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Grands arrêts en

droit administratif
français

Pour un article plus général, voir


Conseil d'État (France).

Les grands arrêts en droit administratif


sont les décisions du Conseil d'État, du
Tribunal des conflits et de certains arrêts
de Cours administratives d'appel qui ont
joué un rôle majeur dans l'évolution de la
jurisprudence en France.
Le droit administratif français étant
largement de formation prétorienne, la
jurisprudence, spécialement celle du
Conseil d'État et celle du Tribunal des
conflits, a été déterminante pour les
règles de procédures et de fond qui se
sont progressivement dégagées, celles-ci
étant bien sûr pour une part d'origine
législative ou réglementaire, mais pour
une part non moins importante
construites ou dégagées par le juge lui-
même.

On comprend dès lors l'importance de


ces « grands arrêts » en ce domaine.

La légalité et la hiérarchie
des normes
1er mai 1822 : Lafitte :

Les actes dits « de haute politique » sont


des actes de gouvernement, qui ne sont
pas susceptibles d'être discutés par la
voie contentieuse. C'est la théorie du
mobile politique.

19 février 1875 : Prince Napoléon[L 1] :

Abandon de la théorie de l'acte de haute


politique (ou de l'acte pour mobile
politique) : il existe toujours des actes de
gouvernement, mais ceux-ci ne peuvent
se définir simplement par l'existence d'un
mobile politique. Aujourd'hui, le Conseil
d'État considère comme acte de
gouvernement les actes ayant trait au
rapport entre l'exécutif et le législatif ou à
la conduite des relations internationales.

Article détaillé : Arrêt Prince Napoléon.

6 novembre 1936 : Arrighi[1] :

Théorie de la loi-écran. Le juge


administratif ne contrôle pas la
constitutionnalité d'une loi. Étant le juge
du pouvoir exécutif, il ne peut, au nom de
la séparation des pouvoirs, contrôler le
travail du législateur.

Article détaillé : Arrêt Arrighi.

26 octobre 1945 : Aramu[2] :


Affirmation de l'existence de principes
généraux du droit. Ceux-ci s'imposent à
l'administration, mais pas au législateur.
Ils ont une valeur « supra-décrétale mais
infra-législative » (René Chapus).

30 mai 1952 : Dame Kirkwood :

Un acte administratif doit être conforme


à un traité. Pour la première fois, le juge
contrôle l'application par l'administration
du droit international, qui n'était
jusqu'alors qu'une règle de conduite ne
faisant pas grief.

1er mars 1968 : Syndicat général des


fabricants de semoules de France[L 2] :
Le Conseil d'État se refuse à faire
prévaloir le traité sur la loi postérieure.
Par cet arrêt, le Conseil d'État cherche à
concilier la suprématie des traités sur la
loi (article 55 de la Constitution) avec
son refus de censurer les actes du
législateur.

Arrêt Croissant du 7 juillet 1978, qui


préfigure l'arrêt Nicolo ci-dessous.
20 octobre 1989 : Nicolo[L 3] :

Le Conseil d'État indique qu’il appartient


au juge administratif de contrôler la
compatibilité entre les traités
internationaux et les lois françaises
même postérieures, revenant ainsi sur sa
jurisprudence « semoules » de 1968. Il se
rallie ainsi à la solution dégagée en 1975
par la Cour de cassation dans son arrêt
Société cafés Jacques Vabre et suivie par
le Conseil constitutionnel (dans sa
fonction de juge électoral) lors de sa
décision n° 88-1082/1117 du 21 octobre
1988[CC 1] sur les élections législatives
dans le Val-d'Oise.

Article détaillé : Arrêt Nicolo.

3 juillet 1996 : Koné[L 4] :

En vertu d’un principe fondamental


reconnu par les lois de la République,
l’extradition doit être refusée lorsqu’elle
est demandée dans un but politique. Une
convention internationale d’extradition
doit être interprétée conformément à ce
principe de valeur constitutionnelle.

30 octobre 1998 : Sarran, Levacher et


autres[L 5] :

Suprématie des dispositions


constitutionnelles sur les normes
internationales mêmes régulièrement
intégrées en droit interne (décret
organisant la consultation des
populations sur l'avenir de la Nouvelle-
Calédonie).

8 février 2007 : Société Arcelor et


autres :

Conciliation entre la suprématie de la


Constitution dans l’ordre juridique interne
et les exigences liées à la participation
de la France à l’Union européenne[N 1].

Contentieux administratif
Article connexe : Contentieux
administratif en France.

8 février 1873 : arrêt Blanco[L 6] Pose


les fondements de la responsabilité de
la puissance publique, régie par des
règles spéciales et « ni générale ni
absolue », et en attribue la compétence
contentieuse à la juridiction
administrative. De plus le droit civil,
selon cet arrêt, ne peut s'appliquer aux
relations entre les personnes
publiques et privées, sauf exceptions.
En effet l'action administrative est
caractérisée par des rapports de droit
inégalitaire contrairement aux
dispositions du droit civil qui
s'appuient sur l'égalité entre les
citoyens.
13 décembre 1889 : Cadot[L 7] :
Abandon de la théorie de
l'administrateur juge du fait que le
Conseil d'État estime qu'en 1889, cette
théorie n'a plus lieu d'exister puisqu'il
existe à présent de véritables
juridictions administratives :
compétence générale du juge
administratif.
29 mars 1901 : Casanova[L 8] : Tout
contribuable d’une commune a un
intérêt à agir contre l'inscription d'une
dépense au budget de celle-ci.
6 février 1903 : Terrier[L 9] :
Compétence du juge administratif pour
les contrats publics des collectivités
locales.
11 décembre 1903 : Lot[L 10] : Intérêt
pour agir d’une personne contre une
décision qui porte atteinte aux droits
qu’elle tient de son statut, de ses titres
ou des prérogatives de sa fonction.
8 juillet 1904 : Botta[L 11] : Autorité de la
chose jugée d'un arrêt de cassation ou
d'annulation.
28 décembre 1906 : Syndicat des
patrons coiffeurs de Limoges[L 12] :
Intérêt pour agir d’un syndicat
professionnel, mais non au nom
d'intérêts particuliers, sauf mandat
spécial.
4 mars 1910 : Thérond[L 13] :
Compétence de la juridiction
administrative pour un contrat de
service public.
10 mai 1912 : Abbé Bouteyre[L 14] :
Pouvoir d’appréciation du ministre de
l'instruction publique refusant
d'admettre un prêtre catholique à
concourir à l'agrégation de
philosophie.
3 novembre 1922 : Dame Cachet[L 15] :
Pouvoir de retrait d'une décision
individuelle créatrice de droits pendant
le délai de recours contentieux.
26 décembre 1925 : Rodière[L 16] : Effet
rétroactif de l'annulation contentieuse.
10 janvier 1930 : Despujol[L 17] :
Recours dans le cas d’un changement
de circonstances faisant qu’un acte
réglementaire est devenu illégal.
12 novembre 1938 : Chambre syndicale
des constructeurs de moteurs
d'avions[L 18] : Conditions pour les
sursis à exécution des décisions
administratives.
31 juillet 1942 : Monpeurt[3] :
Compétence du Conseil d’État pour les
actes administratifs d’un organisme
privé chargé d’un service public.
2 avril 1943 : Bouguen[L 19] :
Compétence du Conseil d’État pour
statuer sur certaines décisions des
ordres professionnels.
21 mars 1947 : Compagnie Générale
des Eaux[L 20] et Veuve Aubry[L 21] : La
date d'évaluation du préjudice, dans le
cas des dommages aux biens, est la
date où il peut être procédé aux
réparations et, dans le cas des
dommages aux personnes, la date de
la décision juridictionnelle.
25 juin 1948 : Société du journal
« L'Aurore »[L 22] : Principe de non-
rétroactivité des actes administratifs.
17 avril 1953 : Falco et Vidaillac[L 23] :
Compétence de la juridiction
administrative en ce qui concerne
l'organisation du service public
judiciaire, ici pour des élections au
Conseil supérieur de la magistrature
(CSM).
29 janvier 1954 : Institution Notre-
Dame du Kreisker[L 24] : Recevabilité du
recours pour excès de pouvoir contre
les circulaires qui ajoutent des règles
nouvelles.
31 mai 1957 : Rosan Girard[L 25] :
Notion d'acte inexistant.
26 juin 1959 : Syndicat général des
ingénieurs-conseils[L 26] : Le pouvoir
réglementaire autonome est soumis
aux principes généraux du droit, même
en l'absence de disposition législative.
2 mars 1962 : Rubin de Servens[L 27] :
Le chef de l'État a la possibilité
d'exercer le pouvoir législatif, au titre
de l'article 16 de la Constitution (pleins
pouvoirs), sans contrôle du juge
administratif.
26 janvier 1968 : Société « Maison
Genestal »[L 28] : Le contrôle de la
légalité d'une décision économique
reposant sur des motifs imprécis peut
exiger un complément d'instruction.
28 mai 1971 : Ville Nouvelle-Est[L 29] :
Contrôle de l’utilité publique d’une
opération d’expropriation, par la théorie
du bilan coût-avantage.
2 novembre 1973 : Société Anonyme
« Librairie François Maspero »[L 30] : Le
juge administratif effectue un contrôle
minimum sur la décision du ministre
de l'intérieur d'interdire la diffusion
d'une publication étrangère[N 2].
22 décembre 1978 : Ministre de
l'intérieur c/ Cohn-Bendit[L 31] : Limites
de la portée juridique des directives
communautaires. Le Conseil d'État est
revenu sur cette jurisprudence par
l'arrêt Mme Perreux[CE 1] du 30 octobre
2009.
17 mai 1985 : Mme Menneret[L 32] :
Pouvoir du juge de condamner à une
astreinte.
3 février 1989 : Compagnie
Alitalia[L 33] : Obligation pour
l'administration d'abroger un règlement
illégal.
20 octobre 1989 Nicolo[L 3] : Le traité
international prime la loi même si elle a
été promulguée postérieurement à la
ratification du traité.
Article détaillé : arrêt Nicolo.
29 juin 1990 : GISTI[L 34] : Compétence
du juge administratif pour interpréter
une convention internationale sans
renvoi préjudiciel au ministre des
affaires étrangères.
28 février 1992 : S.A. Rothmans
International France[L 35] et également
l'arrêt S.A. Philip Morris France[L 36] :
Contrôle par le juge administratif de la
compatibilité entre les objectifs d'une
directive européenne et une loi même
postérieure.
17 février 1995 : Hardouin [L 37] et
Marie[L 38] : Restrictions sur la notion
de mesures d'ordre intérieur. Voir les
conclusions du commissaire du
gouvernement Patrick Frydman à
l'audience[4].
Article détaillé : Arrêts Hardouin et Marie
du 17 février 1995.

6 juin 1997 : Aquarone[L 39] : Les règles


coutumières du droit international
public sont applicables en droit interne
mais ne prévalent pas sur la loi en cas
de conflit entre ces deux normes.
5 mars 1999 : Président de l'Assemblée
nationale[L 40] : La juridiction
administrative est compétente pour
connaître des litiges relatifs aux
marchés conclus par les assemblées
parlementaires.
18 janvier 2001 : Commune de
Venelles[L 41] et 5 mars 2001, Saez[L 42] :
Conditions de recevabilité et
d'admission du référé.
26 octobre 2001 : Ternon[L 43] :
L’administration ne peut retirer une
décision individuelle explicite créatrice
de droits, si elle est illégale, que dans
le délai de quatre mois suivant la prise
de cette décision. Cette jurisprudence
remplace partiellement celle issue de
l'arrêt Dame Cachet[L 15] de 1922. Voir
les conclusions du commissaire du
gouvernement François Séners à
l'audience (p. 20–31). Cette
jurisprudence a été prolongée par
l'arrêt Mme Soulier (6 novembre 2002),
en matière de décisions pécuniaires, et
par l'arrêt M. C. (6 mars 2009), pour
l'abrogation des décisions créatrices
de droit.
11 mai 2004 : Association AC ! et
autres[L 44] : À titre exceptionnel, les
effets d'une annulation contentieuse
peuvent faire l'objet d'une modulation
dans le temps[N 3].
23 décembre 2011 : Danthony[L 45] sur
la régularisation des vices de
procédure.

Contrôle de l'excès de
pouvoir
26 novembre 1875 : Pariset[L 46] : Le
Conseil d'État censure pour
détournement de pouvoir la décision
du préfet de fermer une manufacture
d'allumettes.
18 avril 1902 : Commune de Néris-les-
Bains[L 47] : Pouvoirs de police
municipale des maires. Recevabilité
d'un recours pour excès de pouvoir
(REP) du maire contre une décision de
l’autorité de tutelle.
21 décembre 1906 : Syndicat des
propriétaires et contribuables du
quartier Croix-de-Seguey-Tivoli[L 48] :
Intérêt pour agir d’une association.
Recevabilité du recours pour excès de
pouvoir.
6 décembre 1907 : Compagnie de
chemin de fer de l'Est[L 49] : Recours
pour excès de pouvoir contre un
règlement pris en vertu d'une
délégation législative.
8 mars 1912 : Lafage[L 50] : Recours
pour excès de pouvoir et recours de
plein contentieux.
29 novembre 1912 : Boussuge[L 51] :
Tierce-opposition à une décision
contentieuse rendue à la suite d'un
REP.
4 avril 1914 : Gomel[L 52] : Contrôle par
le juge de la qualification juridique des
faits à laquelle se livre l'administration.
En l'occurrence, le Conseil d'État avait
annulé pour excès de pouvoir la
qualification de perspective
monumentale à la place Beauvau,
pourtant soutenue par le préfet.
14 janvier 1916 : Camino[L 53] : Contrôle
de l’exactitude matérielle des faits par
le juge de l’excès de pouvoir.
17 février 1950 : Ministre de
l'agriculture c/ Dame Lamotte[L 54] :
Principe selon lequel toute décision
administrative peut faire l'objet d'un
recours pour excès de pouvoir.
5 mai 1976 : Société d'aménagement
foncier et d'établissement rural
d'Auvergne c/ Bernette[L 55] : Le juge de
l'excès de pouvoir contrôle si les faits
reprochés à un salarié protégé sont
d'une gravité suffisante pour justifier la
décision administrative autorisant son
licenciement.
2 juillet 1982 : Huglo [réf. nécessaire] : Le
REP n'est pas un recours suspensif.
3 décembre 1999 : Association
ornithologique et mammalogique de
Saône-et-Loire[L 56] : REP possible
contre le refus du premier ministre
d'engager la procédure de
délégalisation prévue à l'article 37 al. 2
de la Constitution + Suprématie du
droit communautaire sur la loi.
18 décembre 2002 : Mme Duvignères :
Les dispositions impératives à
caractère général d’une circulaire
peuvent faire l’objet d’un recours
contentieux et le contrôle de leur
légalité. Il repose sur la notion d'excès
de pouvoir et sur le principe d'égalité.
Article détaillé : Affaire Duvignères.

16 février 2009 : Société ATOM[L 57] :


substitution du recours de plein
contentieux au recours pour excès de
pouvoir dans la plupart des sanctions
administratives.

Responsabilité de l'État ou
de l'administration
Articles détaillés : Responsabilité de
l'État français et Responsabilité sans
faute de l'administration française.

30 juillet 1873 : Arrêt Pelletier[L 58].


Dans une affaire qui suivait la guerre
de 1870, le Tribunal des conflits pose
la distinction entre faute de service et
faute personnelle au sujet de la
responsabilité de l'administration
(saisie de journaux par l'autorité
militaire).
21 juin 1895 : Cames[L 59] : Naissance
de la responsabilité sans faute.
10 février 1905 : Tomaso Grecco[L 60] :
Responsabilité en matière de police.
3 février 1911 : Anguet[L 61] : Cumul de
la faute personnelle et de la faute de
service.
10 mai 1912 : Ambrosini : Un
particulier n'est pas fondé à réclamer à
l'État une indemnité, à raison de la
mort de son fils tué par un éclat d'obus
provenant de l'explosion d'un navire de
guerre; le décès doit être, en effet,
attribué à un événement de force
majeure.
26 juillet 1918 : Époux Lemonnier[L 62] :
Responsabilité de l'administration à
raison de fautes commises par ses
agents.
28 mars 1919 : Regnault-
Desroziers[L 63] : Responsabilité pour
risque.
30 novembre 1923 : Couitéas[L 64] :
Responsabilité pour rupture de l'égalité
devant les charges publiques. Droit à la
réparation d'un préjudice à la suite du
refus du gouvernement de prêter le
concours de la force publique pour une
expulsion.
14 janvier 1938 : Société anonyme des
produits laitiers « La Fleurette »[L 65] :
Responsabilité du fait des lois.
3 juin 1938 : Société « La cartonnerie et
imprimerie Saint-Charles »[L 66] :
Responsabilité sans faute de la
puissance publique en cas
d'inexécution non fautive d'une
décision judiciaire.
29 mars 1946 : Caisse départementale
d'assurances sociales de Meurthe-et-
Moselle[L 67] : Responsabilité des
autorités de tutelle et de contrôle des
services publics.
22 novembre 1946 : Commune de
Saint-Priest-la-Plaine[L 68] :
Responsabilité sans faute en raison
d’un accident survenu à des
collaborateurs occasionnels d’un
service public.
24 juin 1949 : Consorts Lecomte[L 69] :
Responsabilité du service de police,
même sans faute lourde, en cas
d’utilisation d'armes et d’engins
comportant un risque exceptionnel
pour les personnes et les biens.
18 novembre 1949 : Demoiselle
Mimeur[L 70] : Responsabilité de
l'administration en cas de faute non
dépourvue de tout lien avec le service
(cumul de responsabilités).
28 juillet 1951 : Laruelle[L 71] et
Delville[L 72] : Responsabilité des
agents publics : action récursoire de
l'administration.
24 novembre 1961 : Consorts
Letisserand[L 73] : Réparation au titre de
la douleur morale.
30 mars 1966 : Compagnie générale
d'énergie radio-électrique[L 74] :
Responsabilité du fait des conventions
internationales sur le fondement de
l'égalité devant les charges publiques.
6 avril 1990 : Cofiroute[L 75] : Avis sur
renvoi. Préjudice commercial
indemnisable du fait d’attroupements.
10 avril 1992 : Epoux V.[L 76] :
Responsabilité du service public
hospitalier. Application d'un régime de
responsabilité pour faute simple.
12 avril 2002 : Papon[L 77] :
Responsabilités de l'État et des
fonctionnaires pour les dommages
causés sous le régime de Vichy.
27 février 2004 : Mme Popin c/
Université de Strasbourg [réf. nécessaire] :
La justice étant rendue de manière
indivisible au nom de l'État,
responsabilité de celui-ci pour des
dommages résultant de l'exercice de la
fonction juridictionnelle relevant d'une
autre personne morale.
8 février 2007 : Gardedieu[L 78] :
Responsabilité de l'État du fait des lois
contraires aux engagements
internationaux. Voir les conclusions du
commissaire du gouvernement Luc
Derepas à l'audience.

Contrats administratifs
10 janvier 1902 : Compagnie nouvelle
du gaz de Deville-lès-Rouen[L 79] :
Mutabilité (ou pouvoir de modification
unilatérale) des contrats
administratifs.
4 août 1905 : Martin[L 80] : Recours des
tiers contre les actes détachables d’un
contrat. Ainsi contre les clauses
réglementaires (C.E., 10 juillet 1996,
Cayzeele)[N 4].
29 janvier 1909 : Compagnie des
messageries maritimes et autre[L 81] :
L'inexécution d’un contrat en cas de
force majeure exclut la responsabilité
du cocontractant.
4 mars 1910 : Thérond[L 13] :
Compétence de la juridiction
administrative pour un contrat de
service public.
11 mars 1910 : Compagnie générale
française des tramways[L 82] : Mutabilité
des contrats administratifs et
indemnisation en cas de préjudice.
31 juillet 1912 : Société des granits
porphyroïdes des Vosges[L 83]. Un
contrat conclu par l'administration peut
l'être selon les « règles et conditions
des contrats intervenus entre
particuliers » et le juge judiciaire est
alors compétent. En revanche, un
contrat comportant une clause
exorbitante du droit commun est
administratif et le juge administratif
est compétent dans ce cas.
9 décembre 1932 : Compagnie de
tramways de Cherbourg[L 84] : Le
bouleversement définitif de l'économie
du contrat extérieur à la volonté des
parties est un cas de force majeure. La
résiliation du contrat peut être
demandée au juge par les
cocontractants.
20 avril 1956 : Époux Bertin[L 85] et
Ministre de l'agriculture c/ consorts
Grimouard[L 86] : Critère du service
public retenu pour qualifier
respectivement un contrat
administratif ou une opération de
travaux publics.
16 juillet 2007 : Société « Tropic
Travaux Signalisation »[CE 2] : Un
nouveau type de recours contre les
contrats administratifs est ouvert aux
concurrents évincés. Eu égard à
l’impératif de sécurité juridique, non-
rétroactivité de cette nouvelle
jurisprudence.
28 décembre 2009 : Béziers I : pas
d'annulation automatique en cas
d'irrégularités
21 mars 2011 : Béziers II : possibilité
d'un recours de plein contentieux
tendant à la reprise des relations
contractuelles
4 avril 2014 : département de Tarn-et-
Garonne : ouverture du recours de plein
contentieux aux tiers du contrat.

Autres grands arrêts


De 1873 à 1914

19 février 1909 : Abbé Olivier[L 87] :


Pouvoir de police et liberté des cultes.
7 août 1909 : Winkell[L 88] : La grève
dans la fonction publique est un acte
illicite. Voir 7 juillet 1950, Dehaene
(plus bas).
22 mai 1912 : Malinge contre Gérardin :
Sur les pouvoirs de police en matière
d'ébriété sur la voie publique.
20 juin 1913 : Téry[L 89] : Respect des
droits de la défense : droit du prévenu
à être entendu.

De 1915 à 1939

30 mars 1916 : Compagnie générale


d'éclairage de Bordeaux[L 90] : Théorie
de l'imprévision.
28 juin 1918 : Heyriès : Théorie des
circonstances exceptionnelles.
Article détaillé : Loi du 22 avril 1905 et
arrêt Heyriès.

28 février 1919 : Dames Dol et


Laurent[L 91] : Pouvoirs de guerre et
circonstances exceptionnelles
justifiant une police des mœurs plus
rigoureuse.
8 août 1919 : Labonne[L 92] : Existence
d'un pouvoir réglementaire de police
au niveau national.
10 juin 1921 : Commune de
Monségur[L 93] : Entretien d’une église,
dommages se rattachant à l’exécution
ou l’inexécution de travaux publics.
26 janvier 1923 : De Robert-
Lafrégeyre[L 94] : Emploi de direction
d’un service public industriel et
commercial (SPIC).
30 mai 1930 : Chambre syndicale du
commerce en détail de Nevers[L 95] :
Intervention économique de la
puissance publique et liberté du
commerce et de l'industrie.
29 janvier 1932 : Société des autobus
antibois[L 96] : Utilisation du domaine
public.
7 avril 1933 : Deberles[L 97] : Révocation
irrégulière d'un fonctionnaire : en
l’absence de service fait, droit à une
indemnité et non à un rappel de
traitement.
19 mai 1933 : Benjamin : Contrôle des
atteintes portées par le pouvoir de
police à la liberté de réunion. Le
Conseil met en place le contrôle de
proportionnalité.
Article détaillé : René Benjamin#La
jurisprudence « Benjamin ».

7 février 1936 : Jamart[L 98] : Pouvoir


réglementaire du chef de service pour
organiser ses services.
3 juillet 1936 : Demoiselle Bobard[L 99] :
Égalité des sexes dans l’accès aux
fonctions publiques et restrictions
pour des exigences spéciales du
service.
13 mai 1938 : Caisse primaire « Aide et
protection »[L 100] : Personnes morales
de droit privé et service public.

De 1940 à 1979
2 avril 1943 : arrêt Veuve Maxudian :
Détermine les règles pour la juridiction
administrative pour déterminer la
« judéité » et établit une « présomption
de judéité »[5]
30 avril 1943 : arrêt Brigitte Sée : Établit
que la charge de la preuve de la « non-
appartenance à la religion juive »
incombe aux individus présumés
juifs[6]
5 mai 1944 : Dame veuve Trompier-
Gravier[L 101] : Principe de respect des
droits de la défense.
2 février 1945 : Moineau[L 102] : Nature
et étendue du rôle du juge de
cassation.
7 février 1947 : D'Aillières[L 103] :
Possibilité du recours en cassation en
l’absence de texte législatif clairement
contraire...
27 mai 1949 : Véron-Réville[L 104] :
Réintégration du fonctionnaire
illégalement évincé de l'administration
et reconstitution de carrière.
7 juillet 1950 : Dehaene[L 105] : droit de
grève des fonctionnaires. Pouvoir des
chefs de service de réglementer le
droit de grève de ceux-ci.
29 juillet 1950 : Comité de défense des
libertés professionnelles des experts-
comptables[L 106] : Ordres
professionnels et libertés individuelles.
9 mars 1951 : Société des concerts du
conservatoire[L 107] : Principe d'égalité
régissant le fonctionnement des
services publics.
22 juin 1951 : Daudignac[L 108] :
Pouvoirs de réglementation du maire
et liberté du commerce et de
l'industrie.
4 avril 1952 : Syndicat régional des
quotidiens d'Algérie[L 109] : La
compétence d'un gouvernement
démissionnaire est limitée aux affaires
courantes.
13 mars 1953 : Tessier[L 110] : Limites
de la liberté d’expression des
fonctionnaires et sanction
disciplinaire.
28 mai 1954 : Barel[L 111] : Principe de
l'égalité d'accès aux fonctions et
emplois publics. L'administration ne
saurait, sans méconnaître ce principe,
écarter un candidat en se fondant
exclusivement sur ses opinions
politiques.
19 octobre 1956 : Société « Le
Béton »[L 112] : Domanialité publique
définie par le critère d'affectation au
service public.
18 décembre 1959 : Société « Les films
Lutétia »[L 113] : Police municipale et
interdiction d'un film à caractère
immoral.
24 juin 1960 : Société Frampar[L 114] :
Saisie des journaux, distinction entre
police administrative et police
judiciaire.
19 octobre 1962 : Canal, Robin et
Godot[L 115] : Principes généraux du
droit pénal. Annulation d'une
ordonnance du Président de la
République pour atteinte aux droits et
garanties essentielles de la défense.
11 décembre 1970 : Crédit foncier de
France[L 116] : Statut des directives.
7 juillet 1978 : Arrêt Klaus Croissant :
les conventions et traités
internationaux ont une autorité
supérieure au droit interne.
8 décembre 1978 : GISTI, CFDT et
CGT[L 117] : Droit de mener une vie
familiale normale.

De 1980 à aujourd'hui

1er avril 1988 : Bereciartua-


Echarri[L 118] : Principe général du droit
selon lequel un réfugié politique ne
doit pas être remis à son pays
d'origine.
15 octobre 1993 : Royaume-Uni de
Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord et
Gouverneur de la Colonie Royale de
Hong-Kong[L 119] : Le rejet d'une
demande d'extradition est un acte
détachable des relations
internationales.
27 octobre 1995 : Commune de
Morsang-sur-Orge[L 120] : Le respect de
la dignité de la personne humaine est
une composante de l’ordre public. Le
Conseil d'État l'élève au rang des
principes généraux du droit (PGD). De
fait le lancer de nain est interdit.
Article détaillé : Lancer de nain#Légalité
du lancer de nain.

6 décembre 1996 : Société


Lambda[L 121] : Contrôle du recrutement
de fonctionnaires par des entreprises
privées.
9 juillet 1997 : Association Ekin[L 122] :
Le juge administratif effectue un
contrôle normal sur la décision du
ministre de l'intérieur d'interdire la
diffusion d'une publication étrangère.
Voir finalement 7 février 2003, l'arrêt
GISTI[L 123] (à la suite de l'arrêt de la
CEDH, Association Ekin, 17 juillet
2001).
3 novembre 1997 : Société Million et
Marais[L 124] : Le droit interne de la
concurrence est opposable aux actes
administratifs.
3 décembre 1999 : Didier[L 125] : Droit à
un procès équitable et principe
d'impartialité devant les autorités
administratives indépendantes. Voir
les conclusions[7] du commissaire du
gouvernement Alain Seban à
l'audience.
30 novembre 2001 : Ministre de la
défense c/ Diop[L 126] : La
« cristallisation » du montant des
pensions des ressortissants de pays
anciennement sous souveraineté
française est contraire à la CEDH.
24 mars 2006 : Société KPMG et
autres [réf. nécessaire] : Consécration du
principe de sécurité juridique.
22 février 2007 : Association du
Personnel Relevant des Établissements
pour Inadaptés [réf. nécessaire] (APREI) :
Qualification d'un service public en
fonction de l'intention du créateur du
service (méthode du faisceau
d'indices)
3 octobre 2008 : Commune
d'Annecy[L 127] : la Charte de
l'environnement a une valeur
constitutionnelle.
30 octobre 2009 : Mme Perreux[CE 3] :
Effet direct des directives
communautaires, y compris à l'égard
d'un acte administratif non
réglementaire.
9 juillet 2010 : Mme Cheriet-
Benseghir[L 128] : revirement de la
jurisprudence du CE Chevrol-
Benkeddash de 1999 relatif au contrôle
de réciprocité des conventions
internationales : désormais, le juge
administratif est seul compétent pour
contrôler la réciprocité des
conventions internationales, et n'a plus
besoin de surseoir à statuer dans
l'attente de la décision du ministre des
affaires étrangères.
24 septembre 2012 : Commune de
Valence[L 129] : Le maire ne peut se
prévaloir du principe de précaution,
relevant de la police spéciale de
l'environnement pour justifier une
mesure de police générale[8].

Notes
Notes
1. extrait de l'arrêt Société Arcelor et
autres (dit Arcelor) : « Considérant que si,
aux termes de l'article 55 de la
Constitution, " les traités ou accords
régulièrement ratifiés ou approuvés ont,
dès leur publication, une autorité
supérieure à celle des lois, sous réserve,
pour chaque accord ou traité, de son
application par l'autre partie ", la
suprématie ainsi conférée aux
engagements internationaux ne saurait
s'imposer, dans l'ordre interne, aux
principes et dispositions à valeur
constitutionnelle ; qu'eu égard aux
dispositions de l'article 88-1 de la
Constitution, selon lesquelles " la
République participe aux Communautés
européennes et à l'Union européenne,
constituées d'Etats qui ont choisi
librement, en vertu des traités qui les ont
instituées, d'exercer en commun certaines
de leurs compétences ", dont découle une
obligation constitutionnelle de
transposition des directives, le contrôle de
constitutionnalité des actes
réglementaires assurant directement
cette transposition est appelé à s'exercer
selon des modalités particulières dans le
cas où sont transposées des dispositions
précises et inconditionnelles ; qu'alors, si
le contrôle des règles de compétence et
de procédure ne se trouve pas affecté, il
appartient au juge administratif, saisi d'un
moyen tiré de la méconnaissance d'une
disposition ou d'un principe de valeur
constitutionnelle, de rechercher s'il existe
une règle ou un principe général du droit
communautaire qui, eu égard à sa nature
et à sa portée, tel qu'il est interprété en
l'état actuel de la jurisprudence du juge
communautaire, garantit par son
application l'effectivité du respect de la
disposition ou du principe constitutionnel
invoqué ; que, dans l'affirmative, il y a lieu
pour le juge administratif, afin de
s'assurer de la constitutionnalité du
décret, de rechercher si la directive que ce
décret transpose est conforme à cette
règle ou à ce principe général du droit
communautaire ; qu'il lui revient, en
l'absence de difficulté sérieuse, d'écarter
le moyen invoqué, ou, dans le cas
contraire, de saisir la Cour de justice des
Communautés européennes d'une
question préjudicielle, dans les conditions
prévues par l'article 234 du Traité
instituant la Communauté européenne ;
qu'en revanche, s'il n'existe pas de règle
ou de principe général du droit
communautaire garantissant l'effectivité
du respect de la disposition ou du
principe constitutionnel invoqué, il revient
au juge administratif d'examiner
directement la constitutionnalité des
dispositions réglementaires
contestées ; »,
2. Voir 9 juillet 1997, Association Ekin et
aussi Loi sur la liberté de la presse du 29
juillet 1881#Contrôle des publications
étrangères.
3. Considérant de principe de l'arrêt
Association AC ! : « Considérant que
l'annulation d'un acte administratif
implique en principe que cet acte est
réputé n'être jamais intervenu ; que,
toutefois, s'il apparaît que cet effet
rétroactif de l'annulation est de nature à
emporter des conséquences
manifestement excessives en raison tant
des effets que cet acte a produits et des
situations qui ont pu se constituer
lorsqu'il était en vigueur que de l'intérêt
général pouvant s'attacher à un maintien
temporaire de ses effets, il appartient au
juge administratif - après avoir recueilli
sur ce point les observations des parties
et examiné l'ensemble des moyens,
d'ordre public ou invoqués devant lui,
pouvant affecter la légalité de l'acte en
cause - de prendre en considération, d'une
part, les conséquences de la rétroactivité
de l'annulation pour les divers intérêts
publics ou privés en présence et, d'autre
part, les inconvénients que présenterait,
au regard du principe de légalité et du
droit des justiciables à un recours effectif,
une limitation dans le temps des effets de
l'annulation ; qu'il lui revient d'apprécier, en
rapprochant ces éléments, s'ils peuvent
justifier qu'il soit dérogé à titre
exceptionnel au principe de l'effet
rétroactif des annulations contentieuses
et, dans l'affirmative, de prévoir dans sa
décision d'annulation que, sous réserve
des actions contentieuses engagées à la
date de celle-ci contre les actes pris sur le
fondement de l'acte en cause, tout ou
partie des effets de cet acte antérieurs à
son annulation devront être regardés
comme définitifs ou même, le cas
échéant, que l'annulation ne prendra effet
qu'à une date ultérieure qu'il détermine ; »
4. Voir aussi 16 juillet 2007, Société
« Tropic Travaux Signalisation ».
Décisions disponibles sur
legifrance.gouv.fr
1. Arrêt Prince Napoléon
2. Arrêt Syndicat général des fabricants
de semoules de France
3. Arrêt Nicolo
4. Arrêt Koné
5. Arrêt Sarran, Levacher et autres
6. Arrêt Blanco .
7. Arrêt Cadot
8. Arrêt Casanova
9. Arrêt Terrier
10. Arrêt Lot
11. Arrêt Botta
12. Arrêt Syndicat des patrons coiffeurs
de Limoges
13. Arrêt Thérond
14. Arrêt Abbé Bouteyre
15. Arrêt Dame Cachet
16. Arrêt Rodière
17. Arrêt Despujol
18. Arrêt Chambre syndicale des
constructeurs de moteurs d'avions
19. Arrêt Bouguen
20. Arrêt Compagnie Générale des Eaux
21. Arrêt Veuve Aubry
22. Arrêt Société du journal « L'Aurore »
23. Arrêt Falco et Vidaillac
24. Arrêt Institution Notre-Dame du
Kreisker
25. Arrêt Rosan Girard
26. Arrêt Syndicat général des ingénieurs-
conseils
27. Arrêt Rubin de Servens
28. Arrêt Société « Maison Genestal »
29. Arrêt Ville Nouvelle-Est
30. Arrêt Société Anonyme « Librairie
François Maspero »
31. Arrêt Ministre de l'intérieur c/ Cohn-
Bendit
32. Arrêt Mme Menneret
33. Arrêt Compagnie Alitalia
34. Arrêt GISTI
35. Arrêt S.A. Rothmans International
France
36. Arrêt S.A. Philip Morris France
37. Arrêt Hardouin
38. Arrêt Marie
39. Arrêt Aquarone
40. Arrêt Président de l'Assemblée
nationale
41. Arrêt Commune de Venelles
42. Arrêt Saez
43. Arrêt Ternon
44. Arrêt Association AC !
45. Arrêt Danthony
46. Arrêt Pariset
47. Arrêt Commune de Néris-les-Bains
48. Arrêt Syndicat des propriétaires et
contribuables du quartier Croix-de-
Seguey-Tivoli
49. Arrêt Compagnie de chemin de fer de
l'Est
50. Arrêt Lafage
51. Arrêt Boussuge
52. Arrêt Gomel
53. Arrêt Camino
54. Arrêt Ministre de l'agriculture c/ Dame
Lamotte
55. Arrêt SAFER d'Auvergne c/ Bernette
56. Arrêt Association ornithologique et
mammalogique de Saône-et-Loire
57. Arrêt Société ATOM
58. Arrêt Pelletier
59. Arrêt Cames
60. Arrêt Tomaso Grecco
61. Arrêt Anguet
62. Arrêt Époux Lemonnier
63. Arrêt Regnault-Desroziers
64. Arrêt Couitéas
65. Arrêt Société anonyme des produits
laitiers « La Fleurette »
66. Arrêt Société « La cartonnerie et
imprimerie Saint-Charles »
67. Arrêt Caisse départementale
d'assurances sociales de Meurthe-et-
Moselle
68. Arrêt Commune de Saint-Priest-la-
Plaine
69. Arrêt Consorts Lecomte
70. Arrêt Demoiselle Mimeur
71. Arrêt Laruelle
72. Arrêt Delville
73. Arrêt Consorts Letisserand
74. Arrêt Compagnie générale d'énergie
radio-électrique
75. Arrêt Cofiroute
76. Arrêt Epoux V.
77. Arrêt Papon
78. Arrêt Gardedieu
79. Arrêt Compagnie nouvelle du gaz de
Deville-lès-Rouen
80. Arrêt Martin
81. Arrêt Compagnie des messageries
maritimes et autre
82. Arrêt Compagnie générale française
des tramways
83. Arrêt Société des granits porphyroïdes
des Vosges
84. Arrêt Compagnie de tramways de
Cherbourg
85. Arrêt Époux Bertin
86. Arrêt Ministre de l'agriculture c/
consorts Grimouard
87. Arrêt Abbé Olivier
88. Arrêt Winkell
89. Arrêt Téry
90. Arrêt Compagnie générale d'éclairage
de Bordeaux
91. Arrêt Dames Dol et Laurent
92. Arrêt Labonne
93. Arrêt Commune de Monségur
94. Arrêt De Robert-Lafrégeyre
95. Arrêt Chambre syndicale du
commerce en détail de Nevers
96. Arrêt Société des autobus antibois
97. Arrêt Deberles
98. Arrêt Jamart
99. Arrêt Demoiselle Bobard
100. Arrêt Caisse primaire « Aide et
protection »
101. Arrêt Dame veuve Trompier-Gravier
102. Arrêt Moineau
103. Arrêt D'Aillières
104. Arrêt Véron-Réville
105. Arrêt Dehaene
106. Arrêt Comité de défense des libertés
professionnelles des experts-comptables
107. Arrêt Société des concerts du
conservatoire
108. Arrêt Daudignac
109. Arrêt Syndicat régional des
quotidiens d'Algérie
110. Arrêt Tessier
111. Arrêt Barel
112. Arrêt Société « Le Béton »
113. Arrêt Société « Les films Lutétia »
114. Arrêt Société Frampar
115. Arrêt Canal, Robin et Godot
116. Arrêt Crédit foncier de France
117. Arrêt GISTI, CFDT et CGT
118. Arrêt Bereciartua-Echarri
119. Arrêt Royaume-Uni de Grande-
Bretagne et d'Irlande du Nord et
Gouverneur de la Colonie Royale de Hong-
Kong
120. Arrêt Commune de Morsang-sur-
Orge
121. Arrêt Société Lambda
122. Arrêt Association Ekin
123. Arrêt GISTI
124. Arrêt Société Million et Marais
125. Arrêt Didier
126. Arrêt Ministre de la défense c/ Diop
127. Arrêt Commune d'Annecy
128. Arrêt Mme Cheriet-Benseghir
129. Arrêt Commune de Valence
Décisions disponibles sur conseil-
etat.fr
1. Arrêt Mme Perreux
2. Analyse de la décision du 16 juillet
2007
3. Arrêt Mme Perreux
Décisions disponibles sur conseil-
constitutionnel.fr
1. décision n° 88-1082/1117
Autres documents
1. Arrêt Arrighi
2. Aramu
3. Monpeurt
4. conclusions du commissaire du
gouvernement.
5. L’identité légale des Juifs sous Vichy.
La contribution des juges , Philippe Fabre,
labyrinthe.revues.org, Numéro 7, 2000, p.
23-41
6. Le "statut des juifs" et les manuels en
usage dans les facultés de Droit (1940-
1944) : de la description à la légitimation
(Partie 1) , Dominique Gros, Cultures &
Conflits n°9-10 (1993), pp. 139-154
7. conclusions du commissaire du
gouvernement, rajf.org
8. Philippe Cossalter, « Pouvoirs de police
du maire et cultures OGM », Revue
générale du droit, no 3298, 2012
(ISSN 2195-3732, lire en ligne )

Bibliographie
Ouvrage thématique

Jean-Louis Mestre, Introduction


historique au droit administratif
français, Paris, Presses universitaires
de France, 1985

Recueils de jurisprudence

Jean-Claude Bonichot, Paul Cassia,


Bernard Poujade, Les Grands Arrêts du
contentieux administratif, Dalloz, 2006
(ISBN 978-2-2470-7095-4)
Marceau Long, Prosper Weil, Guy
Braibant, Pierre Delvolvé, Bruno
Genevois, Les Grands Arrêts de la
jurisprudence administrative, Dalloz,
2007 (ISBN 978-2-2470-7424-2)
Contentieux administratif

Bernard Asso, Frédéric Monera, avec la


collaboration de Julia Hillairet et
Alexandra Bousquet, Contentieux
administratif, Studyrama, 2006
(ISBN 2-84472-870-7)
René Chapus, Droit du contentieux
administratif, Montchrestien, 2006
(ISBN 978-2-7076-1441-4)

Articles

Guy Braibant, « Qu'est-ce qu'un grand


arrêt ? », L'actualité juridique. Droit
administratif, 2006, p. 1428
« Actes du colloque du 29 novembre
2006 de l'Association Française pour la
recherche en Droit Administratif
(AFDA) sur le cinquantième
anniversaire des Grands arrêts de la
jurisprudence administrative », Revue
française de droit administratif, no 2,
mars-avril 2007

Annexes
Articles connexes

Histoire du droit administratif français


Conseil d'État (France)
Grands arrêts du Tribunal des conflits
(France)

Ordonnances de référé notables


Soupe au cochon#Procédures
juridictionnelles en France, 5 janvier
2007
Ordonnance Dieudonné du Conseil
d'État du 9 janvier 2014

Liens externes

Jurisprudence
Jurisprudence du Conseil d'État sur le
site de celui-ci
Recherche de la jurisprudence
administrative sur Légifrance
Grands arrêts
[1] du Conseil d'État sur le site de
celui-ci
Analyse des grands arrêts du Conseil
d'État sur le site de celui-ci
Les immanquables du droit
administratif sur le site RAJF
Les grands arrêts du droit
administratif (comparaison des arrêts
choisis suivant les éditions récentes)
sur le site Affaires publiques
Sélection Sarroise de la Jurisprudence
Administrative Française
Conclusions
Conclusions de commissaires du
gouvernement sur le site RAJF

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