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INSTITUTIONS ADM ET JUDICIAIRES Mr Jacquemoire QCM à

distance

Introduction:

Certaines institutions trouvent des bases historiques très ancrées déjà au MA et dans les
grandes étapes de construction (Révol fr joue grand rôle).

Ancien régime : période de la monarchie : la naissance et l’apparition de grands bases


historiques et de nos institutions.
(ex: ministères des finances et des affaires étrangères existaient déjà sous louis 13 (Ri
chelieu 1613)).
- 1642 (Colbert) contrôleur général du roi qui s’occupe des finances du roi. - 18e s:
naissance de grandes écoles : ponts et chaussées fondée sous ancien régime. 1302:
roi de France : Philippe Lebel crée le conseil du roi (fonction d’aide+ judiciaire comme
le conseil d’Etat).
- la révolution française va amener des créations (ex : l’institution des départements) 22
Dec. 1789 : crée les dpt + communes (14 Dec.)
- Napoleon (loi du 28 pluviôse en 8 = 17 février 1800) : crée les préfets de département,
sous préfets et maires + conseil de préfecture (les tribunaux administratifs = pr contester
acte personne publique)+ loi org élections au sein des communes et département avec
les conseil régionaux.
- 1814-1815 la restauration : moins de réformes -> 2 institutions majeures : caisse de
dépôt et consignation (Banque de l’Etat alimentée avec de l’argent publique) + inspection
des finances.
- Monarchie de Juillet (régime pol royaume de Fr. 1830-1848) : grands services publiques
crées, notamment celui de l’instruction + possibilité de faire des concessions de services
publique (déléguer gestion à d’autres pers que les gestionnaires principaux).

-IIIe république : accélération de la construction de notre état -> grande réforme 1870 à
1940, notamment réformes adm et architecturales ==> loi du 24 mai 1872: structurer la
juridiction administrative (avec re-creation du tribunal du conflit : dit quel juge est com
pétent ? doute).
CONSEIL D’ETAT = + GRD JURIDICTION ORDRE ADM // COURS DE CASSATION = +
GRD JURIDICTION ORDRE JUDICIAIRE
-le conseil d’état prend de l’ampleur : devient la juridiction administrative du droit com
mun
Le droit administratif tel qu’on le connaît se construit avec la IIIe Rep.: Édouard Laferrière
19e s ; Maurice Hauriou 20e s ; Leon Duguit 19e s ==> PENSEURS DROIT ADM

-IVe république : constitution 24 octobre 1946: changement de la manière dont l’Etat va


intervenir (ap-guerre) : interventionnisme : sécurité sociale + L ‘ENA (école) (1945) Loi
de octobre 1946 : premier statut de la fonction publique (doter fonctionnaires d’un
statut.
-Ve republique : 4 octobre 1948 : organisation plutôt territoriale : comment compétences
se répartissent entre l’Etat et les collectivités territoriales : décentralisation -34: création
d’un conseil constitutionnel dont rôle est assurer que les lois qui sont votées respectent
les principes de la constitution => les domaines doivent être créés avec des lois en
passant devant le sénat (ex: mariage pr tous) : tout ce qui n’est pas dans l’art 34
de la Constitution relève du pv réglementaire (=art 37) : ( pv des ministres, autorités,
maires, préfets) pour créer des règles de droit qui vont s’imposer.
=> Partage de compétence entre ce qui relève de la loi et ce qui va relever du pou
voir réglementaire.
-72: met en place les collectivités territoriales et libre administration de celles-ci.

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Partie 1: institutions administratives, grands principes de l’action administra


tive, organisation centrale de l’administration (organisation du pouvoir poli
tique et déconcentré (hors central); pouvoir du conseil, organes des
contrôles, organes de régulations, l’organisation de la décentralisation

(Partie 2 : administration judiciaire administrative, cours adm d’appel, conseil d’état, le


tribunal des conflits)

Section 1: La notion d’institution administrative


I) La notion d’institution

=> Sens organique (une structure) / un ensemble de règles avec une fonction à remplir
(conception fonctionnelle).

Au sens structurelle, les institutions sont régies par des règles de droit (structures adm
et des autorités adm qui y sont rattachées : l’état, les régions)
(Ex : la commune est une structure administrative qui est régie par des autorité (le maire
au sein de la structure communale).

II) La définition de la notion institution administrative

A) La distinction entre les institutions publiques et les institutions privées

- institutions publiques régies par des règles des droits publiques (droit dérogatoire, il
permet d’imposer des règles de droit) + (ex: commune: juge administratif qui se charge
de ce qui se passe en commune soumise aux règles de droit public). DROIT PUBLIC =
DE MANIÈRE UNILATÉRALE
- institutions privées régies par des règles de droit privé (ex: créer association: régie
par loi 1901 qui permet de règlementer fonctionnement asso => droit privé). DROIT
PRIVÉ = DROIT COMMUN (applicable à tous + tt le monde dispose des mm droits)

B) La distinction entre les institutions politiques et administratives

- Les deux sont très liées : une personne peut diriger une instit. po et une adm en même
temps
Institutions politiques et autorités politiques vont donner tempo action de l’adm
(subordonnée au pv politique mais indépendante). EX: maire peut ê à la fois autorité
adm et pol.
Section 2 : Les grands principes de l’action administrative
I) La satisfaction de l’interêt général grâce aux services publiques

A) La notion d’interêt général

La mission première de l’administration est de satisfaire l’interêt général et non privé : ce


qui légitime son action. C’est ce qui permet à ces autorités de disposer de pouvoirs, pré
rogatives (préro de puissance publique ; moyens exorbitants (différents) du droit commun
(droit des particuliers)) : possibilité de prendre règles de droit diff de celles qui s’ap
pliquent normalement dans les relations entre particuliers.
- ce qui est de l’interêt général n’est pas de l’interêt privé (pas satisfaisant pcq à
certaines époques l’Etat fr est venu intervenir dans secteur droit privé (ex: WW2,
boulangeries municipales crées) ==> NOTION DE BIEN COMMUN.
Notion fluctuante : l‘état le définit à travers les lois au parlement.

-Cette notion est encadrée par le juge administratif (il peut indiquer ce qu’est une mission
d’intérêt général, il peut même changer d’avis).
(Ex: conseil d’état => décision : mairie veut donner une subvention à un théâtre (1916) :
qqn pas d’accord —> on se tourne vers juge administratif = est ce qu’une personne pu
blique peut subventionner une activité privée qui est théâtre ? conclusion: ce n’est pas un
intérêt général (dangereux) MAIS le commissaire du gvt dit que le tabac c’est bien (l’état
gagne de l’argent) ===> revirement de jurisprudence (= qd juge revient sur decision
prise).
Une autorité administrative n’a d’autre but que de satisfaire le bien commun (missions ré
galiennes, réservées à l’Etat : justice, la sécurité : ne peuvent pas être déléguées).
-permet de créer des services publics ou d’en supprimer (piscine, cinéma) -répartition
des crédits selon les besoins

B) La notion de service public

Les services publics peuvent être gérées par des personnes privées mais elles restent fi
nancées par des personnes publiques et restent rattachées à la notion d’interêt général
- le moyen d’action de la personne publique, elle agit de façon à satisfaire l’intérêt
général via les services publics :
-les activités régaliennes et de souveraineté (la police, la justice, les affaires étran
gères et la défense nationale )
- activité économique : les transports, les services fiscaux, trésor public - les
activités sociales : sécu sociale, urbanisme, santé publique, logement - les activités
éducatives et culturelles : l’éducation nationale, la recherche, sport

=> repose sur des règles dont les principes ont été théorisés par un prof de droit, Louis
Rolland (les lois de Rolland) de 3 natures :

1) -principe de continuité : dispose d’un fondement constitutionnel. Ds constitution, on


trouve constitution de l’Etat (ex: président meurt : celui du sénat ( assemblée dont
membres représentent collectivités territoriales) le remplace) : le fonctionnement du ser
vice public doit être continue de manière à satisfaire l’intérêt général. Ce principe doit se
concilier avec le droit de grève.
7 juillet 1950 : décision Dehaene dans laquelle le conseil d’Etat a reconnu aux fonction
naires le droit de grève.
21 aout 2007 : loi qui vient créer le service minimum dans les
transports. 20 aout 2008 : service minimum d’accueil des enfants.
8 Aout 2019 : loi de transformation de la fonction publique qui a pr but de permettre aux
communes de mettre en place un service minimum d’accueil dans les crèches, cantines,
ramassage ordures ménagères.

2) -principe adaptabilité ou de mutabilité : permet de s’adapter aux évolutions de la


société, des moeurs, économiques, technologiques et permet d’adapter le service pu
blique au plus près de l’intérêt général.
(EX de jurisprudence : Conseil d’état 10 Jan. 1902: décision : compagnie nouvelle d’eville
les-rouent : contrat pr maintenir le réseau dans toute la ville : compagnie de gaz (nv : élec
tricité donc peut faire cesser un contrat pour la mutabilité).

3) -principe d’égalité : (ex. : égalité devant les charges publiques (la répartition dans
l’impôt, catégories, imposées de mm manière ; devant la loi (pas de distinction); égalité
d’accès a la fonction publique : « A situation égale, traitement égal (obligation), à situation
diff, traitement diff (possibilité) ».
(Ex : piscine municipale + gradation/ subdivision).

II- Les caractères de la personne morale de droit publique


L’action de la personne publique n’est possible seulement car cette personne publique
est dotée d’une personnalité morale qui lui permet d’agir de manière indépendante et
autonome. 2 CATÉGORIES :
-L’Etat
-Les collectivités territoriales
-Les établissements publics (nationaux si crées par l’état ou locaux si par les collect.
terr.) _________________________________________________________________________ 3
gds principes pour reconnaitre une personne morale de droit public :

A) principe de spécialité

Chaque personne publique dispose d’un domaine d’intervention qui lui est propre (défini
dans le texte qui vient créer cette personne publique) permet d’id la spécialité de la per
sonne publique et également sa fonction (dans intérêt générale).
ex: Etablissements Publics de Coopération Intercommunaux ou EPCI (regroupement de
communes pour créer établissement public qui va exercer des competences). Cas
particulier : les communes disposent d’une close générale de compétence (= com mune
compétente pour agir dans tous les domaines pr lesquels elle estime qu’il y a un interêt
local à intervenir) // les départements et les régions n’ont plus cette close mnt, c la loi qui
décide (l’état peut déléguer, il choisi).
L’action de l’état reste encadrée par la constitution sous le contrôle du juge constitution
nel qui regarde si les lois sont conformes à la constitution mais il peut intervenir dans tous
les domaines où il estime avoir un intérêt général.

B) un principe d’autonomie

- le principe d’autonomie d’organisation comme elle l’entend a partir des textes qui
l’a crée (la personne morale de droit public), elle passe parfois par une la désignation
préalable des dirigeants.
(Ex : commune avec les conseillers municipaux qui sont élu par les habitants, les
conseillers élisent ensuite le maire).
- le principe d’autonomie de gestion
Il faut que la personne publique se donne les moyens d’atteindre la mission d’intérêt gé
nérale qu’elle veut exercer ; qu’elle conduise des actions (recrutement de personnel par
ex)
- le principe d’autonomie de financement
Elle permet de disposer d’un budget propre, d’un patrimoine propre (certaines communes
possèdent des terrains..) permet de bénéficier d’un certain nombre de financements ac
quis direct sur les particuliers.
(Ex :(avant) la commune fixait la taxe d’habitation).
Peut toucher des subventions de la part d’autres organismes ou en

octroyer. C) les prérogatives (droits liés à une fonction) de puissance

publique

Ne peuvent être exercées que par des pers morales de droit public ou des personnes pri
vées chargées de l’exécution d’une mission de service public.
Théorisé par Rêné Chapus :
-prérogatives de puissance publique d’action
Celles qui permettent d’imposer à des tiers des charges ou des obligations de manière
unilatérale (Ex: expropriation (=qd l’Etat ou pers publiques récupèrent propriété d’un bien
en échange d’indemnisations pr but interêt général) autoroute dans un village ; quitter sa
maison ; ex ne plus sa garer dans la rue pdt une fête); recouvrer ses créances (obliger de
payer sinn l’Adm peut venir chercher ; tjr intérêt général).
-prérogatives de puissance publique de protection
Celles qui garantissent le fonctionnement de la personne morale de droit public. Ex: le
principe d’insaisissabilité et d’inaliénabilité des biens du domaine public Les personnes
publiques disposent de biens (Ex: l’uvsq dispose de la fac, des locaux, si la face fait un
prêt pour financer une augmentation de la face donc la banque dit oui mais hypothèque
=> ce n’est pas possible d’hypothéquer bien du service public.) Donc si la fac ne paie
pas a la banque, elle saisit donc ce principe permet de protéger les biens ma tériels
fonciers qu’une personne publique aménage pour le service publique de toute sai sie ou
vente. Un bien d’un service public est insaisissable.
SI on veut vendre les locaux, il faut prouver qu’il n’est plus à l’usage d’une mission de
service public « bâtiment désaffecté ».
=> monopole pour la gestion des services publics : que les personnes morales de dp.
Section 3 : l’organisation centrale de l’administration
Décentralisation (l’Etat se libère de la compétence et donne à collectivité territoriale) //
déconcentration (rattaché à l’Etat).
Déconcentration: -le fichier de l’état civil français est basé à Nantes (reste ratta
ché à l’Etat).
-des autorités déconcentrés qui vont représenter l’Etat au sein des différents
territoires Français (Ex: la police, la préfecture (préfet est représentant de l’Etat en
province).

I) Le président de la république et le premier ministre


A) Le président de la république
« Le président de la république est la clé de voute des institutions » éviter dans dissert
Son rôle : (définit dans la constit qui met en place une répartition des compétences entre
le président ART 13 et le 1e ministre ART 21).

1- Les attributions du président de la République (Il dispose d’un pouvoir régle


mentaire)
->Va être amené à prendre des décisions qui ont une portée :
-générale (ou impersonnelle) décision réglementaire
ou - précise (ex : nome un préfet) décision individuelle
-> La forme que prennent les décisions que signent le président :
-décrets (en conseil des ministres) (auteur : president, 1e m ou les ministres char gés
d’appliquer les décrets).
-ordonnances ART 38 (mise en place d’une procédure particulière permettant au
gouvernement d’accélérer la procédure d’adoption d’un texte qui normalement relève de
la loi (qui doit être voté par l’ assemblée nationale et sénat), l’article permet d’alléger (en
gros le gvt dépose un projet de loi à l’AN et au sénat de pouvoir pdt un délai de modifier
des lois sans repasser par eux ex : la loi travail).
-> le Président de la Rep peut nommer un certains nombre de fonctionnaire ART 13 : les
préfets, les recteurs, les ambassadeurs, les directeurs d’administrations .. -> compose le
gvt et nomme le premier ministre (actuel : jean castex) et les ministres (le gvt) (se réunit
en conseil des ministres les mercredi matin présidé par le PDR) décision = doit être
signé par les autres ART19

2- Les services qui gravitent autour de la présidence


(environ 500 personnes), regroupées dans plusieurs entités
- le cabinet du président de la Rep (10 aine de per) (à en charge l’organisation matérielle
et financière de l’Elysée (agenda, courrier, sécurité)).
- Secrétariat général (conseillers techniques du président (détacher d’autres services
d’administration) rôle : conseil, coordonne la mission de l’ensemble des membres de
l’exécutif: faire le lien entre les membres du gvt) : secrétaire général de l’Elysée. - Etat
major : conseillers politiques personnels du président, choisis directement par le

-
présid
ent.

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