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CRITÈRES D’IDENTIFICATION DU SP :
CE 1963 « Narcy » : Trois critères POUR UNE PERSONNNE PRIVEE = SP Intérêt général / PPP /
Contrôle de l’admi sur la p. Privée
CE 2007 « APREI » Cependant, l’arrêt « APREI » précise qu’une activité peut être considérée comme
une mission de SP, même en l’absence de PPP. Dans une telle situation, lorsqu’il n’y a pas de PPP, il
faut bien évidemment qu’il s’agisse d’une mission d’intérêt général (ce critère ne change pas).
Cependant, en complément, le juge doit utiliser la méthode du faisceau d’indices pour vérifier que
l’Administration a vraiment souhaité créer un SP.
Ainsi, selon l’arrêt « APREI », une personne peut être considérée comme exerçant une activité de SP
au regard :
- Des conditions de sa création, de son organisation ou de son fonctionnement
- Des obligations qui lui sont imposées
- Des mesures prises pour vérifier que les objectifs qui lui sont assignés sont atteints
SPA/SPIC :
TC 1962, « Dame Bertrand » : Pour tout litige entre un usagé et un SPIC ce sera le juge judiciaire
qui sera compétent pour en connaitre.
TC 1921 « BAC ELOKA » : Le JJ est compétent pour les SPIC
CE, 1956, USIA : 3 critères pour qualifier un SPIC :
• objet du service doit être activité de production/échanges de B/S
• redevance usagers : SPIC / taxe : SPA
• organisation, fonctionnement, financement similaire à entreprise privée
CE 1938 « Caisse Primaire d’aide et de protection » : personne privé peut gérer un SP (JJ)
CE, 1967 « Labarre » : La compétence sera celle du JA lorsque le litige opposant un tier et un SPIC
résulte d’un dommage due par un ouvrage public ou lorsque que le litige est due par un dommage
résultant d’une opérations de travaux public
TC 1968 « Epoux Barbier » : Si un SPIC prend un acte relatif à l’organisation même sur SP =acte admi
(JA). Personne privée gérant un spic adopte un acte admin lorsqu’il s’agit d’un règlement qui
concerne l’activité du SP. (JA)
CE 1961 « Magnier » : Une personne privée qui gère un SPA peut édité des décisions exécutoire si
elle dispose de PPP et donc le JA sera compétent
Art L2212-2 CGCT : Les composantes de l’ordre public + maire compétent localement.
Art L-2215-1 du CGCT : le préfet dispose du pouvoir de Police Adm Générale au niveau local-
départemental. Il peut aussi remplacer le maire dans l’exercice de son pouvoir de police générale
lorsque le maire n’a pas pris les mesures nécessaires pour le maintien de l’ordre public dans sa
commune. Le préfet va donc remplacer le maire défaillant = CARANCE DE L’ADMINISTRATION
CE 1919 « Labonne » : le premier ministre dispose d’un pouvoir de police g en protégeant l’ordre
public sur l’ensemble du territoire.
CE, Assemblé 1932, « Ville de Castelnaudary » : L’autorité de police ne pas choisir librement de
gérer elle-même l’activité de police ou de confier cette mission de police administratif = IL EST
INTERDIT DE DÉLÉGUER CE SP A UNE PERSONNE PRIVÉ ( indélégable -> du CC )
CE 1902 « Néris les Bains » : les maires peuvent aggraver les mesures de police prise par les autorités
supérieurs mais ne peuvent pas les diminuer.
CONTRAT PAR DÉTERMINATION DES CRITÈRES ORGANIQUE ( la présence d’une entité administrative
dans un des cocontractants) ET/OU MATÉRIEL (missions de service public) :
TC 1969 « Interlait » : Critère organique : pour qu'un contrat soit administratif il faut la présence
directe ou indirecte d'une personne publique partie au contrat. qu’un contrat conclu entre 2
personnes privée ne peut pas être un contrat administratif ce qui veut dire qu’il faut au moins la
présence d’une personne public pour avoir un contrat administratif.
CE 1956 « Epoux Bertin » : un contrat est administratif des lors que le cocontractant execute une
mission de service public ;
MANDAT :
CE 1936 « Prades » : Un contrat conclu entre deux personnes privées, si l’une d’entre elle est titulaire
d’un mandat explicite de la part d’une personne publique, alors il s’agit d’un contrat administratif.
PRESOMPTION D’ADMINISTRATIVITÉ :
TC 1983 « UAP » : Des contrats concluent entre 2 personnes publiques constituent une catégorie
spéciale et le TC indique qu’ils sont en principe des contrats administratifs
CE 1956 « Société des transports gondrand » : Il faut faire une distinction entre les contrats qui ont
pour objet l'exécution même du SP et les contrats qui sont conclus pour les besoins d'un SP. Seule la
première catégorie a le caractère de contrat administratif en raison de son objet
CE 1973 « Société d'exploitation électrique de la rivière du Sant » : Un contrat conclu entre une
personne publique et privée rempli le critère organique et le critère matériel
POUVOIRS DU JA ET SANCTIONS :
Trois possibilités de réviser le contrat : la résiliation, la modification et résolution du contrat.
CE 1907 « Deplanque » : L’administration peut sanctionner le cocontractant en cas de non-respect
du contrat.
CE 1910 « Cie générale française des Tramways » : En raison de la mission d’intérêt générale que
poursuit l’administration, le JA a reconnu le pouvoir de modification unilatérale du contrat par
l’administration. Cette modification en doit pas modifier l’équilibre financier sous peine
d’indemnisation (CE 1978 « Association le Relais culturel d’Aix + CE 1978 : Ville de St Malo
CE 1958 « Distillerie de Magnac » : Le résiliation doit porter sur l’intérêt général et donc une
indemnisation intégrale pour le co-contractant (CE 1982 : SFEI)
Dans n’importe quelle hypothèse sauf cas de force majeures, le cocontractant ne peut pas suspendre
l’exécution du contrat
CE, 15 novembre 1982, « Propétrol » : Le cocontractant est tenu d’exécuter le contrat sauf en cas de
force majeur et si il n’exécute pas le contrat il peut se voir sanctionné et sa responsabilité peut être
engagée.
N’a pas de lien de l’administration.
THEORIE DU FAIT DU PRINCE : Quand quelque chose qui vient de l’administration (une
mesure ) qui empêche l’exécution du contrat / perturbe le service public -> indemnisation intégrale du
cocontractant.
CE 1905 « Bardy » : Théorie du fait de prince = indemnisation en cas de modification extérieur au
contrat mais ayant des impacts économiques sur le contrat
Art. L521-1 CJA : Procédure permettant au juge des référés pour renforcer la libre concurrence dans
l’attribution de certains contrats, de prendre des mesures d’urgence.
Art. L521-13 CJA : Il est possible de remettre en cause le contrat une fois conclu (référé contractuel).
Art. L521-13 CJA : Prononcer en urgence des mesures qui serait nécessaire à la protection des libertés fondamentales. (Réfé-
ré Liberté).
CE 1950 « Dame Lamotte » : PGD selon lequel le REP est ouvert contre toute décision administrative,
même si aucun texte ne prévoir ce recours.
La responsabilité administrative (fiche n°48) ---------------------------------------------------------------
TYPE DE PREJUDICES :
PREJUDICE CERTAIN ET FUTUR :
CE 1981 « Centre Hospitalier de Lisieux » Un préjudice certains peut être futur. En l’espèce, une
erreur médicale à été commise, ce qui a conduit à l’invalidité du patient ou de l’enfant ici. Qui aura
ultérieurement préjudice de réduire ses opportunités professionnels.
PREJUDICE MORAL : CE 1961 « Litesserand » : Première fois que le juge accepte d’indemniser la
douleur moral (ici qui résultait de la perte prématuré de son fils en cause le service hospitalier).
COMPOSANTES DE LA RESPONSABILITÉ ADMINISTRATIVE :
TC 1873 « Blanco » : Théorie autonome de la responsabilité administrative, 3 conditions fait
générateur (faute) / dommage (blessure) / lien de causalité (à cause de ça que la blessure a eu lieu).
POUR FAUTE :
BLANCO : RES DE L’ADMINISTRATION
Il faut un préjudice, un lien de causalité et une imputabilité à une personne publique
CE 1905 « Tomaso Grecco » : L’administration va être pécuniairement responsable des fautes de
service commise par ses agents quelques soit la nature de l’activité.
DOMAINE HOSPITALIER :
Epoux telle 1992 : Défaut d’information
Loi du 4 Mars 2002 : L’obligation d’information a été développée.
Marzouk : Défaut de materiel
Epoux V : abandon de la faute chirurgicale (lourde), on retient la faute médicale simple maintenant.
Theux 1997 : SAMU, defaut de transport
DOMAINE PENITENCIER :
La responsabilité du domaine judiciaire ne peut etre engagée sauf
Art L141-1 du Code de l’autorité judiciaire : On exige encore une faute lourde pour engager
la responsabilité de l’Etat dans l’accomplissement de sa fonction juridictionnelle.
GESTAS : faute lourde entrainant la violation du droit communautaire (traité superieur, droit
de l’ue)
Chabba : abandon de l’exigence d’une faute lourde pour engager la responsabilité du service (faute
simple suffit).
Arrêt du 18 juillet 2018 : carence d’information dans le service militaire
Zaouiya 2008 : faute simple retenue en matière de detention pénitenciere ;
SANS FAUTE
SUR LE FONDEMENT DU RISQUE :
Thouzellier : responsabilité de l’état engagé sur le fondement du risques en matière de méthode
dangereuses -> méthode d’éducation à risque (les faits : un mineur placé dans un régime d’internat
surveillé de l’état c’était enfui et avait causé un dommage) ;
En matière de garde :
Il faut=> se demander qui détient la garde, qui contrôle et surveille la vie du mineur , NOTION DE
GARDIEN
ON CHERCHE SI IL Y A DEFAUT DE SURVEILLANCE.
ATTENTION
A ne pas confondre avec mineur délinquant, on ne retient que le fondement du risque globale et pas
la garde car le délinquant est considéré comme tiers et pas usager (un mineur placé sous garde et
usager du service de garde des mineurs , service public).
On retrouve aussi les mineurs atteint de problème psy.
L’ÉTAT PEUT ETRE AUSSI RESPONSABLE DES DOMMAGES CAUSÉS PAR SES OBJETS, OUTILS, CHOSES
QUI SONT CLASSÉS DANS LA MATIÈRE DES CHOSES DANGEREUSES
CE 1919 « Regnault-Desroziers » : Responsabilité sans faute lorsque l’administration en utilisant des
choses dangereuses commet des dommages.