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INTRODUCTION

La responsabilité civile et pénale: il existe plusieurs types de responsabilités et celle qui est pénale
entraine les conséquences les plus graves car il y a une peine véritable.

Responsabilité civile: elle poursuit un objectif de réparation alors que la responsabilité pénale a un
but répressif. La différence de nature fait qu'elles peuvent se cumuler.

Le droit pénal est soumis au principe de légalité des délits et des peines. La personne est donc face a
une peine quand elle commet l'infraction.

Le droit civil est au contraire (Article 1240) Le montant de la réparation dépend du dommage a
réparer. Ces éléments peuvent par conséquent coexister et se cumuler (un comportement peut etre
à la fois civil et pénal) comme avec le vol par exemple.

La responsabilité pénale a pour but de punir et concerne ce qui est impliquer c'est la société dans son
ensemble (il n'y a parfois pas de victime comme la consommation du produit stupéfiant). Le
ministère public représente l'accusation dans le procès pénal il exerce l'action public. La victime elle
n'exerce pas l'action public (dans un procès: opposition entre ministère public et l'accusé).

Exemple: Affaire Quatennens: Elle signale des faits à la police mais ne souhaite pas de poursuites,
sauf que le ministère public décide et que la victime soit d'accord ou non n'a aucune importance.

Mais l'action civile peut bien etre intentée par la victime.

La personne mise en cause pénalement a différents intitulés: prévenu en matière contraventionnelle


et de délits, d'accusé pour les crimes puis condamné, si l'on a des doutes on parle d'agent.

Responsabilité administrative: en case de fautes causée par les agents publics, ce n'est pas une
personne mais l'Etat ou une personne morale de droit public. Droit administratif peut aussi donner
des sanctions avec le droit administratif pénal. Comme en droit pénal on trouve alors des textes qui
prévoient des sanctions qui ne sont pas pénales mais qui y ressemblent (pas d'emprisonnement mais
des amendes). On le trouve dans des situations ou on dit que le juge pénal est incompétent. Ce sont
donc les AAI qui vont enquêter et prononcer des sanctions pécuniaires (on le retrouve en matière
boursière). Mais si on est sanctionné par une juridiction on ne peut pas etre sanctionné deux fois (on
ne peut pas etre sanctionné a la fois par l'administratif et par le pénal).

PARTIE 1: L'INFRACTION PENALE


 

Classiquement la doctrine enseigne que l'infraction pénale comporte 3 éléments:

 L'élément légal: le texte d'incrimination/ le texte de loi qui prévoit ce qui est interdit.
 L'élément matériel: La partie objective du texte ou l'on trouve trois composantes: le
comportement incriminé le fait de donner la mort, le résultat la mort et le lien de causalité.

 L'élément moral: l'élément subjectif ou l'on retrouve la faute (exemple vouloir donner la
mort, la volonté du geste) et la culpabilité (l'imputabilité, il faut etre doté de discernement et
la liberté d'agir comme l'enfant ou le fou).

Si un élément manque, la personne n'est pas responsable pénalement.

Il existe des discussions doctrinales sur l'élément moral et surtout le terme de culpabilité car pour
eux ce n'est pas un élément de culpabilité.

TITRE 1: L'existence de l'infraction pénale


 

Pour qu'il existe infraction il faut un comportement interdit par la loi sous la menace d'une peine qui
est elle-même déterminée par la loi: le principe de légalité pénale

Sous-titre 1: Le principe de légalité pénale


 

"Pas de crime pas de peine sans loi": nullum crimen sine lege, nulla poena sine lege

Chapitre 1: la détermination textuelle des infractions


 

Il y avait sous l'Ancien régime un adage "les peines sont arbitraires en ce royaume" il y avait peu de
loi pénales donc le juge déterminait ce qui était prévu et il déterminait la sanction il y a donc eu des
abus et le système était très inégalitaire. Ce qui était mal reçu par la population et dénoncé dans les
cahiers de doléance c'est la sévérité des peines comme les peines corporelles exercées en place
publique pour avoir un caractère très dissuasif.

Les lettres de cachet permettent aussi d'emprisonner sans procès (justice personnelle du roi).

La philosophie libérale sous la Révolution:

La justice pénale est très présente dans la DDHC vu qu'elle était très dénoncée à la période de la
révolution. Montesquieu participe à la construction du droit pénale moderne (droit pénal post
révolution). Quant à lui l'Italien économiste Beccaria a révolutionné le droit pénal européen grâce à
son ouvrage "des délits et des peines "en 1764, pour lui il faut une égalité totale devant la loi.

Consécration constitutionnelle:

Le principe d'égalité des délits est des peines se trouve dans la DDHC (article 7 et 8). Beccaria insistait
sur la nécessité des lois car pour lui le danger était le Juge et surtout son arbitraire et il ne doit etre
que "la bouche de la loi" comme le précise Montesquieu.

Consécration internationale:

Le droit pénal est aussi prévu dans la CEDH article 7§1

Section 1: Les sources du droit pénal

Forte défiance à l'égard du juge, il faut donc une exigence stricte de la loi adoptée par le parlement.

§1: La loi ou le règlement

On les retrouve en droit pénal, certains auteurs parlent du principe de textualité, la nature du texte
peut varier.

A) Quels sont ces texte:

Le principe de légalité est d'avantage un principe de textualité (Article 4 de l'ancien code pénal de
1810) mais depuis la Constitution de 1958, seuls les crimes et délits sont issu de la loi au sens strict et
les contraventions sont posées par les règlements.

1. Les crimes et délits

La Constitution prévoit la compétence de la loi (article 34)

Il y a quand meme deux exceptions: les ordonnances de l'article 38 de la Constitution.

L'article 16 de la Constitution possibilité des pleins pouvoirs.

Mais en dehors de ces cas, c'est la loi qui fixe les crimes et délits.

2. Les contraventions
Ce sont les moins grave et ne sont pas réglé par le législateur, c'est le gouvernement qui s'en occupe
(article 37). Cette compétence est exclusive du parlement? Non, elles peuvent etre issu du règlement
ou de la loi.

a) Règlement ou loi

La Constitution a expressément transféré cette fonction au gouvernement (article 11-3 al2 du CP), le
règlement est inférieur à la loi et recouvre les décrets et les arrêtés. Cependant, il a été admis que si
le législateur est légitime pour prévoir les lois il peut aussi s'occuper des contraventions meme si
c'est rare. Exemple: loi du 11 Octobre 2010 interdisant la dissimulation du visage dans l'espace
public. Le fait d'adopter un texte par voie législative plutôt que règlementaire lui donne plus de
valeur et de légitimité.

b) Contrôle de la légalité du règlement

Le règlement est plus facilement contestable qu'une loi. Le juge pénal est compétent pour contrôler
la légalité des règlements et il n’est pas obligé de saisir le juge administratif (article 111-5 du CP), cet
article va permettre de contrôler la légalité des contraventions.

B) La place du texte d'incrimination

1. Dans le code pénal

L'ancien date de 1810 et était un peu obsolète mais été présenté avec un numérotation en continu
(article, 1,2,3) comme dans le CC mais là ce qui était reproché est qu'il n'y avait pas de parties
générales il a donc été réformés à partir de 1974 et fini 1992 (exposé des motifs de la loi du 16
Décembre 1992) volonté d'exprimer la proéminence de la protection des personnes. Dans le CP on
trouve d'abord la protection de la personne. La numérotation a changer car elle dépend du plan du
code.

a) disposition générale

Là qu'on trouve les règles du droit pénal général dans le livre A, il y a les infractions du CP et aussi
celles qui sont hors du CP.

B) livre 2: crimes et délit contre les personnes. Il y a d'abord les crimes contre l'humanité, contre
l'espèce humaine et de droit commun, ceci protège les personnes physiques dotées de la
personnalité juridique.

C) Crimes et délit contre les biens (la propriété, recèle, blanchiment etc.)

D) Crimes et délits contre la Nation


E) Autres crimes et délits (atteinte aux animaux)

F) partie législative: des contraventions

2. Les infractions hors du CP (non codifiées)

Dès lors qu'il y a une peine c'est une infraction pénale (exemple: dans le code de la route, code de
l'environnement, code du commerce, code du travail, loi de 1881 sur la liberté de la presse), la partie
générale du CP s'applique aux autres codes.

§2: Les sources supra-légales

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