Vous êtes sur la page 1sur 51

Introduction au Droit pénal et sciences

criminelles
Le droit pénal et Sciences sont 2 disciplines distinctes mais qui poursuivent un objectif
commun qui est de lutter contre le crime. Ces 2 disciplines utilisent des méthodes ≠.

I - Le droit pénal
Le droit pénal est une branche du droit qui a pour objet de définir les comportements
passibles d’une peine et ces comportements sont appelés des infractions. Une peine ne peut
être purgé par l’auteur de l’infraction que s’il en a été condamné coupable à l’issu d’un
procès.
La peine se présente comme une sanction juridique. Une sanction juridique c’est une
conséquence dans l’ordre du droit et les sanctions sont variées. Ex : en droit civil lors de la
formation d’un contrat, si un contractant trompe un contractant = vise du consentement et
ce vise est sanctionné juridiquement et a pour conséquence l’annulation du contrat qui
pourra être demandé en justice. L’annulation d’1 contrat est une sanction juridique. Une
peine est aussi une sanction.
La peine va affecter directement la personne dans sa liberté ou dans son patrimoine. Dans sa
liberté d’abord avec la peine privative de liberté mais aussi des peines restrictive de liberté
qui vont également affecter la liberté du condamné, ex : travail d’intérêt général. Ou encore
depuis 2014 la contrainte pénale, qui est de soumettre le condamné à des obligations
tendant à sa réinsertion sociale. Dans les peines restrictive de liberté, l’interdiction d’exercer
une profession commerciale, une fonction publique ou encore peine redoutable pour nos
élus une peine d’inéligibilité ou de privation de droit de vote.
La liberté de la personne est atteint mais aussi son patrimoine en cas de prononcer d’une
amende qui constitue une peine pécuniaire.
La peine son objectif c’est de faire souffrir le condamné. On parle du caractère afflictif de la
peine qui répond à la nécessité de contrebalancer la souffrance qui a été occasionné à la
victime. Cette fonction de la peine est archaïque. Techniquement on parle d’une fonction de
rétribution de la peine. La peine c’est la rétribution de l’infraction, la contrepartie de la
souffrance à la victime.
À notre époque les fonctions de la peine se sont diversifiées. Ses fonctions sont énumérées
par l’article 131-1 du Cp. Cet article stipule « que la peine a pour fonction premièrement de
sanctionner l’auteur de l’infraction et deuxièmement de favoriser son amendement, son
insertion ou sa réinsertion ». Cette fonction de rétribution est très ancienne, elle correspond
à ce qu’on appelle la loi du Talion —> adage œil pour œil dent pour dent. C’est la forme la
plus archaïque de la législation pénal.
Au début du 20ème S des archéologues ont exhumé dans le Sud-Ouest de l’Iran une stèle de
plus de 2m de hauteur qui avait été érigé à la gloire d’un roi de Mésopotamie, le roi
HAMMOURABI, elle est gravée de sentences rendues par ce roi qui rendait la justice. On y lit
des sentences de la loi Talion.
On lit « dans les sentences 229, 230 et 231, que si le constructeur d’une maison est
responsable de son effondrement et du décès consécutif du propriétaire, c’est le
constructeur lui-même qui est condamné à mort mais si c’est le fils du propriétaire qui est
mort alors c’est le fils du constructeur qui doit mourir ».
Avant la révolution française sous l’AR les tribunaux appliqués des peines et les juristes de
l’époque indiqués que ces peines avaient un caractère afflictif (faire souffrir) et infamant
(portant atteinte à l’honneur). Il existait des peines non afflictif et infamant. Il existe la
grande ordonnance royale de 1670 et qui énumère quelques peines prononcées par les
tribunaux : mort, torture, mutilation, fouet… La peine a traditionnellement but à faire
souffrir —> afflictif
Pour les peines infamant, il s’agissait le condamné à faire rire le publique, des peines de
carcan (lourde pièce de bois). Une égalité entre la souffrance de la victime et celle de la
victime.
Peine corporel —> fin à la révolution et forme des peines de privation de liberté.

Depuis des dizaines d’années on considère que l’incarcération est un traitement


relativement inhumain de sorte que le législateur tente de limiter le recours à la peine
privative de liberté. Elle n’est pas la seule peine prévue en droit pénale comme le travail
d’IG.
Même encore à l’heure actuelle la liberté de la personne est touchée, c’est dans un but
punitif. La sanction pénale affecter les libertés individuelles.

VOCABULAIRE : Infraction : comportement interdit par la loi pénale (ex: vol condamné dans
l'article 311-1 CP). Cela donne lieu à une interdiction dans la loi.
Vol : C’est la soustraction frauduleuse de la chose d’autrui.
Meurtre : 221-1 CP, c’est le fait de donner volontairement la mort à autrui
Incrimination : définitions légale de l'infraction mais pas le comportement
Incriminer : Faire de ce comportement un crime
Peine : Il existe des peines principales, prévu à tous les textes d’incriminations
- La peine privative de liberté —> l’emprisonnement ou la réclusion criminelle
- La peine d’amende —> crime, délit, contravention
Le texte prévoit une peine maximale et un montant maximum d’amende. Le juge ne peut
pas aller au-delà. En revanche s’il ne peut pas aller au-delà cela peut être inférieur.
Lorsque la réclusion de liberté > à 10 ans on parle de réclusion criminelle. Lorsqu’elle est < à
10 ans on parle d’emprisonnement. Ce n’est pas le même régime mais la gravité de la peine
renseigne sur la gravité de l’infraction.
Lorsque la peine > à 10 ans présence d’un crime 15/20/30 ans de peine : Cour d’assise
Lorsque la peine < à 10 ans présence d’une peine correctionnel, on est en présence d’un
délit —> infraction moins grave, tribunal correctionnel
La contravention est une peine moins grave, ils sont passibles d’une amende pécuniaire mais
de peine privative de liberté. En fonction du montant de l’amende prévue va de 38€ à 1500€
voire 3000€ en cas de récidive. Elle est jugée par le Tribunal de police.
On comprend qu’une peine ne puisse être qu’infligée à la suite d’un procès mais pas dans les
autres branches du droit. Les règles de procédures sont soudées.
On parle aussi de droit criminel et on inclue les règles du procès pénal. On a forte proximité.

II - Les sciences criminelles


Ces sciences veulent lutter contre le crime mais de manières ≠. Elles sont plus récentes,
l’émergence de la fin du 19ème S. Nous étions dans un contexte de pensé en Occident par
un fort enthousiasme des sciences criminelles. Les sciences criminelles sont récentes (fin
19ème S). Elles sont apparues en Europe dans un contexte de positivisme avec Auguste
Comte (1798-1857, philosophe français). Il entendait (sens et expérience, enchaînement de
causes à effets permanents qu'on peut appréhender par l'expérience).
En d'autres termes, le positivisme c'est l'étude par l’expérience, la science et plutôt
l'explication en soi. La seule chose dont l'Homme peut être sur relève de l'expérience. Dans
l'évolution de l'humanité, il y a 3 âges :
- théologique (cherche des réponses grâce à Dieu)
- métaphysique (réponses grâce à la raison)
- positiviste (sciences, techniques)

En résumé, l'école positiviste c'est appréhender le crime par la science à l'aide de la


médecine, la psychiatrie, la psychologie, la sociologie, la biologie, la technique... C’est de ce
contexte que sont nées les sciences criminelles.
Cesare Lombroso (médecin italien, auteur de « la première pierre » des sciences criminelles
avec "L'Homme criminel", 1876). Il est considéré comme le père des sciences criminelles. Les
aspects religieux et moraux sont à écarter car il n'existe pas de vérité absolue possible.
L’ambition des sciences criminelle c’est comprendre scientifiquement les crimes grâce à
toutes les sciences ultimes (médecine, psychologie, la sociologie, la biologie, la technique…).
On veut le comprendre pour lutter efficacement contre le crime. Le droit pénal est important
aux sciences criminelles pour définir ce qui est interdit et ce qui ne les pas. Mais est-ce que
les Sciences Criminelles influencent le droit pénal ?

Partie 1. L’objet du droit pénal et des sciences


criminelles
Chapitre 1. L’analyse scientifique du crime
Section 1. Le phénomène criminel
I - Définitions du crime
Il ne s’agit pas du terme juridique, lorsqu’un criminologue parle du crime il y englobe toutes
sortes d’infractions. Pour le criminologue cela inclus toutes formes de déviances
(méconnaissance d’une norme sociale qui va donner lieu à l’application d’une peine). On
peut avoir une approche morale, sociologique et juridique du crime. Les criminologiques ont
choisi de se fonder sur une approche juridique.
Le crime moralement serait toute violation d’une règle étique suffisamment forte, on se
rend compte qu’il y a une multitude d’infractions qui ne sanctionne pas une règle étique très
forte.
Une étude sociologique, cette approche est exprimée qui est Émile DURKHEIM définit le
crime par un "acte blessant les états forts et définit de la conscience commune ou de la
conscience collective ».
La démarche de D. met l’accent sur le caractère variable du crime. Les mêmes
comportements ne sont pas incriminés selon les États et les époques. Ex : avortement
dépénalisé en 1975.
On a des considérations économiques ou utilitaristes. L’abus de bien sociaux, infraction qui
donne lui a de nombreuses condamnations, alors qu’elle est récente, elle date d’un décret
de 1935. Il s’agit de la part d’un dirigeant de société à détourner les fonds, des biens de la
société à son profit. C’est en France un délit spécifique car dans les années 30 le parlement
est intervenu pour créer ce délit à la suite d’un scandale financier : l'affaire Stavisky (crime
économique). C'était un scandale politico-financier avec 25 millions de francs.
En 1991 dans le contexte du financement occulte des partis politiques, les parties politiques
se finançaient grâce à des commissions occulte à des élus locaux pour obtenir des marchés
publiques. Création d’un délit de favoritisme, favorisé une entreprise, il permet de
sanctionner le fait de ne pas avoir suivi la procédure d’attribution de tous marchés publiques
en transparence, éviter les dérives (pot de vin) sans avoir à démontrer une corruption, une
entente. (Par exemple : lors d'une construction d'une route, les collectivités publiques font
appel à des sociétés privées qui doivent suivre des règles sur la concurrence. Le non-respect
de ces règles est une infraction à la loi. La collectivité publique favorise une entreprise suite
à des pots-de-vin aux politiques. Ce délit a été créé alors que le délit de corruption des
fonctionnaires existait déjà. Ce délit est dur à prouver car les partis politiques se finançaient
de manière occulte aux entreprises privées grâce aux pots-de-vin. )
Les infractions évoluent en fonction du progrès technique, en 1990 ont appelé ça les
nouvelles technologies. Le développement d’internet c’est accompagné du développement
de la cybercriminalité. L'extension progressive des délits de pédopornographie ou
pornographie infantile suite à l'essor d'internet dans les années 2000 a fait de la lutte contre
ces délits est un des grands enjeux de notre époque. Pornographie infantile définit dans le
Code pénal, qui sanctionnait à l’origine les personnes qui filmaient et diffusaient la porno. Il
a même ajouté le fait de consulter habituellement un site internet ou en contrepartie d’un
paiement est un délit. —> le législateur s’adapte au temps. Tous ces exemples prouvent la
variabilité du crime. Les criminologues préfèrent retenir une définitions purement juridique
du crime. Cette conception est fixée au cours du 2ème congrès international de criminologie
à Paris en 1950. Un criminologue, Étienne DE GREEFF, a pris position « Je crois que pour le
moment nous devons nous en tenir à ce que disent les juristes »—> il est décidé à ce
moment-là qu’en criminologie pour déterminer le domaine d’étude il faut s’en tenir à une
législation donnée, à un moment donné. Cette position a été constante jusqu’à nos jours. Le
crime c'est le comportent qui suscite une réaction sociale assez forte pour donner lieu à une
législation pénale. Jean PINATEL, criminologue du 20ème Siècle, indique que le crime est ce
qui suscite dans le groupe des perturbations émotionnelles intenses susceptibles de
déterminer la réaction sociale. Maurice CUSSON, criminologue, il dit que le crime est « un
acte passible d’une sanction pénale et causant un préjudice à autrui ».

II - La mesure du crime
Mesurer le volume du phénomène criminel est une préoccupation que l’on observe dès le
début des sciences criminelles. En effets pour évaluer le crime il faut le mesurer pour lutter
contre le crime. L’outil de mesure est une statistique, 2 sortes :
- Les statistiques policières
- Les statistiques judiciaires
A) Les statistiques policières
Les statistiques policières sont des infractions qui parviennent à la police et la gendarmerie
par le biais de la dénonciation, de la victime du témoin ou de la victime, ou la découverte
accidentelle des faits à l’occasion d’une enquête. L’ensemble de ces infractions est
comptabilisée par les servies de la police et de la gendarme et donne lieu à son application
sous l’égide du ministère de l’intérieur.
Toutefois ces statistiques ne donnent pas une idée exacte du volume de la délinquance et de
la criminalité car toutes les infractions ne parviennent pas à la connaissance de la gendarme
et de la police. C’est ce que les criminologues appellent le « chiffre noir de la criminalité », ce
qui est méconnu des services de la police. On ne peut pas lutter contre ce chiffre car des
victimes ne veulent pas dénoncer ou des criminels veulent dissimuler leurs actes.
De nombreuses violences sont commises dans la sphère familiale avec des violences sur
mineur qui finissent par ce faire dénoncer mais tardivement ce qui explique une non-
dénonciation ou encore des raisons mafieuses par peur des représailles.
Le législateur tente d’éviter ce phénomène par le mécanisme de la prescription —> À partir
d’un certain délai il n’est plus possible de lancer un procès pénale, techniquement
l’enclenchement d’un procès pénal se fait par une action en justice, une action publique qui
est l’action pour l’application des peines et qui est déclenché et mené par le ministère
public, magistrat dont la fonction n’est pas de juger mais de défendre les intérêts de la
société, c’est le procureur de la République. C’est magistrat forme le parquet. Cette affaire
publique est soumise par prescription mais après un certain délai elle est éteinte. C’est ce
qu’on appelle la prescription de l’action publique. En France pour justifier le délai de
prescription, on dit qu’il y a le risque d’erreur du judiciaire mais aussi l’idée d’une sorte de
pardon sociale.

Les délais de prescriptions sont régis à l’article 7 et suivant du Code pénal. Et ont été allongé
à la réforme de la prescription de février 2017. Les délais avant :
- 10 pour les crimes
- 3 ans pour les délits
- 1 an pour les contraventions :
Puis après
- 20 ans pour les crimes voir 30 ans pour les plus graves (terrorismes, trafic, espionnage…)
- 6 ans pour les délits mais il peut être de 10 (délits commis sur les mineurs, prévue pour
protéger les mineurs) à 20ans (violence suffisamment grave sur les mineurs + agression
sexuel).
- 3 ans pour les contraventions

Les crimes contre l’humanité sont imprescriptibles. Pour les affaires financières, en matière
de bien sociaux, la jurisprudence avait estimé que le délai de prescription ne commençait à
courir qu’au moment où l’infraction avait été découverte dans des circonstances qui en
permettait la poursuite. À compter de la commission des faits il faut compter une limite de
12 ans révolu pour les délits et de 30 ans révolu pour les crimes. Concernant les mineurs les
infractions il commence à courir à la majorité de la victime.
Il existe une autre méthode non plus juridique mais criminologique pour avoir une idée de la
criminologie réelle. Ce sont des enquêtes d’auto-confession qui interroge sur les délits et les
crimes des personnes qui n’ont pas été attrapés. On parle de délinquance auto déclarée,
auto dénoncée. On peut aussi interroger les victimes, s’ils ont un sentiment d’insécurité ou
de violence dans leur quotidien. On peut se faire une idée du chiffre noir par rapport au type
de criminalité, il semble que pour les délits contre les personnes, le chiffre noir soit moins
important car il est difficile de dissimuler les crimes ainsi que les atteintes aux biens. On peut
se faire une idée du chiffre noir par rapport à la police, ce chiffre noir doit diminuer par
rapport au moyen de la police et inversement. Par rapport au sentiment d’insécurité, si on
augmente les policiers mais ces infractions va entrer dans les statiques et donc volume
supérieur et donc nourrir le sentiment d’insécurité et inversement. Il y a souvent une grande
différence entre la réalité réelle et celle des statistiques. La criminalité apparente n’est
qu’une partie de la réalité réelle.
B) statistiques judiciaire
Ces statistiques proviennent du ministère de la justice qui comptabilise les plaintes, les
dénonciations et les procès-verbaux transmise par la gendarmerie et la police. Mais les
statistiques judiciaire comptabilise également l’issu de la procédure pour ces plaintes, procès
et dénonciations. En effets toutes les plaintes qui arrivent au parquet ne donnent pas lieux à
un procès ou à un jugement pénal. Toutes les plaintes ne sont pas transmises au parquet et
il n’y a donc pas de jugement. Les statistiques judiciaires vont tenir compte de la procéder et
le volume d’affaire qui ne sont pas poursuive, le ministère ne souhaite pas déclencher
l’action publique. Il se peut aussi que cela n’arrive jusqu’au jugement, soit le parquet choisi
directement le tribunal (rare en pénal), ou alors décide ou non (non-lieu) de ne pas envoyer
au tribunal. On parle de relax en matière de délit lorsque la personne est innocente. Elle
comptabilise les matières qui donnent lieu à des sortes de transaction entre le parquet et
permet à l’auteur des faits pour éviter les poursuites.
B) statistiques judiciaire
Ces statistiques proviennent du Ministère de la justice qui comptabilise les plaintes, les
dénonciations et les procès-verbaux transmise par la gendarmerie et la police. Mais les
statistiques judiciaires comptabilisent également l’issu de chaque procédure de ces plaintes,
procès et dénonciations. En effets toutes les plaintes qui arrivent au parquet ne donnent pas
lieux à un procès ou à un jugement pénal. Toutes les plaintes ne sont pas transmises au
parquet et pas avoir de jugement. Les statistiques judiciaire vont tenir compte de la
procédure et du volume d’affaire qui ne sont pas poursuive, le ministère peut ne pas
souhaiter déclencher l’action publique. Il se peut aussi que cela n’arrive pas jusqu’au
jugement, soit le parquet choisi directement le tribunal (rare en pénal), ou alors décide ou
non (non-lieu) et de ne pas l’envoyer au tribunal.
Saisine du juge d’instruction sachant que l’instruction est obligatoire en matière de crimes et
elle est facultative en matière de délit et de contraventions les plus graves. La saisine prend
la forme d’un réquisitoire que l’on appelle un réquisitoire à fin d’informer.
Une fois que le juge d’instruction est saisi, il va mener son instruction, il instruit à charge et à
décharge, même si le procureur vise un auteur présumé des faits. Lorsque les charges lui
semblent complètes, il prend une décision de clôture de l’instruction qui peut prendre
plusieurs formes : sois la personne mise en examen est innocente ou manque de charge
contre elle, le juge d’instruction rend alors une ordonnance de non-lieu qui signifie qu’il n’y a
pas lieu à suivre la procédure par manque de charge. Sois le procureur réunit contre elle des
charges de culpabilité suffisantes, il rend une ordonnance ou renvoie en jugent des actes
juridictionnels a effets procédural. S’il s’agit de renvoyer l’individu devant le tribunal
correctionnel, on parle d’ordonnance de renvoi, s’il y a matière criminelle alors la saisine de
la cour d’assise se fait par une ordonnance de mise en accusation qui saisit la cour d’assise.
Une fois la juridiction saisie elle peut prendre des décisions. Elle dit que la personne est
innocente, devant le tribunal correctionnel on parle de relax, s’il s’agit de la cour d’assise
d’acquittement. Dans tous les cas si la personne est reconnu coupable : condamné. Entre les
PV et les dénonciations et l’issu des procédures, certaines affaire ne donne pas lieu. Ces
statistiques vont comptabiliser l’issu de ces différentes procédures. En criminologie
l’ensemble de ces condamnations de ces statistiques sont désignées comme la criminalité
légale, la criminalité telle qu’elle apparait au cour d’un procès. La criminalité légale se
distingue de la criminalité apparente. Il existe une ≠ de volume et ce volume est désigné
comme le chiffre gris de la criminalité, ≠ entre la criminalité apparente et la criminalité
légale. Il existe des analyses publiques de ces statistiques, publiées par le Ministère de la
justice, elles nous renseignent sur les activités répressives.
Le volume de la criminalité à augmenter, il apparait qu’entre 1960 et permettent 2008, les
condamnations en cours d’assises sont passées de 914/an à 2695 en 2008. On constate aussi
cette organisation aux USA car dans ces années (50/60/70) les crimes violents ont augmenté
et ont ensuite diminué suite aux politiques répressives. Des criminologues ont fait une
« expérience » de la politique de la fenêtre brisée : dans un quartier, quand on a une fenêtre
brisée, les passants ont tendance à se dire que c’est un immeuble à l’abandon. Cela attire les
délinquants, les gangs et progressivement se développent des actes de délinquance etc.
Cette politique dit qu’il faut donc agir directement. L’idée c’est la tolérance 0 à la fois au
niveau de la réaction sociale et pénale associé à une forte réaction sociale. Il semble que
cette politique de la tolérance 0 ait porté ces fruits.
Lorsqu’on examine les chiffre de la criminalité et judiciaire on constate la même proportion
entre les crimes et délits des personnes et des biens. Les crimes et délits contre les
personnes sont moins importants ≈ 10% alors que contre les biens c’est plus important,
délinquances d’affaire et financières.
L’analyse des chiffre donnent un sentiment d’insécurité n’est pas anodin car il peut affecter
l’option publique + politique législative et criminelle. Il peut avoir sur le débat public et
criminel.

L’augmentation du volume de la criminalité peut conduire à devoir mettre en œuvre des


mesures supplémentaires sur le plan répressif. Le crime a un coup car il va engendrer des
dépenses publiques mais aussi des dépenses privées. En 1995 une étude sociologique
rendue par un département du CNRS spécialisé dans les questions pénales. Il a fait une
étude sur le coup sociale du crime en matière de dépense publiques et privées. Et
inversement le crime économiquement entraine des profit. Un criminologue français évalue
le coup du crime par rapport aux dommages subis par les particuliers et la collectivité
chaque année et a évalué le coup à 5,6% du PIB français. Mais le crime engendre aussi des
bénéfices, l’office des nations unis contre la drogue et le crime évalue régulièrement le
chiffre d’affaire de la criminalité transnationale. L’activité la plus lucratif reste la drogue.

Section 2. Les sciences criminelles permettant d’étudier le


phénomène criminel
Plusieurs branches scientifique sont mises à contribution mais les sciences criminelles n’ont
pas d’autonomie, il s’agit d’une spécialisation des grandes disciplines scientifique qui
présentent une pertinence pour l’étude du crime notamment la médecine, la sociologie et la
psychiatrie. Si n’est pas possible d’envisager une discipline autonome qui serait la
criminologie, non plus des sciences appliquées aux crimes mais de façon autonomes une
disciplines qui chercherait et trouverai les causes du crime. Ainsi la criminologie serait une
matière plus scientifique que les sciences criminelles.

I - Les sciences criminelles


Les sciences criminelles sont les suivantes :
- La pénologie ou les sciences pénitentiaires
- La criminalistique
- La biologie criminelle
- La sociologie criminelle
- La psychologie et la psychiatrie criminelle
A) La pénologie
Il s’agit de la branche des Sciences Criminelles qui étudie les sanctions pénales, leurs règles
d’exécution. En pratique cela recouvre une branche du droit pénale, le droit de la peine c’est
à dire l’étude juridique des peines mais aussi des règles de droit administratif car les peines
sont exécutées dans des établissent publics régis par ces règles de droit public. Elle étudie
aussi des méthodes thérapeutiques employées pour prévenir la récidive des condamnés. À
l’origine on parlait de science pénitentiaire ou de pénologie mais le terme de SP est tombé
en désuétude avec la diversification des peines, la peine de prison n’est plus la seule. Il est
donc plus exacte aujourd’hui de parle de pénologie pour parler de toutes sortes de peines.
B) La biologie criminelle
La BC est la première discipline mise à contribution pour réfléchir scientifiquement sur le
crime. Lombroso a recherché les causes biologiques, anatomie criminelle et anatomiques du
crime. Il se place dans une optique de recherche médicale. Il étudie les caractéristiques
anatomiques des criminelles pour établir des constantes et notamment quant à leur visage
(organisation du visage) cependant ses études n’ont pas été concluantes. La BC présente
d’avantage de pertinence dans la génétique pour identifier les criminelles puisque les
empreintes génétiques sont désormais prisent au sein des enquêtes sur certaines conditions
et alimentent des fichiers d’empreintes génétiques qui permette d’améliorer les enquêtes.
Ces fichiers ont de plus en plus d’importance.

Cependant l’Identification des criminelles par des procédés technique et scientifique relève
du domaine de la criminalistique.
C) Sociologie criminelle
La sociologie criminelle est la seconde science qui a émergé comme méthode d’étude du
phénomène criminel. Elle identifier les facteurs sociaux de la criminalité. Durkheim est le
criminologue « fondateur ».
Nous verrons que, dès la moitié du 20ème siècle, ce type de recherche s’est avéré décevant.
À partir des années 60 les sociologues se sont intéressé aux institutions pénales et ont
délaissés la recherche des causes du crime pour s’intéresser à la réaction sociale du crime.
Sous l’impulsion du CNRS. C’est le centre d’étude sociologue sur le droit et les institutions
pénales le CESDIP, qui fait de la sociologie de la réaction sociale, que l’on appelle la
sociologie pénale et qui doit être distingué de la sociologie criminelle, qui elle étudie les
causes du crime. Les sociologues vont travailler à partir de statistiques, d’instruments de la
sociologie (questionnaires, enquêtes, sondages...) et utilisent des savoirs de la sociologie, de
l’ethnologie, de la géographie humaine, des sciences économiques et de l’histoire sociale.
D) La psychologie et la psychiatrie criminelle
La psychologie criminelle s’est développée avec la psychologie et la psychiatrie au 20ème S.
Selon Jean Pinatel, la psychologie criminelle « étudie l’intelligence, le caractère, les aptitudes
sociales, et les aptitudes morales des délinquants en recourant aux techniques de la
psychologie expérimentale ». On peut utiliser les ressources de la psychologie clinique
(soins, traitements) permet d’étudier les déterminations des criminelles et notamment lors
de leur passage à l’acte. La psychiatrie ≠ de la psychologie car psychiatrie s’attache à la
médecine. La psychologie criminelle se sert aussi de la psychologie clinique qui étudie les
motivations des actes, et donc ici les motivations de l’action criminelle. Elle étudie le
processus mental à l’œuvre pendant l’action criminelle. Cette dernière est qualifiée de «
passage à l’acte» selon les criminologues. La psychanalyse est utilisée en est surtout utilisée
comme thérapie (lien entre pénologie et psychiatrie criminelle). La psychanalyse c’est
l’analyse criminelle que l’on trouve dans son inconscient
E) La criminalistique
Elle a pour but de faciliter la recherche des preuves et l’identification des auteurs
d’infractions. Elle fait appel à toute sorte de sciences utiles, génétique.
On trouve dans la criminalistique : la médecine légale qui est une spécialisation de la
médecine, elle traite de tous les aspects médicaux qui peuvent être utile à la justice. Légiste
qui pratique de autopsie sur les victimes d’une mort violente dont la cause est suspect,
parfois crime parfois non ! En cas de mort suspecte, autopsie est obligatoire pour identifier
les causes de la mort et surtout le moment de la mort. Les légistes s’intéressent aussi aux
vivants pour l’évolution des préjudices physiques et moraux. Parfois l’expertise permet de
qualifier les faits, selon la gravité des blessures. On trouve aussi la toxicologie qui est la
science des poisons, qui permet d’analyse les substances dans le corps de la victime.La police
technique ou police scientifique qui utilisent toute sorte de techniques pour analyser des
indices découverts sur la scène de crime.
Notamment grâce à la dactyloscopie (empreinte digitales), la criminalistique contribue à
identifier les suspects et les personnes déjà condamnés. Ses origines : le juge instruction
Hans Groosa a rédigé le 1er manuel de criminalistique mettant à contribution toute mesure
utile pour les investigations. En France Alphonse Bertillon (1850-1914) qui est à l’origine de
l’anthropométrie criminelle et de la photographie criminelle cela vient du fait qu’il était
nécessaire d’identifier les criminels. Avant l’utilisation de la photographie il existait un
moyen inhumain : sous l’ancien régime certains condamnés subissaient la peine de
flétrissure en marquant le condamné au fer rouge, mais cela a été supprimé sous révolution
française sans alternative puis rétabli par 1er code pénale sous Napoléon 1er : pour les
condamnés aux travaux forcés à perpétuité, aboli sous monarchie de juillet. Face à cette
carence, Alphonse Bertillon a développé une technique pour identifier les condamnés, par
des mesures anatomiques de partie du corps n’évoluant pas au cours de la vie avec 14 de ces
mesures cela donnait un risque d’erreur de 1 sur 258 millions. Cette technique permit la
réussite de grandes enquêtes. Il fut nommé à la direction du 1er service de police scientifique
de paris. Cette méthode n’est pas la seul qu’il développa, la photographie métrique consiste
en des photos de la scène de crime et d’opérer des mesures des distances entre les indices,
le cadavre, les objets…. Ce qui permet garder des traces très précise même un certain temps
après. Cette méthode est encore utilisé aujourd’hui et elle est complétée par le numérique
(virtuel). Cependant cette méthode est concurrencée par la dactyloscopie, technique
découverte par un anglais William Herschel (1850-1900) qui était un gouverneur en inde, et
qui l’utilisée pour identifier indigènes afin de leur verser leurs pensions et dans
établissement pénitentiaire. Cette utilisation n’était cependant pas scientifique mais plus
usuelle. Sir Francis Galton sociologue étudia les empreintes digitales des vrai jumeaux qui
diffèrent et démontra que les empreintes digitales sont identiques au cour vie même en cas
de blessure, cette méthode fut adoptée officiellement par Scotland-yard en 1901 et depuis
continue d’être utilisée. L’empreinte génétique n’est pas infaillible
L’utilisation de ces sciences n’est pas infaillible, notamment les expertises psychiatriques
sont sujettes à une marge d’appréciation. En vertu règle de procédure pénale, les expertises
ne lient pas les juges. Cela dit des contre-expertises sont prévues, cela est dût au principe de
la liberté de la preuve : n’importe qu’elle preuve peut être soumise au tribunal et il est
entièrement libre d’apprécier la valeur de ces preuves que l’on appelle aussi la force
probante : témoignage, aveux, expertises … et les expert peuvent se tromper, hésiter…
Dans le cas de l’affaire Marie Besnard, cette femme subie le décès de son époux mort d’une
crise d’urémie, très vite une rumeur comme quoi elle l’aurait assassiné s’installe. Le Parquet
exhume corps et commence une analyse toxicologique, elle met en évidence un taux
anormal arsenic et c’est le cas également dans d’autres caveaux de la famille. Elle est très
vite dépeinte en serial-killer, suite à des expertises et des contre-expertises, elle est mise en
détention provisoire durant 57 mois, mais peut après une théorie de l’époque conclue au
fait que taux arsenic était dû au gardien du cimetière qui utilisait de l’arsenic pour cultiver
des plantes et que le ruissèlement avait contaminé les cadavres. Toutefois la police se sert
de plus en plus des empreintes génétiques ; le législateur a créé un fichier national
automatisé des empreintes génétiques, réglementé dans le code Pénal a l’origine pour crime
et délit sexuel sur mineur mais depuis on a étendu son domaine application car désormais il
contient les crimes de sang, de violence, d’espionnage, de terrorisme, de traite d’humain…

II la définition de la criminologie
A) Controverses autour définition de la criminologie
Les criminologues ne sont pas d’accord sur sa définition. Certain retiennent une conception
très large sur ce que doit être la criminologie, d’autres étroite. Ceux qui ont la conception la
plus large l’estime que la criminologie doit étudier le crime comme un phénomène social
dans tous ses aspects : physique, géographique, sociologie, historique, médicaux mais aussi
l’aspect normatif (législation pénale). Par exemple pour le fondateur de la criminologie
Enrico Ferri, elle comprend toutes les sciences criminelles, même idée chez le criminologue
canadien Denis Szabo. Hans Gross (du courant autrichien de type encyclopédique) pensait
que tout était utile pour criminologie, cette conception est aussi vrai chez certains
criminologues américain, par exemple pour Sutherland il y a 3 branches : sociologie du droit
pénal (réaction au crime), l’étude des causes du crime (l’étiologie criminelle médical), et
étude des peines. Inversement à l’heure actuelle à on estime que la législation pénale doit
être exclue réserver aux sciences criminelles : car elle oppose une méthode normative et
une méthode expérimentale. Certaines conceptions excluent la sociologie pénale parce
qu’elle est trop liée à la question de la législation et ils excluent la pénologie car trop lié
aspect normatif. Cela aboutit à se focaliser sur étiologie criminelle. Raymond Gassin donne
comme définition de l’étiologie criminelle « science qui étudie les facteurs et les processus
de l’action criminelle et qui détermine à partir de la connaissance de ces facteur et de ces
processus les moyens de lutter pour les contenir et si possible réduire le crime »
B) Les caractéristiques de la criminologie
La criminologie est-elle un faisceau de science ou science unitaire et autonome ? Et la
criminologie est-elle une science pure ou appliquée ?
Cela vient d’une volonté de tout expliquer grâce à science (universalité) afin de trouver
l’origine du mal, mais ce n’est plus le cas, maintenant le savoir est plus spécialisé par matière
et par population. La sociologie criminelle, la psychologie criminelle se sont développées de
manière autonome, elles se sont ensuite spécialisées sur population particulière (violence,
violeur), laissant de côté volonté de tout expliqué de manière générale cela est dut : aux
résultats décevant de l’étiologie général criminelle et de la tendance général milieu
académique qui a tendance à concentrer un savoir très technique et spécialisé. La
criminologie semble en panne.
Science pur ou appliquée ?
Si l’ambition originelle était d’être pur (mais si la définition de Raymond Gassin met dès le
début fin à cette idée), la criminalité présente un double aspect théorique et pratique on
parle de criminologie appliquée et théorique. Dans la criminologie appliquée : la criminologie
juridique s’attache à évaluer la valeur scientifique des choix de politiques criminelles (par
exemple le législateur durci la législation du terrorisme en alourdissant les sanctions des
sites incitant au terrorisme, est-ce (de manière scientifique) utile ?). La branche qui est
appliqué peut être la criminologie clinique qui étudie traitement donnés aux délinquants et
aux récidivistes par traitement médical ou clinique, autre appliqué criminologie préventive
qui étudie les moyens scientifiques de lutte contre criminalité. Ces aspect théoriques
peuvent être impliquée, leurs étude sont plus dynamique notamment avec l’étude du
passage à l’acte criminogénès, cette évolution s’explique par les résultats décevants des
études statiques sur les individus.

Chapitre 2. L’objet du droit pénal, la législation


criminelle
Quels sont les causes de l’autonomie des sciences criminelles en France ?
Les sciences criminelles sont relativement récentes alors que les législations criminelles leur
sont très antérieures elles exercent donc peu influence sur droit positif en France. Cette
situation un peu différente dans le monde Anglo-saxon.
La France est de nature assez méfiante sur les sciences criminelles en raison de son histoire,
en effet les totalitarismes ont utilisés les sciences contre liberté individuelles notamment
dans leur lutte contre les crimes par stigmatisation (régime socialiste communiste), ou par
leurs ambitions dans l’usage des sciences contre les crimes (lobotomie, torture
psychologique) à la pointe de la technologie contre les criminels/ dissidents. On n’est jamais
à l’abri contre leur renaissance. Les milieux académiques français sont très méfiants sur les
sciences criminelles et préfèrent la protection du droit. La médicalisation du droit pénal
(exemple soigner par médicaments) peut créer de grave atteinte aux libertés individuelles
(exemple castration chimique possible en France, hôpital psychiatrique de manière
indéterminée)

I - Le domaine du droit pénal


Le droit pénal existe par la volonté du législateur, pas d’infraction sans texte de loi, et les
règles du procès pénal sont fixée par la loi qui elle est votée par le parlement. C’est donc un
pouvoir législatif. L’État adopte également des décrets qui sont des textes non voté par le
parlement mais voté par le gouvernement. Il existe des décrets en matière pénal puisque les
contraventions peuvent être adopté de cette manière, elles ne sont pas définit par une loi
mais pas un décret pris par le gouvernement qui exerce alors le pouvoir réglementaire en
édictant des réglementés qui prennent la forme de décret.
Le contenu du droit pénale varie selon le choix de politiques législatives qui appliquaient à la
manière pénal qui désigné comme la politique criminelle. La politique criminelle créé des
incriminations mais elle est mise en œuvre par les parquets, lorsqu’ils apprécient
l’opportunité des poursuites. Ils peuvent le faire par application de directives ministérielles
qui leur en joint de poursuivre plutôt tel ou tel type de délinquance ou de criminalités. Au
niveau du législateur certes le droit pénal se confond avec la politique criminelle mais la
politique criminelle dépasse le cadre du droit pénal ne serais-se car elle dépend aussi des
parquets.
A) Les branches du droit pénal
Il comprend à la fois le droit pénal substantiel et le droit pénal de forme relatif aux règles du
procès pénal. Concernant le droit pénal substantiel il regroupe l’ensemble des règles fixant
les interdits passibles d’une peine cad qu’il définit chaque infraction pénale de manière
légale ou dans un texte réglementaire si c’est une contravention. Le droit pénal substantiel
concerne les règles de mise en œuvre de la responsabilité pénale cad les conditions
auxquelles l’auteur de l’infraction encourt une peine et le droit pénal substantiel comprend
également l’étude des peines encourues et les peines applicables.
Inversement le droit pénal formel concerne les règles de procédures suivies principalement
durant le procès pénal mais aussi durant les enquêtes de police. De cette première
schématisation découle 3 branches du droit pénal qui sont des branches traditionnelles qui
au cours de la 2ème moitié du 20ème S se sont diversifiées.
1. Les branches traditionnelles du droit pénal
a) Le droit pénal général
Il étudie les règles communes aux diverses infractions cad les règles de la responsabilité
pénale et ces effets qui est d’encourir une peine.
Sur la responsabilité pénale le régime juridique est prévu actuellement par le livre 1er du
Code pénal qui comprend une partie législative (votée par le parlement) et une partie
réglementaire. Il s’agit d’étudier les conditions auxquelles un individu peut être reconnu
coupable d’une infraction. Pour que quelqu’un soit reconnu d’une infraction il faut d’abord
caractériser la commission et d’un point de vue général les institutions pénales ont toute la
même structure, elles comprennent 3 éléments :
- Éléments matériel qui correspondent au comportement matériel interdit.
- Éléments moral qui correspondent à l’état d’esprit de l’auteur des faits au moment de
l’acte que l’on entend réprimer. 2 natures que l’on retrouve selon les infractions : soit une
faute commise intentionnellement qui constitue à avoir la conscience et la volonté au
moment des faits de commettre l’infraction. Et une faute non intentionnelle, l’auteur des
faits n’a pas fait exprès d’enfreindre la règle pénale. Ex : l’homicide volontaire quand on agit
intentionnellement ce qui est un crime passible de 30 ans de réclusions, si involontaire alors
c’est un homicide involontaire, délit passible de 3ans et 45 000 amendes. On relève que les
infractions qualifiée de crimes en raison de la peine criminelle sont toujours intentionnelles
en revanche les délits peuvent être intentionnelles ou non.
- Chaque infraction doit être définir par un texte de loi ou par un règlement : important pour
que le citoyen sache à l’avance ce qu’il lui attend = l’élément légal de l’infraction.
Même si un individu remplace tous ces éléments il se peut qu’il ne soit pas pénalement
responsable, le livre 1er du Code pénal expose des causes d’irresponsabilité concernant
l’auteur des faits soit car il était atteint d’un trouble mental au moment des faits, soit par ce
qu’il était mineur, soit par ce que s’on acte est le résultat d’une contrainte irrésistible :
contrainte extérieure ou intérieure. Les effets de la responsabilité en fond partie qui consiste
donc à étudier les peines. Il s’agit d’étudier les peines prononcé par les juges, qui disposent
d’une large marge d’application car ils doivent prononcer une peine adaptée aux
circonstances de l’infraction et à la personnalité de l’auteur.
b) Le droit pénal spécial
Il constate à étudier chaque infraction dans ses particularités de l’élément matériels, de
l’élément moral, et de l’élément légal de l’infraction. Les infractions principales figure dans le
code pénal on les trouve suivant :

- le livre 1er, relatif à la responsabilité pénale et sont classées par rapport à leur objet.
- Le livre 2 concerne les crimes et les délits contre les personnes (violence, atteinte sexuelle)
- le livre 3 consacré aux atteintes aux biens (vol, escroquerie…)
- le livre 4 concerne les crimes et délits contre l’État et la paix publique (espionnage,
terroristes…).
- Le livre 4 bis est consacré aux crimes et délits de guerre, livre récent car ajouté par une loi
du 9 aout 2010. Ces crimes ont été intégrés dans le code pénal afin que les tribunaux
français puissent les poursuivre et les condamner. Les tribunaux français ont une
compétence naturelle pour juger leur ressortissant. Il existe une cour pénale internationale
chargée de poursuivre et de condamner des personnes pour ses crimes
- Le livre 5 est intitulé autres crimes et délits dans le domaine de la santé publique en
matière de bioéthique, de protection du corps humain et de l’embryon humain.
- Le livre 6 est vide ou presque car il devait être consacré aux contraventions mais pour des
raisons constitutionnelles les contraventions peuvent être prévues par le pouvoir
réglementaire. Pour faciliter les pouvoirs publics les infractions sont prévues par règlement.
Depuis 2016 il y a eu a quand même une prévue par une loi beaucoup plus large de sorte
que cette contravention peut être ici : loi du 13 avril 2016 de lutte contre le système
prostitutionnel et de l’accompagnement des personnes prostituer. Cette loi a créé une
contravention de 5ème classe, la plus grave.
- Le livre 7 comprend des dispositions légales des livres précédents.
Pour la partie réglementaire, qui suit la partie législative, il faut distinguer 2 sous-parties
puisqu’on y trouve :
- Des textes régimentaires qui précisent les conditions d’application de certaines infractions
prévues par la partie législative. Ex : le recel est un délit, le recel est le fait de revendre des
choses du crime et de délits. Pour lutter contre le recel les vendeurs de mobilier ancien, ces
personnes doivent tenir un livre de police pour justifier que ce livre n’a pas été volé. Ce livre
et dans cette partie
- L’énumération des contraventions et sa définitions hors Code la route. Ex : le tapage
nocturne, les violences légères, l’injure non public…
c) La procédure pénale
Il s’agit d’étudier les règles d’enquêtes de poursuites d’instructions et de jugements, des
crimes, des délits et des contraventions et aussi les voix de recours.
2. La diversification des branches du droit pénal
Cette diversification est due à 2 facteurs :
a) Le développement de certaines catégories de délinquances
Ex : la délinquance des mineurs qui expliquent l’émergence d’une nouvelle branche du droit
pénal qui est le droit pénal des mineurs que certains voudraient être doté d’une autonomie.
Cette branche a émergé au 20ème siècle alors qu’auparavant le droit pénal ne prévoyait
qu’une excuse de minorité cad que le mineur encourait une peine diminuée par rapport à
celle des majeurs. Une loi de 1912 a instauré des tribunaux et des procédures spécifique
adapté aux mineurs délinquants et cette tendance est poursuivie jusqu’en 1945 qui a adopté
un texte en vigueur de l’ordonnance du 2 février 1945. Un texte qui a été retouché, que l’on
ne trouve pas dans le Code Pénal car c’est un texte fondateur qui organise la justice des
mineurs délinquants dans le sens de leur protection et qui comprend des dispositions de leur
responsabilité pénales et des dispositions de procédures qui organisent leur procès pénal et
la procédure applicable devant les tribunaux pour mineurs. Relativement à leur
responsabilité pénale, que seule les mineurs âgés de 13 à 18 ans peuvent se voir appliquer
une peine mais en principe les juges doivent privilégier l’application d’une mesure éducative.
b) Le développement des branches traditionnelles elles-mêmes
Développement du droit pénal général : on assiste à une multiplication des peines prévues
par la loi afin de réduire le recours à l’emprisonnement contenu de la surpopulation
carcérale. Donc diversification des peines et il est apparue à des peines alternative à
l’emprisonnement, cad qu’en matière correctionnel, le juge peut appliquer une autre peine
comme l’obligation d’effectuer un travail d’IG ou des privations de droit. Cette défiance à
l’égard des peines d’emprisonnement s’accentue en 2000 et Mm Taubira a créé une loi du
15 aout 2014, création d’une nouvelle peine, la contrainte pénale. L’idée était de le
soumettre à des contrôle juridictionnels et des travailleurs sociaux afin de travailler à sa
réinsertion sociale au lieu de l’incarcérer. C’est une peine où en cas de manquement aux
obligations il sera incarcéré. L’exécution des peines est surveiller par un juge d’application
des peines qui détient le rôle d’aménagement de la peine et de la peine d’emprisonnement
qui peut être exécuté de façon plus souple sous le régime de semi-liberté pour exécuter une
activité, pour des raisons familiales … À cela s’ajoute la précision internationale notamment
à l’égard de la promotion des DDHC.
Certains textes internationaux incitent des État signataire à mettre en œuvre des peines
permettant de respecter la vie privé du détenu et autre. Le droit de la peine a tendance à
s’autonomiser par rapport au droit pénal général.
- Le droit pénal spécial c’est également diversifié en raison de l’inflation des infractions qui
accompagne l’inflation du droit de manière général où tout devient juridique. Il y a des
règles pour tous et à un moment s’il faut qu’elle soit respectée il faut des sanctions du droit
pénal. Dans le code de commerce on trouve l’abus de bien sociaux, la banqueroute… Dans le
code monétaire et financier on trouve les délits d’initiés (personne qui dans le cadre de leur
travail sont au courant d’une information privé et qui est d’agir sur les cours boursières).
Cela montre que nous avons un droit pénal présent dans la vie des affaires. Vers les années
70’ a émergé le droit pénal des affaires / droit pénal économique.
L’émergence du droit pénal international qui comprend des éléments de procédure, des
éléments de droit pénal général et spécial. L’émergence de cette discipline est due à
l’émergence de la mondialisation et à l’émergence de la criminalité transfrontalière et
mondiale. Elle s’intéresse aux infractions commises pour partie ou totalement à l’étranger
cad des infractions qui présentent un certain degré d’extranéité, un lien avec l’étranger. Ce
lien peut être de 3 ordres :
- Infractions peut être faites pour partie à l’étranger
- Infraction complément commise à l’étranger mais un lien avec la France, l’auteur du crime
est français
- Infraction commise en totalité à l’étranger mais la victime est française.
Qu’elle loi doit-on appliquer à ces infractions ? Doit-on appliquer la loi française ou la loi
étrangère ?
Les deux État pourraient être impliqués. Ces conflits de normes sont résolus par des règles
de droit pénal général et de procédure pénale. Et ces règles sont fixées unilatéralement par
chaque État. En France on trouve ces règles dans le code de procédure pénal, ce sont des
règles qui existent depuis le 19ème S.
Les échanges internationaux se sont accru et la criminalité. Dès le début du 20 ème siècle ont
été conclu entre les États des conventions qui permette de régler la remise d’un criminel
d’un État à un autre pour qu’il soit jugé c’est ce qu’on appelle une procédure d’extradition.
Le droit international pénal aurait pour objet les infractions émanant des conventions
internationales relatives aux relations internationales et aux conflits armés. Les premières
conventions de ce type sont celles qui ont succédé à la 2GM afin de juger les criminels nazis
et les criminels japonais.
Convention de Rome du 17/07/1998 —> Cour pénale internationale compétente en matière
de crime de guerre et de crime contre l’humanité en tant que cour pénale permanente ce
qui suppose la mise en œuvre de règles de procédure, approfondissement règles juridiques,
etc.. Spécificités du droit pénal et droit pénal international en tant que sous branche du droit
pénale étudiait ces infractions ce qui apparait d’autant plus légitime que ces infractions
depuis 2010 sont définies et sanctionnées dans Code pénal et alors que la compétence de la
Code de procédure international est subsidiaire par rapport Code Pénal compétente qu’à
l’égard supposés criminels qui n’ont pas pu être jugés par les traités des États signataires de
la Convention de Rome.

B) Droit pénal et politique criminelle


Le terme de politique criminelle a été employé pour la 1ère fois par un pénaliste allemand
en 1803 dans un manuel de droit pénal et a ensuite été repris au 20ème siècle par un
pénaliste français (Henri Donnedieu de Vabres, « Politiques criminelles des Etats totalitaires
» 1938, participation au procès de Nuremberg). Dans son ouvrage, il définit la politique
criminelle comme le fait de « réagir punitivement, répressivement contre le crime ». En
1983, le professeure Mirelle Delmas-Marty définit la politique criminelle comme «
l’ensemble des procédés par lesquels le corps social organise la réponse au phénomène
social ». Cette définitions est plus large. Elle est plus adaptée car l’Etat, dans sa lutte contre
le crime, se sert d’autres moyens notamment les moyens préventifs. Sa définitions permet
d’englober les moyens préventifs.
Exemples de politiques criminelles ne mobilisant pas seulement le droit pénal et la
législation pénale :
- Délinquance juvénile dans les années 2000 : les pouvoirs politiques ont mis en place une
politique plus répressive avec d’autres moyens (moyens extra répressifs et moyens
préventifs). Des conseils locaux de sécurité et de prévention de la délinquance ont été mis
en place dans les villes. Ils sont chargés de mettre en place une politique préventive à l’égard
des jeunes délinquants. Le maire, préfet, procureur de la république, représentants de la
police et gendarmerie, et représentants de l’administration chargée de la gestion de la jeune
délinquance (protection de la jeunesse) sont présents.
- Lutte contre le terrorisme : depuis le 11/09/2001, les Etats occidentaux se sont dotés de
lois antiterroristes avec la particularité que depuis quelques années, cette lutte est devenue
une préoccupation majeure des pouvoirs publics. Cela passe par l’adoption de lois et
d’autres moyens dépassant le cadre strict du droit pénal. Ainsi, après les attentats de
novembre 2015, le gouvernement décrète l’état d’urgence fondé sur la loi de 1955 (3 Avril)
modifiée par 2 lois : 20 Novembre 2015 et 21 Juillet 2016. L’état d’urgence permet de lutter
contre le terrorisme avec des mesures extra-pénales et mesures préventives. Ces mesures
portent atteinte aux libertés individuelles.
Quelles sont les mesures rendues possibles par cette loi ?
Le ministre de l’Intérieur peut ordonner une assignation à résidence à l’égard de toute
personne contre qui il existe des raisons sérieuses de penser que son comportement est une
menace pour la sécurité et l’ordre public ou la fermeture (ordonnée par le préfet) de salles
de spectacles suites a des propos provoquant la haine, la violence, apologie du terrorisme.
Ils peuvent aussi ordonner la remise d’armes détenues légalement (collectivement ou
individuellement) et ils peuvent opérer des perquisitions dans tous lieux (même un domicile)
de jour comme de nuit contre toute personne dont le comportement constitue une menace
contre la sécurité et l’ordre public sauf à l’égard de certaines personnes privilégiées
(possession d’un mandat parlementaire, journalistes, avocats, magistrats). Ces perquisitions
sont intrusion violente dans la vie des personnes accompagnée d’une saisie ou retenue de
personne (24h).
Ces opérations relèvent d’opérations de police administrative police judiciaire. Cela se
distingue du droit pénal car leurs objectifs sont la prévention des troubles à l’ordre public.
Une politique criminelle peut donc avoir recours à des moyens préventifs. La lutte contre le
terrorisme passe aussi par la loi du 24 Juillet 2015 concernant le renseignement qui a
encadré les pouvoirs d’investigation des services de renseignements pour leur faire utiliser
certains moyens technologiques de surveillance qui portent atteinte au liberté individuelles.
Cette loi a modifiée l’article L811-3 du code de la sécurité intérieure mentionnant les
objectifs de l’action de ces services. On y trouve la prévention du terrorisme clairement
exprimée, le déploiement sur le territoire de forces militaires (opération Sentinelles) et la
création de centres d’actions et de prévention (CAPRI) contre la radicalisation des individus
se donnant pour objectif d’une part d’élaborer un contre discours sur internet par rapport
au discours terroriste et de mettre en place des stratégies d’intervention psycho-sociales
envers des personnes considérées « à risque ». On comprend que la définitions de M.
Delmas correspond davantage aux enjeux contemporains. La politique criminelle est un
objet d’étude comme le droit pénal mais s’en distingue quand même. La politique criminelle
étudie les règles répressives et les principes et objectifs qui justifie la réaction sociale contre
le crime. Elle implique une double démarche : une démarche statique consistant à observer
les tendances fortes d’un système pénal au sens large à un moment donné dans un Etat
donné, et une démarche dynamique consistant à comprendre la stratégie déployée et à la
critiquer ou proposer de meilleures stratégies. De ce point de vue (dynamique), la politique
criminelle en tant qu’objet d’étude peut être alimentée par des disciplines adjacentes
permettant d’éclairer ces stratégies :
- Droit comparé —> Le traitement inhibiteur de libido adopté en 2010 qui peut être proposé
à des condamnés pour les crimes sexuels a été introduit à la suite de son adoption dans
d’autres pays mimétisme.
Économie —> La mise en place du bracelet électronique qui consiste juridiquement comme
un PSE (placement sous surveillance électronique) qui peut prendre 2 formes : mobile ou
statique.

Décidés dans des hypothèses différentes Le PSE statique consiste à faire porter un individu
un bracelet électronique permettant de garantir sa présence à son domicile à certaines
heures. Juridiquement, ce type de PSE est utilisé comme une alternative à l’incarcération
(dans le cas où on trouve l'utilité pour surveiller une personne mise en examen). Le PSE
mobile surveille le condamné dans tous ses déplacements et intervient donc dans la récidive
des criminels sexuels mais répond aussi à des avantages économiques permettant de limiter
l’incarcération.
- Philosophie pénale —> Elle apporte un éclairage sur les politiques criminelles à adopter.
Ex : l’adoption de la rétention de sûreté. D’un point de vue philosophique problème contre la
liberté individuelle car elle fonctionne sur la dangerosité. Lors de son adoption en 2008, de
vives critiques se sont faites notamment la doctrine juridique qui met en avant des
arguments philosophiques. Ces arguments ont été entendus, notamment par le Conseil
Constitutionnel, avant la promulgation de la loi. Il a examiné la loi et a invalidé certaines
dispositions.
- Sciences politiques —> La loi du 15 Aout 2014 institue une nouvelle peine désignée comme
la contrainte pénale censée se substituer à l’emprisonnement consistant à soumettre le
condamné à des mesures d’accompagnement social vers sa réinsertion.

II doit donc se présenter régulièrement devant le juge, devant un conseiller d’insertion et de


probation, qui élabore avec lui un projet professionnel. Cette peine est conçue comme une
peine de remplacement applicable à la place de l’emprisonnement pour les infractions et les
délits passibles d’un emprisonnement d’une durée égale ou supérieure à 5 ans.

Le juge peut donc demander une contrainte pénale. Elle a rencontré un succès mitigé auprès
des juges donc peu appliquée car elle se distingue mal en pratique d’un autre procédé qui
existait déjà (et qui existe toujours) : le sursis avec mise à l’épreuve consistant au moment
de la condamnation, à provoquer un sursis à l’exécution de la peine donc le condamné
n’exécute pas la peine. Mais s’il commet une nouvelle infraction dans un certain délai, il
devra exécuter la peine assortissant la nouvelle infraction et en plus de cela, il devra
exécuter la peine prononcée pour l’infraction précédente sursis simple. Il peut être soumis à
une épreuve donc des obligations, un suivi judiciaire et social qui est la mise à l’épreuve.

II - Les caractéristiques du droit pénal


A) L’autonomie du droit pénal
Ce qui caractérise le droit pénal est la sanction (qui est une peine). Cela montre que le droit
pénal est foncièrement sanctionnateur, punitif et certains voudraient le réduire à cela. Il est
d’usage de dire que le droit pénal est le gendarme du droit. Si le législateur veut faire
respecter une obligation et craint qu’elle ne soit pas suivie, il l’assorti d’une sanction pénale
de sorte que le droit pénal apparaisse comme un gendarme. Cela garantit l’effectivité de la
loi. S’il est vraiment le gendarme du droit, il est dépourvu d’autonomie. Il existe des
infractions qui consistent à sanctionner pénalement une obligation relevant d’une autre
branche du droit que l’on peut qualifier « d’obligation extra pénale ».
- En droit civil de la famille, il existe des obligations des parents envers leurs enfants et
envers leur conjoint et des règles en matière de divorce (notamment sur la garde des
enfants et la pension alimentaire qui est versée pour subvenir à leurs besoins). Il y a dans le
CP des infractions renforçant pénalement ces obligations : la non-représentation d’enfant
(article 227-5 du CP : un parent refuse de remettre l’enfant à un autre parent à l’occasion de
l’exercice par cet autre parent de son droit de garde, ou de son droit de visite il refuse donc
de le présenter). Autre ex : les relations entre personnes divorcés : abandon pécuniaire de
famille (article 227-3 CP qui consiste, de la part du parent versant une pension alimentaire, à
s’abstenir de le faire pendant 2 mois consécutifs).
- Droit des affaires : les sociétés commerciales sont tenues d’établir une comptabilité
annuelle. Cela constitue une obligation commerciale et il existe, dans le code du commerce,
un délit qui sanctionne pénalement l’absence de comptabilité mais aussi le fait de présenter
aux associés ou actionnaires des comptes annuels inexacts. 2 textes définissent ce délit selon
la société concernée.
- En droit administratif, le délit de favoritisme consiste, de la part d’un élu ou fonctionnaire,
à attribuer un marché public au mépris des règles de transparence et de concurrence en
méconnaissance des règles du marché public (code du marché public). Le CP comprend
beaucoup d’infractions sanctionnant des obligations qui lui sont propres et qui peuvent
prendre une connotation morale comme le délit de non-assistance à personne en danger
(article 223-6 du CP) et qui créé une obligation à la charge d’autrui qui est celle de porter
secours à une personne en danger. Cette infraction est propre au droit pénal. Beaucoup
d’infractions sont fondées sur des considérations morales ou politiques spécifiques au droit
pénal. De plus, même lorsque le droit pénal sanctionne une obligation extra pénale, il peut
arriver que les juridictions répressives fassent une application autonome des notions issues
d’autres branches du droit. Exemple de l’interprétation autonome de concepts extra pénaux
de la chambre criminelle dans la Cours de Cassation : dans le droit de la famille, un parent
peut faire une reconnaissance de paternité complaisante (un enfant n’est pas le sien mais il
le reconnait quand même). S’il se sépare de la mère, il doit verser une pension alimentaire
mais il refuse car il considère qu’il n’est pas le père de l’enfant. Il peut saisir la juridiction
civile et obtenir l’annulation de la reconnaissance de paternité.
Cependant, en droit, l’annulation est une fiction car la chambre criminelle estime que le délit
est déjà constitué même si, ensuite, la reconnaissance de paternité est annulée. La chambre
se démarque de l’interprétation civiliste car le droit pénal poursuit des objectifs qui lui sont
propre (cela justifie donc son autonomie) notamment l’abandon pécuniaire de famille. Le
procès pénal est plus complexe que le procès civil ou autre et mobilise des experts
d’horizons différents. C’est donc une matière autonome avec des objectifs autonomes et qui
doit être doté d’un raisonnement juridique autonome.
C) La nature du droit pénal
Lorsqu’il s’agit de déterminer s’il s’agit d’une branche de droit privé ou droit public, il y a
plusieurs réponses différentes selon les législations. En France, le droit pénal est rattaché au
droit privé.
Quel est l’enjeu ? Le 1er est d’ordre méthodologique (ce n’est pas la même méthode), et les
intérêts protégés ne sont pas les mêmes. Traditionnellement, dans la culture juridique
européenne, le droit privé concerne les relations entre les individus et dont la source se
place du côté de la jurisprudence et de la coutume. Le droit privé, historiquement, est un
droit plus protecteur des libertés individuelles car il est plus proche des personnes. Le droit
public (relation entre l’Etat et les individus) n’est pas traditionnellement axé sur la protection
des libertés individuelles (même si, aujourd'hui, il tend à annexer de plus en plus ces libertés
en se prétendant en être la source). Cela relève d’une philosophie politique. Il faut préférer
que le droit pénal (qui est très attentatoire aux libertés individuelles) reste dans les mains du
droit privé et d’un raisonnement de type privatiste. Cela dit, on constate une étatisation du
droit privé. On peut rattacher le droit pénal au droit public car le droit pénal met en œuvre le
droit qu’à l’état de punir les individus (droit réservé à l’état). Il concerne donc, logiquement,
les rapports entre les personnes et l’état.
Pourquoi est-ce l’état qui exerce la répression pénale ?
Car on considère que c’est l’intérêt public qui est en jeu. Pour preuve, les auteurs
d’infractions sont poursuivis devant les tribunaux répressifs par le ministère public. En
poursuivant les auteurs d’infraction, le ministère public défend les intérêts de la société donc
il est logique qu’il soit contrôlé par le pouvoir politique qui est d’émanation démocratique.
Autres exemples de l’intérêt de la protection générale : - Le principe selon lequel le
consentement de la victime à l’infraction n’efface pas l’infraction. Pourquoi ? Car c’est
l’intérêt général qui est protégé étant donné que l’auteur pourrait exercer cela sur
quelqu’un d’autre.
- Une femme qui se prostitue en toute liberté n’efface pas l’infraction de proxénétisme.
- Concernant la question de l’euthanasie active, cela n’efface pas le crime de meurtre. En
France cela reste dans le droit privé. Conséquence : les tribunaux répressifs font partie de
l’ordre judiciaire. La justice civile et pénale sont même unies car dans les tribunaux on a des
chambres civiles et correctionnelles. Ce sont donc les mêmes magistrats qui travaillent dans
les 2 domaines.

Partie 2 le développement du droit pénal et


des sciences criminelles
Ce développement c’est effectué du moins en France de manière parallèle sans que les
sciences criminelles n’est d’influence particulières sur la législation pénale. L’avènement des
sciences criminelles n’a pas conduit refonte système pénale même si a exercé une légère
influence.
Cette influence peut varier pays à l’autre en fonction de son avancement. Outre atlantique il
semble que criminologie entretient plus liens avec la législation pénale, c’est certainement
moins vrai en Europe, dû à histoire et au respect des libertés individuelles notamment à
cause des totalitarismes. La criminologie a des prétentions de prévoir l’avenir ce qui peut
aboutir à des privations liberté. Un tel raisonnement peut représenter danger pour liberté
individuelle.
Méfiance très présente et est en train de céder, la criminologie a + en + impacte notamment
au stade d’exécution des peines relativement au problème de la récidive. L’influence de la
criminologie augmente mais en remet pas en cause le fait que la législation vient de nos
sociétés et des idées politique.

Chapitre 1 le développement du droit pénal ou du droit


criminel
Il s’agit de retenir le sens large.
Lorsque on examine se développement on se rend compte que le droit pénal actuel a été
influencé par des doctrines pénales (idées sociales et politiques) parce que le politique est au
cœur du droit pénal puisque e il porte atteinte aux libertés par la répression. A cela s’ajoute
que la sécurité personnelle est primordiale dans un régime car c’est un gage de stabilité
social et économique. En France la rupture considérable avec la révolution de 1789 avec un
changement juridique qui a changé justice pénale par doctrine politique des philosophes des
lumières qui ont beaucoup réfléchi sur la question pénale. Et les réponses de cette époque
se lisent encore aujourd’hui dans le droit pénal.
Cela dit les révolutionnaires n’ont pas tout inventés, en réalité beaucoup élément justice
répressive ont été conservé de l’AR.

Section 1 les origines de la justice répressive de l’antiquité à


l’ancien régime en France
La procédure pénale auquel les origines mettent en lumière 2 systèmes de justice qui se sont
succédé : accusatoire et inquisitoire
a) Modèle accusatoire et inquisitoire
Ce deux grand systèmes se sont succédés dans l’histoire en Europe et corresponde 2
système possible procédure pénale. Historiquement le système accusatoire apparait en
premier et au fur et à mesures que les sociétés évoluent, un modèle plus inquisitoire se met
en place. A l’heure actuelle en Europe nous avons un système qui est mixte c’est-à-dire qu’il
comprend les deux.
1) Généralité Système accusatoire
C’est le système le plus ancien, on trouve sa trace dans la civilisation babylonienne. On le
reconnait au fait qu’il n’y a pas de distinction entre justice civile et justice pénale. Dans le
sens ou la peine se confond avec l’idée de réparation (civil). Dans cette forme antique voire
archaïque le procès est une lutte judiciaire entre la victime et l’accusé ou l’entourage de la
victime et ce qui est très caractéristique c’est que juge est très passif d’arbitre dans ce duel
judiciaire, et tout répond à cette idée. Ainsi au début de la procédure, l’initiative du procès
incombe à la victime ou ses proches, exceptionnellement certains citoyens sont investis du
pouvoir d’agir pour la collectivité mais cela reste très exceptionnel. Dès lors que cela se
généralise cela évolue vers système plus inquisitoire. Les juges sont passif et généralement
le juge n’est pas professionnel c’est un pair (appartient même corps social) et souvent font
office de juges des membres de la communauté. C’est notamment ce qui de passé sous les
franc où l’assemblé se passé sous une assemblé hommes libre. Nos actuelles cours d’assises
qui comprennent un jury populaire (tiré au sort listes électoral) est un reliquat de justice
accusatoire. Avec tout un symbole : que la justice est rendu par population. Mais ce juge n’a
aucun pouvoir collecter des preuves qui sont fournis par les partis au sein de cette lutte
judicaire sauf que la plupart du temps elles sont soumises à un certain formalisme (suivent
règles) à défaut desquelles elles ne sont plus recevables. De manière générale cette
procédure accusatoire est orale publique et contradictoire. Orale cela signifie que procès
dure quelques heures, publique parce c’est l’idée que c’est la société qui juge, et elle est
contradictoire puisque tout fonctionne sur contradiction que une partie va opposer à l’autre
c’est-ce que l’on appelle le caractère contradictoire de la procédure (encore utilisé), il a pour
conséquence le respect des droits de la défense. Le système de preuve, historiquement en
Europe et FR on a connus système très religieux « ordalis » qui consistent à soumettre
accusé à l’épreuve physique et s’il s’en sort il est innocent (brulure, le duel), généralement
dans le système accusatoire s’accompagne de « preuves légales » c’est-à-dire preuve auquel
le droit assigne une valeur probante prédéterminée ce qui donne formalise. Ce schéma de
procédure présente des inconvénients : il peu efficace dans la mesure ou tout dépend plaine
victime ou de son entourage, en outre les juges ne peuvent mener aucune investigation
(parfois même pas question) et donne lieu à des erreurs et qui en plus est de nature à
exacerber les passions de la population. Ce dernier argument est encore d’actualité (faits
divers exposé médias), l’état créer des jugements spéciaux (terrorisme). Ce schéma a été
historiquement très rependu. Les avantages sont une grande rapidité, une grande publicité,
ce qui est sur un même niveau qui occupe place primordiale dan justice moderne.
2) Manifestation historique du système accusatoire durant antiquité et moyen-
âge en Europe
Lorsqu’on parle de l’Europe on songe la cité grecque. Chez eux la procédure était très
certainement accusatoire dans le tribunal de « aréopage » qui procédait selon un modèle
accusatoire, idem pour les autres tribunaux. Idem chez les romains du moins sous la
république romaine, exercée par le sénat ou par le peuple pou par des magistrats. Pour ce
qui est de la Gaulle et un peu plus tard c’est aussi procédure en vigueur chez germains et
franc. Cela dit au sein de ces peuplade avant tout procès on avait recoures à une
composition volontaire entre victime et accusé (sorte de compensation) si elle n’est pas
possible ou échoue alors la procédure se mettait en place : assemblé de pair dirigée par un
juge qui pouvait diriger les débats mais qui ne tranchait pas à la fin. On connait mieux
procédure des franc utilisé de la chute de l’empire romain jusqu’au moyen-Age, cela dit elle
a été influencé par l’Etat qui s’est progressivement constitué, influence ex population
romaine et l’influence du christianisme mais elle est restée longtemps de nature accusatoire.
Chez les franc le tribunal s’appelé le « mallum » ou » placitum » il était assez tardivement
présidé par un conte mais le peuple se désintéressa rapidement de la justice et la population
fus remplacer par des notables. Cela dit son organisation est assez complexe, si on prend
encrage au 13ème siècle ou coexistent diverses justices parallèles e au sein duquel
s’appliquent encore une procédure accusatoire. Depuis le 9ème et 10ème siècle la justice
seigneuriale s’est imposée avec la féodalité à côté de cela s’est créé une justice féodale
c’est-à-dire exercé vis-à-vis des vassaux. On rencontre aussi les juridictions féodales présidé
par des prévaux du roi, on trouve aussi des justices aux stades municipales villes qui
s’émancipent grâce à la charte parlement et baillis, et à côté de cela on trouvé la justice
ecclésiastique réservé au clerc mais exceptionnellement civil pour crimes à caractère
religieux pour blasphème, hérésie, usure (prêter argent a taux met emprunteur incapacité
de remboursé). Au sein de ces diverses justices progressivement la population se
désintéresse de la justice elle se professionnalisme, et bascule vers un système inquisitoire
b) Système inquisitoire
1) Caractéristiques de ce système
C’est un système qui apparait second bien que dans certaines sociétés de forts éléments
accusatoires ont été conservé. Pourquoi passage vers l’inquisitoire ? On constate que un
système inquisitoire se développe souvent en même temps que renforcement de l’Etat, du
coup il est vrai que l’infraction devient un problème politique lié à puissance de l’Etat un Etat
fort doit protéger sécurité de ses sujet. Du coup ce n’est plus la victime maitre du procès
mais l’Etat, si l’Etat commence à se préoccuper des infractions il faut que cela soit
institutionnalisé et efficace raison pour l’laquelle la procédure accusatoire a été abandonné.
Le système inquisitoire apparait très efficace, l’examen de ses caractéristique le démontre :
le rôle de la victime décline considérablement au profit d’un fonctionnaire de l’Etat, d’un
magistrat qui représente le pouvoir central et donc l’intérêt général. Dans ce système les
magistrats ont dès le début un rôle actif, dès le début de la procédure ils peuvent se saisir de
l’action (« tout juge est procureur du roi » adage sous AR). Par conséquent l’accusé se trouve
dans une situation d’infériorité et non plus d’égalité comme dans accusatoire et comme la
justice devient une affaire d’Etat elle est rendue par des juges professionnel la population en
est exclu : les juges mènent les investigations, recherchent les preuves, et la procédure est
écrite et secrète et non contradictoire. Ceci poussait à l’extrême cela veut dire qu’elle serait
secrète et non contradictoire au cours de l’investigation et de l’audience. Cela dit dans le
système inquisitoire le jugement à défaut des débats est publique car à ce moment-là cela
ne risque plus de limiter l’efficacité de la justice. Donc caractère écrit secret et non
contradictoire vaut surtout pour l’enquête et l’instruction. Pour le système de preuve dans
ce schéma en principe la preuve est libre c’est-à-dire que les magistrats qui sont des
professionnels restent maitre quel que soit les preuves et ils les apprécieront
souverainement. On fait confiance aux juges qui sont professionnels.
En principe cette procédure écrite pourrait être moins formaliste que la procédure
accusatoire. En effet ce système est tourné vers la manifestation de la vérité alors que dans
le système accusatoire il s’agit plutôt d’une confrontation. Si dans le système inquisitoire on
trouve la liberté de la preuve, sous l’ancien régime où la procédure était inquisitoire c’est le
système de la preuve légale qui était en vigueur. Système de la preuve légale qui affect à
chaque preuve une valeur prédéterminé. Dans le système de l’ancien régime tous les
moyens étaient bon pour trouver la preuve doter de la force la plus probante la preuve la
plus probante était la reine des preuve. C’est dans ce contexte que la torture était employée.
L’enjeu était de taille car les preuves était tarifié selon qu’elles valaient ¼ de preuve, plus…
ce qui nous explique que les révolutionnaires se sont empressé d’abandonner le système des
preuves légales alors qu’ils ont opté pour le système accusatoire. Ils ont opté pour la liberté
de la preuve ce qui signifie que les juges sont libre d’apprécié la valeur des preuves fourni ils
décident selon leur intime conviction. Le système inquisitoire présente des avantages car il
est efficace d’un point de vue répressif, l’inconvénient est que l’accusée est privé de droits
de la défense il se trouve dans une situation déséquilibré par rapport au magistrat de plus le
caractère secret instruction autorise tous les abus notamment le recours à la torture. La
tortue sera abolie avant la révolution française en 1780 et en 1788.
2) Les manifestations historiques de la mesure inquisitoire
Elle a remplacé procédure accusatoire à Rome lors du passage de la république à l’empire.
En France un tel glissement s’est fait à partir du 13ème siècle. Cela jusqu’à la Révolution
Française.
a) Système inquisitoire sous l’époque romaine et au moyen-âge
L’abandon procédure accusatoire est dû au désintérêt citoyen pour la justice et à la
nécessité d’être plus efficace avec l’expansion de l’empire. Le magistrat romain pris
l’habitude de de statuer seul sous une procédure extraordinaire normalement réservé
esclaves et malfaiteur. Ainsi l’accusation privée s’affaiblit progressivement et la procédure
devient secrète et mené par le magistrat. Les preuves admises restent les mêmes mais un
appel était possible en raison de la force du pouvoir central.
Au Moyen-Age la procédure devient inquisitoire. Le premier facteur provient certainement
du rôle joué par la justice ecclésiastique. L’église est dotée d’une procédure efficace inspirée
d’ailleurs du droit romain et de la procédure extraordinaire. Elle concerne d’abord les
religieux mais peut s’impose dans certains cas aux laïques. Pour les religieux on comprend
que les peines soient assez modérées car conforme aux principes chrétiens l’appel auprès
supérieur étant également possible. La procédure civile n’est pas possible car il s’agit pour
l’Eglise de laver ses délits hors vue laïques. Notons que la torture est impossible alors qu’elle
fut pratiquer pour l’hérésie par les tribunaux de l’inquisition qui répondant en vérité à des
enjeux de pouvoir. Jusqu’au 12ème siècle cette justice était surtout accusatoire mais a du
glisser vers l’inquisition sous pape innocent III qui a permet au juges de se saisir de la
procédure et pouvant déclencher eux même le procès.
3 explications peuvent expliquer ce glissement vers justice civile. Depuis le 11 siècle les
savant étudié textes juridiques ce qui fit connaitre la procédure romaine c’est-à-dire
inquisitoire. Ces savant formé les glossateurs de Bologne puisqu’ils annotés les textes
romains avec la glose. Ces études de droit romain se sont répandu en Europe grâce aux
échanges de professeur et étudiant et dont le commerce se développé. Contribuant à faire
connaitre le droit romain.
Cette procédure était intéressante dans un but centralisateur des rois de profiter des
amendes pour les rentrées fiscales.
Pour la justice laïque cela commença par la possibilité au juge de s’autosaisir ce qui est le
point de départ de la procédure inquisitoire. La procédure devient écrite et secrète, l’appel
devient autorisé, les débats demeurant publique. La justice inquisitrice s’introduisit
rapidement comme moyen d’investigation efficace. A partir 14ème siècles elle est
régulièrement employé. Ce contextes permet création d’un ministère publique, les
procureurs du roi qui étaient à l’origine chargé défendre royauté dans les procès
interviennent car le roi perçu comme garant intérêt général
b) le système inquisitoire sous l’ancien régime en France
Les grandes lignes de la procédure criminelle ont été fixé par trois ordonnances royale une
de 1498 de louis XII, une 1539 de François 1er ordonnance de Villers-Cotterêts, la grande
ordonnance sur la procédure criminelle de 1670 de louis 14. Si on s’arrête sur 18 ème siècle et
on analyse la procédure suivant on retrouve les caractéristique de la procédure inquisitoire.
Les principaux tribunaux étaient ceux de baillage au nord Loire et sénéchaussée au sud de la
Loire. La procédure était quasiment la même avec le lieutenant criminel charger mener
l’enquête. Le procès était déjà divisé en trois phases : -1 phase enquête -2 phases instruction
-3 phase jugement. L’enquête était mené par lieutenant criminel saisi par procureur du roi
(ou la victime) et qui avait possibilité emprisonné personne par décret de prise de corps. Il
mené de interrogatoire consigné par écrit, l’accusé n’avait pas le droit défenseur et devait
prêter serment de dire la vérité. Si les charges étaient suffisantes l’instruction s’ouvrait,
instruction préparait l’audition des témoins préparation du procès. C’est à ce stade que la
torture était employée en tant que questions préparatoire pour obtenir des aveux. Avant
torture il fallait avoir obtenu des indices mais si question avait lieu l’accusé était interrogé 3
fois. Avant pendant et après la torture de l’interrogatoire.
La phase du jugement consisté en un examen des preuves obtenues et selon le système des
preuves légale et pouvait rendre 4 décision : la condamnation, l’absolution, jugement de
plus ample informé (pas condamné mais en raison insuffisances des preuves, il pouvait être
ultérieurement rejugée si de nouvelles preuves réapparaissaient), mise hors de cours
(l’intéressé ne risquait pas nouveau procès mais son innocence restait douteuse, ne lui
donnait pas réparation de la procédure).
c)les systèmes mixtes
Un système de procédure est qualifié de mixte quand il combine des éléments du système
accusatoire et inquisitoire. Il en existe donc une infinité qui dose différemment les deux
systèmes. La France a adopté un système mixte depuis le code l’instruction criminelle
adoptée sous Napoléon 1er sous 1808. Ce code a été remplacé en 1958 par le code de
procédure pénale qui est toujours en vigueur à l’heure actuelle et qui manifeste un régime
de procédure mixte.
On retrouve des constantes dans les systèmes mixtes. D’abord la mise en mouvement de
l’action publique incombe a une autorité publique (ministère publique en France) mais la
victime peut jouer un certain rôle, elle peut mettre en mouvement l’action publique en cas
d’inertie du ministère public en exercent une action civile qui consiste à demander
réparation pour les dommages subis. Ce faisant en exercent son action civile au pénale elle
est dès lors présente dans la procédure et devient partie prenante et peut plus ou moins
corroboré l’accusation (elle se met en partie civile). Devant le juge d’instruction elle peut
aussi faire des demandes d’acte.
Dans le système mixte il n’est pas admis que un particulier agissent en sollicitant l’intérêt
général ce qui serait une sorte d’action populaire. Le procès est scindé en plusieurs phases :
l’instruction préparatoire qui succède à un enquête auquel le ministère publique décide de
lancer l’action publique et se termine par le jugement
Dans les systèmes mixtes la phase de l’information peut être relativement secrète et écrite
alors que la phase du jugement présente un caractère oral contradictoire et public. De même
au sein de l’instruction la personne poursuivie a en général au moins de droits de la défense.
Tout est à faire d’équilibre entre efficacité et défense de l’accusé
Il a beaucoup évolué en 2 siècles avec une dominance inquisitrice au 19siècle contrebalancé
par un très fort accroissement des droits de la défense.

II les origines de la pénalité en France


a) Le droit romain pénal romain
A exercé un influence en France à la fois directe et indirecte, d’abord un influence directe
à l’égard du droit canonique et indirecte dans la mesure où après la redécouverte du
droit romain au 11ème siècle il a influence coutume féodales et les ordonnance royal.
Deux sortes de délit : public et privé. Seule les délits publics étaient considérés comme
lésant l’intérêt général, ce qui a pour conséquence qu’il était susceptible entrainer peine
corporelles ou pécuniaire. Au contraire les délits privé resté dans la sphère du droit privé
relevant de tribunaux privé et ils ne donnaient lieu que à une condition pécuniaire (latin
poena= peine). Etait considéré comme privé des atteintes aux biens, dommage causé à la
propriété d’autrui et les atteintes à l’honneur. Quant aux délits publics étaient considéré
comme tel l’homicide volontaire, le parricide, le meurtre d’un esclave, les attentats aux
mœurs, les faux, crimes politiques ou la corruption. Les peines étaient divisées 2
catégories les peines capitales (peine de mort, mort civile : exile forcé ou le travail forcé
qui s’accompagnait confiscation des biens) et les peines non capitale (relégation, peines
corporelles, amendes, réclusion) ces peines entrainé une peine accessoire d’infamie qui
avait pour conséquence la privation des droits politique. Les peines variaient en fonction
rang social condamné.
b) les droits barbares et droits de l’époque féodale
La compensation pécuniaire occupé une place essentielle qui consistait à payer une
somme d’argent, et s’il ne s’exécutait pas il payer de son corps : mort ou esclavage. Cela
prévoyait également une solidarité passive de la famille (doivent payer). La loi des francs
comprend une majorité d’articles consacrés au droit pénale. C’est articles fixent montant
des punitions pécuniaires. Les peines corporelles existent donc et subsisteront dans la
législation royale. La loi salique qui recourt pourtant à la composition prévoyez des cas
où la peine pécuniaire était impossible et entrainé condamnation corporelle notamment
en cas de dommage envers l’Etat. Les sources du droit étaient très variées
Pour ce qui est de la législation pénale, elle se préoccupait surtout des droits du roi et de
l’ordre public ainsi les ordonnances royales réprimées des crimes de cet ordre comme la
fausse monnaie, la levée irrégulière de troupe, délit de la prostitution, blasphème.
Concernant les peines le droit coutumier était favorable à la fixité des peines cependant
après la redécouverte du droit romain 13ème c’est finalement un système opposé qui
s’imposa à la fin du moyen-âge et sous l’ancien régime. Système selon lequel les peines
était laissé au jugement du juge de sorte que les ordonnances royales mentionnent des
catalogues de peine applicable mais le juge reste maitre du choix de la peine.

c) Le droit pénal de l’ancien régime


La grand ordonnance criminelle de 1670 fourni une échelle de peine et mentionne la mort,
les galères, le bannissement, le fouet ou encore l’amende dit encore amende honorable. Et
on ne trouve pas d’autre précision. Cela étant les auteurs procédaient à un classement de
ces peines en distinguant la peine capital dont les modalités varié en fonction du statut
social du condamné. Les nobles étaient pendus alors que les autres personnes étaient
décapitées. Parmi les peines non capital venait ensuite les peines corporelles ou afflictives
(qui fait souffrir), un criminaliste Muyard de Vouglans donnait une définition de ces peines
« sans attenté directement à la fie elles tendent à l’effusion du sang ou à l’amputation de
quelques membres ou causes des douleurs au corps par l’état de gêne ou de contrainte où
elle le met ». La peine de galère causait aussi de la souffrance qui pouvait être prononcé à
perpétuité ou de temps, transformé au 19ème siècle en bagne. Les peines peuvent aussi être
purement afflictive c’est-à-dire gêner la liberté du corps sans causer des douleurs sensible,
on peut y trouver le bannissement ou la réclusion dans une maison de force (future prison).
Les criminalistes de l’ancien régime distinguaient encore les peines infamantes, ils se
voyaient privé de toute charge publique de pouvoir témoigner en justice on retrouve ici
l’ancêtre de nos privation de droit. Ces peines infamante accompagné automatiquement les
peines corporelles ou afflictives mais pouvaient aussi être prononcé à titre exclusif. Les
peines pécuniaires pouvaient aussi être appliquées. Qui entrainé aussi automatiquement la
peine d’infamie. Elle pouvait entre une amende ou une confiscation. Ici l’enfermement
n’occupe pas une place centrale. Les peines sont à caractère éliminateur du corps social.
L’amendement du condamné n’était pas une préoccupation. Alors que les révolutionnaires
donnèrent à la prison la place principale dans leur système répressif. Toutefois le premier
code pénal adopté par napoléon 1er réinstaurera la peine de galère.
Les peines sont perçu comme arbitraire c’est-à-dire qu’elles ne sont pas prévu par la loi ou
un texte contraignant mais laissé à la liberté des juges. D’où cette critique des philosophes et
révolutionnaire on parle d’alors d’arbitraire des parlements. Ce côté arbitraire était aussi
alimenté par les sources du droit de l’ancien-régime.
Les philosophes et révolutionnaires avaient pour projet de séculariser les instituions et les
mœurs. Au plan des crimes et délit les révolutionnaire on supprimer tous crime lié au
religieux comme le blasphème, l’athéisme, l’apostasie, la magie et le suicide,
l’homosexualité. Les révolutionnaires voulaient réprimer que les délits troublant l’ordre
social.
De nombreux éléments du droit pénal ont été conservé et notamment la conception que
l’on doit retenir de la responsabilité pénale. Cette notion a été conservée telle qu’elle a été
observé sous l’ancien régime par les criminalistes. Nous avons toujours cette même notion.
Deux points essentiels sur cette responsabilité : d’abord elle implique un acte mais aussi un
état d’esprit. Déjà le droit d’ancien régime faisait la différence entre la faute intentionnelle
et non intentionnelle. Cela remonte en occident à Saint thomas D’Aquin. La deuxième est la
notion d’imputabilité c’est-à-dire l’aptitudes à répondre pénalement de ses actes devant la
société en purgeant une peine, de la même manières chez l’ancien régime on ne peut pas
imputer un infraction a une personne atteinte de folie au moment des faits ou encore à des
mineurs ou encore au personnes qui ont été forcé d’agir par un événement extérieur. De
même, les erreurs commises par la personne accusé peuvent être un moyen de défense
(n’engage pas sa responsabilité pénal).
Dans la grande ordonnance criminelle de 1670 les villes villages ou corporations pouvaient
engager leur responsabilité pénale. Cela a disparu sous la révolution française mais la
responsabilité des personnes morale a été adoptée par notre droit en 1992.
La grande ordonnance criminelle de 1670 prévoyait une procédure applicable aux cadavres
des auteurs de certains crimes qui étaient des crimes de lès majesté (complot) le duel et le
suicide. La peine qui s’appliquait au cadavre était une privation de sépulture religieuse mais
aussi de trainer le cadavre sur une clé…
Les animaux comme apparus dans les chroniques judiciaires on trouve des procès
concernant des animaux. Il est vrai que des animaux peuvent causer des dommages ou
accidents.
Section 2 la rupture juridique et doctrinale de la révolution
française 1789
Au plan des idées pénales les doctrines et les philosophes ou=nt jouait un rôle important.

I les doctrines pénales


Les philosophes dits des lumières se sont intéressés à la question pénale, certains d’entre
eux d’ailleurs étaient juriste comme Montesquieu (conseillé au parlement de Bordeaux)
L’esprit des lois 1748. Il fait quelques observations intéressantes. Parmi ses remarques qui
touche le pénal, il considérait que les peines devaient être modéré et certaines, elles doivent
être proportionnées au crime, proportionnalité qu’il considère comme une garantit majeur
pour la liberté des citoyens ce qui permet de les protéger de l’arbitraire. Surtout selon lui les
peines et les incriminations doivent être prévu par la loi. On retrouve chez lui cette formule
« les juges ne sont que la bouche qui prononce les paroles de la loi » ce qui signifie que pour
lui les juges ne doivent avoir aucun pouvoir d’interprétation de la loi. Finalement dans cette
formule il exprime un principe contemporain qui est le principe de la légalité des délits et
des peines : pas de peines pas de délit sans texte préalable. Cela dit la paternité de ce
principe est conféré généralement à Cesare Beccaria. Il a systématisé ce principe dans son
traité des délits et des peines. Ce traité a eu une influence considérable en France et en
Europe
a) Le contenue du traité de Beccaria
Pour le situer il a vécu de 1738 à 1794. Il a été très influencé par la philosophie de
Montesquieu, son idée était d’applique les idées philosophique des lumières à la question
pénale, projet qui a permis ce traité. Traité qui n’est pas un traité mais plutôt un petit
ouvrage qui tout de même à son époque a été publié sous couvert d’anonymat, son œuvre
n’est pas celle d’un juriste. Son idée est de donné une traduction pénale aux idées politiques
des lumières de sorte que ce petit ouvrage donne des idées très générales sur la justice
pénale. Il a fait l’objet d’un commentaire de Voltaire car il donnait des idées sur la justice
pénale.
Des idées majeures contenues : il faut distinguer entre la loi morale ou religieuse et la loi
civile. Pour lui cette distinction doit être nette ce qui implique une certaine rupture avec la
religion et l’ancien-régime. Car pour Beccaria le crime ou le délit ont forcément une
connotation morale c’est ainsi que la justice pénale ne doit saisir que les délits contraire à la
loi naturelle et à la loi sociale. Le principe de la légalité criminelle qui entend rompre avec
l’arbitraire des juges sous l’ancien régime. Dans son ouvrage ce principe se scinde ne deux
de manière très claire, d’une part cela signifie la légalité des incriminations. Elles doivent
donc être énuméré par la loi et non pas découverte par le juge. Dans les systèmes de
Common Law le juge peut découvrir une infraction, certaines infractions sont
jurisprudentielles. D’ailleurs ce principe est énoncé de manière internationale notamment
par la convention européenne de sauvegarde des libertés de l’homme dans son paragraphe
7. Et les infractions jurisprudentielles anglaises n’ont pas été jugées contraires à cet article
par la cour européenne des droits de l’homme. Cela dit la cour européenne a une
conception très souple de la légalité criminelle, si cela rend la peine assez prévisible pour le
citoyen. Cependant le principe de légalité des délits et des peines a pour conséquence
directe que la loi pénale est d’interprétation stricte c’est-à-dire que si le juge est confronté à
un comportement proche de l’infraction mais pas identique il ne peut pas condamner. S’il le
pouvait il le ferait par analogie (cas pas prévu par la loi mais proche de la loi). Et en ce sens il
rejoint Montesquieu selon lequel les juges ne sont que la bouche de la loi. Les peines doivent
donc aussi être prévues par la loi avant que l’acte répréhensif ne soit commis. Il a sur la
légalité des peines une pensé très rigoureuse. Selon lui les peines doivent être fixes, prévu à
l’avance et appliqué rigidement quel que soit les circonstances de l’infraction et donc
l’absence de tout pouvoir d’appréciation de la peine par le juge. Ce qui correspond à la
fonction qu’il entend assigner à la peine. Pour lui la peine doit dissuader la population de
commettre des infractions et elle sera dissuasive si elle cause au criminel un mal plus grand
que l’avantage qu’il compte retirer de l’infraction. Et ainsi les peines doivent donc être les
même pour tous les citoyens. Comme Montesquieu le préconise la proportionnalité de
peines en fonction du délit. En revanche il estime que la peine doit être certaine c’est-à-dire
appliqué rapidement après le délit ou le crime. Il dit que plus la peine sera prompte et suivra
le délit plus elle sera juste et utile.
La procédure pénale selon Beccaria, la loi doit fixer par avance les cas de détention avant
jugement ce qui est une garantit essentiel contre l’arbitraire et qui garantit le droit des
personnes à leur propre sureté. Il préconise également la suppression de la torture aussi
bien en tant que peine qu’au stade de l’instruction. Il préconise la publicité du jugement
ainsi que le système de libre appréciation des preuves (selon l’intime conviction des juges) ce
qui a pour conséquence de préconiser la rupture avec l’ancien régime. Il préconise
l’existence de droit de la défense ce qui n’existait pas dans la procédure criminelle de
l’ancien régime. Ses idées eurent de très nombreuse conséquences en Europe et inspira de
très nombreuses réformes. Ses idées on influencées Louis XVI (fin torture) mais surtout ses
idées ont été repris dans les cahiers de doléance lors des Etats Généraux. Le s
révolutionnaire utilisèrent ces idées. Dans le code pénale de 1791 repris une bonne partie
des idées de Beccaria.
Sur le long terme c’est ce principe qui demeure et que l’on formule par un adage latin
NULLUM CRIMEN NULLA POENA SINE LEGE ce qui signifie pas de crime pas de peine sans loi.
Ce principe adopté par le droit intermédiaire a ensuite été respecté par le code pénal de
napoléon 1er et est toujours en vigueur dans notre code pénale de 1992. En effet au début de
notre code nous avons 3 textes qui expriment ce principe. Le premier est l’article 111 du
code pénal qui indique que la loi déterminer les crimes et délit et fixe les peines applicables
à leurs auteurs. En effet en vertu de la constitution française de 1958 les crimes et délits
doivent être votés par la loi le pouvoir règlementaire pouvant adopter des contraventions.
Article 11-3 du code pénal « nul ne peut être puni pour un crime ou pour un délit dont les
éléments ne sont pas définis par la loi ou pour une contravention dont les éléments ne sont
pas définis par un règlement ». Nul ne peut être puni d’une peine s’il elle n’a pas été prévu
par la loi ou par un règlement. Enfin il ajoute que la loi pénale est d’interprétation stricte.
Toutefois cette analyse est un peu trompeuse parce que d’une part le principe de la fixité
des peines a été abandonné dès le code napoléonien, et ensuite le principe l’interprétation
stricte n’exclut pas chez le juge d’un certain pouvoir interprétatif. En effet la loi présente
toujours un caractère plus ou moins générale les juges sont obligé de l’interprété. L’image
des juges bouches de loi de Montesquieu est caricaturale et impossible.
B) Jérémie Bentham et l’utilitarisme pénal
C’est un philosophe anglais 1648 1732 et un juriste anglais
Notamment dans théorie des peines légales 1775, principe du code pénal 1789, introduction
au principe de la morale et de la législation et en1991 la panoptique. Les traits principaux de
sa pensé est la dépénalisation de la des peines religieuse mais surtout son œuvre est centrée
sur la peine, il développe une théorie de la peine, théorie qui est articulé sur sa philosophie.
Il est utilitariste ce qui consiste à poser l’utilité comme valeur suprême, c’est le principe de
toute valeur. Appliqué à la peine cela a pour conséquence que la fonction de la peine est
strictement utilitaire en dehors de tout considération morale et religieuse. Il ne consiste pas
à punir un acte mauvais mais seulement de prévenir la commission de cet acte ou son
renouvellement. Pour lui la peine à une fonction préventive. Il est resté célèbre pour avoir
identifié 2 types de prévention attaché à la peine. D’abord une fonction de prévention
générale (ensemble pop) la peine a alors pour fonction de dissuader la population de
commettre des infractions par la crainte qu’il inspire. On parle encore de la fonction
d’intimidation de la peine. 2ème aspect de prévention spéciale à l’égard des condamnés afin
de les dissuader de récidiver, fonction de prévention de la récidive. Cette fonction utilitariste
de la peine est liée à sa philosophie qui analyse l’âme humaine : l’homme est un être
purement rationnel qui avant d’agir évalue les couts et les avantages de son acte. Donc à
partir de là, si le mal causé par un peine est supérieur aux avantages attendus par l’acte le
délinquant sera dissuader d’agir. Sa pensé est donc une sorte d’arithmétique pénale.
Comme Beccaria il estime que la peine doit être certaine et rapide. Il faut ensuite que la
peine cause un mal au condamné, il faut distinguer le mal subi par le condamné et le mal tel
qu’il est vu par la société afin que la peine soit efficace. Il se peut donc que le mal apparent
ne soit pas égal au mal réel. C’est la raison pour laquelle il préconisait que l’extérieur des
prisons soit effrayant et d’organiser des visites de prison pour nourrir les peurs. Il a fait des
préconisations pour la construction des prisons. Il est connu pour avoir proposé un type de
prison : panoptique qui reprend ses principes. Minimum de cout maximum d’efficacité. Il
s’agissait de prison circulaire où devait être pratiqué l’encellulement individuelle agencée de
manières circulaire autour d’une tour centrale de laquelle les gardiens pouvaient observer
tous les détenus à n’importe quel moment, les détenus se sachant en permanence observé
afin d’éviter les évasions. Ces prisons ont été construites dans le monde entier, en France on
peut citer la petite roquette détruite en 1975 après avoir servi de prison pour femme ou
mineur. Cette prison avait été construite sur le modèle panoptique, l’architecte s’était
inspiré de la prison de Sherry Hill à Philadelphie. Bentham a émis des idées assez
intéressantes mettant au centre de la vie en prison la nécessité de les éduqué mais aussi de
les soumettre à un travail forcé.
Cela dit chez lui l’aspect dissuasive il pense qu’il faut laisser une certaine marge se marge de
manœuvre au juge pour adapter la peine. Bentham propose des mesures concurrentes à la
peines en effet la fonction de dissuasive peut être exercée par autre que la prison en
prenant des dispositions de prévention en éclairant par exemple les rue, en éduquant
religieusement les enfants des rue, il propose aussi la délation en échange de remise de
peine. Cela se produit dans le monde anglo-saxon mais aussi en France aujourd’hui. Cette
pensé a exercé une certaine influence sur les législations de l’époque tout particulièrement
sur le code pénal napoléonien de 1810. Un rapport de cette époque cite Bentham. Ce code
pénal est très autoritaire et maintiendra les châtiments corporels. Sur le long terme, le
problème de sa théorie c’est qu’il a occulté la fonction morale et de reclassement de la
peine. Il l’a occulté en se fixant sur la prévention. Or tout au long il sera question de
développer la resocialisation des condamnés qui occupe aujourd’hui une place tout
particulière.
Michel Foucault reprendre l’image du panoptique dans surveiller et punir1979. Il a beaucoup
critiqué les systèmes de contrôle social. Pour lui la figure du panoptique est la figure par
excellence d’un pouvoir totalitaire. Ces écrits sont d’une troublante actualité.

II-Le droit intermédiaire


C’est-à-dire élaborer par les révolutionnaires qui ont mis en place ces idées notamment en
mettant en œuvre le principe de légalité criminelle et ont organisé la justice pénale selon un
schéma accusatoire.
a) La mise en œuvre du principe de la légalité criminelle
Le principe de la légalité des délits et des peines a été inscrit dans la DDHC adopté le 26 aout
1789 par l’assemblée constituante. L’article 7 indique que nul homme ne peut être accusé
arrêter ni détenue que dans les cas déterminé par la loi et selon les formes qu’elle a prescrite.
Article 8 la loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaire et nul ne
peut être punit que en vertu d’une loi établie et promulgué antérieurement au délit et
légalement appliqué. Ces principes reçoivent une traduction immédiate dans la législation
des révolutionnaires. Dans le code pénal de 1791 qui met en œuvre la légalité des sanctions
institue le principe de peine fixe sans aucune marge de manœuvre pour les juges. Il y inscrit
aussi l’impunité de la tentative. Une législation assez libérale peut être dans un esprit assez
utilitariste. Le complice est moins gravement sanctionné que le coupable principale (plus vrai
aujourd’hui). Surtout les révolutionnaires abolissent les peines corporelles sauf mort et
adoucissent les peines. L’esprit est donc assez libéral mais ce code présentera une certaine
défiance dû à une époque troublé et ou la fermeté aurait peut-être était nécessaire ce qui
explique l’autoritarisme de code napoléonien de1810.
B) les systèmes accusatoires sous le droit intermédiaire en France
Le retour de la procédure accusatoire est dû à l’influence du système judicaire anglais jugé
par les révolutionnaires comme d’avantage démocratique. La procédure pénale anglaise est
restée fortement accusatoires et enthousiasmé par le modèle anglais. Les révolutionnaires
ont adopté la procédure anglaise à l’unanimité. L’organisation des tribunaux répressif
étaient la suivant il existait trois catégories : tribunal police municipal (3 juges nommé
officier municipaux), le tribunal de police correctionnaire (juge de paix et deux assesseur)
rendant des jugements susceptibles d’appel devant un tribunal de district. Au plan criminel
cela relevait d’un tribunal criminel départemental, ancêtre des cours d’assise (3 magistrats
professionnel issu du district et un jury formé de 12 citoyens tirées au sort).
Devant ces différentes catégories la procédure était très simple et orale. Et devant le tribunal
criminel on avait une procédure tirée du droit anglais qui a disparu en France actuellement :
1er instruction sommaire mené par juge de paix ou officier de gendarmerie, instruction qui ne
pouvait avoir lieur que sur dénonciation de tous citoyens ou victime se livrant alors à une
dénonciation civique. Sauf pour les cas de flagrance ou de mort suspecte. Cela donnait lieu à
des débat a 8 clos devant un juré d’accusation composé de 8 jures et préside par magistrat
de justice. Ce jury devait se prononcer sur un renvoi en jugement ou non-lieu (prononcé par
directeur de jury en forme d’acte d’accusation) saisissant le criminel. Alors la procédure était
publique orale et le jury prononçait sont verdict à la majorité. A la suite de quoi le jury se
prononçait sur la culpabilité. Aucun appel n’était possible en revanche les révolutionnaires
adoptèrent le principe de la liberté des preuves ce qui n’a pas changé en France. Son rôle est
de protéger les libertés individuelles. Cette procédure apparaissait cependant trop inefficace
on assiste au développement d’une forte criminalité notamment le principe de peines fixes
avait un effet pervers, le jury savait que la peine serait appliqué en l’état et bien que
convaincu de la culpabilité de l’accusé préféré l’acquitté pour éviter qu’il ne subisse un peine
trop rude. Cela a diminué l’efficacité de ces tribunaux. Ce qui explique que plus tard on ait
renoncé à la peine fixe et a une procédure complétement accusatoire.

Section3 L’évolution des code répressif à nos jours


I-La nature mixte de la procédure pénale en France
Identifiable tant dans le code d’instruction criminelle tant dans ce code que dans celui de
procédure pénal.
a) Le code d’instruction criminelle
A été adopté en 1808 par napoléon 1er qui introduit une procédure mixte afin de garantir
une sécurité publique par mode inquisitoire ce qui permet de pallier les inefficacités du
système accusatoire. Ce code est fortement autoritaire mêmes certains pratiques de la
révolution sont conservé notamment droit de la défense. Cela dit l’architecture de la
procédure reprend le principe inquisitoire avec des schémas accusatoires. Procédure en 3
phases : l’enquête de police judicaire, l’instruction préparatoire et enfin le jugement. Les
principes inquisitoires sont réservés à la phase de l’enquête et de l’instruction. Qui est
menée par un magistrat professionnel la phase préparatoire elle est écrite, secrète et non
contradictoire. Cela dit des caractères accusatoires sont conservés au stade du jugement.
L’audience se déroule selon une procédure orale publique et contradictoire, le jury populaire
est maintenu au sein des cours d‘assise et le système de la liberté de la preuve sont
conservées. Dans la phase de l’instruction et du jugement on trouve le ministère publique
qui est chargé de l’accusation et qui est hiérarchisé sous le contrôle du ministre de la justice.
Lorsque on parle de l’indépendance des juges il faut voir que la situation du parquet et par
définition non indépendant, cela dit ce manque d’indépendance n’est pas problématique. De
manière générale le code pénal est restés autoritaire pouvoir étendu police judicaire et
pouvoir conféré au Préfet en tant que représentant de l’exécutif. Cela dit pendant plus d’un
siècle la procédure pénale va connaitre un mouvement constant de libéralisation en
instaurant des aspects accusatoire au stade de l’instruction afin de garantir les droits de la
défense de la personne poursuivi.
B) le code de procédure pénale de 1958
Ce code se veut libéral mais pragmatique
1) une inspiration libérale et nécessité répressive
Dans ce code de procédure pénal il apparait que la protection de la liberté des personne
poursuivi est une préoccupation majeur parce qu’il règlemente les privations de liberté
avant jugement c’est-à-dire au stade de police judiciaire en règlementant la garde à vue et
au stade de l’instruction et en réglementant la détention préventive (aujourd’hui provisoire).
La personne mise en examine s’appelle la personne inculper et se code avait interdit les
inculpations tardives parce que a compté de l’inculpation l’avocat de la défense avais accès
au dossier et le juge le repoussait pour éviter son accès. L’exercice de de la défense pouvant
hâter découverte par le juge de la vérité. Cela oblige le juge d’instruction à inculper quand
des charges sont retenues. Cela représente une avancé. D’autres éléments du système
accusatoire ont pénétré cette procédure, l’inculpé se voit donner un droit d’appel contre le
juge d’instruction qui est porté devant la chambre d’accusation que l’on appelle maintenant
la chambre de l’instruction. Ce qui introduit un aspect contradictoire au stade de
l’instruction et qui la encore ouvrira la porte à bien d’autre dispositions l’ensemble de ces
avancé se déroule dans un contexte libéral, tendance qui sera cependant freiner dans un
contexte de guerre D’Algérie et la mise en place juridiction d’exception cours de sureté de
l’Etat pour juger infraction en tant de paix contre sureté de l’Etat. Cela dit, l’arrivé des
socialistes en 1981 se traduit par une volonté de libéralisme c’est ainsi que la cour de sureté
est supprimé le 4 aout 1981 et en 1984 un débat contradictoire au sein de l’instruction est
mis en place.
3) La primauté des droits fondamentaux processuels depuis 1993
Une loi décisive adopté juillet 1993 a l’issue des travaux de la commission justice pénale et
droit de l’homme en effet depuis près de 20 ans la France a accepté le recours individuel
devant la CEDH ce qui oblige la France a aligné son procès sur le respect des droit de
l’homme. Or cette convention prévoit des droit processuels notamment dans son article 6
qui sont les droits de la défense, la prévention d’innocence, le droit à l’information sur la
nature de l’accusation porté contre soi, le droit à un tribunal indépendant et impartiale. Ce
qui force le législateur français à renforcer droit des personnes poursuivies. Cette
commission avait donc pour but de proposer une réforme pénal qui intègre ces droits
processuels. La loi du 4 janvier 1993 qui est issue octroi divers droit aux personnes
soupçonné et poursuivi, augment droit personne en garde à vue, prévoit la présence d’un
avocat en garde à vue, de prévenir famille employeur, elle augmente aussi le droit des
parties lors de l’instruction de sorte que l’instruction prend un caractère en encore
contradictoire, les avocats peuvent consulter a tous moment le dosser. Ces avocats peuvent
également demander des actes d’investigations au juge d’instruction. On s’éloigne donc de
la vision inquisitrice de cette partie de la procédure. Cette loi est soucieuse de préservé le
principe d’innocence renversé par terme de mise en examen dans le même ordre idée la
chambre d’accusation devient la chambre d’instruction. Une tendance libérale qui sera
encore accentué par la loi du 15 juin 2000 ayant renforcé la présomption d’innocence et le
droit des victimes.
Elle institue un double degré de juridiction en matière criminel, jusque-là un verdict était
rendu par la Cour d’assise, verdict inscriptible d’appel, qui ne pouvait donner lui qu’à un
pourvoi en cassation ce qui ne corresponds pas à un second degré de juridiction.

Cette absence d’appel était due par le fait que le verdict rendu par le juge était considéré par
l’expression de la souveraineté populaire il était donc difficile de soumettre à un appel. Ce
système était hérité du système du droit intermédiaire inspiré du droit anglais. Mais cet
élément accusatoire n’est pas forcément la meilleur garantit ainsi la convention européenne
des droit de l’homme énonce un droit à un double degré de procédure au titre des droits de
l’homme. Compte tenu de la primauté de cette convention sur le droit français interne il
était nécessaire de réformer notre droit. Les droits processuel sont lié au droit de l’homme
et cette convention a été adoptée en 1950 durant guerre froide pour tenter d’insuffler un
droit à l’est. Par des procès politiques qui ne respectaient pas des principes processuel
essentiel dans un Etat de Droit les droit processuel sont compté comme des droits de
l’homme. Ainsi la procédure pénale française a dû être réformé, réforme qui devait
respecter la voie des juré populaire comment prévoir un appel en respectant la volonté
populaire dans chaque cour d’appel la chambre criminelle de cassation désigne une cour
d’assise statuant l’appel différente de celle qui a statué au premier degré composé
pratiquement de la même manière mais avec un nombre supérieur de jurées. Dans les cours
d’assise il y a 9 jurés. L’accroissement du nombre de juré est sensé légitimer le verdict
d’appel. Le deuxième élément institut d’avantage de contradictoire au stade de l’instruction.
La juge d’instruction (désigné comme l’homme le plus puissant de France car une fois qu’une
instruction était ouverte le juge d’instruction est chargé de mené les investigations à charge
et à décharges, en d’autres termes il doit convenir les investigations de manière
impartiale.=) on reconnait là une procédure de type inquisition. Parmi les moyens du juges
on retrouve les perquisitions, interrogatoire). Mais il était aussi compétent pour statuer sur
la mise en prison de la personne inculpé qui est devenu d’ailleurs par cette loi la personne
mise en examen. La détention préventive d’appel la prison provisoire pour garantir sa
présentation devant le juge d’instruction et a son jugement. Cependant d’autres mesures de
surveillance peuvent être vérifiées. Le contrôle judiciaire astreint le suspect a différentes
astreintes. Malheureusement il arrivait fréquemment que cette méthode servait de pression
sur les mis en examen. Pour éviter ces procédé il était nécessaire que cela ne soit plus lui qui
puisse incarcérer le mis en examen. Le contentieux de la détention provisoire a été transféré
à un juge extérieur à l’instruction, dont la fonction é été créer pour l’occasion il s’agit du juge
des libertés et de la détention. Qui au gré des affaires ultérieures se verra soumettre
d’autres contentieux. La personne n’est donc plus inculpée car on a jugé que cette formule
est plus respectueuse la présomption d’innocence. De même la chambre d’accusation a été
transformée en chambre de l’instruction. Ces pouvoirs ont été souvent critiqués comme la
réminiscence d’une procédure inquisitoire au stade de l’instruction. Il a même était question
de le supprimer notamment en 2009. Une commission avait été créée dans ce but pour
tenter de le remplacer par le système anglo-saxon dans lequel les investigations avant le
procès sont menées par la police sous la direction du parquet. Les police mènent des
investigations à charge car les investigations à déchargent incombent à la personne
soupçonné. Justice à deux vitesses aux USA. De ce point de vue le juge d’instruction apparait
comme une garantit.
Par exemple dans les années 2000, l’affaire d’Outreau, le juge d’instruction était jeune et
inexpérimenté. Deux lois ont été adoptée l’une lié au recrutement et la formation des
magistrats et l’autres renforçant l’équilibre de la procédure pénale pour éviter que un juge
n’est trop de pouvoir, créer la collégialité de l’instruction. Cette collégialité a été repoussée
pour des raisons financières. Ce principe a été abandonné dans la loi de 2016 loi de
modernisation de la justice du 21ème siècle. Elle permet cependant d’effectuer une Co saisine
de juge d’instruction dans les affaires très complexe. Enfin cette loi du 15 juin 2000 a créée
des juridictions d’application des peines à côté du juges d’application des peines et qui
permet d’instituer plus de contradictoire au niveau de l’application des peines. Au 21 ème
siècle on peut parler désormais de la libéralisation de la procédure pénale. On peut parler de
justice pénale à géométrie variable au 19ème siècle. On a eu de grandes lois de procédure
pénale et un changement de cap par rapport aux attentats de 2001. Dans les années 2000
en effet certaines lois sont venues durcir la procédure en fonction de ce contexte sécuritaire.
La lutte contre le terrorisme remonte aux années 1980 puis 1990 dans le métro de la rue
saint Michel mais remonte en réalité à 1986. Cela dit dans le contexte des années 2000 cela
s’est poursuivi. Le 7 8 janvier pour le Charlie hebdo et le novembre 2015 avec bataclan.
a) Permanence de la procédure pénale
Le mouvement de libéralisation de la procédure pénale ne peut pas être fondamentalement
mis en cause en raison de normes supra législative et qui limitent les pouvoirs des réformes.
La convention Européenne des droits de l’homme dont l’article 6 énumère les droit
processuel notamment en matières pénale que l’on considère être des standard du procès
équitable. Le terme d’équité est inspiré du droit anglais qui est lié à l’égalité entre les
parties. Ce qui fait référence a de l’accusatoire. Il s’agit du droit à un tribunal indépendant et
impartial, équité de la procédure, audience et jugement publique présomption d’innocence
protection des droits de la défense et caractère contradictoire de la procédure.
Comme la convention européenne a une valeur supérieur a la constitution idem ce qui
concerne la charte fondamentaux de l’union européenne adopté dans le cadre de l’union
européenne qui fait partie des traité constitutif de l’union européenne. Le droit de L’union
européenne est doté d’une primauté sur le droit interne il prévaut donc sur une loi à la fois
antérieur ou postérieure. Cette charte y ajoute des droits sociaux de la sorte le législateur
est tenu au respect de ces droits fondamentaux. La constitution du 4 octobre 1958 qui dans
son préambule renvoie à divers textes dont la DDHC et ou figure aussi des droit processuels
fondamentaux comme la présomption d’innocence, l’indépendance de l’autorité judiciaire
ou la séparation des pouvoirs. Or il se trouve que le respect de la constitution par le
législateur est garanti par le conseil constitutionnel qui à l’adoption d’une loi peut être saisi
avant sa promulgation.
Par rapport au respect du droit de la défense cela d’ailleurs sous la jurisprudence
b) Se développe des règles dérogatoires propres à certaines formes de criminalité qui
limitent la libéralisation de la procédure
La loi d’adaptions à l’évolution de la criminalité a institué des règles de procédure spécifie
applicable à la criminalité organisé qui est une nouvelle forme établit par la loi et qui
concerne certaines infractions énumérées par la loi et commise en bande organisé, les
durées maximal de garde à vue sont allongé, le droit d’assistance d’un avocat peut être
reporté encore d’avantage que en droit commun. Des mesures d’investigation attentatoire
aux libertés individuelles peuvent être menées à des décisions plus souples qu’en droit
commun. Des mesures d’investigation spécifique peuvent aussi être utilisées et qui sont par
nature attentatoire à la liberté individuelle comme les opérations d’infiltration (témoignage
anonyme) ou enquêtes sous pseudonyme qui permettent d’intervenir dans les forums sous
une identité d’emprunt. Les progrès technique ont rendu possible des procédures très
intrusive d’espionnage numérique, interception de donné de connexion. D’autant que plus le
domaine de la criminalité organisé n’a cessé de s’accroitre tout au long des années 2000 et
2010. Infractions qui relève de ce domaine : meurtre torture, acte de cruauté, vol en bande
organisé, crime aggravé d’extorsion, destruction de biens en bande organisé, trafic de
stupéfiant, terrorisme, trafic d’arme, traite des êtres humains, proxénétisme, association de
malfaiteur se défini comme le fait de se regrouper pour préparer des infractions. Idem pour
le blanchiment, l’aide aux étrangers en situation irrégulière ou le détournement d’avion ou
de moyens de transport. Ce qui nous montre que les procédures dérogatoire ont tendance à
s’étendre. Les règles d’enquête prévue en matière de criminalité organisé s’appliquent
également en matière de grande délinquance économique et financière ou on trouve des
délits tels que la fraude fiscale, la corruption. A cela s’ajoute qu’en matière de terrorisme la
loi du 9 septembre 1986 avait déjà poursuivi des règles spécifiques de jugement. Idem pour
le proxénétisme par une loi de 1792.
Depuis 2015 le législateur a adopté de nouveaux textes contre le terrorisme notamment
avec la loi du 3 juin 2016. Renforçant la lutte contre le terrorisme organisé et améliorant
l’efficacité et les garantit de la procédure pénale. Cette loi a augmenté les pouvoirs des
parquets et de la police leur permettant d’utiliser les actes d’enquêtes en dehors du cadre
d’une instruction c’est-à-dire en l’absence du contrôle d’un magistrat du siège. Certaine loi
de 2015 avaient renforcées les pouvoirs de renseignement au profit des organismes de
renseignement.
Géométrie variable de la procédure pénale. D’autres codes de procédure pénale qui ne
représentent pas les mêmes enjeux. Comme par exemple la règle procédurale commis
contre les mineurs depuis 1998 pour lutter contre la pédophilie. Des procédures spécifiques
afin d’articuler la procédure français avec celle des conventions surtout dans le cadre
européen.
L’évolution de la procédure pénale cherche à chercher le respect des libertés individuelles et
l’efficacité répressive qui n’est pas un moindre objectif dans un contexte de mondialisation
et de révolution technologique.

II évolution du code pénale français


a) Efficacité répressive
Le code pénal de 1810 d’est montré très autoritaire et répressif en réaction par les
problèmes suscitait par les problèmes du droit intermédiaire.
Ce code est fortement marqué par les idées utilitariste de Jérémy Bentham, la peine doit
être choisi afin e dissuader el criminel. Que l’on retrouve dans la dureté des conditions de la
responsabilité pénale. Contrairement au droit intermédiaire la tentative est assimilée à
l’infraction consommée et la complicité est assimilée à la peine principale.
Les infractions de nature criminelle sont plus nombreuses que sous le crime intermédiaire et
les cas de peine de mort sont plus nombreux. De plu le code rétablit certaines peines
corporelles comme le carcan, la mutilation en cas de parricide
Néanmoins le principe de la légalité des délits et des peines bien que le système de la fixité
des peine soit abandonné. Les peines sont enserrées entre un minimum légal et un
maximum légal qui délimitent la marge d’appréciations du juge. Le juge pouvant infliger une
peine inférieur au minimum légal si ’il constate des circonstances atténuantes.
Il n’y a pas non plus de peines fixes. Les infractions sont classées en trois délits : crime délit
et contravention. Ce code est resté en vigueur jusqu’au 1 er juillet 1994 qui est la date
d’entrée en vigueur du nouveaux code pénal. Le code pénal napoléonien a été réformé car
déjà depuis les années 1930 il était question de le reformé mais ce projet a pris corps à partir
des années 1980. Un projet était au point en 1978 mais ce n’est que avec l’arrivé du parti
socialiste au pouvoir en 1980 que la réforme pu aboutir. Précisément sous la direction du
garde des sceaux robert Badinter qui a la tête commission remet ne juin 1983 un texte qui
composera le premier livre de l’actuel code pénal. Suivent ensuite 3 autres livres qui
permettront à ce nouveau code d’être définitivement adopté par le Parlement par 4 lois du
22 juillet 1992 formant les nouveaux codes pénaux entrant en vigueur en 1994.
Les points important de ce code pénal : il prévoit la responsabilité des personnes morale
(existait déjà a l’étranger) bien sur elle n’encourt pas de peine de prison mais risque des
peines pécuniaire et leur responsabilité est subordonné » à la commission d’une infraction
par une personne physique qui peut s’analyser comme le représentant. Le code pénal 1994
modernise la démence qui permettait d’échapper à ses responsabilités (plus adapté). Dans
ce code pénal la notion de démence est remplacée par trouble psychique ou
neuropsychique. Le code légalise des solutions jurisprudentielles qui avaient interprété le
code pénal ancien parfois de manière un peu audacieuse, comme par exemple en matière
de légitime défense ou les tribunaux avaient admis la légitime défense des biens à côté des
personnes (pour défendre ses biens). Cela étant le code pénal reprend la conception
traditionnel de la responsabilité » pénale tel qu’elles est hérité dans notre tradition de notre
ancien droit qui veux que on ne puisse être responsable que si au moment des fait on a une
intelligence lucide et comportement libre. La responsabilité est toujours demeurée de
nature subjective c’est-à-dire attaché à la culpabilité intellectuelle et à la notion de libre
arbitre. Ceci n’a rien d’évident. En responsabilité civile suivant une personne ayant commise
doit réparer son action. Elle est devenue objective même par un mineur très jeune ou par
une personne malade. Ceci d’explique par le développement des assurances qui permette de
de compenser la victime quel que soit le dommage subi. Ceci n’est pas transposable en
pénal. On aurait pu revenir sur ce principe en lui substituant l’idée de dangerosité sous
l’influence de la criminologie.
Dans ce code il y a eu des tendances qui ont été contrecarré de sens que cette notion de
responsabilité pénale est restée intacte jusqu’à nos jours. Mais les circonstances atténuantes
disparaissent car le code ne prévoit pas de peine minimale mais seulement des peines
maximales. Ce qui augmente la marge d’appréciations des juges. Des peines minimales sont
ensuite introduites en 2007 pour les récidivistes sous Sarkozy puis supprimer sous Christiane
Taubira. Sur les infractions elle-même le code pénal nouveau semble donner plus
d’importance à la protection des personnes par rapport à l’Etat ou à l’ordre publique. En
effet dans le code pénal napoléonien il définissait d’abord ces cas de figure puis détaillé les
droits des personnes. C’est une optique tout à fait observe que on observe dans le code
pénal actuel. Le livre 2 défini les protections des personnes tandis que l’Etat est relégué au
livre 4. De nouveaux délit apparaissent comme crime contre humanité ou mise en danger
délibéré d’autrui qui désigne pour un individu d’avoir manqué de précaution au point de
mettre la vie ou la santé d’autrui en danger. Cette nouvelle infraction a suscité de
nombreuse interrogation car situé entre délit intentionnel et non intentionnel. L’agent ne
veut pas nuire à autrui mais il commet tant de négligence qu’il ne pouvait pas ne pas savoir.
Le code pénal nouveau adopté une notation nouvelle alors que le code pénal napoléonien
était classique. Codification à droit constant pour intégrer une multitude de réformes sans
avoir à modifier les numéros. Cela veut dire que si on veut ajouter un texte on modifier juste
l’indice. Cela dit il faut faire réserve sur une tendance plus répressive pur faire face aux
nouvelle formes de criminalité. La loi du 9 mars 2004 en matière de criminalité organisé
comprend de nombreuses dispositions substantielles en matière de criminalité. De plus cette
loi a également généralisé la responsabilité des personnes morales lors de l’adoption du
code pénal nouveau, cette responsabilité était condamnée dans les cas où la loi le
sanctionnait déjà. Cette loi a généralisé cette responsabilité qui peut être invoqué pour
n’importe quel acte.
B) une humanisation de la répression
A côté de l’adoucissement général des peines le principe essentiel ici à l’œuvre depuis cette
époque est l’émergence progressive du principe d’individualisation des peines. Et encore
sous l’influence des doctrines pénales développées au 19ème siècle autour de la pénalité de la
peine. Ces réflexion sont mené dans le cadre d’école de pensée néo-classique c’est-à-dire
qui se situent dans le sillage du droit pénal dit classique tel qu’il a été modelé par Beccaria et
de Bentham. Le terme de classique ici d’oppose aux idées criminologique qui on émergé à la
fin du 19ème siècle. L’école Néo-classique formée de nombreux professionnel. On peut en
citer trois Pellegrino Rossi qui était un juriste italien et professeur de droit et homme
politique qui avait été naturalisé français et avait rédigé un manuel de droit pénal. En France
il y a Joseph Ortolan professeur de droit spécialiste de législation pénale comparé et qui
publia un traité intitulé élément de droit pénal. En fin Carl Joseph Anton Mittermaier qui fut
professeur de droit pénal en Allemagne et qui a beaucoup écrit dans les revus françaises.
Concernant l’infraction ils se situent dans le sillage de Beccaria et estime que l’infraction est
justifié par un devoir moral mais surtout l’infraction doit correspondre à un délit contre la
société. De plus l’infraction doit concerner des actes qui ne peuvent pas être empêché
autrement que par une peine. Ce qui rejoint les idées de Beccaria et les idéaux
révolutionnaires. Il indique que les peines doivent être strictement nécessaires et
proportionné au délit. Concernant les caractères des peines ses auteurs reviennent sur le
principe de fixité des peines préconisé par Beccaria. Ce qui montra que la théorie des peines
fixe est simpliste. Plus particulièrement ses auteur justifie sa remise en cause en admettant
que le libre arbitre source de la responsabilité pénale en disant qu’il n’est pas absolue mais
relative, il peut être affaiblit par les circonstances, les habitudes, ce qui explique qu’il est
alors raisonnable de laisser au juge une marge d’appréciations d’adapter sa décidons au
coupable sans revenir sur le principe de la légalité des peines. Ces deux aspects
n’apparaissant pas forcement de manières contradictoire mais complémentaire.
Quant aux fonctions de la peines, pour BENTHAM c’est la prévention, chez les néo-classiques
la peine a d’abord une fonction de rétribution mais elle doit aussi rechercher l’amendement
du condamné. Et dans l’esprit sécularisé il s’agit de donner à la peine une vertu
thérapeutique et ses auteurs étudieront la pénologie pour adopter les plus adapter. Pour
Rossi la peine privative de liberté apparait comme la plus adapté. Pour lui c’est la peine des
« sociétés civilisées » Ce qui traduit chez déjà, une volonté d’humanisation des peines. Ce
qui vat traduire par un souci d’humanité des prisons. Dès la 1ère moitié du 20 ème siècle se sont
composées des mouvements philanthropiques (magistrat avocat notables...) qui voulait
améliorer les conditions des prisons. L’école pénitentiaire est une pensé qui a mis au centre
de ces pensée la resocialisation du condamné et les modalités pratique d’exécution de la
peine. Ainsi c’est dans ce contexte que Alexis de Tocqueville qui avait été envoyé en mission
pour enquêter aux USA sur l’Etat des prisons et c’est à la suite de ce voyage qu’il a écrit « du
système pénitentiaire au Etats-Unis et de son application « 1832. Ses préoccupations ont été
récupérées sous la 3ème république. La société savante des prisons avait pour but de réfléchir
à une réforme de la prison et d’une sensibilisation de l’Etat des prisons. C’est dans ce
contexte que a émergé l’individualisation de la peine qui répond à ces question « la peine
prononcé doit être appliqué sans modification ou peut être le plus longue ou plus courte que
la peine prononcé ou peut-elle ne pas changer de nature. Ce qui saurait pour conséquence
d’adapter la peine au fur et à mesure de l’exécution de la peine ce qui impliquer une
individualisation de la peine au stade de son exécution ce qui s’ajouterai individualisation de
la peine prononcé. A cette question les Etats-Unis connaissait déjà la libération sur parole
(liberté conditionnel) où le condamné est libéré avant le terme de sa peine s’il présente des
caractéristiques solide en fonction évolution de sa personnalité. On peut toutefois imager
l’inverse toujours grâce à l’évolution de sa personnalité ce qui correspond comme le système
de sentence indéterminé. Ce mécanisme a toujours été refusé en France. Toujours à l’heure
actuelle le principe d’individualisation de la peine a été développé, à l’heure actuelle le juge
a un pouvoir d’individualisation au moment de la peine prononcé et de son exécution
(dépend juge d’application des peines loi 15 juin 2009).
Le code pénal actuel prévoit un système de crédit de réduction de peines qui bénéficient
automatiquement à tout nouveau condamné. Ce crédit est réduit en cas de mauvaise
conduite mais s’il se conduit convenablement il bénéficie d’une liberté anticipée. En cas de
très bonne conduite cela s’ajoute en crédit.
Une humanisation des peine avec la généralisation de la peine privatif de liberté empêche
les peines corporelle toutefois à l’heure actuelle ce mouvement d’humanisation est loin
d’être terminé car depuis de nombreuse année c’est la peine privative de liberté qui est de
plus considéré comme inhumaine.
Les néo-classiques œuvreront pour limiter le domaine de la peine capitale, cela commencera
prudemment au 19ème siècle pour les crimes et délits politiques qui sera défendu par François
Gizeau qui a écrit en 1928 « de la peine de mort en matières politique » d’autres auteurs
préconiseront l’abolition totale de la peine de mort et son abolition au 19 ème siècle. Cette
idée abolitionniste sera défendue par des écrivains comme Victor Hugo. La peine de mort
sera abolit en France en 1981 sous l’impulsion de Robert Badinter le 9 octobre 1981.

Chapitre 2 le développement de la criminologie


La criminologie va pousser au bout la logique de l’utilitarisme de la répression pénale dans le
sillage de Jeremy Bentham. En effet à la fin du 19ème siècle l’utilité de la peine devient une
préoccupation essentiel chez certains auteurs italiens qui considèrent que les peines doit
être juste utilitariste. Autrement dit la société doit trouver les moyens les plus efficace
contre le terrorisme on donne de l’importance à la défense de la société en ayant recours à
la méthode scientifique. Réunion utilitarisme et positivisme
Les impasses auxquels elles conduiront expliquerons pourquoi le 20ème siècle a été plus
modéré tout en gardant cette prévalence de la défense sociale

Section 1. Le temps de l’émergence


Émergence qui résulte d’une appropriation du positivisme sur la question pénale
spécialement chez les auteurs de positivistes et italiens. Positivisme qui a évolué vers des
écoles de défenses sociales.

I - Le positivisme des débuts


Positivisme qui a influencé des auteurs italiens, positivistes italiens, dont certaines
conclusions apparaissent aujourd’hui très critiquable mais ces positivistes ont eu une
influence décisives que l’on décèle encore à l’heure actuelle. Dès leur époque ils ont
influencé la sociologie et notamment un criminologue français qui était magistrat et dont
l’œuvre est encore célèbre dans le milieu juridique car il est resté célèbre en sociologie. Il
s’agit de Gabriel Tarde
A) Les positivistes italiens
Ces P ont jeté les bases de la criminologie, on trouve 3 auteurs : Cesare Lombroso,
« l’homme criminel » en 1876, Enrico Ferri « La sociologie criminelle » en 1876 et Rafael
Garofalo « Criminologie » en 1885. Ces auteurs travaillent à partir du même postulat de base
que l’on trouve au fondement de la criminologie, le délinquant agit à des réponses à des
facteurs déterminants qui expliquent son comportement. Ce qui remet en cause la notion
classique de responsabilité pénale fondé sur le libre arbitre.
Selon eu les criminels ne sont pas libres, ils agissent sous l’influence de facteurs, dont les
auteurs ont l’ambition de découvrir. Plus particulièrement Lombroso en tant que médecin
s’attachera au facteur endogène, anthropologique, alors que les deux autres auteurs
s’attacheront à des facteurs exogènes d’ordre sociologique pour Ferri, psychologique pour
Garofalo. Notamment Ferri a élaboré une classification des criminels et des délinquants en
fonction de la prédominance dans leurs comportements de facteurs endogènes ou
exogènes. Ils distinguent ainsi d’une part des délinquants où prédomine des facteurs
endogènes auquel au sein on trouve deux catégories : d’une part la catégorie du criminel né.
C’est-à-dire des individus dont les caractéristiques anatomiques et biologique et les
prédestine au crime. Il recherché en effet les causes anatomique du crime avec en arrière-
plan la théorie selon laquelle la criminalité serait un atavisme biologisme : retard biologique,
individu archaïque. Ce qui pourrait ce déceler dans leur anatomie. Il est demeuré au
fondement de la criminologique. Deuxième catégorie on trouve l’aliéné délinquant ou
criminel qui souffre d’une anomalie mentale et cette catégorie n’a pas disparu à l’heure
actuelle dans notre perception criminelle mais même si médicalement elle doit être nuancé.
D’autres parts Ferri identifie des délinquants chez qui prédomine des facteurs exogènes,
sociaux et plus particulièrement il distingue trois catégorie : les délinquants d’habitude,
d’occasion, passionnel. Ainsi présenté chez ces auteurs le criminel est d’avantage malade
que responsable ce qui n’empêche pas que la société soit légitime à se défendre contre eux.
Mais par des mesures dépendant de la dangerosité de ces individus, dangerosité qu’ont
mesurée par rapport à la prédominance de tel ou tel facteur de délinquance. Par exemple un
délinquant passionnel peut être perçu comme moins dangereux qu’un délinquant
d’habitude. Ainsi ces auteurs préconiseront s des mesures de défense sociale fondée non
pas sur la commission d’une infraction mais sur leur dangerosité. Et cela dans la perspective
des débuts de la criminologie à savoir si la science nous donne les moyens de lutter contre le
crime il faut s’en servir. Ce qui pourrait être à appliquer des mesures de défense sociale
avant même un passage à l’acte si on arrive à identifier des facteurs de délinquance
suffisante. Les mesures de défense sociales peuvent être variées chez ces auteurs. Ainsi pour
Ferri un système pénal a intérêt à développer des systèmes préventif de nature sociale par
exemple. Il préconise par exemple des asiles pour les enfants abandonné ou les vagabonds
mais aussi comme l’éclairage des nuits ou la taxation des alcools. Raisonnement qui n’a
aucun raisonnement moral. Ce raisonnement on le retrouver encore aujourd’hui par
exemple sur la dépénalisation des drogues douces. Cela dit chez les positivistes il est
question de prévoir des mesures de défense particulière selon les intéressés en fonction de
la catégorie de délinquants ou criminelles. Ainsi en partant de la catégorie la plus
dangereuse, il s’agit des délinquants incurables ce qui correspond aux criminels-né chez
Lombroso ou criminel d’habitude selon Ferri. La société doit se débarrasser de ces individus
c’est à dire de peine éliminatrice ou la peine de déportation perpétuelle ou la réclusion soit
perpétuelle ou pour une durée indéterminé. Ces positivisme préconisent pour les criminel
fou un enferment pour une durée indéterminé avec examen périodique. Pour les
délinquants d’occasion compte tenu de la sévérité de la législation pénale, ils envisagent un
emprisonnement de longue durée suivant la gravité du comportement. Ce qui est étrange
c’est que ces auteurs font preuve de beaucoup de clémence pour les criminels passionnels.
Pour eux il s’agira de crime commis sous l’influence. On l’envisage maintenant sur l’angle
d’une prédisposition psychologique violente. Cela créé d’avantage de sévérité. Leurs
conclusions sont de leur époque.
Dès le début ils ont influencé les législations européenne avec en France par exemple a été
créé la peine de relégation qui consistait à déporté le condamné en Guyane qui ne pouvait
pas retourner en France même après sa peine. Inversement les positivistes ont influencé un
adoucissement de certains condamnés dans le sens de mesure favorable à l’égard des
condamnés jugés moins dangereux. En 1885 le législateur a créer la législation
conditionnelle qui permet de libérer un condamné avant le terme de sa peine à condition
qu’il se soumette a certaines obligations.
En 1991 la création du sursis participe à la même idée. La peine de d’emprisonnement n’est
pas immédiatement exécuté et le sera que si le condamné commet de nouveaux une
infraction c’est une sorte de deuxième chance donné aux délinquants primaires. Idée d’une
individualisation de la peine qui consiste à choisir une peine en fonction de la dangerosité
d’un individu. Cette idée va murir au 20ème siècle.
B) Gabriel Tarde
On peut le situer dans les débuts du positivisme mais dont les conclusions sont différentes
positivisme italien. C’est un magistrat très impressionné par Lombroso. Et va tenter
d’appliquer son postulat car il est juge d’instruction. Il développe une théorie de nature
sociologique selon laquelle le comportement des délinquants est déterminé par l’influence
de la fréquentation d’autres délinquants. C’est-à-dire des paires. Surtout il identifie cette
cause dans une construction théorique en l’expliquant par une loi d’imitation selon laquelle
l‘individu va imiter naturellement les exemples qui se trouvent autour de lui. C’est donc une
grande loi de la criminologie. Son œuvre demeure toujours très intéressante. Sa théorie a
été expliquée en 1890 « loi de l’imitation pénale » mais aussi « philosophie pénale ». Il va
aboutir à des conclusions différentes de Lombroso car le crime vient de facteurs
sociologiques.

II les écoles de défense sociale


a) Les premières écoles de défense sociale
Au début du 20ème siècle dans un contexte assez passionnelle alors que le positivisme on
suscité de nombreux débats.au début du 20ème siècle les débats se calme et baisse en
intensité déterminisme et libre arbitre. Et qu’il faut sur la manière dont se créer le crime.
D’où le terme de défense sociale. Développé à la fois par un pénaliste belge Adolphe Prins et
un hollandais Von Hameln l’association internationale de droit pénale qui existe toujours.
Prins avait édité un ouvrage sur la défense sociale « défense sociale et transformation du
droit pénal » où il souhaite faire évoluer le droit pénal par la prise en compte des individus
dangereux pour la société. A l ‘époque il préconisait un service d‘hygiène mentale chargée
d’interné les individus dégénéré. En Belgique le terme de défense sociale existe encore et
permet l’envoi de délinquants des structures d’hygiène sociales.
Chez les auteurs de défense sociale on trouve aussi un Italien Gamatica qui développe des
idées assez inquiétante dans «principe de défense sociale « 1934. Pour lui le droit pénal doit
être remplacé par un système de défense sociale, il va plus loin en réfutant les notions de
responsabilité, de peine et de délinquance. Pour lui cela n’a pas de sens car elles supposent
un libre arbitre qui n’a pas de sens en criminologie ; anti socialité, inadaptation, déviance. Il
n’y a pas de délinquant mais que des individus antisociaux. Ce qui peut conduire dans un cas
extrême à des mesures d’ « ante delictum » avant le délit. Pour lui néanmoins les critères
d’anti-socialité devraient être démontrés par la loi. Par exemple : un système en France a été
accusé d’être influencée loi 25 février 2008 de la rétention de sureté qui existe à l’étranger
en Europe selon des modalités un peu différente. Depuis cette loi de 2008 après avoir purgé
une peine de réclusion criminelle un individu peut être placé dans un centre sociaux-
médicaux judicaire pour une durée indéterminé où il subira un traitement psychiatrique et
social, psychologie. Ce dispositif est applicable à certains crimes grave notant sexuel en cas
ce condamnation minimum 15 an si la cour d’assise a prévu cette rétention de sureté. Mais
elle ne peut être mise en place que si l’intéressé soufre d’un trouble grave de la personnalité
et présente une dangerosité caractérisé par un risque e élevé de récidive. Cette privation est
uniquement fondée sur sa dangerosité.
2008 2017 ce qui explique que ce mécanisme n’est pas encore été utilisé et testé. Il n’est pas
encore en vigueur. Toutefois la rétention de sureté est toutefois applicable en cas d’échec de
mesure de surveillance des condamnés notamment quand il a été soumis à une injonction
de soin. Il existe une dizaine ou une vingtaine de personne France qui font l’objet pour
ravoir refusé ou ne pas être soumis à une injonction de soin. Ils sont détenus dans un centre
de santé dans la prison de Fresnes. Ce centre a fait l’objet d’un contrôle de la part du
contrôleur des lieux de privation des libertés. A la suite de cette visite un rapport alarmant a
été rendu qui dénonce l’abandon de ces personnes qui ne suivent aucun médecin et font des
activités inadapté à leur Etat. La gauche voulait l’abrogé mais cette abrogation n’a pas eu
lieu.
Cette pensé aboutit à une conséquence assez hypocrite à une époque où le débat sur l’utilité
de la prison, on observe une diminution des peines de privation de liberté qui sont plus
grave que les autres car elles sont à des durée inconditionné.
Cela concerne des personnes très dangereux mais comment savoir qui l’est : les psychiatres
ne sont pas d’accord entre eux.
Ces idées très fortes au 20ème siècle se sont atténuées notamment après la deuxième guerre
mondiale où les pénalistes ont pris leurs distance par rapport à ces idées afin d’introduire
plus d’humanisme dans le domaine pénale.
Gamatica a créé en 1945 un centre de défense sociale.
Le criminel doit demeurer un être humain à part entière et il convient d’en protéger la
société face au criminelle mais aussi du criminelle contre cette défense sociale. Il doit être
utile et en pas servir à n’imposte quoi. Cela oblige à mettre l’accent sur la resocialisation des
criminelles et délinquants.
B) La défense sociale nouvelle
Le chef de file de cette mouvance est un magistrat français Marc Ancel qui a vécu au XXème
et a rédigé en 1954 « la défense sociale nouvelle » il se démarque des conceptions de Prins
et de Gamatica. Pour lui le problème criminel est un problème individuel qui doit être résolu
auprès de chaque criminel et surtout afin d’éviter des dérives totalitaires, Marc ne veut pas
remplacer le droit pénal et reste attacher à la notion de responsabilité pénale. Il reprend les
idées des positivistes et de la défense sociale. Mais dans la mesure où ses idées sont
intéressante pour mieux le connaitre en particulier et mieux cerné sa personnalité.
Quelles sont les idées intéressantes de Marc ? C’est grâce à ces idées qu’on va développer
d’un dossier de personnalité d’une mise en examen constitué au stade de l’instruction afin
de connaitre la personne poursuivie. Ce dossier est obligatoire dans les affaires de mineurs.
Il est unique pour les mineurs.
Au stade du prononcé des peines, les idées de Marc ont été développées. Selon lui il y a 2
moments dans le traitement de la délinquance :
- Le moment du jugement du délinquant où il est question d’examiner sa culpabilité par
rapport à des faits commis. La démarche du juge est rétrospective = regardé vers le passé.
Dès cet instant il faut individualiser la peine, l’adapter à la personnalité du condamné. Ce qui
permet de concilier la défense sociale et la responsabilité pénale

- L’exécution de la peine, les juges d’application des peines doivent regarder vers l’avenir du
condamné, les peines doivent être aménagées en fonction de la personnalité du condamné.
Personnalité qu’il est possible d’analyser. Cette analyse peut être présente au moment du
jugement. Pour ce qui est de la déclaration de culpabilité, on garde le droit pénal
traditionnel mais pour ce qui est de la détermination des peines et l’exécution des peines on
adopte les idées des positivistes, des défenses sociales.
Individualisation s’opère au moment du jugement car le juge choisi la peine en fonction de la
personnalité de l’auteur mais surtout cette individualisation se poursuit au stade de
l’exécution des peines par les divers aménagements des peines, qui peuvent être prononcé.
Dans les systèmes anglo-saxon la sentence indéterminé consiste à condamné un individu à
une durée indéterminé d’un emprisonnement étant donné que l’individu sera relâché
lorsqu’il sera déterminé plus dangereux pour la société. La privation de liberté est fondé sur
l’évolution de sa dangerosité ce qui aboutit à une portée maximale donné aux idées des
positivistes et des écoles de défenses sociales. ≠ France
Ce traitement est avéré décevant. La criminologie a du évolué nous conduisant à un 2ème
stade à partir des années 1980.

Section 2 le temps de la maturité


Réception de la criminologie en France néo-classique avec parallèlement des courants de
criminologie critique

I-Une réception néoclassique de la criminologie née en France


L’idée est que la peine conserve toute sa pertinence la condamnation pénale n pouvant être
remplacé pas une décision de défense sociale à but exclusivement thérapeutique et fondé
sur un état dangereux. L’idée étant que le lien entre la responsabilité et la peine doit être
indissoluble cette idée est particulièrement présente dans un courant qualifié de rétributo-
intimidateur en Amérique du nord.
a) Un lien indissoluble entre responsabilité et peine
Prenons appuis sur l’ouvrage du grand juriste français Raymond Salleilles professeur de droit
juriste français et qui a écrit en 1898 l’individualisation de la peine. Son idée est la peine est
justifiée dans la mesure où elle est lié non pas à un état dangereux mais à la responsabilité
pénale fondé sur le libre arbitre. Don la peine doit être rétributive et préventive. On
reconnaît ici une vision néoclassique. Mais il convient cependant de conserver les rapports
pertinents de la défense sociale notamment sur la thérapeutique pénitencier qui présente
une réelle pertinence mais qui doit être concilié avec la responsabilité et de la peine. Ainsi
salleille écrivait «la peine fondée sur l’idée de liberté et de responsabilité principe de l’école
classique mais appliqué en tenant compte surtout de la valeur psychologique de l’individu ».
Donc il n’est pas question de remplacé la responsabilité pénale par l’anti socialité des
défenses sociale. Cette position se justifie à plusieurs égards. D’abord les notions d’anti
socialité aboutissent à nier tout jugement de valeur sur les faits commis et cela conduit à des
contradictions en effet comment traiter un délinquants ou un criminel en commençant par
nier tout jugement morale concernant l’acte commis. Même sans convoqué la morale au
sens traditionnel du terme, si on fait un jugement de valeur. Et comment lui expliqué le mal
qu’il a fait sans le juger. La thérapeutique peut ne pas fonctionner si la responsabilité est
niée. Deuxième contradiction si on nie tout jugement de valeur cela va banaliser un crime.
Cette banalisation cadre très mal avec la réalité. Exemple : jusqu’à la loi de 2008 les proches
d’une victime (morte) face au criminel reconnu fou au moment des faits. Ils vivaient une
grande frustration car le coupable étant déclaré irresponsable, il n’était parfois même pas
juger et directe internement psychiatrique. Ce qui leur refuse leur statut de victime. La
procédure se concluait par un non-lieu. Ou soi la procédure allait jusqu’en jugement cela se
soldé par un acquittement. Elle a créé une nouvelle forme de décision judiciaire : déclaration
d’irresponsabilité pénale qui peut intervenir à la fin de l’instruction ou début du jugement et
qui n’est pas un non-lieu ou acquittement mais pas non plus déclaration d’irresponsabilité
c’est une troisième voie. Cela veut dire que la personne poursuivie est pénalement
irresponsable mais actes sont prouvés. Les victimes sont bien reconnues en tant que victime.
Il y a donc bien chez la victime une notion de responsabilité.
3ème contradiction même chez les criminels il existe un forme sentiment de responsabilité de
sorte que la encore parlé d’anti socialité c’est une utopie qui se heurte à une réalité
contraire.
L’école d’Utrecht met en évidence que les criminels ont un sentiment de culpabilité souvent
plus fort aux actes commis.
Cela explique que Salleille que la défiance sociale nouvelle se soit approprié en France les
conclusions de la défense sociale de manière néo-classique en conservant la notion de
responsabilité.
B) le courant rétributo-intimidateur en Amérique du nord
Les auteurs qui peuvent être rattaché à ce courant sont attachés à la fonction de rétribution
et de prévention de la peine dans une perspective classique. Il convient de mentionner
« pourquoi puni » en 1987 du professeur québécois Maurice Cusson. Dans cet ouvrage il
entend redonner les fonctions traditionnelle de la peine et notamment par opposition aux
visées exclusivement thérapeutique de la peine issue des théories de défense sociale et
pratiqué jusqu’auboutisme aux USA avec les sentences indéterminé. Pour lui le traitement
social de l’humain de marche pas, il indique qu’il ne marche pas mais qu’il ne peut pas
marcher car ce système de défense sociale est trop intrusif par rapport à la liberté de la
personne. Il est faut parce que un individu ne se résume pas à la somme des facteurs
criminologique qu’il a subie et le fait de le résumer à cela ne peut que être contreproductif.
Parce que en effet comment convertir un individu au respect de norme sociales qui nient
cette liberté. Au-delà de l’individu selon lui ces systèmes sont très dangereux pour les
libertés individuelles, le crime se résume au non-respect des normes sociales. Et il arrive que
les normes sociales soient intrinsèquement mauvaises. Raison pour laquelle de nombreux
auteurs prennent leur distance avec cette théorie sorte de justice en blouse blanche, ce qui
explique que en France se soit développé une pensé »garantiste » qui insiste sur
l’importance de la norme juridique comme protectrice des libertés notamment par la
légalité des délits et des peines et donc un lien indissoluble avec la responsabilité. Toutefois
les avancé de la défense sociale ont intégré notre droit par les progrès de l’individualisation
de la peine.
Présence dans notre droit de mesures de sureté qui consiste à prévenir la commission d’un
délit. Notre droit pénal utilise des mesures de sureté mais les connectes à la responsabilité
pénale. On peut citer certaines peines complémentaire (prévu par la loi que le juge peut
prononcer en plus des peines principales) qui sont en réalité des mesures de sureté déguisé :
peine d’interdiction d’exercé une activité impliquant un contact régulier avec des mineurs,
interdiction d’exercer la profession ou l’activité sociale a l’occasion de laquelle l’infraction a
été commise. Elles peuvent être prononcées de manière temporaire ou définitive. Le juge
peut également y mettre fin. Nous avons aussi de vrai mesure de sureté d’abord dans la
justice des mineur. Très jeunes ils sont pénalement irresponsable ou déclarer pénalement
responsable mais si reconnu responsable ils bénéficient d’une atténuation de responsabilité
qui est qu’ils ne peuvent se voir accorder une mesure éducative et seulement à partir de 13
une peines diminué. Les mesures éducatives ont toujours été analysées comme des peines
de sureté car contrairement aux peines elles peuvent être d’application immédiate (pas
soumis principe légalité peine) car peine de sureté. Car tourné vers l’avenir de l’enfant et
vise à prévenir son ancrage dans la délinquance. Toutefois la jurisprudence criminelle a
refusée d’appliquer ces mesures éducatives à un enfant complètement irresponsable : doit
être doué de discernement au moment des faits.

II-Le développement de la criminologie critique en France et en


Europe
Ces courants sont extrêmement complexes
En prenant le courant abolitionnisme pénal. C’est une utopie issue de la criminologie pénale
a) L’abolitionnisme pénal
Cette mouvance doit être mis en perceptive avec Michel Foucault. Qui a écrit en 1979
« Surveiller et Punir » sorte d’histoire critique de la prison. Il critique les institutions de
contrôle social dont le milieu carcéral. Notons que les développements sont éblouissant
pour certains.
1) Quel est cette utopie
Elle est née sous ancien ministre de la justice Louk Hulsman dont les idées ont été diffusées
en France qui s’intitule « peines perdue » en 1982. Il a également rédigé de nombreux
articles ou il développe ses idées. Ces idées sont abolitionnistes puisque selon lui il faut
abolir la prison mais aussi le système pénal dans son intégralité.
Il préconisé de sortir du champ pénal en substituant aux tribunaux des assemblées issue de
la communauté où il ne s’agirait pas de statuer sur des infractions mais de régler des conflits
entre des personnes et désigné sous des situations-problèmes. Ces idées sont développées
par un individu qui vit dans une société pacifié et homogène ou il constate l’échec de la
prison et ou ses proposition pouvait être réalisable. Toutefois il se heurte au fait que même
si elles pouvaient résoudre des conflits il faut avoir recours à des contraintes, il admet qu’il
faudrait alors saisir la justice.
2) Peut-être utopie mais manifestation dans droit positif

Ses pensées sont très vague cela dit ce mouvement n’a pas disparu, ils militent de manière
pragmatique notamment contre la peine de mort et pour l’abolition de la prison et d’un
point de vue plus pragmatique, il milite pour l’amélioration des détenue et l’instauration
d’une peine maximal. Technique du militantisme avancé par petit bout. Sur ce terrain notre
législation semble assez influencée. Influence en droit positif car Look Husman a travaillé
pour le conseil de l’Europe dans les années 1980. Il a émis un rapport sur la dépénalisation
dont Louk Husman a participé. C’est d’ailleurs le conseil de l’Europe qui a fait de développé
en Europe la pratique de la médiation qui correspond aux idées de Louk Husman qui consiste
a mettre en présence l’auteur des fait et la victime, à les faire se confronter et à les faire
trouver une solution qui convienne au deux. Ses idées ont été expérimentées aux USA dans
les années 1980. Ce qui occasionne une déjudiciarisation de ces conflits qui permettent de
traiter autrement le problème de la délinquance. La France a intégré la technique de la
médiation dans son droit positif dans les années 1990 à l’occasion par le législateur des
peines alternatives aux poursuites, puisque une médiation peut être proposée par le
procureur de la république dans le cadre d’un placement sous condition. Cela peut conduire
à des dommages et intérêt pour la victime mai aussi prévu pour la justice des mineurs. Elle
est désignée par une activité d’aide ou de réparation au profit de la victime ou de la société.
Le développement de la médiation correspond au développement de la justice restaurative
qui consiste à mettre ne présence les auteurs et la victime dans le but de pacifier le rapport
auteur victime et de restaurer un apaisement social. Consiste donc à réparer une brisure
sociale.
La loi du 15 aout 2014 qui a créé la contrainte pénale a créé un nouvel article dans le code
pénal art 10-1 et qui permet d’instaurer une mesure de justice réparatrice a tout moment de
la procédure même au moment de l’application des peines. Il est encore au stade
expérimental. Expérience de coupable victime mais pas auteurs dont ils ont été victime.
L’utilité pour la victime est de tenté de comprendre pourquoi le délinquant a agi et pour le
délinquant de comprendre que la victime a souffert. Les témoignages mettent en effet des
résultats qui paraissent apporter des réponses qui ne sont pas donné par la justice
traditionnelle. Les personnes qui sont accepté pour ces expériences sont rigoureusement
sélectionnées. Il faut simplement souligner que ces expériences n’ont pas vocation a se
substitué mais plutôt en complément de la justice traditionnelle.

b) Pas d’autre cours

Vous aimerez peut-être aussi