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Introduction
....................................................................................................................................................... 4
1. Environnement de
l'entreprise.................................................................................................................5
2. Installations et équipement de
l'entreprise............................................................................................. 8
2.1. Installations de l'entreprise................................................................................................................. 8
3. La conduite technique de la
culture.......................................................................................................11
3.1. Production de plants ......................................................................................................................... 11
2
3.2. Installation des cultures .................................................................................................................... 11
3.8. Post-récolte........................................................................................................................................ 18
4. Approvisionnements en intrants
agricoles........................................................................................... 20
4.1. Produits phytosanitaires ................................................................................................................... 20
7. Conclusion................................................................................................21
3
Remerciement
Mes remerciements s’adressent à tout le corps enseignant d’Institut des
Techniciens Spécialisées en Management Agricole(CMC)pour la formation
théorique et pratique qu’il me données.
4
Introduction
Dans le cadre de la formation des techniciens spécialisés en Management Agricole, organise au
profit de ses étudiants de la première année, un stage de 5 semaines ;en productions
maraîchères (culture tomate).
Au cours de ce stage, l’étudiant apprend à maîtriser d’une part, la mise en œuvre pratique de
différentes connaissances théoriques, d’autre part, il se familiarise avec le milieu, le matériel et
les réalités auxquelles il aura à faire face dans sa vie professionnelle future.
C’est dans le cadre de ce stage que j’ai séjourné du 27 /02/2023 jusqu'à 25 /03/2023 dans
l’exploitation PORTES DU SAHARA localisée dans la région de GUELMIM.
5
PREMIEREMENT
DECOUVETE DE L’ENTREPRISE
I. Aperçu général sur La province de Guelmim
A. Monographie de la région
La Région de Guelmim-Oued Noun s’étend sur une superficie de 46 108 Km², soit 6,49%
du territoire national. Elle est limitée au Nord par la Région de Souss-Massa, au Sud
La Région regroupe sur le plan administratif quatre provinces : Guelmim, Sidi Ifni, Tan-
Tan etAssa Zag, 53 communes dont 8 urbaines, et 45 rurales.
7
Plan de la ferme :
LES OLIVIER est une exploitation agricole appartenant à la
société PORTE DU SAHARA. Celle-ci se localise dans la
province de GUELMIM au sud du Maroc, créée en 2008.
8
Source : PORTE DU SAHARA ; 2023
B. Données pédoclimatiques
1- Données édaphiques :
Les principales productions agricoles sont : les cultures maraichères, les
céréalières, Henné, Cactus, palmier dattier, olivier.
2-Données climatiques :
Le climat de la région est influencé par plusieurs facteurs : le relief, la
côte atlantique et le Sahara. En général le Climat de la région est semi-
aride.
9
-Température :
Le climat de la région est caractérisé par son aridité, chaud et sec l’été et
froid l’hiver. Les vents dominants sons Le Gharbi et le Chergui . La région
connaît dans certaines zones des températures élevées, surtout dans
Les zones Sud et Est.
- Vents :
Le vent est un facteur qui marque les habitudes socio-économiques des
populations du Sahara dont les activitésSont programmées en fonction
de son régime qui est très bien connu de ces nomades. Par sa régularité
et son intensité, le
- Durée d’insolation
La durée d’insolation pendant les dernières années est toujours
supérieure à 8h par jour.
10
Tableau 1: données climatiques
28 12 80
Sources : www.meteocity.com
www.region-maroc.ma
- Données hydriques
Les ressources en eau dans la région sont très limitées; Néanmoins ,l’eau
utilisée pour l'irrigation provient soit des barrages soit de la nappe
phréatique. Sa qualité est fortement affectée par l'ensablement ainsi que
par la salinité, mais elle reste toujours favorable à l’irrigation.
11
Personnel de l’entreprise :
12
II-Description de l’entreprise agricole
A- Localisation de l’entreprise agricole
A)FICHE SIGNALITIQUE
Tableau 2 : fiche signalétique du PORTE DE SAHARA
Sise au PK 18 route
Adresse de l’entrepriseagricole :
d’AssakaTiliouineLaksabiGuelmim
Pomme de terre
Superficie 52 ha
Email Administrationportedusahara.com
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La tâche de chaque salarie :
Chef caporal :
Les contrôleurs :
Le comptable:
Les caporaux :
Les Opérateurs :
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Une équipe qui maintient le réseau d’irrigation, prépare la solution
mère et le mélange des produits phytosanitaires.
Les ouvriers :
-les femmes :
-L’échassier :
-L’équipe de traitement :
16
1.Equipements et moyens deproduction
a)Equipements de l’exploitation :
- Serre
1- Serres tunnels : Orientées du Nord au Sud pour mieux profiter du
rayonnement.
17
d) Répartition des cultures Tableau 2:répartition des cultures
NUMERO
NMBRE DES 38 44 50 50 50 50 38
BILLON
CULTURE ET TOMATE TOMATE TOMATE TOMATE CERISE TOMATE TOMATE CERISE TOMATE
VARIETE CERISE CERISE CERISE CERISE CERISE
T06 : Angelle T25 : starlor
T10 : T10 : T06 : Angelle T25 : starlor T06 :Angelle
bamano bamano
NBRE DES 44 44 50 50 44 44 50
BILLONS
13 560
CULTURE ET TOMATE TOMATE TOMATE TOMATE CERISE TOMATE TOMATE CERISE TOMATE
VARIETE CERISE CERISE CERISE CERISE CERISE
T09 :romapapalys
T06: T06 :Angelle T06 : Angelle T09 :romapap T22 :romama
Angelle T06 : Angelle alys rcus
18
NBRE DES 50 50 50 50 50 50 50
BILLON
CULTURE ET TOMATE TOMATE TOMATE TOMATE RONDE Tomate ronde TOMATE CERISE TOMATE
VARIETE RONDE CERISE CERISE CERISE
T22 :romamarcus T22 :romamar T09 :
T22 :rom T T cus romamarcus T09 :
amarcus 09 :romapapal 09 :romapapal romamarcus
ys ys
NBRE DES 50 50 26
BILLON
19
Désignation Nombre Fonction
Stockage des :
Vêtement de protection
Magasin 3 Seaux
Engrais
Pesticides
Secteurs
20
Désignation Matériel Effectif
pH mètre EC mètre
Tracteur Remorque
Lance Tuyau
21
Tableau 6: Désignations
EQUIPEMENTS DESIGNATION QUANTITE
Bassin d’accumulation
Station de Fértigation
Bac d’engrais
Constatation : on rappelle que des que l’exploitation est neuf tous ces
matériaux sont en bonne état.
b) Ressources humains :
Organisation de travail dans l’exploitation :
Les ouvriers de l’exploitation repartis en deux catégories :
Occasionnels : Leur nombre varie selon les mois et les techniques effectuées.
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Deuxièmement :ANALYSE TECHNIQUE DE L’ENTREPRISE
AGRICOLE
I.Aperçue bibliographique sur la culture des tomates cerises en sol :La
tomate est une plante originaire de l’Amérique du sud (Andes péruviennes et Mexique) Elle a
été introduite au 16ème siècle en Europe et puis au 19ème siècle en Afrique du Nord. La tomate
appartient à la famille des solanacées son nom scientifique est Lycopersicumesculentum
La tomate cerise est un type de variété de tomate, cultivée comme cette dernière pour ses fruits
de taille réduite.
La taille des fruits varie de celle d'une cerise à celle d'une balle de golf, tandis que leur forme
généralement sphérique peut aussi être oblongue. Leur couleur est le plus souvent rouge à
maturité et il existe des variétés aux fruits présentant toutes les couleurs possibles chez la
tomate (jaunes, orange ...).
1-
Règne Végétal.
Taxonomie
La tomate appartient à la classification suivante
Classe Dicotylédone.
S/classe Gamopétales.
Famille Solanacées.
Genre Lycopersicon.
Espèce Esculentum/pimpinellifo
luim
2 - Description botanique
- Le fruit est une baie charnue dont les graines sont de couleurs blanchâtres.
3. Exigences édapho-climatiques
Le gel et les vents chauds (chergui) compromettent la production de la tomate ; la
température est très exigée pour une meilleure croissance de la plante.
Les températures
Les températures optimales sont : -températures diurnes : 20-25°C
24
Humidité relative
Une humidité relative de 75% est jugée optimale.
L’aération matinale permet de réduire l’humidité de l’air et élimine les petites gouttelettes de
condensation qui se forment sur la paroi du plastique.
La lumière
Est un facteur écologique fondamental. Elle intervient dans de nombreux phénomènes
physiologiques, notamment la photosynthèse ;
Le sol
Doit être meuble, profond et aéré. La tomate est une plante légèrement acidophile la valeur du
pH doit être comprise entre 5.5 et 5.8 (sol argileux)
pH
Le rendement peut varier avec la variation du pH, cependant sur des sols à pH basique.
Relief :
Le relief de la région est dominé par des plaines (87%) , suivis par la zone de montage (11%) et
enfin les vallées (2%) .
Eau :
Les principales infrastructures d’équipements hydro agricoles dont dispose ce périmétre sont les
suivants :
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250Km de voiries agricoles.
Le canal est alimenté par une station de pompage (DPI) située immédiatement a l’aval du
barrage avec un début de 8m3 /sec.
Labour profond qui se fait à l’aide d’une charrue à disque son profond atteint 50cm, il
consiste à découper horizontalement et verticalement les bandes du sol suivi d’un
retournement de terre .
Labour superficiel qui se fait par un couver-crop pour un de casser les mottes et à niveler le
sol.
1-2-Epandage du fumier :
C’est une opération qui consiste à verser le fumier sur dans les bandes creuser sur les
banquettes à raison de 12T/he. Son but est de redresser le niveau du sol et d’améliorer sa
structure.
1.3.Traçage:
C’est une opération qui permettre de mise en palace les des billons a l'aide d'une billonneuse
tracté par le tracteur. Les buttes doivent être rectilignes et positionnées Correctement afin
d'éviter que les plantes ne reçoivent directement l'eau de pluie par les gouttières ou les
faitières. La distance entre les billons est de 2m avec une largeur de 0,8m.
1.5-Paillage :
L'installation du paillage plastique est u opération qui consiste à couvrir les billons par un
plastique, celui utilise au niveau de Maraissa 15 est un paillage double face sélectif avec une
face externe blanche et interne noir avec une largeur de 1,80m. Ce type de paillage présents des
26
avantages à savoir : la lutte contre les mauvaises herbes, réduction de l'évaporation, il permet
également d'éviter contact des fruits avec le sol, et fait bénéficier la partie basa de la lumière
réfléchie grâce à la face supérieure blanche .
1-6-Désinfection du sol :
La désinfection du sol vise principalement la destruction des micros organismes tels que les
nématodes , les champignons, les bactéries, ainsi que tous les ennemis de la culture de la
tomate .L’injection du désinfectant basé sur le contrôle de l’indice de galle en fin de la culture ,
le produit utilisé dans la ferme est Bromur de méthyle avac une dose de 400L/he.
Contre les insectes ravageurs : un insecticide doit être applique avant plantation avec l'ajout
des bandes jaunes engluées pour effectuer un piégeage de masse.
B.INSTALLATION DE LA CULTURE
b.Préparation du sol
•Labour profond :
Il consiste à retourner le sol sur une profondeur de 30 à 40 cm, il est fait par une charrue à
disque.
Former Les billons d’une hauteur de 20cm et d’une largeur de 40 cm, la distance séparant deux
billons est de 1.2m, et après on les couvre les billons par un paillage plastique.
27
c. Paillage du sol :
28
e.Transplantation :
La plantation a été effectuée a partir de 26/08/16 lorsque les plants ont atteint 3 à 4 feuilles,
soit 7 à 8 semaines après semis. La plantation a été faite en lignes simples, dont la conduite est
en deux bras.
Densité de plantation
La présence d’une porte greffe à système racinaire très vigoureux, permet une conduite de la
plante sur deux bras. Et pour maîtriser la vigueur du plant et le calibre souhaité des fruits, la
densité de plantation était :
E- ENTRETIEN DE LA CULTURE
1- PALISSAGE :
a.installation des crochets :
Après la plantation, Les ouvriers installent les crochets sur les fils de fer tendus horizontalement
à 2,50 m du sol. Ces crochets ont été déjà embobinés par la ficelle noire, cette bobine permettra
la libération au fur et à mesure de la ficelle.
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Insatallation des crochets :
b.Palissage :
Une fois que la plante atteint une hauteur de 20 à 30 cm, en enroule la ficelle autour et le long
de la tige du bas en haut en passant par toutes les entrenœuds suivant le sens des aiguilles de la
montre en maintenant la plante verticalement.
1-EBOURGEONNAGE :
Technique réalisée manuellement en éliminant tous les bourgeons axillaires qui poussent
àL’aisselle de chaque feuille durant tous les stades végétatifs, en évitant de laisser les chicots qui
peuvent engendrer une source des divers pathogènes.
Elle permet de :
2- COUCHAGE :
Il s’agit de rabaisser la plante par une suite de débobinage tout en prêtant attention à ce qu’il
n’y ait pas de contact entre les fruits et le sol.
Cette opération est faite par des ouvriers spécialisés munis des échasses, elle doit s’effectuer
avec prudence pour ne pas casser les plantes.
Les plantes situées dans la même ligne, sont toujours couchées du même côté, et celles de la
deuxième ligne sont déplacées dans le sens contraire.
1- EFFEUILLAGE :
Le premier effeuillage doit être pratiqué après le grossissement des fruits de premier bouquet
(50 à 60 jours dès plantation).
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Elle consiste à éliminer les feuilles âgées, jaunâtres ou apparemment malades (Fusarieum ,moile
noire , boutrytice ).
5-ECLAIRCISSAGE :
L’exécution de cette technique est d’une grande importance pour la tomate, il consiste à
diminuer le nombre des fleurs ou des fruits de manière à obtenir 5 à 7 fruits par bouquet, il
permet d’avoir des bouquets avec des fruits homogènes, du Calibre moyen et une maturation
uniforme.
31
6-DESHERBAGE ET NETTOYAGE :
Le désherbage est effectué manuellement en arrachant les mauvaises herbes qui poussent
autour des pieds de la tomate. Les adventices qui poussent dans les passages et à l’extérieur des
serres sont éliminés à la sape.
Le nettoyage permet d’évacuer les débris végétaux issus de diverses Opérations culturales telles
que l’effeuillage, ébourgeonnage, les fruits pourris ; il se fait à l’aide des râteaux ou
manuellement par les ouvriers, l’ensemble des déchets sont rejetés dans la poubelle de la
ferme.
N.B : Il faut noter que les déchets ne doivent pas rester à l’intérieur de l’abri, surtout pendant les
périodes froides et humides car ils constituent une véritable source d’inoculum des
champignons et les ravageurs.
Figure : nettoyage
7-ECIMAGE :
Cette technique consiste à arrêter la plante à un niveau de croissance et limiter le nombre de
bouquets en pinçant la tige principale au niveau de 2 à 3 feuilles après le dernier bouquet désiré.
8-POLLINISATION :
Une technique de la reproduction végétale, consiste à établir un contact entre des gamètes
mâles et femelles ; en transportant le pollen de l’anthère vers un stigmate réceptif, ceci pour
assurer la fécondation et afin d’obtenir une production ayant un bon calibre.
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Dans notre ferme, trois techniques sont adoptées pour pratiquer cette opération.
a-Pollinisation physique :
o Vibreur
Il consiste à secouer le pédoncule du bouquet à l’aide d’un vibreur pendant quelques secondes.
o Souffleur
Il permet la dissémination totale des grains de pollen grâce à la poussée de l’air du moteur.
o Secouage
C’est une technique qui consiste à frapper les fils de fer supportant la culture par des bâtons
pour faire sortir les grains de pollen.
N.B : la période d’application de ces techniques se situe entre 10h à 15h quand la température
est de l’ordre 20 à 25 OC et l’hygrométrie et de 60 à 70 %.
b-Pollinisation biologique
Les bourdons (Bombusterrestris) sont des insectes déposés dans des ruches à l’intérieure de la
serre à raison de 5 ruches par hectare. Les bourdons secouant la fleur et ainsi ils libèrent le
pollen, les bourdons sont actifs à de température faible (5°C) à assez élevée (35°C).
Les ruches utilisées sont sous forme de boites de carton de marque « NATUPOL SMART » et
« Agrobio » la boite est divisée en deux compartiments, un pour le couvain qui est en connexion
avec le compartiment pour la nourriture, un réservoir extra-ruche peut avoir lie à la place du
compartiment de nourriture se trouvant à l’intérieur, ce
« Beehappy » (solution nutritive sucrée d’origine) qui est une réserve qui peut assurer
l’autonomie en nourriture. Il y a aussi un orifice pour régler l’ouverture ou la fermeture des
ruches.
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Figure: des bourdons Figure: fleur visitée par bourdon
34
9-AERATION
La pratique de l’aération joue un rôle essentiel dans la gestion du climat à
l’intérieur des abris serres, elle a pour but d’atténuer les amplitudes thermiques et
d’éliminer l’excès de chaleur et de l’humidité accumulée à l’intérieur des serres.
10.Brumisation :
En cas des vagues excessives de chaleur, on procède à l’ouverture. Ce qui pourra prévenir
contre la brûlure des plants et à la fermeture pendant la saison hivernale pour éviter
l’attaque fongique.
11.-RECOLTE :
La première récolte a été réalisée deux mois après la plantation généralement pratiquée par
les femmes car elles sont plus préservâtes. La récolte de tomate cerise demande beaucoup
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d’ouvrières 11 personnes par ha. La récolte se fait manuellement dans des caisses en
respectant la coloration demandée.
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Figure : Tomate récoltée prête à être transportée vers la station de conditionnement
a)source d’eau :
L’exploitation PORTE DE SAHARA dispose d’une seule source d’eau, celle des 5 puits de
profondeurs différentes, qui restent les seuls principales ressources d’eau utilisés.
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Éléments Résultatsenmg/l Meq/l
SodiumPotas 2.2 0.96
siumMagnesi 1.28 0.09
umCalciumA 42.74 3.52
mmoniumCh 89.02 4.48
lorureSulfate Trace6 Trace
CarbonateBi 5.55 1.85
carbonatesN 24.94 0.52
itrate 0 0
Dihydrogénophosphates 367.9 6.03
19.55 0.32
Traces Traces_
Source :PORTES DU SAHARA
pH 7.3
Extraitsecg/l 0.52
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Staphylocoqueaureus/100ml Absence Absence
Anaérobie sulfitoréductrice Absence Absence
/20mlSalmonelle/1l Absence Absence
b)bassin
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Le bassin d’accumulationsest situé au voisinage de la station ayant
unecapacitéde7000m3,ilestcouvertpardufiletnoir,présenteplusieursavantag
es:
Avoirunepressionsuffisanteauniveauduréseaud’irrigation.
Décantation des particulesdusablequipeuventêtresuspendusdans
l’eau lors du pompage.
Avoirsuffisammentd’eauencasdesgrandsbesoins.
Eviterledéveloppementdesalgues.
c)Equipement de base:
Une motopompe a axe vertical.
Deux motopompes électriques à axe horizontal pour pomper l’eau bassin
Deux crépines pour filtrer l’eau a l’intérieure du bassin.
Système de filtration : C’est une technique qui consiste à purifier l’eau de toutes les
impuretés (sables, limons, argiles, algues,…) afin d’éviter le bouchage du réseau
d’irrigation .Elle est assurée par 6 filtres à disques montées en série qui filtrent l’eau
dérivant du bassin.
4 citernes en plastiques ayant un volume de 4 tonne et 2 tonne pour préparer la solution
mère.
Un système de filtration (série de filtre à disque).
Deux compteurs pour contrôler le volume de la solution fille injecté.
Deux tableaux de commandes des vannes hydrauliques.
Ec-mètre portables pour mesuré la conductivité de la solution fille
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d)Entretien du réseau d’irrigation :
Il est recommandé de procéder des contrôles continus afin de lutter contre les bouchages, et aussi
les détachements qui peuvent avoir lieu lors des opérations culturales, surtout les travaux
d’entretien de la culture.
Des ouvriers sont chargés de purger les goutteurs bouchés, rétablir ceux déplacés et changer les T-
tapes cassés, et veiller à l’homogénéisation du débit les goutteurs.
3-NUTRITION MINERALE :
1)introduction :
La fértigation ou irrigation fertilisante est une technique qui permet d’apporter à plante les
éléments nutritifs nécessaires et qui sont injectés et véhiculés dans l’eau d’irrigation sans
gaspillage. Cette pratique nécessite une connaissance antérieure, des besoins en eau et en
éléments nutritifs de la plante ainsi que leur fractionnement selon les différents stades
phrénologiques. Le respect de ces besoins garantit une assimilation satisfaisante des éléments, qui
assure le développement de la plante.
La fértigation est assurée par le système goutte à goutte. Le réseau de distribution est formé de
conduits principal de 160mm de diamètre et secondaires de 90mm de diamètre, une porte rampe
de diamètre 63mm. Le T-TAPE utilisé d’un débit de 2L/h et une distance de 15 cm entre les
goutteurs.
Le raisonnement des équilibres chimiques se base sur les analyses de l’eau, du sol et les besoins de
la variété.
Dans fértigation de la tomate, il est indispensable de connaître les besoins globaux durant le cycle
de la culture, et les fractionner en tenant compte:
41
Remarque : Il est à signaler que c’est la direction qui se charge de calculer
les apports d’engrais et les quantités d’eau à irriguer.
La texture du sol.
<
Station de tête :
La station de tête a pour but de préparer la solution nutritive de la filtrer et de l’injecter dans le
réseau de distribution.
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La station de Fértigation est répartie en deux selon les deux blocs, la solution mère de
chaque secteur est fabriquée dans 8 bacs de 4000L, elle est ensuite
injectée dans l’eau d’irrigation à l’aide d’une motopompe d’injection électrique L’injection est
réglée par le stationnaire selon la conductivité électrique de la solution nutritive, cette
conductivité est mesurée par un conductimètre portable.
Le réseau de distribution est piloté à partir la station de tête grâce au système turbine-hydro
vanne.
La filtration :
C’est l’un des éléments essentiels de tout le réseau d’irrigation localisée, le bon fonctionnement
de celui –ci dépendra uniquement de la qualité de l’eau et de
Dans le cas où il arrive qu’ils restent quelque résidu solide au fond des cuves, on vide
entièrement le bac, puis récupérer l’engrais. Cet engrais sera épandus ensuite sur les
végétations présente ans la ferme (cotes des bassins, fleurs et plantes ornementales, arbres,
etc.)
Pour démarrer la fértigation, on ouvre les vannes avant de faire marcher la pompe doseuse. En
fin, on vérifie l'EC juste à la sortie de la solution fille dans la station de tête, elle dépend des
stades végétatifs et la variété.
a) Type d’engrais:
Pour répondre aux besoins de la culture, plusieurs Types d'engrais sont utilisés. Le choix de ces
engrais est fait en fonction de
Le tableau suivant représente les engrais utilisé dans la ferme et leurs caractéristiques.
Les éléments que requiert une plante sont deux types: Les éléments majeurs et les éléments
mineurs
44
feuillage.
mosaïque
apicale
du feuillage.
45
Ce tableau résume les éléments essentiels pour la plante et leur rôle ainsi le risque qu'ils disposent en cas
d'excès ou de manque
46
Elément Forme Rôlephysiologique
d’absorption
Respiration.
(anhydrasecarbonique).
Initiation florale.
Turgescence de l’eau.
47
48
a) Programme de fértigation :
Les éléments fertilisants doivent être apportés dans des proportions ou équilibres différents selon les
49
Conclusion :
En général l’irrigation et la fértigation sont parmi les techniques les plus importantes pour le
développement de la culture alors il faut employer des solutions nutritives bien adapté, ainsi que leur
contrôle régulier, une erreur en ce domaine peut provoquer des problèmes qui vont adhérer sur la qualité
de la culture (carences et autres) et alors le rendement.
Conclusion :
D’après le rendement obtenu au sein du domaine, et le taux de rentabilité qui est d’environ 68%, on peut
remarquer l’intérêt du système fermé dans l’économie de l’eau, des éléments minéraux et même des
produits phytosanitaires. Mais le problème majeur c’est que l’application et la maitrise de ce système
demande une grande technicité, bonnes connaissances et beaucoup d’investissement, choses qui ne sont
pas à la porter de tout producteurs.
F.Protection Phytosanitaire :
A. Introduction :
Les conditions de température et d’humidité au sein de la serre favorisent le développement des maladies
bactériennes, cryptogamiques et celles engendrées par de nombreux ravageurs; en outre la sensibilité de la
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culture de tomate, ainsi que son exposé aux anomalies physiologiques liées aux troubles nutritionnelles,
représentent le stricte problème s’imposant aux estimations des producteurs de cette spéculation. Lutte
chimique, biologique ou culturale, sont des différentes modes d’intervention disponibles pour l’agriculteur
visant à gagner ce défi. Et plus récemment, la lutte intégrée qui combine les méthodes précédentes.
Malgré les traitements phytosanitaires et les techniques culturales, le degré des dégâts de ces agents
pathogènes reste variable selon le stade phrénologique, la partie attaquée, et l’efficacité du mode
d’intervention.
Commentaire : la période entre octobre et février reste la plus critique à cause de l’apparition de la
plupart des ennemies simultanément
1) Le seuil d’intervention :
Le seuil d’intervention, c’est le niveau d’attaque à partir duquel le ravageur ou la maladie constituent un
sérieux problème pour la culture. Le seuil d’intervention par culture et pour chaque ravageur et maladie
sont présentés dans le tableau suivant :
Aleurode Noctuelles Mineuse Thrips Acariens Bactériose Mildio Oïdiu Pourritur Clodosporios
s s u m egrise e
LEGENDE :
F : foyer P : piège
51
Le calcul des quantités des pesticides et de bouillies nécessaire doit prendre en comptes a la fois la dose/ha
recommandée, la surface a traités, a la quantité de bouillie nécessaires au stade de la plante (pour la cible
visée et le produit employé). Les données sont reprises dans les fiches de traitement phytosanitaire, la
pression parasitaire doit influer sur l’étendue de la zone à traiter, donc sur la quantité de bouillie à
préparer. La vitesse d’avancement de l’opération et de la pression dans le réseau est à adapter au type de
mouillage souhaité et à la serre à traiter.
Le facteur humains étant très important dans les traitements, aucun calcul ne peut être valable si le
responsable phytosanitaire ne fait pas un bon suivi de l’équipe d’application, pour vérifier en permanence
et en temps réel qui les quantités calculées sont bien pulvérisées sur les surfaces prévue.
Manipulation :
L’acidification des bouillies de traitement permet une plus grande stabilité de la matière active, et donc une
plus grande efficacité :
3) Equipement du traitement :
Au niveau de l'exploitation on utilise un poste de traitement fixe, qui est composé d'une motopompe et
deux bacs de 4T où on mélange les produits. Les serres sont alimentées par la bouille grâce à des
canalisations qui passent par toutes les serres et elles se regroupent en un seul canal lié au bac, et qui
assure le retour de la bouille non utilisée par ce principe de retour, la bouille se mélange tout au cours du
traitement.
Au niveau de chaque serre on trouve trois à quatre prises (robinets), le matériel de traitement à l'intérieur
de la serre est composé de:
Les traitements utilisés sont généralement des traitements préventifs, mais s'il y a l'apparition d'une
maladie on applique un traitement curatif. Pour chaque maladie on utilise plusieurs matières actives pour
éviter la résistance.
Si malgré les calculs de bouillie et les précautions prises lors de l’application, une partie de cuve
reste sans utilisation ; il existe deux solutions :
Compléter la cuve avec le même produit et de l’eau, pour une application sur d’autres plants (dans
le cas où ce traitement avait déjà été envisagé). Il faut alors reprendre entièrement la procédure de
calcul des doses.
Diluer la bouillie restante en doublant la quantité d’eau sans rajouter de produit, puis faire
pulvériser sur les routes et les chemins entre les serres. Ne pas pulvériser sur les végétations. Se
tenir éloigné des points d’eau et desbureaux, des secteurs d’habitation et des zones de repos/repas.
Ne pas pulvériser sur les zones connues comme étant un passage habituel d’animaux .
Le botrytis est une maladie cryptogamique, il peut rester viable pendant une longue
durée. Les tissus infectés se recouvrent d’une moisissure grise (mycélium), qui peut
attaquer toutes les parties aériennes de la plante hôte.
53
Symptômes
Les symptômes de cette maladie diffèrent en fonction du site attaqué :
Sur feuilles, des tâches en anneaux concentriques plus foncés sont observés à la
face supérieure des folioles ; tâches beiges en formes de flamme peuvent se
développer à partir de l’extrémité des folioles.
Sur tiges, des chancres beiges (ou marron foncé) se développent, souvent à partir
d’une blessure (effeuillage, ficelle de palissage…).
Sur fruits, des pourritures molles, grises beiges, se développent souvent à partir
des sépales ou pétales desséchés. Des tâches fantômes peuvent être observées
sur fruit.
Conditions du développement :
Méthodes de lutte :
54
1. MALADIES VIRALES:
TYLCV ( tomato yellow leaf curl virus)
Symptômes :
Méthodes de lutte :
55
2. RAVAGEURS :
a) Les nématodes à galles (Meloidogyne spp)
La plante attaquée présente à la partie racinaire des galles rondes de
tailles différentes ou même des nombreux renflements sur les racines.
Ces symptômes entraîne un flétrissement total de la plante car les
vaisseaux conducteurs sont endommager et le transport de la sève est
bloqué. Sans oublier que le sol de l’exploitation est sableux, ce qui est
préférable pour ce ravageur, car il facilite leur mouvement.
Méthodes de lutte
56
57
3- LES MALADIES BACTERIENNES :
Moelle noire :(Pseudomonas curregata)
Symptômes :
Nécrose de la moelle de la tige et les folioles jaunissent et se dessèche suite à unblocage des
vaisseaux.
Conditions de développement :
58
a) Bactériose : (Clavibacter michiganensis spp)
C'est une maladie vasculaire redoutable car elle peut provoquer d'importants dégâts à la culture.
Elle est capable d'attaquer la partie aérienne de la plante hôte. On distingue deux types de
symptômes :
Symptômes :
Symptômes externes :
Courbure des feuilles basales, le flétrissement peut s'étendre d’une foliole à un autre. Sur tige, pétiole et pédoncule, on peut
observer de longues stries brunâtres Donnant naissance à des chancres
Symptômes internes :
Une migration insuffisante de celui-ci sous l’influence d’une alimentation hydrique irrégulière.
59
Moyens de lutte :
Apport d’engrais azoté à base de calcium, irrigation régulière.
Fruits creux :
Le fruit, prend une forme triangulaire ou cordiforme. Les loges sont vides,présentant parfois peu de graines. La chaire est
moins épaisse.
Moyens de lutte :
Irrigation régulière, bonne fermeture des abris pendant la nuit au cours desmois les plus froids.
Eclatement :
Au cours du grossissement du fruit on observe des gerçures au niveau du colletqui peuvent évoluer, si les conditions
Deviennent favorables, en éclatementcirculaire ou radial.
Moyens de lutte :
Irrigation irrégulière, aération des abris, fertilisation rationnelle, utilisations desvariétés tolérantes.
C.CARENCES NUTRITIONNELLES :
Les troubles de la nutrition sont des phénomènes complexes. Ils peuvent résulter de l’absence
effective d’un ou de plusieurs éléments dans le sol. Mais une carence est souvent due à l’action
antagoniste d’autres éléments nutritifs dont la présence en abondance bloque le premier dans le sol
où empêche son absorption par les racines. En fonction des symptômes observés et des organes de la
plante affectés, les principales carences peuvent être reconnues, sauf que le diagnostic final devra
cependant tenir compte de l’environnement de la culture. Les principales carences de la culture de la
tomate sont indiquées dans le tableau suivant :
60
Tableau n°27: les carences
61
Azote d’abord les feuilles âgées. Les feuilles d’azote
s sont vertes pale ou jaunâtre, puis
elles deviennent jaunes, avec quelque
fois des teintes rouge foncé. Ensuite,
les feuilles les plus âgées se
dessèchent puis tombes
prématurément. L’ensemble de la
plante présente une végétation
chétive, de petit développement,
rabougrissement, nanisme, croissance
tardive.
Flétrissement et mort des bourgeons
Calcium terminaux. Apporter de Ca
Feuilles petites, s’enroulant en se
recourbant a leur extrémité, jaunâtre,
devenant brunâtre a rouge et se
nécrosent.
Nécrose et mort des fleurs.
Affaissement des tiges.
Nécrose apical des fruits.
Brunissement des racines.
Les symptômes visuels les plus Apporter la quantité
Phosphore immédiats sur beaucoup de la plantes, suffisante de P2O5
sont une couleur violacée ou rouge
intense, la croissance est diminuée, la
floraison retardée et la fécondation se
fait mal. La maturité est perturbée.
Ces symptômes apparaissent d’abord
sur feuilles âgées.
62
Calendrier des traitements phytosanitaires :
Ce tableau nous résume les différents traitements effectués dans l’exploitation pourla
culture de la tomate :
Tableau n°28 : Calendrier des traitements
CONDITIONNEMENT :
I- INTRODUCTION
64
Application des mesures d’hygiène :
Des mesures très strictes sont pris au sein de la station c’est pourquoi desplans de
désinfection et de nettoyages sont établies.
Des conditions d’hygiène du personnel sont aussi primordiales, pour cela on ainstallé des
panneaux de sensibilisation traitant les points suivants :
65
Récolte :
En sol:
La récolte se fait manuellement Ce qui permet de faire une sélection des fruits à la récolte dans des caisses en
plastique pour éviter leur écrasement.
Le fruit est récolte sans calice pour des exigences des client.
66
ANALYSE ECONOMIQUEDE L’ENTREPRISE
AGRICOLE
Introduction :
Charges fixes.
Charges opérationnelles.
I. Charges fixes
1. Coût de location du terrain
Le terrain est loué à une somme de 3500 DH /ha/ an.
Armature - - 10 47368,42
Total - - - 54338,42
3- Coût du matériel agricole
Tableau 30: Coût du matériel agricole
67
Charges annuelles en
durée de Dh/ha/an
désignation quantité prix unitaire en dh prix total vie (an)
sape 21 70 1470 3 15,31
* Charge
râteaux 16 55 880 3 9,16
annuelle
vibreurs 2 100 200 5 1,25
en
ficelles 7600 6 45600 1,5 950
Dh/Ha/A
File de fer 890kg 7,5 n=
Fabrication 890kg 0,6 somme
crochet Accrochage 0 ouvriers 55 9689 2 4844,5
en Dh/
Remplissage 890kg 1,55 32/durée
échasse 25 3000 75000 6 390,625 de vie.
balance 1 500 500 5 3,125
total 133339 6213,97 On divise
par 32
car ce matériel sera utilisé dans la totalité de la ferme, de surface totale égale à 32 Ha.
68
Désignation Quantité PU DH Somme Durée Charges annuelles
de vie (DH/Ha/An)*
On divise par 32 car ce matériel sera utilisé dans la totalité de la ferme, de surface totale égale à 32 Ha.
69
Bacs 4T 1 8500 8500 10 26,75625
Total 154100 481,75625
7-coût du frais du personnel
Tableau 34: Salaire du personnel/ha/an.
Salaire
unitaire Salaire annuel Salaire
Personnel Nombre DH /mois en DH (DH/ha/an)
Directeur technique 1 15000 180000 5625
70
› Location d’un hectare de terrain 3500 4,07
Total 100
93316,6
Total 70522.05
71
2-Le coût fournitures proportionnels :
Tableau 37: Coût fournitures proportionnels par ha
Total 25100
TOTAL 21200
TOTAL 64494,82
72
6-Les frais de conditionnement et de commercialisation
Tableau 40:coût de conditionnement et de commercialisation par ha
Remarque : le rendement total est 120T/ha, la quantité exportée est 100 T les écarts de triage représentent
16.67% du rendement soit 20 T.
73
I-Recette globale :
Tableau 43: Récolte destinée à l’exportation.
74
Tableau 44: Recette des écarts destinés en marché local.
I. Marge bénéficiaire
Marge bénéficiaire = Recettes - Charges totales.
=2100000-1254916,42
=8450835,58Dh / ha
= (8450835,58/1254916,42)*100
= 67,34%
III. Conclusion
Ce taux de rentabilité est considéré raisonnable suite à l’importance consacrée à la culture de tomate dans
l’exploitation d’où un fort tonnage, et le prix moyen de vente à l’export qui reste relativement bon.
Et d’après les responsables ces bénéfices issus de cette culture peuvent être plus grands mais la
demande des marchés extérieurs est faible et soumise à des quotas mensuels.
75
La conduite des cultures maraîchères sous abris nécessite un grand
investissement et une recherche continue de nouvelles technique et méthodes de
production pour rentabiliser les cultures au maximum.
Néanmoins, ceci ne veut pas dire qu’elle n’a pas connue quelques problèmes
concernant la culture de la tomate :
1- Conduite de la culture :
Effeuillage et nettoyage des serres ne se font pas à l’heure, ce qui peut
favoriserle développement des maladies surtout les cryptogamiques
Pour le palissage : certains ouvriers ne réalisent pas correctement cette technique,
car ils enroulent la ficelle dans un sens puis dans l’autre, et cela pose des problèmes
lors de l’effeuillage ou cet enroulement sa nulle quand on enlève les feuilles, et par
conséquent la séparation de la ficelle avec la plante et aussi on observe des
cassuresde plantes ou même l’arrachage complets du sol.
2- Conduite de la fértigation :
76
Pour l’irrigation, il ne se base ni sur le calcul de l’ETP, ni sur la méthode du
lysimétre, mais sur l’expérience acquise durant les années précédente et sur les
observations journalières et aussi sur les tensiomètres ce qui donne une incertitude
aux valeurs des dose d’eau apportées.
3- Protection phytosanitaire
L’exploitation est contrôlée par un seule responsable ce qui n’assure pas un très
bon contrôle de la ferme surtout de la part des opérateurs de traitement.
Absence de désinfection des outils de travail. Donc il faut désinfecter tous les
matériels utilisés après chaque traitement si possible et surtout les cuves car elles
présentent des résidus de précédent traitement et ça se peut qu’il y a une
incompatibilité.
L’équipe de traitement n’est pas permanente, les nouveaux ouvriers ont besoins
du temps pour maîtriser la bonne façon de faire les traitements.
Lors des traitements avec des fongicides, les ruches sont laissées dans les serres
ce qui peut entraîner une diminution de l’activité des bourdons.
Les plantes présentées des symptômes de phyto-toxicité dus à une sur exposition
excessive aux traitements par ce que les opérateurs de traitement ne sont pas
qualifiés.
Encas d’insuffisance de la main d’œuvre de traitement, le responsable de
traitement oblige d’autres ouvriers à travailler comme opérateurs de traitements ou
bien de quitter le travail.
Même si la ferme s’est engagée dans une marche de qualité, et qu’il est
strictement interdit de réutiliser les emballages des pesticides, cette interdiction
n’est pas prise aux sérieux.
Le pH de la bouillie pour traitement n’a jamais été contrôlé ce qui cause
l’inefficacité de certains produits.
77
Cahier
Journal
78
Date Tache réalisée Observation
Elimination des mouvaises hairbes et les Pour éviter les consomation des sels
beourgeons des block B minireau de la plante
.
01/03/2023
04/03/2023
05/03/2023 ROPOS
JOUR DE
79
11/03/2023
JOUR DE ROPOS
12/03/2023
-
13/03/2023
Comptage de la mouche blanche et tota ABSOLUTTA; Le nombre de tota absolutta
dépond selon la temperature,
Cntrole des maladies; si que la temperature est élevé
le nombre est moins vis-à-vis;
Arrachage d’un billon attaque par la bactériose; On a porte des uniformes et qui ont brules
Comptage ; après l’arrachage;
15/03/2023 Controle des maladies;
17/03/2023
Comptage ;
Mesure des plantes; La mesure des plantes se fait
18/03/2023 Controle des maladies;
20/03/2023 chaque fin semaine;
Entretien des tuyaux d’irrigation; Double les tuyaux des lignes qui
22/03/2023 contiennent des plantes attaquées par
23/03/2023
la nécrose apicale;
Contole de virus TYLCV dans les serres 22/21 block B; Pincement de l’apex;
24/03/2023
Suivie de l’état sanitaire des plantes; Operation bebdomadaire sur 10
plantes témoins dans les serres 3/2/1/7
block B;
Contole de virus ToBRV dans serres 18; Virus des fruit bruns et rugueux de la
25/03/2023
tomate;
80
MERCI CHEF IBRAHI
81
82