr toute décision de rejet.
Le principe est source de complexité et de lourdeur pr les administrations, car il faut répondre à
tout les rejets. Du coup il a été prévu bcp d’exceptions à ce principe et la liste des exceptions est
longue.
 l’ordonnance de 2014 relative aux droits des usagers de saisir l’A par voie électronique,
 ordonnance de 2015 relative aux secrets professionnelles ds les échanges d’informations
entre autorités A

3) Ensuite J administrative = ds le CRPA on a codifié des principes dégagé par le CE.


Ce code est divisé en pl livres,
→ le premier concerne les échanges avec l’A (l’association du public à l’élaboration des décisions
A),
→ le 2e livre est consacré aux actes A unilatéraux,
→ 3e livre relatif aux règles d’accès aux documents A et à la réutilisation des informations
publiques,
→ le livre 4 concerne le règlement des différends avec l’A(la négation de la transaction) mais ce qui
exclut le règlement juridictionnel des différents qui faire l’objet d’un code de justice A,
→ livre 5 relatif aux dispositions spécifiques à l’outre mer.

Ce qui ns intéresse ici c le livre 2 divisé en 4 titres qui concernent la motivation d’un acte A,
l’entrée en vigueur, les décision implicites et la sortie en vigueur des actes A.
Ce livre opère une codification du droit existant tout en le simplifiant et parfois en créant certaines
règles nouvelles.

PARAGRAPHE 1 = Les conditions de la régularité de l’acte A unilatérale

On va aborder l’ensemble des éléments qui font qu’un acte A est valide et légale et donc susceptible
d’ê appliqué aux administrés.

Cette question on va l’aborder en 2 partie avec les conditions externe de la régularité et les
conditions de fond de l’acte.

A/ Conditions de régularité externe de l’acte A

1. La compétence de l’auteur de l’acte

 cette compétence s’exprime ds une matière administrative

 l’auteur adopte un acte qui respecte la répartition des compétences entre les autorités
publiques cad la région n’a pas la mm compétence que les département par ex, et la
répartition des compétences au sein d’une mm collectivité publique (un doyen vs
président de l’université par ex)

 cette compétence aura une dimension territoriale personnel(les autorités publiques ont
des compétences propres, par ex pr les EP= principe de spécialité, les compétences sont
limité par les obj de la collectivité)

2. Les exigences relative aux procédures d’élaboration de l’acte(procédure consultative)

Cette procédure d’élaboration est très encadré notamment depuis l’entrée en vigueur du CRPA et
de son livre premier.
Les consultations

→ art L-131-1 du CRPA qui ns dit «Lorsque l'administration décide, en dehors des cas régis par
des dispositions législatives ou réglementaires, d'associer le public à la conception d'une réforme
ou à l'élaboration d'un projet ou d'un acte, elle rend publiques les modalités de cette procédure, met
à disposition des personnes concernées les informations utiles, leur assure un délai raisonnable
pour y participer et veille à ce que les résultats ou les suites envisagées soient, au moment
approprié, rendus publics ».

Les consultations qui existent déjà sont =


● les consultations spécifiques qui président à la réalisation de travaux ou certaines
installations(procédure d’enquête public avant de construire une route).
● les consultations mené par les CT = les référendums locaux et les consultations(la
consultation le lie pas la CT alors que le référendum conduit la CT à adopter l’acte).

L’A pr adopter des actes peut ou doit aussi recueillir des avis auprès de certains organismes avant de
voter un acte, il existe pl types d’avis,
✔ l’avis facultatif qui consiste ds le fait que l’autorité A a la possibilité de solliciter un
organisme pr obtenir son avis et elle n’a pas l’obligation de suivre l’avis donné
✔ l’avis obligatoire qui doit ê nécessairement demandé à l’organisme concerné mais qui n’a
pas nécessairement à ê suivi
✔ l’avis conforme = obligation de demander l’avis mais aussi obligation pr l’autorité A de
suivre l’avis

la J administrative et les textes ont défini les obligations qui résulte de la consultation par l’A pr
l’élaboration d’un acte=
➔ la consultation doit ê effective, loyale et complète, le juge va vérifier notamment la réalité
de la consultation et les justifications avancé en cas de non consultation, CE 1974
« CLERU»
➔ il va vérifier aussi la composition et les modalités de fonctionnement de l’organisme
concerné,
➔ le juge A vérifie aussi le délai qui existe entre la consultation et la décision effectivement
prise (faut pas de délai trop long), CE 1987 « ministre de l’intérieur »

Parfois, le juge A admet qu’une consultation soit impossible et ds ce cas la cet absence de
consultation n’invalide pas la décision A adopté=
--qd l’organisme consultatif a disparu, CE 1953 « Fédération nationale des entreprises à
commerces multiples ».
--qd l’organisme consultatif n’a pas encore été créé, CE 1968 « Ville de Sceaux ».
--qd l’organisme n’est pas ne mesure de fonctionner ou de se réunir, CE 1956 « Baillet ».

La nécessité de respecter le contradictoire ds certaines situations.

Le principe du contradictoire est un principe général du droit, CE 1944 « Trompier Gravier » =


cette exigence va varier en fonction d’un certains nb d’éléments.

Le champs d’application de cette exigence de contradictoire =

✗ celui de l’élaboration des sanctions A, sanctions pr les usagers/fonctionnaires/les détenus,


la q qui se pose c de savoir si on est en présence d’une sanction qui justifie une exigence de
contradictoire, c évident qd cela correspond à une sanction qui est présent ds les textes.
→ Par ex, le juge considère que l’annulation du versement d’une subvention a une
entreprise peut ê considéré comme une sanction, CE 92 « Société Inefor ».
→ Le retrait d’une subvention à destination d’un EP est une sanction, CE 75 « Comédie de
Bourges ».
→ Le retrait de nationalité peut ê considéré comme une sanction.

✗ celle des mesures prise en considération de la personne, ce sont des mesures qui vont
affecter la situation d’un I qui sont considéré comme défavorable sans toutefois ê des
sanctions,
→ c le cas de mesures en matière de fonction publique, ds ce cas le juge A exige que ce type
de mesure soit précédé d’une mesure contradictoire.
→ Par ex, CE 1962 «  Rurard », le juge A considère qu’un refus d’agrément pr une auto
école nécessite une mesure contradictoire.

Ds les obligations lié à la procédure contradictoire figurent un certain nb d’éléments lié au


contenu de la procédure et qui ont été dégagé par la J et par les textes =
➢ le fait de devoir informer à la personne qui va subir le type de décision évoqué, cette
information doit contenir les reproches/grief qui sont reproché à la personne qui va subir la
décision A
➢ le délai = l’intéressé doit avoir le temps de répondre à l’A qui envisage d’adopter un acte qui
le concerne
➢ l’A ne doit pas se prononcer avant que l’intéressé n’ait pu présenter sa défense = l’A doit
prendre connaissance de la défense de l’intéressé
➢ ds certaines décisions, les textes prévoit aussi que l’intéressé doit pv ê accompagné d’un
conseil(avocat par ex)

Le respect du principe du parallélisme des formes

Lorsque qu’une décision A a été adopté suivant certaines formes alors la décision inverse doit ê
adopté suivant les mm.
C quoi un acte inverse à celui qui est adopté ?
Par ex le juge A considère que la révocation d’un agent n’est pas l’acte inverse de sa décision de
nomination.

Savoir si l’acte A doit ê nécessairement écrit

Non, un acte A n’a pas besoin d’ê écrit pr exister, CE 1931 « Abbé Cadel ».
La pbtique c celle de la preuve.

Les textes et le juge envisage le cas des décisions qui ne seraient pas adopté sous forme écrite et
notamment le cas des décisions implicites, envisagé par la loi du 12 avril 2000, elle est envisagé
ajd par le CRPA qui consacre un titre complet aux décisions implicites.
Il consacre notamment une section au principe du silence valent acceptation qui est consacré à
l’art L 231-1 « le silence gardé pendant 2 mois par l’A vaut sur une demande décision
d’acceptation  ».
La partie réglementaire du code envisage les exceptions, art D-231-2 selon lequel « La liste des
procédures pour lesquelles le silence gardé sur une demande vaut décision d'acceptation est
publiée sur un site internet relevant du Premier ministre. Elle mentionne l'autorité à laquelle doit
être adressée la demande ainsi que le délai au terme duquel l'acceptation est acquise ».

Exigence de motivation

Cela signifie d’un acte qu’on va exiger qu’il soit motivé cad que les motifs qui justifie son adoption
soient présenté.

Tt les actes A sont le résultat d’une motivation de l’autorité A mais tt les actes A ne doivent pas faire
apparaître cette motivation, ds quels mesure l’acte A doit présenter les motifs ?

Le principe originel est celui de l’absence de motivation des actes A, le juge A ds de rare cas
admettait les exceptions, CE 1970 « Agence maritime Marseille-Fret ».
Les choses ont évolué sous l’influence du législatif avec l’élaboration de la loi relative à la
motivation des actes A en 79, elle entend présenté une liste de situations ds lesquels une motivation
est obligatoire.

Ajd le CRPA reprend les principes dégagé ds la loi de 79 avec notamment l’art L-211-2 « les
personnes physiques ou morale ont le droit d’ê informé sans délai des motifs des décisions A
individuelles défavorable qui les concerne ».
Le code dresse une liste des types de décision qui doivent ê motivé.
EXEMPLES=
→ le cas de décisions qui infligent une sanction,
→ qui retirent ou abrogent une décisions créatrice de droit,
→ qui refusent un avantage dont l’attribution constitue un droit pr les personnes qui remplissent des
conditions légales,
→ qui refusent une autorisation,
→ qui restreignent l’exercice des libertés publiques ou qui constitue des mesures de polices.
→ le code prévoit aussi que les décisions qui dérogent les règles générales donné par la loi ou lé
règlement doivent ê motivé.

Ds certains cas, le code comme le juge admettent l’absence d’obligation =


 L-211-6 du CRPA =«Lorsque l'urgence absolue a empêché qu'une décision soit motivée, le
défaut de motivation n'entache pas d'illégalité cette décision. Toutefois, si l'intéressé en fait
la demande, dans les délais du recours contentieux, l'autorité qui a pris la décision devra,
dans un délai d'un mois, lui en communiquer les motifs. Les dispositions du présent
chapitre ne dérogent pas aux textes législatifs interdisant la divulgation ou la publication
de faits couverts par le secret ».
 La motivation n’est pas non plus exigé lorsqu’elle serait contraire à une obligation de
secret, art L-221-2 septièmement, et reconnu par le juge par ex pr protéger les intérêt de la
défense nationale, CE 1994 « Société Matiex ».

Pr CCL, le respect des exigences de forme sont sanctionné et vérifié par le juge.
Ds une certaines mesure le juge accepte ajd de régularisé certaines actes A qui ne respecterai pas tte
les conditions posé pr l’élaboration.
→ Par ex, le juge A accepte qu’en cours d’instance que l’A puisse substituer des motifs ou la base
légale de la décision qu’elle a adopté,
=le juge a tendance a moins considéré les vices de formes de la procédure d’élaboration de l’acte =
souplesse du juge.
→ « DANTHONY » CE 2011 = le juge ns dit ds le cadre de l’adoption des actes A lorsque l’avis
d’un organisme consultatif est requis, l’absence de consultation ne justifie pas nécessairement
l’annulation de l’acte si cette irrégularité ne remet pas en cause les droits l’intéressé.
Donc tendance des juges à alléger le contentieux pr aller plus vite.

B/ Conditions de fond de la régularité de l’acte A

 la q du but de l’acte = à savoir si l’acte a été adopté à des fins d’intérêts générale, il est
prohibé que l’acte soit adopté en poursuivant des intérêt privés ou en poursuivant un intérêt
public mais qui ne correspond pas à la mission de l’autorité A en question.
Exemple : un maire qui restreint un commerce pr favoriser les commerçant de sa localité =
but d’intérêt public mais c pas au maire de faire cela.
Ce contrôle s’appelle le contrôle du détournement de pouvoir, si l’autorité A n’a pas
détourné les pv qui sont les siens pr poursuivre un intérêt qui n’est celui qu’elle doit
satisfaire.

 les motifs de l’acte = motifs de droit et de fait.


→ motifs de droit = c la base juridique de l’acte.
→ motifs de fait= sur quels éléments de fond la décision A se base-t-elle ?
Contrôle du juge sur l’existence matérielle des faits, sur la qualification juridique des faits,
et l’adéquation entre la mesure prise et les faits = la proportionnalité de la mesure.
PARAGRAPHE 2 = L’entrée en vigueur et la sortie des actes A

A/ L’entrée en vigueur

Il y a un certains nb de conditions nécessaires à l’entrée en vigueur des actes A.

1. Règles générales

Les actes A doivent avoir reçu une publicité, ce sont les textes qui encadre les conditions de cette
publicité.
Ordonnance royale 1816 et 1817, décret de 1870 = les lois et règlements entrent en vigueur 1 jour
ap leur publication

Ces exigences qui s’applique à l’état ont été décliné concernant les actes de CT et avec des
distinctions en fonction de la nature et de la taille de la collectivité.
✔ Décret de 1993 impose une publication des actes des CT ds un recueil A. Ajd les conditions
de cette publication sont encadré par le CRPA.
✔ Art L-221-2 = « L'entrée en vigueur d'un acte réglementaire est subordonnée à
l'accomplissement de formalités adéquates de publicité, notamment par la voie, selon les
cas, d'une publication ou d'un affichage, sauf dispositions législatives ou réglementaires
contraires ou instituant d'autres formalités préalables.
Un acte réglementaire entre en vigueur le lendemain du jour de l'accomplissement des
formalités prévues au premier alinéa, sauf à ce qu'il en soit disposé autrement par la loi,
par l'acte réglementaire lui-même ou par un autre règlement. Toutefois, l'entrée en vigueur
de celles de ses dispositions dont l'exécution nécessite des mesures d'application est
reportée à la date d'entrée en vigueur de ces mesures. »
Le CRPA prévoit une exception en cas d’urgence.

Le code prévoit que la publication des lois, des ordonnances, des décrets, et lorsque cela est prévu
des autres actes A sont publié au journal officiel.

Il y a un régime spécifique pr les CT, les communes, les départements, les régions =
→ Pr les communes art L-2131-1 = « les actes pris par les autorités communales sont exécutoires
dès qu’il a été procédé à leur publication ou affichage ou alors notification aux intéressés »  , la
notification c le cas pr les décisions individuelles.
→ Le code ajoute une décision supplémentaire pr ces actes, c la nécessité de transmettre les actes au
représentant de l’état.

Ce mm article ns dis que sa publication sont assuré sous forme papier, mais que la publication peut
aussi ê assuré le mm jour sous forme électronique.
Cette publication électronique entraîne un allègement.

Concernant les décisions individuelles adopté par les autorité A elles sont opposables qd elles ont
été notifié et le code ns dit qu’elle le sont à partir du moment de leur notification= art L-221-8.
Il est possible pr certaines texte d’imposer des modalités particulières de publicité = par ex
permis de construire qui fait l’objet d’une double publicité à la fois en mairie et sur terrain.

En l’absence de formalité spécifique de publicité, le CE exige une publicité suffisante de l’acte,


CE 1974 « Jean ».
2. La non rétroactivité des actes A

Ce principe de non rétroactivité est notifié ds bcp de textes généraux, notamment ds le CC : « la loi
ne dispose que pr l’avenir et n’a pas d’effet rétroactif »

Cette exigence de non rétroactivité a pl implications =


➔ éviter que les citoyens puissent subir les effets d’un texte rétroactivement sans que ce texte
n’est fait l’objet d’un débat, d’une procédure contradictoire, d’un débat public
➔ la non rétroactivité des actes A est lié au principe de sécurité juridique(PGD) avec l’idée de
permettre aux citoyens de pv constituer des situations juridiques avec certitude sur le
fondement d’un loi ou d’un acte A

La non rétroactivité est un PGD dégagé ds un arrêt, CE 1948 « Société du journal l’Aurore ».
Ce principe se retrouve ajd ds le CRPA à l’art L-221-4 « Sauf s'il en est disposé autrement par la
loi, une nouvelle réglementation ne s'applique pas aux situations juridiques définitivement
constituées avant son entrée en vigueur ou aux contrats formés avant cette date.».

Ce principe connaît des exceptions :


● lorsque les actes A sont pris en application d’une loi qui est elle mm rétroactive
Cette possibilité de rétroactivité est toutefois soumise au contrôle du CC et soumis au
contrôle de conventionnalité.
● lorsque l’A décide de retirer un acte A, cette décision aura un effet rétroactif.

B/ La sortie en vigueur

Pl approches possibles =

✔ Distinguer l’abrogation et le retrait des actes A


✔ Distinguer la disparition des actes réglementaires et actes non réglementaires
✔ Distinguer les actes créateurs du droit et les actes non créateurs du droit

==Le code ne tranche pas radicalement pr une approche précise.


Le CRPA consacre un titre complet à la sortie en vigueur des actes A avec 3 chapitres=

Le premier étant bref et qui pose 2 principes fondamentaux=

 art L-240-1 qui donne la définition de l’abrogation d’un acte A et la def du retrait de
l’acte A,
---« l’abrogation d’un acte c sa disparition juridique pr l’avenir »= un acte A abrogé ne
produit plus d’effet pr l’avenir mais que tt les effets qu’il a déjà produit ne sont pas remis en
cause
---« le retrait d’un acte A entraînera sa disparition juridique pr l’avenir comme pr le passé »
= donc pas d’effet pr l’avenir mais en plus les situations affecté par l’acte devront ê remise
en cause

 art L-241-2 qui ns dis que « un acte A unilatéral obtenu par fraude peut ê à tt
moment abrogé ou retiré ».

Le chapitre 2 du code est consacré aux décisions créatrices de droit=


Le code opère une distinction en fonction non pas de la nature de l’acte et non pas entre le retrait et
l’abrogation mais entre les personnes à l’origine du retrait ou de l’abrogation.

● Le code évoque ds un premier temps le retrait et l’abrogation à l’origine de l’A ou à la


demande d’un tiers
→ principe à l’art L-242-1 « l’A ne peut abroger ou retirer une décision créatrice de droit
de sa propre initiative ou sur la demande d’un tiers que s’il elle est illégal ou si
l’abrogation ou le retrait intervient ds un délai de 4 mois suivant la prise de cette
décision », le but est de préserver les décisions des administrés, donc on pose 2 conditions=
la décision doit ê illégal et il y a un délai.
Mais exceptions=
→ art L-242-2 ds ces cas l’A peut «  Par dérogation à l'article L. 242-1, l'administration
peut, sans condition de délai :
1° Abroger une décision créatrice de droits dont le maintien est subordonné à une
condition qui n'est plus remplie ;
2° Retirer une décision attribuant une subvention lorsque les conditions mises à son octroi
n'ont pas été respectées. »

● Concernant l’abrogation et le retrait d’une décision créatrice de droit à la demande du


bénéficiaire =
→ art L-242-3 «  sur demande du bénéficiaire de la décision, l’A est tenu de procéder selon
le cas à l’abrogation ou au retrait d’une décision créatrice de droit si elle est illégale et si
l’abrogation ou le retrait peut intervenir ds le délai de 4 mois ».
= obligation d’abroger ou de retirer
→ art L-242-4 «sur demande du bénéficiaire de la décision, l'administration peut, selon le
cas et sans condition de délai, abroger ou retirer une décision créatrice de droits, même
légale, si son retrait ou son abrogation n'est pas susceptible de porter atteinte aux droits des
tiers et s'il s'agit de la remplacer par une décision plus favorable au bénéficiaire. »

Ces dispositions sont + ou - à l’issu de la J du CE = 2 décisions fondamentales


→ arrêt de 1922 « Dame Cachet »
→ arrêt de 2001 « Ternon » 

Ds la J de Dame Cachet la J pose le principe de la liaison entre les conditions de retrait et le


délai de recours contentieux, cela signifie que face à une décision individuelle créatrice de droit
illégale, l’A pouvait retirer la décision tant que le délai de recours contentieux n’était pas
expiré(délai de 2 mois).
L’annulation d’un acte A par le juge a les mm csq que le retrait d’un acte A.
Cette J a pr but d’assurer un équilibre entre la légalité et la sécurité juridique mais c plutôt
favorable à la sécurité juridique.

Mais cette J a eu des csq radicales qd le délai de recours ne commençais pas à courir, du coup on a
décider ds une J que lorsque le délai de recours ne courrait pas(qd décision mal notifié), l’autorité
A pouvait retirer une décision sans condition de délai = CE 66 « Ville de Bagneux».
= du coup favorable à la légalité mais très défavorable à la sécurité juridique.

Donc pl évolutions J avec notamment la J Ternon qui fait un découpage entre le retrait et le délai
de recours, l’A ne peut décider et ne peut retirer une décision illégale que ds le délai de 4 mois de
la prise de décision.
Cette décision essaye de revenir à un équilibre entre sécurité juridique et légalité.
Le CRPA généralise le principe de la J Termon en posant le délai de 4 mois et en le séparant de la
question du délai du recours contentieux.
La J Termon est applicable autant à la q du retrait que la q de l’abrogation.

Le code met aussi un terme à une distinction opéré par la J entre les conditions de retrait implicite
créatrice de droit et explicite, il existait une exception à l’application de la J Dame Cachet
concernant les décisions implicites créatrices de droit, le juge A estimait donc que les décisions
implicites illégales ne pouvait ê retirer sauf si elle avait fait l’objet d’une publicité, CE « Eve  »
1969.
Une loi était revenu par la suite sur ces questions, loi du 12 avril 2000.
Ajd le régime défini ds le CRPA s’applique à toute les décisions, implicites ou explicites.
Il demeure la question de savoir ce qu’est un acte créateur de droit.

Chapitre 3 du code consacré aux actes réglementaires et aux actes non réglementaire et non
créateur de droit=

● abrogation des actes réglementaires et actes non réglementaire non créateur de droit
--principe posé par l’art L243-1 « Un acte réglementaire ou un acte non réglementaire non
créateur de droits peut, pour tout motif et sans condition de délai, être modifié ou abrogé
sous réserve, le cas échéant, de l'édiction de mesures transitoires dans les conditions
prévues à l'article L. 221-6. », le code traduit une possibilité classique offerte à l’A, c l’idée
que concernant un acte réglementaire les citoyens ne disposent d’aucun droit à leur
maintient, CE 1911 «  Blanchet ». Le CE dit que l’abrogation est possible à tt moment mm
qd l’acte est édicté pr une certaine durée, CE 1954 « syndicat de meunerie à Seigle ».
On va considéré ici que les actes en question tel qu’il soit soit ne crée pas de droit sois sont
bcp trop généraux(abrogé sans entrave pr l’A).

--art L-243-2 = situation où l’A est obliger d’abroger un acte « L'administration est tenue
d'abroger expressément un acte réglementaire illégal ou dépourvu d'objet, que cette
situation existe depuis son édiction ou qu'elle résulte de circonstances de droit ou de fait
postérieures, sauf à ce que l'illégalité ait cessé.
L'administration est tenue d'abroger expressément un acte non réglementaire non créateur
de droits devenu illégal ou sans objet en raison de circonstances de droit ou de fait
postérieures à son édiction, sauf à ce que l'illégalité ait cessé.». = ces disposition sont la
traduction fidèle de la J du CE notamment une décision du 3 février 1989 « Compagnie
Alitalia », ds cette décision le juge A reconnaissait le droit aux citoyens d’obtenir
l’abrogation d’un règlement illégal lorsque l’illégalité existait dès l’origine du règlement.
Auparavant le juge A reconnaissait également la possibilité d’obtenir l’abrogation d’un acte
en raison de changement de circonstances de droit, CE 1930 « Despujiol » ou de
changement de circonstances de fait, CE 54 «  Ministre de l’agriculture ».

Concernant l’abrogation des actes non réglementaire non créateur de droit qui doivent ê abrogé à la
demande d’un administré qd l’acte est illégal, par ex, CE 1990 « Association les verts ».

● retrait des actes réglementaires et non réglementaire non créateur de droit


--principe posé à l’art L243-3 « L’A ne peut retirer un acte R ou un acte non R non créateur
de droit que si il est illégal et si le retrait intervient ds le délai de 4 mois suivant son
édiction ».
--exception art L243-4 «  Par dérogation, une mesure à caractère de sanction infligé par l’A
peut tjr ê retiré ».

CCL de la partie 2 =

Vision contentieuse de la notion et du régime d’acte A unilatérale, ce qui veut dire qu’il peut avoir
des visions plus théoriques mais que ce qu’on propose ici est une vision opérationnelle de la def et
du régime de l’acte A.
Puisque c une vision contentieuse
→ il existe chez le juge A une volonté d’étendre le champs des actes susceptibles de contrôle
→ il existe chez le juge A une volonté de ménager la marge d’action de l’A face aux droits des
administrés.
→ ces développements sur la notion de l’acte A unilatérale montre des évolutions du droit A
notamment le fait qu’on passe d’un droit jurisprudentiel a un droit ajd écrit et largement codifié
PARTIE 3 = Le contrôle juridictionnelle de l’action A
par le juge A
On ne traite pas les autres contrôles de l’A cad les contrôles non juridictionnels de l’action de l’A.
Ces contrôles non juridictionnels peuvent déboucher sur des sanctions des agents qui relèveront de
l’autorité A et pas de la juridiction A.

CHAPITRE 1 = La compétence de la juridiction A


PARAGRAPHE 1 = Principe de la répartition des compétences

Le dualisme juridictionnel implique que soient réparties les compétences entre les 2 ordres de
juridiction.

A/ Le caractère constitutionnel de la compétence de la juridiction A

Cette constitutionnalisation résulte d’une décision du CC de 1987 relative au contentieux des


décisions du conseil de la concurrence, ce conseil est une AAI devenu ajd l’autorité de la
concurrence qui a la possibilité de voter des actes A.
Cette décision s’analyse en 3 temps, fondement C du contrôle et de la compétence, l’aménagement
de la compétence, et la mise en œuvre du principe.

1. Fondement

Le CC ns dis que les dispositions de la loi du 16 et 24 août 1990 qui ont posé le principe de la
séparation des autorités A et judiciaire n’ont pas de valeur C.
Mais le juge va utiliser d’autres dispositions C pr fonder cette compétence réservé de la justice A, « 
conformément à la conception française de la séparation des pouvoirs, figure au nombre des
"principes fondamentaux reconnus par les lois de la République" celui selon lequel, à l'exception
des matières réservées par nature à l'autorité judiciaire, relève en dernier ressort de la compétence
de la juridiction administrative l'annulation ou la réformation des décisions prises, dans l'exercice
des prérogatives de puissance publique, par les autorités exerçant le pouvoir exécutif, leurs agents,
les collectivités territoriales de la République ou les organismes publics placés sous leur autorité
ou leur contrôle ».
→ c l’affirmation d’une compétence réservé à la juridiction A, c l’affirmation de la limite de la
compétence réservé à la juridiction A (en dernier ressort pr les décisions prises..).
→ mais il y a des aménagements

2. Aménagements

Cependant, « dans la mise en œuvre de ce principe, lorsque l'application d'une législation ou d'une
réglementation spécifique pourrait engendrer des contestations contentieuses diverses qui se
répartiraient, selon les règles habituelles de compétence, entre la juridiction administrative et la
juridiction judiciaire, il est loisible au législateur, dans l'intérêt d'une bonne administration de la
justice, d'unifier les règles de compétence juridictionnelle au sein de l'ordre juridictionnel
principalement intéressé».

3. Mise en œuvre
«  Si le conseil de la concurrence, organisme administratif, est appelé à jouer un rôle important
dans l'application de certaines règles relatives au droit de la concurrence, il n'en demeure pas
moins que le juge pénal participe également à la répression des pratiques anticoncurrentielles sans
préjudice de celle d'autres infractions intéressant le droit de la concurrence ; qu'à des titres divers
le juge civil ou commercial est appelé à connaître d'actions en responsabilité ou en nullité fondées
sur le droit de la concurrence ; que la loi présentement examinée tend à unifier sous l'autorité de la
cour de cassation l'ensemble de ce contentieux spécifique et ainsi à éviter ou à supprimer des
divergences qui pourraient apparaître dans l'application et dans l'interprétation du droit de la
concurrence  ».
« Cet aménagement précis et limité des règles de compétence juridictionnelle, justifié par les
nécessités d'une bonne administration de la justice, ne méconnaît pas le principe fondamental ci-
dessus analysé tel qu'il est reconnu par les lois de la République».
Cela ne veut pas dire que la compétence de la juridiction A ne peut pas ê plus étendu que celle
étendu ds le PFRLR.

B/ Les principes généraux de la répartition des compétences

La compétence et le fond sont liés, il existe des critères qui permettent d’identifier cette liaison.

1. Le principe de la liaison de la compétence et du fond

Ce principe résulte explicitement de la décision Blanco du tribunal des conflits de 1973. La


décision établit un lien de causalité entre la spécificité du droit qui s’applique à la décision en
l’espèce et la compétence de la juridiction A.
Ce qui ressort de la décision est qu’il y a une hiérarchie entre la dualité des droits privé et public et
le dualisme juridictionnel.
La compétence est donc lié au fond, et est caractérisé par l’identification d’un acte qui relève de la
fonction A.
Le juge ne prend pas le temps d’expliquer sa compétence ds les décisions.

2. Les critères dégagés pr permettre de lier la compétence et le fond

Ces critères sont classiques, on peut les distinguer en 2 types =

● critère organique :
C’est la présence d’une personne publique à l’origine d’un acte, ce critère peut connaître
des aménagements, lorsque la personne publique n’est pas directement à l’origine de l’acte.
C le cas lorsque on a à faire à des services publics confiés à des personnes privées. Toutefois
la personne public reste à l’initiative de l’acte car c elle qui a confié cette mission de service
public.

● critères matériels : critères cumulatifs


---critère finaliste lié au but de l’acte= service public,
---critère lié aux moyens utilisés pr réaliser cette action= prérogatives de service public,
Le juge pr déterminer sa compétence va s’attacher à identifier une mission de service public
assorti de prérogatives de puissances publiques.
→ cette recherche du service public on la trouve ds de nombreuses décisions et domaines,
CE 1910 «  Theron »/ Tribunal des conflits 1955 «  Effinief  » le juge qualifie les travaux de
travaux publics accomplis sur une propriété privé relevant de la compétence du juge A car
l’A accomplissait une mission de service public/ CE 1956 « Bertin et Grimoird » , CE 56
«  Société le béton  », le domaine public des personnes publiques est caractérisé par une
affectation d’un service public, les actes qui lui sont relatif relève de la juridiction A.
Ici la difficulté juridictionnelle est de correctement identifier la mission de service public.
→ les prérogatives de PP sont les moyens exorbitants du droit commun qui sont mis à la
disposition de l’A, on distingue les prérogatives d’action et les prérogatives de
protection(on ne peut pas saisir les biens des personnes publiques par ex). Ces prérogatives
sont par nature à la disposition des PP et donc l’identification du critère ne pose pas trop de
pb.
L’identification du critère est plus délicate qd c’est l’activité d’une personne privée qui gère
un service public, ds cette situation il faudra prouver l’existence de prérogatives de PP.

Pr identifier la compétence de la juridiction A il faut identifier un acte A, et ses critères mais la


plupart du temps son identification est sous-entendu de façon évidente et parfois est elle bcp plus
délicate(pour personnes privées).

PARAGRAPHE 2 = Spécificités de la répartition des compétences

A/ L’attribution de compétences spécifiques/expresses au juge A

On va surtout parler des cas ds lesquelles la loi reconnaît la compétence de la juridiction A.


Les textes peuvent ê confirmatif de la répartition des compétences à la juridiction A.
Par ex, on peut citer le cas des contrats relatif à l’occupation du domaine public, le cas des travaux
publics, le cas des contrats A, R du fait des attroupements.
Les textes parfois n’ont plus une dimension confirmatif, par ex, c le cas pr la vente des
immeubles du domaine privé de l’état, il n’y a de mission de services publics ni de prérogatives de
PP et pourtant cela relève du juge A, c le cas aussi pr des contrats passé par des personnes publics
avec leur agent mm si y’a pas de prérogative de PP.

B/ L’attribution des compétences explicites au juge judiciaire

Il est question des cas ds lesquelles par principe la compétence aurait pu/du revenir au juge A car c
une personne public qui a agit ds le cadre de sa mission de service public avec des moyens de
prérogatives de PP.

1. Fondements textuels (notamment les fondements C)

Parmi les fondements il y en a un qui trouve son socle ds l’art 66 de la C = la liberté individuelle.
Depuis 87, on peut se trouver ds une situation de conflits entre 2 principes de valeur C = le PFRLR
et l’art 66. Cet article 66 fait de l’autorité judiciaire la gardienne de la liberté individuelle donc
de la reconnaissance exclusive du juge judiciaire pr connaître des questions relatives à la liberté
individuelle dont il faut donner une définition.

Initialement la position du CC était large, car elle concernait la sûreté, mais aussi la liberté d’aller
et venir, le droit au respect de la vie privée et les droits qui lui sont connexes.
Le conseil a restreint cette approche et cette vision ds une décision de 99 qui va lié la liberté
individuelle à celle lié à la sûreté, la liberté individuelle c le droit de ne pas ê arrêté ni détenu
arbitrairement.
En csq, le juge judiciaire n’est nécessairement compétent que concernant les mesures privatives
de liberté et la aussi cela implique une définition de ces mesures et l’exclusion d’un certain nb de
mesures et de décisions.
→ n’est pas une mesure privative de liberté la placement en cellule de dégrisement.
→ le cas des assignations à résidence qd elle ne dépasse pas 12h ne sont pas considéré comme des
mesures privatives de liberté relevant de la compétence du juge A
Pr la protection de la vie privé, le CC dis qu’il n’y a pas de principe de valeur C qui confit à la
juridiction judiciaire le contentieux de la réalisation des préjudices à la propriété immobilière mais
finalement il existe une réserve de compétence au profit de la juridiction judiciaire mais l’étendu de
cette réserve est retreinte.

2. Fondements jurisprudentiels

L’exemple de la voie de fait.


Cette théorie est établit par la J notamment ds une décision du tribunal des conflits de 1935
«  Action française  ». L’agissement de l’A est tellement grave que la compétence de la juridiction
judiciaire est justifiée.

L’identification d’une voie du fait nécessite la réunion de 2 conditions =


➢ l’A soit « manifestement sorti de ses attributions », CE 1949 « Carlier »
➢ la mesure devait avoir porté une atteinte grave au droit de propriété ou à une liberté
fondamentale,

Cette J va ê revu par une décision du tribunal des conflits 2013 « Bergoent »

Cette décision va reprendre les 2 conditions énoncées, conserver la première et pr la 2 e elle va la


restreindre.
Il va exiger à partir de 2013 que la mesure entraîne une extinction du droit de propriété ou une
atteinte à la liberté individuelle, cela signifie que de par son irrégularité l’acte dont il est question
n’est plus complètement un acte A, et cela à cause d’une extrême gravité de l’illégalité et donc de
l’illégalité de la décision elle mm.
→ par ex le fait de refuser à un agent de rentrer ds son logement est une voie de fait car l’A sort de
ses attributions, tribunal des conflits 66 « Guigon ».
→ par contre, la mesure prise à l’encontre d’un fonctionnaire ds l’intérêt du service(mm si elle est
illégal) n’est pas une voie de fait, tribunal des conflits «  Gaudino »,
→ concernant la mesure d’expulsion d’un étranger l’A ne sort pas de ses attributions, tribunal des
conflits 1994 « Préfet région Haute Normandie ».
L’irrégularité qui permet de caractériser le fait que l’A sort de ses attributions peut aussi résulter
non pas la décision elle mm mais de l’exécution forcé de cette décision.
=Cette première condition(A sort des ses attributions) est balisé.

La J Bergoent va restreindre la voie de fait en redéfinissant la 2e condition,

 avant le juge exigeait une atteinte grave au droit de propriété, ajd c l’extinction totale du
droit de propriété, sous l’empire de l’ancienne condition une dépossession partielle ou
provisoire du propriétaire pouvait caractérisé une atteinte grave au droit de propriété, par ex
l’implantation d’un ouvrage sur un terrain privé.
→ ajd, le cas ds lequel il a destruction physique du bien est une voie de fait, ou le cas d’une
privation définitive du droit de propriété notamment par le biais de l’expropriation(mais il
faudra prouver que l’A sort de ses attributions).
→ c aussi le cas où la privation de propriété entraîne une dépossession quasi-définitive du
droit de propriété, l’action de l’A est assimilable à un transfert de propriété.

 Pour l’atteinte de la liberté individuelle, avant on exigeait une atteinte grave à une liberté
fondamentale ajd on exige une atteinte pas nécessairement grave, l’intensité de la gravité a
donc diminué, par contre ce qui a changé c qu’on passe d’une liberté fondamentale à une
liberté individuelle, par ex la J Action Fr relative à la liberté de la presse ne rentre plus ds la
J Bergoent.
Concrètement cette voie de fait est réduite aux arrestations et détention arbitraire.

Ce mouvement jurisprudentiel est intéressant pr voir comment les choses évoluent. Mais il faut
comprendre pq on assiste à cette limitation de la théorie de la voie de fait.

Cette évolution est lié à l’évolution de l’efficacité de la justice A.


A l’origine de la voie de fait, il y a la volonté de voir juger rapidement les atteintes les + graves
aux libertés causé par l’autorités A.
On s’arrange alors pr trouver des justifications pr avoir le juge le + efficace = le juge judiciaire.
C’est donc une justification pratique.
Les J évoquées(cf avant) font parti d’un mouvement qui a permis de rendre plus efficace les
décisions de la justice A, désormais le juge dispose de moyens contentieux qui lui permet de juger
plus vite et plus efficacement.
Le tribunal des conflits constate que le juge A est plus efficace, donc il va modifier la théorie de la
voie de fait pr la restreindre et réserver la compétence du juge A.

PARAGRAPHE 3 = La régulation de la répartition des compétences

A/ Le rôle du tribunal des conflits

1. Son organisation et son fonctionnement

Le tribunal des conflits est régi par une loi du 24 mai 1872 qui a fait l’objet de modifications, la
plus imp étant celle qui a été révisé en 2015 et qui va modifier l’organisation du tribunal, en
particulier elle va supprimer l’attribution de la présidence du tribunal au premier ministre de la
justice.

➔ « les conflits d’attribution entre la juridiction A et judiciaire sont réglé par un tribunal des
conflits composant au nb égal de membres du CE et de la Cour de cass »
= organe paritaire
➔ «  dans sa formation ordinaire, le tribunal des conflits va comprendre 4 conseillers d’états
élu par l’assemblée général du CE, il comprend aussi 4 magistrats du siège de la Cour de
cass élu par les magistrats du siège de la Cour de cass »
= membre élu par chacun des 2 ordres de juridiction
➔ « il existe également 2 suppléants élus, l’un par l’assemblée général du CE, l’autre par
l’assemblée général des magistrats du siège  ».
➔ « les membre sont soumis à une réélection tt les 3 ans et rééligible 2 fois »
➔ « les membres qui ne sont pas suppléant choisissent parmi eux pr 3 ans un président élu
alternativement »
➔ « le tribunal des conflits comporte outre cette formation ordinaire peut aussi se réunir en
formation élargi ds le cas où ap une seconde délibération les membres n’ont pas pu se
départagé ».
➔ « cette formation élargi est composé des membres non suppléants mais aussi de 2
conseillers d’état, de 2 membres de la Cour de cass élu lors de l’élection de la formation
ordinaire ».

Le tribunal des conflits n’a pas une activité équivalente à celle des cours dont ses membres sont
issus, car il se réunit qql fois par an et rend une cinquantaine de décisions annuellement.

2. Sa fonction
Cette fonction est ajd double, il intervient en matière de répartition des compétences mais aussi en
matière de réparation des dommages causé par les q de répartition des compétences.

a. Les fonctions en matière de répartition des compétences

La procédure a été révisé par la loi du 16 fev 2015, mais aussi par un décret du 26 fev 2015.
2 situations=

→ conflit positif de compétences

L’objet de la procédure est avant tout de protéger la compétence de la juridiction A et d’empêcher


que le juge judiciaire ne statue en dehors de sa compétence.
En pratique qd une A est poursuivi devant le juge judiciaire elle peut demander au préfet de lui
adresser un « déclinatoire de compétence » qui a pr obj d’indiquer à la juridiction judiciaire les
motifs pr lesquels il faudrait relever de la compétence de la juridiction A.
Le préfet à la liberté d’adresser ou pas le déclinatoire de compétence.
 Ds l’hypothèse où le déclinatoire est émis par le préfet, le juge judiciaire peut accueillir ce
déclinatoire et se déclarer incompétent.
 SI le juge judiciaire rejette ce déclinatoire il doit respecter un délai de 15j avant de se
prononcer, ce délai a pr obj de permettre au préfet d’adopter un arrêté de conflits qui
obligera le juge judiciaire à sursoit à statuer jusqu’à la décision du tribunal des conflits = ds
cette situation on parle d’élévation du conflit.
Il existe qql situations où l’élévation est impossible, c le cas devant la Cour de cass, c le cas devant
la Cour pénale et en cas d’atteinte à la liberté individuelle si une action en responsabilité civile est
engagé contre la personne publique ou ses agents.

Le tribunal des conflits qd il est saisi dispose d’un délai de 3 mois pr trancher le litige.
 Si le tribunal confirme l’arrêté de conflits, les décisions prises par le juge judiciaire sont
déclarées nulles et en csq le requérant doit saisir le juge A ds le délai de recours
contentieux.
 Si l’arrêté de conflit est annulé, le litige se poursuit devant la juridiction judiciaire.
A l’inverse le juge judiciaire n’a pas la possibilité de se voir réattribuer des affaires qui auraient été
jugé à tort par le juge A.

→ conflit négatif de compétences

Le conflit négatif apparaît lorsque les 2 ordres de juridiction saisi d’une mm question décline
successivement leur compétence.
Le justiciable doit saisir le tribunal du conflit une fois rendu la 2 e décision d’incompétence pr que
celui-ci annule la décision erroné et désigne le juge compétent.
Le 2e tribunal saisi ap une première décision d’incompétence n’a pas le droit de se déclarer
incompétent et doit renvoyer l’affaire au tribunal des conflits.
=Le but de cette procédure est d’éviter que se réalise des conflits négatifs de compétences.
Limite à l’obligation de saisir le tribunal des conflits par le 2e juge saisi =
Quand le premier jugement n’est pas devenu définitif.

La loi de 2015 a tenté de palier d’une manière général la survenu de difficultés sérieuse de
compétence, cad de prévenir la survenance de conflits lié à la divergence de J sur des points précis.
Il s’agit de la possibilité prévu initialement par un décret de 1960 de renvoyer au tribunal des
conflits les questions ou les difficultés sérieuses de compétences qui peuvent apparaître devant les
ordres de juridiction.
Cette possibilité a été ouverte aux juridiction suprêmes et la loi du 16 fev 2015 étend cette
possibilité à tte les juridictions.
Il peut exister également une q de compétence qd les 2 ordres de juridiction régulièrement
compétent rendent des décisions contradictoires sur le fond.
Ds ce cas là, la parti qui a intérêt à saisir le tribunal des conflits lorsque des décisions définitives
rendues par les juridictions A et judiciaires concernant des litiges relative au mm objet présentant
une contradiction a la possibilité de le faire. Le tribunal des conflits adopte une décision qui annule
ou réforme les décisions juridictionnelles rendues et doit trancher le litige au fond.

b. Les fonctions en matière de réparation des préjudices lié à la répartition des compétences

Cette q a connu une évolution en faveur de la compétence du tribunal des conflits grâce à la loi de
fev 2015.
Il s’agit de situations ds lesquelles l’état est responsable du préjudice lié au non respect du droit
d’obtenir un jugement ds un délai raisonnable.
Cette R de l’état peut ê recherché et également à l’occasion d’affaire relative au mm litige mais
déroulé devant 2 ordres de juridiction.
Cette situation peut intervenir ds 2 cas :
→ qd le litige nécessite l’intervention des 2 ordres de juridiction
→ qd la juridiction compétence a été longue à déterminer
On comprend qu’il était difficile de déterminer la juridiction censé trancher la q de la R.
Soit c le juge désigné compétent qui tranchait la question de la R, soit c le dernier juge à intervenir
qui se prononce.
Ces solutions n’étaient pas totalement satisfaisante car pr un mm type d’affaire on arrivait à une
solution relevant soit du juge A sois du juge judiciaire sans qu’il y est de cohérence ds le choix de
la juridiction.
La loi de 2015 a tenté de simplifier les choses en attribuant cette compétence au tribunal des
conflits.

Globalement, la réforme du tribunal des conflits a eu pr obj d’améliorer son indépendance(plus de


présidence du ministre de la justice), mais elle a surtout eu pr objet de renforcer son efficacité en
lui permettant de trancher plus facilement et plus rapidement les conflits.
On retrouve la mm logique concernant les questions préjudicielles.

B/ Les questions préjudicielles entre juridictions

Cette problématique des q préjudicielles existe entre les ordres de juridiction nationaux. Ainsi, qd le
juge judiciaire ou A est saisi d’un litige et qu’il doit pr le trancher répondre à une question
accessoire qui relève en principe de l’autre ordre de juridiction il peut lui poser une q préjudicielle,
cette question sera poser si l’issu du litige dépend de la régularité ou de l’interprétation de l’acte en
question.
Cette situation est pbtique car en fonction des solutions que l’on peut choisir elle va engendrer 2
types de pb =
→ le juge va agir alors qu’il n’a pas la compétence et le requérant a sa solution directement
→ le juge pose la question mais le requérant va devoir attendre

Le décret de 2015 essaye d’atténuer les inconvénients de la situation ds laquelle il pourrait ê poser
une q préjudicielle.
● ainsi, en cas de q préjudicielle, avant ct aux parties de saisir le juge compétent, ajd et dep la
réforme c la juridiction qui doit transmettre elle mm la question à la juridiction de l’autre
ordre.
● la décision qui répond à une q préjudicielle est rendu ajd en dernier ressort, on peut faire un
recours en cassation contre cette décision mais on peut pas faire appel contre cette
décision(on gagne du temps).

1. Les q préjudicielles devant le juge judiciaire

Concernant le juge statuant en matière civile, l’encadrement des q préjudicielles était encadré par
une J du tribunal des conflits 1923 « Septfonds », cette décision était peu favorable à la
simplicité de la procédure, elle essayait de garantir le périmètre des compétences de chaque
juridiction(cela s’explique avec le contexte de l’époque = on veut pas d’empiétements du juge
judiciaire).
La csq de la J est de reconnaître les cas où une q préjudicielle devait ê posé.
Le principe posé était que le juge judiciaire statuant en matière civile pouvait interpréter les actes A
réglementaire(car ils ont une portée générale) comme il a la possibilité d’interpréter la loi.
A l’inverse, le juge judiciaire ne doit ni interpréter les actes individuels, ni apprécier la légalité
des actes A réglementaires comme individuels.

Cette J va évoluer ds un arrêt récent, tribunal des conflits 2011 « SCEA du Cheneau ». L’objet de
cette décision c d’une part de réaffirmer ds une certaine mesure la compétence du juge A mais de lui
apporter des aménagements et de limiter les cas où une q préjudicielle doit ê posé par le juge
judiciaire.
Cette décision dit qu’il existe une compétence de principe du juge A pr statuer sur toute contestation
de la légalité des décisions prises par l’A ds l’exercice de ses prérogatives de puissances publiques,
toutefois, le tribunal des conflits va atténuer ce principe en reconnaissant que le juge judiciaire
statuant en matière civile est compétent pr écarter la validité d’un acte A contesté en
considération d’une J établit de la juridiction A.
L’idée est que le juge judiciaire peut écarter la validité d’un acte A lorsque la J A est suffisamment
claire pr lui permettre de se prononcer sur la légalité de l’acte. Il n’y a plus d’impossibilité pr le juge
judiciaire de se prononcer sur la légalité d’une acte A.
Le juge judiciaire a la possibilité d’apprécier la légalité d’un acte A au regard du droit de l’UE
et de poser une q préjudicielle à la cour de justice.

2. Les q préjudicielles devant le juge A

Par principe, un certain nb de questions ne relèvent pas de la compétence du juge A et impose


qu’il sursoit à statuer pr que le juge judiciaire puisse y répondre. Par ex, c l’interprétation ou
l’appréciation de la validité d’un acte de droit privé, comme un acte de propriété, ou les q liés à
l’état des personnes.

Ce principe a été atténué, en effet, ds un arrêt de 2012 « Fédération Sud Santé Sociaux », le CE
décide d’appliquer aux q préjudicielles ici relative à la validité des conventions collectives devant le
juge A les règles posé par le tribunal des conflits ds sa décisions SCEA du Cheneau.
Le juge A est désormais compétent pr déclarer l’illégalité d’un acte de droit privé qd celle-ci
apparaît au vue d’une J établit.
L’appréciation de la comptabilité d’un acte de droit privé avec le droit de l’UE relève également
de ses attributions.

3. Les q préjudicielles devant le juge pénal

Le principe général a tjr été que sa compétence est plus large que celle du juge civil. La raison est
simple, on voulait éviter que la procédure pénale soit ralenti par l’intervention de q préjudicielle. Il
n’empêche que la J a tenté de limiter la compétence du juge pénal.
La position du tribunal des conflits était que le juge pénal était compétant pr apprécier et interpréter
la légalité des actes réglementaires mais qu’il ne pouvait pas le faire concernant les actes
individuel.
La cour de cass avait une appréciation divergente de cette nécessité de q préjudicielle et estimait
que le juge pénal pouvait apprécier la légalité de tt les actes A qu’il sois réglementaire ou pas du
moment qu’il servait de fondement aux poursuites, par contre elle estime une incompétence du
juge pénal ds les autres cas.
Le législateur est venu aplanir ces divergences de J avec l’invention ds le code pénal de la
compétence de la juridiction pénale pr interpréter et apprécier la légalité des actes A, ainsi
«  les juridictions pénales sont compétentes pr interpréter les actes A réglementaires ou individuels
et pr en apprécier la légalité lorsque que de cet examen dépend la solution du procès qu’il aurait
souligné ».
Pr conclure, ajd le juge pénale est compétent pr interpréter et apprécier la légalité des actes A à la
seule condition qu’il conditionne l’issue du procès.
Cette situation est assez courant, c le cas qd c l’acte A qui fixe les prescriptions sanctionnées, ou qd
un acte A permet d’exonérer ou d’empêcher la sanction pénale d’un I, ou qd l’appréciation de l’acte
A va conditionner la régularité de la procédure pénale.

CCL chap 1 :

Il existe une grille qui permet de répartir la répartition des compétences entre les juridictions, cette
grille est formé des prescriptions C, législative mais aussi J.
Cette grille a évolué et évolue ajd de ++ dans un sens qui doit favoriser la rapidité de jugement, de
la procédure et pr faciliter la vie des justiciables.
Cette évolution de la grille manifeste aussi ajd une plus grande confiance ds la capacité de
chacune des juridictions de traiter des q qui relèverait de l’autre ordre de juridiction et elle
manifeste aussi la plus grand confiance ds la capacité du juge A à traiter certaines q urgentes
relative aux libertés.

CHAPITRE 2= Contrôle de légalité par le juge A


On va voir d’abord et brièvement une présentation des différents recours qui peuvent ê exercer
devant le juge A.
Puis on verra l’exercice effectif du recours.

PARAGRAPHE 1 = Présentation des recours contentieux devant la juridiction A

A/ Le classement des recours

Il existe à côté des recours contentieux des recours A cad des recours destinés à l’A, normalement
pr pv faire un recours juridictionnel/contentieux il faut au préalable avoir solliciter l’A pr obtenir
un acte susceptible de recours.
Le code de justice A ns le dis « la juridiction A ne peut ê saisie que par voie de recours contre une
décision ».
Cette décision préalable peut résulter de pl actions =
• un recours gracieux dirigé vers l’autorité qui a pris l’acte
• un recours hiérarchique vers l’autorité supérieure
Le but est d’obtenir la modification ou la suppression d’une décision pr des raisons de légalité ou
d’opportunité.
Si l’A fait droit à la demande, les règles déjà évoqué en matière de retrait ou d’abrogation
s’applique à son action.
Le contentieux A évolue ds le sens d’une exigence générale de décision préalable puisque depuis
2016 une exception a été supprimer et elle permettait de ne pas obtenir de décision préalable
avant de déclencher un contentieux en matière de travaux publics.
La technique de la décision implicite de rejet permet de palier les problématique que peut engendrer
l’absence de réponse de l’A.

 Il existe une classification proposé à la fin du 19 e s et c un juriste Laferrière qui va


proposer cela, elle est fondé sur le pv qui sont reconnues au juge.

2 recours identifiés par Laferrière :


✔ contentieux de l’annulation/recours pr excès de pv qui entraîne l’annulation totale ou
partielle de l’acte A unilatérale
✔ contentieux de pleine juridiction/plein contentieux avec l’idée que le juge dispose de ses
pleins pv, pv plus large que ceux qui sont reconnu ds le cadre du contentieux de
l’annulation. Le juge a la possibilité d’annuler l’acte mais également de le modifier voire
d’attribuer des sommes d’argents au requérant.
Ce recours on le trouve surtt en matière contractuelle, fiscale, électorale, responsabilité.

2 autres types de contentieux qu’on trouve moins souvent =


✗ le contentieux de l’appréciation, de l’interprétation de la légalité, cad que ce sont des
décisions ds laquelle le juge n’a qu’un pv déclaratif, il ne pas annuler, modifier, réformer
l’acte. Par ex qd on demande un avis au juge A.
✗ le contentieux de la répression cad les cas ds lesquelles le juge A va statuer comme un
juge pénal cad qu’il va sanctionner des contraventions de grande voiries. Le juge A va
sanctionner les atteintes au domaine public.

 On trouve aussi une autre classification, fondé non pas sur les pv du juge, mais qui se réfère
à la nature de la question qui est posé au juge.

Ici, on se demande si la question qui est posé est de nature objective ou subjective
✔ objective = je remet en cause la légalité d’un acte par rapport à une norme supérieure,
✔ subjective = qd la situation du requérant va impliquer/conditionner la solution donné par le
juge et ses pv, ce sera le cas en matière de R ou en matière contractuelle

Il existe un certain brouillage de ces distinctions, il y a une tendance vers une subjectivisation de
l’ensemble des contentieux y compris en matière de recours pr excès de pv.

B/ Les référés devant la juridiction A

Formellement le juge en référé adopte une ordonnance et non pas un jugement ou un arrêt. Cette
ordonnance impose des mesures à caractère provisoire, et le juge du fond n’est pas lié par la
décision par la décision du juge des référé.
Cela signifie qu’on peut avoir d’un côté une action en référé et de l’autre une action en fond.
En référé l’ordonnance doit ê rendu ds un bref délai, en général elle est rendu par un juge unique.
Pendant très longtemps les procédures de référé ont peu et mal fonctionné devant la juridiction A, il
a fallut attendre l’an 2000(loi du 30 juin 2000) pr que ces référés se dev et atteignent une efficacité.
Cette loi va élargir les possibilité de référé et crée notamment 2 référés spécifiques,
-le référé liberté
-le référé suspension
1. Référés d’urgences

● le référé suspension : prévu à l’art L 521-1 du code de justice A, ce référé permet la


suspension d’un acte A ds l’attente d’un jugement au fond sur le litige.
Le principe est que le référé de suspension est l’accessoire d’un recours principale, il faut
avoir fait un recours au fond pr pv faire un référé de suspension. Ce référé permet de
suspendre l’exécution d’un acte A à 2 conditions cumulatives =
--l’existence d’une situation d’urgence
--l’existence d’un doute sérieux quant à la légalité de l’acte
Ce référé prend la place du sursis a exécution d’un acte A et qui était bcp plus restrictive car
pr pv prononcer le sursis à exécution l’acte devait entraîner un préjudice difficilement
réparable.

● le référé liberté : prévu par l’art L-521-2 du code de justice A, ce référé permet au juge A
d’ordonner tte mesure nécessaire à la sauvegarde d’une liberté fondamentale.
Les conditions sont=
--l’existence d’une situation d’urgence
--qu’une personnes publique ou qu’une personne privé chargé d’une mission de service
public porte une atteinte grave ou manifestement illégale à une liberté fondamentale.
Le juge dispose de pv relativement large y compris celui d’ordonner certaines mesures
d’organisation des services. Le juge statuera ds un très bref délai ce qui renforce l’efficacité
du dispositif.
La question initiale qui s’est posé ds le cadre du référé liberté était celle de l’identification
des libertés fondamentales qui ne coïncident pas tjr avec les libertés fondamentales
identifiées ds d’autres types de contentieux. Par ex, le droit de propriété est une liberté F
au sens du référé liberté, CE 2013 « Commune de Chirongui ».

● le référé mesure utile : prévu par l’art L-521-3 du code de justice A qui permet au juge
d’ordonner tte mesure utile qui n’est pas manifestement insusceptible de se rattacher à un
litige relevant de sa compétence , sauf les mesures réglementaires.
Le juge peut ê saisi en l’absence de décision A préalable mais ne peut pas faire obstacle à
l’exécution d’une décision A.

2. Référés sans caractère d’urgence

 référé constat = art R-151-1 du code de justice A, l’idée est de rassembler des éléments pr
préparer une action contentieuse notamment en faisant intervenir un expert

 référé instruction= art R-532-2 du code de justice A, il permet au juge mm en l’absence de


décision A préalable de prescrire tte mesure d’instruction et de faire appel à l’intervention
d’une personne ou d’un expert pr éclairer ces travaux.

 référé provision = art R-541-1, il permet au requérant d’obtenir à titre conservatoire le


versement d’une somme d’argent qui doit correspondre à une créance dont le principe n’est
pas sérieusement contestable.

 référés en matière contractuelle =


--référé pré-contractuelle : il permet au juge de suspendre la procédure de passation d’un
contrat en cas de violation des formalités de publicité et de mise en concurrence, tte
personne qui aurai eu pr vocation à passer ce contrat est susceptible de faire un référé pré-
contractuelle
--référé contractuelle : il permet d’agir contre un contrat qui a déjà été signé et conduit à la
suspension de l’exécution dudit contrat.
Ce recours est ouvert aux personnes qui ont un intérêt à conclure le contrat et qui sont
susceptible d’ê lésé par des manquements d’obligations de publicité et de mise en concurrence.

Ces procédures sont une révolution ds le contentieux A car elles permettent d’obtenir satisfaction pr
le requérant.

PARAGRAPHE 2 = L’exercice du recours devant la juridiction A

A/ La recevabilité des recours

Pr qu’un recours puisse ê jugé il doit ê recevable. Sinon la requête est rejeté et considéré comme
irrecevable.
Lorsqu’une requête est rejeté pr irrecevabilité le juge ne vas pas étudier ni se prononcer sur les
demandes des parties.

➢ nature de l’acte attaqué

Une requête n’est recevable que si elle concerne un acte A.

➢ requérant lui mm

Le requérant doit voir sa capacité juridique reconnue(majeur).


Le requérant doit avoir un intérêt à agir contre l’acte, c notamment ds le cadre du recours pr excès
de pv qu’il y a eu l’évolution la + imp concernant l’intérêt à agir.
Le CE a montrer sa volonté d’étendre l’intérêt à agir ds le cadre d’un recours pr excès de pv. Cette
logique on l’a comprend notamment au début du 20 e s car le juge A chercher à maximiser les
possibilités de faire respecter la légalité, et donc les situations ds lesquelles le requérant peut
solliciter le juge A.

Le CE a reconnu l’intérêt à agir =


✔ des contribuables d’une commune contre une de ces délibérations, J CE 1901 « Casanova  »
✔ des autortiés A contre une délibération, CE 1902 «  Commune de Néris les bains »
✔ d’un fonctionnaire contre la décision d’une collectivité, CE 1903 «  Lot »
✔ des usagers du service public contre une décision d’une collectivité, CE 1906 « Syndicat des
propriétaires et contribuables du quartier Croix-de-Seguey-Tivoli »
✔ des syndicats, CE 1906 « Syndicats des patrons coiffeurs de Limoge »
Ce mouvement du début du 20e s a été confirmé mais progressivement encadré puisque le juge A a
exigé pr les personnes privées notamment l’affectation direct et certaine pr identifier un intérêt à
agir,
→ pr l’affectation direct, CE 2006 « Association pr l’objection des consciences à l’avortement  »
→ pr l’affectation certaine, CE 2007 « Tinez ».

Illustration des évolutions en la matière avec la q de l’appréciation de l’intérêt à agir des


associations =
Le CE précisait que qd une association ne précisait pas ds son statue son champs d’action
géographique ce dernier était nationale, ce qui avait pr csq que l’association ne disposait pas d’un
intérêt à agir pr des actes avec un impact locale, par ex CE 2004 « Communauté de commune du
pays Loudunais ».
La J s’est infléchis, le juge a cesser de limiter son examen du champs d’action de l’association, ajd
il appartient au juge A d’apprécier l’intérêt à agir d’une association en l’absence d’information sur
son objet en observant son champs d’intervention grâce à l’ensemble des indications fourni ds son
statut(méthode du faisceau d’indices).
Le CE se refusait à reconnaître l’intérêt à agir des associations qui avait un statut trop général ou
avec un objet national, mais la position du juge a évolué « le CE considère que si en principe le
fait qu’une décision A est un champs d’application territoriale fait obstacle à ce qu’une association
nationale justifie d’un intérêt à agir pr en demander l’annulation, il peut en aller autrement lorsque
la décision soulève en raison de ses implications, notamment ds le domaine des libertés des
questions qui excèdent les seules circonstances locales », CE 2015 « ligue fr pr la défense des
droits de l’hô  »,

B/ Les modalités du contrôle du juge A une fois la recevabilité admise

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