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TITRE :
Par :
153-Mr MANASOA BIEN VENU EDMOND
154-Mr MANDIMBIARITOVO AIME JEAN
155-Mr MANOLOSOA HERY TIANA DENIS
156-Mlle MOENY ANAIS EDMEE CHRISTEL
157-Mr MONJA ANDRIANASANDRATRA JUSTIN
Tout d’abord, nous tenons à remercier DIEU TOUT PUISSANT qui nous donne la force etla
bonne santé à fin qu’on puisse finir ce travail.
Ainsi que toutes les personnes qui ont de près ou de loin concouru à la réalisation de ce
mémoire.
Je tiens à remercier sincèrement :
Mes plus vifs remerciements s’adressent également à notre encadreur, Monsieur Harimisa
RAVELOSON.
1
SOMMAIRE
INTRODUCTION :.................................................................................................................. 4
PARTIE 1 : APPROCHES THEORIQUES .......................................................................... 7
CHAPITRE I : PRESENTATION DES DIVERS CONCEPTS .......................................... 8
A- Le développement : ........................................................................................................... 8
B- Le développement local : .................................................................................................. 9
1- Définition : .................................................................................................................. 9
2- Concept du développement local : ......................................................................... 10
C- Le plan communal de développement : ........................................................................ 11
D- Concept de mise en œuvre :............................................................................................ 12
1- La Maîtrise d’Ouvrage : ........................................................................................ 12
2- La Commune : ......................................................................................................... 12
3- La Maîtrise d’Ouvrage communale ou mise en œuvre : ...................................... 13
CHAPITRE II : UTILITES DU PLAN DE DEVELOPPEMENT .................................... 15
A- UTILITES DU PLAN DE DEVELOPPEMENT D’UN TERRITOIRE..................... 15
B- UTILITES DU PLAN DE DEVELOPPEMENT COMMUNAL : ............................... 17
1- Pourquoi un PCD ?.................................................................................................. 17
2- Objectifs du PCD : ................................................................................................... 18
3- Utilités du PCD : ...................................................................................................... 18
C- Liens entre développement local-PCD-mise en œuvre: ............................................... 19
PARTIE II : ETUDE DE CAS : LE PLAN COMMUNALE DE DEVELOPPEMENT
DE RANOMAFANA .............................................................................................................. 22
CHAPITRE I : PRESENTATIONS GENERALE DE LA COMMUNE DE
RANOMAFANA .................................................................................................................... 23
A- Monographie : ................................................................................................................. 23
1- Situation géographique : ......................................................................................... 23
2- Caractéristiques socio-démographique : ............................................................... 23
3- Caractéristiques socio-économiques : .................................................................... 25
B- Problèmes de la commune en matière de développement :......................................... 28
C- Présentation Générale du PCD de Ranomafana : ....................................................... 29
CHAPITRE II : PLACE DE PCD DANS LE CADRE DU DEVELOPPEMENT DE LA
COMMUNE RURALE DE RANOMAFANA. .................................................................... 32
A- Vision communale de développement : ......................................................................... 33
B- Axes stratégiques : .......................................................................................................... 34
2
C- les stratégies de mise en œuvre par secteur et résultats: ............................................. 40
CHAPITRE III : PROPOSITIONS D’AMELIORATION................................................ 49
CONCLUSION : .................................................................................................................... 51
BIBLIOGRAPHIE
3
Liste des tableaux :
4
Depuis la mise en place de la nouvelle forme de décentralisation en 1998 à
Madagascar, les expériences dans le domaine de la planification participative locale se
multiplient à travers des Plans communaux de Développement, appelés communément PCD.
Le Secrétaire d’Etat chargé du développement de ce processus de décentralisation et de
l’appui aux communes a pris en 2002 l’initiative pour uniformiser les démarches à suivre en
la matière, par le biais de l’élaboration d’un guide, avec l’appui des organismes de
financement intervenant dans ce domaine. Au cours de 1996 à 2012, seules les communes
sont réellement opérationnelles et ayant acquis progressivement une certaine capacité et une
certaine légitimité ou recevabilité. La commune est donc jusqu'ici considérée l’une des
moyens de développement économique, social, sanitaire, tourisme, éducatif, culturel et sportif
au niveau local. Elle est le promoteur et l’acteur du premier plan du développement local. Le
PCD porte sur une analyse socio-économique de la Commune et sur le schéma de
développement communal. Il s’agit d’ouvrir une perspective sur le devenir de la Commune à
travers ses enjeux. Il analyse les forces et faiblesses sur la mise en œuvre du plan de
développement de la Commune Ranomafana. Le document montre également les voies et
moyens dont elle dispose et qui seront mis en œuvre pour atteindre les buts qu’elle s’est fixée
pour améliorer les conditions de vie de la population. L’importance de ce document est
d’explorer la vision et l’ambition des acteurs communaux afin de disposer des éléments
pertinents qui permettent de saisir les enjeux réels, de viser les actions à entreprendre sur le
devenir de la Commune dans son contexte environnemental. De ce fait, l’intérêt de
l’élaboration du PCD est de proposer un référentiel communal en matière de développement
humain et économique, mais aussi de garantir la viabilité des projets de développement à
mettre en œuvre. Si le PCD devrait être une source d'enrichissement mutuel pour la
population, pour obtenir des résultats valables, il importe que chaque acteur tienne dûment
compte des enjeux mobilisateurs et prometteurs pour tous. L’objectif est de disposer des
stratégies adéquates en faveur d’un développement équitable, rapide et durable. Le PCD
permet de comprendre comment se posent aujourd’hui les problèmes cruciaux pour l’avenir
de la Commune et comment les acteurs de développement compteront les résoudre dans les
prochaines années. D’une manière générale, le plan est un élément de base pour un dialogue
entre les différents partenaires intervenants dans le développement de la Commune. L’analyse
de la situation tant économique que sociale permettra aux responsables de la Commune de se
positionner, en termes de priorité, de décision, de partenariat et d’organisation interne. Le
5
PCD servira de cadre de référence aux responsables communaux lors des négociations avec
les partenaires techniques et financiers, les membres du Gouvernement, les opérateurs
économiques ainsi que les organismes non gouvernementaux. L’objectif de cette étude est de
mettre en évidence la place du Plan Communal de Développement de la commune rurale de
Ranomafana. Dans cette recherche, la question centrale qui devrait être posée est la suivante :
l’élaboration et la mise en œuvre d’un Plan Communal de Développement peut-il être utile
dans le cadre de développement d’une localité ? Afin de répondre cette question, nous allons
diviser notre étude en deux parties principales. La première partie exclusivement consacrée à
l’approche théorique du plan communal de développement qui aura la tâche d’expliciter les
concepts et notions clés relatifs à notre thème d’étude. Dans la deuxième partie, nous allons
analyser l’utilité du plan communal de développement en prenant le cas de la commune
rurale de Ranomafana.
6
PARTIE 1 : APPROCHES THEORIQUES
Le plan communal de développement (PCD) est un guide communal qui fixe les
stratégies de développement du territoire de la commune, oriente les actions de
développement, et donne des informations détaillées sur les projets à mener pour
l'amélioration de la situation des populations. On va essayer de voir respectivement dans cette
partie la définition des concepts ainsi que l’utilité du plan de développement.
7
CHAPITRE I : PRESENTATION DES DIVERS CONCEPTS
Le Plan :
Selon l'encyclopédie Encarta 2007, le plan est un ensemble de disposition fixant des
objectifs à atteindre dans le domaine économique, politique, ou social et définissant les
moyens à mettre en œuvre. Il peut aussi être perçu comme un projet définissant un
ensemble d'opérations en vue d'atteindre un but.
A- Le développement :
Dans le parler populaire, on mêle souvent croissance et développement. Or, ces deux
mots ne sont pas tout à fait de même sens. Le terme développement est indissociable de la
croissance. Le développement apparaît comme une cause et en même temps une conséquence
de la croissance.
Le développement implique accroissement du bien-être et changement dans la structure
économique et sociale. Il engage une société sous tous ses aspects.
Le développement est défini comme « un processus complexe, global et multidimensionnel
dépassant la seule croissance économique pour intégrer toutes les dimensions de la vie et
toutes les énergies d’une communauté, dont tous les membres doivent participer à l’effort de
transformation économique et sociale et aux bienfaits qui en résultent ».
Par contre, la croissance est une notion un peu plus simple. Elle se réfère à un accroissement
des activités de production de bien et de services mais n’implique pas nécessairement des
changements dans la structure, ni n’engage une société sous tous ses aspects.
La croissance correspond, pour une nation, à une augmentation soutenue et durable pendant
une période suffisamment longue de la production de biens et de services, appréhendée par
8
des indicateurs comme le PIB ou le PNB. En effet, la croissance n’est qu’une des
composantes du développement qui est une notion plus abstraite et qualitative.
Il peut donc y avoir croissance sans développement et inversement développement sans
croissance. Le concept de développement contiendrait donc l’idée de croissance.
Ainsi la notion de développement englobe une multitude de composantes économiques,
sociales et politiques et doit tenir compte des valeurs et attitudes d’une population.
Si un pays est développé, le bien être de la population, la structure économique, sociale et
politique de ce pays vont également dans ce sens.
Pour nous dans ce travail, le développement sera perçu comme une amélioration
durable des conditions et cadre de vie de la population d'une localité bien définie.
B- Le développement local :
1- Définition :
Le développement local est « la contribution de tous les acteurs pour qu’un territoire
apporte au mouvement général du développement en terme de plus valu économique, social,
culturel et spatial. C’est un produit de nature global instrumenté par un projet territorial d’une
équipe articulée autour d’initiatives économiques, sociale, écologique,… ». En termes de
somation, si chaque territoire fait du développement local, l’ensemble sera développé, c'est-à-
dire, le développement national est la somme de développement local. C’est une organisation
à construire par de l’information en reliant des acteurs publics et privés engagés dans une
dynamique de projet sur un territoire. A cet effet, le développement local peut être séduisant
parce qu’il part de l’idée de solidarité, d’apparence, de la responsabilisation des acteurs et de
l’harmonisation des politiques. Dans un point de vue théorique, le développement local est un
développement sur une dimension réduite donc plus facile à réaliser.
Tout cela entraîne donc que le développement local est une prise de conscience collective.
C’est une forme participative, c'est-à-dire que ce sont les gens qui définissent leurs besoins.
On fait appel à la solidarité de toute la population et de tous les acteurs de la localité pour
développer leur territoire. Le développement local varie d’une commune à une autre, d’une
région à une autre et d’un pays à un autre.
Pour nous, le développement local, est une généralisation progressive ou encore une
évolution collective vers un stade plus avancé de tout ce qui appartient ou qui est propre
à une région ou à un lieu particulier.
9
2- Concept du développement local :
Le développement local est un concept qui est apparu dans les pays occidentaux. C’est
à peu près vers les années 60 que l’on a parlé pour la première de ce concept. Il est considéré
comme un nouveau paradigme, un cadre d’analyses et d’interventions pour venir aux secours
des économies européennes en proie à des difficultés. Ces pays ont été conscientes que les
politiques au niveau central ne correspondent pas toujours aux aspirations locales et certaines
zones sont oubliées ou délaissées.
La constatation d’échec des grandes politiques du développement dans les pays envoie de
développement a amené ces pays à adopter l’approche basée sur le concept de développement
local. Les impacts des politiques macro-économiques globales n’ont pas été ressentis au
niveau des localités.
10
Dans cette approche, c'est le développement social qui influencera le développement
économique. Cette approche du développement communautaire est considérée par certains
auteurs comme « un processus organisationnel conduisant vers des objectifs de
développement culturel, social et économique »
Dans cette approche, la notion de développement est globale et inclut autant les dimensions
sociales, culturelles qu'économiques.
Les résultats liés au développement communautaire sont donc liés à l'ensemble de ces
dimensions et non pas seulement aux indices économiques1.En résumé, le développement
local est un concept qui vise à fonder le développement pour et par les acteurs de base avec
les moyens locaux pour atteindre le bien-être social et l’autosuffisance en terme économique,
financier, logistique et autres ressources dans un territoire déterminé. D’où l’autre appellation:
« le développement à la base.2 ».
1
Suzane, Tremblay, Du concept de développement au concept de l’après – développement :
trajectoire et repère Théorique, collection « Travaux et études en développement régional »,
Université du Québec à Chicoutimi, 1999.
2
Article inspiré d’un projet tutoré intitulé « Les représentations
Sociales du développement local à Madagascar » élaboré par Rinda Herrick
Andriamitaha, MalalatianaRamarohetra, NyHasinaRamahenina, Codyl 2009,
DIFP, Université d’Antananarivo.
3
Guide d’élaboration, de mise en œuvre et de mise à jour de PCD, MDAT-2007
11
mode ». Ainsi, le PCD est un document de référence pour la commune et un outil de
négociation auprès des bailleurs de fonds.
1- La Maîtrise d’Ouvrage :
On appelle Maîtrise d'Ouvrage l'entité porteuse du besoin, définissant le programme
de l’opération, l'objectif du projet, les moyens à mettre en œuvre et son calendrier (le budget,
les ressources humaines) pour la réalisation de ce projet.
Le résultat attendu du projet est la réalisation d'un produit, appelé Ouvrage4.
La maîtrise d’ouvrage répond aux besoins des utilisateurs. Elle fait appel à un maître d'œuvre
pour développer les produits (matériels, logiciels, services et solutions) nécessaires à la
réalisation de sa mission.
La maîtrise d’ouvrage est au cœur du développement local et de notre point de vue, la réussite
de la décentralisation dépend, en bonne partie, de la capacité des élus à montrer leur aptitude à
bien gérer les affaires locales et à l’Etat de faire davantage confiance au pouvoir local. En
revanche, cette maîtrise d’ouvrage est d’une complexité telle qu’il est important de s’assurer
que les conditions d’une gestion transparente sont réunies.
2- La Commune :
L’article 148 de la constitution de la 4ème République Malagasy stipule que « les
Communes sont des collectivités territoriales décentralisées de base ».Les Communes sont
soit urbaines ou rurales en considération de leur assiette démographique réduite ou non à une
agglomération urbanisée. Et d’après l’article 149, les Communes concourent au
développement économique, social et culturel de leur essor territorial. Les compétences de la
commune tiennent compte essentiellement des principes constitutionnels et légaux ainsi que
du principe de proximité, de promotion et de défenses des intérêts des habitants.
Face au processus de la décentralisation, la Commune représente la seule entité effectivement
décentralisée à Madagascar, donc ayant vocation à constituer une structure de
4
Manuel de maîtrise d’ouvrage communale, MDAT-2006
12
base5.L'encyclopédie Encarta 2007, définit commune comme étant la plus petite division
territoriale et administrative.
Le Petit Robert, édition 1994, quant à lui définit la commune comme la plus petite
subdivision administrative du territoire, administrée par un maire, des adjoints, et un
conseil municipal.
5
Le développement local dans le cadre du programme ACORDS, moyen pour la mise en place de la
Décentralisation – Cas des cinq Communes Rurales : Analahiry, Analavoka, Iakora Soamatasy,
Tolohomiady, RAKOTONIRINA Nathalie, DESS-DLGP, 2008
13
Il est ainsi proposé de faire de la ville le principal acteur, sans cependant oublier le territoire
de son implantation, cadre clé dont il faut tenir compte pour tout exercice prospectif de
planification stratégique.
14
CHAPITRE II : UTILITES DU PLAN DE DEVELOPPEMENT
Un plan est un modèle systématique qui est conçu avant de mettre en œuvre une action
de telle sorte qu’elle puisse être ciblée aux fins attendues. Ceci dit, un plan fixe les intentions
et les directrices d’un projet .La notion de développement, par ailleurs, désigne le fait
d’augmenter ou de déployer une chose donnée (pouvant être physique ou intellectuelle). Le
développement humain est lié au progrès social, culturel ou économique .Un plan de
développement est donc un instrument de gestion qui aide à promouvoir le développement
social dans une certaine région. Les plans de cette nature visent à améliorer la qualité de vie
des gens et à répondre aux attentes basiques non satisfaites. Pour mieux comprendre le plan
de développement, nous allons donc voir en détaille les utilités du plan du développement au
niveau territorial et communal.
6
Loi sur l'aménagement et l'urbanisme (chapitre A-19.1), articles 8 (objectifs), 79.1 à 79.10
(adaptation des modalités de consultation pour un PDT), 79.20 (plan de développement).
15
Met l’accent sur les façons d’atteindre la vision stratégique du développement
économique, communautaire, environnemental, social, et culturel énoncée dans le
cadre de l’élaboration des documents de planification de l’aménagement et du
développement du territoire ;
Stimule l’initiative locale nécessaire à la diversification de l’économie de la
communauté.
Le plan de développement du territoire est un outil de planification, de gestion, de
concertation, de collaboration souple et de regroupement permettant de contribuer à la
gestion d’intervention liées aux diverses compétences municipales dans le domaine du
développement communautaire, économique, social et culturel.
Il traduit en interventions concrètes les intentions des élus, les principes découlant de
l’ensemble des éléments des documents de planification stratégique et permet de relier
différents projets à une stratégie d’ensemble, ainsi qu’à des partenaires et à des budgets.
A titre d’exemple, un plan de développement du territoire pourrait porter sur un plan de
développement culturel ajusté au territoire identifiant un ou des domaines particuliers et
comprenant des objectifs, des moyens et des projets favorisant :
L’affirmation de l’identité culturelle
pour le patrimoine
pour le cadre de vie
pour l’inter-culturalisme
pour le rayonnement national et international
La création, la production, la recherche et la mise en marche des produits culturels
La sensibilisation et la participation
La promotion
La diffusion
16
B-UTILITES DU PLAN DE DEVELOPPEMENT COMMUNAL :
1- Pourquoi un PCD
L’installation de la décentralisation est la prise en main du développement par la
commune ou la région lui-même.
Pour harmoniser et entamer dans ce développement, la Commune devrait avoir un plan de
développement vu la loi 95-005 du 25/06/95.
Le PCD sert à favoriser et à concrétiser7 :
• La concertation au niveau communal : l'analyse des réalités, la détermination des
atouts et des contraintes, la détermination des problèmes ainsi que la fixation des
objectifs, stratégies, programmes et projets sont conjointement réalisées par tous les
acteurs de développement de la commune et reçoivent leur consensus.
• La négociation : les seules ressources humaines, matérielles et financières de la
Commune ne sont pas suffisantes pour la réalisation de toutes les actions de
développement ; de ce fait :
la Commune doit se servir du PCD pour négocier avec les partenaires financiers
(extérieur, national ou local) des collaborations possibles pour la réalisation des
actions.
la communauté de base (Fokontany, groupements ou associations) doit saisir la
Commune à travers le PCD, pour la réalisation de sa requête et de négocier avec
elle l'approbation de l'investissement proposé.
Les programmes et les projets figurant dans le PCD sont donc le fruit d’accords entre les
parties prenantes du développement.
• La capacité de réalisation des opérations
• L'identification des projets à intégrer dans le PCD se base sur deux principaux critères:
Leur réponse aux besoins du ou des groupes et/ou de la Commune où les
modalités décidées pour la mise en œuvre de ces projets sont conformes à leurs
capacités et à leurs moyens et qu'ils en assureront la durabilité en prenant en
charge la gestion et l'entretien.
La possibilité pour les bénéficiaires de négocier de nouvelles opérations avec
d'autres partenaires et d'en assurer la mise en œuvre.
Le suivi et l'évaluation d'impact :
7
Guide d’élaboration d’un Plan Communal de Développement, Vice Primature chargée des finances et
du budget, 2002
17
*Suivi: Les références indiquées dans le PCD rendent faciles les activités de suivi.
Comme le suivi a pour objectif de mesurer l'avancement des actions prévues dans les
conventions, il permet d'identifier les problèmes rencontrés dans la mise en œuvre et
d'orienter les mesures nécessaires pour les corriger.
*Evaluation d'impact : Elle a pour objectif de mesurer l'impact global des actions prévues sur
la réalisation des objectifs assignés au PCD qui est une référence de départ.
L'analyse de l'impact généré par les actions mises en œuvre pour orienter les programmations
futures sera facilitée grâce au PCD.
2- Objectifs du PCD :
-Le PCD est utile pour un développement (social, économique, et tenant compte de la
dimension environnementale) harmonieux et durable.
-Le PCD assure une meilleure synergie entre les intervenants en matière de développement au
niveau de la commune.
-Le PCD permet d’assurer une cohérence entre les interventions en optimisant les ressources
avec le maximum d’impact au niveau de la population.
-Le PCD permet de prévoir et d’atténuer les impacts négatifs de l’action de développement8.
3- Utilités du PCD :
Tout d’abord, le Plan Communal de Développement doit être considéré comme un
outil de travail qui faciliterai l’accès de la Commune à la culture de l’obligation des résultats
qui obligerait à faire plus souvent le point de ce qui a été accompli afin de donner la mesure
de ce qui reste encore à faire. Il est un document de référence en même temps qu’une
convention sociale entre les administrés et ceux qui ont choisi après leur élection de gérer la
vie de la communauté.
Le PCD est aussi un document de négociation des ressources nécessaire au financement des
actions projetées. Le Commun négoce comme il se doit avec des partenaires. Ces actions de
prérogative sont précédées de réflexions et d’engagement des membres de la société qui
doivent participés par la suite finalement aux coûts des actions à entreprendre afin d’obtenir
les ressources supplémentaires requises.
8
Le guide de l’élaboration et mise en œuvre d’un plan communal de développement vert genre
établie par le Service d’Appui à la Gestion de l’Environnement(SAGE), Avril 2002
18
Comme son nom l’indique, le PCD ou Plan Communal de Développement apporte un
développement pour la Commune dans tous les secteurs d`activités qui en existent.
Il montre l´histoire de la Commune, sa place géographique, toutes les ressources ou données
existantes : population, économie, social, sécurité, cultures, …. tous les problèmes dans divers
secteurs d’activités, ainsi que les solutions proposées.
Comme c´est un plan, le PCD guide et facilite toutes les taches ou activités à exécuter pour
mener bien au développement de la Commune. Il montre a la population locale qu`ils ont les
propriétaires des travaux à réaliser donc ils participent beaucoup avec leur apports locales.
Les projets de développement sont bien planifies et priorises dans le PCD.
La réalisation de tous les projets et programmes de développement décrits dans le PCD
contribuent au développement d’une localité. En effet, si la planification été bien fait suivi de
la mise en œuvre, la localité ou plus précisément la commune est sans doute atteindre son
objectif de se développer.
La liaison entre le Développement local, le PCD et sa mise en œuvre sera expliquée par le
schéma ci-dessous :
PCD
Développement
local
Mise en
oeuvre
19
D’après ce schéma, le PCD et la mise en œuvre sont deux taches complémentaires pour
contribuer au développement d’une localité. Elles sont toutes les deux un élément clé du
développement de la Commune9.
En tant que Collectivité Territoriale Décentralisé de base, une Commune est considérée
comme une localité, donc une Commune qui a de PCD mais sans mise en œuvre ne peut pas
se développer. Il faut toujours réalisés les programmes ou les projets qui en décrit, c’est-à-
dire, faire une mise en œuvre de ce PCD.
En effet, pour développer une Commune, la première chose à faire est de réaliser une
planification ou bien élaborer un document PCD pour y exposer par ordre de préférence les
programmes et les projets de développement de la Commune. Après cette planification, la
mise en œuvre de ces projets est nécessaire pour avoir des financements et finir tous les
travaux à son terme.
En définitive, le plan repose sur un effort pour allier, au maximum, les volontés des agents
économiques et sociaux et pour porter réponse aux intérêts des citoyens.
9
MINISTÈRE DE LA DÉCENTRALISATION DE LA GOUVERNANCE LOCALE DE L’ADMINISTRATION ET DE
L’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE (MDGLAAT),Guide PDC-Novembre 2008- avec le soutien du Programme d’appui à la
Décentralisation et au Développement Communal (PDDC), Coopération technique Allemande.
20
• Offrir la possibilité aux responsables communaux d’orienter, de planifier et de classer
ses interventions et ses projets en fonction des priorités et conformément à un modèle
de commune défini au préalable10.
10
Programme Gouvernance et Développement Local (ART GOLD) – PNUD Maroc. 2012
21
PARTIE II : ETUDE DE CAS : LE PLAN COMMUNALE
DE DEVELOPPEMENT DE RANOMAFANA
Depuis quelques années déjà, l’élaboration d’un plan communal de développement est
devenue un critère qui fait des communes des structures décentralisées opérationnelles et
crédibles. Ranomafana est classé dans les Communes rurales de première catégorie. Elle a
son propre PCD. La Commune rurale de Ranomafana, comme un bon nombre d’autres
communes, s’est mise à réaliser le sien en mobilisant sa population à y participer. Dans cette
partie, on va parler successivement de la présentation de la Commune, c’est-à-dire sa
monographie et son PCD ainsi que la place du PCD dans le cadre de développement de la
commune de Ranomafana.
22
CHAPITRE I : PRESENTATIONS GENERALE DE LA COMMUNE DE
RANOMAFANA
Comme toutes les autres Communes, la Commune rurale de Ranomafana a son propre
monographie. Avant de parler du développement de la Commune, la connaissance de sa
situation monographique est indispensable afin de soulever ses forces, ses faiblesses et ses
potentialités.
A- Monographie :
1- Situation géographique :
La Commune rurale de Ranomafana appartenant au District d’Ifanadiana, se trouve
dans la région VatovavyFitovinany. Elle comprend 8 fokontany dont le Fokontany le plus
éloigné (Sahandrazana) est à 42 km au Sud-Ouest du Chef-lieu de la Commune.
Les fokontany de Ranomafana sont : Ranomafana, Ambatolahy, Ambodiaviavy,
Ampasimpotsy, Menarano, Sahandrazana, Tsaramasoandro et Vohimarina.
Elle se situe à 24 km du chef-lieu du District avec une superficie totale de 245 Km². La
Commune Rurale de Ranomafana, traversée par la RN 25 est délimitée par :
A l’Est par la Commune Rurale de Kelilalina
Au Nord par la Commune Rurale de Tsaratanana
A l’Ouest par la Commune Rurale d’Androy
Au Sud par la Commune Rurale de Tolongoina
2- Caractéristiques socio-démographique :
a- Démographie :
D’après les données démographiques recueillies en Avril 2008, la Commune de
Ranomafana compte une population de 14 924 habitants, avec une densité de 57 habitants au
km². Et d’après les chiffres avancés, l’effectif féminin dominerait légèrement en nombre,
celui du sexe masculin, à raison de 6 616 pour ce dernier, soit 44,33% de la population totale,
contre 8 308 pour le sexe féminin, soit 55,67%.
L’on a relevé, par ailleurs que le taux de croissance de la population a accusé une hausse de
l’ordre de 3,62% par rapport à l’année 2006.
23
La structure de la population locale par tranche d’âge met, en outre, en évidence une nette
majorité de population active entre 18 et 60 ans (39,55%).
La population jeune de moins de 18 ans, par contre, représente près de 38,58% de la
population totale.
On compte 2985 ménages au niveau de la Commune, à raison de (05) personnes par famille.
A noter aussi le caractère plus ou moins homogène de la population de Ranomafana.
b- Composition ethniques:
La population est constituée de 54% de Tanala, 44% de Betsileo et de 2% d’autres
ethnies. Cette diversité est une situation avantageuse dans la mesure où chaque ethnie apporte
des pratiques de production et culturelles différentes et complémentaires. Les Betsileo sont
spécialisés dans la riziculture irriguée et assurent chaque année les travaux de champs en tant
que main d’œuvre dans presque les villages Tanala. Ils sont migrateurs et peuvent être des
vecteurs de techniques améliorées auxquels ils sont ouverts.
Les Tanala sont plutôt sédentaires, donc peuvent faire l’objet d’une application continue des
nouvelles techniques agricoles. En plus, les femmes Tanala ont un certain pouvoir en privé
dans la société. Ceci pourrait être exploitédans le processus de développement.
c- Comportement de la population :
On estime dans l’ensemble que 55% de la population sont catholiques, 24% protestants et
autres confessions, 21% adepte à la croyance traditionnelle. L’existence de ces organisations
confessionnelles constitue une opportunité pour véhiculer des messages aux fins de
changement de comportement favorables au développement socioéconomique.
Cependant, on note encore un fort attachement aux croyances traditionnelles comme le
respect des jours de fady (Tabous), le sacrifice de zébus lors des cérémonies et les funérailles.
On note l’existence de différentes institutions religieuses implantées dans la localité :
l’ECAR, FJKM, FLM, Jesosy Mamonjy, Jesosy Famonjena, Eglise Adventiste et Orthodoxe,
RHEMA et Témoins de Jehovah.
24
3- Caractéristiques socio-économiques :
Les principales activités économiques relevées dans la Commune de Ranomafana sont
essentiellement : l’agriculture, l’élevage, l’artisanat, le tourisme et le commerce.
Quant à la répartition des tâches et la participation active de la population selon le genre :
Concernant, d’une part, les activités agricoles, les hommes seraient les plus aptes à le faire, en
ce sens qu’elles requièrent beaucoup de force physique.
Pour l’élevage, c’est plutôt l’inverse qui se produit. Ce sont surtout les femmes qui adhèrent à
ce genre d’activités. Pour ce qui est de l’Artisanat, c’est presque le même cas de figure qui se
présente. Les femmes sont plus nombreuses à le faire par rapport aux hommes.
a- Agriculture :
Le secteur primaire qui représente à près de 75% de la population active, la production
agricole connaît un faible rendement à cause de faible adoption de technique culturale
améliorée, d’exiguïté de bas-fonds et du manque de débouché pour le produit agricole.
Malgré l’évolution récente des activités relatives aux tourismes dans cette Commune, Ce
chiffre nous démontre que, l’agriculture est toujours la principale activité de subsistance.
A noter que les principales productions de la Commune sont les bananes et les ananas. Elles
peuvent assurer une source de revenu importante pour les paysans mais actuellement les
circuits commerciaux pour ces produits sont peu développés. Étant donné que Ranomafana
est un village touristique, la présence des hôtels et restaurants constitue un avantage pour la
zone mais n’arrive pas à satisfaire les besoins comme les légumes, les volailles et les autres
fruits.
L’Agriculture est l’une des principales activités dans la Commune, elle dispose, avec une
superficie totale cultivée de 3 942ha, dont 2100ha cultivées de Bananes, 857 de riz et 275
d’ananas.
Mais en plus, des céréales tels que le riz, les maniocs également produits en quantité, « les
haricots » et les « bananes », les paysans agriculteurs locaux produisent aussi des légumes,
des fruits comme les ananas.
Mais il n’y a pas que cela, ils exploitent également les cultures industrielles, aussi bien
temporaires que permanentes, comme celles de la canne à sucre et un peu de café.
En outre, on y pratique essentiellement la culture irriguée, au détriment de l’autre principal
mode de culture, qui est la culture sèche.
Le rétrécissement des terrains de culture pose cependant des problèmes : à chaque nouvelle
génération, le nombre de la population s’agrandit un peu plus. Parallèlement, le terrain de
25
culture diminue pour les futurs héritiers. Alors, le sol est poussé au maximum pour donner le
plus de rendement possible ; ceci détruit vite le terrain et peu à peu, il est abandonné.
Aujourd’hui, on estime en moyenne qu’à une famille d’agriculteur, équivaut 1Ha de terrain de
culture sur la surface cultivable.
Par ailleurs, Ranomafana a très peu de culture à cause du relief qui se présente sous forme de
collines à versants convexes. Il a fallu s’adapter à cette situation. Et la population a annexé les
vallons, certes de petites tailles, mais qui leur permettent de survivre. Ainsi la Commune de
Ranomafana est appuyée par des différentes structures d’encadrement pour valoriser ces
existants.
b- Elevage :
L’élevage de bovin est plutôt contemplatif. Ils investissent dans les zébus non pas pour
améliorer leurs conditions de vie mais plutôt pour honorer les cérémonies traditionnelles. Il
n’y a pas de marché organisé pour le cheptel. Les maladies comme la peste porcine
empêchent la production de porcins. Les services vétérinaires n’existent pas localement.
L’élevage de volailles est traditionnellement une activité courante mais pas encore tout à fait
développée.
Par contre l’apiculture est beaucoup plus développée dans la localité, On compte aujourd’hui
20 éleveurs possédant 400 ruches au total. La pisciculture commence aussi à se développer
dans la Commune.
Les activités artisanales ne sont pas spécialement destinées à la commercialisation mais plutôt
pour satisfaire les besoins domestiques.
c- Pêche :
La pratique de la pêche est encore considérée comme une activité de subsistance, bien qu’elle
puisse offrir de belles perspectives pour la Commune de Ranomafana. Très peu de gens en
font une activité lucrative. La plupart des produits de la pêche sont destinés notamment à la
consommation.
La collecte d’écrevisses et d’anguilles est très prépondérante et elle constitue d’une source de
revenu complémentaire de quelques ménages qui vivent aux alentours du Parc National.
A noter que 5% seulement du ménage à Ranomafana pratique ce genre d’activités.
26
d- L’artisanat :
L’activité artisanale commence à se développer dans la Commune. Les points de vente se
multiplient. Cependant, on note un faible rapport qualité prix. Les visiteurs du Parc et les
vacanciers constituent les principaux consommateurs. Les artisans locaux, en majorité du sexe
féminin, produisent surtout de l’artisanat d’art, tels que :
- La couture
- Le tissage
- La vannerie, la menuiserie (bois, bambou), l’ouvrage métallique (Forge).
Ils font très peu d’artisanat de production. Ils ont pourtant l’avantage de disposer, aussi bien
en quantité qu’en qualité, d’une large gamme de matières premières utilisées pour la
confection de leurs œuvres.
e- Tourisme :
Ranomafana n’est pas du reste en matière de sites touristiques. La commune rurale de
Ranomafana dispose d’une grande potentialité touristique à caractéristique socio –
économique et culturelle grâce aux quatre sites touristiques dont le PARC NATIONAL,
MAHATSARABE (Plantation spécifiques de plantes médicinale), L’ARBORETUM
COMMUNAL à Ankevohevoetla STATION THERMALE de Ranomafana qui se situe au
centre-ville de la Commune et les villages pittoresques démontrant un aspect original de
l’ethno-tourisme ou tourisme villageois. Ce Parc national de Ranomafana, formé par de
forêts tropicales humides primitives et des forêts secondaires sempervirentes, avec une
superficie de 41.601 ha, dans un périmètre de 254 km, a été décrété par Parc National n°04 en
1991. Il fait partie du corridor forestier Fandriana-Befotaka. Le dit Parc National venait d’être
nommé récemment Patrimoine Mondial et inscrit parmi la liste de l’Unesco (2007).
Soulignons également la présence de certains lieux attrayants, favorables aux excursions ou
randonnés, comme ce qui se trouve à Nanitehana et Ambohimagneva(Points de vue),
Ambodiriana et la Forêt naturelle d’Ambatolahidimy qui sont tous facile à accéder. La
commune possède environ 13 HOTELS RESTAURANTS qui comportent environ 145
chambres.
A noter, par ailleurs que la Commune dispose encore de forêts naturelles.
27
f- Commerce :
La commercialisation des produits locaux se fait essentiellement au détail. Près de 16
commerçants détaillants au total s’occupent du commerce en détail, au niveau de la
Commune. A noter, d’autre part, qu’une vingtaine de collecteurs se chargent de l’écoulement
des produits locaux vers l’extérieur. Ils collectent essentiellement des bananes, du café, du
paddy et des ananas. Le seul marché situé à Ranomafana, quant à lui, est ouvert tous les
dimanches en grand ciel en majorité et au long de la rue. Ce marché du dimanche constitue un
point de rencontre et d’échange, donc un rôle tant culturel qu’économique.
En somme, la Commune sert d’intermédiaire entre l’ex-province de Fianarantsoa et les autres
Communes de la région Vatovavy Fitovinany et Atsimo Antsinanana dans les échanges de
biens de consommation et des récoltes des agriculteurs. Or autrefois, cette situation ne profite
pas pour autant à la caisse de la Commune. Depuis l’arrivée du CAC et l’appui technique de
la région, la Commune commence à tirer du profit sur des transactions s’y déroulent. En outre
la Commune tire aussi des recettes sur les taxes payées sur l’allocation des stands et tickets de
marché.
28
En outre, la détérioration de l’environnement liée à l’inexistence de moyens et des
dispositions nécessaires pour assurer sa protection et sa conservation, y sont également pour
beaucoup. L’absence d’installation électrique dans les autres Fokontany et quartiers favorise
l’insécurité et ne permet pas la transformation des produits sur place, nuit à la fluidité
d’information. Le non accès à l’eau potable affaiblit la santé d’une partie de la population.
La non diversification des écoles, la vétusté des matériels didactiques, l’insuffisance de
personnel enseignant et des techniciens d’encadrement rabaissent le taux de scolarisation et
renforcent l’oisiveté. La conséquence immédiate de tout ceci n’est pas négligeable sur la
production locale en général. Pour aller de l’avant, la Commune peut très bien s’appuyer sur
leur population active, la politique du gouvernement actuel, l’existence des ONG partenaires
et la proximité de Fianarantsoa ville.
29
Le PCD en question est le produit des différents travaux comprenant plusieurs étapes telles
que :
1- Une campagne de sensibilisation et d'information à multi niveaux
2- Une Consolidation de la méthodologie d'intervention entre les conseillers de
développement au sein de la Commun, encadreurs techniques, les représentants des
natifs de la région et l’équipe communale elle-même.
3- Une restructuration de la communauté villageoise (niveau Fokontany) suivie d’une
mobilisation du Comité de Développement Communal
4- Une session de formation thématique: montage et gestion de projet, budget communal,
législation communale, gouvernance…
5- Un diagnostic participatif au sein des villages, auprès des Associations et auprès des
personnels administratifs de la Commune
6- Une identification des projets villageois
7- La finalisation du PCD par la tenue d’un atelier communal.
30
L'analyse des impacts des actions mises en œuvre dans le cadre du développement communal
afin d'ajuster et orienter les actions futures est devenue possible et facile grâce au processus
d'élaboration de PCD.
Le long du processus, la Commune est identifiée et analysée sous plusieurs aspects :
historique, géographique, démographique, social, culturel, économique,…
Les atouts et les contraintes étaient mis en exergue après le diagnostic effectué par les
membres du CDC au niveau des villages.
L'inter relation entre les Forces - les faiblesses – les opportunités et les menaces ont permis
aux membres du CDC de déterminer les axes stratégiques qui définissent en fait les
orientations du développement de la Commune.
Enfin, des projets ont été identifiés dont en nombre de 85 venant des aspirations villageoises
et en nombre de 6 proposés par les responsables communaux. Ces projets seront réalisés par
ordre de priorité d'ici 2013.
Il est à noter que le PCD en question a obtenu l'aval des Conseillers communaux, l’Organe
délibératif de la Commune.
31
CHAPITRE II : PLACE DE PCD DANS LE CADRE DU DEVELOPPEMENT DE LA
COMMUNE RURALE DE RANOMAFANA.
32
A- Vision communale de développement :
En 2013, la Commune de Ranomafana est une ville florissante dans une nature généreuse
offrant le bien être pour sa population.
Grâce à la politique du gouvernement actuel, de l’existence des organismes et projet de
développement et du nombre important de la population active, nous voyons :
Une commune pourvue d’infrastructures de base nécessaires au service de son
développement.
Une commune dotée d’un CEG et d’un collège technique de qualité et ayant un niveau
d’instruction élevé.
Une commune où règne la sécurité, et produisant en abondance, pouvant écouler et
vendre le surplus de ses produits vers des marchés régionaux et nationaux.
Une commune pouvant offrir à sa population une meilleure condition de vie.
D’où la devise de la Communes Rurale de Ranomafana :
La qualité de service, la gestion saine, transparente et responsabilisant seront le fer de
lance de la Commune de Ranomafana ;
Veiller à créer une ambiance de collaboration effective, amicale et consciente entre le
conseil Communal et Exécutif ;
L’ambiance de développement et de professionnalisme dans l’exercice de notre
fonction ;
Soutenir et encourager les communautés de base à adopter un comportement de
confiance envers la Commune et de compétition interne ;
Apporté les mesures incitatives nécessaires pour encourager la population à jouer leur
rôle de citoyens conscients et responsables (droits et obligations) ;
Priorisation l’opérationnalisation des microprojets communautaires conçus et sollicité
par les communautés de base et adapté aux réalités (Activités alternatives liées aux
moyens de subsistance durable)
Avoir un comportement pragmatique et profiter au maximum les opportunités
éventuelles en matière de partenariat équitable pour la mise en œuvre de ce Plan de
développement Communal ;
Impliquer et responsabilité les Entité Publiques/Privées, les Opérateurs dans les
activités de développement de la Commune ;
La Commune a le devoir de détenir une position respectable dans le domaine de la
gestion de la vie communautaire une dimension qui la place parmi les Communes
méritantes
33
B- Axes stratégiques :
La stratégie est un ensemble d'objectifs opérationnels choisis pour mettre en application les
politiques préalablement définies, prenant en compte les comportements des divers acteurs de
l'environnement. L’inter relation entre les Forces - les faiblesses – les opportunités et les
menaces ont permis aux membres du CDC de déterminer les axes stratégiques qui définissent
en fait les orientations du développement de la Commune. Quatre axes stratégiques contenant
respectivement des programmes d'action et des projets ont été imaginés pour parvenir au
développement de la Commune :
Normalisation de l’administration Communale
Développement et promotion de la gestion des ressources naturelles
Promotion des activités économiques
Amélioration de la vie sociale
Les projets correspondants à chaque piste d’actons sont trouvés dans le tableau ci dessous
n°1 :Normalisation de l’administration Communale
34
Tableau n°1 :Normalisation de l’administration Communale
Piste d’action Projets
35
2- Développement et promotion de la gestion des ressources naturelles :
Les pistes d’actions qui permettront de développer et promouvoir la gestion des ressources
naturelles sont :
• Aménagement et assainissement de la ville et ses alentours
• Renforcement et Développement de la destination touristique
Les projets correspondant à ces actions sont décrits dans le tableau n° 02 : Développement et
promotion de la gestion des ressources naturelles :
36
• Aménagement et assainissement de la construction de trois passerelles pour
ville et ses alentours piétons
Mise en place des décharges
publiques et de poubelles,
Electrification de villages,
Construction de WC et douches
publiques
Réhabilitation de pistes rurales
Adduction d’Eau Potable (AEP)
Construction d’un pont (accès à la
station Thermale
Réparation chaussées d’accès (reliant
le pont et la ville de Ranomafana)
Conception d’un nouveau schéma
d’aménagement/Plan d’urbanisme
37
Quel sont les actions permettant de pousser les activités économiques au sein de la commune
rurale de Ranomafana et quels projets pour y parvenir ? La réponse sera exposée dans le
tableau n°03 : les actions pour promouvoir le développement économique
Tableau n°3 : Actions pour promouvoir le développement économique
39
Lutte contre le paludisme,
• Promotion de la santé Lutte contre le VIH/SIDA,
Renforcement de la sensibilisation
des mères et leurs enfants
40
patrimoine -Les habitants de la infrastructures sont population sont
communal, commune vivent en créés, informées sur la
-Construction de toute quiétude et -Des comités de gestion de la
bureau pour les 8 puissent exploiter surveillances des commune,
fokontany, leurs terres infrastructures sont -Taux de
-Création de comités opérationnels et recouvrement annuel
de surveillance des fonctionnels 95%
infrastructures -Diminution des
communales, litiges Fonciers
-Suivi des dossiers de statuts fonciers
délibération sur la acquis et clairs pour
parcelle titre n° 506- tout le monde,
AE Formation et -Augmentations de
sensibilisation sur les ressources
procédures financières de la
d’accusation des Commune
terrains (tous les
fokontany),
-Facilitation de
l’acquisition de
terrains domaniaux
pour les jeunes et
femmes
-Mise à jour de
l’assiette fiscale,
-Poursuite de
recouvrement
41
Tableau n°6 : Agriculture et élevage :
- Aménagement des tanety et des bas-fonds - Acquisition des -La population est -50% des
disponibles, moyens permettant dotée des moyens agriculteurs ont
- Construction de barrage et de canaux d’augmenter les et du savoir-faire un niveau de vie
d’irrigations, produits (en qualité requis par le stable,
- Mise en place de grenier communautaire, et en quantité) professionnalisme augmentation de
- Mise place de comités de gestion -Amélioration et - 50% des
-Mise en place de centre de formation augmentation des produits
professionnelle, produits rizicoles,
- Formation technique (agricole, élevage, augmentation de
artisanat), 35 % des
- Entretien et augmentation des surfaces produits
cultivées, revitalisation des jachères, d’élevage.
- Création d’associations (agricole, élevage,
élevage)
Recherche de débouchés
-Mise en relation des ménages ruraux à
l’institution de financement et/ou de crédit
existante (ex : TIAVO),
-Mise en place de poste vétérinaire,
- Opération de produits vétérinaires et agricole
- Facilitation aux dotations de moyens
matériels pour l’agriculture, l’élevage et
l’artisanat)
42
Tableau n°7 : Emploi-Commerce-Artisanat :
43
Tableau n°9 : Infrastructure :
-Construction de deux passerelles pour piétons - Amélioration - Les villages -50% des
(Masomanga vers Sambivinany et Morafeno vers du style et du sont dotés Villages sont
Ampasimpotsy, Tsararano vers Ambodirihana) mode de vie de d’installation électrifiés
-Electrification de villages (Masomanga et la population électrique Eau potable
Ambatolahy), - Facilitation de - La sécurité est pour les -80%
-Réhabilitation de pistes rurales (Ménarano, la circulation améliorée des villages
Ampasipotsy, Vohimarina, Sahandrazana et des personnes et - L’eau potable -80% des
Tsaramandroso) des biens se trouve à pistes et ponts
-Adduction d’Eau Potable (AEP) proximité des sont
-Construction d’un pont (accès à la station usagers praticables
Thermale (Ranomafana), - La population
- Réparation chaussées d’accès (reliant le pont et et ses alentours
la ville de Ranomafana sont propres
- Les biens et les
personnes
peuvent se
circuler
librement
44
Tableau n°10 : Santé :
45
Tableau n°11 :Education
-Extension et réhabilitation des écoles (EPP et - Amélioration -Le système et -Les 8 fokotany
CEG), du niveau les structures de la commune
-Construction d’une bibliothèque Communale, intellectuel de la liés à sont chacun dotés
-Réhabilitation de Tranompkonolona. population l’éducation d’une EPP à la
- Réalisation d’une campagne d’alphabétisation s’améliorent norme
fonctionnelle, -Les élèves du -70% des adultes
-Formation technique pour les jeunes, second cycle ne sont alphabétisés
-Mise en place de cantines scolaires, se déplacent le taux de réussite
-Renforcement de l’effectif de personnels plus loin des examens
enseignants, atteint plus de 80
- Considération de l’importance de la %
communication et de l’information pour -70% des enfants
l’éducation de la masse (Télé Centre, Radio de scolarisés
proximité) atteignent la
classe de Seconde
46
Tableau n°12 : Sports et loisirs :
- Construction de terrains (8) Fokontany, -Promotion des -La plupart des -08 terrains de
- Construction d’un centre de loisir activités jeunes sport
- Réhabilitation de Tranom-pokonolona sportives contribuent au réglementaires
- Organisation de tournois intercommunaux amélioration du développement sont mis en place
- Amélioration des terrains existants mode de vie des du sport dans la dans la commune
- Construction d’une bibliothèque Communale, jeunes Commune un terrain à usage
- Installation d’une parcelle servant d’aire de multiple commun
loisirs et espace verte -01 centre culturel
- Installation de terrain de sports collectifs à est instauré
usage multiple -Les clubs
sportifs qui
existent
actuellement
augmentent de
50%
Commentaires :
47
ont été améliorés. Par conséquent, le bien être de la communauté augmente. Tous ceux-ci ont
été réalisables grâce à l’idée de disposer un PCD et à l’appui des Partenaires techniques et
financiers dans le but final est de réduire la pauvreté au sein de la commune de Ranomafanaet
d’aller vers le progrès donc le développement. On peut donc en déduire que le PCD tient un
rôle primordial, et qu’il ne faut pas surtout prendre à la légère, dans le développement de la
commune. Cela confirme le fait que si une Commune a de PCD et qu’elle ne fait pas sa mise
en œuvre, elle ne peut pas se développer. Il faut toujours réalisés les programmes ou les
projets qui en décrit, c’est-à-dire, faire une mise en œuvre de ce PCD.
De manière générale l'élaboration et la mise en œuvre d'un plan de communal de
développement, comme instrument du développement local dans le communes de
Ranomafana, ont été porteuses de beaucoup d'espoir, elle intègre et prend en compte les
opinions des différentes variantes et couches de la population locale, afin d'assurer un
développement équilibré de la localité. En effet en retenant comme centre d'intérêts
prioritaires des domaines aussi variés que sont :
• La gestion communale
• L'économie locale
• Les secteurs sociaux de bases
• Le cadre de vie
• L'environnement et les ressources naturelles
• Les infrastructures
48
CHAPITRE III : PROPOSITIONS D’AMELIORATION
Pour avoir une efficacité dans la mise en œuvre du PCD, des solutions sont à avancer
pour les acteurs de développement concernés et pour une meilleure mobilisation des
ressources.
Au niveau de la commune :
- Assurer une meilleure prise en charge des participants au processus d'élaboration du PCD.
- Le PCD doit être un instrument de gestion quotidienne qui doit guider les agents et les
responsables communaux dans leurs actions
Au niveau de l'Etat :
49
- Tenir régulièrement et périodiquement des réunions de suiviévaluation de la mise en œuvre
du PDC.
Auniveau de la population :
- Leurs représentant que sont les chefs de quartiers ou de villages, ne doivent jamais perdre de
vue la mise en œuvre du PDC et toujours demander des explications sur son état
d'avancement.
- Evaluer et sanctionner ses élus locaux sur la base du taux de mise en oeuvre du PDC.
- Participer massivement au processus d'élaboration et s'assurer que les projets mis en oeuvre
reflètent vraiment leurs besoins.
50
CONCLUSION
51
Ce travail a permis d’avoir une vision globale de ce qu’on appelle développement
local, plus précisément la situation globale de la Commune Ranomafana, son plan communal
de développement. La réalisation de cette étude, nous a donné l'opportunité de lever un
pan de voile sur le système d'accompagnement de la commune par la présence de ceux
qui ont contribué dans la confection de son PCD, et de comprendre le fonctionnement de
cette commune en plein processus de décentralisation. En outre, elle nous a surtout
permis d'évaluer la pertinence d'un instrument stratégique du développement local
qu'est le PCD sur l'amélioration du cadre et des conditions de vie des populations .Dans
un premier temps, on a essayé de définir le développement local, le Plan Communal de
Développement. Madagascar, dans sa politique de décentralisation favorise le développement
local, comme facteur rapide de développement, à travers les Communes qui sont des
collectivités territoriales décentralisés de base. Le Plan Communal de Développement
constitue le principal outil de planification de développement des Communes. Les projets de
développement de la Commune figurent dans ce PCD. La Commune doit se servir de ce Plan
Communal de Développement en vue de la négociation avec les partenaires financières ou des
bailleurs de fonds pour la réalisation des projets. L’on note aussi que la présence de ce PCD
permettra tant aux autorités hiérarchiques compétentes qu’aux bailleurs de fonds de mieux
examiner la situation de la Commune et leur permettra également de lui apporter leur aide. A
travers un PCD, la commune de Ranomafana est propulsée dans une logique de résultats
caractérisés par le décollage de l’économie, la régression de la pauvreté et le tout s’appuyant
sur une prise de conscience collective plus aigüe des enjeux du présent et de l’avenir pour une
auto développement graduel. L'élaboration et la mise en œuvre d'un plan communal de
développement, comme instrument du développement local dans la commune de
Ranomafana, ont été porteuses de beaucoup d'espoir ,il intègre et prend en compte les
opinions des différentes variantes et couches de la population locale, afin d'assurer un
développement équilibré de la localité. Bien que la Commune ait pu réaliser ce qui lui paraît
fondamental et ce qui pouvait être à la portée de ses ressources, beaucoup reste à faire. A voir
les intérêts qu’ont portés les participants à l’élaboration de ce PCD, la population est
maintenant plus ou moins conscient que sa contribution effective aux actions de
développement aide sa commune à se tendre vers le progrès. Mais pour sortir la Commune de
Ranomafana dans le sous-développement, avoir un Plan Communale de Développement ne
suffit pas. En effet, Ranomafana doit encore faire des efforts pour se sortir de ce sous-
développement. Dans cette course qu‘elle doit se livrer, elle a intérêt d’une part, à ce que ses
moyens de production soient améliorés et d’autre part, à ce que la population entière prenne
52
sa responsabilité et la conscience de développer la commune. D’autre part, Elle ne peut
assumer à elle seule toutes les fonctions économiques et sociales qui entraînent des relations
de complémentarité avec les communes voisines ou plus lointaines. En terme générale, un
PCD est un plan d’orientation qui fixe les objectifs et les priorités de développement de la
commune. Il couvre toutes les matières pour lesquelles a des compétences, ou qui concernent
son développement .Il véhicule la vision communale de la réduction de la pauvreté basée sur
le développement du monde rural .Telles sont les utilités d’un PCD au niveau d’une localité.
53
Bibliographie :
- http://www.memoireonline.com/10/13/7551/m_Analyse-du-plan-communal-de-
developpement-et-ses-impacts-sur-la-riziculture22.html
- http://www.mamrot.gouv.qc.ca/amenagement-du-territoire/guide-la-prise-de-decision-
en-urbanisme/planification/plan-de-developpement-du-territoire/
- http://leconomiste.com/article/les-collectivites-locales-peu-sensibles-la-planification
- Suzane, Tremblay, Du concept de développement au concept de l’après –
développement : trajectoire et repère Théorique, Travaux et études en développement
régional, Université du Québec à Chicoutimi, 1999.
- MDAT,Guide d’élaboration, de mise en œuvre et de mise à jour de PCD, 2007
- Vice Primature chargée des finances et du budget, Guide d’élaboration d’un Plan
Communal de Développement, 2002.
- MDAT, Manuel de maîtrise d’ouvrage communale, -2006
- MINISTÈRE DE LA DÉCENTRALISATION DE LA GOUVERNANCE LOCALE
DE L’ADMINISTRATION ET DE L’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE
(MDGLAAT), Guide PDC, Novembre 2008 avec le soutien du Programme d’appui à
la Décentralisation et au Développement Communal (PDDC), Coopération technique
Allemande.
- RAKOTONIRINA Nathalie, Le développement local dans le cadre du programme
ACORDS, moyen pour la mise en place de la décentralisation décentralisation – Cas
des cinq Communes Rurales : Analahiry, Analavoka, Iakora,Soamatasy, Tolohomiady,
, DESS-DLGP, 2008)
- PNUD, Programme Gouvernance et Développement Local (ART GOLD),Maroc, 2012
- Ministère de l’économie et de la Planification : Le Plan Communale de
Développement de Ranomafana
- Rinda Herrick Andriamitaha, MalalatianaRamarohetra, NyHasinaRamahenina,
« Les représentations Sociales du développement local à Madagascar » Codyl 2009,
DIFP, Université d’Antananarivo.
- L'encyclopédie Encarta 2007
- Le Petit Robert, édition 1994
- Diverses recherches sur le moteur de recherche google, au site www.google.fr
ANNEXE 1 : Forces-Faiblesses-Opportunités-Menaces de la commune
FORCES FAIBLESSES OPPORTUNITES MENACES
• Population jeune favorable aux travaux • Inexistence de débouchés (pour les fruits et • Le passage de la • Dégradation de
et main d’œuvres, les produits d’artisanat), RN25 au sein de l’environnement
la Commune
• Existence des Sites touristiques et • Infertilité de sol (acide) et très sensible à (Porte d’entrée • Insalubrité des
historiques, l’érosion, de deux régions) eaux
• Existence des Forêts naturelles, • Eloignement du centre de santé pour la • La politique du • Emigration
• Possibilité d’exploitation d’autres plupart des villageois résidant dans les gouvernement excessive
énergies (énergie éolienne…), Fokontany actuel
• Existence de
• Existence des sources et rivières, • Omniprésence des maladies de la culture et • L’effectif de la nombreux ONG
des bestiaux population bidon
• Accès facile aux informations par le active
biais des radios, Internet et télévision, • Faiblesse des sources de revenus de la • Etat critique de
population • Les ressources l’état sanitaire de
• Volonté de la population à se naturelles la population,
développer, • Techniciens – encadreurs non existantes
• La vulgarisation d’Apiculture responsabilisés, • Faible quantité de
production
• La vulgarisation de l’agro foresterie • Relation ONG - Commune non définie agricole.
• La vulgarisation de la Pisciculture
• Problème d’irrigation pour les rizicultures
• Acquisition du savoir-faire et des
expériences La présence des artisans qui
ont des talents • Insuffisance d’eau potable
• L’abondance de la production d’ananas • Insuffisance des écoles publiques à tous les
et de bananes niveaux
56
ANNEXE 2 : Atouts et Potentialités la commune
Potentialités Obstacle Succès Echecs
Existence de nombreux points Manque de formations Ville touristique, Faibles activités génératrices de
d’eau avec possibilité des professionnelles pour les jeunes, revenu,
constructions de barrages Possession de nombreux guides
Manque d’implication des touristiques et de recherches Faible capacité de production
Existence de forêts riches en bénéficiaires à la gestion et aux expérimentés, agricole, artisanale pour les
espèces faunistiques et entretiens des infrastructures, touristes,
floristiques et de sites touristiques Possession de centre de vente de
Faible adoption de techniques produits artisanaux, Faiblesse de sources de revenu de
Présence d’infrastructures du culturales améliorées, la population,
temps de la colonisation (grands Deuxième sur Madagascar en
bâtiments) Problème d’irrigation pour les nombre de touristes visitant le Manque de distraction pour les
rizicultures Parc, jeunes,
Existence de terres cultivables, Faible exploitation et utilisation
favorables à la pratique de des expériences acquises par les Existence de nombreux hôtels et Inexistence de bureau de
nombreux types de cultures associations existantes, restaurants pour l’accueil des Fokontany,
touristes et visiteurs,
Le fait de disposer d’un grand Problème de terrains, Insuffisance d’infrastructure
nombre de population, en majorité Existence d’infrastructures d’irrigation,
jeune, constituant une grande Faibles moyens de production et scolaires de qualité et suivant la
force de production d’exploitations (moyens norme requise Insuffisance de bornes fontaines
techniques, matériels, financiers, existantes,
Possession d’une grande rivière …) Existence des activités agricoles
Namorona et ses afflux et élevages Insuffisance de salles de classes,
Prédominance de la culture Existence des différentes
Proximité du Parc national traditionnelle, associations, ONG Destruction du pont reliant la
57
ville de Ranomafana à la station
Existence d’infrastructure Destruction de ponts inter Proximité de centre de formation thermale,
électrique Fokontany internationale pour la valorisation
de la biodiversité : Centre ValBio Inexistence de bibliothèque
Insuffisance des agents communale,
vétérinaires. Existence de bornes fontaines au
sein du chef-lieu de commune, Inexistence de centre de loisir,
Insécurisation de propriété
foncière (Non titré, non borné, Existence de personnels Manque de service vétérinaire,
problème de la parcelle 506 etc.) sanitaires,
Faible taux de vaccination des
Faible taux de fréquentions de Existence de service de santé de animaux,
services sanitaires de base, base de niveau II au niveau du
chef-lieu de Commune, Insuffisance des pistes inter
Existence de difficulté à la Fokontany praticables,
création du VOI pour le transfert Parc national décrété patrimoine
de gestion des forêts. Mondiale dans la liste de
l’’Unesco,
58
TABLE DES MATIERES
REMERCIEMENTS ................................................................................................................ 1
SOMMAIRE ............................................................................................................................. 3
INTRODUCTION :.................................................................................................................. 4
PARTIE 1 : APPROCHES THEORIQUES .......................................................................... 7
CHAPITRE I : PRESENTATION DES DIVERS CONCEPTS .......................................... 8
A- Le développement : .......................................................................................................................... 8
B- Le développement local : ................................................................................................................ 9
1- Définition : ..................................................................................................................... 9
2- Concept du développement local : ............................................................................. 10
C- Le plan communal de développement : ................................................................................... 11
D- Concept de mise en œuvre : ......................................................................................................... 12
1- La Maîtrise d’Ouvrage : ............................................................................................ 12
2- La Commune : ............................................................................................................. 12
3- La Maîtrise d’Ouvrage communale ou mise en œuvre :.......................................... 13
CHAPITRE II : UTILITES DU PLAN DE DEVELOPPEMENT .................................... 15
A- UTILITES DU PLAN DEVELOPPEMENT D’UN TERRITOIRE ................................. 15
B- UTILITES DU PLAN DE DEVELOPPEMENT COMMUNAL : .................................... 17
1- Pourquoi un PCD ........................................................................................................ 17
2- Objectifs du PCD :....................................................................................................... 18
3- Utilités du PCD : .......................................................................................................... 18
C- Liens entre développement local-PCD-mise en œuvre: ...................................................... 19
PARTIE II : ETUDE DE CAS : LE PLAN COMMUNALE DE DEVELOPPEMENT
DE RANOMAFANA .............................................................................................................. 22
CHAPITRE I : PRESENTATIONS GENERALE DE LA COMMUNE DE
RANOMAFANA .................................................................................................................... 23
A- Monographie : ................................................................................................................................. 23
1- Situation géographique : ............................................................................................. 23
2- Caractéristiques socio-démographique :................................................................... 23
a- Démographie : .......................................................................................................... 23
b- Composition ethniques :.......................................................................................... 24
c- Comportement de la population : .......................................................................... 24
3- Caractéristiques socio-économiques : ........................................................................ 25
a- Agriculture : ............................................................................................................. 25
b- Elevage :.................................................................................................................... 26
c- Pêche : ....................................................................................................................... 26
d- L’artisanat :.............................................................................................................. 27
e- Tourisme : ................................................................................................................ 27
f- Commerce : .............................................................................................................. 28
B- Problèmes de la commune en matière de développement : ............................................... 28
C- Présentation Générale du PCD de Ranomafana : ................................................................ 29
CHAPITRE II : PLACE DE PCD DANS LE CADRE DU DEVELOPPEMENT DE LA
COMMUNE RURALE DE RANOMAFANA. .................................................................... 32
A- Vision communale de développement : .................................................................................... 33
B- Axes stratégiques : .......................................................................................................................... 34
1- Normalisation de l’administration Communale : .................................................... 34
2- Développement et promotion de la gestion des ressources naturelles : .................. 36
3- Promotion des activités économiques ........................................................................ 37
4- Amélioration de la vie sociale :................................................................................... 38
C- les stratégies de mise en œuvre par secteur et résultats: .................................................... 40
a- Gouvernance : .......................................................................................................... 40
b- Agriculture et élevage : ........................................................................................... 42
c- Emploi-Commerce-Artisanat : ............................................................................... 43
d- Environnement : ...................................................................................................... 43
e- Infrastructure : ........................................................................................................ 44
f- Santé : ....................................................................................................................... 45
g- Education : ............................................................................................................... 46
h- Sports et loisirs : ...................................................................................................... 47
CHAPITRE III : PROPOSITIONS D’AMELIORATION ................................................ 49
CONCLUSION : .................................................................................................................... 51
BIBLIOGRAPHIE :
Auteurs :
MANASOA BIEN VENU EDMOND
MANDIMBIARITOVO AIME JEAN
MANOLOSOA HERY TIANA DENIS
MOENY ANAIS EDMEE CHRISTEL
MONJA ANDRIANASANDRATRA JUSTIN
Titre : Plan Communal de Développement comme un outil de développement local : Cas de la
commune rurale de Ranomafana.
Nombre de pages : 64
Tableaux : 12 Figure : 1 Annexes : 2
Contact : 034 36 988 87
Adresse : Cités des cadres Bat n°3 P.7 Ivato Aéroport
Résumé
L’élaboration et la mise en œuvre d’un Plan Communal de Développement peut-il être utile
dans le cadre de développement d’une localité ? Le fait suivant nous a poussés à poser cette
question : existence des communes qui optent pour le PCD et d’autres qui n’utilisent pas alors
qu’ils ont le même niveau de développement. La visite de plusieurs sites documentation,
consultation de données au sein de l’INSTAT, Ministère de l’économie et de la planification
et étude sur le PCD de la commune rurale Ranomafana nous a permis à élaborer cet ouvrage
et avoir les résultats suivants :
Mots clés : Plan, Outil, élaboration, mise en œuvre, Développement de la commune, utilité.