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INTRODUCTION

● CHAP1: Le respect par l’administration de la légalité Administrative.


SECTION1: Contenue du principe de la LA

P1: Les sources externes à la légalité Administrative


A-les sources légales
B-Les sources Conventionele
C-Les sources Jurisprudentielle

P2:Les sources internes à la LA


A-Les Actes Réglementaires
B- Les Actes Non-Réglementaires

SECTION 2: L'Étendue du principe de la Légalité Administrative.

P1: La légalité Ordinaire


A-Compétences Liée(Actes qui crée une obligation)
B-Pouvoir Discrétionnaire

P2: La Légalité D’exception


A-Origine Textuelle
B-Origine Jurisprudentielle

● CHAP2: Les Restrictions au principes de la LA


SECTION 1: Les Actes de Gouvernement.

P1: Notion d’Acte de gouvernement.


A-La Nature des Actes de gouvernements
B-La portée des Actes de Gouvernements

P2: Les Domaines d’application des Actes de gouvernement


A-Domaines Classiques
B-Les autres Domaines

SECTION 2: Les actes décisoires Non-justiciable

P1: Les actes pris pour la repression des activites de Terrorisme


A- la repression des Activites de terrorisme, sous le prisme de la loi N 64/16 du
26 juin 1964 portant repression des actes de terrorismes.
B-La repression des Activites de Terrorisme sous le prisme de la loi N 2014/28
du 23 decembre 2014 portant repression des Actes de terrorisme.

P2: Les actes pris sur la désignation des chefs traditionnels et sur les litiges
relatifs aux limites de circonscriptions Administratives et des unités de
commandements Tradition nelles
A-Les actes portants désignation des chefs traditionnels
B-Les actes de règlements de litige portant sur les limites des circonscriptions
administratives et des unités de commandements traditionnelles.

● CHAP3: Engagement par l’administration du principe de la responsabilité


administrative.

SECTION 1: Conditions liées aux conditions de responsabilité de


l’Administration.
P1: Le préjudice de l'indemnisation
A-D’ordre Matériel
B-D’ordre Moral

P2: Le fait lie au dommage


A-La responsabilité pour faute
B-La responsabilité sans faute
C-l'Imputabilité du Dommage.

SECTION 2: L’application du principe de la responsabilité Administrative à


l'Administration
P1: Les Actions en Responsabilité
A-Le régime jurisprudentiel des Actions en responsabilité
B-Le régime légale des Actions en responsabilité

P2:Le régime d’indemnisation en cas de responsabilité de l’administration.


A-Les Modalités d’indemnisation
B-La date d’evaluation du dommage
C-Les intérêts Moratoires et compensatoire

SECTION 3: Les régimes spéciaux de soumission au principe de responsabilité


Administrative
P1: La responsabilité de l’Etat du fait des Actes de l’Organe législatif
A-Le principe de l'irresponsabilité de l’Etat législateur
B-Les exceptions au principe de l'irresponsabilité.
P2:La responsabilité de l’Etat du fait des organes juridictionnaire
A-Les dommages imputables à l’organisation des services juridictionnels.
B-Les dommages imputable au fonctionnement

● CHAP4: la soumission des Contrats Administratifs au contentieux: Cas de


Marché public
SECTION 1: contentieux non-juridictionnel
P1: Le règlement Administratif
A-Le recours gracieux
B-Le recours Hiérarchiques

P2:Les Modes Alternatifs de règlement


A-Arbitrage
B-Les autres modes alternatifs de règlement

SECTION 2: Contentieux juridictionnel


P1:Le règlement par le juge Administratif
A-Contentieux de la passation des Marchés public
B-Contentieux de l'exécution des Marchés Public

P2: Règlement par le juge Judiciaire


A-Les Domaines de compétence
B-La Nature des pouvoirs.

TD: G1: Les conditions d’engagement de la responsabilité AD


G2:Contrats Administratifs
G3:Les Activités Administratives
G4:Les compétences de la justice Administrative
G5:Les sources de la légalité Administrative
INTRODUCTION GENERAL

l’administration en tant que sujet de droit participe à la vie et au commerce juridique


au sein d’un Etat, c’est un acteur juridique, qui a pour mission de contribuer à la
construction d’un ordre juridique et Materiel d’une importance Capital, dans le souci
de satisfaire l'intérêt général, ou de prévenir, la survenance d’un événement
susceptible de remettre en cause l’Ordre Établie dans la société, se doit donc
d’intervenir essentiellement dans la vie juridique. En ce qui concerne l'activité
juridique de l'AD, notons que celle-ci est double.
Elle consiste d’une part à édicter des actes AD ditent unilatéraux
Elle consiste aussi à établir des Actes AD plurilatéraux ou contrat administratif, qui
constituent la rencontre de deux ou plusieurs volontés. Pour mener cette double
activité, l’administration se dote d’un certains nombres de moyens ou prérogatives

● Les moyens unilatéraux: s’agissant des moyens, l’AD dispose d’un certains
nombre de prérogative et la plus importante étant celle qui se résume à prendre
des Actes décisoires c’est à dire des actes qui font naître unilatéralement des
obligations à la charge des tiers et/ou des droits à leur profit, sans le
consentement. Dans les moyens, nous avons d’une part: les actes
réglementaires qui se manifestent pour la plupart a travers ce qui est convenu
d’appeler l’exercice du pouvoir réglementaire. Les Actes non-réglementaires
● Les Moyens Contractuels: Le Contrat AD comme l’un des moyens
contractuelle de l'AD est dans la sphère des Activités public un procédé
traditionnel qui ne date pas de ce jour, en remontant l’histoire de la france et
précisément dès le 16e s des conventions ou des contrats ont toujours été passé
avec des particuliers, avec des tiers pour la construction et le gestion des
ouvrages public selon les technique qui figuraient au préalable dans les
concessions des ouvrages publics à ladite époque ou à cette époque la.
Toujours en France, et dès le 19e s, la jurisprudence du conseil d’Etat, due
définir les règles applicables au contrat en s’inspirant fortement des dites
règles, et en renforçants dans la logique d’un Etat, fondé sur la protection de la
propriété et de l'économie libérale; les droits pécuniaires des Co-contractants.
Après la jurisprudence du conseil D’Etat gaston Dièse qui dans son Ouvrage
sur les contrats Administratifs de 1927 à 1924 mis en lumière la cohérence
d’une construction d’ensemble et de nos jours, dans le cadre du
contractualisme de très nombreuses opérations ne se réalise qu'après intenses
discussions, cela est perceptibles même dans les relations entre personnes
publiques.
Il existe des cas où l'administration n’a pas le droit de recourir au procédé
contractuelle dans un certains nombres de domaine elle n’est habilité par les
textes à n'agir que par voie d’actions unilatérales ceux-ci concerne en
particulier en particulier la police Administratives general et special,
l’organisation du service publique, la situation des fonctionnaires,...Toutefois le
procédé contractuel reste d'usage très courant dans l’action Administrative, une
exception peut être rapporté en matière de délégation des services publiques
dans le cadre de la délégation en matière de salubrité.
L’acte administratif contractuelle ou contrat administratif est ainsi à l'instar de
l’acte administratif unilatéral est un des moyens juridiques de
l’administration.Il convient de préciser que l’AD peut conclure 2 types de
contrats à savoir: Les contrats de Droit Commun conformément au règle du
droit privé et les contrats publiques que sont les contrats administratifs. Si les
premiers contrat mette l’administration au même niveau que les particuliers, les
contrats public parce qu'ils sont régies par des règles marque la prédominance
de l’AD sur son co-contractants.Au demerant, le droit AO, conserve des
relations entre créanciers et débiteurs naissants à l'occasion d’un contrat, d’un
quasi-contrat ou de l’engagement d’une activité extra-contractuelle ou elle
présente une personne publique. c’est dire que les contrats de l’administration
en général et les marchés publics en particulier peuvent lors de leur conclusion
ou de leur exécution fait naître un contentieux donc il existe des voies de droit
ou de règlement, par ailleur si le droit Administratif est exorbitant du Droit
Commun en ce qu’il donne à l'administration des moyens particuliers
d’imposer des intérêts generals au particuliers il est également en ce qui la
soumet à des obligations particulières, l’administration doit d’abord dans la
logique de l’Etat de droit respecter la légalité, elle doit aussi réparer un certains
nombres de dommage en engageant sa responsabilité, il s’agit parfois par
expiration au droit commun engager sa responsabilité pour faute. Mais il s’agit
aussi dans les conditions dérogatoires au droit commun et favorable au
victimes d’engager sa responsabilité sans faute
En définitive, le respect de ses obligations s'impose sur le contrôle du juge
administratif.

CHAPITRE 1: LE RESPECT PAR L’ADMINISTRATION DU PRINCIPE


DE LA LÉGALITÉ ADMINISTRATIVE.

Au sens stricte, le PLA signifie que l’AD doit se soumettre à la loi c'est-à- dire
l'acte législatif; ce principe signifie que l’acte administratif doit respecter les
lois formelles. Nomenclature de la chambre administrative au Cameroun cf
CS/CA du 25 septembre 1980, la société <Assureurs conseils Fran co-
Africains> contre Etat du Cameroun. Au sens large, ce principe signifie que
l’administration doit se soumettre au droit c'est-à- dire, l’ensemble des normes
juridiques en vigueur dans l’Etat. Définir L'égalité AD c’est donner le sens
stricte et le sens large. c’est un principe dont le respect, dans l'activité
administrative, constitue une garantie pour les administrés> cf art ci dessus.
appréhendé au sens large, l’analyse de la LA portera à la fois sur son contenu,
son étendue, et sa limitation.

SECTION 1: CONTENU DU PRINCIPE DE LA L.A

Le PLA se résume à l'ensemble des règles juridiques internes et externes à


l'AD.

P1: Sources externes


Les règles juridiques externes à l'AD sont essentiellement au nombre de 4 ces
règles juridiques renvoient à ce qu’on appelle les sources externes de la LA.

A-La constitution(Préambule,corpus et jurisprudence constitutionnel)


B-Les traités internationaux(Bilatéraux,Multilatéraux) lorsqu’ils sont
régulièrement ratifiés par chacune des parties, il doit avoir réciprocité
essentiellement dans les traités bilatéraux.
C-Les lois(Lois parlementaires, référendaires,ordonnances ratifiées par le
parlement)
D-La jurisprudence administrative: les règles générales(Notion et régime) et les
principes généraux du droit.

P2: Sources internes.


Les règles juridiques interne à l'AD sont constitués en dehors du contrat
administratif parce qu’il est une règle partiellement interne à l'administration,
des actes administratif unilatéral que sont les Actes réglementaires et non-
réglementaires

A-Actes Réglementaires: Dans cette catégorie, il existe ce qu’on appelle les


règlements autonomes comme tous les actes administratifs, ces règlements sont
susceptibles de recours contentieux voir la décision du conseil d’Etat du 26
janvier 1959 Affaire syndicats générale des ingénieurs conseils. Les actes
réglementaires pris par une autorité hiérarchiquement inférieurs sont
subordonnés à ceux édictés par une autorité supérieure

B-Actes non-réglementaire: Il existe une subordination de l’acte non-


réglementaire à l’acte réglementaire quelque soit l'autorité qui l’a édicté (CA
Arrêt n 678 du 27 décembre 1957 affaire Ndjock paul contre Administration du
territoire).
Dans le contexte d’un traité international vu que c’est une source
conventionnelle de la LA est qu’un administré qui se sent lésé par un acte de
l’administration va saisir le juge administratif et le juge international?
En ce qui concerne les ordonnances non ratifiées c’est dans actes réglementaire
susceptible de recours (CE du 30 novembre 1961 affaire damian contre Etat)
Les mesures prises par le président de la république en application de l’Art 9 de
la constitution(État d’urgence et État d’exception) peuvent-elles faire l’objet
d’un contentieux ? En droit français, la question ne se pose plus car le CE a
reconnue que le juge peut contrôler les mesures prises par le président Français
en application de la constitution Française si elle ressortit du domaine
réglementaire (Conseil D’Etat du 2 Mars 1962 Affaire ruben serbes) on peut
donc déduire que (De lege Ferenda) il en sera de même en droit Camerounais

SECTION 2: ETENDUE DU PRINCIPE DE LA LÉGALITÉ


ADMINISTRATIVE.

La légalité administrative intervient aussi bien en période normale qu’en


période de crise, ainsi, l'avènement d’une circonstance exceptionnelle ou de
crise n'entraîne pas la disparition de la légitimité. Il induit plutôt la mise en
oeuvre d’une légalité de la légalité Ordinaire, c’est ca qu’on appelle légalité de
crise ou exceptionnel

P1: La légalité Ordinaire

Elle intervient lorsque l’administration exerce la compétence liée et d’autre part


le pouvoir discrétionnaire.

A-Compétence liée:
Elle constitue une prérogative, confiée par les textes à l'autorité administrative cette
dernière, est tenue de l’exercer ou de la mettre en œuvre. Mais l’exercice d’une telle
compétence ne doit être ni Extra-légal, ni contrat-Legan car il peut faire l’objet d’un
contrôle juridictionnel Maximum. Ce contrôle porte tant sur les éléments formels ou
externes que sur les éléments internes à l’acte querellé.
1-Le control des éléments formels ou externes

Ce contrôle dans le cadre de l’exercice de la compétence liée porte sur la légalité


externe de l’acte; les éléments dont il s’agit sont: la compétence de l’auteur l’acte, la
forme et la procédure de l’acte. lorsque le juge établit ou constate l'inégalité externe de
l’acte querellé il l’annule mais cet acte peut être repris par l’administration à la
condition que les règles de compétence de formes et de procédure soient respectées.
2-Le Control des éléments Matériels ou Interne

Le contrôle des éléments matériel ou interne porte sur la légalité interne de l’acte, il
s’agit d’un contrôle normal exercé par le juge administratif, il concerne le but , le
contenu et le motif de l’acte. Le contrôle du but de l’acte: lorsque le juge d’un acte
querelle c’est pour s’assurer que L’administration n’a pas commis un détournement de
pouvoir si les fins qu’elle poursuivait sont légales(Finalité de l’acte) cela a été dit
(jugement N40/CS/CA du 29 mai 1980 affaire MonKam Tientcheu david contre l’Etat
du Cameroun accorder des faveur a x ou y… Jugement N 62 du 29 septembre
1980(Dans le but de favoriser la Socar qui n’est nullement un organe de contrôle des
activités des assurances)Le contrôle du contenue de L’acte: Ici le juge s’assure que le
contenue de l’acte est conforme au norme supérieure, l'inégalité d’un acte à raison de
son contenue constitue la violation direct de la loi par exemple c’est le cas d’une
décision prise avec rétro-actif contrairement au principe de la Non-rétroactif des actes
administratifs. Le control des Motifs de l’Acte: Sur ce point, la question est de savoir
la raison pour laquelle l’acte en cause a été faite il y aura illégalité a raison des motif
de l’acte s’il apparaît que cet acte procède, soit d’une erreur de droit(A expliqué lundi
l’acte que vous avez pris n'obéit pas a…), soit d’une erreur dans la qualification
juridique des faits soit d’une erreur de fait. Trois causes peuvent occasionner une
erreur: Erreur sur la base légale sur laquelle la décision querellée a été prise Sadou
Yaya contre Etat du cameroun, le fait de rattacher les dispositions édictées à une
norme illégal, le fait de rattacher les disposition édictée à une norme applicable mais
inexactement interprété par l’auteur de l’acte qui s’est trompé sur ce que la norme
impose ou permet de faire.
En ce qui concerne l’erreur de qualification juridique des faits, nous devons savoir que
les faits doivent être de nature à justifier juridiquement la décision mais, il ne faut pas
que l’auteur de l’acte se trompe sur la qualification juridique des faits qu’il a pris en
considération Affaire gomel contre EF.
Enfin en ce qui concerne l’erreur de fait, le principe a été dégagé par le conseil d’Etat
le 14 janvier 1916 affaire Gamino contre Etat Francais. La jurisprudence exige en plus
de la qualification juridique des faits que la réalité de ses faits soits Établie entraîne
celui de leur exactitude CS/CA jugement n 154/04-05 du 31 août 2005 aff Mveng
Owona contre Etat du Cameroun

B-Pouvoir Discrétionnaire.

il constitue la manifestation de la liberté d’action de l’administration, elle est libre


d’agir, libre dans le choix du moment de son intervention et du contenu son acte mais,
l’action de l’administration est juridiquement encadré pour éviter qu'il ne transforme
ce pouvoir discrétionnaire en pouvoir arbitraire c’est ainsi qu’elle peut faire l’objet
d’un control juridictionnel, il s’agit d’un contrat dit minimum, qui porte sur l’auteur
sur la forme et la procédure de l’acte, les motifs de faits et le droit et le but poursuivie
par l’acte et non sur le contenue de l’acte.

P2:La Légalité D'exception

La légalité de crise, constitue une dérogation à la légalité Ordinaire en vertu d’une part
des textes et d’autre part de la jurisprudence.

A-Origine Textuelle de la Légalité D'Exception

Les textes peuvent prevoirs une période pendant laquelle la Légalité Ordinaire ne peut
être appliqué et ceux au regard de la gravité de la situation c’est ainsi par exemple la
constitution Camerounaise et Française respectivement dans leur article 9 et 16 ont
prévu l'État d’urgence et D’exception c’est la légalité de crise qui s’applique pendant
cette période en ce qui concerne le contentieux des actes administratifs.

B-Origine Jurisprudentielle de la LE

La jurisprudence, a elle aussi formulé des règles relatives à la période de crise qu'il
qualifie de circonstance exceptionnel cette notion, a été énoncé pour la première fois
par le conseil d’Etat du 28 Juin 1918 aff Heyries du 28 février 1919 aff Dames Dol et
Laurent toute fois, sa construction s’est faite de manière établisse. Dans un premier
temps la Notion de circonstance exceptionnel s'identifie à la période de guerre
Dans un deuxième temps, le juge l’a étendue au periode de difficulté considérée
comme suite de guerre. Dans un troisième temps, cette notion a été appliquée à
certains Moment trouble de la période de paix. Enfin, elle a été appliquée lorsque le
respect de la légalité ordinaire comportait des risques sérieux de trouble CE 30
novembre 1923 affaire Couteau contre Etat. la mise en oeuvre ou la consécration des
circonstances exceptionnel produit au moins 3 effets: l’administration peut procéder à
l’arrestation ou à l'internement des suspects, il peut y avoir application de la théorie
des fonctionnaire de fait, CF arrêt N 4 du 4 novembre 1965 de la cour suprême affaire
DAME KIEFFER contre Etat du Cameroun<Attendue que(...)les groupes d'auto-
défenses avaient été constitué avec l’autorisation du maire de Nkongsamba et du
préfet du moungo pour suppléer à l'insuffisance du service d’Ordre que l’auteur de cet
accident qui a été condamné pour Homicide, Imprudence par le tribunal correctionnel
de Nkongsamba doit être considéré comme ayant été en service et que la
jurisprudence concernant les fonctionnaires de fait doit trouver son application en
l’espace.Il peut y avoir restriction de l’exercice de liberté publique cf Arrêt N 713 du
17 septembre 1958,
Il ne reste que les pouvoirs exceptionnels de l’administration qui connaît des limites
tant dans le temps que dans l’espace et les mesures prises doivent être limitées au but
poursuivie et adaptée à ce but Affaire Obama Eteme Joseph contre république fédérale
du Cameroun.

CHAPITRE 2 : RESTRICTION AU PRINCIPE DE LA L.A

DEVOIR: On parle d’Erreur de Droit lorsque l’acte n'obéit pas aux normes légales ou
tout simplement lorsque l’auteur s’est trompé dans l'appréciation d’une règle de droit
l’ayant conduit à accomplir un acte qu’il a cru fondé.

Il s’agit pour l’essentiel des actes de gouvernements et de certains actes décisoires de


l’AD, qui sont insusceptibles de recours juridictionnel.

SECTION 1 : Actes de Gouvernement

Il convient d’une part de voir comment ils ont été consacrés juridiquement et d’autre
part de déterminer leur domaine d’application.

P1: Notion d’Acte de gouvernement.

Nous verrons la Nature et sa portée.

A-Nature des Actes de G

La Notion AG est d'origine juridique, elle est énoncée en fonction des circonstances et
des espèces. Il s’agit donc d’une notion fonctionnelle(Qui découle de la pratique et qui
peut être appréciée) et non Conceptuelle(Qui s’impose au juge). La jurisprudence
entretient sur cette question une véritable dialectique entre l’abandon et la versatilité,
le figement et l'évolution. Au départ, la notion d’AG était fondé sur le mobil politique,
c’est ainsi que , le CE refusait de reconnaître ou de contrôler les actes qu’il estimait
fonde sur des considérations politique CE 9 mai 1867 Aff Duc d’Aumale, mais,
quelques année plus tard il procédait au rejet de cet Arrêt dans L'arrêt CE 19 février
1875 Prince Napoléon. Ce changement jurisprudentiel fut confirmée par le tribunal
des conflits le 5 novembre 1880 dans l'arrêt Marquigny et par le conseil d'Etat lui-
même et prince Murat du 20 mai 1887. Les AG sont des actes qui apparaissent comme
des actes politiques en raison des matières dans lesquelles ils sont accomplis en raison
de leur nature, ils échappent sur le plan contentieux, à la compétence des juridictions
administratives et judiciaires et jouissent de ce fait d’une immunité juridictionnel.

B-La portée des AG.

L'existence des Actes de G amène à reconnaître que , l'activité gouvernementale peut


ne pas avoir un caractère administratif c’est pour cette raison, qu’une distinction est
faite entre l'activité gouvernementale qui constitue une action ad et celle qui participe
de l’action du gouvernement. Au Cameroun l’Art 4, de la Loi N 2006/022 du 29
décembre 2006 portant organisation et fonctionnement des tribunaux administratif
dispose <Aucune juridictions ne peut connaître des Actes de gouvernement> selon
une formule usuelle de la jurisprudence, les Actes de gouvernement, les actes de
pouvoir exécutif dans ses rapports avec le parlement et d’autre l'extérieur mais depuis
quelque temps d’autre domaine d’application des actes de gouvernement ont été
consacrés soit par la jurisprudence, soit par le législateur.

P2:Les Domaines d’application de l’AG

Deux domaines peuvent être retenue; les Domaines Classiques et d’autres domaines
qui consacre la Notion D’AG

A-Domaines Classique

Le juge Camerounais, CS/CA jugement ADD n 66/78-79 du 31 mai 1979 affaire, AFF
Kouang Guillaume charle contre Etat du Cameroun , CS/CA jugement n 7 du 29
novembre 1979 Aff Essomba Marc Antoine C/EC a l’instar du juge français a
consacré deux domaines classique d’application de la théorie des Actes de
gouvernement ainsi, les Actes de gouvernement intervienne dans les Rapports entre
pouvoir exécutif, législatif et dans les rapports Internationaux et Diplomatique de
l’Etat.
-Les Rapports entre l'exécutif et le Parlement
Dans ces rapports sont considere comme acte de G: Le décret du président de la
république portant convocation ou clôture d’une session Extraordinaire du Parlement;
Le Décret du PR prononçant la dissolution de l'Assemblée Na, Les mesures prises par
le gouvernement dans l’exercice de son droit d’initiative des lois (Dépôt ou retrait
d’un projet de Loi). Le décret du Président de la République portant promulgation
d’une loi. la décision du président de la république de saisir ou de ne pas saisir le
Conseil Constitutionnel. La décision du président de la République de mettre en
application l’Art 9 de la constitution Camerounaise Al 2 dans une espèce, en date du
27 septembre 1998 aff Mégret le CE, a décidé que, le décret par lequel, le PM, charge
un parlementaire, d’une mission que celui-ci doit accomplir auprès d’une
administration ou en son sein, constitue le premier acte de l'exécution d’une mission
administrative donc un parlementaire se trouve temporairement investit , un tel Acte
est détachable entre le pouvoir legislatif et executif et revele le caractere d’une
décision Ad susceptible de faire objet de recours pour excès de pouvoir.
-Les Relations Internationals et diplomatique de l’Etat: Sont considere comme actes
de gouvernement, dans le cadre des rapports internationaux des diplomatique de
l’Etat: les mesures prises et les comportements adoptés par le parlement, au cours de
la négociation des accords internationaux, les mesures prises par les autorités
exécutives, dans la conduite des relations International (C’est le cas lorsque l’Etat
prend un acte portant brouillage, d’une émission, d’une station implantée en territoire
etrangers TC du 2 février 1950 aff société Radio andorre) le refus de l’Etat de saisir
une juridiction international, le refus de l’Etat de présenter des candidatures à des
emplois dans des organisations internationales dans l’Aff Weiss du 20 février 1953.
Enfin, le vote du représentant de l’Etat au sein d’une organisation CE 23 novembre
1984 aff association des verts.
Article 8 al 6, Article al2 qui porte sur le fait que le Président de la république peut
saisir le parlement

B-Les autre Domaines

Pour opérer une comparaison, nous allons questionner le droit français et le droit
Camerounais.
-Le droit Camerounais: Le Droit AD camerounais a procédé à l’extension de l’acte de
gouvernement d’une par en prenant en compte le Mobile politique d’autre part en
faisant des actes portant convocation du corps électoral au elections politique des
AG.NB:Ne pas écrire Acte du gouvernement
La prise en compte du mobile politique; il en est ainsi dans le jugement Essougou
Benoît du 24 Avril 1980 Aff CS/CA dans un considérant de cette affaire, le juge dit
<On entend par acte de G, les actes ayant un caractère essentiellement politique, dont
la décision appartient exclusivement au gouvernement; qu’il s’agit d’actes se
rattachant à la puissance exécutive dans les affaires du gouvernement>. Il s’agit donc
d’un jugement d'espèce, Les actes portant convocation du corps électoral pour les
élections politiques (Présidentiel,Législatif,Municipal). Le contentieux en référé, des
actes portants convocation du corps électoral au election politique, a donné l’occasion
au juge administratif d’affirmer que ces actes sont des actes de gouvernement.
(Ordonnance de référé N01/OR/DCA/92-93 du 2 octobre 1992 Aff UDC contre Etat
du cameroun. In juridis Info n 14, 1993 p 60, Ordonnance de Référé
n02/OR/CS/PCA/92-93 du 2 octobre 1992 Aff SDF contre Etat Du cameroun,
Ordonnance de Référé n03/OR/PCA/92-93 du 2 octobre 1993 Aff SDF et UFDC
contre Etat du Cameroun.
-Le droit Français: En droit français, l'extension des Actes de gouvernement constitue
aussi une réalité possible sont donc considérés comme actes de gouvernement, Les
Actes intéressants des rapports d’ordre constitutionnel entre le Président et le
gouvernement (Constitution ou modification du gouvernement) présentation de sa
démission par le gouvernement. Les déclarations publiques, par exemple les
déclarations faites dans les conférences de presse du PR, du PM et des membres du
gouvernement dans l’exercice de leur fonction politique. Par ailleur dans une espèce
en date du 9 Avril 1999 Madame Bâ le conseil d’Etat a estimé qu’il n'appartient pas à
la juridiction AD de connaître de la décision par laquelle, le PR de la république
Nommé en application des disposition de l’Art 56 de la constitution un membre du
conseil constitutionnel car il s’agit d’un Acte G. En définitive, L’acte de G n’a pas
cessé de faire parler de lui, il est tento décrit tento défendu, il est un véritable serpent
de mer voir une Hydre. Mais il n'y a pas que l’Acte de gouvernement qui constitue un
limitation de la légalité il ya aussi Acte Décisoires non-justiciables.

SECTION 2: Actes Décisoires Non-justiciable

Il s’agit des Actes lies la repression du Terrorisme, des actes portant designation du
terrorisme, des actes portants reglement du litige relatif au limite des circonscriptions
administrative et des unites de commandement traditionne.

P1: Les Actes pris pour la répression des Activités Terroristes

Deux textes feront l’objet de référence en la Matière.

A- la repression des Activites de terrorisme, sous le prisme de la loi N 64/16 du 26


juin 1964 portant repression des actes de terrorismes.

La loi en question, enonce en sont Art 1 qu’est irresevable toute disposition legislative
contraire, tout actes diriges contre la republique federal, les Etats federaux et les autres
collectivites public dans le but d’obtenir la reparation des dommages de toutes natures
occasione par les terrorisme ou la repression du terrorisme; Elle precise en son article
2 que, <Seul le PR, est competent pour accorder des secours dans la limite des credits
ouvert>

B-La repression des Activites de Terrorisme sous le prisme de la loi N 2014/28 du 23


decembre 2014 portant repression des Actes de terrorisme.
DEVOIR: Nommer demain OYONO Sous-préfet demain.

La Loi de 2014, sans le dire expressément, garde dans son esprit et dans sa lettre ce
qui est dit par la loi du 26 juin 1964 sur les dommages cause au individue en matiere
de terrorisme. Cette loi fait expressement reference, au infraction et au sanctions
encourues en cas de commission d’acte de terrorisme mais, il y’a lieu de deduire que
cette loi, intervenant posterieurement, a celle de 1964, n’enleve en rien, la non-
justiciabilite du prejudice subit derriere les actes de terrorisme ou de repression des
activites terroristes

P2 : Les actes pris sur la désignation des chefs traditionnels et sur les litiges relatifs
aux limites de circonscriptions administratives et des unités de commandements
traditionnelles.

Deux Points sont a analysé; Les actes portant désignation des chefs traditionnels et les
actes…Ici, nous faisons distingo sur 4 moments divergents et ou convergents dans la
jurisprudence AD, Traduction d’un tangon jurisprudentiel. qui ne rassure pas car
source d'insécurité juridique, préjudiciable au droit fondamentaux et à l'Etat de droit.
A-
Dans un Premier temps, le juge a admis que les actes portant désignation des Chef
Traditionnel étaient des Actes Administratifs susceptible de recours pour excès de
pouvoir en application d’une principe général qui consacre se recours contre tous les
Actes Administratif Cf Cours Suprême/CA Jugement n 40/79-80 du 29 novembre
1979 aff Essomba Marc Antoine contre EC et CS/CA jugement n 40/79-80 du 29 mai
1980 or depuis le 30 juin 1999, il existait une loi, La loi N 79/17 30 juil 1979. qui
disposait par dérogation à l’Art 9 de l’ordonnance N 72/06 du 26 Août 1972. que les
contestations soulevé à l’occasion de la désignation des Chefs Traditionnel, sont
portés devant l'autorité investie du pouvoir de désignation, qui se prononce en premier
et dernier ressort et que, la décision prise, peut être reporté par l'autorité compétente,
si celle-ci estime qu’elle a été induite en erreur. Pour le juge AD, cette loi ne pouvait
exclure, le risque pour excès de pouvoir, car ce dernier est ouvert même sans texte
contre tout actes administratifs faisant grief conformément au principe généraux du
Droit et a pour effet d'assurer le respect de la légalité. et a pour effet d'assurer le
respect de la légalité.
Dans un deuxième temps, le juge administratif Camerounais a changé sa
jurisprudence, en la matière. En effet, dans des espèces intervenues des années plus
tard, il a estimé que les Actes portants désignation des chefs Traditionnels , ne sont
pas contestables devant lui. CF CS/AP arrêt N 17/ AP du 19 mars 1981, EC contre
Enfant Banka, Collectivité Deido-Douala contre Etat C, Kouame Guillaume contre
Etat du C , CS/CA jugement N 39/88/89 Du 25 mars 1989 Aff Ebe contre EC, CS/CA
Jugement N 66/88-89 du 29 juin 1989 Aff Nkfu Simon Contre EC. Après avoir
rappelé les termes de la loi du 30 juin 1979, ceux de la loi N 80/31 du 27 novembre
1980, qui a saisi d’office, les juridictions de Droit Commun et de l’ordre Ad de toutes
les Affaires pendantes devant elle, et Relatives au contestation soulevée, à l'occasion
de la désignation des Chefs Traditionnels. Dans le premier cas, le juge s’est déclaré
objet de dessaisit(La solution peut être trouvée ailleurs) tandis que dans les second
cas, il s’est déclaré plutôt imcompetant. Dans un troisième temps, le juge AD, a
travers la chambre AD, a remis en cause sa jurisprudence d'incompétence de 1989.
dans deux espèces intervenues respectivement, le 25 Octobre 2001 et le 29 Août 2002
en appliquant, non pas les lois de 1979, et 1980 mais le décret N 77/445 du 15 juillet
1977, portant organisation des chefferies traditionnelles.

TEXTES SUR L’ORGANISATION, FONCTIONNEMENT DES CHEFFERIES


TRADITIONNEL.

Pour l'espèce du 25 octobre 2001 CF CS/CA jugement N 2007/ 2001- 2002 du 25


octobre 2001, Aff Docta Enonchong Henry Ndifor Abi (Ce jugement a fait appel de
l’Etat, le 27 Août 2002) le Jugement du 29 Août 2002 Aff Chief Tambe Joseph Takaw
C EC, ce jugement a fait l’objet de l’appel de l’Etat le 7 Septembre 2005.
Dans la première espèce, Il a prononcé l’annulation d’un arrêté du Ministre de
l’Administration territorial qui rapportait un autre Arrêt pris “Par erreur’ , par son
prédécesseur et portant homologation de la désignation de requérant comme chef
Traditionnel. Le motif avancé par le juge est que, le Ministre, a procédé à une
mauvaise application des dispositions du décret du 15 juillet 1977, Notamment celle
relative au contestation soulevée à l’occasion de la désignation des chefs
Traditionnelle, contestation qui sont portés devant l'autorité investie du pouvoir de
désignation, la t’elle tranche en premier et en dernier ressort. et ne peut revenir sur sa
décision que si elle a été induite en erreur. Cf Art 16 du décret du 15 juillet 1977, Le
juge a donc estimé que, le ministre aurait dû, au regard des circonstance de l'espèce,
appliquer non pas cette disposition, mais plutôt celle portant sur les procédure
disciplinaire cf Art 29 et 30 du décret du 15 juillet 1977, puisque, d’une part, il n’y a
pas eu contestation à l'occasion de la désignation du recourant, et que d’autre part , la
preuve de l’erreur commise par son prédécesseur, n’a pas été rapporté. Pour le juge,
<...En agissant ainsi, il(Ministre) a laissé la possibilité à une juridiction compétente à
savoir la CA de la CS, de contrôler l’acte ainsi posé par le dit défendeur, qui ne relève
pas de la désignation, mais plutôt de la procédure disciplinaire a engagé contre un chef
défaillant et dans ce cas, contre le recourant donc la désignation était déjà
régulièrement homologué par l’acte de son prédécesseur…>
Dans la seconde espèce, qui n’est en réalité que la suite de la première espèce
occasionne d’abord par un recours en tierce opposition, Introduit par celui qui a été
nommé en lieu et place du chef, donc l'arrêté rapportant l’homologation de la
désignation a été annulé par le Juge ensuite, par une demande reconventionnel,
Introduite par le chef déchu, défendeur en l’instance, La CA, a non-seulement
confirme le jugement rendu, dans la première espèce, mais et surtout procédé à
l’annulation de l'arrêté portant désignation du tier opposant comme chef traditionnel,
La chambre AD s’est fondé sur le fait qu’il est démontré que l'arrêté…du 3 septembre
1999 du Ministre de l’AT ayant rapporté celui(...)Du 20 février 1997 de Monsieur le
vice-PM chargé de l’AT(...) est frappé du vice d’abus de pouvoir et entraîne ainsi son
annulation comme l’a ordonné le jugement de la chambre de céans, Intervenu le 25
Octobre 2001(...) L'arrêté Attaqué portant désignation de Monsieur Tambe Joseph
takao comme chef de 2eme degré(...)qui a été pris par erreur ou par dessein et en
violation des disposition du décret N 77/245 du 15 juillet 1977(...) constitue ainsi aussi
un abus de pouvoir>. Par ailleur, la CA a estimé que le fait pour le ministre de L’AT
de ne pas répondre à la demande reconventionnel qui lui a été convoqué est une
attitude, qui <Montre que ledit ministre, ne s’oppose à cette demande, et laisse croire,
qu’il n’a pas vu les éléments du dossier, les arguments valable a opposé à ladite
demande du défendeur>
Au demeurant, ce nouveau revirement jurisprudentiel a fait long feu en effet, dans un
jugement rendu le 31 octobre 2002 cf cour suprême CA, jugement N 08/02/03 du 31
octobre 2002 Aff Bateg Benoit Contre EC. Le Juge AD est revenu sur sa
jurisprudence, d’ incompétences en invoquant des Arg similaires à ceux contenue dans
ses décision de 1980. Il a fait certe de manière ambiguë mais de façon certaine. Il
affirme en substance, <...cette affaire, relative au contestations soulevées, à l'occasion
de la désignation est exclu de la compétence de cette juridiction, la loi ne précisant pas
si il s’agit des contestation au cours des contestations ou de l'arrêté préfectoral
d’approbation de la désignation.>
Incompetant pour connaître au fond des contestation relative à la désignation des chefs
traditionnels, le juge Ad se déclare également incompetent pour connaître en urgence
de toutes demandes sollicitant, la suspension de l'exécution des Actes portants
désignation des chefs Traditionnel. Cf: Ordonnance Numéro 27/CS/PCA du 27 mars
1997 af Mballa Benoit contre EC, Ordonnance N 25/ORSE/DCA/CS DU 31 décembre
1997, Affaire Mandat Ebenezer contre EC. Ordonnance N 78/ORSE/DCA/CS/97-98
du 23 septembre 1998, toujours sur le fondement de L’art 1 de la Loi N 80 du 27
Novembre 1980.

B-Les actes de règlements de litige portant sur les limites des circonscriptions
administratives et des unités de commandements traditionnelles.
Tous ses éléments sont consacrés par la loi N 2003/016 du 22 Décembre 2003 relative
au règlement des litiges portant sur les limites des circonscriptions AD et des unités de
commandement Traditionnel.
D'après cette loi, Les litiges portant sur les limites des circonscription AD et des unités
de commandement traditionnel, sont portés devant des commissions qui a la suite
d’une procédure, contradictoire , Établisses des procès verbaux, au vue de quel,
l'autorité compétente statue en dernier ressort CF Art 1 al 1 de cette loi, aussi, <Est
irrecevable, toutes dispositions relative contraire, tout recours judiciaire en annulation
d’un acte AD pris pour le règlement des litiges. En annulation d’un acte AD pris pour
le règlement des litiges portant sur les limites des circonscriptions AD et des unités de
commandement traditionnel CF Art 2.
Dans un Art Commis il ya quelque année, le professeur René chapus, se demandait,
si l’Acte de gouvernement, Était un Monstre ou une victime?(Caractère absolu)
Dalloz 1958 N 1 , PP 5-10. Dans tous les cas, Monstre ou victime, L’acte de
Gouvernement ne pas engager la responsabilité de l'Administration il en est ainsi des
actes Décisoire qui bien que édicte par l’ad ils ne peuvent être contesté par le Juge AD

CHAP3:Engagement par l’administration du principe de la responsabilité


administrative.

La Responsabilité de l’administration, ou responsabilité de la personne publique, est


un élément essentiel du régime administratif en tant que suggestion s’imposant à la
puissance publique dont l’objet est de mettre en œuvre la responsabilité incombant à
l'État de réparer le dommage qu’il a causé à autrui.
Cette responsabilité est d’origine prétorienne c-a-d contrairement a la responsabilité
de Droit Privé.
Au départ il s’agit d’une responsabilité personnelle du fonctionnaire c’est par la suite
qu’elle s’est étendue à l’administration. Mais dans la pratique, la victime du
dommage ne pouvait pas obtenir réparation car, dans le droit français, l'Art de la loi
16/24, avait institué la garantie des fonctionnaire qui subordonnés les poursuite dirigée
contre l’agent a l’autorisation, elle avait été constituée en l’an 8 qui exigeaient, que
l’autorisation par le conseil. Dans la pratique, cette autorisation était rarement
accompagnée.
Le principe de la RA, a été admis par le tribunal des conflits dans l'arrêt blanco du 8
février 1873 <(...)La responsabilité qui peut incomber à l'Etat pour les dommage causé
au particulier par le fait des personnes qu’il emploi dans le service public n’est nie
général.> Aussi restrictive que puisse paraître la formule, elle n’est concentre pas
moin l’existence, d’une responsabilité. En d'autre termes, le droit commun de la
responsabilité tandis que le droit d'exception résulte des lois. Certes la responsabilité
ad est autonome mais utilise les procédures du civil.
Dans le cas de la responsabilité AD on n’a en général deux protagonistes à savoir, le
particulier pour la victime, l’agent public pour l’auteur du dommage et
l’administration mais pour que cette responsabilité soit établie, certaines conditions
doivent être établies. Cependant, il existe par ailleurs des régimes spéciaux de
responsabilité

SECTION 1: Conditions liées aux principes de responsabilité de l'administration.

Nous allons en étudier 2

P1: Le préjudice de l'indemnisation

Le problème qui se pose en termes de préjudice, est celui de sa nature. l’Ad peut elle
réparer tous types de dommages ? Une réponse négative quoique complexe s’impose
celle de déterminer la nature du préjudice qui peut être indemnisable et non
indemnisable.
Le juge administratif, dans l’aff BIAO Contre EC, (Arrêt N 352/CCA du 12 juillet
1955) a défini les caractéristique d’un préjudice en ces termes "Considérant(...)que
pour qu’une demande en dommage et intérêt puisse être accueilli par le tribunal
administratif, le demandeur doit non-seulement, prouver la faute de service, mais
aussi, que cette faute qui met en jeu la responsabilité d’une Administration publique
est engendre des conséquences dommageable pour lui et que le préjudice qui en
résulte est un préjudice spécial, direct et porte atteinte à une situation juridiquement
protégée" Les mêmes exigence ont été posé dans l'arrêt Njiki Km Towa Maurice, du
24 Mars 198.

A-Préjudices d’ordre Matériel

Nous avons des préjudices Indemnisables sur les conditions suivantes:


- Le préjudice Direct : D’une part, il doit désigner directement de l’AD ou avoir
une relation direct avec l’action AD cf CS/CA jugement N 28 du 28 décembre
1978 Aff Baha ngue Jean Michel Contre EC
Ainsi, un préjudice qui est causé par une personne qui n’appartient pas à
l'administration ne saurait engager sa responsabilité d’autre part, la victime doit
avoir été directement touchée, le juge administratif applique ces règles
rigoureusement. le fonctionnaire Njiki Km Towa Maurice, qui avait
valablement demandé réparation < Pour lui même et ses 6 enfants dont la
scolarité, et l'épanouissement ont été frustrés> suite à l'acte de révocation pris à
son encontre , s’est vu opposer par le juge, une fin de non-recevoir partiel s’il
est établi qu’il est personnellement touché par l’acte illégal “La situation ne
saurait être la même pour ses enfants qu’en effet, ceux-ci n’ont aucun lien ou
rapport personnel direct et certain avec l’administration employeur de leur
père”
Le préjudice certain c-a-s, il doit être avéré et non présumée en d’autre terme,
le juge ad ne répare que le préjudice actuel et non future cf CS/CA jugement n
35 22 février 1979 aff CNPS contre United Cameroun International Company
Ici, le juge exige que le dommage subi soit palpable en matière d’acte Ad, de
révocation irrégulière d’un fonctionnaire, il ressort que le préjudice Matériel
pourrait s’analyser en la perte du traitement que l'intéressé aurait dû percevoir
nuit ete la faute de l’Ad l’ayant mis en réserve du service effectif au moyen de
l’application de la décision illégale.
Dans d'autres hypothèses, il peut s’agir d’un dommage causé à un bien
matériel, mobilier ou immobilier. Si la matérialité du préjudice n’est pas
avérée, il ne peut y avoir réparation CS/CA Jugement N 2 du 2 novembre 1978
aff George contre EC. Il doit donc, avoir été réellement subit, ainsi, les
membres d’une succession qui continue "à jouir de leur immeuble du titre
foncier y afférant" ne peuvent pas justifier de l'existence d’un préjudice
matériel réellement subit”

B-Préjudice d’ordre Moral

La mission de ce préjudice, est la réparation dans un premier temps, le JA a


refusé de réparer les préjudices Moraux estiment notamment que «les larmes ne
se monnaie pas», cela a été décidé dans lavet N'310 du 3 septembre 1954 -
Victoria Giore, Contre Adininistrationcion que « la douleur Moral N'étant
appréciable en argent, ne Constitue pas un dommag

L’admission de ce préjudice est la résultante d’un revirement jurisprudentiel . Dans un


premier temps le Juge administratif a refusé de réparer les préjudice métaux ,
estimant notamment que<< Les larmes ne se monnaie pas >> cela a été décidé dans
l'arrêté n°310 du 3 Septembre 1954 Victorri Pierre contre Administration du territoire
Camerounais . Ou que <<la douleur moral n’étant pas appréciable en argent, ne
constitue pas un dommage susceptible de donner lieu à des réparations ” Conseil
d’ETAT du 29 Octobre 1954 BON DURANT ( daloz) Cette position a été critiqué en
France par la doctrine surtout que les tribunaux judiciaire admettait le préjudice moral
c’est la raison pour laquelle dans un second temps , le conseil d’ETAT aller
reconnaître le préjudice moral en 1961 dans l'affaire C/E du 24 NOVEMBRE 1961
LETISSERAND )
Il sera suivis par le juge administratif camerounais, dans l’affaire Dame KOUEDI
AUGUSTINE , ( CFJ/CAY , arrêt n°10 du 16 Mars 1967 ) En l’espèce le juge
camerounais avait estimé que , la mort d’un être chère en l'occurrence l’enfant de la
requérante perpétré par un véhicule de l'administration constituait un préjudice moral
indemnisable Le préjudice moral peut être une atteinte à l'affection , à l'honneur ou
résulté des frustrations créé par l’acte litigieux au requérant ou ses ayant droit CS/CA
jugement n°99 04-05 du 27 Avril 2005 , SADOU YAYA contre ETAT du Cameroun :
“ Attendu que pour avoir violé les dispositions des textes (...)le chef de département
de l’urbanisme est de l’habitat (…) a frustré des ayant droit de la section SADOU
BOUBA , leur causant ainsi un préjudice moral certain qui mérite réparation. ”
Le juge semble le concevoir , en fonction de l’impact psychologique néfaste que cause
le fait générateur . Il sied de noter que la jurisprudence administrative reconnaît que
les deux types de préjudice peuvent être cumulés , il en est ainsi dans le jugement
n°197/2010 du 23 Juillet 2010 affaire ATANGANA BENJAMIN : ” attendu … qu’il
y’a lieu de ramener à la somme de 23 Millions 975 milles francs cfa Ventilé comme
suit préjudice matériel 18 Millions 975 Milles fcfa préjudice moral 5 millions .
LE juge peut condamner pour tout préjudice confondu confère jugement YOUTOU
MARTIN contre ETAT du CAMEROUN – MINFI IL existe d’autre considération
d’admission et de réparation du préjudice moral qui sont déterminé par le juge , c’est
ainsi que dans une expresse en date du 2 février 2005 , Le juge administratif
camerounais affirme que “ Si la recourante n’a subit aucun préjudice matériel du fait
de la mauvaise notation par son chef direct au motif que la rectification de ladite note
à permis ses avancements en échelons et en grade . Il n’en demeure pas moins vrais
que cette dernière a subi un préjudice moral du fait de la suspension de son salaire
résultant de la Saisines direct du Ministre des Finances par le greffier en chef qui ne
sait référer au préalable ni au chef de la juridiction , ni au chef du département de la
justice ; ‘(…) sa demande est d’autant plus comblé que le chef de département de la
justice a ordonné la reprise en solde de la recourante avec rappel de salaire (…) IL
convient de déclarer son recours contentieux (… ) Partiellement fondé sur la
réparation du préjudice moral ( … ) ” Confère Cours Suprême Chambre
administrative Jugement n°41/04-05 du 2 février 2005 Madame EBENGUE
ESSOMBA née EVA ROSE , Contre ETAT du Cameroun , IN fiNE dès lors que le
préjudice moral est «établis il est réparé par le juge , confère CS/ CA jugement
n°102 / 02 tiré 03 du 27 Avril 2003 ,ZE ENDANGER contre ETAT du Cameroun.
Mais sa réparation varie selon les situations . ( Il peut être accordé à la victime soit en
franc symbolique )
ou alors une somme importante , à la mesure du préjudice subi .

P2: LE fait liée au dommage


Il peut être défini comme un fait administratif , qui résulte soit de l’action , soit de
l’inaction de l’administration et qui a causé un dommage à autrui . Dans un cas la
responsabilité de l’administration peut être engagée pour faute dans un autre cas elle
peut être engagée sur la base de faute .

A) La responsabilité Pour faute

La responsabilité pour faute , la faute est tout manquement à tout obligation


préexistante , tout agissement ou abstention répréhensible de nature à engager la
responsabilité de son auteur pour Charles Eisenmann , la faute administrative , existe
chaque fois qu’un agent administratif c’est comporté autrement qu’il aurait dû le
faire , chaque fois que sa conduite n’a pas été conforme à ce qu’elle aurait dû être . C’est à dire pas
conforme à une règle , qui détermine comment il doit se conduire , elle signifie que
l’administration par le biais de son agent . A poser un acte fautif qui a causé un
dommage à autrui . On peut établir plusieurs classification , parmi les faute
administratives susceptible d’engager la responsabilité des personne publiques :
D’une part on peut opérer une classification en fonction de la nature ou du type
d’acte , on partirait donc de la grande distinction entre acte matérielle et acte juridique
. D’autre part on peut établir une classification en fonction du contenu des règles c'est-
à- dire des points sur lesquelles porte la réglementation ou l’obligation. Ce sera la
distinction fondamentale entre faute action et faute abstention , d’Après Agathe VAN
LANG , La responsabilité publique distingue plusieurs types de faute. On à
notamment la faut personnelle , la faute de service , et enfin la faute du service
publique.Seulement , il faut distinguer de manière aisée la faute imputable
l’administration et l faute imputable à l'agent

- la faute de service :intervient dans trois hypothèse au moins

première hypothèse en cas de mauvais organisation ou mauvais fonctionnement du


service , c’est le cas par exemple lorsque la voie publique est défectueuse , confère
Cour SUPRÊME chambre administrative jugement n°45 du 25 MAI 1982 affaire
DZTEAM PIERRE contre ETATS DU CAMEROUN
ou lorsqu’un citoyen envoie depuis l’étranger un mandat par la poste mais ne peut le
percevoir , lorsqu’il retourne au pays parce qu’il a été remis à une autre personne ,
conférée CS/CA jugement n°13 1989 ENANGUE DIPOKO Bernard contre ETAT du
Cameroun ilya faute de service
deuxième hypothèse dans le cadre d’un fonctionnement tardif du service de
l’administration ,par exemple lorsque l’administration ne respecte pas un délai prescrit
pour traiter un dossier .

Troisième hypothèse en cas d’absence de service par exemple , la carence du pouvoir


de la police sanitaire pour enrayer la contamination par le virus du SIDA

la faute de service , peut consister en une opération matérielle en une inertie ou


carence administrative , ou alors à un acte juridique illégale , confère cours Suprême /
du 24 Mars 1983 affaire NJIKAM TOWA Maurice contre ETAT du Cameroun.

- la faute personnelle:

EDOUARD LAFERRIÈRE , toujours dans ses conclusions sur L’arrêt L'aumônier-


CARRIOLE
écrivait que la faute personnelle révèle que , “ l’homme avait ses passion ses
faiblesses et ses imprudences ”c’est l’arrêt Pelletier ( tribunal des conflits du 30
JUILLET 1873 ) qui a opéré le distinguo entre faute de service et faute personnelle
pour pouvoir déterminer la juridiction compétente a contrario , lorsqu’il y’a faute
personnelle de l’agent c’est le juge judiciaire qui est compétent .
Seulement cette distinction est difficilement applicable pour un certain nombre de
raisons , il existe par exemple , des fautes personnelles commises hors du service ,
des fautes personnelles commises dans l’exercice des fonctions et des fautes
personnelles commises en dehors des fonctions tout en étant non dépourvu de tous
liens avec le service . Notamment un accident provoqué ( dans la vie privé ) Par une
arme détenu régulièrement par un agent , confère conseil d’etat DU 26 Octobre 1973
affaire SADOUDI devant le Conseil d’ETAT

- La Mise en oeuvre de la responsabilité de l’Administration: La substitution de


responsabilité; L’administration ne répond de l’action de son agent, que dans le
cas d’une faute personnel commise dans le service, ou à l'occasion du service,
elle en répond, devant les juridictions judiciaires, qui applique, les règles de
droits privés. Ce principe, est posé par l’art 6 de la loi du 29 décembre 2006
portant organisation et fonctionnement des tribunaux; qui dispose que <Les
tribunaux de droit commun, connaissent conformément au droit privé, tout
autre litiges, même s’ils mettent en cause, les personnes morales énuméré ci
dessus; La responsabilité de ladite personne étant à l'égard de plein droit
substitué à celle de son agent, auteur du dommage cause, même dans l’exercice
de ces fonctions>.
Cette règle, ou cette disposition, pose deux règles, la première est qu’en dehors
du recours pour excès de pouvoir du contentieux des contrat AD, des litiges
intéressant, le domaine publique, ou des litiges attribués au juge administratif
par une loi, tous les autres litiges sont du recours du juge judiciaire. A
l’observation, cette disposition, prescrit, qu’en dehors des actes Administratifs
bilatéraux ou multilatéraux, la compétence du juge judiciaire s’impose, ce
faisant, elle rend inutile, au cameroun, la distinction, faute personnel et de
service, car au fond dès qu’il ne s'agit pas , d’un acte juridique formel, dès qu’il
s’agit . La seconde règle est l’application quasiment du mécanisme civiliste de
la responsabilité du commettant cf Lithi Ermane contre Mbeleck. Egalement,
CS/AP arrêt et autre.
Après avoir indemnisé la victime, l'administration.
Mais quelles sont les conditions et les modalités de cette substitution?
Les conditions sont au nombre de deux, d’abord, l’auteur du dommage doit
avoir, la qualité d’agent d’une personne publique, l’agent est pris ici au sens
large et englobe les fonctionnaires, les agents de l’Etat, les collaborateurs de
l’administration, CF (CCE arrêt N 28 du 11 septembre, 1950, Nlem,
Mbomezon contre Administration du territoire.
L’auteur doit avoir causé le dommage, dans l’exercice de ses fonctions. Cf Art
Hermane contre Mbeleck.
Quand au modalites, elles sont mises en oeuvre en 2 étapes,
- La première Étape consiste, en l'établissement de la responsabilité de l’agent du
fait des poursuites dont il est l’objet
- La seconde Étape, c’est l’endossement de cette réalité par l’administration, une
fois celle de l’agent établi. CF CRJ/AP arrêt N 1 du 15 octobre 1969. Aff Bolo
joseph contre EC. Précision ici que, la première Étape

- La responsabilité de l’agent à l'égard


Les règles qui régissent la responsabilité de l’agent, à l'égard de l’administration sont
de deux ordres, d’une part, elles sont relatives, à l'action récursoire de l’administration
contre son agent en cas de dommage direct. C’est ainsi que, la perte d’un véhicule
administratif par un agent, peut amener l’administration à émettre à son encontre un
ordre de recette CFJ/CAY arrêt du 20 Mars 1972 Mbedey Norbert contre EC.
Il est à noter que le principe de la responsabilité de l’agent, à l'égard de
l’administration, pour dommage direct a elle cause a été explicitement admis par l’art
21 de la Loi de finance N61/11 du 14 juin 1960. D’autre part, elles ont trait à l’action
récursoire de l’administration contre son agent en cas de préjudice causé à un tiers.
Dans ce cas, l’administration indemnise la victime et se retourne contre son agent,
pour lui émettre un ordre de recette. CF CS/CA jugement N 33 du 28 septembre 1978,
Owoundi jean-Lui contre EC. La question que l’on pourrait se poser, est celle de
savoir si cette action récursoire est administrative ou juridictionnel?
En France, l’action récursoire est toujours juridictionnel. c’est dire, que pour recouvrer
les sommes avec lesquelles, elle a indemnisé, la victime, la puissance publique, doit
préalablement saisir le juge administratif. Au Cameroun, L’action récursoire est
administrative, et non juridictionnel, cela voudrait dire que une fois que la victime est
indemnisée, l’administration émet un ordre de recette avec retenue à la source. A
l'encontre de son agent, cet ordre correspond à l'équivalent des sommes que
l’administration a déboursé pour indemniser la victime. l’ordre de recette qui est l’acte
par lequel l'autorité administrative récupère les sommes qu'elle a versé pour réparer
les dommages causés par son agent à un tiers, constitue au regard de la jurisprudence,
un acte administratif donc susceptible de recours contentieux. Cela s’est dit dans
l’affaire CS/CA jugement N 39/93/94 du 28 avril 1894 Ondo owono Charle contre EC
. Dans l’affaire M Beney norbert, le juge distingue deux types d’ordre de recettes:
-l’ordre de recette qui est generalement, a la suite de la perte ou à la détérioration d’un
bien appartenant à l'administration et donc, l’agent public en as la garde, cette ordre de
recette peut être aisément annule, sur les différents cas d’ouverture du recours pour
excès de pouvoir.
-D’autre part, l’ordre de recette qui résulte précisément de la responsabilité en matière
d’accident de circulation, la question qu’il pose, est celle de savoir s’il peut faire
l'objet d’annulation alors qu’en réalité, il trouve son fondement juridique, dans une
décision de justice passée en force de choses juge. Autant dire que si le juge
administratif annule cet ordre de recette, il remet en cause implicitement mais
certainement, la décision de son collègue de l’ordre judiciaire. De plus, si la faute était
constitutive, d’une infraction pénale ayant conduit à la condamnation du chauffeur
surgisse encore d’autre difficulté, dont la moindre, n’est pas d’application de la date
selon lequel <Le criminel tient l’administratif en l'état>

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