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criminelles
Le droit pénal et Sciences sont 2 disciplines distinctes mais qui poursuivent un objectif
commun qui est de lutter contre le crime. Ces 2 disciplines utilisent des méthodes ≠.
I - Le droit pénal
Le droit pénal est une branche du droit qui a pour objet de définir les comportements
passibles d’une peine et ces comportements sont appelés des infractions. Une peine ne peut
être purgé par l’auteur de l’infraction que s’il en a été condamné coupable à l’issu d’un
procès.
La peine se présente comme une sanction juridique. Une sanction juridique c’est une
conséquence dans l’ordre du droit et les sanctions sont variées. Ex : en droit civil lors de la
formation d’un contrat, si un contractant trompe un contractant = vise du consentement et
ce vise est sanctionné juridiquement et a pour conséquence l’annulation du contrat qui
pourra être demandé en justice. L’annulation d’1 contrat est une sanction juridique. Une
peine est aussi une sanction.
La peine va affecter directement la personne dans sa liberté ou dans son patrimoine. Dans sa
liberté d’abord avec la peine privative de liberté mais aussi des peines restrictive de liberté
qui vont également affecter la liberté du condamné, ex : travail d’intérêt général. Ou encore
depuis 2014 la contrainte pénale, qui est de soumettre le condamné à des obligations
tendant à sa réinsertion sociale. Dans les peines restrictive de liberté, l’interdiction d’exercer
une profession commerciale, une fonction publique ou encore peine redoutable pour nos
élus une peine d’inéligibilité ou de privation de droit de vote.
La liberté de la personne est atteint mais aussi son patrimoine en cas de prononcer d’une
amende qui constitue une peine pécuniaire.
La peine son objectif c’est de faire souffrir le condamné. On parle du caractère afflictif de la
peine qui répond à la nécessité de contrebalancer la souffrance qui a été occasionné à la
victime. Cette fonction de la peine est archaïque. Techniquement on parle d’une fonction de
rétribution de la peine. La peine c’est la rétribution de l’infraction, la contrepartie de la
souffrance à la victime.
À notre époque les fonctions de la peine se sont diversifiées. Ses fonctions sont énumérées
par l’article 131-1 du Cp. Cet article stipule « que la peine a pour fonction premièrement de
sanctionner l’auteur de l’infraction et deuxièmement de favoriser son amendement, son
insertion ou sa réinsertion ». Cette fonction de rétribution est très ancienne, elle correspond
à ce qu’on appelle la loi du Talion —> adage œil pour œil dent pour dent. C’est la forme la
plus archaïque de la législation pénal.
Au début du 20ème S des archéologues ont exhumé dans le Sud-Ouest de l’Iran une stèle de
plus de 2m de hauteur qui avait été érigé à la gloire d’un roi de Mésopotamie, le roi
HAMMOURABI, elle est gravée de sentences rendues par ce roi qui rendait la justice. On y lit
des sentences de la loi Talion.
On lit « dans les sentences 229, 230 et 231, que si le constructeur d’une maison est
responsable de son effondrement et du décès consécutif du propriétaire, c’est le
constructeur lui-même qui est condamné à mort mais si c’est le fils du propriétaire qui est
mort alors c’est le fils du constructeur qui doit mourir ».
Avant la révolution française sous l’AR les tribunaux appliqués des peines et les juristes de
l’époque indiqués que ces peines avaient un caractère afflictif (faire souffrir) et infamant
(portant atteinte à l’honneur). Il existait des peines non afflictif et infamant. Il existe la
grande ordonnance royale de 1670 et qui énumère quelques peines prononcées par les
tribunaux : mort, torture, mutilation, fouet… La peine a traditionnellement but à faire
souffrir —> afflictif
Pour les peines infamant, il s’agissait le condamné à faire rire le publique, des peines de
carcan (lourde pièce de bois). Une égalité entre la souffrance de la victime et celle de la
victime.
Peine corporel —> fin à la révolution et forme des peines de privation de liberté.
VOCABULAIRE : Infraction : comportement interdit par la loi pénale (ex: vol condamné dans
l'article 311-1 CP). Cela donne lieu à une interdiction dans la loi.
Vol : C’est la soustraction frauduleuse de la chose d’autrui.
Meurtre : 221-1 CP, c’est le fait de donner volontairement la mort à autrui
Incrimination : définitions légale de l'infraction mais pas le comportement
Incriminer : Faire de ce comportement un crime
Peine : Il existe des peines principales, prévu à tous les textes d’incriminations
- La peine privative de liberté —> l’emprisonnement ou la réclusion criminelle
- La peine d’amende —> crime, délit, contravention
Le texte prévoit une peine maximale et un montant maximum d’amende. Le juge ne peut
pas aller au-delà. En revanche s’il ne peut pas aller au-delà cela peut être inférieur.
Lorsque la réclusion de liberté > à 10 ans on parle de réclusion criminelle. Lorsqu’elle est < à
10 ans on parle d’emprisonnement. Ce n’est pas le même régime mais la gravité de la peine
renseigne sur la gravité de l’infraction.
Lorsque la peine > à 10 ans présence d’un crime 15/20/30 ans de peine : Cour d’assise
Lorsque la peine < à 10 ans présence d’une peine correctionnel, on est en présence d’un
délit —> infraction moins grave, tribunal correctionnel
La contravention est une peine moins grave, ils sont passibles d’une amende pécuniaire mais
de peine privative de liberté. En fonction du montant de l’amende prévue va de 38€ à 1500€
voire 3000€ en cas de récidive. Elle est jugée par le Tribunal de police.
On comprend qu’une peine ne puisse être qu’infligée à la suite d’un procès mais pas dans les
autres branches du droit. Les règles de procédures sont soudées.
On parle aussi de droit criminel et on inclue les règles du procès pénal. On a forte proximité.
II - La mesure du crime
Mesurer le volume du phénomène criminel est une préoccupation que l’on observe dès le
début des sciences criminelles. En effets pour évaluer le crime il faut le mesurer pour lutter
contre le crime. L’outil de mesure est une statistique, 2 sortes :
- Les statistiques policières
- Les statistiques judiciaires
A) Les statistiques policières
Les statistiques policières sont des infractions qui parviennent à la police et la gendarmerie
par le biais de la dénonciation, de la victime du témoin ou de la victime, ou la découverte
accidentelle des faits à l’occasion d’une enquête. L’ensemble de ces infractions est
comptabilisée par les servies de la police et de la gendarme et donne lieu à son application
sous l’égide du ministère de l’intérieur.
Toutefois ces statistiques ne donnent pas une idée exacte du volume de la délinquance et de
la criminalité car toutes les infractions ne parviennent pas à la connaissance de la gendarme
et de la police. C’est ce que les criminologues appellent le « chiffre noir de la criminalité », ce
qui est méconnu des services de la police. On ne peut pas lutter contre ce chiffre car des
victimes ne veulent pas dénoncer ou des criminels veulent dissimuler leurs actes.
De nombreuses violences sont commises dans la sphère familiale avec des violences sur
mineur qui finissent par ce faire dénoncer mais tardivement ce qui explique une non-
dénonciation ou encore des raisons mafieuses par peur des représailles.
Le législateur tente d’éviter ce phénomène par le mécanisme de la prescription —> À partir
d’un certain délai il n’est plus possible de lancer un procès pénale, techniquement
l’enclenchement d’un procès pénal se fait par une action en justice, une action publique qui
est l’action pour l’application des peines et qui est déclenché et mené par le ministère
public, magistrat dont la fonction n’est pas de juger mais de défendre les intérêts de la
société, c’est le procureur de la République. C’est magistrat forme le parquet. Cette affaire
publique est soumise par prescription mais après un certain délai elle est éteinte. C’est ce
qu’on appelle la prescription de l’action publique. En France pour justifier le délai de
prescription, on dit qu’il y a le risque d’erreur du judiciaire mais aussi l’idée d’une sorte de
pardon sociale.
Les délais de prescriptions sont régis à l’article 7 et suivant du Code pénal. Et ont été allongé
à la réforme de la prescription de février 2017. Les délais avant :
- 10 pour les crimes
- 3 ans pour les délits
- 1 an pour les contraventions :
Puis après
- 20 ans pour les crimes voir 30 ans pour les plus graves (terrorismes, trafic, espionnage…)
- 6 ans pour les délits mais il peut être de 10 (délits commis sur les mineurs, prévue pour
protéger les mineurs) à 20ans (violence suffisamment grave sur les mineurs + agression
sexuel).
- 3 ans pour les contraventions
Les crimes contre l’humanité sont imprescriptibles. Pour les affaires financières, en matière
de bien sociaux, la jurisprudence avait estimé que le délai de prescription ne commençait à
courir qu’au moment où l’infraction avait été découverte dans des circonstances qui en
permettait la poursuite. À compter de la commission des faits il faut compter une limite de
12 ans révolu pour les délits et de 30 ans révolu pour les crimes. Concernant les mineurs les
infractions il commence à courir à la majorité de la victime.
Il existe une autre méthode non plus juridique mais criminologique pour avoir une idée de la
criminologie réelle. Ce sont des enquêtes d’auto-confession qui interroge sur les délits et les
crimes des personnes qui n’ont pas été attrapés. On parle de délinquance auto déclarée,
auto dénoncée. On peut aussi interroger les victimes, s’ils ont un sentiment d’insécurité ou
de violence dans leur quotidien. On peut se faire une idée du chiffre noir par rapport au type
de criminalité, il semble que pour les délits contre les personnes, le chiffre noir soit moins
important car il est difficile de dissimuler les crimes ainsi que les atteintes aux biens. On peut
se faire une idée du chiffre noir par rapport à la police, ce chiffre noir doit diminuer par
rapport au moyen de la police et inversement. Par rapport au sentiment d’insécurité, si on
augmente les policiers mais ces infractions va entrer dans les statiques et donc volume
supérieur et donc nourrir le sentiment d’insécurité et inversement. Il y a souvent une grande
différence entre la réalité réelle et celle des statistiques. La criminalité apparente n’est
qu’une partie de la réalité réelle.
B) statistiques judiciaire
Ces statistiques proviennent du ministère de la justice qui comptabilise les plaintes, les
dénonciations et les procès-verbaux transmise par la gendarmerie et la police. Mais les
statistiques judiciaire comptabilise également l’issu de la procédure pour ces plaintes, procès
et dénonciations. En effets toutes les plaintes qui arrivent au parquet ne donnent pas lieux à
un procès ou à un jugement pénal. Toutes les plaintes ne sont pas transmises au parquet et
il n’y a donc pas de jugement. Les statistiques judiciaires vont tenir compte de la procéder et
le volume d’affaire qui ne sont pas poursuive, le ministère ne souhaite pas déclencher
l’action publique. Il se peut aussi que cela n’arrive jusqu’au jugement, soit le parquet choisi
directement le tribunal (rare en pénal), ou alors décide ou non (non-lieu) de ne pas envoyer
au tribunal. On parle de relax en matière de délit lorsque la personne est innocente. Elle
comptabilise les matières qui donnent lieu à des sortes de transaction entre le parquet et
permet à l’auteur des faits pour éviter les poursuites.
B) statistiques judiciaire
Ces statistiques proviennent du Ministère de la justice qui comptabilise les plaintes, les
dénonciations et les procès-verbaux transmise par la gendarmerie et la police. Mais les
statistiques judiciaires comptabilisent également l’issu de chaque procédure de ces plaintes,
procès et dénonciations. En effets toutes les plaintes qui arrivent au parquet ne donnent pas
lieux à un procès ou à un jugement pénal. Toutes les plaintes ne sont pas transmises au
parquet et pas avoir de jugement. Les statistiques judiciaire vont tenir compte de la
procédure et du volume d’affaire qui ne sont pas poursuive, le ministère peut ne pas
souhaiter déclencher l’action publique. Il se peut aussi que cela n’arrive pas jusqu’au
jugement, soit le parquet choisi directement le tribunal (rare en pénal), ou alors décide ou
non (non-lieu) et de ne pas l’envoyer au tribunal.
Saisine du juge d’instruction sachant que l’instruction est obligatoire en matière de crimes et
elle est facultative en matière de délit et de contraventions les plus graves. La saisine prend
la forme d’un réquisitoire que l’on appelle un réquisitoire à fin d’informer.
Une fois que le juge d’instruction est saisi, il va mener son instruction, il instruit à charge et à
décharge, même si le procureur vise un auteur présumé des faits. Lorsque les charges lui
semblent complètes, il prend une décision de clôture de l’instruction qui peut prendre
plusieurs formes : sois la personne mise en examen est innocente ou manque de charge
contre elle, le juge d’instruction rend alors une ordonnance de non-lieu qui signifie qu’il n’y a
pas lieu à suivre la procédure par manque de charge. Sois le procureur réunit contre elle des
charges de culpabilité suffisantes, il rend une ordonnance ou renvoie en jugent des actes
juridictionnels a effets procédural. S’il s’agit de renvoyer l’individu devant le tribunal
correctionnel, on parle d’ordonnance de renvoi, s’il y a matière criminelle alors la saisine de
la cour d’assise se fait par une ordonnance de mise en accusation qui saisit la cour d’assise.
Une fois la juridiction saisie elle peut prendre des décisions. Elle dit que la personne est
innocente, devant le tribunal correctionnel on parle de relax, s’il s’agit de la cour d’assise
d’acquittement. Dans tous les cas si la personne est reconnu coupable : condamné. Entre les
PV et les dénonciations et l’issu des procédures, certaines affaire ne donne pas lieu. Ces
statistiques vont comptabiliser l’issu de ces différentes procédures. En criminologie
l’ensemble de ces condamnations de ces statistiques sont désignées comme la criminalité
légale, la criminalité telle qu’elle apparait au cour d’un procès. La criminalité légale se
distingue de la criminalité apparente. Il existe une ≠ de volume et ce volume est désigné
comme le chiffre gris de la criminalité, ≠ entre la criminalité apparente et la criminalité
légale. Il existe des analyses publiques de ces statistiques, publiées par le Ministère de la
justice, elles nous renseignent sur les activités répressives.
Le volume de la criminalité à augmenter, il apparait qu’entre 1960 et permettent 2008, les
condamnations en cours d’assises sont passées de 914/an à 2695 en 2008. On constate aussi
cette organisation aux USA car dans ces années (50/60/70) les crimes violents ont augmenté
et ont ensuite diminué suite aux politiques répressives. Des criminologues ont fait une
« expérience » de la politique de la fenêtre brisée : dans un quartier, quand on a une fenêtre
brisée, les passants ont tendance à se dire que c’est un immeuble à l’abandon. Cela attire les
délinquants, les gangs et progressivement se développent des actes de délinquance etc.
Cette politique dit qu’il faut donc agir directement. L’idée c’est la tolérance 0 à la fois au
niveau de la réaction sociale et pénale associé à une forte réaction sociale. Il semble que
cette politique de la tolérance 0 ait porté ces fruits.
Lorsqu’on examine les chiffre de la criminalité et judiciaire on constate la même proportion
entre les crimes et délits des personnes et des biens. Les crimes et délits contre les
personnes sont moins importants ≈ 10% alors que contre les biens c’est plus important,
délinquances d’affaire et financières.
L’analyse des chiffre donnent un sentiment d’insécurité n’est pas anodin car il peut affecter
l’option publique + politique législative et criminelle. Il peut avoir sur le débat public et
criminel.
Cependant l’Identification des criminelles par des procédés technique et scientifique relève
du domaine de la criminalistique.
C) Sociologie criminelle
La sociologie criminelle est la seconde science qui a émergé comme méthode d’étude du
phénomène criminel. Elle identifier les facteurs sociaux de la criminalité. Durkheim est le
criminologue « fondateur ».
Nous verrons que, dès la moitié du 20ème siècle, ce type de recherche s’est avéré décevant.
À partir des années 60 les sociologues se sont intéressé aux institutions pénales et ont
délaissés la recherche des causes du crime pour s’intéresser à la réaction sociale du crime.
Sous l’impulsion du CNRS. C’est le centre d’étude sociologue sur le droit et les institutions
pénales le CESDIP, qui fait de la sociologie de la réaction sociale, que l’on appelle la
sociologie pénale et qui doit être distingué de la sociologie criminelle, qui elle étudie les
causes du crime. Les sociologues vont travailler à partir de statistiques, d’instruments de la
sociologie (questionnaires, enquêtes, sondages...) et utilisent des savoirs de la sociologie, de
l’ethnologie, de la géographie humaine, des sciences économiques et de l’histoire sociale.
D) La psychologie et la psychiatrie criminelle
La psychologie criminelle s’est développée avec la psychologie et la psychiatrie au 20ème S.
Selon Jean Pinatel, la psychologie criminelle « étudie l’intelligence, le caractère, les aptitudes
sociales, et les aptitudes morales des délinquants en recourant aux techniques de la
psychologie expérimentale ». On peut utiliser les ressources de la psychologie clinique
(soins, traitements) permet d’étudier les déterminations des criminelles et notamment lors
de leur passage à l’acte. La psychiatrie ≠ de la psychologie car psychiatrie s’attache à la
médecine. La psychologie criminelle se sert aussi de la psychologie clinique qui étudie les
motivations des actes, et donc ici les motivations de l’action criminelle. Elle étudie le
processus mental à l’œuvre pendant l’action criminelle. Cette dernière est qualifiée de «
passage à l’acte» selon les criminologues. La psychanalyse est utilisée en est surtout utilisée
comme thérapie (lien entre pénologie et psychiatrie criminelle). La psychanalyse c’est
l’analyse criminelle que l’on trouve dans son inconscient
E) La criminalistique
Elle a pour but de faciliter la recherche des preuves et l’identification des auteurs
d’infractions. Elle fait appel à toute sorte de sciences utiles, génétique.
On trouve dans la criminalistique : la médecine légale qui est une spécialisation de la
médecine, elle traite de tous les aspects médicaux qui peuvent être utile à la justice. Légiste
qui pratique de autopsie sur les victimes d’une mort violente dont la cause est suspect,
parfois crime parfois non ! En cas de mort suspecte, autopsie est obligatoire pour identifier
les causes de la mort et surtout le moment de la mort. Les légistes s’intéressent aussi aux
vivants pour l’évolution des préjudices physiques et moraux. Parfois l’expertise permet de
qualifier les faits, selon la gravité des blessures. On trouve aussi la toxicologie qui est la
science des poisons, qui permet d’analyse les substances dans le corps de la victime.La police
technique ou police scientifique qui utilisent toute sorte de techniques pour analyser des
indices découverts sur la scène de crime.
Notamment grâce à la dactyloscopie (empreinte digitales), la criminalistique contribue à
identifier les suspects et les personnes déjà condamnés. Ses origines : le juge instruction
Hans Groosa a rédigé le 1er manuel de criminalistique mettant à contribution toute mesure
utile pour les investigations. En France Alphonse Bertillon (1850-1914) qui est à l’origine de
l’anthropométrie criminelle et de la photographie criminelle cela vient du fait qu’il était
nécessaire d’identifier les criminels. Avant l’utilisation de la photographie il existait un
moyen inhumain : sous l’ancien régime certains condamnés subissaient la peine de
flétrissure en marquant le condamné au fer rouge, mais cela a été supprimé sous révolution
française sans alternative puis rétabli par 1er code pénale sous Napoléon 1er : pour les
condamnés aux travaux forcés à perpétuité, aboli sous monarchie de juillet. Face à cette
carence, Alphonse Bertillon a développé une technique pour identifier les condamnés, par
des mesures anatomiques de partie du corps n’évoluant pas au cours de la vie avec 14 de ces
mesures cela donnait un risque d’erreur de 1 sur 258 millions. Cette technique permit la
réussite de grandes enquêtes. Il fut nommé à la direction du 1er service de police scientifique
de paris. Cette méthode n’est pas la seul qu’il développa, la photographie métrique consiste
en des photos de la scène de crime et d’opérer des mesures des distances entre les indices,
le cadavre, les objets…. Ce qui permet garder des traces très précise même un certain temps
après. Cette méthode est encore utilisé aujourd’hui et elle est complétée par le numérique
(virtuel). Cependant cette méthode est concurrencée par la dactyloscopie, technique
découverte par un anglais William Herschel (1850-1900) qui était un gouverneur en inde, et
qui l’utilisée pour identifier indigènes afin de leur verser leurs pensions et dans
établissement pénitentiaire. Cette utilisation n’était cependant pas scientifique mais plus
usuelle. Sir Francis Galton sociologue étudia les empreintes digitales des vrai jumeaux qui
diffèrent et démontra que les empreintes digitales sont identiques au cour vie même en cas
de blessure, cette méthode fut adoptée officiellement par Scotland-yard en 1901 et depuis
continue d’être utilisée. L’empreinte génétique n’est pas infaillible
L’utilisation de ces sciences n’est pas infaillible, notamment les expertises psychiatriques
sont sujettes à une marge d’appréciation. En vertu règle de procédure pénale, les expertises
ne lient pas les juges. Cela dit des contre-expertises sont prévues, cela est dût au principe de
la liberté de la preuve : n’importe qu’elle preuve peut être soumise au tribunal et il est
entièrement libre d’apprécier la valeur de ces preuves que l’on appelle aussi la force
probante : témoignage, aveux, expertises … et les expert peuvent se tromper, hésiter…
Dans le cas de l’affaire Marie Besnard, cette femme subie le décès de son époux mort d’une
crise d’urémie, très vite une rumeur comme quoi elle l’aurait assassiné s’installe. Le Parquet
exhume corps et commence une analyse toxicologique, elle met en évidence un taux
anormal arsenic et c’est le cas également dans d’autres caveaux de la famille. Elle est très
vite dépeinte en serial-killer, suite à des expertises et des contre-expertises, elle est mise en
détention provisoire durant 57 mois, mais peut après une théorie de l’époque conclue au
fait que taux arsenic était dû au gardien du cimetière qui utilisait de l’arsenic pour cultiver
des plantes et que le ruissèlement avait contaminé les cadavres. Toutefois la police se sert
de plus en plus des empreintes génétiques ; le législateur a créé un fichier national
automatisé des empreintes génétiques, réglementé dans le code Pénal a l’origine pour crime
et délit sexuel sur mineur mais depuis on a étendu son domaine application car désormais il
contient les crimes de sang, de violence, d’espionnage, de terrorisme, de traite d’humain…
II la définition de la criminologie
A) Controverses autour définition de la criminologie
Les criminologues ne sont pas d’accord sur sa définition. Certain retiennent une conception
très large sur ce que doit être la criminologie, d’autres étroite. Ceux qui ont la conception la
plus large l’estime que la criminologie doit étudier le crime comme un phénomène social
dans tous ses aspects : physique, géographique, sociologie, historique, médicaux mais aussi
l’aspect normatif (législation pénale). Par exemple pour le fondateur de la criminologie
Enrico Ferri, elle comprend toutes les sciences criminelles, même idée chez le criminologue
canadien Denis Szabo. Hans Gross (du courant autrichien de type encyclopédique) pensait
que tout était utile pour criminologie, cette conception est aussi vrai chez certains
criminologues américain, par exemple pour Sutherland il y a 3 branches : sociologie du droit
pénal (réaction au crime), l’étude des causes du crime (l’étiologie criminelle médical), et
étude des peines. Inversement à l’heure actuelle à on estime que la législation pénale doit
être exclue réserver aux sciences criminelles : car elle oppose une méthode normative et
une méthode expérimentale. Certaines conceptions excluent la sociologie pénale parce
qu’elle est trop liée à la question de la législation et ils excluent la pénologie car trop lié
aspect normatif. Cela aboutit à se focaliser sur étiologie criminelle. Raymond Gassin donne
comme définition de l’étiologie criminelle « science qui étudie les facteurs et les processus
de l’action criminelle et qui détermine à partir de la connaissance de ces facteur et de ces
processus les moyens de lutter pour les contenir et si possible réduire le crime »
B) Les caractéristiques de la criminologie
La criminologie est-elle un faisceau de science ou science unitaire et autonome ? Et la
criminologie est-elle une science pure ou appliquée ?
Cela vient d’une volonté de tout expliquer grâce à science (universalité) afin de trouver
l’origine du mal, mais ce n’est plus le cas, maintenant le savoir est plus spécialisé par matière
et par population. La sociologie criminelle, la psychologie criminelle se sont développées de
manière autonome, elles se sont ensuite spécialisées sur population particulière (violence,
violeur), laissant de côté volonté de tout expliqué de manière générale cela est dut : aux
résultats décevant de l’étiologie général criminelle et de la tendance général milieu
académique qui a tendance à concentrer un savoir très technique et spécialisé. La
criminologie semble en panne.
Science pur ou appliquée ?
Si l’ambition originelle était d’être pur (mais si la définition de Raymond Gassin met dès le
début fin à cette idée), la criminalité présente un double aspect théorique et pratique on
parle de criminologie appliquée et théorique. Dans la criminologie appliquée : la criminologie
juridique s’attache à évaluer la valeur scientifique des choix de politiques criminelles (par
exemple le législateur durci la législation du terrorisme en alourdissant les sanctions des
sites incitant au terrorisme, est-ce (de manière scientifique) utile ?). La branche qui est
appliqué peut être la criminologie clinique qui étudie traitement donnés aux délinquants et
aux récidivistes par traitement médical ou clinique, autre appliqué criminologie préventive
qui étudie les moyens scientifiques de lutte contre criminalité. Ces aspect théoriques
peuvent être impliquée, leurs étude sont plus dynamique notamment avec l’étude du
passage à l’acte criminogénès, cette évolution s’explique par les résultats décevants des
études statiques sur les individus.
- le livre 1er, relatif à la responsabilité pénale et sont classées par rapport à leur objet.
- Le livre 2 concerne les crimes et les délits contre les personnes (violence, atteinte sexuelle)
- le livre 3 consacré aux atteintes aux biens (vol, escroquerie…)
- le livre 4 concerne les crimes et délits contre l’État et la paix publique (espionnage,
terroristes…).
- Le livre 4 bis est consacré aux crimes et délits de guerre, livre récent car ajouté par une loi
du 9 aout 2010. Ces crimes ont été intégrés dans le code pénal afin que les tribunaux
français puissent les poursuivre et les condamner. Les tribunaux français ont une
compétence naturelle pour juger leur ressortissant. Il existe une cour pénale internationale
chargée de poursuivre et de condamner des personnes pour ses crimes
- Le livre 5 est intitulé autres crimes et délits dans le domaine de la santé publique en
matière de bioéthique, de protection du corps humain et de l’embryon humain.
- Le livre 6 est vide ou presque car il devait être consacré aux contraventions mais pour des
raisons constitutionnelles les contraventions peuvent être prévues par le pouvoir
réglementaire. Pour faciliter les pouvoirs publics les infractions sont prévues par règlement.
Depuis 2016 il y a eu a quand même une prévue par une loi beaucoup plus large de sorte
que cette contravention peut être ici : loi du 13 avril 2016 de lutte contre le système
prostitutionnel et de l’accompagnement des personnes prostituer. Cette loi a créé une
contravention de 5ème classe, la plus grave.
- Le livre 7 comprend des dispositions légales des livres précédents.
Pour la partie réglementaire, qui suit la partie législative, il faut distinguer 2 sous-parties
puisqu’on y trouve :
- Des textes régimentaires qui précisent les conditions d’application de certaines infractions
prévues par la partie législative. Ex : le recel est un délit, le recel est le fait de revendre des
choses du crime et de délits. Pour lutter contre le recel les vendeurs de mobilier ancien, ces
personnes doivent tenir un livre de police pour justifier que ce livre n’a pas été volé. Ce livre
et dans cette partie
- L’énumération des contraventions et sa définitions hors Code la route. Ex : le tapage
nocturne, les violences légères, l’injure non public…
c) La procédure pénale
Il s’agit d’étudier les règles d’enquêtes de poursuites d’instructions et de jugements, des
crimes, des délits et des contraventions et aussi les voix de recours.
2. La diversification des branches du droit pénal
Cette diversification est due à 2 facteurs :
a) Le développement de certaines catégories de délinquances
Ex : la délinquance des mineurs qui expliquent l’émergence d’une nouvelle branche du droit
pénal qui est le droit pénal des mineurs que certains voudraient être doté d’une autonomie.
Cette branche a émergé au 20ème siècle alors qu’auparavant le droit pénal ne prévoyait
qu’une excuse de minorité cad que le mineur encourait une peine diminuée par rapport à
celle des majeurs. Une loi de 1912 a instauré des tribunaux et des procédures spécifique
adapté aux mineurs délinquants et cette tendance est poursuivie jusqu’en 1945 qui a adopté
un texte en vigueur de l’ordonnance du 2 février 1945. Un texte qui a été retouché, que l’on
ne trouve pas dans le Code Pénal car c’est un texte fondateur qui organise la justice des
mineurs délinquants dans le sens de leur protection et qui comprend des dispositions de leur
responsabilité pénales et des dispositions de procédures qui organisent leur procès pénal et
la procédure applicable devant les tribunaux pour mineurs. Relativement à leur
responsabilité pénale, que seule les mineurs âgés de 13 à 18 ans peuvent se voir appliquer
une peine mais en principe les juges doivent privilégier l’application d’une mesure éducative.
b) Le développement des branches traditionnelles elles-mêmes
Développement du droit pénal général : on assiste à une multiplication des peines prévues
par la loi afin de réduire le recours à l’emprisonnement contenu de la surpopulation
carcérale. Donc diversification des peines et il est apparue à des peines alternative à
l’emprisonnement, cad qu’en matière correctionnel, le juge peut appliquer une autre peine
comme l’obligation d’effectuer un travail d’IG ou des privations de droit. Cette défiance à
l’égard des peines d’emprisonnement s’accentue en 2000 et Mm Taubira a créé une loi du
15 aout 2014, création d’une nouvelle peine, la contrainte pénale. L’idée était de le
soumettre à des contrôle juridictionnels et des travailleurs sociaux afin de travailler à sa
réinsertion sociale au lieu de l’incarcérer. C’est une peine où en cas de manquement aux
obligations il sera incarcéré. L’exécution des peines est surveiller par un juge d’application
des peines qui détient le rôle d’aménagement de la peine et de la peine d’emprisonnement
qui peut être exécuté de façon plus souple sous le régime de semi-liberté pour exécuter une
activité, pour des raisons familiales … À cela s’ajoute la précision internationale notamment
à l’égard de la promotion des DDHC.
Certains textes internationaux incitent des État signataire à mettre en œuvre des peines
permettant de respecter la vie privé du détenu et autre. Le droit de la peine a tendance à
s’autonomiser par rapport au droit pénal général.
- Le droit pénal spécial c’est également diversifié en raison de l’inflation des infractions qui
accompagne l’inflation du droit de manière général où tout devient juridique. Il y a des
règles pour tous et à un moment s’il faut qu’elle soit respectée il faut des sanctions du droit
pénal. Dans le code de commerce on trouve l’abus de bien sociaux, la banqueroute… Dans le
code monétaire et financier on trouve les délits d’initiés (personne qui dans le cadre de leur
travail sont au courant d’une information privé et qui est d’agir sur les cours boursières).
Cela montre que nous avons un droit pénal présent dans la vie des affaires. Vers les années
70’ a émergé le droit pénal des affaires / droit pénal économique.
L’émergence du droit pénal international qui comprend des éléments de procédure, des
éléments de droit pénal général et spécial. L’émergence de cette discipline est due à
l’émergence de la mondialisation et à l’émergence de la criminalité transfrontalière et
mondiale. Elle s’intéresse aux infractions commises pour partie ou totalement à l’étranger
cad des infractions qui présentent un certain degré d’extranéité, un lien avec l’étranger. Ce
lien peut être de 3 ordres :
- Infractions peut être faites pour partie à l’étranger
- Infraction complément commise à l’étranger mais un lien avec la France, l’auteur du crime
est français
- Infraction commise en totalité à l’étranger mais la victime est française.
Qu’elle loi doit-on appliquer à ces infractions ? Doit-on appliquer la loi française ou la loi
étrangère ?
Les deux État pourraient être impliqués. Ces conflits de normes sont résolus par des règles
de droit pénal général et de procédure pénale. Et ces règles sont fixées unilatéralement par
chaque État. En France on trouve ces règles dans le code de procédure pénal, ce sont des
règles qui existent depuis le 19ème S.
Les échanges internationaux se sont accru et la criminalité. Dès le début du 20 ème siècle ont
été conclu entre les États des conventions qui permette de régler la remise d’un criminel
d’un État à un autre pour qu’il soit jugé c’est ce qu’on appelle une procédure d’extradition.
Le droit international pénal aurait pour objet les infractions émanant des conventions
internationales relatives aux relations internationales et aux conflits armés. Les premières
conventions de ce type sont celles qui ont succédé à la 2GM afin de juger les criminels nazis
et les criminels japonais.
Convention de Rome du 17/07/1998 —> Cour pénale internationale compétente en matière
de crime de guerre et de crime contre l’humanité en tant que cour pénale permanente ce
qui suppose la mise en œuvre de règles de procédure, approfondissement règles juridiques,
etc.. Spécificités du droit pénal et droit pénal international en tant que sous branche du droit
pénale étudiait ces infractions ce qui apparait d’autant plus légitime que ces infractions
depuis 2010 sont définies et sanctionnées dans Code pénal et alors que la compétence de la
Code de procédure international est subsidiaire par rapport Code Pénal compétente qu’à
l’égard supposés criminels qui n’ont pas pu être jugés par les traités des États signataires de
la Convention de Rome.
Décidés dans des hypothèses différentes Le PSE statique consiste à faire porter un individu
un bracelet électronique permettant de garantir sa présence à son domicile à certaines
heures. Juridiquement, ce type de PSE est utilisé comme une alternative à l’incarcération
(dans le cas où on trouve l'utilité pour surveiller une personne mise en examen). Le PSE
mobile surveille le condamné dans tous ses déplacements et intervient donc dans la récidive
des criminels sexuels mais répond aussi à des avantages économiques permettant de limiter
l’incarcération.
- Philosophie pénale —> Elle apporte un éclairage sur les politiques criminelles à adopter.
Ex : l’adoption de la rétention de sûreté. D’un point de vue philosophique problème contre la
liberté individuelle car elle fonctionne sur la dangerosité. Lors de son adoption en 2008, de
vives critiques se sont faites notamment la doctrine juridique qui met en avant des
arguments philosophiques. Ces arguments ont été entendus, notamment par le Conseil
Constitutionnel, avant la promulgation de la loi. Il a examiné la loi et a invalidé certaines
dispositions.
- Sciences politiques —> La loi du 15 Aout 2014 institue une nouvelle peine désignée comme
la contrainte pénale censée se substituer à l’emprisonnement consistant à soumettre le
condamné à des mesures d’accompagnement social vers sa réinsertion.
Le juge peut donc demander une contrainte pénale. Elle a rencontré un succès mitigé auprès
des juges donc peu appliquée car elle se distingue mal en pratique d’un autre procédé qui
existait déjà (et qui existe toujours) : le sursis avec mise à l’épreuve consistant au moment
de la condamnation, à provoquer un sursis à l’exécution de la peine donc le condamné
n’exécute pas la peine. Mais s’il commet une nouvelle infraction dans un certain délai, il
devra exécuter la peine assortissant la nouvelle infraction et en plus de cela, il devra
exécuter la peine prononcée pour l’infraction précédente sursis simple. Il peut être soumis à
une épreuve donc des obligations, un suivi judiciaire et social qui est la mise à l’épreuve.
Cette absence d’appel était due par le fait que le verdict rendu par le juge était considéré par
l’expression de la souveraineté populaire il était donc difficile de soumettre à un appel. Ce
système était hérité du système du droit intermédiaire inspiré du droit anglais. Mais cet
élément accusatoire n’est pas forcément la meilleur garantit ainsi la convention européenne
des droit de l’homme énonce un droit à un double degré de procédure au titre des droits de
l’homme. Compte tenu de la primauté de cette convention sur le droit français interne il
était nécessaire de réformer notre droit. Les droits processuel sont lié au droit de l’homme
et cette convention a été adoptée en 1950 durant guerre froide pour tenter d’insuffler un
droit à l’est. Par des procès politiques qui ne respectaient pas des principes processuel
essentiel dans un Etat de Droit les droit processuel sont compté comme des droits de
l’homme. Ainsi la procédure pénale française a dû être réformé, réforme qui devait
respecter la voie des juré populaire comment prévoir un appel en respectant la volonté
populaire dans chaque cour d’appel la chambre criminelle de cassation désigne une cour
d’assise statuant l’appel différente de celle qui a statué au premier degré composé
pratiquement de la même manière mais avec un nombre supérieur de jurées. Dans les cours
d’assise il y a 9 jurés. L’accroissement du nombre de juré est sensé légitimer le verdict
d’appel. Le deuxième élément institut d’avantage de contradictoire au stade de l’instruction.
La juge d’instruction (désigné comme l’homme le plus puissant de France car une fois qu’une
instruction était ouverte le juge d’instruction est chargé de mené les investigations à charge
et à décharges, en d’autres termes il doit convenir les investigations de manière
impartiale.=) on reconnait là une procédure de type inquisition. Parmi les moyens du juges
on retrouve les perquisitions, interrogatoire). Mais il était aussi compétent pour statuer sur
la mise en prison de la personne inculpé qui est devenu d’ailleurs par cette loi la personne
mise en examen. La détention préventive d’appel la prison provisoire pour garantir sa
présentation devant le juge d’instruction et a son jugement. Cependant d’autres mesures de
surveillance peuvent être vérifiées. Le contrôle judiciaire astreint le suspect a différentes
astreintes. Malheureusement il arrivait fréquemment que cette méthode servait de pression
sur les mis en examen. Pour éviter ces procédé il était nécessaire que cela ne soit plus lui qui
puisse incarcérer le mis en examen. Le contentieux de la détention provisoire a été transféré
à un juge extérieur à l’instruction, dont la fonction é été créer pour l’occasion il s’agit du juge
des libertés et de la détention. Qui au gré des affaires ultérieures se verra soumettre
d’autres contentieux. La personne n’est donc plus inculpée car on a jugé que cette formule
est plus respectueuse la présomption d’innocence. De même la chambre d’accusation a été
transformée en chambre de l’instruction. Ces pouvoirs ont été souvent critiqués comme la
réminiscence d’une procédure inquisitoire au stade de l’instruction. Il a même était question
de le supprimer notamment en 2009. Une commission avait été créée dans ce but pour
tenter de le remplacer par le système anglo-saxon dans lequel les investigations avant le
procès sont menées par la police sous la direction du parquet. Les police mènent des
investigations à charge car les investigations à déchargent incombent à la personne
soupçonné. Justice à deux vitesses aux USA. De ce point de vue le juge d’instruction apparait
comme une garantit.
Par exemple dans les années 2000, l’affaire d’Outreau, le juge d’instruction était jeune et
inexpérimenté. Deux lois ont été adoptée l’une lié au recrutement et la formation des
magistrats et l’autres renforçant l’équilibre de la procédure pénale pour éviter que un juge
n’est trop de pouvoir, créer la collégialité de l’instruction. Cette collégialité a été repoussée
pour des raisons financières. Ce principe a été abandonné dans la loi de 2016 loi de
modernisation de la justice du 21ème siècle. Elle permet cependant d’effectuer une Co saisine
de juge d’instruction dans les affaires très complexe. Enfin cette loi du 15 juin 2000 a créée
des juridictions d’application des peines à côté du juges d’application des peines et qui
permet d’instituer plus de contradictoire au niveau de l’application des peines. Au 21 ème
siècle on peut parler désormais de la libéralisation de la procédure pénale. On peut parler de
justice pénale à géométrie variable au 19ème siècle. On a eu de grandes lois de procédure
pénale et un changement de cap par rapport aux attentats de 2001. Dans les années 2000
en effet certaines lois sont venues durcir la procédure en fonction de ce contexte sécuritaire.
La lutte contre le terrorisme remonte aux années 1980 puis 1990 dans le métro de la rue
saint Michel mais remonte en réalité à 1986. Cela dit dans le contexte des années 2000 cela
s’est poursuivi. Le 7 8 janvier pour le Charlie hebdo et le novembre 2015 avec bataclan.
a) Permanence de la procédure pénale
Le mouvement de libéralisation de la procédure pénale ne peut pas être fondamentalement
mis en cause en raison de normes supra législative et qui limitent les pouvoirs des réformes.
La convention Européenne des droits de l’homme dont l’article 6 énumère les droit
processuel notamment en matières pénale que l’on considère être des standard du procès
équitable. Le terme d’équité est inspiré du droit anglais qui est lié à l’égalité entre les
parties. Ce qui fait référence a de l’accusatoire. Il s’agit du droit à un tribunal indépendant et
impartial, équité de la procédure, audience et jugement publique présomption d’innocence
protection des droits de la défense et caractère contradictoire de la procédure.
Comme la convention européenne a une valeur supérieur a la constitution idem ce qui
concerne la charte fondamentaux de l’union européenne adopté dans le cadre de l’union
européenne qui fait partie des traité constitutif de l’union européenne. Le droit de L’union
européenne est doté d’une primauté sur le droit interne il prévaut donc sur une loi à la fois
antérieur ou postérieure. Cette charte y ajoute des droits sociaux de la sorte le législateur
est tenu au respect de ces droits fondamentaux. La constitution du 4 octobre 1958 qui dans
son préambule renvoie à divers textes dont la DDHC et ou figure aussi des droit processuels
fondamentaux comme la présomption d’innocence, l’indépendance de l’autorité judiciaire
ou la séparation des pouvoirs. Or il se trouve que le respect de la constitution par le
législateur est garanti par le conseil constitutionnel qui à l’adoption d’une loi peut être saisi
avant sa promulgation.
Par rapport au respect du droit de la défense cela d’ailleurs sous la jurisprudence
b) Se développe des règles dérogatoires propres à certaines formes de criminalité qui
limitent la libéralisation de la procédure
La loi d’adaptions à l’évolution de la criminalité a institué des règles de procédure spécifie
applicable à la criminalité organisé qui est une nouvelle forme établit par la loi et qui
concerne certaines infractions énumérées par la loi et commise en bande organisé, les
durées maximal de garde à vue sont allongé, le droit d’assistance d’un avocat peut être
reporté encore d’avantage que en droit commun. Des mesures d’investigation attentatoire
aux libertés individuelles peuvent être menées à des décisions plus souples qu’en droit
commun. Des mesures d’investigation spécifique peuvent aussi être utilisées et qui sont par
nature attentatoire à la liberté individuelle comme les opérations d’infiltration (témoignage
anonyme) ou enquêtes sous pseudonyme qui permettent d’intervenir dans les forums sous
une identité d’emprunt. Les progrès technique ont rendu possible des procédures très
intrusive d’espionnage numérique, interception de donné de connexion. D’autant que plus le
domaine de la criminalité organisé n’a cessé de s’accroitre tout au long des années 2000 et
2010. Infractions qui relève de ce domaine : meurtre torture, acte de cruauté, vol en bande
organisé, crime aggravé d’extorsion, destruction de biens en bande organisé, trafic de
stupéfiant, terrorisme, trafic d’arme, traite des êtres humains, proxénétisme, association de
malfaiteur se défini comme le fait de se regrouper pour préparer des infractions. Idem pour
le blanchiment, l’aide aux étrangers en situation irrégulière ou le détournement d’avion ou
de moyens de transport. Ce qui nous montre que les procédures dérogatoire ont tendance à
s’étendre. Les règles d’enquête prévue en matière de criminalité organisé s’appliquent
également en matière de grande délinquance économique et financière ou on trouve des
délits tels que la fraude fiscale, la corruption. A cela s’ajoute qu’en matière de terrorisme la
loi du 9 septembre 1986 avait déjà poursuivi des règles spécifiques de jugement. Idem pour
le proxénétisme par une loi de 1792.
Depuis 2015 le législateur a adopté de nouveaux textes contre le terrorisme notamment
avec la loi du 3 juin 2016. Renforçant la lutte contre le terrorisme organisé et améliorant
l’efficacité et les garantit de la procédure pénale. Cette loi a augmenté les pouvoirs des
parquets et de la police leur permettant d’utiliser les actes d’enquêtes en dehors du cadre
d’une instruction c’est-à-dire en l’absence du contrôle d’un magistrat du siège. Certaine loi
de 2015 avaient renforcées les pouvoirs de renseignement au profit des organismes de
renseignement.
Géométrie variable de la procédure pénale. D’autres codes de procédure pénale qui ne
représentent pas les mêmes enjeux. Comme par exemple la règle procédurale commis
contre les mineurs depuis 1998 pour lutter contre la pédophilie. Des procédures spécifiques
afin d’articuler la procédure français avec celle des conventions surtout dans le cadre
européen.
L’évolution de la procédure pénale cherche à chercher le respect des libertés individuelles et
l’efficacité répressive qui n’est pas un moindre objectif dans un contexte de mondialisation
et de révolution technologique.
- L’exécution de la peine, les juges d’application des peines doivent regarder vers l’avenir du
condamné, les peines doivent être aménagées en fonction de la personnalité du condamné.
Personnalité qu’il est possible d’analyser. Cette analyse peut être présente au moment du
jugement. Pour ce qui est de la déclaration de culpabilité, on garde le droit pénal
traditionnel mais pour ce qui est de la détermination des peines et l’exécution des peines on
adopte les idées des positivistes, des défenses sociales.
Individualisation s’opère au moment du jugement car le juge choisi la peine en fonction de la
personnalité de l’auteur mais surtout cette individualisation se poursuit au stade de
l’exécution des peines par les divers aménagements des peines, qui peuvent être prononcé.
Dans les systèmes anglo-saxon la sentence indéterminé consiste à condamné un individu à
une durée indéterminé d’un emprisonnement étant donné que l’individu sera relâché
lorsqu’il sera déterminé plus dangereux pour la société. La privation de liberté est fondé sur
l’évolution de sa dangerosité ce qui aboutit à une portée maximale donné aux idées des
positivistes et des écoles de défenses sociales. ≠ France
Ce traitement est avéré décevant. La criminologie a du évolué nous conduisant à un 2ème
stade à partir des années 1980.
Ses pensées sont très vague cela dit ce mouvement n’a pas disparu, ils militent de manière
pragmatique notamment contre la peine de mort et pour l’abolition de la prison et d’un
point de vue plus pragmatique, il milite pour l’amélioration des détenue et l’instauration
d’une peine maximal. Technique du militantisme avancé par petit bout. Sur ce terrain notre
législation semble assez influencée. Influence en droit positif car Look Husman a travaillé
pour le conseil de l’Europe dans les années 1980. Il a émis un rapport sur la dépénalisation
dont Louk Husman a participé. C’est d’ailleurs le conseil de l’Europe qui a fait de développé
en Europe la pratique de la médiation qui correspond aux idées de Louk Husman qui consiste
a mettre en présence l’auteur des fait et la victime, à les faire se confronter et à les faire
trouver une solution qui convienne au deux. Ses idées ont été expérimentées aux USA dans
les années 1980. Ce qui occasionne une déjudiciarisation de ces conflits qui permettent de
traiter autrement le problème de la délinquance. La France a intégré la technique de la
médiation dans son droit positif dans les années 1990 à l’occasion par le législateur des
peines alternatives aux poursuites, puisque une médiation peut être proposée par le
procureur de la république dans le cadre d’un placement sous condition. Cela peut conduire
à des dommages et intérêt pour la victime mai aussi prévu pour la justice des mineurs. Elle
est désignée par une activité d’aide ou de réparation au profit de la victime ou de la société.
Le développement de la médiation correspond au développement de la justice restaurative
qui consiste à mettre ne présence les auteurs et la victime dans le but de pacifier le rapport
auteur victime et de restaurer un apaisement social. Consiste donc à réparer une brisure
sociale.
La loi du 15 aout 2014 qui a créé la contrainte pénale a créé un nouvel article dans le code
pénal art 10-1 et qui permet d’instaurer une mesure de justice réparatrice a tout moment de
la procédure même au moment de l’application des peines. Il est encore au stade
expérimental. Expérience de coupable victime mais pas auteurs dont ils ont été victime.
L’utilité pour la victime est de tenté de comprendre pourquoi le délinquant a agi et pour le
délinquant de comprendre que la victime a souffert. Les témoignages mettent en effet des
résultats qui paraissent apporter des réponses qui ne sont pas donné par la justice
traditionnelle. Les personnes qui sont accepté pour ces expériences sont rigoureusement
sélectionnées. Il faut simplement souligner que ces expériences n’ont pas vocation a se
substitué mais plutôt en complément de la justice traditionnelle.