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ARRETS POUR SEMESTRE 2

Sanctions pour inexécution (AAU) (2)


TC 2 DEC 1902, STE IMMOBILIERE DE SAINT JUST (les administrations ne peuvent
contraindre par la force les administrés à exécuter la décision, sauf si urgence ou si le
législateur confère ce pouvoir) (L’administration ne dispose d’aucune autre solution et les
mesures d’exécution forcée doivent être strictement nécessaires à l’exécution de l’acte)

CE 27 FEV 1903 ZIMMERMAN rec, p180 (fin de l’irresponsabilité en matière de police : il


faut une faute lourde) (un peu comme l’arrêt Tomaso Grecco) (l’exécution forcée à ses risques
et périls, s’expose à devoir verser des dommages et intérêts)

Disparition de l’acte administratif (3)

CE, 31 MAI 1957 ROSAN GIRARD (empiètement par le préfet sur les pouvoirs
du juge)
CE 28 FEV 1986 PREFET DES LANDES (mesures prises par délibération d’un
conseil municipal n’étant rattachées à aucune séance de ce conseil)
CE 10 Janvier 1930 DESPUJOL (l’abrogation des actes réglementaires est
obligatoire si l’acte est devenu illégal du fait d’un changement de circonstances de
droit) (jurisprudence visant à empêcher de laisser perdurer un règlement ayant
perdu toute justification légale) (maire, infraction de stationnement, imposition
d’une taxe injustifiée)

Acte irrégulier non créateur de droits

CE octobre 1976 BUSSIERE (retrait possible à tout moment)

Principe de mutabilité
CE 10 janvier 1902 Compagnie nouvelle du gaz de deville-lès-rouen (éclairage par
le gaz, développement de l’éclairage électrique, monopole de la compagnie donnée à
une autre : compagnie d’électricité)

Acte irrégulier créateur de droits (2)

CE 3 NOVEMBRE 1922, DAME CACHET (conditions de retrait de ce type d’acte : délai


de 2 mois : délai du recours contentieux à compter de…+ Illégalité de l’acte)
CE 6 MARS 2009, Coulibaly (étude en chirurgie dentaire) (concerne AA individuels, pour
protéger les droits acquis, l'administration ne peut retirer ou abroger une décision individuelle
expresse créatrice de droits que dans le délai de 4 mois suivant l'intervention de cette
décision, et si elle est illégale)

Problématique du retrait des actes administratifs (2)


CE 3 FEVRIER 1989 Cie ALITALIA (énonce un principe général de l’obligation
d’abrogation des règlements illégaux) (taxes pris par décret contraire à une directive
européenne récente)
CE 14 NOVEMBRE 1958 PONARD (les AA ayant déjà été appliqués ne sont possibles de
retrait que pour illégalité et si toujours compris dans le délai de recours contentieux pour
annulation (dans les 2 mois suivant cette application) DONC les autorités administratives ne
devaient pas appliquer un règlement s'il était illégal.)

Les contrats administratifs (10)

Les contrats administratifs par détermination de la loi

La loi du 28 pluviôse an VIII (17 FEV 1800) (énonce que les contrats relatifs à l'exécution
d'un travail public ont un caractère administratif) (contrat de vente d’immeuble du domaine
privé de l’Etat)
Les critères jurisprudentiels 

TC 7 OCT 1991 CROUS de l’académie de Nancy-Metz (contrat conclu entre deux


personnes publiques et jugé administratif)
CE 11 MAI 1990, Bureau d’aide sociale de Blénod-lès-Pont-à-Mousson (contrat de bail
conclu entre l'Office Public de l’habitat et le Bureau d’Aide Sociale : deux personnes de droit
public, un litige survint entre les parties quant au montant des redevances dues, considéré
comme un contrat de droit privé)
CE 13 DEC 1963 SYNDICAT DES PRATICIENS DE L’ART DENTAIRE (un contrat ne
peut être administratif que si l’une des deux parties est une personne de droit public)

La présence directe d’une personne publique à la conclusion d’un contrat

TC 8 JUILLET 1963 ENTREPRISE PEYROT C/SOCIETE DE L’AUTORITE


ESTEREL-COTE D’AZUR (contrat entre la Société de l’autorité Esterel-Cote d’Azur –
SEM et l’Etat, contrat de concession pour construction d’autoroute, puis la société passe un
deuxième contrat avec l’entreprise Peyrot, les contrats passés en vue de cette construction sont
soumis aux règles de droit public) : ACTION POUR LE COMPTE D’UNE PERSONNE
PUBLIQUE
TC 10 MAI 1993, SOCIETE WANNER ISOFI ISOLATION ET SOCIETE NERSA (La
Société Nersa a confié l'étude, la construction et la mise en service d'une centrale nucléaire à
la Société Novatome, compétence de la juridiction administrative pour le règlement des litiges
concernant les contrats de sous-traitance passés par une personne privée agissant pour le
compte d'une personne publique, même en l’absence de mandat)

Les conditions supplémentaires :

Présence de clauses exorbitantes du droit commun

CE 31 JUILLET 1912, SOCIETE DES GRANITS PORPHYROIDES DES VOSGES


(soumission des SP au droit privé possible (ville de Lille vs cette société pour un contrat de
livraison de fournitures), MAIS le contrat est administratif s’il y a des prérogatives de
puissance publique et s’il contient des clauses exorbitantes de droit commun, le juge
administratif est compétent dans ce cas)
CE SECT 13 OCT 1961 ETABLISSEMENTS COMPAGNON-REY (relations SPIC-
usagers : relèvent du droit privé)

La relation avec l’exécution d’un SP

CE SECT 20 AVRIL 1956, EPOUX BERTIN (contrat verbal relatif à la nourriture de


réfugiés sur le point d’être rapatriés, contrat d’habilitation à gérer un service public : est
administratif le contrat par lequel une personne confie à son cocontractant l’exécution même
d’un SP quelque soit le SP)
TC 25 MARS 1996 BERKANI (on ne regarde plus les fonctions précises de l’agent. S’il est
recruté dans un SPA géré par une personne publique : contrat administratif)

Le service public (11)


Notion de SP

CE Ass. 16 NOVEMBRE 1956 UNION SYNDICALE DES INDUSTRIES


AERONAUTIQUES (tout SP est présumé SPA sauf si réunion de 3 critères : recherche de
profits, comptabilité privée, redevance pour service rendu)
CE : avis 20 OCTOBRE 2000 Mme TORRENT (le SP transfusionnel est toujours un SPA)

Notion de SP et principe de l’adaptation constante

CE 28 JUIN 1963 NARCY (troisième critère : le gestionnaire du service doit disposer de


prérogatives de puissance publique)
CE 4 MAI 1960, JAFFRAY, (Les agents des SP ne peuvent jamais opposer à
l’Administration un droit acquis au maintien de leur statut)
CE 12 FEVRIER 1982 UNIVERSITE DE PARIS (usagers non plus ne peuvent se réclamer
d’un droit au maintien de leur statut si changement d’organisation du SP)

(Régime juridique d’un SP)

CE 29 AVRIL 1970 STE UNIPAIN (service créé pour satisfaire besoins internes de


l’Administration : boulangerie militaire fournissant en pain les établissements pénitentiaires :
satisfaction directe de l’Etat de ses propres besoins)
CE Sect 18 DECEMBRE 1959, DELANSORMES (création de station-service en
complément d’un stationnement public : un SP peut être adjoint à un autre)
CE 26 JANVIER 1923, ROBERT LAFREYGERE (jurisprudence relative au SPIC : seuls
les agents qui exercent des fonctions de direction ont qualité d’agents publics, les subalternes :
droit privé, le litige entre le monsieur qui demande des dommages et intérêts et la colonie
malgache relevait de la juridiction administrative)
CE 3 OCTOBRE 2003 PEYRON (Les litiges opposant un SPIC à ses usagers relèvent de la
compétence du juge judiciaire : juge administratif compétent pour statuer sur l'annulation pour
excès de pouvoir du SPIC mais pas sur la réparation d’un préjudice (skieur, demande
réparation car n’a pas bénéficié d’un avantage tarifaire)
TC 22 JANVIER 1921 BAC D’ELOKA (Reconnait pour la première fois qu’il existe des SP
entièrement soumis au droit privé : les SPIC : gérés par des personnes publiques dans les
mêmes conditions qu’un industriel traditionnel : relève donc du juge judiciaire : voiture de la
société ouest africain qui fait naufrage dans un bac)
La création des EP :

- En vertu de l’art 95.I.13 de la Constitution de 2010 « la loi fixe les règles concernant la
création de catégorie d’établissements publics »
- Loi n°98-031 portant définition des établissements publics et des règles concernant la création
des catégories d’établissement public du 20 janvier 1999
- Décret n°2005-003 du 4 janvier 2005 portant régime général de la comptabilité de
l’exécution budgétaire des organismes publics

La gestion du service public par une personne privée  :


Loi du 11 DECEMBRE 2001 dite MUCERF

CE 15 JUIN 1994 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES TRANSPORTS PUBLICS DE


LA REGION DE DOUAI (DSP : le délégataire assume une part du risque d’exploitation)
La police administrative (14)

CE 17 JUIN 1932 CASTELNAUDARY (le pouvoir de police est une SP mais par sa nature
ne peut se déléguer)
CE 21 JUIN 2000 SARL PLAGE « CHEZ JOSEPH » (critère d’intérêt général dans la
définition d’un SP)
Buts :
CE 22 OCTOBRE 2003 STE DES SABLIERES DE LA PERCHE (la PA tend à éviter
qu’un trouble se produise ou s’aggrave)
CE 24 JUIN 1960 STE LE MONDE (L’Arrêt permet la distinction entre les mesures de
police administrative et judiciaire, Il s’agit de savoir si l’opération de saisie relève du juge
judiciaire ou du juge administratif car :  le Préfet d’Alger fait saisir certains journaux par des
arrêtés en vue d’éviter des troubles. Cette saisie ne poursuit pas un but de police judiciaire
mais un but de police administrative) (le but poursuivi sert de critère de distinction entre PA et
PJ)
TC 5 DECEMBRE 1977 Dlle MOTSCH (opération de police évolutive : phase préventive
puis phase répressive : donc une opération de PA peut se transformer en opération de PJ)
TC 12 JUIN 1978 STE LE PROFIL (opération de police complexe : au départ : préventive
puis répressive puis de nouveau préventive : ici le préventif domine et on le retient : le juge se
fonde sur l’origine « essentielle » du préjudice en cas de doute) (La société, escorte policière
pour fonds à la banque. Escorte pour prévenir les troubles qui pourraient se produire. Puis un
hold up intervient. Policiers réagissent et cherchent à arrêter les auteurs du hold-up )
CE 18 DECEMBRE 1959 STE LES FILMS LUTETIA (critère organique de la police
administrative spéciale : la moralité rentre dans l’ordre public) (interdiction par maire de la
projection d’un film amoral)
CE 30 SEPTEMBRE 1960 JAUFFRET (moralité : fermeture d’un lieu de débauche)
CE Ass. 27 OCTOBRE 1995 COMMUNE DE MORSANG-SUR- ORGE (mesure visant à
assurer le respect de la dignité de la personne humaine : divertissement par le « lancer de
nains »

Autorités et procédés de police


CE 8 AOUT 1919 LABONNE (le détenteur du pouvoir réglementaire général est aussi
autorité de police générale : il a le soin de déterminer les mesures de police applicables à
l’ensemble du territoire : ici PM. (Au niveau local : compétence exercée par maire et préfet)
Obligation dans l’exercice du pouvoir de police

CE Sect 14 DECEMBRE 1962 DOUBLET (face à un risque imminent du trouble à l’ordre


public, le maire doit agir sinon carence fautive et possibilité d’engagement de responsabilité
de celui-ci)
CE, 8 juillet 1992, Ville de Chevreuse (mesure visant à assurer la tranquillité : refus du Maire
de prendre mesures nécessaires pour atténuer nuisances sonores résultant de l'activité d'un
club de tir est un acte illégal)

Les concours de compétence de police


CE 18 AVRIL 1902 NERIS-LES-BAINS (interdiction des jeux d’argent par le maire dans sa
commune alors que le préfet les avaient soumis à autorisation)

Limites des pouvoirs de police


CE, 19 mai 1933, Benjamin (vérification de l’adéquation entre la mesure de police, l’atteinte
à une liberté fondamentale et les risques de trouble à l’ordre public)

Organisation administrative (1)


CE 30 JUIN 1950 QUERALT (le recours/pouvoir hiérarchique reconnu : détenu de plein
droit par l’autorité supérieure : il n’est pas besoin qu’un texte reconnaisse ce pouvoir)
CONSTITUTION :
- Article 1
- Article.42 : contrôle de légalité des actes des CTD par les représentants, de l'Etat
- Article 55, al.8, (autres contrôles)
- Article 65, al.8 (autres contrôles)
- Articles 143 à 145

Loi organique n°2014-018 régissant les compétences, les modalités d’organisation et de


fonctionnement des Collectivités territoriales décentralisées, ainsi que celles de la gestion
de leurs propres affaires
: art 34 : la CTD est dotée de la personnalité morale, de l’autonomie administrative et
financière. Elle constitue une structure administrative distincte de l’Administration de
l’Etat qui s’administre librement par des organes propres

Loi n°2014-020 relative aux ressources des Collectivités territoriales décentralisées, aux
modalités ainsi qu’à l’organisation, au fonctionnement et aux attributions de leurs organes
Pouvoir réglementaire des CTD (Art.140, art.144)

Loi n°2014-021 relative à la représentation de l’Etat


Acte entaché d'illégalité : Recours assorti d'une demande de sursis à exécution : Art. 28
Art 148 : les communes constituent les CTD de base. Les communes sont urbaines ou
rurales en considération de leur assiette démographique réduite ou non à une
agglomération urbanisée

Art 149 : les communes concourent au développement économique, social et


environnemental de leur ressort territorial. Les compétences tiennent compte
essentiellement des principes constitutionnels et légaux ainsi que du principe de
proximité, de promotion et de défense des intérêts des habitants

D. n°2005-003 du 04 janvier 2005 : Contrôle sur les ordonnateurs par le comptable public
(agent du TP chargé d'exécuter toutes opérations de R/D d'une collectivité publique) :
articles 13, 14,15

CONTENTIEUX ADMINISTRATIF (5)


CE 17 FEVRIER 1950 Dme LAMOTTE : (les terres de la dame Lamotte avaient fait l'objet
d'un arrêté préfectoral de concession : toute décision administrative peut faire l'objet, même
sans texte, d'un RPEP)

CONDITIONS DE RECEVABILITE DU RPEP

LO n°2004-036 article 137 paragraphe 1er 


CE 30 OCTOBRE 1998 VILLE DE LISIEUX (RPEP contre un contrat possible quand il
s’agit d’un contrat de recrutement d’agents publics)
CE Ass du 10 JUILLET 1996 CAYZEELE (peut faire un RPEP contre une clause
réglementaire du contrat)

LES CAS D’OUVERTURE

CE 14 JANVIER 1916 CAMINO : révocation d’un maire fondé sur un comportement qu’il
n’avait pas eu (erreur sur l’exactitude matérielle des faits)
CE 26 NOVEMBRE 1875 PARISET : utilisation des pouvoirs de police à des fins financières
(détournement de pouvoir)

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