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Droit administratif
Le service public
Arrêt Rothschild – 1855 (compétence-service public-responsabilité)
Juridiction : Conseil d’Etat
Date : 6 décembre 1855
Sujet : Compétence de l’ordre administratif – service public
Faits :
Portée :
Consacre l’abandon définitif du critère de délimitation des compétences fondé sur les textes. Mise à
l’écart des principes établis par le Code civil, et affirmation du caractère spécial des règles applicables aux
services publics.
Définition des critères du service public :
- Critère organique : présence d’une personne publique
- Critère matériel : un but d’intérêt général
Portée : Le CE se reconnaît comme juge de droit commun. Il peut désormais connaître de toute affaire
sans que celle-ci ait été au préalable portée devant le ministre. C’est la fin de la théorie du ministre-juge,
qui voulait que le ministre juge les affaires qui n’étaient pas de la compétence du CE, celui-ci ne statuant
qu’en appel.
Portée :
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Arrêt Terrier – 1903 (service public-compétence)
Juridiction : Conseil d’Etat
Date : 6 février 1903
Sujet : Service public – critère de compétence du DA
Faits : Dans cette affaire, le conseil régional attribue des primes pour que les vipères soient détruites dans
la mesure où celles-ci deviennent nuisibles sur ce territoire. Le conseil va donc passer un contrat avec un
chasseur de vipère. Toutefois, après avoir procédé à ces destructions, M. Terrier demande le paiement de
son travail, mais celui-ci lui est refusé.
Portée : Le Conseil d’État va juger que dans la mesure où la destruction d’animaux nuisibles est un acte
de service public, le contrat est de droit administratif. De la sorte, les relations entre les parties sont des
relations de droit public. Le Conseil d’État juge qu’une personne privée peut gérer un service public par
délégation.
Portée : Les litiges entre particuliers impliquant la responsabilité du département relève du juge
administratif car il s’agit de l’exécution d’un SP.
Portée :
Portée : Tout contrat relatif à l’exécution d’un service public est administratif > position extrême
rapidement abandonnée. Abandonné par JP Société des granits porphyroïdes en 1912.
Arrêt Société des granits porphyroïdes des Vosges – 1912 (contrat administratif-clause exorbitante)
Juridiction : Conseil d’Etat
Date : 1912
Sujet : Critère du contrat administratif – la clause exorbitante
Faits : Un litige s’était élevé entre la ville de Lille et la Société des granits au sujet d’une livraison de
pavés.
Portée : La clause exorbitante du droit commun devient le critère matériel opérationnel de détermination
du contrat administratif jusqu’aux arrêts CE, 20 avril 1956, Époux Bertin et CE, 20 avril 1956, Ministre
de l'agriculture c/ Consorts Grimouard.
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Arrêt Société commerciale de l’Ouest africain (bac d’Eloka) – 1921 (établissements publics)
Juridiction : Tribunal des conflits
Date : 1921
Sujet : EPIC (SPIC) et compétence juridictionnelle
Faits : La colonie de Côte d’Ivoire exploitait un service de bacs sur des lagunes côtières. La société
commerciale de l’Ouest africain était propriétaire d’une voiture, qui fut gravement endommagée lors du
naufrage d’un de ces bacs, le bac d’Eloka. Elle assigna la colonie devant le Tribunal de Grand-Bassam et
demandait la nomination d’un expert pour évaluer son préjudice. Restait à déterminer l’ordre de
juridiction compétent pour statuer sur sa demande, ce qui a justifié que l’affaire soit élevée au Tribunal
des conflits. L’affaire posait la question de savoir si des services entiers de l'administration pouvaient être
regardés comme fonctionnant dans les mêmes conditions qu'une entreprise privée, justifiant alors la
compétence du juge judiciaire pour en connaître.
Portée : Le Tribunal des conflits a répondu positivement à cette question en admettant l'existence de
services publics fonctionnant dans les mêmes conditions qu'une entreprise privée. Il a ainsi donné
naissance à la notion de service public industriel et commercial (SPIC), relevant d’un régime de droit
privé et de la compétence du juge judiciaire. Il était déjà admis que l’administration agisse dans certaines
opérations isolées, comme un simple particulier, sans user de prérogatives de puissance publique, mais
cela n’avait jamais été admis pour un service entier.
Portée :
Portée : Le CE rappelle que les commerces activités marchandes dépendent par principe de l’entreprise
privée, « sauf raisons particulières de temps et de lieu » qui peuvent conduire les autorités administratives
à créer dans ce domaine un SP (manque ou absence de l’entreprise privée).
Portée : Reconnaissance implicite de la possibilité pour un organisme privé d’avoir en charge une activité
présentant un « caractère d’intérêt public ».
Arrêt Caisse primaire d’aide et de protection (CPAP) – 1938 (établissement privé-service public)
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Juridiction : Conseil d’Etat
Date : 13 mai 1938
Sujet : Délégation de l’exécution d’un service public à un organisme privé
Faits : Le décret du 29 octobre 1936 étendait la réglementation relative aux cumuls d’emploi des
fonctionnaires prévue par la loi du 20 juin 1936 au personnel des caisses d’assurances sociales, alors que
ces organismes étaient de droit privé.
Portée : Pour la première fois, le CE reconnaît qu’une disposition législative puisse reconnaître à un
établissement privé l’exécution d’une mission de service public.
Portée :
Portée : Il a jugé que, le droit de grève garanti par la constitution, peut être limité, s’il risque de troubler
l’ordre public.
Portée :
Portée :
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Date : 1954
Sujet : Contrôle de légalité – Erreur d’interprétation de la règle de droit
Faits : Refus d’un candidat à l’ENA au motif de son appartenance politique (communiste)
Portée : Comme dans le cas des époux Bertin, le CE ne cherche pas une clause exorbitante du droit
commun, mais examine l’objet du contrat. Dans le cas présent, le recours au contrat constitue une
modalité d’exécution du SP ; en outre, les opérations ont le caractère de travaux publics (cf JP époux
Bertin).
Portée :
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Portée :
Portée :
Portée :
Portée :
Portée :
Portée :
Problème sur la nature du règlement de la compagnie Air France concernant le mariage des hôtesses, pose
une triple condition pour lui donner un caractère administratif :
1. Un acte règlementaire
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2. Portant sur l’organisation même du service
3. Personne privée habilitée à le faire
Portée :
Portée :
Portée :
Portée :
Portée : L’Etat peut attribuer des compensations financières à une entreprise pour assurer un service
public.
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Juridiction : Conseil d’Etat
Date : 1996
Sujet :
Faits :
Portée :
Portée : Juge national admet que des missions de SP puissent amener à des dérogations aux règles de la
concurrence pour compenser les contraintes spécifiques aux SP.
Le juge administratif est compétent pour se prononcer sur les actes des personnes publiques quels qu’ils
soient sur le respect de la concurrence, il se prononce sur :
- Le caractère économique de l’activité
- Le respect de la concurrence
- Le caractère d’intérêt général (droit interne/UE) > qualification en mission d’IG
Portée : La Cour reconnait à la France le droit d’accorder des avantages économiques à EDF car elle
assure un service public.
Portée :
Portée :
Portée : Reconnaissance de la qualité de personne publique des GIP (coordonne activités d’intérêt général
entre personnes de droit public et personnes de droit privé).
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Avis du contentieux du Conseil d’Etat Mlle Marteaux – 2000
Juridiction : Conseil d’Etat
Date : 30 mai 2000
Sujet :
Faits :
Portée :
Portée :
Portée :
Portée :
Portée :
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Sujet : SP et respect de la libre-concurrence
Faits :
Portée : Les personnes publiques peuvent exercer économique seulement « tant dans le respect de la
liberté du commerce et de l’industrie que dans le respect du droit de la concurrence. »
Arrêt Association des personnels relevant des établissements pour inadaptés (APREI) – 2007
Juridiction : Conseil d’Etat
Date : 22 février 2007
Sujet :
Faits :
Portée :
Portée : CE admet la possibilité (rare) qu’une personne privée assure de sa propre initiative une activité à
laquelle sera attribuée ultérieurement la qualification de SP.
Portée :
Portée :
Portée :
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La police administrative
Portée : Une autorité inférieure peut aggraver prescriptions de l’autorité supérieure si les circonstances
locales le justifient mais pas le contraire. P publique attaque une autre p. Publique
Portée :
Portée :
Portée :
Portée : Le Président dispose d’un pouvoir propre de police administrative générale et nationale. Cette
solution est encore renforcée par la constitution de 1958, qui dispose que le Premier ministre dispose du
pouvoir réglementaire (art. 37). Par ailleurs, les autorités locales peuvent aggraver les mesures prises par
l’autorité nationale si le besoin s’en fait sentir.
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Faits :
Portée : Nullité des clauses qui délèguent l’activité de police car activité régalienne (souveraineté
étatique)
Portée :
Arrêt Consorts Baud – 1951 (caractère préventif des mesures de police administrative
Juridiction : Conseil d’Etat
Date : 11 mai 1951
Sujet :
Faits : Lors d’un braquage, un innocent est tué par la police, erreur sur la personne relève du TJ et pas de
l’administratif.
Portée :
Portée : Malgré l’obtention d’un visa ministériel, le maire peut demander l’interdiction de projection d’un
film s’il :
- Entraîne des troubles matériels
- Porte préjudice par caractère immoral selon « circonstances locales particulières)
Portée :
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Faits : Saisie de journaux en Algérie relève du TA et non du TJ.
Portée :
Portée :
Portée :
Portée :
Voile VS laïcité
Portée : Le respect de la dignité de la personne humaine est une composante de l’ordre public, même en
l’absence de circonstances locales particulières.
Portée : Concours entre polices spéciales > règle du « chacun chez soi », ne doivent pas empiéter ou se
substituer.
Portée :
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Portée :
Portée : Juge recherche les intentions du metteur en scène > le jugement subjectif de la dignité humaine
est supplétif.
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La compétence de la juridiction administrative
Portée : Les actes de Gouvernement ne relève pas de la compétence ni du juge administratif ni judiciaire.
Voir Arrêt Laffitte de 1822 (1er mai)
Portée : L’arrêt Société Immobilière Saint Just admet que l’administration peut recourir à des mesures
d’exécution forcée de ses décisions. Toutefois, ce privilège d’exécution d’office est strictement encadré, il
ne peut s’appliquer qu’à titre subsidiaire. L’administration ne peut recourir à l’exécution forcée lorsqu’elle
dispose d’une autre voie de droit lui permettant d’arriver à ces fins.
Critères :
1. Urgence
2. Absence d’autres voies de droit
3. Texte de loi l’a prévu
Conditions :
1. Acte doit être régulier
2. Refus d’obtempérer caractérisé
3. Uniquement réalisation prévue par la loi
Portée : Le juge judiciaire non répressif ne peut ni interpréter ni apprécier la légalité d’un acte individuel
administratif.
Portée :
Portée :
Portée :
Portée : Recevabilité du recours en Cassation même si le texte prévoit qu’aucun recours n’est possible
Portée : Tout acte peut faire l’objet d’un recours pour excès de pvr, REP possible même sans texte.
Portée : Le TC estime que le problème relevant non de l’exercice de la fonction, mais de l’organisation
même du SP, cela relevait du juge adm.
- Fonctionnement justice > judiciaire
- Organisation justice > administratif
Portée :
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un nouveau droit de la concurrence, une nouvelle autorité administrative indépendante (AAI) est créée
dont le contentieux est confié à la Cour d’appel de Paris (donc au judiciaire). 60 parlementaires saisissent
le Conseil constitutionnel.
Portée :
- Loi des 16 et 24 août 1790 et décret du 16 Fructidor an III n’ont pas valeur constitutionnelle
- Il existe toutefois un PFRLR qui confie au juge administratif le contentieux de l’annulation et de la
réformation des décisions prises, dans l’exercice de prérogatives de puissance publique, par les
autorités administratives, à l’exception des matières réservées par nature à l’autorité judiciaire.
- Les textes peuvent, au cas par cas, répartir ce qui ne relève pas de ce domaine en un seul bloc à
l’un ou l’autre des ordres de juridiction.
- Le juge administratif dispose de « compétences minimales »
Le Conseil Constitutionnel utilise cette décision pour délimiter un noyau de compétences propres à la
juridiction administrative et organiser la dévolution à l’un ou l’autre ordre du contentieux qui n’appartient
pas à ce noyau. L’ordonnance à ce titre est jugée contraire à la Constitution.
Arrêt loi portant dispositions diverses en matière d’urbanisme d’agglomération urbaine – 1989
Juridiction : Conseil constitutionnel
Date : 25 juillet 1989
Sujet : Sur la compétence relativement à la propriété privée - PFRLR
Faits :
Portée :
- Préemption, réquisition, expropriation > judiciaire
- Atteinte au droit de propriété > tantôt administratif, tantôt judiciaire
Portée : Longtemps interprétation laissée au ministre des affaires étrangères, dans cet arrêt = revirement
de jurisprudence, le juge en prend la charge (ministre = seulement un élément).
Portée : Extradition > contrôle d’un refus opposé par la France à un Etat, décision de refus annulé pour
erreur de droit.
Portée : Compétence exclusive du judiciaire concernant les atteintes à la liberté individuelle (cf article
66C).
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Arrêt Mégret – 1998
Juridiction : Conseil d’Etat
Date : 25 septembre 1998
Sujet :
Faits :
Portée : Juge accepte de contrôle le décret d’un premier ministre chargeant un parlementaire d’une
mission temporaire.
Portée : Le juge administratif est compétent pour contrôler la procédure de ratification des traités
internationaux, pour contrôler leur recevabilité. En l’espèce c’était le cas, le traité était ratifié.
Arrêt Président de l’Assemblée nationale – 1999 (actes émanant des assemblées parlementaires)
Juridiction : Conseil d’Etat – Assemblée
Date : 5 mars 1999
Sujet : Assemblées parlementaires et actes administratifs
Longtemps restés insusceptibles de recours, cet arrêt ouvre la possibilité concernant un acte provenant de
l’Assemblée nationale : un appel d’offre pour des équipements audiovisuels du Parlement, l’offre de la
société historique avait été refusée et elle avait lancé une action à ce titre.
Portée :
Portée :
Portée : Le juge judiciaire en matière non répressive peut interpréter un règlement seulement si la JP est
bien établie.
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Ordonnance Commune de Chirongui – 2013 (compétence-voie de fait)
Juridiction : Conseil d’Etat – juge des référés
Date : 23 janvier 2013
Sujet : Compétence administrative en matière de voie de fait
Faits :
Portée : Juge du référé-liberté se juge pour la première fois compétent pour faire cesse une voie de fait.
Décision confirmée par arrêt Bergoend (TC, 2013)
Portée :
CF arrêt Verquin, 15 février 1961, commissaire Braibant (page 65 du cours)
Portée :
Portée : Recours non prévus devant police judiciaire, le Conseil constitutionnel considère le texte
préventif et donc non contraire à l’article 66C ; en revanche Ccass farouchement opposée publie un texte
d’avis contraire.
Arrêt SARL Super Coiffeur – 2018 (hiérarchie des normes-validité des traités-acte détachable)
Juridiction : Conseil d’Etat
Date : 12 octobre 2018
Sujet :
Faits :
Portée : Réserves formulées par l’Etat français sur la portée d’un engagement international qui n’était pas
détachable de la conduite des RI. Le juge ne peut donc en apprécier la validité.
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Le contentieux administratif (procédure-légalité-responsabilité)
Portée :
Portée : Une personne morale peut saisir juge administratif (mais pas sur un acte individuel).
Portée :
Portée : REP à la place d’un RPC car ne demande pas de réparation et se fonde sur situation objective.
Portée :
Portée :
Portée : Garantie des parties du droit à être informées sur l’instance et les éléments constitutifs du dossier
d’instruction (principe du contradictoire).
Portée : Absence d’avis conforme = incompétence car autorité chargée de l’avis = coauteur de l’acte.
Portée :
Portée :
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Portée : PFRLR > principe des droits fondamentaux de la défense
Portée :
Portée : L’effet non suspensif des recours est une « règle fondamentale du droit public »
Portée :
Portée : Le préfet se voit contraint de déférer au juge administratif le contrôle de légalité de l’acte
administratif (ne suspend pas le délai de recours contentieux cf arrêt 1999, Société Aubettes SA). La
responsabilité peut être engagée pour faute lourde.
Portée :
Portée : Pas contraire au principe du contradictoire que les conclusions du commissaire du Gouvernement
ne soient pas transmises aux parties (elles le sont depuis 2009 > rapporteur public).
Portée :
Portée :
Portée : Même si fonctionnaire a été nommé irrégulièrement, les actes restent réguliers jusqu’à
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l’annulation de sa nomination par principe de sécurité juridique.
Portée :
Portée : Pas contraire au principe du contradictoire que les conclusions du commissaire du Gouvernement
ne soient pas transmises aux parties (elles le sont depuis 2009 > rapporteur public).
Portée :
Portée :
Portée : Le juge tempère l’annulation rétroactive des actes pour une question de sécurité juridique
Cf Arrêt 2007 Société Tropic Travaux Signalisation admet le même principe en matière contractuelle)
Portée :
Arrêt « Société Tropic travaux signalisation » – 2007 (voies d’action ouvertes aux tiers)
Juridiction : Conseil d’Etat – Assemblée
Date : 2007
Sujet : Ouverture des voies d’action aux tiers
Recours de plein contentieux contre la validité du contrat ou de ses clauses divisibles pour le tiers +
possibles demande d’indemnités.
- Tout concurrent évincé de la conclusion d'un contrat administratif est recevable à former devant ce
même juge un recours de pleine juridiction contestant la validité de ce contrat ou de certaines de
ses clauses, qui en sont divisibles, assorti, le cas échéant, de demandes indemnitaires.
- Ce recours doit être exercé dans un délai de deux mois .
- A partir de la conclusion du contrat, le concurrent évincé n'est, en revanche, plus recevable à
demander l'annulation pour excès de pouvoir des actes préalables qui en sont détachables.
- Saisi de telles conclusions par un concurrent évincé, il appartient au juge, lorsqu'il constate
l'existence de vices entachant la validité du contrat, d'en apprécier les conséquences et de décider
ou non suspension.
Portée :
Portée : Vice doit avoir influé sur la décision prise et porter atteinte à une garantie pour entacher l’acte
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d’irrégularité.
Portée :
Portée :
Ordonnance M. AB – 2015
Juridiction : Conseil d’Etat
Date : 11 décembre 2015
Sujet :
Faits :
Portée :
Portée : Contrôle du juge étendu aux actes de droit souple produit par les AAI. La possibilité de contester
un acte administratif devant le juge est, en principe, soumise à la condition que celui-ci produise des effets
juridiques. Cette exigence a cependant connu un aménagement notable par les décisions Fairvesta et
Numericable, s’agissant d’actes dits de « droit souple » pris par des autorités de régulation.
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Sujet :
Faits : Perquisitions administratives – légalité d’exception
Portée :
Arrêt « Mme Le Pen » – 2019 (AAI-actes de droit souple-recours pour excès de pouvoir)
Juridiction : Conseil d’Etat
Date : 2019
Sujet : Ouverture du recours pour excès de pouvoir – actes de droit souple
Extension de la JP Fairvesta-Numericable au-delà des seules autorités de régulations.
Faits : Élue députée en 2017, Marine Le Pen avait dû, à ce titre, remplir une déclaration de patrimoine dès
son entrée en fonction. La HATVP, après avoir échangé avec Marine Le Pen, a constaté que cette
déclaration n’était pas exhaustive, exacte et sincère. Cette appréciation critique a été publiée avec la
déclaration de patrimoine de l’intéressée. Marine Le Pen en a demandé l’annulation au Conseil d’État.
Portée : Le Conseil d’État estime ensuite qu’un député peut lui demander d’annuler cette appréciation. En
effet une telle appréciation, si elle ne constitue pas une sanction, a néanmoins des effets sur la réputation
du député concerné et est susceptible d’influencer les électeurs, ce qui justifie qu’elle puisse être contestée
devant le juge administratif.
Portée : Ferme les possibilité de recours par voie d’exception relativement à des vices de procédure et de
forme normalement sans délais.
ATTENTION A ACTUALISER AVEC un NOUVEL ARRET DU 16 2020 en ASSEMBLEE)
La responsabilité
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Arrêt Tomaso Grecco – 1905
Juridiction : Conseil d’Etat
Date :
Sujet : Responsabilité
Faits :
Portée : Défaut du concours des forces publiques pour exécuter une décision de justice.
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Faits :
Portée : Magasin sur route fermée aux piétons mais non aux montures
Portée :
Portée :
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Date :
Sujet :
Faits :
Portée : Admet responsabilité pour faute lourde du fait du fonctionnement des juridictions
Portée :
Portée :
Portée :
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Portée : ouvrages publics exceptionnellement dangereux
Portée :
Portée :
Portée :
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Sujet : Responsabilité pour faute simple
Faits : Un médecin avait réalisé une transfusion en urgence sur un patient qui s’avérait y être opposé.
Problème entre respect des droits du patient et obligation de soins.
Portée : Faute non retenue, le manquement ne suffit pas le comportement doit être disproportionné pour
être qualifié de faute.
Portée :
Portée : Faute simple suffit à engager la responsabilité (baisse des cas de faute lourde).
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Portée :
Portée :
Portée : Faute simple suffit à engager la responsabilité (baisse des cas de faute lourde).
Portée : Le Conseil d'État semble admettre que la responsabilité de l'État du fait des instructions données
par les contrôleurs aériens aux pilotes en vol peut être engagée en cas de faute simple
Portée :
Portée :
Portée : Faute simple suffit à engager la responsabilité (baisse des cas de faute lourde).
Portée : Pas de réparation pour les dommages résultant d’une situation irégulière, car pas de lien direct
avec l’acte illégal.
Portée :
Portée :
Arrêt M. C et M. A – 2015
Juridiction : Conseil d’Etat
Date : 9 décembre 2015
Sujet :
Faits :
Portée : Contrôle aux frontières > faute simple et non plus qualifiée.
Portée : L’agence française de sécurité sanitaire avait commis une faute en omettant de retirer une
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autorisation de mise sur le marché.
Arrêt –
Juridiction :
Date :
Sujet :
Faits :
Portée :
Arrêt –
Juridiction :
Date :
Sujet :
Faits :
Portée :
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