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Séance n°2 : La notion de police administrative

Distinction police administrative et police judiciaire :

CE, 1951 « Consorts Baud » opération de police judiciaire car idée de répression
TC, 1951 « Dame Noualek » opération de police administrative car idée de prévention
TC, 1968 « Consorts Tayeb » si l’agent pense à commettre l’infraction ⇒ opération de police judiciaire
TC, 1977 « Demoiselle Motsch » si l’infraction est commise lors d’une opération de police administrative
⇒ opération de police judiciaire (forcer un barrage)
TC, 1978 « Société le Pro l » lors d’une mission de protection c’est le juge administratif qui est
compétent.

Les concours de compétence entre polices administratives générales et spéciales

CE, 2011 « Commune de Saint-Denis c/ Société française du L’existence d’une police spéciale exclue l’intervention de la police
Radiotéléphone » générale : « principe d’exclusivité »
CE, 2012 « Commune de Valence »
CE, 2020 « Commune de Sceaux » Si l’autorité de police spéciale agis, cela ne remet pas en cause le
pouvoir de police administrative générale du maire

Séance n°3 : Le régime de la police administrative

Concours entre polices administratives générales :

CE, 1902 « Commune de Néris-les-Bains » L'intervention d'une autorité supérieure (préfet) ne prive jamais une
autorité inférieure (maire) du droit de statuer sur le même objet, mais
l'autorité inférieure ne peut prendre que des mesures plus rigoureuses,
imposées par les circonstances locales.
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CE, 1919 « Labonne » l’autorité communale a toujours compétence pour agir en matière de
police dans sa localité à condition d’employer des mesures plus
rigoureuses et justi ées par les circonstances locales.

Délégation des pouvoirs de police :

CE, 1932 « Ville de Castelnaudary » La police générale est con ée à des autorités publiques, elle ne se délègue
pas. On ne peut pas con er à une personne privée des missions de police

Contrôle de la légalité de la mesure de police :

CE, 1933 « Benjamin » le juge administratif va toujours s’assurer que la mesure de police prise
est proportionnée et juste
CE, 1951 « Daudignac »

Ordre public :

Article L2212-2 du Code Général des Collectivités Territoriales Au niveau local, la première autorité de police générale compétente est le
maire
CE, 1959 « Société des Films Lutétia » Le maire peut interdir la projection d’un lm dans l’objectif de prévenir
les risques de troubles à l’ordre public
CE, 1995 « Commune de Morsang-sur-Orge » Le maire peut interdir une attraction qui porte atteinte à la dignité de la
personne humaine
CE, 2014 « Ministre de l’intérieur c/ Société Les Productions la Plume »

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Séance n°4 : L’état d’urgence

Théorie des circonstances exceptionnelles :

CE, 1918 « Heyriès » En cas de circonstances exceptionnelles, les pouvoirs de l’administration


sont étendus a n d’assurer la continuité des services publics
CE, 1919 « Dame Dol et Laurent »

Article 16, état de siège et état d’urgence :

Article 16 de la Constitution Permet au PDR de prendre des mesures lorsque les institutions de la
République sont menacées et que le fonctionnement des pouvoirs publics
est interrompu
CE, 1962 « Rubin de Servens »
Article 36 de la Constitution et articles L2121-1 et suivants du Code de la Permet le transfert des pouvoirs de police à l’autorité militaire lors de
défense l’état de siège
Loi n°55-385 du 3 avril 1955 relative à l’état d’urgence Prévoit l’état d’urgence si atteinte grave à l’ordre public ou calamité publique
sur le territoire (catastrophe naturelle)

Article L2121-1 du Code de la Santé publique


CE, 2006 « Rolin et Boisvert »

Séance n°5 : La notion de service public :

Critères d’identi cation du service public :

TC, 1873 « Blanco » Pose le critère du service public comme fondement du droit administratif
CE, 1938 « Caisse Primaire Aide et Protection » Une personne privée peut gérer un service public, y compris lorsqu’aucun
contrat n’est passé avec l’Administration
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CE, 1963 « Sieur Narcy » pose 3 critères cumulatifs pour savoir si une personne privée gère un
service public : l’activité doit être d’intérêt général, il doit exister un
contrôle de la personne privée par l’Administration, la personne
privée doit disposer de prérogatives de puissance publique (possibilité
d’imposer unilatéralement des comportements à des tiers).
CE, 1990 « Ville de Melun » en l’absence de prérogatives de puissance publique, une personne privée
peut être considérée comme garant un service public au regard de la
première condition de Narcy et au regard d’un faisceau d’indices c’est-
à-dire que le juge devra examiner quel est le mode de fonctionnement
de la personne privée et le mode de nancement de cette dernière.
CE, 2007 « APREI » le juge doit véri er s’il y a une quali cation législative ou réglementaire
de l’activité. A défaut de quali cation législative ou réglementaire, il y a
deux solutions : soit on prend les trois critères Narcy, soit le juge va
examiner des faisceaux d’indices. Dans le cadre de ses faisceaux
d’indices il recherchera les conditions de la création de l’activité, son
organisation, son fonctionnement, les obligations imposées à la personne
privée et les mesures qui peuvent être prise par la personne publique pour
véri er si la personne privée atteint les objectifs qui lui sont assimilés.
CE, 2007 « Société UCG-Ciné-Cité »

Distinction entre SPA et SPIC :

TC, 1921 « Société commerciale de l’Ouest africain » Création de la distinction SPA/SPIC pour savoir quelle juridiction est
compétente : litige SPIC/usagers juge judiciaire (droit privé). Litiges causés
par un SPA juge administratif

CE, 1956 « Union syndicale des industries aéronautiques » Nous donne les critères pour identi er un SPIC/SPA : l’objet du service,
l’origine des sources nancières et les modalités de fonctionnement du service

CE, 1970 « Dame Conqui » Exemple de re-quali cation

TC, 2004 « Époux Blanckeman » Pas de re-quali cation


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Séance n°6 : Les lois du service public :

Principe de continuité et droit de grève dans les services publics :

CE, 1950 « Dehaene »

Principe d’égalité et discriminations tarifaires :

CE, 1974 « Denoyez et Chorques »

Principe d’égalité, de neutralité et de laïcité dans les services publics :

CE, 2014 « Société Confédérations nationale des associations familiales


catholiques »
CEDH, 2015 « Ebrahimiam c/ France »
CE, 2016 « Commune de Melun »
CE, 2016 « Fédération de la libre pensée de Vendée »

Séances n°7 et n°8 : La responsabilité du fait de la police administrative

Distinction entre faute personnelle et faute de service :

CE, 1911 « Anguet »


CE, 1918 « Lemonnier »
CE, 1945 « Demoiselle Mimeur »
CE, 1946 « Commune de Saint-Priest la Plaine »

CE, 1973 « Sadoudi »


Responsabilité pour faute lourde :

CE, 1989 « Robert »


CE, 2007 « Ministre de l’Intérieur, de l’Outre-Mer et des collectivités
territoriales c/ Alfonsi »

Responsabilité pour faute simple :

CE, 1905 « Tomaso Grecco »


CE, 1992 « Époux V. »
CE, 1997 « Theux »
CE, 1998 « Améon »
CE, 2006 « Commune de Baalon »
CE, 2013 « M. Frédéric Le Ray »
CE, 2015 « M. Ali-Mehenni et Mme Mehault »

Faute de la victime :

CE, 1982 « Berrandou »


CE, 1986 « Rebora »
CE, 1987 « Tribier »

Responsabilité sans faute pour risque

CE, 1919 « Regnault-Desroziers »


CE, 1949 « Consorts Lecomte »

Responsabilité sans faute pour rupture d’égalité

CE, 1923 « Couitéas »


CE, 1976 « Burgat »
CE, 2000 « AGF »
CE, 2003 « Association pour l’aquaculture en région Centre »
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