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Section1 : les sources traditionnelles Chapitre II : les sujets des droits subjectifs
Section2: les sources modernes Section1 : L’ identification des sujets
Pr Jamal EL MANSOURI 1
Introduction
Le Droit
Le Léviathan
Etablir l’ordre
Etablir
Pour vivre dans l’ordre
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Introduction
Le mot « Droit »
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Introduction
Les branches du droit Le droit un ensemble de règles de conduite destinées à organiser la vie en société
La 1ère catégorie : C1 Règles régissant les relations entre les personnes (personnes physiques et
La 2ème catégorie : C2 Règles régissant les relations entre l’Etat, les collectivités locales et les particuliers ;
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Introduction
Rapports entre
Rapports Le droit national Etat, l’un de ces Le droit international
entre
démembrements
particuliers
et particulier
Le droit Le droit
Le droit Le droit
International International
privé public
privé public
DCO DIPU
DCI DP DIP
-Droit
- Rapports commerçants constitutionnel
- Contrats
- Actes de commerce - Droit administratif - - Rapports privés
- Activités civiles - Les rapports entre Etats
- Obligations commerçants - Droit fiscal; (Élément d’extranéité,
- Rapports familiaux,
– Contrats commerciaux…. -droit budgétaire conflit des lois)
succession, héritage….
(finances publiques)
Le droit Le droit Champ d’intervention mixte (le droit pénal, droit social, droit de
civil (droit commercial procédure civile, droit international privé
commun)
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Introduction Les critères de distinction « Droit privé/Droit public
1-Critère relatif à la finalité
de la règle de droit
Le droit public se Le droit privé est au
trouve au service de la service de l’individu.
société.
Sérié3
Sérié1 Sérié2 Au niveau de la compétence d’organisation judiciaire
- Le droit privé est dominé par un principe séculaire - s’agissant d’un litige de droit privé, l’exécution des - les litiges de droit privé sont soumis aux juridictions
d’après lequel « nul ne peut se faire justice en soi jugements peut être assurée par des mesures de judiciaires de droit commun.
même». contrainte. - les litiges de droit public sont soumis aux juridictions
- Dans le cadre du droit public, si l’administration - dans le cadre du droit public, ces voies d’exécution spécialisées.
prétend avoir un droit contre un particulier, elle a un sont exclues chaque fois que l’administration est
pouvoir de privilège d’exécution. mise en cause.
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Introduction
Le droit et autres disciplines
Les disciplines extérieures au droit Les disciplines auxiliaires au droit Les disciplines juridiques
L’économie politique La science politique La science Administrative l’histoire du droit le droit comparé la sociologie juridique le droit le droit
national internationa
la sociologie juridique ou
l’économie politique la science politique la science administrative, L’histoire du droit est Le droit comparé,
présente un caractère s’intéresse à la vie s’attache à l’activité et le essentiellement l’histoire la comparaison se sociologie du droit
purement descriptif. réelle d’une société. fonctionnement de des institutions juridiques.
fait dans l’espace. s’intéresse uniquement aux
l’administration. phénomènes juridiques.
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Titre I : Droit objectif Partie I : la règle de droit et les sources du droit
Chapitre I : Les caractères essentiels de la règle de Droit
Section1 : la règle de droit est une règle générale, abstraite et obligatoire
Le droit est l’ ensemble de règles de conduite destinées à organiser la vie en société. La règle impose, interdit ou
permet tel ou tel comportement.
En droit, l’inobservation de la règle de droit expose La réparation La contrainte Les crimes les délits Les8 contraventions
son auteur à une sanction qui diffère en fonction de la
nature du droit violé ou transgressé. Les dommages L’expulsion La saisie Correctionnelles De police
La nullité des biens
-intérêts
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Chapitre II : les sources du droit
Les sources du droit
La jurisprudence La doctrine
le droit coutumier les sources nationales les sources internationales
le droit musulman
Pr Jamal EL MANSOURI
Chapitre II : les sources du droit
Les sources traditionnelles du
droit marocain sont représentées par
les sources traditionnelles deux éléments : le droit musulman et le
La constitution dispose dans son article droit coutumier.
3, que « l’Islam est la religion de l’Etat
qui garantit à tous le libre exercice des
cultes».
le droit musulman le droit coutumier
Le Coran La Sunna
La coutume peut être définit comme étant
Le Coran est la parole de Dieu révélée La Sunna signifie la conduite une règle de droit qui découle d’une pratique
au prophète dont le texte écrit. du Prophète constituée par ses ancienne, d’un usage qui s’était prolongé dans
paroles (hadiths), ses pratiques… le temps et dans l’espace
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Chapitre II : les sources du droit
Les sources du droit
Ces actes sont les principales sources
du droit. Ils se présentent en fait sous les sources modernes Ce sont des sources reconnues et qui ont une vocation
des formes distinctes et leur force internationale.
obligatoire est inégale.
La loi Il est certain que la loi constitue la principale source de droit objectif. Seul le terme « loi » doit être compris dans un sens très large,
Définition de la loi : Au sens large c.à.d. la loi qui s’applique à tout le monde : c’est un texte juridique émane d’un organe étatique
compétent. Elle s’applique à tout le monde.
Chaque texte de niveau inférieur doit être La constitution c’est la loi suprême, toutes les lois doivent être conformes à la constitution. La
conforme aux textes du niveau supérieur. constitution détermine l’organisation et le fonctionnement de l’Etat.
La pyramide de Kelsen Toutes les lois passent par un contrôle de la cour constitutionnelle ce qu’on appelle le contrôle de la
constitutionalité des lois.
Alors Pourquoi cette importance qu’on accorde la constitution? il faut chercher l’organe qui édite la constitution
et la procédure d’adoption. L’organe qui édite la constitution
La Le pouvoir constituant
constitution
le pouvoir constituant originaire Le pouvoir constituant dérivé
Les traités
internationaux
La rédaction de la constitution la révision de la constitution
Les lois organiques
Un Etat nouvellement crée On va réviser la constitution selon la
conjoncture comme c’était le cas au
Les décrets du chef de Un Etat va élaborer la constitution pour la 1ère fois
Maroc: 31 Juillet 1970
gouvernement Le changement de régime 14 décembre 1962
Les arrêtés 10 Mars 1972
ministériels La procédure d’adoption de la constitution
La seule loi qui est votée par le peuple
9 Octobre 1992
Les contrats
7 Octobre 1996
référendum
29 juillet 2011
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les sources nationales
Ce sont des conventions et des accords conclus entre Etats souverains pour
La hiérarchie des normes juridiques coopération et résolution des problèmes au niveau international. Ces traités
après ratification deviennent comme sources nationales.
Chaque texte de niveau inférieur doit être Typologie
conforme aux textes du niveau supérieur.
Selon le nombre d’Etats Selon l’objet
La pyramide de Kelsen
Les Etats
Les décrets du chef de La procédure d’adoption d’un traité international
gouvernement
Les arrêtés
ministériels 1- Les négociations: Une personne chargée spécialement en lui a
Les contrats
délégué le plein pouvoir de la négociation plénipotentiaire
2- L’authentification(signature par plénipotentiaire): le traité devient officiel, on n’a pas
le droit de modifier le traité et malgré l’authentification l’Etat n’est pas encore engagé.
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Le domaine de la loi
- La liberté et droits fondamentaux - les matières pénales Contrôle de la
civiles et commerciales - matinières d’ordre économique, constitutionnalité Conforme à la constitution
financier et social - les traités - les lois organiques – des lois
Le gouvernement la révision de la constitution Le parlement
Qui édite les lois
Le pouvoir exécutif Le pouvoir législatif
La La procédure d’adoption
constitution
Dépôt au parlement Débat général au sein du parlement Amendements aux textes en discussion
Les traités
internationaux Le contrôle de la constitutionalité La cour constitutionnelle
Les lois organiques
Le voté La nouvelle loi par le parlement
La nouvelle loi doit être approuvée par le Roi
Les décrets du chef de L’approbation du Roi
gouvernement La promulgation: qui est l'ordre d'exécution de la loi résulte d'une
Les arrêtés La promulgation de la loi décision (dahir) du Roi.
ministériels….. Les dahirs ((décrets royaux) sont des textes législatifs édictés par le Roi
Les contrats
La publication La publication de la nouvelle loi se fait par insertion au bulletin officiel
L’entrée en vigueur L’effet immédiat de la nouvelle L’application de la nouvelle loi est objective
Article 92
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Chapitre II : les sources du droit
les sources modernes
Ce sont des sources reconnues
internationalement.
les sources internationales
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Chapitre II : les sources du droit
La jurisprudence La doctrine
La jurisprudence est un effort On a dit que la jurisprudence s’établit par les
intellectuel fourni par les magistrats magistrats. Dans la doctrine on trouve une
(les juges) se sont des jugements et panoplie de personnes qui opèrent dans le
des arrêts des magistrats de la cour même environnement : il peut être avocats,
appel et la cour suprême afin de magistrats, professeurs universitaires,
compléter ou interpréter la loi. professionnels, chercheurs
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L’application de la loi
«L»=«A»
Quand on a donné naissance à une loi c’est pour répondre à une situation
Parce que la fin d’une loi veut dire que la situation pour laquelle ,elle a été adoptée a vécu un développement
«L»<«A»
En droit on appelle la fin d’une loi : L’abrogation
Annuler une loi par une autre
L’abrogation peut être tacite : Lorsque le texte nouveau est inconciliable avec les dispositions anciennes
L’abrogation par désuétude : La loi est tombée en l’oubli c’est que les particulier en tendance à suivre une coutume ou un usage contraire.
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Cas pratique
Exemple : Abrogation
Loi n° 53-06 abrogeant et remplaçant l’article 16
Du dahir portant loi n° 1-74-467du 26 chaoual 1394
(11 novembre 1974) formant statut de la magistrature
Article premier
Les dispositions de l’article 16 du dahir portant loi n° 1-74-467du 26 chaoual 1394 (11 novembre 1974) formant
statut de la magistrature sont abrogées et remplacées par les dispositions suivantes : «Article 16. – Dans un délai
maximum de trois mois« suivant celui de sa nomination, le magistrat est tenu de déclarer« l’ensemble de ses
activités lucratives et le patrimoine dont il est propriétaire ou sont propriétaires ses enfants mineurs……….
Article 2
« Les magistrats en fonction à la date de publication de la présente loi au Bulletin officiel sont tenus de faire la
déclaration de leur patrimoine et celui de leurs enfants mineurs prévue à l’article 16 du dahir portant loi n° 1-74-
467 précité ….. »
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L’application de la loi
La loi et le temps
Etape 1
Fin
L’abrogation de la loi «L par L1 » Etape 2
L’entrée en vigueur
• La loi pénale la plus douce Application aux affaires antérieures « L » L ’exception de ce principe
• Les lois d’annulation
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L’application de la loi
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Partie II : L’organisation judiciaire L’organisation judiciaire au Maroc désigne le fonctionnement
Titre I : Droit objectif
de l’ensemble des tribunaux et des cours du royaume.
Chapitre I : les juridictions Le terme tribunal est réservé à des juridictions inférieures telles que le tribunal
de première instance. Le terme juridiction est plus large.il désigne aussi bien un
S1- La procédure judiciaire tribunal, une cour d’appel ou même la cour de cassation
Le terme procédure judiciaire désigne l’ensemble des formalités par les quelles une difficulté d’ordre juridique
peut être soumis à un tribunal.
Principes généraux de procédures (l’égalité / la gratuité )
Ne peuvent ester en justice que ceux qui ont capacité, qualité et intérêt pour faire valoir leurs droits selon le principe « pas d’intérêt pas
d’action»;
Le tribunal doit statuer dans les limites fixées par les demandes des parties;
Un magistrat ne peut connaitre en appel ou en cassation d’une affaire dont il a eu connaissance déjà dans une juridiction de jugement d’un degré
inférieur.
types de procédures
La procédure peut être inquisitoire ou accusatoire
- Dans la procédure accusatoire, ce sont les plaideurs qui font l'instruction de leur affaire .
La procédure est contradictoire : Tout jugement est le résultat d'une confrontation entre les prétentions des plaideurs.
La procédure est publique : Le pouvoir de justice doit s'exercer en pleine lumière, la clandestinité faisant douter de l'impartialité du juge.
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Titre I : Droit objectif Partie II : L’organisation judiciaire
Chapitre I : les juridictions
S1- La procédure judiciaire
La justice étatique Les principes applicables au procès peuvent être présentés de façon chronologique.
Ils concernent l’action en justice, l’instance, le jugement et les voies de recours
les actes authentiques les acte sous seing privé les témoignages les constats l’aveu et le serment
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S2- a- Organisation et compétence des juridictions de droit commun
Les tribunaux de Les cours d’appel La cour de cassation (ancienne appellation la cour suprême)
première instance
Organisation Organisation Organisation
les magistrats de siège : qui ont pour * Les magistrats de siège : il s’agit du premier président,
• Les magistrats de siège : le premier président et les
mission de juger : le président et un des présidents de chambre et les conseillers.
conseillers qui ont pour rôle de rendre justice. Les
certains nombre de juges et des juges * Le ministère public représenté par le procureur
chambres qui la composent (chambre d’appel de
suppléants; général du Roi, qui est assisté par les avocats généraux.
statut personnel et successoral, chambre criminelle,
les magistrats du ministère public ou du * comme toutes les juridictions inférieures, la cour de
chambre correctionnelle…);
parquet, qui représente, auprès du cassation comporte également un greffier et un
• Le ministère public est représenté aux audiences
tribunal, la société en assurant l’intérêt secrétariat du parquet général.
des cours d’appel par le procureur général et ses
général. Il s’agit du procureur du Roi et de La cour de cassation comprend six chambres : une chambre
substituts généraux. Si la présence du magistrat du
ses adjoints : les substituts; criminelle, une chambre de statut personnel et successoral,
parquet est obligatoire à l’audience pénale, son
le personnel administratif qui est constitué une chambre commerciale, une chambre administrative, une
assistance en toute autre matière est facultative;
par les greffiers et les membres du chambre sociale et chambre civile. La cour de cassation est
• la cour d’appel comprend également le personnel
secrétariat du parquet. aussi une juridiction collégiale. Les audiences sont tenues et
administratif qui est constitué par les greffiers et les
Compétence les arrêts sont rendus par cinq magistrats
membres du secrétariat du parquet général.
Elle est déterminée par la loi n° 34-10 Compétence
Compétence Les attributions de la cour de cassation et nombreuses et diversifiées :
du 17 août 2011. Juridiction de droit
- Les recours formés contre les actes et décisions par les quels les juge excédent leurs
commun, le tribunal de 1ère instance pouvoirs ;
Elle connaît les appels des jugements
est doté d’une compétence générale. - les prises à partie contre les magistrats et les juridictions à l’exception de la cour de
de tribunaux de première instance et
Selon la nature et l’importance des cassation ;
les appels des ordonnances rendues
litiges, il siège à juge unique ou avec - les règlements de juges entre les juridictions.
par leurs présidents. La cour d’appel Il reste que deux principales attributions de la cour de cassation résident dans :
une formation collégiale (trois juges).
constitue un second degré de - les recours en annulations pour excès de pouvoir contre les décisions de certaines
juridiction : elle examine une seconde autorités administratives. A cet égard, la cour de cassation statue en premier et dernier
Les sections de la justice de proximité fois les affaires déjà jugées en premier ressort sur les recours en annulations pour excès de pouvoir dirigés contre les actes
ressort par les tribunaux de première réglementaires ou individuels du premier ministre ainsi que sur les recours contre les
connaissent des actions personnelles et
décisions des autorités administratives ;
mobilières qui n'excédent pas cinq mille instance. 27
- les pouvoir en cassation formés contre les décisions rendues en dernier ressort par
dirhams toutes les juridictions du royaume.
S2- b- Organisation et compétence des juridictions de droit commun
Ces juridictions ont soit une compétence limitée à des affaires déterminées :
les juridictions à compétence spécialisées
ce sont les juridictions spécialisées en matière administrative ou commerciale
Les tribunaux administratifs Les cours d’appel administratives Les tribunaux de commerce Les cours d’appel de commerce
Organisation Organisation Organisation
Organisation
. Un président, des juges; . Un premier président, des
. Un président et plusieurs . La collégialité, avec un premier . Un ministère public composé d’un présidents de chambre, et des
magistrats; président, des présidents de procureur du roi et d’un ou plusieurs conseillers ;
. Un ou deux commissaires chambres et de conseillers ; substituts; . Un parquet général composé d’un
royaux de la loi et du droit; . le commissaire Royal de la loi . Un greffier et un secrétariat du parquet. procureur général du roi et des
. Un greffier. et de droit ; Ces tribunaux peuvent être divisés, dans substituts généraux ;
. Greffier. le souci de mieux organiser leur . Un greffe et un secrétariat du
Compétences fonctionnement, en chambres selon la parquet général.
. Les recours en annulation pour excès de Compétences nature des affaires qui leur sont soumises. Elles se subdivisent en chambres,
pouvoir formés contre les décisions des Toutefois chaque chambre reste habilitée à selon la nature des litiges. Toutefois,
autorités administratives ; En règle générale, les cours connaitre de tout litige du ressort de ces chaque chambre reste compétente
. Les litiges relatifs aux contrats tribunaux. pour connaitre de tout litige porté
d’appel administrations sont Compétences
administratifs ; devant la cour.
. Les actions en réparation des dommages compétentes pour connaître, en . Des actions relatives aux contrats commerciaux ; Compétences
. Des actions entre commerçants à l’occasion de Les cours d’appel de commerce
causés par les actes ou les activités des appel, des jugements rendus par leurs activités commerciales ;
personnes publiques ; connaissent des appels interjetés
. Le contentieux des pensions civils et tribunaux administratifs et des . Des actions relatives aux effets de commerce;
. Des différends entre associés d’une société contre les décisions rendues en
militaires ; ordonnances de leurs présidents. commerciale;
. Le contentieux électoral ; premier ressort seulement par les
. Le contentieux fiscal ; . Des différends à raison du fonds de commerce.
tribunaux de commerce.
. Le contentieux de l’expropriation pour
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cause d’utilité publique.
S3- c - Organisation et compétence des juridictions d’exception A côté des juridictions de droit commun et des juridictions
spécialisées, il existe des juridictions d’exception.
Aujourd’hui, unique service des tribunaux d’exception
Les tribunaux concerne les juridictions militaires.
militaires
Organisation Organisation
En temps de paix, la justice militaire est confiée à
une juridiction unique, qui siège normalement à A la différence du tribunal militaire
Rabat. permanent qui est une juridiction unique, les
Il s’agit du tribunal permanent des forces armées tribunaux militaires du temps de guerre sont
Royales. multiples : un tribunal par division des F.A.R :
S’il est composé essentiellement de juge militaires,
choisis en fonctions du grade de l’accusé et selon la Compétences
gravité de l’infraction commise, la présidence est
confié à un juge civil. . Ces juridictions sont compétentes pour juger les
Compétences militaires jusqu’au grade de lieutenant colonel inclus;
. Leur composition est la même que celle du tribunal
. Il doit juger toutes les infractions commises par les militaires militaire permanent, avec une seule différence
et les cadres de l’armée : infractions spécifiques (désertion, importante : la présidence est assurée, non par un juge
rébellion…) ou de droit commun (meurtre, vol.. ); civil, mais par un officier de la l’armée. Cette
Sa compétence peut également s’étendre aux civils qui ont dérogation qui limite les droits de la défense, peut
commis : s’expliquer par les circonstances exceptionnelles
. Un crime au préjudice des membres des F.A.R; consécutives à l’état de guerre.
. Ou une infraction contre la sûreté de l’Etat (espionnage,
trahison).
Pr Jamal EL MANSOURI 29
Titre I : Droit objectif Partie II : L’organisation judiciaire A l’exception des juridictions qui font appel à des représentants militaires, les
autres juridictions sont composées des magistrats professionnels. Dans
Chapitre II: les corps judiciaires l’exécution de leur mission, les magistrats sont aidés par un certain nombre
d’auxiliaires tels que les greffiers, les huissiers de justice et même des avocats.
La tutelle légale : revient La tutelle testamentaire : revient à La tutelle dative : revient au juge qui va
au père celui que le père avait désigné désigner le tuteur.
avant sa mort
Dans ces deux dernières situations le tuteur est
placé sous la surveillance du juge de tutelle.
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Titre II : les droits subjectifs
Les droits subjectifs apparaissent comme des prérogatives reconnues aux individus par la règle de droit.
Les droits Les choses consomptibles et Les choses fongibles et Les biens corporels et Les biens meubles et
Les droits les biens immeubles
extrapatrimoniaux les choses non consomptibles les choses non fongibles les biens incorporels
patrimoniaux
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Titre II : les droits subjectifs N.B: il faut reconnaitre qu’une troisième catégorie de droits : les
Partie I : Les objets et les sujets des droits subjectifs droits intellectuels : il s’agit des droits afférents à l’exploitation des
Section 1 : la classification des droits œuvres littéraires ou artistiques, des brevets d’invention, les droits
industriels sur la clientèle ou sur l’exploitation d’une marque….
Pr Jamal EL MANSOURI 34
Titre II : les droits subjectifs
Partie I : Les objets et les sujets des droits subjectifs
Section 1 : la classification des droits
Le propriétaire de ce droit sur la chose peut Les droit réels Les droit réels, en raison des pouvoirs exorbitants qu'ils confèrent aux
utiliser la chose pour ses propres besoins, la particuliers, sont énumérés d’une façon limitative par le législateur.
donner en location , la vendre, la
transformer ou même la détruire. Les droit réels principaux
Les droit réels accessoires/ les sûretés réelles
a- Le droit de la propriété : garanti par la constitution de 2011 est « le droit de jouir et de disposer d’un
immeuble de la manière la plus absolue » ce droit n’est limité que par la loi. Il résume les larges Ces droit sont destinés à garantir l’exécution
prérogatives reconnues au propriétaire à savoir : usage (usus), jouissance (fructus) et disposition (abusus). de l’obligation.
b. L’usufruit : c’est un droit réel de jouissance sur un immeuble dont la propriété appartient à autrui. A la
différence du droit de propriété qui est perpétuel et se transmet aux héritiers, l’usufruit a un caractère
viager : il s’éteint à la mort de l’usufruitier. L’hypothèque Le gage
Le gage est une sûretés
d- Les droits d’usages et d’habitation : ce sont des sortes d’usufruit qui permettent à leurs titulaires de L’hypothèque est un droit réelles permettant de
bénéficier de quelques prérogatives, mais qui sont assez limitées : exemple : celui qui a l’usage des fruits d’un réel accessoire sur les garantir une créance par la
fonds ne peut prétendre qu’aux fruits qui correspondent à ses propres besoins et à ceux de sa famille. immeubles affectés à remise d’un objet mobilier
l’acquittement d’une au créancier gagiste ou à
f- Le droit de superficie : C’est un droit réel immobilier, c’est le fait de posséder des bâtiments, ouvrages ou
obligation. un tiers.
plantations sur un fonds appartient à autrui. Le bénéficiaire de ce droit peut valablement l’alénier,
l’hypothéquer, comme il peut grever de servitude les biens qui font l’objet de ce droit.
g-Le droit de servitude : La loi définit la servitude foncière comme étant une charge imposée sur immeuble
pour l’usage et l’utilité d’un immeuble appartient à un autre propriétaire. Exemple : la servitude de passage.
e- L’emphytéose : Le bail emphytéotique des biens immeubles confère au preneur un droit réel susceptible
d’hypothèque. La loi n° 39-08 relative au code des droits réels (promulguée par le dahir du novembre 2011)
fixe la durée de ce bail pour plus de 10années et ne dépasser 40 ans.
c- Les Habous sont des biens immobilisés par le fondateur musulman et dont la jouissance profite
:aux bénéficiaires qu’il désigne. Il y a deux catégories : les Habous public gérés par l’administration
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générale et des Habous de Zaouïa et privé soumis au contrôle de cette même administration.
Cas pratique 1 : La "servitude" est une charge qui est imposée à un fonds dit "fonds servant" pour le
Le droit de servitude profit d'un fond bénéficiaire dit " fond dominant". Il en est ainsi, par exemple, de la
Le droit de la propriété : Les prérogatives reconnues
servitudeaude passage auàprofit
propriétaire savoird'un fonds
: usage enclavé.
(usus), jouissance (fructus) et disposition (abusus).
Propriété 1:
Le droit d’usage Le droit
et d’habitation de l’usufruit Le droit
de la propriété
Pleine propriété
Prenons l'exemple d'un logement. Il faut savoir que le droit de propriété donne au propriétaire trois sortes de prérogatives
La "servitude" est une charge qui est imposée à Le droit de propriété est donc la combinaison de l'usufruit et de la nue-propriété
un fonds dit "fonds servant" pour le profit d'un
fond bénéficiaire dit " fond dominant". Il en est Le propriétaire de ce droit peut séparer ces prérogatives en deux groupes
ainsi, par exemple, de la servitude de passage au droit d'usage et d'habitation. Le droit d'usage et d'habitation est limité à la seule
profit d'un fonds enclavé.
habitation du logement (sans pouvoir le louer)
Le "droit de superficie" s'applique à la division d'un bien immobilier entre le
propriétaire du fonds et le propriétaire de l'espace représenté par la surface du sol
La personne qui accorde le droit de superficie qu'on désigne aussi comme étant le "tréfoncier",
demeure propriétaire du terrain, tandis que le "superficiaire" est propriétaire des bâtiments et
des cultures implantés sur le sol.
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Pr Jamal EL MANSOURI
Titre II : les droits subjectifs
Partie I : Les objets et les sujets des droits subjectifs
Les choses Les choses non Les choses fongibles Les choses non fongibles
consomptibles consomptibles (les choses de genre)
Sont celles qui se consomment ou
Il s’agit de choses plus Sont des choses interchangeables : sont des corps certains, des objets
se détruisent par le premier usage.
durables, qui peuvent des choses qui peuvent être mises à la individualisés. Comme le cas
faire l’objet d’usage place les unes des autres: tel est le cas d’une maison, un tableau de
répétés : une propriété des billets de banque, céréales ….. peinture, une voiture……
immobilière, un meuble,
une voiture ou un livre….
Pr Jamal EL MANSOURI 38
Titre II : les droits subjectifs Partie I : Les objets et les sujets des droits subjectifs
Chapitre II : l’objet des droits subjectifs
L’ acte juridique ( engagements formant par contrats) Le fait juridique (engagements formant sans contrats)
partie(s) 1 partie(s) 2
Accord de volontés
Exécution de prestation
Pr Jamal EL MANSOURI 42
Titre II : les droits subjectifs
Partie II : Les obligations et la responsabilité
Chapitre I : Les obligations et les contrats
Section2 : Les caractéristiques essentielles du régime du contrat
La classification des contrats
1- Contrats synallagmatiques et contrats unilatéraux
Le contrat synallagmatique est celui qui fait naitre, à la charge des parties, des obligations réciproques (créancière et débitrice : ex contrat de vente).
Le contrat unilatéral est celui qui ne fait naitre d’obligations qu’à la charge de l’une des parties (celle-ci n’est que débitrice, l’autre n’est que créancière ex : la
donation. N.B : le contrat unilatéral suppose l’accord de volontés, il n’est unilatéral que dans son exécution. Par contre, l’acte unilatéral est unilatéral dans sa
formation).
2- Contrats à titre onéreux et contrat à titre gratuit
Par le contrat à titre gratuit, on entend l’accord par lequel l’une des parties entend procurer un avantage à l’autre sans rien recevoir en échange (ex : contrat de
donation).
Par le contrat à titre onéreux, on entend l’accord par lequel chacune des parties reçoit ou recevra de l’autre un avantage considéré comme équivalent à la
prestation qu’elle fournit à son partenaire.
3- Contrat commutatifs et contrats aléatoires
Par le contrat commutatif, on entend l’accord par lequel les prestations mises à la charge des parties peuvent être exactement déterminées et mesurées dès le
moment de sa conclusion.
Un contrat est dit aléatoire, lorsque la prestation à laquelle l’une des parties est obligée, dépend dans son exécution ou son étendue d’un évènement incertain
(ex : le contrat d’assurance).
4- Contrats nommée et contrats innommés
Par contrats nommés, on entend les contrats qui sont spécialement réglementés par la loi. C’est ainsi que le législateur a édicté des règles parfois supplétives,
parfois impératives en ce qui concerne les contrats de vente, de louage, de mandat et de dépôt.
Par contrats innommées, on entend les contrats qui ne sont pas spécialement réglementés par la loi. Cette catégorie comprend tous les contrats nés l’époque
contemporaine de la combinaison de schémas contractuels traditionnels (ex : le contrat d’ingénierie, par lequel l’ingénieur est chargé de la construction d’une
unité industrielle, rassemble des éléments du contrat d’entreprise, de vente, du mandat, du louage…
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Titre II : les droits subjectifs
Partie II : Les obligations et la responsabilité
Chapitre I : Les obligations et les contrats
Section2 : Les caractéristiques essentielles du régime du contrat
La classification des contrats
5- Contrats consensuels, réels et solennels
Par contrat consensuels, on entend les contrats qui se forment par le seul accord des volontés.
Par contrats solennels, on entend les contrats dont la validité requiert, outre l’accord des parties, le respect des formalités (ex : la vente ayant pour objet
des immeubles, le contrat de sociétés, contrat de mariage).
Par contrats réels, on entend les contrats dont la validé requiert, outre l’accord des parties, la remise du bien qui en est l’objet (ex : le prêt à l’usage, le
gage)
Par contrat de gré à gré, on entend les contrats dont les dispositions ont été librement négociées par les parties.
Au contraire, le contrat d’adhésion est caractérisé par l’adoption par l’une des parties, sans qu’aucune discussion soit possible, les dispositions
unilatéralement fixées par l’autre (ex : Les contras d’abonnement , le contrat de transport ONCF, les clauses sont rédigées à l’avance).
Un contrat est dit instantané dès lors que l’exécution des prestations incombent aux parties peut être exécutée en un seul trait de temps (ex : un contrat
de vente le transfert du droit de propriété et le paiement du prix s’effectuent immédiatement).
Un contrat est dit successif dès lors que l’exécution des prestations incombant aux parties s’échelonne dans le temps (ex : le contrat de bail, le contrat de
travail). Pr Jamal EL MANSOURI 44
Titre II : les droits subjectifs
Partie II : Les obligations et la responsabilité
Chapitre I : Les obligations et les contrats
Section2 : Les caractéristiques essentielles du régime du contrat
Pr Jamal EL MANSOURI 45
Titre II : les droits subjectifs
Partie II : Les obligations et la responsabilité
Chapitre I : Les obligations et les contrats
Section2 : Les caractéristiques essentielles du régime du contrat
Les conditions de formation des contrats
conditions de fond
Les parties: sont elles aptes à s’engager ? C’est le problème de la capacité des parties
La capacité de contracter Il est important de vérifier si la personne du co-contractant est capable de s’obligé juridiquement.
L’incapacité de l’une des parties permettrais, en effet, à celle –ci d’exercer l’action en nullité
Les parties: ont elles voulu s’engager ? Il faut vérifier leur consentement
Le consentement des parties Le principe du consensualisme C’est la manifestation de la volonté commune des parties de contracter
- Erreur obstacle qui porte sur nature du -Erreur indifférente: basée sur des motifs on
contrat ex : l’une a cru vendre l’autre a cru déterminants qui ne sont pas entrés la causalité du
prendre à bail Erreur vice de consentement( nullité )
contrat( simples erreurs de calcul)
- Erreur sur la substance de la chose (l’objet) ex - Erreur sur la personne où la qualité personnelle en conditionne la bonne exécution( ex:
performance caractérisée d’un produit…. erreur sur l’honorabilité du Co- contractant en matière de contrat de société
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Chapitre I : Les obligations et les contrats
Section2 : Les caractéristiques essentielles du régime du contrat
Les conditions de formation des contrats
Les vices de consentement
B- Le dol
Il s’entend de tromperies destinées à induire une personne en erreur afin de décider de conclure un
contrat ( il conduit à une erreur provoquée) conditions
Il doit y avoir eu des manœuvres Il doit émaner de l’une des paries Les manœuvres doivent avoir été déterminantes ( il
( les mises en scènes frauduleuses ( le dol d’un tiers est par conséquent sans doit être évident que sans les manœuvres, le mensonge
et les simples allégations ) influence sur la validité du contrat à moins de ou la réticence de l’une des parties, l’autre n’aurait pas
prouver sa complicité avec le co-contractant) contracter )
C- La violence
La violence évoque l’idée de contrainte exercée sur la volonté d’une personne afin de l’amener à
conclure un contrat conditions
D- La lésion
La lésion peut être définit comme un déséquilibre entre les prestations des parties. Il ne vicie le
contrat que lorsque la partie lésée est un mineur ou un incapable.
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Titre II : les droits subjectifs
Partie II : Les obligations et la responsabilité
Chapitre I : Les obligations et les contrats
Section2 : Les caractéristiques essentielles du régime du contrat
Les conditions de formation des contrats
L’objet du contrat
La cause du contrat
Une obligation sans cause ou fondée sur une cause illicite est non avenue. La
notion de cause doit être distingue de celle de l’objet. Alors que l’objet est ce qui
a été voulu, la cause est la raison pour laquelle le résultat précédent a été voulu.
La cause doit remplir deux conditions ; exister et doit être licite.
Pr Jamal EL MANSOURI 48
Titre II : les droits subjectifs
Partie II : Les obligations et la responsabilité
Chapitre I : Les obligations et les contrats
Section2 : Les caractéristiques essentielles du régime du contrat
La nullité du contrat Nullité, sanction du non respect des conditions de validité des contrats
Pr Jamal EL MANSOURI 49
Titre II : les droits subjectifs Partie II : Les obligations et la responsabilité
Chapitre II : la responsabilité civile et la responsabilité pénale
Section1 : la responsabilité délictuelle et la responsabilité contractuelle
La responsabilité juridique
être responsable, c’est le devoir réparer les dommages que l’on a causé par sa faute, indemniser la victime de ces dommages
l’acte dommageable a pu porter atteinte à l’ordre public sa responsabilité est pénale. Si l’ordre public n’est pas menacé par
l’acte fautif, la responsabilité de son auteur est civile.
Pour qu’une personne soit responsable d’un dommage, il faut qu’elle ait commis une faute et que cette faute ait causé un
dommage.
La faute
Pr Jamal EL MANSOURI 50
Titre II : les droits subjectifs Partie II : Les obligations et la responsabilité
Chapitre II : la responsabilité civile et la responsabilité pénale
Section1 : la responsabilité délictuelle et la responsabilité contractuelle
La responsabilité juridique
Pour qu’une personne soit responsable d’un dommage, il faut qu’elle ait commis une faute et que cette faute ait causé un
dommage.
La réparation
L’auteur du dommage a l’obligation de réparer. Lorsque le dommage a été
provoqué par plusieurs personnes, le partage de la responsabilité entraine le
partage entre les auteurs en fonction de la gravité de leurs fautes respectives.
La réparation en nature consiste à remettre les choses dans l’état ou La réparation en équivalent consiste à verser à la victime une somme
elles auraient été si le fait dommageable ne s’était pas produit équivalente au dommage qu’elle a subi. (dommages et intérêts
compensatoires).
Pr Jamal EL MANSOURI 52
Titre II : les droits subjectifs Partie II : Les obligations et la responsabilité
Chapitre II : la responsabilité civile et la responsabilité pénale
Section2 : la responsabilité pénale
La responsabilité pénale La responsabilité pénale est une responsabilité envers la société, née d’une
infraction à l’ordre public.
La faute pénale est un acte que le législateur considère comme mettant en péril l’ordre public. Certaines fautes sont reconnues comme troublant
l’ordre public en tous lieux : le crime vol, l’escroquerie..
2. Les fautes pénales sont énumérées par la loi (Voir section relative au sanctions pénales) En droit pénal, le principe de légalité des délits et des
peines dispose qu'on ne peut être condamné pénalement qu'en vertu d'un texte pénal précis et clair
En effet, le principe de liberté veut que toute restriction à cette liberté fasse l’objet d’une loi. L’acte considéré comme faute pénale étant interdit, il doit
être prévu par la loi.
Pas d'infraction, pas de sanction pénale sans loi, C'est le « principe de la légalité des délits et des peines »
3. Les relations entre responsabilité civile et responsabilité pénale
La victime d’une faute pénale peut avoir subi personnellement un dommage civil. La faute étant pénale, c’est une juridiction pénale qui sera
compétente. Si cette juridiction pénale retient la responsabilité pénale de l’auteur de la faute, la victime pourra demander une indemnisation de son
dommage civil.
Par exemple : une personne brûle un feu rouge et emboutit une voiture : c’est une infraction pénale, mais c’est aussi une faute civile.
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