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1. La moralité
2. La dignité
- fondement : loi de 2010 interdisant le port du voile intégrale dans l’espace public car
pas de sécurité si on ne peut pas identifier les personnes
I- Identification
- CE 2008, décision collectif pour la défense des Loisirs verts : le Premier ministre
est compétent pour édicter des décrets de portée nationale
- Article L.2215-1 CGCT : les Préfets et les maires sont une autorité de police
générale
- la police spéciale est pratiquée par des autorités spécifiques ni disposant pas
forcément de pouvoir de PA
- elle est soumise à des règles particulière (ex: textes spéciaux)
- elle à une finalité plus large et plus précise que la protection de l’ordre public
A) Le principe
B) L’assouplissement du principe
- CE, 1959, arrêt Doublet : obligation d’édicter un décret de police lorsque l’ordre
public est menacé
- CE, 1933, arrêt Benjamin : pose une obligation de proportion des mesures de police
. limite dans le temps
. limite dans l’espace
. limite quant aux personnes
- une mesure de police doit porter le moins d’atteintes possible aux libertés
fondamentales
- CE référé, 2017, décision LDH : exemple de l’exigence de proportion
- CE 2021, CGT et autres : il n’est pas possible de soumettre à autorisation une
activité par le biais d’un pouvoir de police administrative
I- L’état de siège
- Article 36 de la Constitution
- nécessité d’un péril imminent résultant d’une guerre étrangère ou d’une insurrection
à main armée interne
- CE 1919, Dames Dol et Laurent : des mesures exceptionnelles peuvent être prises
en cas d’état de siège
II- L’état d’urgence
- Article L.200-1 CRPA : les AAU comprennent les actes décisoires et les actes non
décisoires
- 3 catégories d’actes décisoires :
. les actes réglementaires (ex: arrêté de PA)
. les actes individuels (ex: décision de la CAF)
. les décisions d’espèce (ex: déclaration d’utilité publique)
A) Typologie
a. les instructions
b. les circulaires
- actes internes de service
- CE Sec. 2015, Mme Cortes Ortiz : critères d’identification des lignes directrices :
. quand le texte législatif ne définit pas les conditions pour obtenir l’avantage
. autorité compétente
. doivent poser les critères de meo des conditions du texte
4. Le droit souple
B) Les rescrits
- ce sont des prises de position formelle de l’Administration sur une situation de droit
ou de fait
- en principe, les actes émanant de personnes privées sont des actes privés
- CE Sec. 1991, association Girondin de Bordeaux Football Club : dès lors qu’une
personne privée gère un SPA avec des PPP, tous les actes de cette personne sont
des actes administratifs
A) Les actes relatifs aux relations entre les pouvoirs publics constitutionnels
- CE Ass. 2018, SARL Super-Coiffeur : les actes en lien avec les relations
internationales de la France sont insusceptibles de recours
I- La légalité externe
A) Vice d'incompétence
B) Vice de forme
C) Vice de procédure
A) Le détournement de pouvoir
B) La violation de la loi
- violation d’une norme supérieure donc violation de la hiérarchie des normes
C) L’erreur de fait
- CE Ass. 2004, Mme Hallal : l’erreur de qualification des faits ne conduit pas toujours
à l’annulation de l'acte
A) Le principe du contradictoire
- Article L.231-1 CRPA : le silence de l’A. gardé pendant 2 mois vaut acceptation
- Articles L.231-4 à L.231-6 : cas ou le silence vaut un rejet :
. décision non individuelle
. réclamation ou recours administratif
. demande présentant un caractère financier
- les décisions individuelles qui dérogent aux règles générales fixées par les textes
- les décisions individuelles défavorables
- Article L.211-5 CRPA : motiver consiste à mentionner les raisons de droit et de fait
qui ont fondées la décision
- CE 1981, décision Belasri : obligation d’indiquer les éléments de fait et de droit à
l'origine de la décision administrative
III- Les nouveaux droits des citoyens dans leur relation avec l’Administration
- Article L.124-1 CRPA : toute personne peut demander à faire l’objet d’un contrôle
dont l’existence est prévue par un texte
- Article L.124-2 CRPA : ce contrôle sera opposable à l’Administration
D) Du rescrit administratif
- c’est une demande de prise de position de l’A. sur l'application d’une règle de droit
quant à sa situation de fait
E) Le certificat d’information
- Article L.114-11 CRPA : disposition qui permet à tout usager d’obtenir une
information sur les normes juridiques applicables à une activité
- CE 2002, décision APHM : un acte obtenu par fraude n’est pas créateur de droit
- CE 2012, agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse : une subvention est
créatrice de droit tant que l’usager respecte les conditions d'octroi.
- Article L.243-1 CRPA : un acte non créateur de droit peut être abrogé à tout
moment et pour tout motif sans condition de délai
- CE 1989, Alitalia : obligation d’abroger les actes réglementaires non créateurs de
droits s’ils sont illégaux
A) Le critère de la distinction
- critère qualitatif :
. soit l’acte régit les relations entre les auteurs de cet acte = contrat
. soit l’acte encadre des tiers à cet acte = AAU
- CE 1985, association les amis de la Terre : l’Administration ne peut pas avoir
recours au contrat dans certaines hypothèses (matière de PA, délégation du pv
réglementaire…)
- CE 2012, arrêt PRO 2 CC : un contrat administratif est une obligation réciproque
entre les parties à laquelle elles ont consenties toutes deux
- CE 2008, SA de gestion des eaux de Paris : les contrats de TP sont des contrats
administratifs
- Article L.6 du CCP : contrats de la commande publique
- Article L.314-1 du Code de l’énergie : contrat d’achat obligatoire d’énergie par EDF
A) Le critère organique
- TC 2015, Mme Raspail : le contrat de travaux publics relatif aux autoroutes est un
contrat privé
d. la théorie de l’accessoire
- en principe, un contrat passé entre 2 personnes privées est privé sauf s’il est
l’accessoire d’un contrat administratif
- TC 1998, AGT contre Miglierina : application négative de la théorie de l’accessoire
B) Le critère matériel
- TC 2007, Codiam : le contrat conclu pour les besoins du SP n’est pas un contrat
administratif
- TC 1962, Dame Bertrand : en principe les contrats sont toujours de droit privé
- TC 2014, SEVP : dégage 3 exceptions :
. lorsque le contrat est conclu avec un objet qui relève de nature à des PPP
. lorsque le contrat contient une clause exorbitante de droit commun
. lorsque le contrat est soumis à un régime exorbitant de droit commun
2. Le régime exorbitant du droit commun
- Article L.1121 du CCP : “Un contrat de concession est un contrat par lequel une ou
plusieurs autorités concédantes soumises au présent code confient l'exécution de
travaux ou la gestion d'un service à un ou plusieurs opérateurs économiques, à qui
est transféré un risque lié à l'exploitation de l'ouvrage ou du service, en contrepartie
soit du droit d'exploiter l'ouvrage ou le service qui fait l'objet du contrat, soit de ce
droit assorti d'un prix”.
- le contrat de COD vise à satisfaire les besoins des particuliers car c’est la PP qui est
offreuse de son domaine public sur le marché
- CE 2018, Giraud média
1. L’étendue du pouvoir
a. l’indemnisation du cocontractant
- un préjudice
- un fait générateur (faute ou absence de faute)
- un lien de causalité entre la faute et le préjudice
I- Un préjudice certain
1. Le préjudice matériel
- CE Sec. 1958, commune de Grigny : toutes les douleurs physiques sont des
préjudices matériels indemnisables à condition qu’elles soient importantes, inclut :
. les frais médicaux
. les dommages matériels que l’accident aurait pu causer
. les pertes de salaire de la victime
. l’invalidité temporaire ou définitive
- CE Sec. 2000, AP HP contre Jacquié : le droit à réparation est un droit
transmissible aux héritiers quelque soit le dommage
2. Le préjudice moral
3. Le préjudice écologique
- CE Ass. 1947, veuve Pascale : le dommage causé aux biens est évalué à la
réalisation du dommage
- CE Ass. 1947, Dame veuve Aubry : le dommage causé aux personnes est
évaluable à la date du jugement, prise en compte de l’aggravation potentielle
- en principe, le préjudice est réparé par équivalent et non par nature sauf s’agissant
du préjudice écologique
- Loi Kouchner de 2002, art. 1er : “nul ne peut se prévaloir d’un préjudice du seul fait
de sa naissance”
- CE 1982, Mademoiselle R : le préjudice causé par l’échec d’un IVG n’est pas un
préjudice indemnisable car pas de lien de causalité (causalité adéquate)
- CE 1989, Madame Karl : les circonstances exceptionnelles de l’échec d’un IVG (ex:
traumatismes) ouvrent droit à réparation à la mère et à l’enfant
- Cass. AP 2000, Perruches : autorise l’enfant né handicapé à demander la
réparation de son préjudice pouvant résulter d’une erreur médicale
- CE Sec. 2014 Madame Karabadja : le JA pose une présomption de faute et une
présomption de causalité donc la victime ne doit plus que démontrer le dommage
A) La faute de la victime
- CE Sec. 1980, SARL du 5-7 : la faute de la victime située dans une position
illégitime exonère totalement l’Administration
B) Le fait du tiers
C) La force majeure
D) Le cas fortuit
I- L’obligation à la dette
- TC 1935, Thépaz : une faute de service pure peut être un délit pénal
- CE 1946, CDAS MM : en principe il faut une faute lourde mais le JA accepte une
faute simple si activité simple et pour indemniser la victime
C) Le contrôle au faciès
- Civ 1ère, 2016 : régime de faute lourde mais un contrôle d'identité abusif constitue
une faute lourde