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Droit pénal et sciences criminelles


IDPSC17-18S2

Le droit pénal et SC sont 2 disciplines distincts mais qui poursuivent un objectif commun qui est
de lutter contre le crime. Ces 2 disciplines utilisent des méthodes ≠.

I - Le droit pénal

Le droit pénal est une branche du droit qui a pour objet de définir les comportements passibles
d’une peine et ces comportements sont appelés des infractions. Une peine ne peut être purgé par
l’auteur de l’infraction que s’il en a été condamné coupable à l’issu d’un procès.

La peine se présente comme une sanction juridique. 



Une sanction juridique c’st une conséquence dans l’ordre du droit et les sanctions sont variées.
Ex : en droit civil lors de la formation d’un contrat, si un contractant trompe un contractant = vise
du consentement et ce vise est sanctionné juridiquement et a pour conséquence l’annulation du
contrat qui pourra être demandé en justice. L’annulation d’1 contrat est une sanction juridique.
Une peine st aussi une sanction.

La peine va affecter directement la personne dans sa liberté ou dans son patrimoine. Dans sa
liberté d’abord avec la peine privative de liberté mais aussi des peines restrictive de liberté qui
vont également affecté la liberté du condamné, ex : travail d’intérêt général. Ou encore depuis
2014 la contrainte pénale, qui est de soumettre le condamné à des obligations tendant à sa
réinsertion sociale. Dans les peines restrictive de liberté, l’interdiction d’exercer une profession
commerciale, une fonction publique ou encore peine redoutable pour nos élus ou alors la peine
de régibilité ou le privation de droit de vote.

La liberté de la personne est atteint mais aussi son patrimoine en cas de prononcer d’une
amende qui constitue une peine pécuniaire.

La peine son objectif c’est de faire souffrir le condamné. On parle du caractère afflictif de la peine
qui répond à la nécessité de contrebalancer la souffrance qui a été occasionné à la victime. Cette
fonction de la peine est archaïque. Techniquement on parle d’une fonction de rétribution de la
peine. La peine c’est la rétribution de l’infraction, la contrepartie de la souffrance à la victime.

À notre époque les fonctions de la peine se sont diversifiées. Ses fonctions sont énumérés par
l’article 131-1 du Cp. Cet article dispose «  que la peine à pour fonction premièrement de
sanctionner l’auteur de l’infraction et deuxièmement de favoriser sont amendement, son insertion
ou sa réinsertion  ». Cette fonction de rétribution est très ancienne, elle correspond à ce qu’on
appelle la loi du Talion —> adage oeil pour oeil dent pour dent. C’est la forme la plus archaïque de
la législation pénal.

Au début du 20ème S des archéologues ont exhumé dans le Sud-Ouest de l’Iran une stèle de
plus de 2m de hauteur qui avait été érigé à la gloire d’un roi de Mésopotamie, le roi
HAMMOURABI, elle est gravée de sentences rendues par ce roi qui rendait la justice. On y lie des
sentences de la loi Talion.

On li « les sentences 229, 230 et 231, que si le constructeur d’une maison est responsable de son
effondrement et du décès consécutif du propriétaire, c’est le constructeur lui-même qui est
condamné à mort mais si c’est le fils du propriétaire qui est mort alors c’est le fils du constructeur
qui doit mourir ».

Avant la révolution française sous l’AR les tribunaux appliqués des peines et les juristes de
l’époque indiqués que ces peines avaient un caractères afflictif (faire souffrir) et infamant (portant
atteinte à l’honneur). Il existait des peines non afflictif et infamant. Il existe la grande ordonnance
royale de 1670 et qui énumère quelques peines prononcées par les tribunaux : mort, torture,
mutilation, fouet… La peine a traditionnellement but à faire souffrir —> afflictif

Pour les peines infamant, il s’agissait le condamné à faire rire le publique, des peines de carcan
(lourde pièce de bois). Une égalité entre la souffrance de la victime et celle de la victime.

Peine corporel —> fin à la révolution et forme des peines de privation de liberté.

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Depuis des dizaines d’années on considère que l’incarcération est un traitement relativement
inhumain de sorte que le législateur tente de limiter le recours à la peine privative de liberté. Elle
n’est pas la seule peine prévue en droit pénale comme le travail d’IG.

Même encore à l’heure actuelle la liberté de la personne est touchée, c’est dans un but punitif. La
sanction pénal affecte les libertés individuelles.

VOCABULAIRE :

Infraction: comportement interdit par la loi pénale (ex: vol condamné dans l'article 311-1 CP). Cela
donne lieu a une interdiction dans la loi.

Vol : C’est la soustraction frauduleuse de la chose d’autrui.

Meurtre : 221-1 CP, c’est le fait de donner volontairement la mort à autrui

Incrimination : définition légale de l'infraction mais pas le comportement

Incriminer : Faire de ce comportement un crime

Peine : Il existe des peines principales, prévu à tous les texte d’incriminations :

- La peine privative de liberté —> l’emprisonnement ou la réclusion criminelle

- La peine d’amende —> crime, délit, contravention

Le texte prévoit une peine maximal et un montant maximum d’amende. Le juge ne peut pas aller
au delà. En revanche s’il ne peut pas aller au delà cela peut être inférieur.

Lorsque la réclusion de liberté > à 10 ans on parle de réclusion criminelle. Lorsqu’elle est < à 10
ans on parle d’emprisonnement. Ce n’est pas le même régime mais la gravité de la peine
renseigne sur la gravité de l’infraction.

Lorsque la peine > à 10 ans présence d’un crime 15/20/30 ans de peine. Cour d’assise

Lorsque la peine < à 10 ans présence d’une peine correctionnel, on est en présence d’un délit —>
infraction moins grave, tribunal correctionnel

La contravention est une peine moins grave, ils sont passibles d’une amende pécuniaire mais pas
de peine privative de liberté. En fonction du montant de l’amende prévue va de 38€ à 1500€ voir
3000€ en cas de récidive. tribunal de police.

On comprend qu’une peine ne puisse être qu’infligé à la suite d’un procès mais pas dans les
autres branches du droit. Les règles de procédures sont soudées.

On parle aussi de droit criminel et on inclue les règles du procès pénal. On a forte proximité.

II - Les sciences criminelles

Ces sciences veulent lutter contre le crime mais de manières ≠. Elles sont plus récentes,
l’émergence de la fin du 19ème S. Nous étions dans un contexte de pensé en Occident par un
fort enthousiasme des sciences criminelles. Les sciences criminelles sont récentes (fin 19ème S).
Elles sont apparues en Europe dans un contexte de positivisme avec Auguste Comte (1798-1857,
philosophe français). Il entendait (sens et expérience, enchaînement de causes à effets
permanents qu'on peut appréhender par l'expérience).

En d'autres termes, le positivisme c'est l'étude par l’expérience, la science et plutôt


l'explication en soi. La seule chose dont l'Homme peut être sur relève de l'expérience. Dans
l'évolution de l'humanité, il y a 3 âges:

- théologique (cherche des réponses grâce à Dieu)

- métaphysique (réponses grâce à la raison)

- positiviste (sciences, techniques)

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En résumé, l'école positiviste c'est appréhender le crime par la science à l'aide de la médecine, la
psychiatrie, la psychologie, la sociologie, la biologie, la technique... C’est de ce contexte que sont
nés les sciences criminelles.

Cesare Lombroso (médecin italien, auteur de « la première pierre » des sciences criminelles avec
"L'Homme criminel", 1876). Il est considéré comme le père des sciences criminelles. Les aspects
religieux et moraux sont à écarter car il n'existe pas de vérité absolue possible.

L’ambition des sciences criminelle c’est comprendre scientifique les crimes grâce à toutes les
sciences ultimes (médecine, psychologie, la sociologie, la biologie, la technique…). On veut le
comprendre pour lutter efficacement contre le crime. 


Le droit pénal est important au sciences criminelles pour définir ce qui est interdit et ce qui ne les
pas. Mais est-ce que les SC influence le droit pénal ?
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Partie 1. L’objet du droit pénal et des


sciences criminelles

Chapitre 1. L’analyse scientifique du crime

Section 1. Le phénomène criminel

I - Définition du crime

Il ne s’agit pas du terme juridique, lorsqu’un criminologue parle du crime il y englobe toutes sortes
d’infractions. Pour le criminologue cela inclus toutes formes de déviances (méconnaissance d’une
norme sociale qui va donner lieu à l’application d’une peine). On peut avoir une approche morale,
sociologique et juridique du crime. Les criminologiques ont choisi de se fonder sur une approche
juridique.

Le crime moralement serait toute violation d’une règle étique suffisamment forte, on se rend
compte qu’il y a une multitude d’infractions qui ne sanctionne pas une règle étique très forte.

Une étude sociologique, cette approche est exprimée qui est Émile DURKHEIM définit le crime
par un "acte blessant les états forts et définit de la conscience commune ou de la conscience
collective ».

La démarche de D. met l’accent sur le caractère variable du crime. Les mêmes comportements
ne sont pas incriminés selon les États et les époques. Ex : avortement dépénalisé en 1975

On a des considération économique ou ulti-utariste. L’abus de bien sociaux, infraction qui donne
lui a de nombreuses condamnation, alors qu’elle est ressente, elle date d’un décret de 1935. Il
s’agit de la part d’un dirigeant de société à détourner les fonds, des biens de la société à son
profit. C’est en France un délit spécifique car dans les années 30 le parlement est intervenu pour
créer ce délit à la suite d’un scandal financier : l'affaire Stavisky (crime économique). C'était un
scandale politico-financier avec 25 millions de francs. dans le code pénal

En 1991 dans le contexte du financement occulte des parties politiques , les parties politiques se
finançaient grâce à des commission occulte à des élus locaux pour obtenir des marchés
publiques. Création d’un délit de favoritisme, favorisé une entreprise, il permet de sanctionner le
fait de ne pas avoir suivi la procédure d’attribution de tous marchés publiques en transparence,
éviter les dérives (pot de vin) sans avoir à démontrer une corruption, une entente. ((Par exemple:
lors d'une construction d'une route, les collectivités publiques font appel à des sociétés privées
qui doivent suivre des règles sur la concurrence. Le non-respect de ces règles est une infraction à
la loi. La collectivité publique favorise une entreprise suite à des pots-de-vin aux politiques. Ce
délit a été créé alors que le délit de corruption des fonctionnaires existait déjà. Ce délit est dur à
prouver car les partis politiques se finançaient de manière occulte aux entreprises privées grâce
aux pots-de-vin. )) Dans le code du commerce

Les infractions évoluent en fonction du progrès technique, en 1990 on appelé ça les nouvelles
technologie. Le développement d’internet c’est accompagné du développement de la
cybercriminalité. L'extension progressive des délits de pédopornographie ou pornographie
infantile suite à l'essor d'internet dans les années 2000 a fait de la lutte contre ces délits est un
des grands enjeux de notre époque. pornographie infantile définit dans le Code pénal, qui est à
l’origine de sanctionné les personnes qui filmaient et diffusé la porno. Il a même ajouté le fait de
consulter habituellement un site internet ou en contrepartie d’un paiement est un délit. —> le
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législateur s’adapte au temps. Tous ces exemples prouvent la variabilité du crime. 


Les criminologues préfèrent retenir une définition purement juridique du crime. Cette conception
est fixé au cours du 2ème congrès international de criminologie à Paris en 1950. Un criminologue,
Étienne DE GREEFF, de l’époque à pris position « Je crois que pour le moment nous devons nous
en tenir à ce que disent les juristes »—> il est décidé à ce moment la qu’en criminologie pour
déterminer le domaine d’étude il faut s’en tenir à une législation donnée, à un moment donné.
Cette positon a été constante jusqu’à nos jours. Le crime c'est le comportent qui suscite une
réaction sociale assez forte pour donner lieu à une législation pénale.
Jean PINATEL, criminologue du 20ème S, indique que le crime est ce qui suscite dans le groupe
des perturbations émotionnelles intense susceptible de déterminer la réaction sociale.
Maurice CUSSON, criminologue, il dit que le crime est « un acte passible d’une sanction pénale et
causant un préjudice à autrui ».

II - La mesure du crime

Mesurer le volume du phénomène criminelle est une préoccupation que l’on observe dès le début
des sciences criminelles. En effet pour évaluer le crime il faut le mesurer pour lutter contre le
crime. L’outil de mesure est une statistique, 2 sortes :

- Les statistiques policière

- Les statistiques judiciaire

A) Les statistiques policières

Les statistiques policières sont des infractions qui parviennent à la police et la gendarmerie par le
biais de la dénonciation, de la victime du témoin ou de la victime, ou la découverte accidentelle
des faits à l’occasion d’une enquête. L’ensemble des ces infractions est comptabilisée par les
services de la police et de la gendarme et donne lieu à son application sous l’égide du ministère
de l’intérieur.

Toutefois ces statistiques ne donnent pas une idée exacte du volume de la délinquance et de la
criminalité car toutes les infractions ne parviennent pas à la connaissance de la gendarme et de la
police. C’est ce que le criminologues appellent le «  chiffre noir  de la criminalité  », ce qui est
méconnu des services de la police. On ne peut pas lutter contre ce chiffre car des victimes ne
veulent pas dénoncer ou des criminels veulent dissimuler leur actes.

De nombreuses violences sont commise dans la sphère familiale avec des violences sur mineur
qui finisse par ce faire dénoncer mais tardivement ce qui explique une non-dénonciation ou
encore les raisons mafieuses pour pas se faire casser la gueule.

Le législateur évite ce phénomène par le mécanisme de la prescription —> À partir d’un certain
délai il n’est plus possible de lancer un procès pénale, techniquement l’enclenchement d’un
procès pénal se fait par une action en justice, une action publique qui est l’action pour
l’application des peines et qui est déclenché et mené par le ministère public, magistrat dont la
fonction n’st pas de juger mais de défendre les intérêts de la société, c’set le procureur de la
République. C’est magistrat forme le parquet. Cette affaire publique est soumise par prescription
mais après un certain délai elle est éteinte. C’est ce qu’on appel la prescription de l’action
publique.

En France pour justifier le délai de prescription, on dit qu’il y a le risque d’erreur du risque
judiciaire mais aussi l’idée d’une sorte de pardon sociale.

Les délais de prescriptions sont régis aux article 7 et suivant du Code pénal. Et ont été allongé au
réforme de la prescription de février 2017.

Les délais avant :

- 10 pour les crimes

- 3 ans pour les délits

- 1 an pour les contraventions


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Après :

- 20 ans pour les crimes voir 30 ans pour les plus graves (terrorismes, trafic, espionnage…)

- 6 ans pour les délits mais il peut être de 10 (délits commis sur les mineurs, prévue pour
protéger les mineurs) à 20ans (violence suffisamment grave sur les mineurs + agression sexuel).

- 3 ans pour les contraventions

Les crimes contre l’humanité sont imprescriptibles.

Pour les affaires financières, en matière de bien sociaux, la jurisprudence avait estimer que le
délai de prescription ne commençait à courir qu’au moment ou l’infraction avait été découverte
dans des circonstances qui en permettait la poursuite. À compter de la commission des faits il
faut compter une limite de 12 ans révolu pour les délits et de 30 ans révolu pour les crimes. 


Concernant les mineurs les infractions il commence à courir à la majorité de la victime.

Il existe une autre méthode non plus juridique mais criminologique pour avoir une idée de la
criminologie réelle. Se sont des enquêtes d’auto confession qui interroge sur les délits et les
crimes les personnes qui n’ont pas été attrapé. On parle de délinquance auto déclaré, auto
dénoncé. On peut aussi interroger les victimes. Il y a un sentiment d’insécurité que les personnes
peuvent subir au niveau de la violence dans leur quotidien; 


On peut se faire une idée du chiffre noir par rapport au type de criminalité, il semble que pour les
délits contre les personnes le chiffre noir soit moins important car il est difficile de dissimuler les
crimes ainsi que les atteintes aux biens. On peut se faire une idée du chiffre noir par rapport à la
police, ce chiffre noir doit diminuer par rapport au moyen de la police et inversement.

Par rapport au sentiment d’insécurité, si on augmente les policiers mais ces infractions va entrer
dans les statiques et donc volume supérieur et donc nourrir le sentiment d’insécurité et
inversement.

Différence entre la réalité réelle et celle des statistiques. 




Il y a une criminalité apparente n’est qu’une partie de la réalité réelle.

B) statistiques judiciaire

Ces statistiques proviennent du Ministère de la justice qui comptabilise les plaintes, les
dénonciation et les procès verbaux transmise par le gendarmerie et la police. Mais les statistiques
judiciaire comptabilise également l’issu de la procédure pour ces plaintes, procès et
dénonciations. En effet toutes les plaintes qui arrivent au parquet ne donne pas lieux à un procès
ou a une jugement pénal. Toutes les plaintes ne sont pas transmise au parquet et pas avoir de
jugement. Les statistiques judiciaire vont tenir compte de la procéder et le volume d’affaire qui ne
sont pas poursuive, le ministère ne souhaite pas déclencher l’action publique. Il se peut aussi que
ça n’arrive jusqu’au jugement, soit le parquet choisi directement le tribunal (rare en pénal), ou
alors décide ou non (non-lieu) de ne pas envoyer au tribunal.

Saisine du juge d’instruction sachant que l’instruction est obligatoire en matière de crimes et elle
est facultative en matière de délit et de contraventions les plus graves. La saisine prend la forme
d’un réquisitoire que l’on appelle un réquisitoire à fin d’informer.

Une fois que le juge d’instruction est saisie, il va mener son instruction, il instruit à charge et à
décharge, même si le procureur vise un auteur présumé des faits. Lorsque les charges lui semble
complet il prend une décisions de clôture de l’instruction qui peut prendre plusieurs formes. Sois
la personne mise en examen est innocente ou manque de charge contre elle, le juge d’instruction
rend une ordonnance de non-lieu qui signifie qu’il n’y a pas lieu à suivre la procédure par manque
de charge. Sois la personne réunit contre elle des charges de culpabilité suffisante, il rend une
ordonnance ou renvoie en jugent des actes juridictionnels a effet procédural. S’il s’agit de
renvoyer l’individu devant le tribunal correctionnel, on parle d’ordonnance de renvoie, sim matière
criminelle alors la saisine de la cour d’assise se fait par une ordonnance de mise ne accusation
qui saisie la cour d’assise.

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Une fois la juridiction saisie elle peut prendre des décisions ≠ : elle dit que la personne est
innocente, devant le tribunal correctionnel on parle de relax, s’il s’agit de la cour d’assise
d’acquittement. Dans tous les cas si la personne est reconnu coupable : condamné. 


Entre les PV et les dénonciations et l’issu des procédures, certaines affaires ne donne pas lieu.
Ces stats vont comptabiliser l’issu de ces différentes procédures.

En criminologie l’ensemble de ces condamnations de ces stats sont désigné comme la criminalité
légale, la criminalité telle qu’elle apparait au cour d’un procès. La criminalité légale se distingue de
la criminalité apparente. Il existe une ≠ de volume et ce volume est désigné comme le chiffre gris
de la criminalité, ≠ entre la criminalité apparente et la criminalité légale. 


Il existe des analyses publiques de ces stats, publiés par le Ministère de la justice.

Le volume de la criminalité à augmenter, il apparait qu’entre 1960 et permettent 2008, les


condamnations en cours d’assises sont passées de 914/an à 2695 en 2008. On constate aussi
cette organisation aux USA car dans ces années (50/60/70) les crimes violents ont augmenté et
ont ensuite diminué suite aux politiques répressives.

Des criminologues ont fait une «  expérience  » de la politique de la fenêtre brisée : dans un
quartier, quand on a une fenêtre brisée, les passants ont tendance à se dire que c’est un
immeuble à l’abandon. Cela attire les délinquants, les gangs et progressivement se développent
des actes de délinquance etc. Cette politique dit qu’il faut donc agir directement. L’idée c’est la
tolérance 0. Il semble que cette politique de la tolérance 0 a porter ces fruits.

Lorsqu’on examine les chiffres de la criminalité et judiciaire on constate la même proportion entre
les crimes et délits des personnes et des biens. Les crimes et délits contre les personnes sont
moins importants ≈ 10% alors que contre les biens c’est plus important, délinquances d’affaire et
financières.

L’analyse des chiffres donnent un sentiment d’insécurité n’est pas anodin car il peut affecter
l’option publique + politique législative et criminelle. Il peut avoir sur le débats publiques et
criminelle.


L’augmentation du volume de la criminalité peut conduire a devoir mettre en oeuvre des mesures
supplémentaires sur le plan répressifs. Le crime a un coup car il va engendrer des dépenses
publiques mais aussi des dépenses privées.

1995 une étude sociologique rendue par un département du CNRS spécialisé dans les questions
pénales. Il a fait une étude sur le coup sociale du crime en matière de dépense publiques et
privées. Et inversement le crime économiquement entraine des profits.


Un criminologue français évalue le coup du crime par rapport aux dommages subis par les
particuliers et la collectivité chaque année, il a pris ≈ 1 année et a évalué le coup du prix à 5,6%
du PIB français.

Le crime engendre des bénéfice, l’office des nations unis contre la drogue et le crime évalue
régulièrement le chiffre d’affaire de la criminalité transnationale. L’activité la plus lucratif reste la
drogue.

Lorsqu’on voit les stats le problème pénale est répressif.

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Section 2. Les sciences criminelles permettant d’étudier le phénomène
criminel

Plusieurs branches scientifique sont mises à contribution mais les sc n’ont pas d’autonomie, il
s’agit d’une spécialisation des grandes disciplines scientifiques qui présentent une pertinence
pour l’étude du crime notamment la médecine, la sociologie et la psychiatrie. Si n’est pas
possible d’envisager une discipline autonome qui serait la criminologie, non plus des sciences
appliquées aux crimes mais de façon autonomes une disciplines qui chercherait et trouverai les
causes du crime. Ainsi la criminologie serait une matière plus scientifique que les sciences
criminelles.

I - Les sciences criminelles

Les sciences criminelles sont les suivantes :

- La pénologie ou la sciences pénitentiaire

- La criminalistique

- La biologie criminelle

- La sociologie criminelle

- La psychologie et la psychiatrie criminelle

A) La pénologie

il s’agit de la branche des SC qui étudie les sanctions pénales, leur règle d’exécution. En pratique
cela recouvre une branche du droit pénale, le droit de la peine cad l’étude juridique des peines
mais aussi des règles de droit administratif car les peines sont exécutées dans des établissent
publics régis par ces règles de droit public. Elle étudie aussi des méthodes thérapeutiques
employé pour prévenir la récidive des condamnés.

À l’origine on parlait de science pénitentiaire ou de pénologie mais le terme de SP est tombé en


désuétude avec la diversification des peines, la peine de prison n’st plus la seule. Il est donc plus
exacte aujourd’hui de parle de pénologie pour parler de toutes sortes de peines.

B) La biologie criminelle

La BC est la première discipline mise a contribution pour réfléchir scientifiquement sur le crime.
Lombroso a recherché les causes biologiques, anatomie criminelle et anatomiques du crime. Il se
place dans une optique de recherche médicale. Il étudie les caractéristiques anatomiques des
criminelles pour établir des constantes et notamment quant à leur visage (organisation du visage).

Ses études n’ont pas donné grand chose…

La BC présente d’avantage de pertinence dans la génétique pour identifier les criminelles puisque
les empreintes génétiques sont désormais prisent au sein des enquêtes sur certaines conditions
et alimentent des fichiers d’empreintes génétiques qui permette d’améliorer les enquêtes. Ces
fichiers ont de plus en plus d’importance. 


Cependant l’identification des criminelles par des procédés technique et scientifique relève du
domaine de la criminalistique.

C) Sociologie criminelle

La sociologie criminelle est la seconde science qui a émergé comme méthode d’étude du
phénomène criminel. Elle identifie les facteurs sociaux de la criminalité. Durkheim est le
criminologue « fondateur ».

ème
Nous verrons que, dès la moitié du 20 siècle, ce type de recherche s’est avéré décevant. À
partir des années 60 les sociologues se sont intéressé aux institutions pénales et ont délaissés la
recherche des causes du crime pour s’intéressés à la réaction sociale du crime. Sous l’impulsion
du CNRS.

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Il sait du centre d’étude sociologue sur le droit et les institutions pénales le CESDIP, qui fait de la
sociologie de la réaction sociale, que l’on appelle la sociologie pénale et qui doit être distingué de
la sociologie criminelle, qui elle étudie les causes du crime.

Les sociologues vont travailler à partir de statistiques, d’instruments de la sociologie


(questionnaires, enquêtes, sondages...) et utilisent des savoirs de la sociologie, de l’ethnologie, de
la géographie humaine, des sciences économiques et de l’histoire sociale.

D) La psychologie et la psychiatrie criminelle

La psychologie criminelle s’est développée avec la psychologie et la psychiatrie au 20ème S.

Selon Jean Pinatel, la psychologie criminelle « étudie l’intelligence, le caractère, les aptitudes
sociales, et les aptitudes morales des délinquants en recourant aux techniques de la psychologie
expérimentale ».

On peut utiliser les ressources de la psychologie clinique (soins, traitements) permet d’étudier les
déterminations des criminelles et notamment lors de leur passage à l’acte.

La psychiatrie ≠ de la psychologie car psychiatrie s’attache à la médecine.

La psychologie criminelle se sert aussi de la psychologie clinique qui étudie les motivations des
actes, et donc ici les motivations de l’action criminelle. Elle étudie le processus mental à l’œuvre
pendant l’action criminelle. Cette dernière est qualifiée de « passage à l’acte» selon les
criminologues.

La psychanalyse est utilisée en criminologie pour La psychanalyse est surtout utilisée comme
thérapie (lien entre pénologie et psychiatrie criminelle). La psychanalyse c’est l’analyse criminelle
que l’on trouve dans son inconscient

E) La criminalistique

Pour but de faciliter la recherche des preuves et l’identification des auteurs d’infractions. elle fait
appel a toute sorte de sciences utiles, génétique.

1. Son contenu

On trouve dans la criminalistique la médecine légale est une spécialisation de la médecine, elle
traite de tous les aspects médicaux qui peuvent être utile à la justice. Légiste qui pratique de
autopsie sur les victimes d’une mort violente dont la cause est suspect, parfois crime parfois
non ! En cas de mort suspecte, autopsie obligatoire pour identifier les causes de la mort et surtout
le moment de la mort. Les légistes s’intéressent aussi aux vivants pour l’évolution des préjudices
physiques et moraux. parfois l’expertise permet de qualifier les faits, selon la gravité des
blessures.

On trouve aussi la toxicologie qui est la sciences des poisons, qui permet d’analyse les
substances dans le corps de la victime.


La police technique ou police scientifique qui utilisent toute sorte de techniques pour analyser des
indices découverts sur la scène de crime. Dactyloscopie consiste à identifier les empreintes
digitales. 


2. Son origine

Elles se situent vers la fin du 19ème siècle et la criminalistique progresse encore aujourd’hui,
notamment en matière génétique. Hans Gross a rédigé le premier manuel criminalistique métant
toutes techniques pour faciliter les enquêtes pénales. 


Cela dit en France on considère que le père de la criminalistique est Alphonse Bertillon, il est à
l’origine de l’anthropométrie criminelle et la photographie métrique. L’anthropométrie criminelle
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nécessité d’identifier les criminelles. Avant la photographie, sous l’AR c’était la peine de flétrissure
(marque au fer rouge). Pour des raisons humanitaires, cette peine a été supprimée par les
révolutionnaires. Napoléon Bonaparte la restitue en 1810 (date du 1er CP en France). Elle est
définitivement abolie en 1832 sous la monarchie de juillet.

Bertillon a donc eu l’idée de prendre des mesures anatomiques des condamnés. Ce sont des
mesures anatomiques qui n’évoluent pas au cours de la vie d’un individu. Sa conclusion : avec 14
mesures, cela ramenait le risque d’erreur à 1 sur 268 millions.

Il persévéra et sa méthode permis de faire résoudre une affaire importante et fut créé le premier
service d’identité judiciaire dont il prend la direction.

Cela dit cette méthode d’anthropométrie n’est pas la seule qu’il développa, on lui doit la
photographie métrique qui permet l’analyse de la scène de crime/découverte et donc être plus
rigoureux sur les analyses, les mesures de traces et indices. Cette technique est encore utilisée,
on peut traduire c’est outil en 3D.

Ce procédé a été concurrencé par la dactyloscopie. Cette technique consiste à recueillir les
empreintes digitales et de les classer. Elle a été inventée par un anglais qui est William
Hercshel. Cette technique est née accidentellement. Hercshel était gouverneur aux Indes et avait
trouvé un procédé pour identifier des familles indigènes au service des britanniques. Il avait eu
l’idée de faire signer des contrats en prenant les empreintes digitales. Il appliqua ensuite sa
méthode aux condamnés pour faciliter leur reprise après une évasion par exemple.

Problème : démontrer que les empreintes digitales représentent bien une personne en particulier.
C’est Sir Francis Galton qui a démontré que les empreintes digitales sont uniques grâce à une
expérience sur des vrais jumeaux. De plus, les empreintes sont les mêmes tout au long de la vie
et que même en cas de blessures elles se reconstruisent à l’identique. Cette technique est
adoptée par la police britannique en 1901.

3. La portée de la criminalistique

En vertu des règles de procès pénales qui figurent dans le code de procédure pénale, les
expertises ne lient pas les juges, ne sont pas liés par ces conclusions. Cela dit des contre-
expertise sont prévus. Le juge est donc, à partir des preuves discutées à l’audience, libre de
considérer si la personne est coupable ou innocente en fonction de la fiabilité de preuves
selon son appréciation.

Dans le procès pénal, il y a le principe de la liberté de la preuve, importe quelle preuve sous
réserve qu’elle a été obtenue, n’importe qu’elle preuve peut être soumis au tribunal et le tribunal
est libre d’apprécier la valeur de ces preuves, la force probante. Cela est vrai pour tout type de
preuve, aveux, témoignage… Les expertises sont des éléments de preuves comme les autres et
la cour peut décider ou non d’y apporter une force probante. Les experts peuvent se tromper,
hésiter ou autre. Exemple : l’affaire Marie Besnard en 1950, décès de son époux d’une crise
d’arémie seulement on pense que c’est elle la coupable, du coup on le sort de son trou et
l’analyse révèle un taux anormal d’arsénique. La police exhume les autres corps de la famille et la
police s’aperçoit 13 autres cas comme celui-la. Mais elle a été innocenté.

Toutefois la police se sert de plus en plus d’empreintes génétiques. Le législateur a créé un fichier
nationale des empreintes génétiques. Article 706-47 CPP : crimes et délits sexuels, crimes et
délits graves de droits communs. Depuis la création de ce fichier, le nombre de condamnations
concernées s’accroit, désormais il comprend également les empreintes des personnes
soupçonné ou condamné d’une multitude de délits.

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II - La définition de la criminologie

Peut-on concevoir la criminologie comme étude autonome du phénomène criminel ? Existe-il une
criminologie et quelle est sa définition ?

A) Controverses autour du terme criminologie et sa définition

Les criminologues ne sont pas d’accord sur la définition. Plusieurs conceptions existent.

1. Les conceptions larges

Selon certaines auteurs pensent que la criminologie serait la discipline qui étudie le crime
comme phénomènes sociables dans tous ses aspects (physiques, médicaux, psychologiques,
géographiques, historiques, sociologiques, normatif).

En réalité, ce sont surtout des sociologues qui ont cette conception car, pour eux, le droit est un
phénomène social comme un autre donc ‘aspect normatif fiât partir de la criminologie.

Enrico Ferri dit que le terme de criminologie correspond à de la sociologie criminelle. Cette
conception est reprise aujourd’hui par un criminologue canadien, Denis Szabo. Hans Gross a
aussi cette conception ainsi que Ernst Seelig (« Traité de criminologie »). Deux aspects dans le
phénomène criminel : normatif et un aspect réel.

Dans ce sillage on retrouve l’école américaine, Sutherland, « processus de l’élaboration des lois,
de l’infraction aux lois, et des réactions provoquées par l’infraction aux lois » = sociologie du droit
pénal, étiologie criminelle (=étude des causes du phénomène criminel)et pénologie.

2. Conception étroite

La législation pénale doit être exclue de la criminologie. La criminologie devrait être une science à
l’étude des causes.

Certains criminologue vont exclure la sociologie pénale, l’étude de la réaction pénale car trop liée
à la question de la législation et ces auteurs peuvent exclure la pénologie. Ces conceptions trop
étroite aboutisse à se focaliser sur l’étiologie criminelle.

Raymond Gassin, donne comme définition « La science qui étudie les facteurs et les processus
de l’action criminelle et qui détermine, à partir de la connaissance de ces facteurs et de ces
processus, les moyens de lutte les meilleurs pour contenir, et si possible réduire le crime ». En
France, la criminologie étudie l’étiologie et les moyens thérapeutiques (lutte contre le crime). La
définition de Gassin est une définition sur laquelle on peut se fonder.

B) Caractéristiques de la criminologie

1) La criminologie, science unitaire ou faisceau de sciences ?

Au 20ème S il était envisageable de recherche une synthèse des diverses disciplines pertinentes
pour identifier l’étiologie de la criminalité, cad de façon synthétique mettre en perspectives les
causes sociales pour expliquer le crime.

À partir des années 70, on laisse place à des ambitions spécialisés, les criminologues se sont
spécialisés par matière et par population. Ces spécialistes se sont intéressés à des objets
d’études particulières. Ce qui a donné lieu à des criminologies particulières.


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2) La criminologie, science pure ou science appliquée ?

Une science est dite pure quand elle ne s’intéresse qu’aux relations de causes à effets abstraits.
Elle va proposer un modèle d’explication abstrait sans s’intéresser aux résultats pratiques. Cela
signifierait que la criminologie s’intéresserait aux causes théoriques et pratiques. Si la
criminologie est une science appliquée, elle va identifier les moyens pratiques pour lutter contre
les criminels et réduire le volume de la criminalité.

Branche de la criminologie appliqué :

- La criminologie juridique (plus ancienne) a pour but d’évaluer la valeur scientifique des choix de
politiques criminelles. Ex : le législateur veut endurcir la lutte contre le terrorisme et il va
pénaliser les personnes qui regardent des sites de terrorisme. L’élargissement de cette
infraction est-il efficace pour lutter contre le terrorisme.

- La criminologie clinique qui s’intéresse aux traitements des délinquants et à la prévention de la


récidive. Mais par des moyens cliniques, médicales ou psychologique.

- La criminologie préventive qui étudie de manière générale les moyens scientifique de lutte
contre la criminalité.

Ces aspects pratique et théorique peuvent être impliqué l’un dans l’autre dans la mesure où les
premières études d’étiologie criminelle ont laissé place à l’étude des causes statiques mais à
l’étude de ces facteurs par l’étude du passage à l’acte qui implique une étude dynamique, la
manière dont ces facteurs déclenchants pour le passage à l’acte. On l’appel le processus du
passage à l’acte, la criminogenèse.


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Chapitre 2. L’objet du droit pénal, la


législation criminelle

Quels sont les causes de l’autonomie des sciences criminelles en France ?

Les sciences criminelles sont relativement récentes alors que les législations criminelles leur sont
très antérieures elles exercent donc peu influence sur droit positif en France. Cette situation un
peu différente dans le monde Anglo-saxon.

La France est de nature assez méfiante sur les sciences criminelles en raison de son histoire, en
les totalitarismes ont utilisés les sciences contre liberté individuelles notamment dans leur lutte
contre les crimes par stigmatisation (régime socialiste communiste), ou par leurs ambitions dans
l’usage des sciences contre les crimes (lobotomie, torture psychologique) à la pointe de la
technologie contre les criminels/dissidents. On n’est jamais à l’abri contre leur renaissance. Les
milieux académiques français sont très méfiants sur les science criminelles et préfère la
protection du droit, la médicalisation du droit pénal (exemple soigner par médicaments) peut créer
de grave atteinte aux libertés individuelles ( exemple castration chimique possible en France,
hôpital psychiatrique de manière indéterminée)

Section 1. La place de la législation criminelle


I - Le domaine du droit pénal

Le droit pénal existe par la volonté du législateur, pas d’infraction sans texte de loi, et les règles
du procès pénal sont fixées par la loi qui elle est votée par le parlement. C’est donc un pouvoir
législatif. L’État adopte également des décrets qui sont des textes non voté par le parlement mais
voté par le gouvernement. Il existe des décrets en matière pénal puisque les contraventions
peuvent être adopté de cette manière, elles ne sont pas défini par une loi mais pas un décret pris
par le gouvernement qui exerce alors le pouvoir réglementaire en édictant des réglementés qui
prennent la forme de décret.

Le contenu du droit pénale varie selon le choix de politiques législatives qui appliquaient à la
manière pénal qui désigné comme la politique criminelle. La politique criminelle créé des
incriminations mais elle est mise en oeuvre par les parquets, lorsqu’ils apprécient l’opportunité
des poursuites. Ils peuvent le faire par application de directives ministérielles qui leur en joint de
poursuivre plutôt tel ou tel type de délinquance ou de criminalités. Au niveau du législateur certes
le droit pénal se confond avec la politique criminelle mais la politique criminelle dépasse le cadre
du droit pénal ne serais-se car elle dépend aussi des parquets.


A) Les branches du droit pénal

Il comprend à la fois le droit pénal substantiel et le droit pénal de forme relatif aux règles du
procès pénal. Concernant le droit pénal substantiel il regroupe l’ensemble des règles fixant les
interdits passibles d’une peine cad qu’il défini chaque infraction pénale de manière légale ou dans
un texte réglementaire si c’est une contravention. Le droit pénal substantiel concerne les règles
de mise en oeuvre de la responsabilité pénale cad les conditions auxquelles l’auteur de l’infraction
encourt une peine et le droit pénal substantiel comprend également l’étude des peines encourues
et les peines applicables.

Inversement le droit pénal formel concerne les règles de procédures suivies principalement durant
le procès pénal mais aussi durant les enquêtes de police. De cette première schématisation
découle 3 branches du droit pénal qui sont des branches traditionnelles qui au cours de la 2ème
moitié du 20ème S se sont diversifiées

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1. Les branches traditionnelles du droit pénal

a) Le droit pénal général

il étudie les règles communes aux diverses infractions cad les règles de la responsabilité pénale
et ces effets qui est d’encourir une peine.

Sur la responsabilité pénale le régime juridique est prévu actuellement par le livre 1er du Code
pénal qui comprend une partie législative (votée par le parlement) et une partie réglementaire. Il
s’agit d’étudier les conditions auxquelles un individus peut être reconnu coupable d’une
infraction. Pour que quelqu’un soit reconnu d’une infraction il faut d’abord caractériser la
commission et d’un point de vue général les institutions pénales ont toute la même structure,
elles comprennent 3 éléments :

- Éléments matériel qui correspond au comportement matériel interdit.

- Éléments moral qui corresponds à l’état d’esprit de l’auteur des faits au moment de l’acte que
l’on entend réprimer. 2 natures que l’on retrouve selon les infraction : soit une faute commise
intentionnellement qui constitue à avoir la conscience et la volonté au moment des faits de
commettre l’infraction ET une faute non intentionnelle, l’auteur des faits n’a pas fait exprès
d’enfreindre la règle pénale. Ex : l’homicide volontaire quand on agit intentionnellement qui est
un crime passible de 30 ans de réclusions criminelles on peut ou non faire exprès, si
involontaire alors c’est un homicide involontaire, délit passible de 3ans et 45 000 amendes. On
relève que les infractions qualifiées de crimes en raison de la peine criminelle sont toujours
intentionnelles en revanche les délits peuvent être intentionnelles ou non.

- Chaque infraction doit être défini par un texte de loi ou par un règlement : important pour que le
citoyen sache à l’avance ce qu’il lui attend = l’élément légal de l’infraction.

Même si un individu remplace tous ces éléments il se peut qu’il ne soit pas pénalement
responsable, le livre 1er du Code pénal expose des causes d’irresponsabilité concernant l’auteur
des faits soit car il était atteint d’un trouble mental au moment des faits, soit par ce qu’il était
mineur, soit par ce que s’on acte est le résultat d’une contrainte irrésistible : contrainte extérieure
ou intérieure. Les effets de la responsabilité en fond partie qui consiste donc à étudier les peines.
Il s’agit d’étudier les peines prononcé par les juges, qui disposent d’une large marge d’application
car ils doivent prononcer une peine adaptée aux circonstances de l’infraction et à la personnalité
de l’auteur.

b) Le droit pénal spécial

Il constate à étudier chaque infraction dans ses particularités de l’éléments matériels, de


l’éléments moral, et de l’éléments légal de l’infraction. Les infections principales figurent dans le
code pénal on les trouve suivant :

- le livre 1er, relatif à la responsabilité pénale et sont classées par rapport à leur objet.

- Le livre 2 concerne les crimes et les délits contre les personnes (violence, atteinte sexuelle)

- le livre 3 consacré aux atteintes aux biens (vol, escroquerie…)

- le livre 4 concerne les crimes et délits contre l’État et la paix publique (espionnage,
terroristes…).

- Le livre 4 bis est consacrée aux crimes et délits de guerre, livre récent car ajouté par une loi du
9 aout 2010. Ces crimes ont été intégré dans le code pénal afin que les tribunaux français
puissent les poursuivre et les condamner. Les tribunaux français ont une compétence naturelle
pour juger leur ressortissant. Il existe une cour pénal internationale chargée de poursuivre et de
condamner des personnes pour ses crimes

- Le livre 5 est intitulé autres crimes et délits dans le domaine de la santé publique en matière de
bioéthique, de protection du corps humain et de l’embryon humain.

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- Le livre 6 est vide ou presque car il devait être consacré aux contraventions mais pour des
raisons constitutionnelles les contraventions peuvent être prévues par le pouvoir réglementaire.
Pour faciliter les pouvoirs publiques les ont prévu par règlement. Depuis 2016 il y a en a quand
même une prévue par une loi beaucoup plus large de sorte que cette contravention peut être ici
: loi du 13 avril 2016 de lutte contre le système prostitutionnel et de l’accompagnement des
personnes prostituer. Cette loi a créer une contravention de 5ème classe, la plus grave.

- Le livre 7 comprend des dispositions légales des livres précédents.

Pour la partie réglementaire, qui suit la partie législative, il faut distinguer 2 sous-parties puisqu’on
y trouve :

- Des textes régimentaires qui précisent les conditions d’application de certaines infractions
prévues par la partie législative. Ex : le recel est un délit, le recel est le fait de revendre des
choses du crime et de délits. Pour lutter contre le recel les vendeurs de mobilier ancien, ces
personnes doivent tenir un livre de police pour justifier que ce livre n’a pas été volé. Ce livre et
dans cette partie

- L’énumération des contravention et sa définition hors Code la route. Ex : le tapage nocturne,


les violences légères, l’injure non public…

c) La procédure pénale

Il s’agit d’étudier les règles d’enquêtes de poursuites d’instructions et de jugements, des crimes,
des délits et des contraventions et aussi les voix de recours.

2. La diversification des branches du droit pénal

Cette diversification est due à 2 facteurs :

a) Le développement de certaines catégories de délinquances

Ex : la délinquance des mineurs qui expliquent l’émergence d’une nouvelle branche du droit pénal
qui est le droit pénal des mineurs que certains voudraient être doté d’une autonomie. Cette
branche a émergé au 20ème S alors qu’au paravant le droit pénal ne prévoyait qu’une excuse de
minorité cad que le mineur encourait une peine diminuée par rapport à celle des majeurs. Une loi
de 1912 a instauré des tribunaux et des procédure spécifique adapté à des mineurs délinquants
et cette tendance est poursuivie jusqu’en 1945 qui a adopté un texte en vigueur de l’ordonnance
du 2 février 1945. Un texte qui a été retouché, que l’on ne trouve pas dans le Cp car c’st un texte
fondateur qui organise la justice des mineurs délinquants dans le sens de leur protection et qui
comprend des dispositions de leur responsabilité pénales et des dispositions de procédures qui
organisent leur procès pénal et la procédure applicable devant les tribunaux pour mineurs.
Relativement à leur responsabilité pénale, que seule les mineurs âgés de 13 à 18 ans peuvent se
voir appliquer une peine mais en principe les juges doivent privilégier l’application d’une mesure
éducative.

b) Le développement des branches traditionnelles elles-mêmes

- Développement du droit pénal général : on assiste a une multiplication des peines prévues par
la loi afin de réduire le recours à l’emprisonnement contenu de la surpopulation carcérale. Donc
diversification des peines et il est apparue à des peines alternative à l’emprisonnement, cad
qu’en matière correctionnel, le juge peut appliquer une autre peine comme l’obligation
d’effectuer un travail d’IG ou des privations de droit. Cette défiance à l’égard des peines
d’emprisonnement s’accentue en 2000 et TOBIRA a créé une loi du 15 aout 2014, création
d’une nouvelle peine, la contrainte pénale. L’idée était de le soumettre à des contrôle
juridictionnels et des travailleurs sociaux afin de travailler à sa réinsertion sociale au lieu de
l’incarcérer. C’est une peine où en cas de manquement aux obligations il sera incarcéré.
L’exécution des peines est surveiller par un juge d’application des peines qui détient le rôle
d’aménagement de la peine et de la peine d’emprisonnement qui peut être exécuté de façon
plus souple sous le régime de semi-liberté pour exécuter une activité, pour des raisons
familiales … À cela s’ajout la précision internationale notamment à l’égard de la promotion des
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DDHC. Certains textes internationaux incitent des État signataire à mettre en oeuvre des peines
permettant de respecter la vie privé du détenu et autre. Le droit de la peine a tendance à
s’autonomiser par rapport au droit pénal général.

- Le droit pénal spécial c’est également diversifié en raisons de l’inflation des infractions qui
accompagne l’inflation du droit de manière général où tout devient juridique. Il y a des règles
pour tout et à un moment s’il faut qu’elle soit respecter il faut des sanctions du droit pénal.
Dans le code de commerce on trouve l’abus de bien sociaux, la banqueroute… Dans le code
monétaire et financier on trouve les délits d’initiés (personne qui dans le cadre de leur travail
sont au courant d’une information privé et qui est d’agir sur les cours boursières). Cela montre
que nous avons un droit pénal présent dans la vie des affaires. vers les années 70’ a émergé le
droit pénal des affaires / droit pénal économique.

L’émergence du droit pénal international qui comprend des éléments de procédure, des éléments
de droit pénal général et spécial. L’émergence de cette discipline est du à l’émergence de la
mondialisation et à l’émergence de la criminalité transfrontalière et mondiale. Elle s’intéresse aux
infractions commises pour partie ou totalement à l’étranger cad des infractions qui présentent un
certain degré d’extranéité, un lien avec l’étranger. Ce lien peut être de 3 ordres :

- Infractions peut être faites pour partie à l’étranger

- Infraction complément commise à l’étranger mais un lien avec la France, l’auteur du crime est
français

- Infraction commise en totalité à l’étranger mais la victime est française.

Qu’elle loi doit-on appliquer à ces infractions ? Doit-on appliquer la loi française ou la loi
étrangère?

Les deux État pourraient être impliqués. Ces conflits de normes sont résolus par des règles de
droit pénal général et de procédure pénal. Et ces règles sont fixées unilatéralement par chaque
État. En France on trouve ces règles dans le code de procédure pénal, se sont des règles qui
existent depuis le 19ème S.

Les échanges internationaux se sont accru et la criminalité. Dès le début du 20ème S on été
conclu entre les États des conventions qui permette de régler la remise d’un criminel d’un État à
un autre pour qu’il soit jugé c’est ce qu’on appelle une procédure d’extradition. Le droit
international pénal aurait pour objet les infractions émanant des conventions internationales
relatives aux relations internationales et aux conflits armés. Les premières conventions de ce type
sont celles qui ont succédé à la 2GM afin de juger les criminels nazis et les criminels japonais.

Convention de Rome du 17/07/1998 —> Cour pénale internationale compétente en matière de


crime de guerre et de crime contre l’humanité en tant que cour pénale permanente ce qui
suppose la mise en oeuvre de règles de procédure, approfondissement règles juridiques, etc..
Spécificité du droit pénal et droit pénal international en tant que sous branche du droit pénale
étudiait ces infractions ce qui apparait d’autant plus légitime que ces infractions depuis 2010 sont
définies et sanctionnées dans Code pénal et alors que la compétence de la Code de procédure
international est subsidiaire par rapport Code Pénal compétente qu’à l’égard supposés criminels
qui n’ont pas pu être jugés par les traités des États signataires de la Convention de Rome.

B) Droit pénal et politique criminelle

ère
Le terme de politique criminelle a été employé pour la 1 fois par un pénaliste allemand en 1803
ème
dans un manuel de droit pénal et a ensuite été repris au 20 siècle par un pénaliste français
(Henri Donnedieu de Vabres, « Politiques criminelles des Etats totalitaires » 1938, participation au
procès de Nuremberg). Dans son ouvrage, il définit la politique criminelle comme le fait de « réagir
punitivement, répressivement contre le crime ». En 1983, le professeure Mirelle Delmas-Marty
définit la politique criminelle comme « l’ensemble des procédés par lesquels le corps social
organise la réponse au phénomène social ». Cette définition est plus large. Elle est plus adaptée
car l’Etat, dans sa lutte contre le crime, se sert d’autres moyens notamment les moyens
préventifs. Sa définition permet d’englober les moyens préventifs.

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Exemples de politiques criminelles ne mobilisant pas seulement le droit pénal et la législation
pénale :

- Délinquance juvénile dans les années 2000 : les pouvoirs politiques ont mis en place une
politique plus répressive avec d’autres moyens (moyens extra répressifs et moyens préventifs).
Des conseils locaux de sécurité et de prévention de la délinquance ont été mis en place dans
les villes. Ils sont chargés de mettre en place une politique préventive à l’égard des jeunes
délinquants. Le maire, préfet, procureur de la république, représentants de la police et
gendarmerie, et représentants de l’administration chargée de la gestion de la jeune délinquance
(protection de la jeunesse) sont présents.

- Lutte contre le terrorisme : depuis le 11/09/2001, les Etats occidentaux se sont dotés de lois
antiterroristes avec la particularité que depuis quelques années, cette lutte est devenue une
préoccupation majeure des pouvoirs publics. Cela passe par l’adoption de lois et d’autres
moyens dépassant le cadre strict du droit pénal. Ainsi, après les attentas de novembre 2015, le
gouvernement décrète l’état d’urgence fondé sur la loi de 1955 (3 Avril) modifiée par 2 lois : 20
Novembre 2015 et 21 Juillet 2016. L’état d’urgence permet de lutter contre terrorisme avec des
mesures extra-pénales et mesures préventives. Ces mesures portent atteinte aux libertés
individuelles.

Quelles sont les mesures rendues possibles par cette loi ?


Le ministre de l’Intérieur peut ordonner une assignation à résidence à l’égard de toute personne
contre qui il existe des raisons sérieuses de penser que son comportement est une menace pour
la sécurité et l’ordre public ou la fermeture (ordonnée par le préfet) de salles de spectacles suites
a des propos provoquant la haine, la violence, apologie du terrorisme.

Ils peuvent aussi ordonner la remise d’armes détenues légalement (collectivement ou


individuellement) et ils peuvent opérer des perquisitions dans tous lieux (même un domicile) de
jour comme de nuit contre toute personne dont le comportement constitue une menace contre la
sécurité et l’ordre public sauf à l’égard de certaines personnes privilégiées (possession d’un
mandat parlementaire, journalistes, avocats, magistrats). Ces perquisitions sont intrusion violente
dans la vie des personnes accompagnée d’une saisie ou retenue de personne (24h).

Ces opérations relèvent d’opérations de police administrative police judiciaire. Cela se distingue
du droit pénal car leurs objectifs sont la prévention des troubles à l’ordre public. Une politique
criminelle peut donc avoir recours à des moyens préventifs. La lutte contre le terrorisme passe
aussi par la loi du 24 Juillet 2015 concernant le renseignement qui a encadré les pouvoirs
d’investigation des services de renseignements pour leur faire utiliser certains moyens
technologiques de surveillance qui portent atteinte au liberté individuelles.

Cette loi a modifié l’article L811-3 du code de la sécurité intérieure mentionnant les objectifs de
l’action de ces services. On y trouve la prévention du terrorisme clairement exprimée, le
déploiement sur le territoire de forces militaires (opération Sentinelles) et la création de centres
d’actions et de prévention (CAPRI) contre la radicalisation des individus se donnant pour objectif
d’une part d’élaborer un contre discours sur internet par rapport au discours terroriste et de
mettre en place des stratégies d’intervention psycho-sociales envers des personnes considérées
« à risque ».

On comprend que la définition de M. Delmas correspond davantage aux enjeux contemporains.


La politique criminelle est un objet d’étude comme le droit pénal mais s’en distingue quand
même. La politique criminelle étudie les règles répressives et les principes et objectifs qui
justifient la réaction sociale contre le crime. Elle implique une double démarche : une
démarche statique consistant à observer les tendances fortes d’un système pénal au sens large à
un moment donné dans un Etat donné, et une démarche dynamique consistant à comprendre la
stratégie déployée et à la critiquer ou proposer de meilleures stratégies. De ce point de vue
(dynamique), la politique criminelle en tant qu’objet d’étude peut être alimentée par des
disciplines adjacentes permettant d’éclairer ces stratégies :

- Droit comparé —> Le traitement inhibiteur de libido adopté en 2010 qui peut être proposé à
des condamnés pour les crimes sexuels a été introduit à la suite de son adoption dans d’autres
pays mimétisme.

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- Économie —> La mise en place du bracelet électronique qui consiste juridiquement comme un
PSE (placement sous surveillance électronique) qui peut prendre 2 formes : mobile ou statique. 


Décidés dans des hypothèses différentes Le PSE statique consiste à faire porter un individu un
bracelet électronique permettant de garantir sa présence à son domicile à certaines heures.
Juridiquement, ce type de PSE est utilisé comme une alternative à l’incarcération (dans le cas
où on trouve l'utilité pour surveiller une personne mise en examen). Le PSE mobile surveille le
condamné dans tous ses déplacements et intervient donc dans la récidive des criminels
sexuels mais répond aussi à des avantages économiques permettant de limiter l’incarcération.

- Philosophie pénale —> Elle apporte un éclairage sur les politiques criminelles à adopter. Ex :
l’adoption de la rétention de sûreté. D’un point de vue philosophique problème contre la liberté
individuelle car elle fonctionne sur la dangerosité. Lors de son adoption en 2008, de vives
critiques se sont faites notamment la doctrine juridique qui met en avant des arguments
philosophiques. Ces arguments ont été entendus, notamment par le Conseil Constitutionnel,
avant la promulgation de la loi. Il a examiné la loi et a invalidé certaines dispositions.

- Sciences politiques —> La loi du 15 Aout 2014 institue une nouvelle peine désignée comme la
contrainte pénale censée se substituer à l’emprisonnement consistant à soumettre le
condamné à des mesures d’accompagnement social vers sa réinsertion. 


II doit donc se présenter régulièrement devant le juge, devant un conseiller d’insertion et de
probation, qui élabore avec lui un projet professionnel. Cette peine est conçue comme une
peine de remplacement applicable à la place de l’emprisonnement pour les infractions et les
délits passibles d’un emprisonnement d’une durée égale ou supérieure à 5 ans. 


Le juge peut donc demander une contrainte pénale. Elle a rencontré un succès mitigé auprès
des juges donc peu appliquée car elle se distingue mal en pratique d’un autre procédé qui
existait déjà (et qui existe toujours) : le sursis avec mise à l’épreuve consistant au moment de la
condamnation, à provoquer un sursis à l’exécution de la peine donc le condamné n’exécute
pas la peine mais s’il commet une nouvelle infraction dans un certain délai, il devra exécuter la
peine assortissant la nouvelle infraction et en plus de cela, il devra exécuter la peine prononcée
pour l’infraction précédente sursis simple. Il peut être soumis à une épreuve donc des
obligations, un suivi judiciaire et social qui est la mise à l’épreuve.

II - Les caractéristiques du droit pénal

A) L’autonomie du droit pénal

Ce qui caractérise le droit pénal est la sanction (qui est une peine). Cela montre que le droit pénal
est foncièrement sanctionnateur, punitif et certains voudraient le réduire à cela. Il est d’usage de
dire que le droit pénal est le gendarme du droit. Si le législateur veut faire respecter une obligation
et craint qu’elle ne soit pas suivie, il l’assorti d’une sanction pénale de sorte que le droit pénal
apparaisse comme un gendarme. Cela garantit l’effectivité de la loi. S’il est vraiment le gendarme
du droit, il est dépourvu d’autonomie. Il existe des infractions qui consistent à sanctionner
pénalement une obligation relevant d’une autre branche du droit que l’on peut qualifier
« d’obligation extra pénale ».

- En droit civil de la famille, il existe des obligations des parents envers leurs enfants et
envers leur conjoint et des règles en matière de divorce (notamment sur la garde des enfants et la
pension alimentaire qui est versée pour subvenir à leurs besoins). Il y a dans le CP des infractions
renforçant pénalement ces obligations : la non-représentation d’enfant (article 227-5 du CP : un
parent refuse de remettre l’enfant à un autre parent à l’occasion de l’exercice par cet autre parent
de son droit de garde, ou de son droit de visite il refuse donc de le présenter). Autre ex : les
relations entre personnes divorcés : abandon pécuniaire de famille (article 227-3 CP qui consiste,
de la part du parent versant une pension alimentaire, à s’abstenir de le faire pendant 2 mois
consécutifs).
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- Droit des affaires : les sociétés commerciales sont tenues d’établir une comptabilité
annuelle. Cela constitue une obligation commerciale et il existe, dans le code du commerce, un
délit qui sanctionne pénalement l’absence de comptabilité mais aussi le fait de présenter aux
associés ou actionnaires des comptes annuels inexacts. 2 textes définissent ce délit selon la
société concernée .

- En droit administratif, le délit de favoritisme consiste, de la part d’un élu ou fonctionnaire,


à attribuer un marché public au mépris des règles de transparence et de concurrence en
méconnaissance des règles du marché public (code du marché public).

Le CP comprend beaucoup d’infractions sanctionnant des obligations qui lui sont propres et qui
peuvent prendre une connotation morale comme le délit de non-assistance à personne en danger
(article 223-6 du CP) et qui créé une obligation à la charge d’autrui qui est celle de porter secours
à une personne en danger. Cette infraction est propre au droit pénal. Beaucoup d’infractions sont
fondées sur des considérations morales ou politiques spécifiques au droit pénal.

De plus, même lorsque le droit pénal sanctionne une obligation extra pénale, il peut arriver que les
juridictions répressives fassent une application autonome des notions issues d’autres branches
du droit.

Exemple de l’interprétation autonome de concepts extra pénaux de la chambre criminelle dans la


Cours de Cassation : dans le droit de la famille, un parent peut faire une reconnaissance de
paternité complaisante (un enfant n’est pas le sien mais il le reconnait quand même). S’il se
sépare de la mère, il doit verser une pension alimentaire mais il refuse car il considère qu’il n’est
pas le père de l’enfant. Il peut saisir la juridiction civile et obtenir l’annulation de la reconnaissance
de paternité.

Cependant, en droit, l’annulation est une fiction car la chambre criminelle estime que le délit est
déjà constitué même si, ensuite, la reconnaissance de paternité est annulée. La chambre se
démarque de l’interprétation civiliste car le droit pénal poursuit des objectifs qui lui sont propre
(cela justifie donc son autonomie) notamment l’abandon pécuniaire de famille. Le procès pénal
est plus complexe que le procès civil ou autre et mobilise des experts d’horizons différents. C’est
donc une matière autonome avec des objectifs autonomes et qui doit être doté d’un
raisonnement juridique autonome.

B) La nature du droit pénal

Lorsqu’il s’agit de déterminer s’il s’agit d’une branche de droit privé ou droit public, il y a plusieurs
réponses différentes selon les législations. En France, le droit pénal est rattaché au droit privé.

Quel est l’enjeu ?


Le 1er est d’ordre méthodologique (ce n’est pas la même méthode), et les intérêts protégés ne
sont pas les mêmes. Traditionnellement, dans la culture juridique européenne, le droit privé
concerne les relations entre les individus et dont la source se place du côté de la jurisprudence et
de la coutume. Le droit privé, historiquement, est un droit plus protecteur des libertés
individuelles car il est plus proche des personnes. Le droit public (relation entre l’Etat et les
individus) n’est pas traditionnellement axé sur la protection des libertés individuelles (même si,
aujourd'hui, il tend à annexer de plus en plus ces libertés en se prétendant en être la source). Cela
relève d’une philosophie politique. Il faut préférer que le droit pénal (qui est très attentatoire aux
libertés individuelles) reste dans les mains du droit privé et d’un raisonnement de type privatiste.
Cela dit, on constate une étatisation du droit privé.

On peut rattacher le droit pénal au droit public car le droit pénal met en œuvre le droit qu’a l’état
de punir les individus (droit réservé à l’état). Il concerne donc, logiquement, les rapports entre les
personnes et l’état.
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Pourquoi est-ce l’état qui exerce la répression pénale ?
Car on considère que c’est l’intérêt public qui est en jeu. Pour preuve, les auteurs d’infractions
sont poursuivis devant les tribunaux répressifs par le ministère public. En poursuivant les auteurs
d’infraction, le ministère public défend les intérêts de la société donc il est logique qu’il soit
contrôlé par le pouvoir politique qui est d’émanation démocratique.

Autres exemples de l’intérêt de la protection générale :


- Le principe selon lequel le consentement de la victime à l’infraction n’efface pas l’infraction.
Pourquoi ? Car c’est l’intérêt général qui est protégé étant donné que l’auteur pourrait exercer
cela sur quelqu’un d’autre.

- Une femme qui se prostitue en toute liberté n’efface pas l’infraction de proxénétisme.

- Concernant la question de l’euthanasie active, cela n’efface pas le crime de meurtre.

En France cela reste dans le droit privé. Conséquence : les tribunaux répressifs font partie de
l’ordre judiciaire. La justice civile et pénale sont même unies car dans les tribunaux on a des
chambres civiles et correctionnelles. Ce sont donc les mêmes magistrats qui travaillent dans les 2
domaines.

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Titre 2. Le développement du droit pénal et des


sciences criminelles

Ce développement c’st effectué du moins en fr de manière parallèle sans que les sciences
criminelles n’est d’influence particulière sur la législation pénale. L’avènement des sciences
criminelles n’a pas conduit à une refonte du système pénale même si elle a exercé une certaine
influence.

Cette influence peut varier d’un pays à un autre en fonction de son avancement. Outre atlantique
il semble que la criminologie entretient plus de 6 liens avec la législation pénale c’est
certainement moins vrai en Europe, dû a l’histoire et au respect des libertés individuelles
notamment au totalitarisme. La criminologie a la prétention de prévoir qui peut aboutir des
privation de liberté. Un tel raisonnement peut représenter des dangers pour les libertés
individuelles.

Méfiance très présente est en train de céder, criminologie de + en + impacts notamment stade
exécution des peines relativement au problème de la récidive. L’influence de la criminologie
augmente mais ne remet pas en cause le fait que législation vient de nos société et des idées
politiques.

Chapitre 1. Le développement du droit pénal ou du droit


criminel
Lorsque on examine se développement on se rend compte que le droit pénal actuel a été
influencé par des doctrines pénales (idées sociaux politique) parce que le politique est au centre
du droit pénal puisqu’il porte atteinte au libertés par la répression.

A cela s’ajoute que la sécurité personnelle qui est primordiale dans un régime car c’est un gage
de stabilité social et économique. En France rupture considérable avec la Révolution de 1789
avec les changements juridiques qui ont changé la justice pénale par doctrine politique des
philosophes des lumières qui ont beaucoup réfléchi aux question pénale.

Et les réponses de cette époque se lisent encore aujourd'hui dans le droit pénal.

Cela dit les révolutionnaires n’ont pas tout inventés, en réalité beaucoup élément de justice
répressive ont été conservé de l’AR

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Section 1 les origines de la justice répressive de l’antiquité à l’ancien régime
en France
La procédure pénale auquel les origines mettent en lumière 2 système de justice qui se sont
succédé : accusatoire et inquisitoire

I - Modèle accusatoire et inquisitoire

Ces deux grand systèmes se sont succédés historiquement en Europe et corresponde à 2


systèmes possibles de procédure pénale. Historiquement le système accusatoire apparait en
premier et au fur et a mesures des sociétés qui évolue, un modèle plus inquisitoire se met en
place.

À l’heure actuelle en Europe nous avons un système qui est mixte.

A) Généralité Système accusatoire

Ces le système le plus ancien trouve trace dans civilisation babylonienne. On le reconnait au fait
qu’il n’y a pas de distinction entre justice civile et justice pénale. Dans le sens où la peine se
confond avec l’idée de réparation (civil). Dans cette forme antique voire archaïque le procès est
une lute judiciaire entre la victime et l’accusé (ou l’entourage de la victime). Ce qui est
caractéristique de ce type de procès c’est que juge est passif d’arbitre dans ce duel judiciaire,
répond à cette idée. Ainsi au fur et à mesure de la procédure, l’initiative du procès incombe à la
justice pas au plaignant.

Exceptionnellement certains citoyens soient investit du pouvoir d’agir pour la collectivité mais
cela reste très exceptionnel. Dès lors que cela se généralise, cela évolue vers système plus
inquisitoire. Les juges sont passif et généralement le juge n’est pas professionnel c’est un paire et
souvent font office de juges des membres de la communauté. C’est ce qui de passé sous
l’époque des francs où l’assemblé se passé sous assemblé hommes libre.

Nos actuelles cour d’assises qui comprennent un jury populaire ( tiré au sort listes électoral) sont
un reliquat de justice accusatoire. Avec l’idée toute simple que la justice est rendu par population
mais ces juges n’ont aucun pouvoir pour collecter des preuves qui sont fournis par les partis au
sein de cette lutte judiciaire sauf que la plupart du temps elles sont soumises à un certain
formalisme ( suivre règle ) à défaut desquelles elles ne sont plus recevables.

De manière générale cette procédure accusatoire est orale publique et contradictoire :

Orale —> procédure quelques heures

Publique —> l’idée société qui juge

Contradictoire —> tout fonctionne sur contradiction qu’une partie va opposer à l’autre c’est ce
qu’on appel le caractère contradictoire de la procédure (encore utilisé). Qui a pour conséquence
le respect des droits de la défense.

Le système de preuve, historiquement en Europe et en France on a consensus du système très


religieux « ordalis » qui consistent à soumettre l’accusé a l’épreuve physique et s’il s’en sort il est
innocent (brulure, le duel). Généralement dans le système accusatoire s’accompagne de
« preuves légales » c’est-à-dire preuve auquel le droit assigne une valeur probante prédéterminée
ce qui donne formalise.

Ce schéma de procédure présente des inconvénients  : il est peu efficace dans la mesure ou le
lancement de la procédure dépend pleinement de la victime ou de son entourage, en outre les
juges ne peuvent mener aucune investigation ( parfois même pas question) et donne lieu à des
erreurs et qui en plus est de nature à exagérer les passions de la population.

Ce dernier argument est encore d’actualité ( faits divers exposé médias), l’État créer des
jugements spéciaux (terrorisme). Ce schéma a été historiquement très répandu. Les avantages
sont une grande rapidité, une grande publicité, et parties qui sont sur un même niveau qui occupe
place primordiale dans la justice moderne.

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B) Manifestation historique du système accusatoire durant antiquité et Moyen-Âge
en Europe

Lorsque l’on parle de l’Europe on songe à la cité grecque. Chez eux la procédure était très
certainement accusatoire dans le tribunal de «  areopage  » qui procède selon un modèle
accusatoire, idem pour les autres tribunaux. Idem chez les romains du moins sous la République
romaine, exercée par le Sénat ou par le peuple procédé par des magistrats. Pour ce qui est de la
Gaulle et un peu plus tard c’est aussi procédure en vigueur chez les germains et francs.

Cela dit au sein de ces peuplade avant tout procès, on avait recoures à une composition
volontaire entre victime et accusé ( sorte de compensation) si elle n’est pas possible ou échoué
alors la procédure se mettait en place : Assemblé de pair dirigé par un juge qui pouvait dirigé les
débats mais qui ne tranchaient pas à la fin.

On connait mieux la procédure des franc utilisés dès la chute de l’empire romain jusqu’au moyen-
âge, cela dit elle a été influencé par l’État qui s’est progressivement constitué, influence. Chez les
francs le tribunal s’appelé le « mallum » ou  « placitum » il était assez tardivement présidé par un
compte mais le peuple se désintéressa rapidement de la justice et la population fut remplacer par
des notables.

Cela dit son organisation est assez complexe, si on prend encrage au 13ème siècle où coexiste
diverses justice parallèle au sein duquel s’appliquent encore une procédure accusatoire. Depuis le
9ème et 10ème siècle la justice seigneuriale s’est imposée avec féodalité a coté de cela s’est crée
une justice féodale c’est-à-dire exercé vis-à-vis des vassaux, on rencontre aussi les juridictions
féodales présidées par des prévaux du rois, on trouve aussi des justices au stades
municipales, les villes qui s’émancipent grâce au charte parlement et baillis, et a coté de cela on
trouve la justice ecclésiastique réservé au clerc mais exceptionnellement civil pour crimes à
caractère religieux pour blasphème, hérésie, usure.

Au sein de ces diverses justices progressivement la pop se désintéresse de la justice elle se


professionnalisme, et bascule vers un système inquisitoire

II - Le système inquisitoire

A) Caractéristiques de ce système

C’est un système qui apparait dans un second temps bien que dans certaines sociétés où le
système accusatoire a été conservé.

Pourquoi passage vers inquisitoire ?

On constate qu’un sytème inquisitoire se développe souvent en même temps que le renforcement
de l’État, du coup il est vrai que l’infraction devient un problème politique lié à la puissance de
l’État. Un État fort doit protéger la sécurité de ses sujet. Si l’État commence à se préoccuper des
infractions il faut que cela soit institutionnalisé et efficace en raison de la procédure accusatoire a
été abandonné.

L’inquisitoire apparait très efficace, l’examen de ses caractéristiques le démontre  : le rôle de la


victime décline considérablement au profit d’un fonctionnaire de l’État, d’un magistrat qui
possède le pouvoir central et donc l’IG. Dans ce système les magistrats dès le début ont un rôle
actif, dès le début de la procédure ils peuvent se saisir de l’action (« tout juger est procureur du
roi » adage sous AR).

Par conséquent l’accusé se trouve dans une situation d’infériorité et non plus d’égalité comme
dans l'accusatoire et comme la justice devient une affaire d’État elle est rendue par des juges
professionnels la population en est exclue  : les juges mènent les investigations, recherchent les
preuves, et la procédure est écrite secrète et non contradictoire.

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Ceci poussait à l’extrême cela veut dire qu’elle serait secrète et non contradictoire aux coures de
l’investigation et de l’audience. Cela dit dans les systèmes inquisitoires le jugement a défaut des
débats est publique car à ce moment la cela ne risque plus de limiter l’efficacité de la justice.
Donc le caractère écrit secret et non contradictoire surtout durant l’enquête instruction.

Pour le sytème de preuve dans ce schéma en principe la preuve est libre cad que les magistrats
qui sont des professionnels restent maitre quelque soit les preuves et qu’ils apprécieront
souverainement. On fait confiance aux juges qui sont professionnels.En principe cette procédure
écrite pourrait être moins formaliste que la procédure accusatoire.

Ce système est tourné vers la manifestation de la vérité alors que dans le système accusatoire il
s’agit d’une confrontation entre l’accusé et la victime. Si dans le système inquisitoire on trouve la
liberté de la preuve.

Sous l’AR où la procéder était inquisitoire c’est le système de la preuve légale qui était en vigueur
pour des rimons historiques. Système de preuve légale affecte à chaque preuve une valeur
prédéterminée et dans le contexte de l’AR cela avait des conséquences extrêmement fâcheuse
puisqu’alors dans ce système tous les moyens étaient bon pour obtenir la preuve dotée de la plus
grande force probante et l’une des preuves qui emportait une décision de culpabilité complète
était l’aveu. C’est dans ce contexte que la torture était souvent pratiquée. L’enjeu était de taille
car sous l’AR les preuves étaient tarifé selon qu’elle valait 1/4 de preuves complètes.

Ce qui nous explique que les révolutionnaires se soient empressé le système des preuves légales
alors qu’ils ont opté pour un sytème accusatoire. On a le système des preuves légales. Ainsi les
révolutionnaires ont opté pour la liberté de la preuve. Ce qui signifie (vrai aujourd’hui) que les
juges sont libres d’apprécier la valeur des preuves qu’ils leur sont fournis. Ils décident selon leur
intime conviction. 


Le système inquisitoire présente :

- Des avantages : pratique d’un point de vue répressif

- Des inconvénients : l’accusé est privé de droit de la défense, il se trouve dans une situation
déséquilibré par rapport au magistrat. De plus le caractère secret de la procédure autorise tous
les abus de la part des magistrats et notamment le recours à la torture.

La torture sera aboulie progressivement dans le procès pénal en 1780 et en 1788.

B) Les manifestations historiques de la procédure inquisitoire

Cette procédure a remplacé la procédure accusatoire à Rome au moment de l’avènement de


l’Empire. En France un tel glissent c’est produit à partir du 13ème où la procédure accusatoire a
été remplacé par une procédure de type inquisitoire. La procédure pénale était inquisitoire.

1. Système inquisitoire sous l’empire romain

Sous les romains l’abandon de la procédure accusatoire est du à un abandon des citoyens pour
l’exercice de la justice et à la nécessité d’être plus efficace dans le cas de l’empire romain. Ainsi le
magistrat romain pris l’habitude de statuer seule et selon d’une procédure d’extraordinaire qui été
réservé aux esclaves et au malfaiteur. 


Ainsi l’accusation privée s’affaibli et au stade de l’instruction la procédure devin secrète, écrite et
menée par le magistrat. Les preuves admises devinent identique mais un appel était possible ce
qui se comprend dans le cadre d’un empire qui s’étend.

C’est à partir du 13ème S en France que la procédure devient inquisitoire. Quels sont les facteurs
qui peuvent être à l’origine de ce glissement ?

1er facteur jouait par le rôle de la justice ecclésiastique, au 13ème S l’église possède une justice
efficace dotée de la procédure extraordinaire = nature inquisitoire. Cette justice s’applique au
religieux et parfois des laïques. Dans le cadre religieux on comprend que les peines soient
modérés tourné par l’amendement. De même la peine hiérarchique est possible. De plus la
procédure n’est pas publique car il s’agit que l’église rende sa justice. 

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La torture est interdite en principe alors quelle fut pratiquer en hérésie par les tribunaux de
l’inquisition. Jusqu’au 12ème S cette justice accusait des formes inquisitoire sous l’impulsion d’un
pape Innocent 3 qui avait autorisé les juges à ce saisir eu même des faits graves. 3 explications
au 13èmeS :

- En Italie les savant étudiés les textes romains et donc des textes juridiques ce qui contribua à
faire connaitre la procédure criminelle romaine et donc la procédure inquisitoire. Ces savants
formaient les Glossateurs de Bologne.

- Ces études de droit romain se sont étendues en Europe où se répandaient des mouvements de
personnes. Avantage géographique.

- Procédure intéressante dans le but de centralisateur, des rois profiter des amendes. avantage
fiscal

Pour la justice laïque ça commence par le fait que le juge pouvait s’auto-saisir pour les crimes et
délits importants. À partir de la la procédure d’enquête devient écrite et secrète. L’Appel devient
autorisé, les débats à l’audience demeureront public. Et pour la justice laïque : torture.

Ce contexte permet l’apparition d’un ministère public les procureurs du roi était chargé de
défendre la royauté dans les procès dans lesquelles elle était impliqué, ces procureurs se
générale dans le procès criminel.

2. Le système inquisitoire sous l’AR en France

Les grandes lignes de la procédure criminelle ont été fixé par 3 ordonnances royales au cours des
siècles, 1 ordonnance de 1498 de Louis 12, 1 ordonnance de 1539 signé par François 1er et
l’ordonnance sur la procédure criminelle de 1670 promulgué par Louis 14. Si on s’arrête sur le
18ème S et qu’on examine la procédure suivie par les tribunaux répressifs, nous retrouvons les
caractéristiques de cette procédure inquisitoire.

Les tribunaux de Baillages, dans le nord de la France, la Sénéchaussée, la procédure avait une
importance primordiale du lieutenant criminel chargé de parvenir à la manifestation de la
primauté. Procès divisé en 3 phases :

- Phase d’enquête, mené par le lieutenant criminel qui avait le pouvoir d’incarcérer la personne
concerné par un décret de prise de corps. Il menait des interrogatoires consignés par écrit,
l’accusé n’avait de droit à un quelconque défenseur.

- Phase d’instruction, permettait d’organiser des confrontation avec l’accusé. Torture est
appliqué ici pour question préparatoire afin de le torturer pour obtenir des aveux. Il faut avoir
recueilli des indices mais l’accusé toujours sous serment était torturé 3 fois avant l’aveu,
pendant l’aveu et après la torture il était encore interrogé pour assurer la persistance de l’aveu.
Aucun défenseur.

- Phase de jugement, elle permet de juger les preuves obtenue et ce système avait pour
conséquence que la juridiction pouvait rendre 4 sortes de décisions : condamnation,
l’absolution (innocence), jugement de plus ample informé (intéressé par condamner mais en
raison de l’insuffisance des preuves il pouvait de nouveau être rejugé si de nouvelles preuves
apparaissait) et la mise ordre de coup (On ne le reconnait pas innocent donc il ne pouvait pas
se plaindre des dommages qu’il a subit)

C) Les systèmes mixtes

Un système de procédure est dit mixte, il est qualifié de mixte lorsqu’il combine un schéma
accusatoire et inquisitoire. Il en existe plusieurs qu’ils les mixtes. La France = système mixte
depuis la Code d’instruction criminelle adopté sous Napoléon 1er en 1808. Ce Code a été
remplacé en 1958 par le Code de procédure pénale qui est toujours en vigueur à l’heure actuel et
qui manifeste un système mixte de procédure.

Bien que le dosage est varié, on retrouve des constantes. D’abord la mise en mouvement de
l’action publique incombe à une autorité publique généralement qualifié de ministère public
(Parquet) = aspect inquisitoire mais la victime peut jouer un certain rôle. elle peut mettre en
mouvement l’action publique en cas d’inertie du ministère public en exerçant une action civile qui
constitue à demander la réparation du dommage qu’elle a subi à la suite de l’infraction. En
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exerçant son action civile au pénale, elle est dès lors présente dans la procédure pénal et elle
peut corroboré l’accusation.


de manière générale dans les système mixte il n’est pas admis qu’une particulier agisse en
défendant l’IG ce qui serait une sorte d’action populaire qui est interdite. Dans le système mixte le
procès est scindé en plusieurs phases :

- Instruction préparatoire / information

- Une enquête à la suite duquel le Ministère public décide de lancer l’action publique.

- Jugement

Dans les systèmes mixtes la phase de l’information peut être secrète et à caractère écrite alors
que la phase du jugement présente un caractère oral contradictoire et public. De même au stade
de l’instruction, la personne poursuivie à généralement moins de stade que la défense où elle
exerce pleinement ces droits de la défense en vertu du principe du droit contradictoire.

III - Les origines de la pénalité en France

A) Le droit pénal romain

Ce droit a exercé une influence en France a la fois directe et indirecte. D’abord une influence
directe à l’égard du droit canonique (Église) et une influent indirecte après la redécouverte du droit
romain à partir du 11ème S, le droit romain a influencé les coutumes féodales et les ordonnances
royales.


2 sortes de délits :

- Privés —> Relevant de tribunaux civils car ils étaient considéré comme allant à l’encontre des
intérêts privé et passible de peines pécuniaires. Délits privé, atteinte au bien, enlèvement par la
force d’une propriété mobilière…

- Publics —> Délits Second ils étaient considéré comme allant à l’encontre de l’IG, passible de
peine corporel ou de peine pécuniaires. L’homicide volontaire, le parricide, le meurtre d’un
esclave, les violences, les attentats aux moeurs…

Les peines capitales —> peine de mort, mort civil (exil forcé ou travail forcé dans les mines) ou la
confiscation des biens + Les peines non capitales —> autres peins tel que la relégation, la
réclusion, les peines corporels… Ces condamnations étaient des peines accessoire d’infamie qui
avaient pour conséquence des privations étendu des droits politiques et privés. 

Les peines variées en fonction du rang social du condamné.

B) Les droits barbares et le droit pénal de l’époque féodale

Il s’agit de se pencher sur le droit des germains et des francs. La composition pécuniaire occupé
une place essentielle qui consistait à payer une somme d’argent et à défaut de paiement, le
coupable était mis à mort ou réduit en esclavages. La loi des germains prévoyait un
remboursement de par la famille.

Concernant les francs, la loi des francs comprends une majorité d’article consacrée au droit pénal
et ces articles fixent le montant des compostions pécuniaires en fonction des infractions. Les
peines corporels existent les législations royales. Même les lois des francs qui recourent à la
composition prévoyait des infractions pour lesquelles la composition était impossible de l’éviter
par une compassion pécuniaire obligatoirement corporel. Ex : infraction concernant le pouvoir de
l’état.

Les coutumes était source de droit pénale donc les sources du droit pénal était diverse car nous
avions les législations royale, le droit romain, droit canonique, doctrine et jurisprudence. 


Pour la législation royale elle se préoccupait essentiellement des droits du roi et de l’ordre public
ainsi les ordonnances royales réprimé des crimes de cet ordre la faute monnaie, la levé irrégulière
de trouble mais aussi d’autre délits comme la prostitution, le blasphème…

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Concernent les peines, le droit coutumier était favorable à la fixité des peines. Cependant après la
redécouverte du droit romain au 13ème S, c’est finalement un système opposé qui s’imposa
progressivement à la fin du M-A et à la fin de l’AR. Système opposé où les peines étaient laissés
à l’appréciation des juges, de sorte que les textes, les ordonnances royales mentionnes des
catalogues de peines applicables mais le juge reste libre de choisir la peine qu’il lui semble la plus
adapté. 


C) Le droit pénal de l’AR

La grande ordonnance criminelle de 1670 fournie une échelle de peine et mentionne ainsi la mort,
la peine capitale, les galères, le bannissement, le fouet ou encore l’amende dite amende
honorable. Les auteurs sous l’AR, les juristes procédaient à un classement de ces peines en
distinguant la peine capitale, la plus grave, dans les modalités variées en raison du statut social
du condamné. Les nobles étaient pendu alors que les autres personnes étaient décapitées.

Parmi les peines non capitale venait ensuite les peines corporel = châtiment corporel = peine qui
font souffrir. Un pénaliste Mouyart de Vouglans donné une définition de ses peines corporels ou
afflictif : ces peines sans intentés directement à la vie elles tender à l’effusion du sang ou à
l’imputation de quelques membres ou mes cause de la douleur au corps par l’état de gène où elle
le mette. La peine de galère cause aussi de la souffrance qui pouvait être condamné à perpétuité.
Elle a été transformé en peine de bagne.

Les peines peuvent être purement afflictive, gêné la liberté du corps sans causer des douleurs
sensible, ex : réclusion dans une maison de force, la prison perpétuelle ou l’exil. Les criminaliste
distinguaient les peines infamante, qui constituait à se voir privée de toute charge publique et de
certains droits comme celui d’être témoin en justice.Ces peines infamantes accompagnées
automatiquement les peines corporels ou afflictive mais pouvait être prononcé à titre exclusif.

Et enfin les peines pécuniaires, qui pouvaient être appliqué. ces peines entraînaient automatique
la peine d’infamie et qui pouvait prendre la forme d’une amende ou confiscation.

L’amendement du condamné n’était pas une obligation alors que les révolutionnaires donnèrent la
place principales des leur système répressif. Le 1er Code pénal réinstallera la peine de galère. Les
peines sont perçus comme arbitraire cad qu’elles ne sont pas prévus par une loi, un texte de
manière contraignante mais laissé à la liberté de l’appréciation des juges. Critique de la part des
philosophe des L, si le juge peut librement appliquer une peine alors arbitraire des juges et des
parlements.

Ce caractère arbitraire était alimenté par les multiples de sources de l’AR. Les révolutionnaires
avaient pour projet de sécurarisé les institutions pour les coupé de toutes influence religieuse et
de transformé les meours, au plan des crimes et des délits les révolutionnaire ont supprimé tout
crime lié à un interdit religieux comme le blasphème, l’athéisme…

La responsabilité pénale a été conservé tel quelle a été analyser sous l’AR par les criminalistes et
aujourd’hui on a la même notion de responsabilité pénale, elle n’a pas varié. Tout d’abord la
responsabilité pénale implique un acte matériel mais aussi un état d’esprit. L’ancien droit faisait la
≠ entre la faute intentionnelle et la faute non-intentionnelle.

Puis la notion d’imputabilité, aptitude à répondre pénalement de ses actes devant la société en
purgeant une peine. De la même manière on ne peut pas imputer une infraction atteinte de trouble
mentale au moment des faits ou encore à des personnes mineurs ou au personne forcée d’agir
par un événement extérieur. De mêmes les erreurs peuvent être pour elle un moyen de défense.

Dans la grande ordonnance criminelle de 1670, les villes/villages/corporation pouvaient engager


une responsabilité pénale cela a disparu sous la Révolution française, seul les personnes
physiques pouvait être poursuivie. La responsabilisé des personnes morales a été adopté dans
notre droit dans le Code pénal réformé en 1992.

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La grande ordonnance criminel de 1670 prévoyait une procédure applicable aux cadavres des
auteurs de certains crimes qui étaient des crimes de lès majesté : le duel et le suicide. La peine
qui s’appliquait au cadavre qui était une privation de sépulture religieuse (peine grave de nature à
dissuader les personnes concerné).

Pas de textes pour les animaux, mais on trouve des procès pour les animaux.

Section 2. La rupture juridique et doctrinal de la révolution française de 1789


Au plan des idées pénales les doctrines et les philosophes ont joué un rôle important.

I - Les doctrines pénales

Les philosophes des L se sont intéressés à la question pénale, certains été juriste comme
Montesquieu, l’esprit des lois de 1748. Il fait quelques observations intéressantes, il considère
que les peines doivent être modéré et certaines, elles doivent être proportionné au crime qu’il
considère comme une garantit majeur de la liberté des citoyens ce qui permet d’être protégé de
l’arbitraire du pouvoir. Selon lui les peines et les incriminations doivent être prévu par la loi, on
retrouve «  les juges ne sont que la bouche qui prononce les paroles de la loi  » = les juges ne
doivent avoir aucun pouvoir d’interprétation de la loi. Imagine qui ferait des juges de automate. Il
explique le principe de la légalité des délits et des peines.

Cesaria Beccaria qui systématisé ce principe dans son traité des délits et des peines. Ce traité à
une influence considérable en France et en Europe.

A) Le contenu du traité des délits et des peines de Beccaria

Pour situer Beccaria il a vécu de 1738 à 1794. Il a été influencé par la philosophie des L et par
Montesquieu. Son idée était d’appliquer les idées philosophique politique des L à des questions
pénales. Projet qui a permis ce traité des délit et des peines. Il s’agit d’un petit texte court, qui a
son époque a été publié sous couvert d’anonymat et a été diffusé en Europe. C’est un petit
ouvrage où Beccaria n’est pas un juriste, son oeuvre n’est pas celle d’un juge ou d’un juriste qui
compile des RDD. C’st de traduire le droit pénale au idées politiques des L. De sorte qu’il donne
des idées générales sur la justice pénale. Il a fait un commentaire de Voltaire, car il donné des
idées sur la justice pénale qui se situé dans le droit des L.

Les idées générales de cet ouvrage :

- Distinction entre la loi morale ou religieuse et la loi civile. Ce qui implique une certaine rupture
avec l’AR. La rupture se veut par rapport à la religion car pour Beccaria le crime ou le délit ont
une connotation morale. Il écrit « la justice pénale ne doit saisir que les délits contraires à la loi
naturelle ou à la loi sociale ».

- Le principe de la légalité criminelle qui entend rompre avec l’arbitraire des juges sous l’AR.
Dans l’ouvrage de Beccaria, ce principe se scinde en 2, d’une part ça signifie la légalité des
incriminations, cad que les infractions doivent être énuméré par la loi est non pas découverte
par le juge. Il a pour conséquence que la loi pénale d’interprétation stricte, cad que si le juge
est confronté à un comportement proche de celui de l’infraction non identique il ne peut pas
condamné.

Et d’autre part les peines doivent être prévues par la loi avant que l’acte répréhensible ne soit
commis. Sur la légalité des peines, Beccaria pousse ce principe au bout du bout car les peines
doivent être prévu à l’avance de faon rigide quelque soit les circonstance de l’infraction. Il
préconise la fixité des peines et absence d’interprétation de la peine par le juge.

- La procédure pénale et criminelle…

Sur le long terme c’est le principe des égalités et des peines qui demeurent et qu’on formule par
un adage latin « nullum crimen nulla poena sine lege » = pas de crime, pas de peine sans loi. Ce
principe adopté par le droit intermédiaire a ensuite été respecté dans le code pénal napoléonien
en 1810 et est toujours en vigueur dans notre Code pénal actuel de 1992.

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3 textes qui expliquent ce principe dans le Code, article 111-2 du Code pénal, « la loi détermine
les crimes et délits et fixent les peines applicables à leur auteur… » En vertu de la C° française de
1958, les crimes et délits doivent être défini par loi, voté par le parlement, le pouvoir réglementaire
pouvant adopté des contraventions.

L’article 111-3 du Cp, « nul ne peut être puni pour un crime ou pour un délit dont les éléments ne
sont pas définis par la loi ou pour une contravention dont les éléments ne sont pas définis par le
règlement… »

L’article 111-4 ajoute « la loi pénale est d’interprétation stricte ».

Analyse trompeuse car le principe de la fixité des peines à été abandonné dès le code
napoléonien et ensuite le principe de l’interprétation stricte n’exclu pas chez le juge un certain
pouvoir d’interprétation pour des raisons pratiques. La loi présente un caractère général
lorsqu’elle est appliqué à des faits concrets les juges sont obligés de l’interpréter.

B) Jérémy Bentham et l’utilitarisme pénale

Philosophe anglais (1748-1832) il a développé une pensé pénale dans certains de ses ouvrages
notamment dans théorie de peines légales 1775, principe du code pénal, introduction au principe
de la morale et de la législation 1789. Et en 1791 le panoptique. 


D’abord il est partisan de la décimalisation des délits religieux quelques idées en procédure
pénale mais surtout son oeuvre est centrée sur la question de la peine. Théorie qui est articulé sur
sa pensée philosophique, Bentham est un philosophe utilitariste, ça consiste à poser l’utilité
comme valeur suprême, de référence. Pour les utilitariste l’utilité est le principe de toute valeur.
Appliqué à la peine cela a pour conséquence que la fonction de la peine est strictement utilitaire
en dehors de toute considération morale ou religieuse. Selon lui il convient seulement de prévenir
la commission de cet acte ou son renouvellement. Et pour lui la peine a une fonction préventive.
Bentham est resté célèbre pour avoir identifié 2 types de préventions attaché à la peine :

- Une fonction de prévention générale, cad à l’égard de l’ensemble de la population. La peine


à alors pour fonction de dissuader la pop de commettre des infractions, par la peur et la
crainte. On parle de la fonction d’intimidation de la peine.

- Une fonction de prévention spéciale à l’égard des condamnés afin de les dissuader de
récidiver. Cette fonction utilitariste de la peine est liée à la philosophie de Bentham qui analyse
la nature humaine de manière très particulière.

Pour les utilitariste, l’homme est un être purement rationnel qui avant d’agir évalue les couts et les
avantages de son acte donc à partir de la si le mal causé par une peine s’avère sup aux
avantages attendu de l’infraction, le délinquant sera dissuadé d’agir. Par conséquent la pensé de
Bentham est une arithmétique pénale. Comme Beccaria la peine doit être certaine et prononcée
rapidement. Pour la dissuasion il faut que la peine cause un mal au condamné mais pour
Bentham il faut distinguer le mal réellement subi par le condamné du mal apparent tel qu’il est
perçu par la pop afin que la peine puisse remplir sa fonction de prévention générale. 


Il se peut que le mal apparent soit sup au mal réel. C’est pourquoi que l’extérieur des prisions
soient lugubres et effrayant. Il voulait organiser des visites de prison pour en nourrir de la crainte
afin de ne pas s’engager dans le crime. 


Bentham c’est focalisé sur les prisons, il a proposé un type de prison, prison panoptique qui
reprend ces principes utilitariste cad un minimum de cout et max d’efficacité. Il s’agissait de
prison circulaire où les cellules étaient d’agencement circulaire autour d’une tour centrale de
laquelle les gardiens pouvaient observer les détenues à n’importe quelle moment. Les détenues
se sentaient observé = dissuader les tentatives d’évasions.

Bentham a émis des idées intéressante mettant au centre d’éduquer les détenues, soumettre à un
travail forcé, préconise la visite des prisons par la pop. L’aspect dissuasif de la peine doit être
exercé en laissant une marge d’appréciation au juge afin d’adapter la peine à la personnalité, rang
social, situation familiale du condamné.

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Bentham propose des mesures concurrente à la peine, la fonction de dissuasion peut être rempli
d’une autre manière que par la prison en prenant des décisions pratiques et élémentaires. ex :
éclairage des rues la nuit, renforcer l’éducation religieuse et morale des enfants qd parents
reconnus indigne et il propose d’avoir recours à la délation, dénonciation des délinquants en
échange d’une remise de peine.

Cette pensé exercé une influence sur les auteurs de l’époque et le code napoléonien. Lors des
travaux préparatoire fait par un conseiller d’État va reprendre les formules de Bentham.

Ce dispositif a été fustigé notamment par un philosophe du XXème siècle qui est Michel Foucault.
Dans son ouvrage « Surveiller et punir », il critique le système de contrôle social et l'emblème de
ce système social.

II - Le droit intermédiaire

Le droit développé par les révolutionnaires qui ont mis en pratique les idées de Beccaria et de
Bentham. Ils ont mis en oeuvre le principe de la légalité criminelle et on organisé la justice pénale
selon un schéma accusatoire.

A) La mise en oeuvre du principe de la légalité criminelle

Ce principe a été inscrit dans la DDHC 1789. Ce principe figure aux article 7 et 8 de la DDHC. Ces
principes reçoivent une traduction immédiate dans la législation des révolutionnaire, dans le Cp
de 1791 qui met en oeuvre la légalité des incriminations et des sanctions adoptant même un
système des peines fixes.

L’impunité de la tentative, cad que quelqu’un qui tente de commettre un cambriolage, tant que le
vol n’a pas été consommé. Une législation assez libérale. ≠ aujourd’hui

On retrouve le complice qui est moins sanctionné que l’auteur de l’infraction. ≠ aujourd’hui

Surtout les révolutionnaires abolissent les peines corporel sauf la peine de mort et adoucissent les
peines. C’est un esprit libéral mais ce Cp présentera une certaine déficience d’une époque
troublé pendant la révolution où il aurait fallu être plus ferme. Ce qui explique que le Cp de 1810
sera plus ferme.

B) Un système accusatoire sous le droit intermédiaire en France

Le retour du système accusatoire est du à l’influence du système judiciaire anglais, jugé comme
démocratique. Les révolutionnaires ont adopté la procédure anglaise.

Organisation des tribunaux répressif :

- Tribunal de police municipale —> 3 juges choisi au sein des officiers municipaux. Il rend des
jugements susceptible d’appel.

- Tribunal de police correctionnel —> 1 juge de paix + 2 assesseurs. Il rend des jugements
susceptible d’appel.

- Tribunal criminel départemental —> 3 magistrats pro + 1 jury de 12 citoyens.


Devant le 1 et le 2 procédure simple et entièrement orale. Devant le 3 on a une procédure inspiré
du droit anglais qui a disparu à l’heure actuelle en France, d’abord une instruction sommaire
mené par l’officier ou l’officier de gendarme, une infraction qui a lieu sur dénonciation de la
victime ou de tout citoyens = dénonciation civique sauf les cas de flagrance ou de mort suspecte.
Instruction sommaire avec des débats à 8 clos devant un jury d’accusation composé de 8 jurés
présidé par un directeur du jury présidé par un magistrat. Aucun appel possible, liberté des
preuves = France.

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Section 3. L’évolution des codes répressif à nos jours
I - La nature mixte de la procédure pénale en France

A) Le code de d’instruction pénale

Adopté en 1808 par Napoléon 1er qui institue une procédure mixte afin de garantir la sécurité et
l’ordre public qui permet de pallier les systèmes accusatoire. Ce Code est d’inspiration autoritaire
même si certain acquis de la Révolution sont gardés notamment du coté du droit de la défense de
la personne soupçonné.

L’architecture globale de la procédure reprends le schéma inquisitoire avec des éléments


accusatoires. Schéma inquisitoire car le Code d’instruction criminelle le découpe en 3 phases :

- L’enquête de police judiciaire

- L’instruction préparatoire

- Le jugement

Les principes inquisitoire sont réservés à la phase de l’enquête de la l’instruction notamment,


l’instruction préparatoire est mené par un juge pro et elle est écrite, plutôt secrète et non
contradictoire. Des caractères accusatoires sont conservés au stade du jugement. L’audience au
moment du jugement se déroule selon une procédure orale, publique et contradictoire. Le jury
populaire est maintenu au sein des Cours d’assise et le système de la liberté de la preuve et de
l’intime conviction sont conservés.


Dans la phase de l’instruction + jugement on trouve le ministère public qui est chargé de
l’accusation et qui présente une structure hiérarchisée sous le contrôle du pouvoir exécutif et du
ministre de la justice. Lorsqu’on parle de l’indépendance des juges il faut voir que la situation du
parquet doit être mis de coté car pas indépendant.

De manière général le Code d’instruction général est autoritaire car les contrôles de police
judiciaire sont étendues et de pouvoir conférer au préfet en tant que représentant de l’exécutif.
Cela dit pendant plus d’1 S, la procédure pénale connaîtra un mouvement constant de
libéralisation en introduisant des aspect accusatoire au stade de l’instruction afin de garantir les
droits de la défense de la personne poursuivie.

B) Le Code de procédure pénale de 1958

Ce code se veut d’inspiration libérale mais de manière réaliste.

1. Une inspiration libérale et une nécessité répressive

Dans ce codr de procédure pé&n al il apparait que la proteciton de la liberté des


perosnne puoursuo est une préocupation majeur parce qu’il regelement le spprivaitons de
liberté f=avant jugement c’est-à-dire au stade de police juciciaire en reglmeemtn ant al
garde a vue et au stade de l’instruction et en regelementant la détention préventive
(aujourdui provisoire). La personne mise en examin s’appeler la personne inculper et des
inculpaiotn s et se code avait interdit les inculpation tardives parce que a compté de
l’aculpation l’avocant de la défence qais accé a au dossier et le juge le reposusait pour
eviter son accès. L’exercice de de la défence pouvant hater découverte par le juge de la
vérité. Cela oblige le juge d’instruciton a inculper squansd des charges sont retenue. Cela
représente une avancé. D’autres élement du système accusatoire pénétre dans cette
procèdure, l’inculpé se vot donner un dori td’appel contrre le juge d’instrcution qui est
prté devant la chambre d’accusaiton que l’onappel pmaintenant la chambre de
l’instruction ce qui introduit un aspect contradictoire au stade de l’instruciton et qui la
encore ouvrira la porte à bien d’autre dipsositions l’ensembele de ces avancé se déroule
dans un contexte libéral, tenddance qui sera cependant freiner dans un contexte de
guerre DALgerie puis qu mis en place juridiction d’epxetion cours de sureté de l4ETAT
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pour juger inferaciotn en tant de paix contre sureté de l’etat cela dit . l’arivé des
socialistes en 1981 se traduit par une volonté de llibéralisme c’est ainsi qu el acourt de
sureté est su^préimé le 4 aout 1981 et en 1984 un débat contradictoire au sein de
l’instruction es tmis en place.

2. La primauté des droits fondamentaux procésuel depuis 1993

Une loi décisive sera adopté en janvier 1993 à l’issu d’une commission dénommé justice pénale
et droit de l’homme. depuis presque 20 ans la France a accepté que les justiciable peuvent porter
leur procès à la DEHC ce qui oblige la France a aligné ses droits en fonction du droit de l’homme.
Or cette convention comprend les droits procésuels notamment dans son article 6 qui sont les
droits de la défense, la présomption d’innocence, le droit à l’information… 


Ce qui force le législateur français a renforcé le droit des personnes poursuivies et cette
commission justice pénale et DDH avait pour but de proposer une réforme de procédure pénale
qui intègre ces droits procésuels.

La loi du 4 janvier 1993, obtroit divers droits au personne soupçonnées et poursuivies, elle
augmente les droits des personnes en garde-a-vu, présence d’un avocat, prévenir sa famille…
Elle augmente les droits des parties, inculpé et victime, de sorte que l’instruction prend un
caractère d’avantage contradictoire les avocats peuvent consulter le dossier qu’ils s’agissent de
l’avocat parti civile ou défense. Les avocats peuvent demander d’effectuer telle ou telle acte
d’investigation… On s’éloigne d’une procédure inquisitoire et non contradictoire. 


De plus cette loi est soucieuses de préserver la présomption d’innocence et c’est ainsi remplacer
par le terme de mis en exam, plus neutre. La Chambre d’accusation devient la chambre
d’instruction. On a tendance libérale qui sera accentué par la loi du 15 juin 2000 ayant renforcer la
présomption d’innocence et le droit des victimes. C’est une grande loi de procédure pénale, elle
renforce le caractère contradictoire de la procédure. 2 points à relever :

- Elle institue un double degré de juridiction en matière criminel, jusque la un verdict était rendu
par la Cour d’assise, verdict inscriptible d’appel, qui ne pouvait donner lui qu’à un pourvoi en
cassation ce qui ne corresponds pas à un second degré de juridiction. 


Cette absence d’appel était dû par le fait que le verdict rendu par le juge était considéré par
l’expression de la souveraineté populaire qui semblait difficile de soumettre à un appel. 

Ce système était hérité du système intermédiaire lui même inspiré du droit anglais. Mais cet
élément d’accusatoire n’est pas une bonne garanti pour les justiciables ainsi la Conv. EDH
énonce le droit à un double degré de juridiction au titre des droits de l’homme de nature
procésuel. Compte tenu de la primauté de cette convention sur le droit français interne il était
nécessaire de réformer notre droit. 


Les droits procésuel sont lié au respect des droit de l’homme et a été adopté en 1950 dans un
contexte de guerre froide et pour tenter d’insuffler un vent de liberté à l’Est. La violation des
libertés individuelle à l’Est se faisait pas des procès politiques qui ne respecté pas des
principes procesuel dans un état de droit. Ils sont comptés comme des droits de l’homme. 


La procédure de droit pénal à du être réformer qui devait respecter la voie des juré populaire,
comment il pouvait être possible de prévoit un appel tout en respectant la souveraineté
populaire. Le procédé imaginé est que en cas d’appel la Chambre criminelle de la Cour de cas
désigne une Cour d’assise statuent en appel ≠ de celle statuant en 1er degré, composé de la
même manière mais avec un nombre sup de juré. Au 1er degré 6 juré à l’heure actuelle et en
Cour d’assise statuant appel il y a 9 jurés. La croissance de juré est sensé légitimé le verdict
d’appel par rapport au premier verdict. 





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- Le juge d’instruction qui depuis le 19ème S était l’homme le plus puissant de France. Car
une fois l’instruction ouverte le juge d’instruction est chargé de mener les investigations à
charge et à décharge cad contre la personne soupçonné mais aussi à son bénéfice. = il doit
conduire les investigations de manière impartiale en cherchant seulement la vérité et non pas
des preuves exclusive de culpabilité contre la personne poursuivie. 


Parmi les moyens à disposition du juge il y a l’interrogatoire, les témoins… Mais le juge
d’instructions était compétent pour statuer sur la mise en détention de la personne
soupçonnée cad la personne inculpé qui est devenu par cette loi du 15 juin 2000, la
personne mise en examen afin de garantir la présentation devant le juge d’instruction et dans
la perspective de son jugement. Mais pour éviter l’incarcération il y a la mise en contrôle
judiciaire qui astreinte la personne à certaines obligation qui garantisse la mise en opération
de la justice. Ex : versement d’une caution, de répondre au juge… Jusqu’à cette époque il
arrive que se soit un moyen de pression du juge. Pour éviter la pression il était souhaitable
que se ne soit pas le juge d’instruction qui statue sur la mise en examen provisoire. 


Du coup le contentieux de la détention provisoire a été transféré à un juge extérieur à
l’instruction qui peut donc examiner la nécessiter d’une détention provisoire plus objective.
Juge extérieur dont la fonction a été créé pour l’occasion : juge des libertés et de la
détention (JLD). C’est un juge important et qui au grès des années va se voir approprié
d’autre enjeux. 


La personne n’est plus inculpé mais mise en examen car protectrice de la présomption
d’innocence. La notion d’inculpation ramène à la notion de faute. De même la chambre
d’accusation a été transformé en chambre de l’instruction. 


Les pouvoirs du juge d’instruction ont été critiqué il a m^me était question de le supprimer
notamment en 2009, une commission de travail a été créé sur ce point. Mais il fallait alors le
remplacer, l’idée était de ce calquer sur le système anglo-saxon dans lequel les
investigations avant le procès sont menés par la police sous la direction du parquet avec le
problème qui est que le Ministère public et la police mène des investigations à charge =
recherche des preuves de culpabilité contre la personne soupçonnée. Selon un modèle
accusatoire. 


En France on a un système accusatoire accentué. De ce point de vue le juge d’instruction
apparait comme une garantie même si parfois il peut devenir partial au stade des
investigations car il instruit à charge et à décharge. 


Affaire d’Outreau dans les années 2000. 


Collégialité donne 2 juges de plus. Loi du 18 novembre 2016 qui a annulé la collégialité.
Cette loi indique une co-saisine de juge d’instruction dans les affaires très complexe. 


La loi du 15 juin 2000 a créé une juridiction d’application des peines qui est une juridiction à
juge unique, qui permet d’instituer d’avantage de contradictoire dans la procédure
d’aménagement de peine principale.

3. Une justice pénale à géométrie variable au 21 ème S


Depuis le début du siècle nous avons eu de grande loi de procédure pénale et un changement de
cape par rapport au attentant du 11 septembre 2001 et au contexte qui a suivit. Dans les années
200 certaines lois sont venues durcir la procédure en raison de ce contexte sécuritaire avec
toutefois une nuance qu’il convient de faire : la lutte contre le terrorisme ne date pas du début des
années 2000.

Phénomène ancien des années 80’ et dans les 90’. L’adoption de disposition spé de terrorisme
remonte à 1986. Dans le contexte des années 200 tendance qui s’accentue à la suite des
attentats du 15 janvier 2015 et 13 novembre 2015. Il y a une permanence nécessaire de la
protection des droits procésuels.

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a) Permanence de la procédure pénale

En raison de normes supra-législative limite les pouvoirs de réformes, les possibilité de réforme, la
DDHC, article 6 qui énumère les droits procésuel en matière pénale que l’on considère être des
standards du procès équitable. Le terme équitable est inspiré du droit anglais qui est une notion
lié à l’égalité entre les parties (contexte accusatoire). Les droits sont : droit à un tribunal
indépendant et impartiale, étiqueté de la procédure, audience et jugeant public, présomption
d’innocence, protection des droits de la défense et caractère contradictoire de la procédure.

Comme la CEDH est sup à la loi française et bien le législateur français ne peut pas porter atteinte
au droit fondamentaux pareil pour la charte des droits fondamentaux des droits de l’Ue. Elle fait
partie des traités constitutif de l’Ue et qui lie tous les membres de l’Ue. Le droit de l’Ue est doté
d’une primauté sur le droit interne et externe. Or il se trouve que cette charte reprend les droits
énoncés par la Conv. EDH et ajoute des droits sociaux.

C° du 4 octobre 1958 qui dans son préambule renvoie à divers textes dont la DDHC 1789. Figure
des droits procésuel fondamentaux comme la présomption d’innocence, l’indépendance de
l’autorité judiciaire et la séparation des pouvoirs. Il se trouve que le respect de la C° par le
législateur est garanti par le Cons cons qui a l’occasion d’une promulgation de loi peut être saisi
avant et après. Ex : la garde à vu a été réformé par une loi du 14 avril 2011 afin de donner à la
personne gardé à vue le droit à l’assistance d’un avocat pendant l’interrogatoire et en cas de
confrontation.

b) Des règles dérogatoires

Elles sont propres à des formes de criminalité qui limite les réforme de la procédure. Réforme de
2004, loi d’adaptation à l’évolution de la criminalité à instituer des règles de procédure spécifique
applicables à la criminalité organisé qui est une nouvelle notion par cette loi et qui correspond à
certaines infractions énuméré par la loi et commise en bande organisé.

Ex : les durées de garde à vue son allongé. Le droit à l’assistance de l’avocat peut être rapporté
d’avantage en droit commun. Des mesures d’investigations attentatoire au liberté individuelle
peuvent être mené à des conditions plus souple qu’en droit commun. Des mesures d’infestations
peuvent être utilisé et sont attentatoire au liberté individuelle, comme les opérations d’infiltration
qui consiste.

Les enquêtes sous pseudonyme sur internet qui permet au enquêteur d’intervenir. Les progrès
technologique ont rendu possible des mesures intrusive d’espionnage numérique, électronique
par la possibilité d’interception de donné de connexion. 


Le domaine de la criminalité organisée n’a cessez de s’accroitre au fur et à mesure des réformes
dans les années 2000 et 2010. Les infractions concernées commises en bande organisé, il s’agit
du meurtre, torture, acte de barbarie, crime aggravé d’extorsion, destruction de bien,
séquestration, enlèvement en bande organisé… Les procédure dérogatoire ont tendance à
s’étendre des droits fondamentaux


Les règles d’enquêtes prévu en matière criminalité s’applique en matière de grande délinquance
et financière où on trouve des délits telle que la faute fiscale, la corruption.

Loi du 9 septembre 1986 —> prévu des règles spécifique de poursuite d’instruction et de
jugement

Augmentation des pouvoirs du parquet et de la police grâce à la loi du 3 juin 2016.

D’autre géométrie variable qui ne présente pas les même enjeux pour les libertés individuelles
comme les règles procédurale spécifique crimes et délits contre les mineurs. Procédure
spécifiques afin d’articuler la procédure pénale française avec la procédure pénale suivie devant
la Cour pénale internationale ou encore afin d’améliorer la coopération pénale internationale avec
les partenaires européens.

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L’évolution de la procédure pénale essaye de trouver un équilibre dans un système de procédure
mixte et qui vibre entre le respect des éléments accusatoire et efficacité répressive qui n’et pas un
moindre objectif de contexte de mondialisation et de révolution technologique.

II - L’évolution du Code pénale français

A) L’efficacité répressive

Le Code pénale de 1810 c’est montré autoritaire et répressif par réaction au problème suscité par
le droit intermédiaire. Ce code a inspiré des législations internationale comme Belgique et
Luxembourg. Ce code est fortement marqué par les idées utilitariste de Jérémy Bentham : la
peine doit être choisi afin de dissuader le délinquant, fonction de prévention générale que l’on
retrouve dans la dureté des conditions de la responsabilité pénale. Contrairement au droit
intermédiaire la tentative est assimilée à l’infraction consommée et la complicité est assimilée à la
même peine.

Les infractions criminelles sont plus nombreuses que sur le droit intermédiaire et les cas de
l’application de la peine de mort sont plus nombreux. De plus le Code rétablie certaines peines
corporelles comme la marque au fer rouge.

le principe de la légalité des délits et des peines est maintenu bien que le système de la fixité des
peines soit abandonné. Les peines dans ce Cp sont inséré entre un min et un max légal qui
délimité la marge imprécation du juge pouvant donner une peine inf au minimum légal s’il
constate des circonstances atténuante, susceptible d’atténuer la responsabilité de l’auteur. Il n’y a
plus de peines fixes. 


Les infractions sont données sous 3 catégories : crimes délits et contravention. Ce Code est
demeuré en vigueur en France jusqu’au 1er juillet 1994. La réforme du Cp napoléonien ? question
de le réformer dans 30’ mais surtout dans les 70’ à prendre corps, un projet était au point en 1978
mais ce n’est qu’avec l’arrivé du parti au pouvoir en 1981, que la réforme pu naturellement
aboutir. Précisément sous l’impulsion du garde des seaux de Francois Mitterrand, Robert Badinter
qui a la tête d’une commission de réforme remet en juin 1983 un texte qui composera le premier
livre de l’actuel Code pénal. Suive ensuite 3 autres livres qui permettront à ce nouveau code
d’être définitivement adopter par le Parlement, par 4 lois du 22 juillet 1992 formant le nouveau Cp
qui entra donc en vigueur en 1994.

Les points importants du nouveau Code ? —> le Cp nouveau prévoit la responsabilité des
personnes morales qui excitaient déjà dans les législations étrangères mais qui étaient ignoré en
France depuis la Révolution français. Elles ne vont pas en prison mais peine pécuniaire et leur
responsabilité est subordonné à la commission d’une infraction par une personne physique qui
peut s’analyser comme le représentant de la personne morale ou si elle fait parti d’un organe de
direction de la personne morale.

Le Cp modernise la notion de démence qui permettait d’échapper à se responsabilité. Cette


notion est remplacée par trouble psychique ou neuro-psychique, notion plus moderne ou plus
actuel.

Le Cp l’égalise des solutions jurisprudentielles qui avaient interprété par le Cp ancien d’une
manière audacieuse comme par ex en matière de légitime défense où les tribunaux avait admis la
jurisprudence des biens à coté de celle des personnes autrement dit un individu était justifié à
commettre une infraction pour défendre un bien.

Le Cp reprend la conception traditionnel de la responsabilité de l’ancien Cp. On ne peut être


responsable seulement si au moment des faits on a une intelligence lucide et un comportement
libre. La responsabilité pénale est toujours demeuré de nature subjective cad attacher à la notion
de la culpabilité intellectuelle et attaché au libre arbitre. Ceci n’est pas évident, en responsabilité
civile c’est le contraire, elle oblige à la personne qui a causé un dommage à le réparer à la suite
d’une condamnation à verserais dommages et intérêt. Or elle est devenu objective, elle peut être
engagé contre un mineur ou une personne à trouble mental qui n’a rien compris à ce qu’il faisait.
Ce qui s’explique par le moyen de l’assurance qui permet de dédommager les victimes.

Tendance qui ont été contrecarré de sorte que cette sorte de conception classique est demeurée
de nos jours.

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Dans ce Cp les circonstances atténuante disparaisse, ce qui est logique car ce C ne prévoit pas
de peine minimale mais seulement des peines max. Ce qui augmente le pourvoi d’appréciation
des juges dans le prononcé de la peine.

Sur les infractions elles-mêmes le Cp nouveau semble donne d’avantage d’importance à la


protection des personnes par rapport au internet de l’État ou par rapport à l’ordre public. En effet
dans le Cp napoléonien il définissait d’abord les infractions contre l’État et après les personnes.
Ce qui pouvait se comprendre dans le contexte troublé de la fin de la Révolution française.
Inverse actuellement, Livre II et III —> personne et Livre IV —> État.

Pour la protection de personnes, de nouveau délits et crimes apparaissent comme les crimes
contre l’humanité ou encore une nouvelle infraction entre les délits intentionnel et non-i qui est la
prise de risque inconsciente.

Le Cp adopte une notation moderne, une notification a droit constant, faite pour accorder de
multiple réforme sans avoir à modifier les numéros. Contraire au Cp N.

B) Humanisation de la répression

À coté de l’adoucissement général des peines, le principe essentiel à l’oeuvre c’est l’émergence
progressive du principe d’individualisation des peines.

Sous l’influence des doctrines pénales, développé au 19ème S autour de la pénalité de la peine.
C’est réflexions sont menées dans l’école de pensé néo-classique qui se situ dans le sillage du
droit pénal dit classique telle qu’il a été considérablement pensé par Beccaria et Bentham. Ce
terme s’oppose aux idées criminologiques qui ont émergé à la fin du 19ème S. 


L’école néo-c formé de célèbres pénalistes, en France et à l’étranger :

- Péllegrino Rossi —> juriste Italien, professeur de droit et homme politique. Il est connu en
France pour avoir édité un traité de droit pénal.

- Joseph Ortolan —> professeur de droit, spécialiste de législation pénale comparé et qui publia
en 1856, un traité « élément de droit pénal » .

- Mittermaier —> professeur de droit pénal en Allemagne

Concernant l’infraction ils se situent dans le sillage de Beccaria ils estiment l’infraction
correspond à l’infraction d’un devoir moral et surtout un préjudice subit à la société, de telle sorte
qu’il ne convient pas d’infirmer des comportements de nature religieuse ou morale. De plus
l’infraction ne doit concerner que des actes qui ne peuvent être empêcher autrement que par une
peine. Art 8 de la DDHC indique que les peines doivent être strictement nécessaire propre au
délit.

Concernant les caractère de la peine, ces auteurs reviennent sur le principe de la fixité des peines
préconisées par Beccaria. Les peines sont simplistes. les auteurs justifient sa remise en cause en
admettant que le libre arbitre qui est à la source de la responsabilité pénale, il n’est pas absolue
mais relatif. il peut être affaiblie par les circonstances, les habitudes des auteurs des faits. Ce qui
est explique qu’il est raisonnable de laisser aux juges une marge d’appréciation afin d’adapter la
peine à ces circonstances et à la personnalité du coupable. Sans revenir sur le principe de la
légalité des peines.

Concernant les fonctions de la peines pour Bentham c’est la prévention. Chez les néo-c la peine
a d’abord une fonction de rétribution de l’acte commis mais elle doit aussi rechercher
l’amendement du condamné. Il s’agit alors de conférer à la peine une vertu thérapeutique. Ces
auteurs vont s’intéresser à la pénologie = étude des peines pour déterminer les plus appropriés.
Les criminalistes vont s’intéresser à l’état des prisons. Dès la 1er moitié du 19ème S vont
apparaitre des mouvements afin d’améliorer les prisons. Ce qui donne lieu à un mouvement plus
précis de l’école pénitentiaire sous la monarchie de juillet. Elle a mis au centre la résolution du
condamné et les modalités pratiques de l’exécution de la peine. C’est dans ce contexte que
Tocqueville avait été envoyé en mission avec un magistrat pour enquêter au USA sur l’état des
prisons. Il a rédigé « du système pénitentiaire au USA et de son application » 1832.

À l’heure actuelle le principe d’individualisation de la peine a été développé, non seulement le


juge à un pouvoir d’individualisation au moment du procès de la peine mais aussi au moment de
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son exécution qui encombre alors au juge d’application des peines et au juridiction d’application
des peines créé par la loi du 15 juin 2000.


Le Cp actuel prévoit un système de crédit de réduction de peines qui bénéficie automatiquement
à tout nouveau condamné. Ce crédit est réduit en cas de mauvaise conduite mais si le condamné
se conduit convenablement il bénéficie de ce crédit donc d’une liberté anticipée.

On a supprimer les peines corporelles toutefois, aujourd’hui se mouvement d’actualisation est loin
d’être terminé car c’est depuis quelques dizaines d’années c’est la peine privatives de liberté qui
est considéré comme manquant de liberté.

Les néo-c oeuvreront pour limiter le domaine de la peine capitale, ça commencera prudemment à
la fin du 19ème S par la volonté d’abolir la peine de mort pour les crimes et délits politiques qui
sera défendu par un homme politique français, François Guizot qui a écrit 1829, de la peine de
mort en matière politique. D’autre auteurs préconiseront l’abolition totale de la peine de mort. Ces
idées abolitionnistes seront défendu par Victor Hugo. Elle sera aboli en 1981 par la loi du 9
octobre 1981.

Chapitre 2. Le développement de la criminologie

La criminologie finalement va pousser au bout la logique de l’utilitariste de la répression pénale


dans le sillage de Bentham. En effet à la fin du 19ème S, l’utilité de la peine devient une
préoccupation essentielle qui considère que le crime, la peine doivent être considéré de manière
utilitaire. La société doit trouver les moyens les plus efficace pour lutter contre le crime où l’on
donne donc de l’importance à la défense sociale, trouver les moyens les plus efficace en ayant
recours à la méthode scientifique.

Les impasses auxquelles cela conduira explique que le 20ème S est était plus modéré tout en
gardant cette prévalence de la défense sociale.

Section 1. Le temps de l’émergence

Émergence qui résulte d’une appropriation du positivisme sur la question pénale spécialement
chez les auteurs de positivistes et italiens. Positivisme qui a évolué vers des écoles de défenses
sociales.

I - Le positivisme des débuts

Positivisme qui a influencé des auteurs italiens, positivistes italiens, dont certaines conclusions
apparaissent aujourd’hui très critiquable mais ces positivistes ont eu une influence décisives que
l’on décèle encore à l’heure actuelle. Dès leur époque ils ont influencé la sociologie et notamment
un criminologue français qui était magistrat et dont l’oeuvre est encore célèbre dans le milieu
juridique car il est resté célèbre en sociologie. Il s’agit de Gabriel Tarde

A) Les positivistes italiens

Ces P ont jeté les bases de la criminologie, on trouve 3 auteurs : Cesare Lombroso, « l’homme
criminel  » en 1876, Enrico Ferri «  La sociologie criminelle  » en 1876 et Rafaele Garofalo
« Criminologie » en 1885. Ces auteurs travaillent à partir du même postula de base que l’on trouve
au fondement de la criminologie, le délinquant agit à des réponses à des facteurs déterminants
qui expliquent son comportement. Ce qui remet en cause la notion classique de responsabilité
pénale fondé sur le libre arbitre, selon eux les criminels ne sont pas libres, ils agissent sous
l’influence de facteurs, ces auteurs ont pour embossions de les découvrir.

Lombroso en tant que médecin s’attachera à la recherche de facteurs endogène, cad venant de
l’intérieur de la personne, facteur entropologique alors que les 2 autres auteurs vont s’attacher à
des facteurs exogène, cad à l’extérieur de la personne d’ordre sociologique pour Ferri, d’ordre
physiologique pour Garofalo.

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Ferri a élaboré une classification des criminels et des délinquants en fonction de la prédominance
dans leur comportement de facteurs endogène ou exogène. Il distingue d’une part des délinquant
où prédomine des facteurs endogènes au sein desquelles on trouve 2 catégories :

- La catégorie du «  criminel né  », qui reprend une catégorie identifié par Lombroso cad des
individus dont les caractéristique anatomique et biologique les prédispose au crimes.
Lombroso recherché les causes anatomique du crime avec en arrière plan la théorie selon
laquelle la criminalité serait une sorte d’atavisme biologique, cad du à un retard biologique, une
sorte de manqué dans l’évolution de la personne.

- L’aliéné délinquant qui souffre d’une anomalie mentale et cette catégorie n’a pas disparu
actuelle dans notre perception de la criminalité alors qu’elle métrite d’être nuancé. D’autre part
Ferri des délinquants qui prédomine des factures exogène et des facteurs sociaux et plus
particulièrement ils distinguent 3 catégories : les délinquants d’habitudes, d’occasions et
passionnels. Le criminel présente d’avantage malade que responsable, ce qui n’empêche pas
que la société se défende contre eux.

Dangerosité que l’on va mesurer par rapport à la prédominance de telle ou tell facteur de
délinquance. 

Ex : un délinquant passionnel peut être perçu comme moins dangereux que par un délinquant
d’habitude. Ces facteurs vont se manifester par des défenses sociales fondées sur la dangerosité
de telle ou telle individus.


On pourrait appliquer des mesures de défenses sociales appliqué à un individu avant le passage
à l’acte s’il on arrive à identifier des facteurs de délinquances.

Ferri veut que le système pénale soit préventif —> ex : des asiles pour des enfants abandonnés
ou des mendiants, des vagabonds…

Chez les positivistes il est question de prévoir des mesures de défenses particulière selon les
intéressés en dehors des mesures préventives en fonction de la catégorie de délinquant :
Délinquant incurable = criminel né ou encore délinquant d’habitude, professionnel —> il faut se
débarrasser de ses individus, il est question de peine éliminatrice comme la peine de mort ou la
déportation perpétuelle ou encore la réclusion. Quand aux criminels fou, les positivistes
préconisent l’enfermement dans des bâtiments déterminés. Pour les délinquants d’occasions
contenu de la sévérité de l’incarcération pénale, les auteurs envisagent un emprisonnement à
longue durée suivant la gravité du comportement ou de leur dangerosité. Ces auteurs font preuve
de clémence pour les criminels passionnels.

Les auteurs ont influencé les législations européennes en France par exemple, a été créé la peine
de relégation, peine éliminatrice qui consistait à déporter le condamné en Guyane.
Adoucissement de certaines condamnés à l’égard des condamnés jugés moins dangereux ainsi
en 1885 en France le législateur à créer la libération conditionnelle qui permet de libérer un
condamné avant le terme de sa peine à condition qui se soumette à certaines obligations.

En 1891 la création du sursis participe de la même idée, cad que la peine d’emprisonnement
prononcé n’est pas immédiatement exécuté, il est sursis à son exécution, elle ne sera exécuté
que si le condamné commet de nouveau une infractions ce qui est une sorte de 2ème chance. 


L’idée d’une individualisation de la peine consiste à choisir une peine en fonction de la
dangerosité de l’individu qui va s’apprécier par l’analyse de sa criminalité ou de sa délinquance.

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B) Gabriel Tarde

II - Les écoles de défenses sociales

A) Les 1er école de défenses sociales

Au début du XXème S dans le domaine pénal les débats d’idée se calme et il faut placer le
déterminisme et le libre arbitre pour se focaliser sur la manière dont se débat le crime. D’où le
terme défense sociale.

Deux auteurs ont créé en 1924 l’association internationale de droit pénal qui existe toujours mais
elle a été créé sur l’impulsion d’Adolf Prins et par le hollandais Hamel. Or Prins avait édité un
ouvrage à la défense sociale « défense sociale et transformation du droit pénal » il souhaite faire
évoluer le droit pénale par la prise en compte des États dangereux des individus et l’adoption de
mesure de défense sociale. Il préconisait une hygiène mentale.

Gramatica qui développe des idées dans son ouvrage principe de défense sociale en 1934. Pour
lui le droit pénal doit être remplacé par un système de défense sociale il réfute tous les idées des
autres auteurs, pour lui ça n’a aucun sens qui suppose un libre arbitre, une conception de
l’homme et de la liberté qui n’a pas de sens en criminologie. Il préconise de les remplacer par
d’autre notion.

Ex : création en France par la loi du 25 février 2008 de la rétention de sureté qui existe en Europe
avec des modalités ≠. Depuis cette loi après avoir purgé une peine de réclusion criminelle, un
individu peut être placé dans un centre sociaux-médico judiciaire pour une durée indéterminée où
il subira un traitement physico, sociale et psychiatrique. Ce dispositif est applicable à certaines
crimes graves, notamment en matière sexuel, en cas de condamnation à 15 ans si la Cour
d’assise a prévu cette rétention de sureté. Mais elle ne peut être mise en oeuvre à l’issu de la
peine que si l’intéressé souffre d’un trouble grave de la personnalité et présente une grande
dangerosité caractérisé par un risque élevé de récidive. = mesure privative de liberté pour les
individu très dangereux.

B) La défense sociale nouvelle

Le chef de file de cette mouvance est un magistrat français Marc Ancel qui a vécu au XXème s et
a rédigé en 1954 « la défense sociale nouvelle » il se démarque des conceptions de Prins et de
Gramatica. Pour lui le problème criminel est un problème individuel qui doit être résolu au près de
chaque criminel et surtout afin d’éviter des dérives totalitaires, Marc ne veut pas remplacer le droit
pénal et reste attacher à la notion de responsabilité pénale. Il reprend les idées des positivistes et
de la défense sociale. mais dans la mesure ou ses idées sont intéressante pour mieux le connaitre
en particulier et mieux cerné sa personnalité.

Quelles sont les idées intéressantes de Marc ?

C’est grâce à ces idées qu’on va développer d’un dossier de personnalité d’une mise en examen
constituer au stade de l’instruction afin de connaitre la personne poursuivie. Ce dossier est
obligatoire dans les affaires de mineurs. Il est unique pour les mineurs.

Au stade du prononcé des peines, les idées de Marc on été développé. Selon lui il y a 2 moments
dans le traitement de la délinquance :

- Le moment du jugement du délinquant où il est question d’examiner sa culpabilité par


rapport à des faits commis. La démarche du juge est rétrospective = regardé vers le passé. Dès
cet instant il faut individualiser la peine, l’adapter à la personnalité du condamné. Ce qui permet
de concilier la défense sociale et la responsabilité pénale

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- L’exécution de la peine, les juges d’application des peines doivent regarder vers l’avenir du
condamné, les peines doivent être aménagés en fonction de la personnalité du condamné.
Personnalité qu’il est possible d’analysé. Cette analyse peut être présente au moment du
jugement. Pour ce qui est de la déclaration de culpabilité, on garde le droit pénal traditionnel
mais pour ce qui est de la détermination des peines et l’exécution des peines on adopte les
idées des positivistes, des défenses sociales.

individualisation s’opère au moment du jugement car le juge choisi la peine en fonction de la


personnalité de l’auteur mais surtout cette individualisation se poursuit au stade de l’exécution
des peines par les divers aménagements des peines, qui peuvent être prononcé.

Dans les systèmes anglo-saxon la sentence indéterminé consiste à condamné un individu à une
duré indéterminé d’un emprisonnement étant donné que l’individu sera relâché lorsqu’il sera
déterminé plus dangereux pour la société. La privation de liberté est fondé sur l’évolution de sa
dangerosité ce qui aboutit à une porté maximale donné aux idée des positivistes et des écoles de
défenses sociales. ≠ France

Ce traitement est avéré décevant. La criminologie a du évolué nous conduisant à un 2ème stade
à partir des années 1980.

Section 2. Le temps de la maturité ?

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