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P2: Les actes pris sur la désignation des chefs traditionnels et sur les litiges
relatifs aux limites de circonscriptions Administratives et des unités de
commandements Tradition nelles
A-Les actes portants désignation des chefs traditionnels
B-Les actes de règlements de litige portant sur les limites des circonscriptions
administratives et des unités de commandements traditionnelles.
● Les moyens unilatéraux: s’agissant des moyens, l’AD dispose d’un certains
nombre de prérogative et la plus importante étant celle qui se résume à prendre
des Actes décisoires c’est à dire des actes qui font naître unilatéralement des
obligations à la charge des tiers et/ou des droits à leur profit, sans le
consentement. Dans les moyens, nous avons d’une part: les actes
réglementaires qui se manifestent pour la plupart a travers ce qui est convenu
d’appeler l’exercice du pouvoir réglementaire. Les Actes non-réglementaires
● Les Moyens Contractuels: Le Contrat AD comme l’un des moyens
contractuelle de l'AD est dans la sphère des Activités public un procédé
traditionnel qui ne date pas de ce jour, en remontant l’histoire de la france et
précisément dès le 16e s des conventions ou des contrats ont toujours été passé
avec des particuliers, avec des tiers pour la construction et le gestion des
ouvrages public selon les technique qui figuraient au préalable dans les
concessions des ouvrages publics à ladite époque ou à cette époque la.
Toujours en France, et dès le 19e s, la jurisprudence du conseil d’Etat, due
définir les règles applicables au contrat en s’inspirant fortement des dites
règles, et en renforçants dans la logique d’un Etat, fondé sur la protection de la
propriété et de l'économie libérale; les droits pécuniaires des Co-contractants.
Après la jurisprudence du conseil D’Etat gaston Dièse qui dans son Ouvrage
sur les contrats Administratifs de 1927 à 1924 mis en lumière la cohérence
d’une construction d’ensemble et de nos jours, dans le cadre du
contractualisme de très nombreuses opérations ne se réalise qu'après intenses
discussions, cela est perceptibles même dans les relations entre personnes
publiques.
Il existe des cas où l'administration n’a pas le droit de recourir au procédé
contractuelle dans un certains nombres de domaine elle n’est habilité par les
textes à n'agir que par voie d’actions unilatérales ceux-ci concerne en
particulier en particulier la police Administratives general et special,
l’organisation du service publique, la situation des fonctionnaires,...Toutefois le
procédé contractuel reste d'usage très courant dans l’action Administrative, une
exception peut être rapporté en matière de délégation des services publiques
dans le cadre de la délégation en matière de salubrité.
L’acte administratif contractuelle ou contrat administratif est ainsi à l'instar de
l’acte administratif unilatéral est un des moyens juridiques de
l’administration.Il convient de préciser que l’AD peut conclure 2 types de
contrats à savoir: Les contrats de Droit Commun conformément au règle du
droit privé et les contrats publiques que sont les contrats administratifs. Si les
premiers contrat mette l’administration au même niveau que les particuliers, les
contrats public parce qu'ils sont régies par des règles marque la prédominance
de l’AD sur son co-contractants.Au demerant, le droit AO, conserve des
relations entre créanciers et débiteurs naissants à l'occasion d’un contrat, d’un
quasi-contrat ou de l’engagement d’une activité extra-contractuelle ou elle
présente une personne publique. c’est dire que les contrats de l’administration
en général et les marchés publics en particulier peuvent lors de leur conclusion
ou de leur exécution fait naître un contentieux donc il existe des voies de droit
ou de règlement, par ailleur si le droit Administratif est exorbitant du Droit
Commun en ce qu’il donne à l'administration des moyens particuliers
d’imposer des intérêts generals au particuliers il est également en ce qui la
soumet à des obligations particulières, l’administration doit d’abord dans la
logique de l’Etat de droit respecter la légalité, elle doit aussi réparer un certains
nombres de dommage en engageant sa responsabilité, il s’agit parfois par
expiration au droit commun engager sa responsabilité pour faute. Mais il s’agit
aussi dans les conditions dérogatoires au droit commun et favorable au
victimes d’engager sa responsabilité sans faute
En définitive, le respect de ses obligations s'impose sur le contrôle du juge
administratif.
Au sens stricte, le PLA signifie que l’AD doit se soumettre à la loi c'est-à- dire
l'acte législatif; ce principe signifie que l’acte administratif doit respecter les
lois formelles. Nomenclature de la chambre administrative au Cameroun cf
CS/CA du 25 septembre 1980, la société <Assureurs conseils Fran co-
Africains> contre Etat du Cameroun. Au sens large, ce principe signifie que
l’administration doit se soumettre au droit c'est-à- dire, l’ensemble des normes
juridiques en vigueur dans l’Etat. Définir L'égalité AD c’est donner le sens
stricte et le sens large. c’est un principe dont le respect, dans l'activité
administrative, constitue une garantie pour les administrés> cf art ci dessus.
appréhendé au sens large, l’analyse de la LA portera à la fois sur son contenu,
son étendue, et sa limitation.
A-Compétence liée:
Elle constitue une prérogative, confiée par les textes à l'autorité administrative cette
dernière, est tenue de l’exercer ou de la mettre en œuvre. Mais l’exercice d’une telle
compétence ne doit être ni Extra-légal, ni contrat-Legan car il peut faire l’objet d’un
contrôle juridictionnel Maximum. Ce contrôle porte tant sur les éléments formels ou
externes que sur les éléments internes à l’acte querellé.
1-Le control des éléments formels ou externes
Le contrôle des éléments matériel ou interne porte sur la légalité interne de l’acte, il
s’agit d’un contrôle normal exercé par le juge administratif, il concerne le but , le
contenu et le motif de l’acte. Le contrôle du but de l’acte: lorsque le juge d’un acte
querelle c’est pour s’assurer que L’administration n’a pas commis un détournement de
pouvoir si les fins qu’elle poursuivait sont légales(Finalité de l’acte) cela a été dit
(jugement N40/CS/CA du 29 mai 1980 affaire MonKam Tientcheu david contre l’Etat
du Cameroun accorder des faveur a x ou y… Jugement N 62 du 29 septembre
1980(Dans le but de favoriser la Socar qui n’est nullement un organe de contrôle des
activités des assurances)Le contrôle du contenue de L’acte: Ici le juge s’assure que le
contenue de l’acte est conforme au norme supérieure, l'inégalité d’un acte à raison de
son contenue constitue la violation direct de la loi par exemple c’est le cas d’une
décision prise avec rétro-actif contrairement au principe de la Non-rétroactif des actes
administratifs. Le control des Motifs de l’Acte: Sur ce point, la question est de savoir
la raison pour laquelle l’acte en cause a été faite il y aura illégalité a raison des motif
de l’acte s’il apparaît que cet acte procède, soit d’une erreur de droit(A expliqué lundi
l’acte que vous avez pris n'obéit pas a…), soit d’une erreur dans la qualification
juridique des faits soit d’une erreur de fait. Trois causes peuvent occasionner une
erreur: Erreur sur la base légale sur laquelle la décision querellée a été prise Sadou
Yaya contre Etat du cameroun, le fait de rattacher les dispositions édictées à une
norme illégal, le fait de rattacher les disposition édictée à une norme applicable mais
inexactement interprété par l’auteur de l’acte qui s’est trompé sur ce que la norme
impose ou permet de faire.
En ce qui concerne l’erreur de qualification juridique des faits, nous devons savoir que
les faits doivent être de nature à justifier juridiquement la décision mais, il ne faut pas
que l’auteur de l’acte se trompe sur la qualification juridique des faits qu’il a pris en
considération Affaire gomel contre EF.
Enfin en ce qui concerne l’erreur de fait, le principe a été dégagé par le conseil d’Etat
le 14 janvier 1916 affaire Gamino contre Etat Francais. La jurisprudence exige en plus
de la qualification juridique des faits que la réalité de ses faits soits Établie entraîne
celui de leur exactitude CS/CA jugement n 154/04-05 du 31 août 2005 aff Mveng
Owona contre Etat du Cameroun
B-Pouvoir Discrétionnaire.
La légalité de crise, constitue une dérogation à la légalité Ordinaire en vertu d’une part
des textes et d’autre part de la jurisprudence.
Les textes peuvent prevoirs une période pendant laquelle la Légalité Ordinaire ne peut
être appliqué et ceux au regard de la gravité de la situation c’est ainsi par exemple la
constitution Camerounaise et Française respectivement dans leur article 9 et 16 ont
prévu l'État d’urgence et D’exception c’est la légalité de crise qui s’applique pendant
cette période en ce qui concerne le contentieux des actes administratifs.
B-Origine Jurisprudentielle de la LE
La jurisprudence, a elle aussi formulé des règles relatives à la période de crise qu'il
qualifie de circonstance exceptionnel cette notion, a été énoncé pour la première fois
par le conseil d’Etat du 28 Juin 1918 aff Heyries du 28 février 1919 aff Dames Dol et
Laurent toute fois, sa construction s’est faite de manière établisse. Dans un premier
temps la Notion de circonstance exceptionnel s'identifie à la période de guerre
Dans un deuxième temps, le juge l’a étendue au periode de difficulté considérée
comme suite de guerre. Dans un troisième temps, cette notion a été appliquée à
certains Moment trouble de la période de paix. Enfin, elle a été appliquée lorsque le
respect de la légalité ordinaire comportait des risques sérieux de trouble CE 30
novembre 1923 affaire Couteau contre Etat. la mise en oeuvre ou la consécration des
circonstances exceptionnel produit au moins 3 effets: l’administration peut procéder à
l’arrestation ou à l'internement des suspects, il peut y avoir application de la théorie
des fonctionnaire de fait, CF arrêt N 4 du 4 novembre 1965 de la cour suprême affaire
DAME KIEFFER contre Etat du Cameroun<Attendue que(...)les groupes d'auto-
défenses avaient été constitué avec l’autorisation du maire de Nkongsamba et du
préfet du moungo pour suppléer à l'insuffisance du service d’Ordre que l’auteur de cet
accident qui a été condamné pour Homicide, Imprudence par le tribunal correctionnel
de Nkongsamba doit être considéré comme ayant été en service et que la
jurisprudence concernant les fonctionnaires de fait doit trouver son application en
l’espace.Il peut y avoir restriction de l’exercice de liberté publique cf Arrêt N 713 du
17 septembre 1958,
Il ne reste que les pouvoirs exceptionnels de l’administration qui connaît des limites
tant dans le temps que dans l’espace et les mesures prises doivent être limitées au but
poursuivie et adaptée à ce but Affaire Obama Eteme Joseph contre république fédérale
du Cameroun.
DEVOIR: On parle d’Erreur de Droit lorsque l’acte n'obéit pas aux normes légales ou
tout simplement lorsque l’auteur s’est trompé dans l'appréciation d’une règle de droit
l’ayant conduit à accomplir un acte qu’il a cru fondé.
Il convient d’une part de voir comment ils ont été consacrés juridiquement et d’autre
part de déterminer leur domaine d’application.
La Notion AG est d'origine juridique, elle est énoncée en fonction des circonstances et
des espèces. Il s’agit donc d’une notion fonctionnelle(Qui découle de la pratique et qui
peut être appréciée) et non Conceptuelle(Qui s’impose au juge). La jurisprudence
entretient sur cette question une véritable dialectique entre l’abandon et la versatilité,
le figement et l'évolution. Au départ, la notion d’AG était fondé sur le mobil politique,
c’est ainsi que , le CE refusait de reconnaître ou de contrôler les actes qu’il estimait
fonde sur des considérations politique CE 9 mai 1867 Aff Duc d’Aumale, mais,
quelques année plus tard il procédait au rejet de cet Arrêt dans L'arrêt CE 19 février
1875 Prince Napoléon. Ce changement jurisprudentiel fut confirmée par le tribunal
des conflits le 5 novembre 1880 dans l'arrêt Marquigny et par le conseil d'Etat lui-
même et prince Murat du 20 mai 1887. Les AG sont des actes qui apparaissent comme
des actes politiques en raison des matières dans lesquelles ils sont accomplis en raison
de leur nature, ils échappent sur le plan contentieux, à la compétence des juridictions
administratives et judiciaires et jouissent de ce fait d’une immunité juridictionnel.
Deux domaines peuvent être retenue; les Domaines Classiques et d’autres domaines
qui consacre la Notion D’AG
A-Domaines Classique
Le juge Camerounais, CS/CA jugement ADD n 66/78-79 du 31 mai 1979 affaire, AFF
Kouang Guillaume charle contre Etat du Cameroun , CS/CA jugement n 7 du 29
novembre 1979 Aff Essomba Marc Antoine C/EC a l’instar du juge français a
consacré deux domaines classique d’application de la théorie des Actes de
gouvernement ainsi, les Actes de gouvernement intervienne dans les Rapports entre
pouvoir exécutif, législatif et dans les rapports Internationaux et Diplomatique de
l’Etat.
-Les Rapports entre l'exécutif et le Parlement
Dans ces rapports sont considere comme acte de G: Le décret du président de la
république portant convocation ou clôture d’une session Extraordinaire du Parlement;
Le Décret du PR prononçant la dissolution de l'Assemblée Na, Les mesures prises par
le gouvernement dans l’exercice de son droit d’initiative des lois (Dépôt ou retrait
d’un projet de Loi). Le décret du Président de la République portant promulgation
d’une loi. la décision du président de la république de saisir ou de ne pas saisir le
Conseil Constitutionnel. La décision du président de la République de mettre en
application l’Art 9 de la constitution Camerounaise Al 2 dans une espèce, en date du
27 septembre 1998 aff Mégret le CE, a décidé que, le décret par lequel, le PM, charge
un parlementaire, d’une mission que celui-ci doit accomplir auprès d’une
administration ou en son sein, constitue le premier acte de l'exécution d’une mission
administrative donc un parlementaire se trouve temporairement investit , un tel Acte
est détachable entre le pouvoir legislatif et executif et revele le caractere d’une
décision Ad susceptible de faire objet de recours pour excès de pouvoir.
-Les Relations Internationals et diplomatique de l’Etat: Sont considere comme actes
de gouvernement, dans le cadre des rapports internationaux des diplomatique de
l’Etat: les mesures prises et les comportements adoptés par le parlement, au cours de
la négociation des accords internationaux, les mesures prises par les autorités
exécutives, dans la conduite des relations International (C’est le cas lorsque l’Etat
prend un acte portant brouillage, d’une émission, d’une station implantée en territoire
etrangers TC du 2 février 1950 aff société Radio andorre) le refus de l’Etat de saisir
une juridiction international, le refus de l’Etat de présenter des candidatures à des
emplois dans des organisations internationales dans l’Aff Weiss du 20 février 1953.
Enfin, le vote du représentant de l’Etat au sein d’une organisation CE 23 novembre
1984 aff association des verts.
Article 8 al 6, Article al2 qui porte sur le fait que le Président de la république peut
saisir le parlement
Pour opérer une comparaison, nous allons questionner le droit français et le droit
Camerounais.
-Le droit Camerounais: Le Droit AD camerounais a procédé à l’extension de l’acte de
gouvernement d’une par en prenant en compte le Mobile politique d’autre part en
faisant des actes portant convocation du corps électoral au elections politique des
AG.NB:Ne pas écrire Acte du gouvernement
La prise en compte du mobile politique; il en est ainsi dans le jugement Essougou
Benoît du 24 Avril 1980 Aff CS/CA dans un considérant de cette affaire, le juge dit
<On entend par acte de G, les actes ayant un caractère essentiellement politique, dont
la décision appartient exclusivement au gouvernement; qu’il s’agit d’actes se
rattachant à la puissance exécutive dans les affaires du gouvernement>. Il s’agit donc
d’un jugement d'espèce, Les actes portant convocation du corps électoral pour les
élections politiques (Présidentiel,Législatif,Municipal). Le contentieux en référé, des
actes portants convocation du corps électoral au election politique, a donné l’occasion
au juge administratif d’affirmer que ces actes sont des actes de gouvernement.
(Ordonnance de référé N01/OR/DCA/92-93 du 2 octobre 1992 Aff UDC contre Etat
du cameroun. In juridis Info n 14, 1993 p 60, Ordonnance de Référé
n02/OR/CS/PCA/92-93 du 2 octobre 1992 Aff SDF contre Etat Du cameroun,
Ordonnance de Référé n03/OR/PCA/92-93 du 2 octobre 1993 Aff SDF et UFDC
contre Etat du Cameroun.
-Le droit Français: En droit français, l'extension des Actes de gouvernement constitue
aussi une réalité possible sont donc considérés comme actes de gouvernement, Les
Actes intéressants des rapports d’ordre constitutionnel entre le Président et le
gouvernement (Constitution ou modification du gouvernement) présentation de sa
démission par le gouvernement. Les déclarations publiques, par exemple les
déclarations faites dans les conférences de presse du PR, du PM et des membres du
gouvernement dans l’exercice de leur fonction politique. Par ailleur dans une espèce
en date du 9 Avril 1999 Madame Bâ le conseil d’Etat a estimé qu’il n'appartient pas à
la juridiction AD de connaître de la décision par laquelle, le PR de la république
Nommé en application des disposition de l’Art 56 de la constitution un membre du
conseil constitutionnel car il s’agit d’un Acte G. En définitive, L’acte de G n’a pas
cessé de faire parler de lui, il est tento décrit tento défendu, il est un véritable serpent
de mer voir une Hydre. Mais il n'y a pas que l’Acte de gouvernement qui constitue un
limitation de la légalité il ya aussi Acte Décisoires non-justiciables.
Il s’agit des Actes lies la repression du Terrorisme, des actes portant designation du
terrorisme, des actes portants reglement du litige relatif au limite des circonscriptions
administrative et des unites de commandement traditionne.
La loi en question, enonce en sont Art 1 qu’est irresevable toute disposition legislative
contraire, tout actes diriges contre la republique federal, les Etats federaux et les autres
collectivites public dans le but d’obtenir la reparation des dommages de toutes natures
occasione par les terrorisme ou la repression du terrorisme; Elle precise en son article
2 que, <Seul le PR, est competent pour accorder des secours dans la limite des credits
ouvert>
La Loi de 2014, sans le dire expressément, garde dans son esprit et dans sa lettre ce
qui est dit par la loi du 26 juin 1964 sur les dommages cause au individue en matiere
de terrorisme. Cette loi fait expressement reference, au infraction et au sanctions
encourues en cas de commission d’acte de terrorisme mais, il y’a lieu de deduire que
cette loi, intervenant posterieurement, a celle de 1964, n’enleve en rien, la non-
justiciabilite du prejudice subit derriere les actes de terrorisme ou de repression des
activites terroristes
P2 : Les actes pris sur la désignation des chefs traditionnels et sur les litiges relatifs
aux limites de circonscriptions administratives et des unités de commandements
traditionnelles.
Deux Points sont a analysé; Les actes portant désignation des chefs traditionnels et les
actes…Ici, nous faisons distingo sur 4 moments divergents et ou convergents dans la
jurisprudence AD, Traduction d’un tangon jurisprudentiel. qui ne rassure pas car
source d'insécurité juridique, préjudiciable au droit fondamentaux et à l'Etat de droit.
A-
Dans un Premier temps, le juge a admis que les actes portant désignation des Chef
Traditionnel étaient des Actes Administratifs susceptible de recours pour excès de
pouvoir en application d’une principe général qui consacre se recours contre tous les
Actes Administratif Cf Cours Suprême/CA Jugement n 40/79-80 du 29 novembre
1979 aff Essomba Marc Antoine contre EC et CS/CA jugement n 40/79-80 du 29 mai
1980 or depuis le 30 juin 1999, il existait une loi, La loi N 79/17 30 juil 1979. qui
disposait par dérogation à l’Art 9 de l’ordonnance N 72/06 du 26 Août 1972. que les
contestations soulevé à l’occasion de la désignation des Chefs Traditionnel, sont
portés devant l'autorité investie du pouvoir de désignation, qui se prononce en premier
et dernier ressort et que, la décision prise, peut être reporté par l'autorité compétente,
si celle-ci estime qu’elle a été induite en erreur. Pour le juge AD, cette loi ne pouvait
exclure, le risque pour excès de pouvoir, car ce dernier est ouvert même sans texte
contre tout actes administratifs faisant grief conformément au principe généraux du
Droit et a pour effet d'assurer le respect de la légalité. et a pour effet d'assurer le
respect de la légalité.
Dans un deuxième temps, le juge administratif Camerounais a changé sa
jurisprudence, en la matière. En effet, dans des espèces intervenues des années plus
tard, il a estimé que les Actes portants désignation des chefs Traditionnels , ne sont
pas contestables devant lui. CF CS/AP arrêt N 17/ AP du 19 mars 1981, EC contre
Enfant Banka, Collectivité Deido-Douala contre Etat C, Kouame Guillaume contre
Etat du C , CS/CA jugement N 39/88/89 Du 25 mars 1989 Aff Ebe contre EC, CS/CA
Jugement N 66/88-89 du 29 juin 1989 Aff Nkfu Simon Contre EC. Après avoir
rappelé les termes de la loi du 30 juin 1979, ceux de la loi N 80/31 du 27 novembre
1980, qui a saisi d’office, les juridictions de Droit Commun et de l’ordre Ad de toutes
les Affaires pendantes devant elle, et Relatives au contestation soulevée, à l'occasion
de la désignation des Chefs Traditionnels. Dans le premier cas, le juge s’est déclaré
objet de dessaisit(La solution peut être trouvée ailleurs) tandis que dans les second
cas, il s’est déclaré plutôt imcompetant. Dans un troisième temps, le juge AD, a
travers la chambre AD, a remis en cause sa jurisprudence d'incompétence de 1989.
dans deux espèces intervenues respectivement, le 25 Octobre 2001 et le 29 Août 2002
en appliquant, non pas les lois de 1979, et 1980 mais le décret N 77/445 du 15 juillet
1977, portant organisation des chefferies traditionnelles.
B-Les actes de règlements de litige portant sur les limites des circonscriptions
administratives et des unités de commandements traditionnelles.
Tous ses éléments sont consacrés par la loi N 2003/016 du 22 Décembre 2003 relative
au règlement des litiges portant sur les limites des circonscriptions AD et des unités de
commandement Traditionnel.
D'après cette loi, Les litiges portant sur les limites des circonscription AD et des unités
de commandement traditionnel, sont portés devant des commissions qui a la suite
d’une procédure, contradictoire , Établisses des procès verbaux, au vue de quel,
l'autorité compétente statue en dernier ressort CF Art 1 al 1 de cette loi, aussi, <Est
irrecevable, toutes dispositions relative contraire, tout recours judiciaire en annulation
d’un acte AD pris pour le règlement des litiges. En annulation d’un acte AD pris pour
le règlement des litiges portant sur les limites des circonscriptions AD et des unités de
commandement traditionnel CF Art 2.
Dans un Art Commis il ya quelque année, le professeur René chapus, se demandait,
si l’Acte de gouvernement, Était un Monstre ou une victime?(Caractère absolu)
Dalloz 1958 N 1 , PP 5-10. Dans tous les cas, Monstre ou victime, L’acte de
Gouvernement ne pas engager la responsabilité de l'Administration il en est ainsi des
actes Décisoire qui bien que édicte par l’ad ils ne peuvent être contesté par le Juge AD
Le problème qui se pose en termes de préjudice, est celui de sa nature. l’Ad peut elle
réparer tous types de dommages ? Une réponse négative quoique complexe s’impose
celle de déterminer la nature du préjudice qui peut être indemnisable et non
indemnisable.
Le juge administratif, dans l’aff BIAO Contre EC, (Arrêt N 352/CCA du 12 juillet
1955) a défini les caractéristique d’un préjudice en ces termes "Considérant(...)que
pour qu’une demande en dommage et intérêt puisse être accueilli par le tribunal
administratif, le demandeur doit non-seulement, prouver la faute de service, mais
aussi, que cette faute qui met en jeu la responsabilité d’une Administration publique
est engendre des conséquences dommageable pour lui et que le préjudice qui en
résulte est un préjudice spécial, direct et porte atteinte à une situation juridiquement
protégée" Les mêmes exigence ont été posé dans l'arrêt Njiki Km Towa Maurice, du
24 Mars 198.
- la faute personnelle: