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UNIVERSITE

1 DU BURUNDI

FACULTE DES SCIENCES POLITIQUES ET JURIDIQUES


MASTER COMPLEMENTAIRE EN DROIT DE L’HOMME ET LA
RESOLUTION PACIFIQUE DES CONFLITS

LA PROTECTION JURIDIQUE DE LA FAMILLE


NUCLEAIRE AU BURUNDI

Par

Mr. Patrick NDAYISHIMIYE

Sous la direction du : Mémoire présenté et soutenu publiquement


dans la Faculté des Sciences Politiques et
Pr. Egide MANIRAKIZA Juridiques pour l’obtention du Diplôme de
Master Complémentaire en Droit de
l’Homme et la Résolution Pacifique des
Conflits
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IDENTIFICATION DES MEMBRES DU JURY

Prof. Egide MANIRAKIZA : Directeur


Dr MASABO Michel : Président du Jury
Prof. Léonidas NDAYISABA : Membre
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DEDICACE

A Dieu tout puissant ;


A Ma Famille en l’honneur de continuité de la vie ;
A mon regretté père ;
A ma regretté mère ;
A ma future Epouse NDAYISHIMIYE Sarah ;
A nos frères et sœurs pour la joie du présent ;
A mes frères Burundais pour leur témoignage ;
A tous ceux qui œuvrent pour protéger l’environnement ;
A tous les praticiens de droit notaire huissier de justice expert ;
A Tous ceux qui ont combattu la liberté de tous pour l’espoir d’Avenir .
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REMERCIEMENT

Au terme de ce travail, je tiens à remercier particulièrement les Professeurs de


Université du Burundi pour leur patience et leurs implications personnelles leur
soutien qui leur caractérise ainsi que le temps qu’ils ont ponctué pour ce mémoire.
Qu’il trouve ici l’expression de ma reconnaissance, de ma profonde admiration et
de ma respectueuse considération.
Mes vifs remerciements s’adressent à mon directeur de mémoire Professeur Egide
MANIRAKIZA lui qui a accepté de diriger ce mémoire avec rigueur et
clairvoyance,
Je lui remercie pour sa disponibilité, son soutien et ses conseils précieux.
Nos vifs sentiments vont à tous les enseignants du programme de Master
complémentaire en droit de l’homme et la résolution pacifique des conflits pour
leurs enseignements riches et de qualité.
Je remercie très sincèrement le Président du jury de ce mémoire ainsi que le
professeur Joseph NDAYISABA pour avoir accepté de juger ce travail
Je souhaite ici témoigner ma sincère reconnaissance pour tous les conseils et les
remarques objectives et constructives qu’ils m’ont apportés ainsi que les conseils
qu’ils m’ont prodigués au cours de la rédaction.
Je tiens également à exprimer ma vive gratitude aux professeurs de l’école
primaire, secondaire et de l’université qui m’ont guidé les premiers pas tout au
long de ce travail.
Je suis reconnaissant à tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à
l’élaboration de ce mémoire.
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RESUME

L'importance fondamentale de la famille et son droit à être protégée ont toujours


été reconnus par la communauté internationale par les instruments internationaux
relatifs aux droits de l’homme portant les dénominations convention, pacte, traité,
charte, etc.
Au Burundi une famille heureuse est un havre de sécurité régie par décret Nº
1/024 du 28 avril 1993 portant réforme du code des personnes et de la famille et
l’article 30 de la constitution du Burundi la famille qui stipule que la famille est la
cellule de base naturelle de la société et le mariage est le support légitime. Pour
être une famille heureuse et épanouie, il est nécessaire d’avancer ensemble un pas
après l’autre sur le chemin du bonheur en changeant des habitudes et en explorant
des défis et en travaillant ses relations de vivre en pleine conscience.
Le cas de l’étude de notre protection de la famille nucléaire se subdivise en deux
catégories à savoir :
La famille nucléaire absolue : caractérise par un flou dans les règles d'héritage.
La famille nucléaire égalitaire : comme structure familiale caractérise du grand
Bassin parisien, centre de l'histoire de France.
Cela veut dire des jeunes filles, domestiques de jeunes écolières de jeunes filles
non scolarisée ou déscolarisée ainsi que des femmes vivant en concubinage qui
sont rejetés tombée souvent enceintes ainsi que des mères victimes qui se
retrouvent sans moyens de subvenir aux besoins de leurs enfants
C’est dans cette vision que l'article 16 de la Déclaration universelle des droits de
l'homme dispose que : la famille est l'élément naturel et fondamental de la
société. 1
Ce droit de la famille dans le cadre de la famille nucléaire régit non seulement
l’homme et la femme dans les relations du mariage mais également les parents et
les enfants de type libéral égalitaire car les enfants bénéficient d’un régime de
traitement égalitaire.
Notre étude dans le cadre de la protection de la famille nucléaire la famille
nucléaire tend à protéger les membres qui la composent c’est à dire les pères, les
mères et des enfants.

1
Ce droit de la famille est une branche large du droit civil incluant l'ensemble des règles
juridiques régissant les rapports familiaux, le droit des grands-parents, l'adoption, la
filiation et les majeurs protégés.
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Il s’agit de protection de l’un des types de famille prédominants aujourd’hui qui ne


constitue toutefois pas la majorité absolue. Selon certaines estimations, représente
un quart des familles d’aujourd’hui en deux formes
La protection juridique de la famille nucléaire est mise en œuvre afin de prémunir
contre le chômage, maladie, vieillesse, accident du travail) et afin d'instaurer une
solidarité entre les individus pour lutter contre la pauvreté dans la Vision 2025 de
notre Plan National pour le développement P.N.D.
Nous entendons développer le capital humain par le biais de l’amélioration de la
santé et de l’éducation de la population, le cadre Stratégique de Croissance et de
Lutte contre la Pauvreté Deuxième Génération (CSLPII) lancé le 22/8/2018 à
Gitega par Son Excellence le Président de la République dans le programme de
l’axe stratégique 2 intitulé : « Consolider l’état de droit et les droits humains ».
Les réalisations les plus importantes dans ces domaines concernent l’adoption
et/ou la révision des politiques et des stratégies, la mise en place des structures et
des mécanismes institutionnels de suivi et évaluation ainsi que l’élaboration des
plans d’action et des projets en faveur de l’autonomisation de la femme et de
l’égalité des sexes.
C’est dans ce sens que le PND consacre la question d’éradication de la pauvreté
dans la famille nucléaire au Burundi.

MOTS CLES: PROTECTION SOCIALE


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ABSTRACTS

The fundamental importance of the family and its right to be protected have always
been recognized by the international community through international human
rights instruments known as conventions, pacts, treaties, charters, etc.
The nuclear family is subdivided into two categories:
1. The absolute nuclear family: characterized by vagueness in the rules of
inheritance.
2. The egalitarian nuclear family: as a family structure characteristic of the greater
Paris Basin, the center of French history.
This means young girls, servants of young schoolgirls, young girls not in school or
out of school as well as women living in cohabitation who are rejected and often
become pregnant as well as victim mothers who find themselves without the means
to provide for the needs of their children.
In Burundi, the family a happy family is a haven of security governed by decree
No. 1/024 of April 28, 1993 reforming the code of persons and the family and
article 30 of the constitution of Burundi the family stipulates that the family is the
natural basic cell of society and marriage is the legitimate support.
To be a happy and fulfilled family, it is necessary to move forward together one-
step at a time on the path to happiness by changing habits and exploring challenges
and working on our relationships to live in full awareness.
It is in this vision that Article 16 of the Universal Declaration of Human Rights
states stipulate that the family is the natural and fundamental element of society.
This family law within the framework of the nuclear family governs not only the
man and the woman in marriage relations but also the parents and the children of a
liberal egalitarian type because the children benefit from an equal treatment
regime.
Our study within the framework of the protection of the nuclear family tends to
protect the father, mother and children. This is about protecting one of the
predominant family types today, which does not, constitute the absolute majority.
According to some estimates, the nuclear family represents a quarter of today's
families in two forms
1. The absolute nuclear family: characterized by vagueness in the rules of
inheritance.
2. The egalitarian nuclear family: as a family structure characteristic of the greater
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Paris Basin, the center of French history.


Our study of the protection of the nuclear family, the nuclear family tends to
protect the members who compose it, that is to say tends to fathers, mothers and
children including young girls, servants of young schoolgirls, young girls not in
school or out of school as well as women living in cohabitation who are rejected
and often become pregnant as well as victim mothers who find themselves without
the means to provide for the needs of their children.
Legal protection is implemented in order to protect against unemployment, illness,
old age, work accident) and in order to establish solidarity between individuals to
fight against poverty in Vision 2025 of our National Plan for development P.N.D.
In that vision, we intend to develop human capital through improving the health
and education of the population, the Strategic Framework for Growth and the Fight
against Poverty Second Generation (CSLPII) launched on 22/8/2018 in GITEGA by
His Excellency the President of the Republic Evariste NDAYISHIMIYE in the
strategic axis 2 program entitled: “Consolidate the rule of law and human rights”.

The most important achievements in these areas concern the adoption and/or
revision of policies and strategies, the establishment of institutional structures and
mechanisms for monitoring and evaluation as well as the development of action
plans and projects for women's empowerment and gender equality.
It is in this sense that the PND addresses the issue of eradicating poverty in the
nuclear family in Burundi.

KEY WORD: SOCIAL PROTECTION


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TABLE DES MATIERES


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LISTE DES TABLEAUX


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LISTE DES SYMBOLES, SIGLES ET ABREVIATION

ABUBEF : Association Burundaise pour le Bien Être Familial.


A.N.S.S : Association national de soutien aux séropositifs
AFRABU : Association des Femmes Rapatriées du Burundi
AVEC : Approche Villageoise d’Epargne et de Crédit
B.C.B : Banque de Crédit de Bujumbura
B.N.D.E : Banque Nationale de Développement Economique
B.O.B : Bulletin officiel du Burundi
BANCOBU : Banque commerciale du Burundi.
C. A.N : Coupe d’Afrique des Nations.
CAMOFI : Caisse de Mobilisation et de Financement)
C.C.C : Communication pour un changement de Comportement
CDFC : Centre de Développement Familial et Communautaire
CDH : Comité de droit de l’homme
CEDEF : Convention sur l’Elimination de toutes les Formes de
Discrimination à l’égard des Femmes
C.E.D.J : Centre d’Etudes et de Documentation Juridique
C.H.U.K : Centre Hospitalo-Universitaire de Kamenge
C.N.D.D-F.D.D : Conseil National pour la Défense de la démocratie Forces pour
la Défense de la démocratie
C.N.I.D.H : Commission National Indépendante des droits de l’homme
C.P.E : Comités de Protection de l'Enfant
CPF : Code des Personnes et de la Famille
CSU : Couverture de la Sante Universelle
DK : Déclaration de Kampala
D.U.D.H : Déclaration Universelle des Droits de l’Homme
EDS III : Enquête Démographique Santé III
FENADEB : Fédération Nationale de la défense des droits de l’enfant.
FIFA : Fédération International de Football
F.F.B : Fédération de football du Burundi
F.S.E.A : Faculté des sciences économiques et administratives
F.L.S.H : Faculté des lettres et sciences humaines
F.F.P.M.U : Fédération des familles pour la paix mondiale et l’unification
F.P.S.E : Faculté de Psychologie et des Sciences de l'Éducation
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F.V.S/AMADE : Famille pour Vaincre le SIDA


HCR : Haut-commissariat pour les réfugiés
IPA : Institut de Pédagogie Appliquée
I.N.S.S : Institut Nationale de Sécurité Sociale
I.V.G : Interruption Volontaire de la Grossesse
MDPHASG : Ministère des Droits de la Personne Humaine, des Affaires
Sociales et du Genre
M.F.P. : Mutuelle de la Fonction Publique
M.S.F : Médecins sans frontières
NN : Nawe Nuze mw’iterambere
O.D.D : Objectifs du développement durable
ONU : Organisation des Nations Unies
P.N.G : Politique Nationale Genre
P.N.D.H : Politique Nationale des Droits de l’Homme 2012-2017 et

2018-2027
P.N.A : Politique Nationale de Santé
SNIF : Stratégie Nationale d'Inclusion Financière
SAN : Stratégie Nationale Agricole
PNIA : Plan National d’Investissement Agricole
PIDCP : Pacte international relatifs aux droits civils et politiques
PND : Plan National pour le développement
P.N.G : Politique Nationale Genre
PUVSBGSF-RGL : Projet d’Urgence contre les Violences Sexuelles et celles
Basées
sur le Genre, la Santé des Femmes dans la Région des Grands

Lacs
RCBIF : Réseau des Confessions Religieuses pour la promotion de la
santé et le Bien Etre Intégral de la famille
SOCABU : Société d’assurance du Burundi
S.W.A.A : Society for Women against AIDS in Africa
V.B.G : Violence basée sur le Genre
V.I.H/SIDA : Virus d’immunodéficience acquise ou syndrome
d'immunodéficience acquise
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VSBG : Les Violences sexuelles et basées sur le genre


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AVANT -PROPOS

Ce mémoire rentre dans le cadre de l’obtention du diplôme de Master


Complémentaire en droit de l’homme et la résolution pacifique des conflits.
L’idée de ce mémoire dont le Sujet de mémoire intitulé : "LA PROTECTION
JURIDIQUE DE LA FAMILLE NUCLEAIRE AU BURUNDI CONTRE SA
DESTABILISATION est pour arriver aux objectifs de développement durable à
l'horizon 2030 pour assurer la paix et la prospérité de toute famille humaine
et les peuples de la planète.
Pour cela, il doit y avoir la mise en œuvre des textes juridiques relatifs à la
protection de la famille dans la branche Famille gérée par les Allocations
familiales et la branche Maladie gérée par l'Assurance Maladie, la branche
Accidents du travail et maladies professionnelles, également gérée par l'Assurance
Maladie et la branche Retraite, gérée par l'Assurance Retraite la famille au
Burundi en particulier des lors que le Burundi comme ailleurs dans d’autres pays a
adhéré à différentes conventions.
Réalités sur terrain dans ce domaine nous ont permis d’inventorier des défis dans
ce domaine de protection de la famille au Burundi.
Parmi les traitées relatifs à la protection de la personne humaine, on a analysé
des instruments juridiques auxquels le Burundi a ratifié de droit important.
On a aussi remarqué que la famille est le fondement d’un avenir d’équité et de
dignité pour tous au Burundi car ces instrument rappellent les droits inaliénables
de tout le monde dans les dispositions législatives de la mise en œuvre interne de
chaque pays et qui garantit la participation équitable des hommes et des femmes
dans la vie sociale et économique du pays.
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INTRODUCTION GENERALE

Selon la définition de notre étude un ménage est l'ensemble des occupants vivant
sous le même toit d'un même logement ayant des liens. Synonymes : famille, foyer,
maisonnée, bercail (familier).

Par exemple, les ménages collectifs comprennent les catégories suivantes :

1º Les militaires logés dans une caserne ;

2º un quartier ou un camp ;

3ºles membres d’une communauté religieuse vivant dans un presbytère ou un


couvent ;

4ºles détenus, les jeunes garçons /filles qui habitent un homme ;

5º les enfants orphelins ou handicapés vivant dans un orphelinat ;

6ºles étudiants logés dans les cités universitaires ;

7ºles voyageurs en séjour dans un hôtel ;

8º les malades hospitalisés.

C’est une forme de famille nucléaire comme institution humaine existant avant
l’individu et s’impose à lui dans la société formée d’un ensemble de règles et de
valeurs sociales reproduisant des modes d’existence entretenant des normes
sociales.

Ce mot latin familia est :

Ensemble formé par les parents (ou l'un des deux) et les enfants : Ils souhaitent
fonder une famille. 2

Les enfants d'un couple : Famille nombreuse.

Ensemble des personnes unies par un lien de parenté ou d'alliance : Réunion de


famille.

Ensemble des générations successives descendant des mêmes ancêtres ;


lignée : Une des plus vieilles familles d'Auvergne.

Génération, descendance de père en fils, par rapport au métier, à la fonction : Une


famille de jardiniers

2
Ce mot famille vient du latin populaire focarium, du latin classique focus, foyer.
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Ensemble de personnes ayant des caractères semblables : Famille littéraire


Selon le vocabulaire juridique du cadre notre étude, la Famille
nucléaire est composée du père, de la mère et des enfants et un groupe domestique
réunissant au sein du même foyer uniquement les parents et les enfants non mariés
et sous cet optique, la famille nucléaire large est composée des petits-enfants, des
conjoints des enfants, des parents du couple, des conjoints des petits-enfants et des
arrière-petits-enfants.
Le mot ménage 3 désigne l’ensemble des personnes d'un même foyer par exemples :
un ménage de cinq personnes, un ménage sans enfant. 4
Dans l’optique de faciliter cette compréhension du rapport, il est indispensable de
définir certains concepts, variables clés et indicateurs afférant à ce thème. Nous
avons étudié la notion de ménage ordinaire (1°) et la notion de ménage collectif
(2°).
1°Ménage ordinaire : Le ménage ordinaire est défini comme un ensemble de
personnes apparentées ou non, qui : reconnaissent l’autorité d’un même individu
appelé « chef de ménage », partagent leurs repas en commun et habitent le plus
souvent sous le même toit ou dans le même enclos (urugo).
2°Ménage collectif : Le ménage collectif est constitué par un groupe de personnes,
sans liens de parenté a priori, qui vivent ensemble au sein d’une même institution
pour des raisons diverses : santé, études, travail, religion, voyage, perte de liberté
etc.

3
Ce mot ménage est l'ensemble est la cohabitation de deux personnes formant un couple
légitime par exemples : se mettre en ménage par des tâches domestiques liées à
l'entretien d'une famille .
4
De son étymologie le mot ménage dérivé de l'ancien français manoir, demeurer, rester,
du latin manere, demeurer, rester, séjourner quelque part, y passer la nuit.
Selon la définition de notre étude un ménage est l'ensemble des occupants vivant sous le
même toit d'un même logement ayant des liens. Synonymes : famille, foyer, maisonnée,
bercail (familier).
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1. LA PRESENTATION ET PROBLEMATIQUE DU SUJET

De son Etymologie, la famille vient du mot latin signifiant familia, c’est à dire les
gens de la maison, maisonnée, domesticité, famille, race, lignée, dérivée
de famulus, serviteur, esclave et Synonymes de foyer, maisonnée, parenté. 5
Cette famille peut être d’un homme, de sa femme et de leurs enfants, des parents, d
oncles, tantes, cousins et cousines, les grands parents et les arrières et arrières
grands parents qui vivent tous sous le même toit.
La famille Nucléaire est une forme de structure familiale correspondant à :
 un ménage regroupant deux parents mariés ou non de sexe différents ainsi
que leurs enfants ;
 un couple sans enfant ;
 un adulte avec son ou ses enfants.
Dans la famille nucléaire absolue un flou dans les règles d'héritage se manifeste
par le fait que qu’il est divisé librement par morceaux avec un recours fréquent au
testament.
Ainsi, ce système familial repose sur un principe de non-égalité des enfants. Plutôt
qu'inégaux, les enfants sont considérés comme différents. L'implication politique
de cette situation est les enfants étant considérés comme différents, les peuples le
sont également.
La structure familiale nucléaire absolue se caractérise également par un départ
précoce du jeune adulte du foyer de ses parents. Cette pratique diffuse l'idéal de
liberté individuelle dans la société.
Elle éclaire par exemple le démarrage de la révolution industrielle en Angleterre
où l'habitude de séparation familiale précoce a rendu peu traumatisant l'exode rural
vers les villes et les usines, condition nécessaire du décollage industriel.
La famille nucléaire absolue a donc créé des sociétés à fort tempérament
individualiste (voir le monde anglo-saxon).
L’État y est vu avant tout comme une menace pour les droits de l'individu y
compris dans sa version État-Providence. Ces sociétés sont donc allergiques au
totalitarisme car l'absorption de la société civile par l’État y est inconcevable
Caractéristiques :
Pas de cohabitation entre les enfants mariés et leurs parents ;

5
Par exemple, la structure familiale nucléaire absolue la mère était au niveau que ses
enfants et le père régnait au sein des enfants dans le contexte de la famille élargit.
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Pas de règle successorale précise : usage fréquent du testament.


Valeurs
Dans la famille nucléaire égalitaire cette forme de famille vu comme l’ensemble
des formes ou des structures tels qu’elles sont établies par la loi et la coutume qui
relèvent du droit public dans cette institution démocratique qui est la famille.
La famille dans ce sens social peut être un lieu d’apprentissage aux relations
humaines chaleureuses car elle est perçue comme une institution sociale.
Parmi les caractéristiques :
Pas de cohabitation entre les enfants mariés et leurs parents.
Héritage strictement égalitaire entre les enfants
Valeurs :
Liberté et égalité
Individualisme, universalisme, méritocratie (égalité des chances)
Cependant, dans la famille, les femmes sont victimes par le fait que Burundi a mis
en place un arsenal juridique et institutionnel visant à éradiquer les violences
faites aux femmes et aux filles en les autonomisant qui ne trouve plus un champ
d’application face à l’accès aux jugement , le respect des délaie ainsi que la
résignation des justiciable face à la succession de la femme en droit Burundais. 6
Dans cette catégorie de famille nucléaire, les femmes ont été bombardées par des
injonctions normatives permanentes ainsi que des viols.

 Les injonctions corporelles : les filles n’ont pas le droit de disposer de leurs
corps ;
 Les injonctions sociales où l’enfant est centré sur la mère et vice versa ;
 Les injonctions normatives de culpabilité. 7
Tant de dictons et des banalisations justifient les attitudes des auteurs causant des

6
Le mot loi du latin lex, loi, droit écrit est un terme générique pour désigner une règle,
une norme, une prescription ou bien une obligation générale et permanente qui émane
d'une autorité souveraine le pouvoir législatif et qui s'impose à tous les individus
d'une société.
7
Les difficultés rencontrées par les intervenants psychosociaux auprès des femmes victimes de
viol (2017, 64 p.) Sur le plan social, nous avons voulu contribuer à l’éradication des violences
faites aux femmes dans les ménages par une meilleure connaissance préalable de ces violences

1. Niko zubakwa Une femme doit tout supporter ;

2. Umugore wigito arya imbuto agasigaza intabire une femme inconsciente ne peut
pas bien s’occuper de son foyer ;
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préjudices à leurs égards . 8

2. CHOIX ET INTERET DU SUJET

Le choix du sujet a été motivé par cette raison de protection de la famille nucléaire
dont quatre intérêts à savoir :
Intérêt personnel : c’est pour nous un plaisir de traiter un sujet du domaine de
recherche complexe que le gens n’évoquent qu’à demi-mot puisque la question de
violence est un tabou au Burundi dont notre intérêt est de contribuer à
l’éradication de ce fléau dans la famille nucléaire.
Intérêt académique le sujet permettra à l’Université du Burundi d’évaluer la mise
en œuvre des connaissances dispensée pour s’assurer que les lauréats en Master de
cette université sortent avec un bagage suffisant de leur savoir ;
Intérêt scientifique ce travail consiste en outre de référence pour d’autres
chercheurs intéressés par ce sujet ;
Intérêt au niveau juridique du fait que le résultat trouvé constitue une base de

3. Umugore ntarya inkoko » : la femme ne mange pas de poulet ;

4. « umukobwa ni akarago k’abaraye », une femme est une natte pour les gens de
passage ou bien la natte des hôtes, signifiant qu’elle est instable, et que son point
de chute est aléatoire, aussi impinga y’abagenda », elle part avec le premier
venu ;

5. Itongo ry’umukobwa riri ku kuguru (ku kirenge ) ;

6. Urugo ruvuyemwo umugabo ntirusigaremwo umugayo nta mugabo aba


yarimwo » ;

7. « Niko zubukwa c’est à dire une femme doit supporter tout.


8
A cette catégorie des violences structurelles s’ajoute des violences psychologiques, les
violences verbales, les violences physiques :

1. Umugore sinobigirwa yakimajije amaguru » Une femme qui refuse d’accomplir


l’acte sexuel sera obligé de faire le tour du monde, trouvant partout la même solli -
citation ;

2. Umugore gito asama inda mwirima une femme ou une fille est comme la ciga -
rette quand tu finis de la fumer tu la jette ;

3. « Umugore ntazanwa n’ibigori azanwa n’ibigoye » : la finalité du mariage pour


la femme n’est pas le manger, mais autres choses qu’elle ne pouvait pas avoir chez
parent, les rapports sexuels ;
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recommandations afin de s’assurer le développement social et économique du


Burundi.

3. IMPORTANCE DE NOTRE ÉTUDE

Le choix du sujet la protection juridique de la famille nucléaire au Burundi a été


également motivé par l'intérêt de l'enfant une notion large censé d’aboutir au bon
développement physique et intellectuel de l'enfant, à son épanouissement, son
équilibre, sa sécurité, et sa santé en famille nucléaire.
En plus de choix des objectifs généraux, on a également trois objectifs spécifiques
1ºLe premier objectif : L a prise de conscience de la protection de cet être faible
c’est à dire la femme considérée comme la compagne de l' homme et destinée à lui
donner des enfants.
Cela comprend :
Conseiller les personnes, les familles et les organisations ;
Planifier, administrer et évaluer les programmes éducatifs ;
Intégrer et évaluer les politiques et les programmes du secteur public et du secteur
privé qui touchent le bien-être des personnes et des familles.
2ºLe second objectif : notre du sujet de travail est utile vu sa polymorphie pose
dans les enjeux de l'égalité professionnelle entre les hommes et les femmes qui
autre fois ne pouvait plus monter la maison pour couvrir le toit conjugal.
Les raisons de cette inaptitude avaient des prétextes non fondés selon un adage
Kirundi Umugore ntiyurira inzu alors que pour notre cas contraire notre intérêt
était d’intervenir pour la résolution des problèmes de la vie afin de les aider à
mieux atteindre le bien-être.
3ºLe troisième objectif : Notre objectif poursuivi rentre dans le cadre du
parlement des enfants en vue de protéger les enfants vivant en dehors du cadre
familial. 9

9
Dans ce cadre FVS/AMADE Spès NIHANGAZA une femme engagée dans la protection
des enfants vulnérables au Burundi a apporté un soutien à des victimes survivantes. Dans
son cadre, nous avons mené des recherches touchant :

1. La connaissance et les compétences requises pour répondre aux besoins


essentiels de nourriture, de vêtements, de logement, et de développement
humain et de relations humaines ;

2. La gestion de ressources individuelles et familiales.


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De ce fait, la famille fournit de l'amour, de l'attention et permet de


s'épanouir ; nous avons inventorié les formes de violences faites aux femmes, aux
filles et aux petites filles par notre objectif général de l’étude de l’économie
familiale pour sortir du sous-développement et atteindre le développement durable
en vue d’améliorer la qualité de vie quotidienne. 1 0
Pour pouvoir diagnostiquer et trouver un remède face à ces fléaux, on a voulu
11
savoir quelles sont les causes principales de la violence à l'égard des femmes et
des filles au Burundi et ailleurs et l’on a trouvé que parmi les Facteurs associés à
la violence au sein du couple et la violence sexuelle à l'égard des femmes se trouve
entre autres le :
Le Faible niveau d'instruction (pour les auteurs comme pour les victimes) ;
L’exposition à la maltraitance pendant l'enfance (auteurs et victimes) ;
L’exposition à la violence familiale (auteurs et victimes) ;
La menace permanente de nier l'accès aux ressources économiques du foyer ;
Parmi les conséquences relevées :
Les victimes peuvent attraper le VIH/SIDA et une grossesse non désirée
Les traumatismes et la discrimination de la part des victimes de la violence.

4. METHODOLOGIE DU TRAVAIL

La production de ce travail de recherche a suivi une méthodologie axée sur la


collecte des données essentielles.
Pour pouvoir concrétiser cette étude, nous avons visité la bibliothèque l’Université
du Burundi, celle du Centre d’Etudes et de Documentation Juridique, le Bulletin
Officiel du Burundi B.O.B, et le Centre d’Information des Nations Unies pour le
Burundi. D’autre part, nous avons consulté certains sites internet ainsi que

3. La stabilisation des familles.

10
Nos évaluations dans ce domaine sont notamment :

a. Le droit d’accéder aux ressources éducatives ;

b. Le droit de développer ses compétences individuelles et collectives ;

c. Le droit de lire et d’écrire.


11
Parmi les causes des violences sexuelles relevées sont : La consommation abusive
d’alcool (61,3%) ; le manque de maîtrise de soi (70,2%) ; le non-respect envers le genre
féminin (50,1%) et la détérioration des mœurs (13%).
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d’autres documents trouvés ici et là en rapport avec notre sujet.

5. MOTIVATION DE CHOIX DU SUJET

Comme on l’a vu ci haut cette commission nous a aidés à mieux étudier depuis
12
notre enfance à lire les faits dans le droit.
D’une part la famille en Générale au Burundi comme l’ensemble des personnes
unies par un mariage, une filiation, une parenté ou une alliance est un domaine que
porte notre intérêt général qui prime sur l’intérêt personnel dans le cadre des
familles nucléaires est un sujet utile, original et faisable .
L'éducation comme action de développer un ensemble de connaissances et
de valeurs morales, physiques, intellectuelles , scientifiques pour atteindre le
niveau de culture souhaitée ;
L'éducation nous a permis de transmettre d'une génération à l'autre la culture
nécessaire au développement de la personnalité et à l' intégration sociale dans la
communauté et la collectivité burundaise ;
D’autres part pour rendre ce sujet faisable et opérationnel nous avons parti du
principe que l’éducation de l'enfant au Burundi qui repose sur la famille, l'école,
la société mais aussi sur des lectures personnelles et sur l'usage des médias comme
la télévision ou Internet

6. HYPOTHESE DE TRAVAIL

Pour conférer à la famille une existence juridique, il existe une seule hypothèse :
l’alliance et la parenté dans les relations entre les membres de la famille une
hypothèse provisoire de recherche. Pour infirmer ou confirmer cette hypothèse,
nous avons choisi les avancées significatives du Burundi dans l’intégration des
O.D.D.

7. DELIMITATION DU TRAVAIL

Dans cette recherche, nous avons la délimite notre sujet dans l'espace c’est à dire
sur le territoire national de la République du Burundi et quand à la loi du lieu où
se trouve le patrimoine commun des époux.

12
Le droit à l’éducation est parmi les droits fondamentaux de l’être humain et on peut
affirmer cette dignité que notre éducation dès notre plus jeune âge est considérée comme
essentielle pour transmettre toutes les valeurs.
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8. L’ARTICULATION DU SUJET

Notre travail est subdivisé en trois chapitres à savoir :


Le chapitre premier porte sur les mécanismes juridiques de la protection de la
famille nucléaire au Burundi.
Le second chapitre traite le régime juridique de la responsabilité et la répression
des infractions contre la famille au Burundi ;
Le troisième chapitre met à la lumière la protection des droits patrimoniaux de la
famille et des successions
Enfin notre travail est clôturé par une conclusion.
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CHAPITRE I : DES MECANISMES JURIDIQUES DE LA PROTECTION DE LA


FAMILLE
NUCLEAIRE AU BURUNDI

Au sens large : la famille est l'ensemble des personnes ayant un lien de parenté,
d'alliance ou d'adoption avec quelqu'un.
Au sens restreint et administratif : la famille est l'entité constituée par une
personne ou un couple et de ses enfants, vivant sous un même toit d'un couple
vivant au sein du ménage, avec le cas échéant son ou ses enfant(s) appartenant au
même ménage.
Au sens figuré : une famille est un groupe de personnes, de choses ou d'espèces
ayant des similitudes en matière de croyances, d'idées, de passions, de techniques,
de caractéristiques, etc. ;
En biologie, la famille est l'un des taxons de la hiérarchie de la classification, situé
au-dessous de l'ordre et au-dessus du genre ;
En Céramique : c’est un groupe de porcelaines d'Extrême-Orient apparentées par la
couleur dominante de leur décor.
En Mathématiques : c’est un Ensemble dont tous les éléments sont des parties d'un
ensemble donné ;
En Religion : c’est un Ensemble des religieux d'un même ordre.

SECTION I. DEFINITION DE LA NOTION DE DROIT

D’après le vocabulaire juridique, le droit est l'ensemble des lois et des règles que
doit observer les hommes vivant en société et sanctionné par la force publique en
cas de violation. 1 3
Cette section analysera les notions relatives à la définition de la notion de droit
14
sous deux sens c’est à dire la définition du droit dans le sens objectif (§1) et la
13
Selon Jacques MOURGEON, les droits de l’homme se définissent comme étant les
prérogatives gouvernées par des règles que la personne physique et morale détient dans
ses relations avec d’autres personnes physiques et morales ou avec le pouvoir.

1. Ces droits de l'homme sont indivisibles . Qu'ils soient civils, culturels,


économiques, politiques ou sociaux. Il n'y a aucun droit qui ait « moins d'importance
» que les autres.

2. Ces droits de l'homme sont indissociables, solidaire et interdépendants

14
D’après son Etymologie le mot Droit signifie conduire en ligne droite, direct.
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définition du droit dans le sens subjectif (§2)

§1. DEFINITION DU DROIT DANS LE SENS OBJECTIF

Dans ce paragraphe, on a analysé le sens du droit selon le sens objectif. Dans ce


sens, on appelle "droit objectif" l'ensemble des règles et des normes juridiques à
caractère obligatoire qui sont applicables dans un pays. 1 5
Dans ce sens de notre étude le droit sera de règles qui régissent la conduite de
l'homme en famille pour réguler les rapports sociaux ou de façon plus
complète l'ensemble des règles imposées aux membres d'une société.
Puisque le droit objectif est formulé de manière générale et impersonnelle, il
s'adresse à toutes les personnes qui forment le corps social.
Cependant, beaucoup d’auteur plongent dans l’idée selon laquelle :
Dans le droit objectif, la règle de droit envisagée en elle-même et pour elle-même ;
Le droit objectif est composé d'autres sources que la loi, comme la coutume et les
usages ;
Il ne concerne personne en particulier mais toutes celles qui sont dans une certaine
situation, susceptible de se produire ;
Leur violation peut engendrer une sanction de la part de l' autorité publique.
Ces règles et normes établies par le pouvoir en place sont destinées à organiser la
vie des hommes en société, à réguler leurs rapports et à maintenir l'ordre et
la sécurité.

§2. DEFINITION DU DROIT DANS LE SENS SUBJECTIF

Dans ce paragraphe, on a analysé le sens du droit selon le sens subjectif à partir de


son étymologie latin subjacere, être placé dessous, être situé dessous, être soumis
à, être subordonné à, dépendre de
Selon lexique des termes juridiques, le droit subjectif est entendu comme des
prérogatives individuelles reconnues et sanctionnée par le droit objectif.
Les droits subjectifs sont opposables aux tiers, leur respect ou leur reconnaissance
16
peut être réclamée en justice.

15
C’est un ensemble de règles qui gouverne la conduite de l’homme en société et dont
le respect est assuré par l’autorité publique. Par exemple : l’interdiction de tuer est
une règle de droit objectif.
16
Par exemple : le droit de propriété est un droit subjectif et dans ce sens il peut être le
droit de la religion, la légalité, l’usage établi que sont les règles, la civilité, l'honneur,
l'utilité collective et l'intérêt public ou particulier.
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Dans ce sens le droit subjectif désigne l'ensemble des prérogatives, avantages


ou pouvoirs particuliers dont bénéficie et peut se prévaloir un sujet de droit, qu'il
soit personne physique ou morale ;
 Les droits subjectifs sont des prérogatives attribuées à un individu en
particulier dans son intérêt, lui permettant de jouir d'une chose, d'une valeur
ou d'exiger d'autrui une prestation. Par exemple, le droit de propriété
privilégié ou nanti, usufruit, nue-propriété, hypothèque, gage ;
 Les droits subjectifs (point de vue de l'individu) sont reconnus par le droit
objectif (point de vue de la société).
Compte tenu de cette définition, nous avons élargi notre étude sur le droit de
propriété. Le reste du combat largement partagé, les grandes proclamations et les
nouvelles législations peinent à faire changer les mentalités ou à inscrire leur
changement dans la réalité dans le droit de propriété.
Exemples : une somme d'argent, une automobile, un appartement, un terrain, des
actions de société anonyme, des droits d'auteur, etc....
Ainsi, les individus sont égaux devant la loi (droit objectif), mais n'ont pas tous les
mêmes droits.

I. LES TYPOLOGIES DES DROITS DE L’HOMME

Ces droits de l'homme sont universels par le fait que les êtres humains naissent
libres et égaux et par le fait qu’ils jouissent des mêmes droits fondamentaux.
Proclamant notre attachement au respect des droits fondamentaux de la personne
humaine tels qu’ils résultent de la Déclaration Universelle des droits de l’homme
du 10 décembre 1948, les Pactes internationaux relatifs aux droits de l’homme du
16 décembre 1966, la Charte Africaine des droits de l’homme et des peuples du 18
juin 1981 et la Charte de l’Unité Nationale les droits de l’homme contenu de
manière générale dans les instruments universels et régionaux habituellement
classés en trois générations
 Les droits de la première génération appelé les droits civils et politiques ;
 Les droits de la seconde génération appelés droits économiques, sociaux et
culturels ;
 Les droits de la troisième génération appelée droit de la solidarité.
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A. LES DROITS DE LA PREMIERE GENERATION

Ces droits de la première génération sont appelés également des droits civils et
politiques comme droit d’inspiration individualiste et libérale selon le texte adopté
du droit de la Liberté de pensée et de religion et de conscience prévue à l’Article
18 de la D.U.D.H ainsi que le droit à la Liberté d’opinion et d’expression 1 7 sans
18
oublier le droit à la liberté de réunion et d’association pacifique.
Ce sont des droits liés à notre dignité et nous visons la protection de cette dignité
humaine d’une manière générale et particulière face aux abus ;
Ce sont des droits résistances ou droit contre l’état et découlent du constat que
l’État tout puissant ne devait pas posséder un pouvoir sans limite et que, en
contrepartie ils devaient pouvoir influer sur les politiques qui les concernent ;
Ce sont des droits que l’individu peut opposer à l’État qui ne peut agir en sens
contraire pour limiter ou supprimer ces droits. C’est pourquoi on les appelle des
« droits -résistances » ou « droits contre l’État ;
Parmi les droits civils et politiques, aussi appelés droits de première génération

Ce sont :

1. Le droit à la vie (Article 3 de la D.U.D.H) ; Tous les êtres humains naissent


libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de
conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de
fraternité ;

2. Le droit à l’interdiction de l’esclavage (Article 4 de la D.U.D.H) ;

3. Article 4 : Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude ; l'esclavage et la


traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes ;

4. Le droit à l’interdiction de la torture et autres traitement inhumains et


dégradants (Article.5 de la D.U.D.H) ;

5. Le droit à la reconnaissance de sa personnalité juridique (Article 6 de la


D.U.D. H) ;

6. Le droit à l’égalité et l’interdiction de la non-discrimination (article 7 de la


D.U.D. H) ;

7. Le droit à un recours effectif devant les juridictions compétentes (Article 8

17
Article 19 de la D.U.D.H
18
Article 20 de la D.U.D.H
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de la D.U.D.H) ;

8. Le droit d’accès à un tribunal (Article 10 de la D.U.D.H) ;

9. Le droit de non rétroactivité de la loi pénale (Article 11 de la D.U.D.H) ;

10. Le Droit à la vie privée : Droit de toute personne à ne pas être l’objet
d’immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa
correspondance ; 1 9

11. Le droit à la liberté de circuler librement tant à l’intérieur qu’à l’extérieur


de son pays ; 2 0

12. Le droit à la propriété. 2 1

Selon l’Article 2 de la D.U.D.H, chacun peut se prévaloir de tous les droits et de


toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune,
notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique
ou de toute autre opinion, d'origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance
ou de toute autre situation. 2 2
Toute personne devrait avoir le droit au plus haut niveau possible de ses droit par
biais ou bien par voie de la santé physique et mentale, sans discrimination fondée
l’identité de genre.
Les États devront :
Prendre toutes les dispositions législatives et administratives, ou toute autre
mesure, nécessaires pour garantir le droit d’avoir et de pratiquer des croyances
religieuses et d’être protégées de toute ingérence concernant leurs croyances et
pratiques contre toute coercition ou contre l’imposition de croyances ;
Garantir que l’expression, la pratique, la promotion d’opinions, de convictions et
de croyances d’une façon qui contrevienne aux droits humains.

19
Article 12 d la D.U.D.H
20
Article 13 de la D.U.D. H
21
Article 17 de la D.U.D.H
22
Dr. Egide MANIRAKIZA cours de dimensions collectives des droits de l’homme.
Exemples vote à main levée, vote à bulletin secret, vote par procuration, vote en
première lecture. Par exemple un bulletin trouvé dans l'urne sans enveloppe, la présence
de plusieurs bulletins dans l'enveloppe, un bulletin écrit sur du papier couleur.
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B. LES DROITS DE LA SECONDE GENERATION

Les droits de la seconde génération sont appelés également les droits économiques
et sociaux sont des droits d’inspiration socialistes. Contrairement aux droits
civiques et politiques qui s'exercent librement, qui sont prévus par la loi et
appliqués par les tribunaux, les droits sociaux nécessitent la protection et
l'assistance des pouvoirs publics, dans le cadre de mesures sociales.
En principe, les droits sociaux peuvent être définis comme l'ensemble des droits
dont bénéficie un citoyen dans ses relations avec les autres individus, avec des
groupes ou avec l'Etat.
Mais ils ne peuvent être réalisés que si les pouvoirs publics fournissent des
prestations permettant de les garantir tout au long de la vie du citoyen.
Ce sont des droits créances ou droit sur Etat nécessitant l’intervention de l’Etat
pour être mis en œuvre.
Les droits économiques concernent les activités génératrices de revenu et les
mesures de soutien au revenu permettant de se procurer les biens essentiels.
Toutes fois, les droits sociaux désignent de manière plus restrictive, les prestations
à la charge de l'employeur ou de la collectivité en lien avec le contrat de travail ou
les dispositifs d'assurance de la Sécurité sociale. Ils peuvent englober d'autres
droits élaborés plus récemment comme le droit à l'éducation ou le droit au
logement.
Ces droits d’inspiration socialiste sont droits économiques, sociaux et culturels
appartiennent à tous les individus en tant qu’êtres humains car ce sont les droits
fondamentaux qui concernent le lieu de travail, la sécurité sociale, la vie familiale,
la participation à la vie culturelle et l’accès au logement, à l’alimentation, à l’eau,
aux soins de santé et à l’éducation 2 3
A priori, ce sont des droits qui nécessitent l’intervention de l’État pour être mis en
œuvre. 2 4

23
On les nomme ainsi « droits-créances » ou « droits sur l’État ».

24
Dans notre cadre d’étude de la protection de la famille, Ces droits, peuvent être
formulés différemment suivant les pays et suivant les instruments, incluent les droits de
la Sécurité sociale et action sociale de l'Etat

1. La santé ;

2. La maternité ;
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C. LES DROIT DE LA TROISIEME GENERATION

Appelé également les droits de solidarité, cette notion de troisième génération des
droits de l’homme est un véritable droit trouvant son origine dans les travaux de
Karel VASAK des années 1970 et des travaux de ma mémoire de fin des études du
second cycle intitulé " La protection de l’environnement contre la pollution
atmosphérique " qui voulait témoigner l’émergence de ces des droits de l’homme
sur la scène internationale.
Comme le met en avant ce sont notamment :

1. Le droit au développement qui vise à réaliser un partage plus équitable du


pouvoir et des richesses dans la communauté internationale ;

2. Le droit à la paix ;

3. Le droit à l’environnement ;

4. Le droit au respect du patrimoine commun de l’humanité ;

5. Le droit des minorités ; etc.

L objectifs dans cette étude est d’atteindre le développement durable censé pouvoir
combiner plusieurs exigences :

a. La satisfaction des besoins essentiels des générations actuelles et futures, en


rapport avec les contraintes démographiques (eau, nourriture, éducation,
santé, emploi) ;

b. L’amélioration de la qualité de vie (services sociaux, logement, culture...) ;

c. Le respect des droits et des libertés de la personne ;

d. Le renforcement de nouvelles formes d'énergies renouvelables (éolienne,


solaire, géothermique) ;

e. etc.

3. Les charges familiales ;

4. La pauvreté ;

5. La vieillesse ;

6. La protection des mineurs, la lutte contre l' exclusion sociale ;

7. La dépendance des personnes âgées.


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Pour assurer la conservation des ressources naturelles utilisées ou utilisables aux


fins de la production alimentaire, tous les pays doivent collaborer afin de faciliter
25
la préservation de l'environnement, y compris le milieu marin.
Ce concept droit de l’homme traduit l’idée selon laquelle tout être humain possède
des droits universels et inaliénables dans le droit positifs en vigueur.

§2. DES NOTIONS RELATIVES A LA FAMILE

Dans cette étude de la famille nucléaire, on a passé en revue la notion de la famille


puis nous avons développé sa définition suivant deux signification mischpach et
taph.
La première signification se trouve dans l’ancien testament ou on trouve le mot
famille vient du mishpachah qui signifie comme famille, tribu, peuple et nation.
La deuxième signification de Famille est Taph signifie enfant, petit enfant. C’est
un nom de famille.
Ils partent du principe que, du point de vue d'un enfant, le père fait figure de chef
de famille dans un système de famille nucléaire, tandis que c'est le grand-père qui
tient ce rôle dans une famille élargie c’est à dire un aïeul au sens large tout
ascendant paternel ou maternel, alors qu'au sens restreint, il s'agit d'un grands-
parents. 2 6

I. LA NOTION DE LA FAMILLE NUCLEAIRE AU BURUNDI

Comme on l’a précisé au début de ce chapitre, la famille nucléaire correspond donc


à une famille regroupant deux adultes mariés ou non avec ou sans enfant, c’est une
Famille limitée aux parents et à leurs enfants. 2 7
Selon le dictionnaire français Larousse la famille est l’ensemble formé par les
parents (ou l'un des deux) et les enfants : Ils souhaitent fonder une famille. 2 8
Juridiquement et pratiquement les droits familiaux existent et apparaissent dans les
droits de l’homme en société Burundaise comme un ensemble des personnes unies
25
Déclaration universelle pour l'élimination définitive de la faim et de la malnutrition
26
Au pluriel, on dit aïeuls quand on veut désigner les grands-parents ou les grands-
pères (parfois aussi les arrière-grands-parents), tandis qu’aïeux signifie « ancêtres,
ascendants » (incluant les aïeuls) ou plus largement « ceux qui ont précédé la
génération actuelle »
27
Selon le vocabulaire juridique du cadre notre étude, la famille nucléaire est composée du
père, de la mère et des enfants.
28
Selon le dictionnaire français Larousse la famille est l’ensemble formé par les
parents (ou l'un des deux) et les enfants : Ils souhaitent fonder une famille.
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par un lien de parenté ou d'alliance : Réunion de famille c’est à dire un ensemble


des générations successives descendant des mêmes ancêtres ; lignée : Une des plus
vieilles familles d'Auvergne.

A. CARACTERISTIQUE DE LA FAMILLE NUCLEAIRE

Désormais, le modèle de la Famille Nucléaire ci-dessus s'appuie sur la famille


nucléaire dans laquelle les valeurs familiales sont enseignées, de l'éducation aux
valeurs familiales, il y a deux ramifications qui convergent vers la valorisation et
la promotion de la femme burundaise, qui atteint ensuite le stade d'une société
dynamique, cohérente et développée. 2 9

Tableau 1 : sur les caractéristiques de la famille nucléaire au Burundi

Famille nucléaire Caractéristiques


1. Famille nucléaire égalitaire Valeurs familiales, l’Éducation, l’Amour, la
vérité, l’équité, l’unité, l’aide, la
compréhension, la justice, la paix, la tolérance,
la patience, l’abstinence, la confiance, le
courage, le pardon, l’assiduité, la foi, l’espoir,
la moralité, l’égalité, etc.
2. Famille nucléaire absolue Éducation aux valeurs familiales ; scolarisation
des filles ; Équité au travail entre garçons et
filles ;
Valorisation et promotion des femmes ; Société
dynamique, cohérente et développée

Enfin, à partir de la société dynamique, cohérente et développée, le cycle


commence et se poursuit jusqu'à la société nucléaire.

B. CARACTERISTIQUES DES DIFFERENTS ETATS MATRIMONIAUX

Dans cette étude, nous avons défini certains notions relatives aux différents états
matrimoniaux 3 0 seulement dans cinq catégories des situations de famille retenues
au cours des différents recensements et enquêtes effectues dont les plus important

29
S Esperance KWIZERA ., Burundi nuptial songs and females’ valuation and promotion,
Faculty of arts and humanities department of English language and literature.
30
L'état matrimonial légal désigne la situation conjugale d'une personne au regard de la
loi.
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sont les suivantes : marié(e), célibataire, séparé(e), veuf (Ve), divorcé(e). 3 1


1. Mariés : Ce sont les personnes ayant contracté mariage quel qu’ait été leur
état antérieur (célibataires, veufs, divorcés, séparés)
2. Célibataires : Ce sont les personnes n’ayant jamais été mariées ou le mariage
a été annulé
3. Séparés : Ce sont les personnes séparées de fait pour des raisons de
mésentente conjugale ou des personnes séparées de corps à la suite d’un
jugement prononcé par le tribunal. 3 2
4. Veufs : Ce sont les personnes dont le conjoint est décédé et qui ne se sont
pas remariées
5. Divorcés : Ce sont les personnes dont le mariage a été dissout en justice et
qui ne se sont pas remariées.
Cette catégorie ne comprend pas les séparés. Dans cette étude on a compris qu’une
personne divorcée dont le conjoint est décédée après le divorce, est à considérer
comme divorcée, et non pas veuve.
Dans ce travail, on va distinguer le droit objectif du droit subjectif .

C. L'IMPORTANCE DE L'ECONOMIE FAMILIALE AU BURUNDI

L'objectif principal est de savoir comment l'économie nationale doit être gérée
pour réaliser, d'une part, les économies indispensables et, d'autre part, une
meilleure qualité de vie. Ce domaine d'étude, au sein de l'économie, présente
certaines caractéristiques liées à sa définition et que nous montrons ci-dessous :
Premièrement, toute économie doit se concentrer sur la famille et les foyers ;
Secundo, leur principal intérêt doit résider dans les dépenses du ménage et leurs
sources de revenus ;
Tercio, l’économie nationale doit prendre en compte des différents types de
besoins tels que la santé, l'alimentation ou l'hygiène.
Cette science sociale n'est pas seulement utile dans des domaines tels que les
affaires, la finance ou l'université, elle est également utile dans la vie
quotidienne. 3 3

31
https://www.selexium.com les différents régimes matrimoniaux visite le 06/10/2023
32
Verzillghen Michel. Relations familiales internationales sélections des questions
actuelles Bruxelles Brulant, 1999.

33
Il est essentiel de savoir gérer son argent, comment gérer ses dépenses et ses revenus,
et savoir ce qu'est un compte courant ou un taux d'intérêt.
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Il est donc important d'enseigner l'économie non seulement aux étudiants


universitaires ou en formation professionnelle, mais aussi dans les écoles et les
instituts.
Mais en son sein, l'économie familiale prend une importance particulière.

II. LES FONCTIONS DE L’HOMME ET DE LA FEMME DANS LA FAMILLE

Les différentes fonctions de l’homme et de la femme de la famille doivent trouver


une place dans la constitution Burundaise afin que tout un chacun sache ses
taches. 3 4 Nous avons analysé les concepts homme et femme ainsi que leurs
fonctions dans la famille en société Burundaise.
Parmi ses fonctions que nous avons relève de la vie quotidienne de notre société
Burundaise dans la famille nucléaire, on peut mettre en évidence :
 La dimension collective d’une famille : Elle a permis la création de la
protection sociale et de la protection juridique dont elle bénéficie ;
 La fonction démographique de la famille : La famille s’avère être un facteur
de la natalité ;
 La fonction politique de la famille : La famille constitue une cellule de base
de l’apprentissage de la solidarité et de l’autorité ;
 La fonction économique de la famille : La famille est reconnue comme étant
une cellule de cellule d’éducation et de consommation ;
 La famille possède une fonction de transmission : Elle restitue la lignée des
ancêtres et des descendants ;
 La famille dispose d’une fonction sociale : Elle aboutit à la prise en charge
des personnes qui nécessitent des protections spécifiques.

A. L’HOMME ET SA FONCTION DANS LA FAMILLE

Le droit de la famille organise les relations juridiques entre les différents membres
d’une même famille et définit essentiellement deux types de liens familiaux :
les liens d’alliance (couples) et les liens de parenté (ascendants et descendants).
Selon Gérard Cornu, le mot homme renvoie au concept de l’être humain qui est
beaucoup plus général comprend les hommes et les femmes et tous les autres
genres et désigne avant tout une personne physique
1. Le mari comme le chef de la communauté conjugale exerce cette fonction à
34
On appelle loi fondamentale l'ensemble des lois qui établissent le fondement de
l'organisation d'un Etat et qui régissent les relations au sein des pouvoirs publics
ainsi que les relations entre l'Etat et les citoyens.
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laquelle la femme participe moralement et matériellement dans l’intérêt du


ménage et des enfants ;
2. Le mari en tant que père de la famille :
3. Préside sa famille dans l'amour et la droiture, et a la responsabilité de
pourvoir aux besoins vitaux et à la protection de sa famille.
4. Agit pater bonus familias cela veut dire en bon père de famille. 3 5
5. Veille sur sa sécurité de la famille et contribuer à son entretien matériel et
moral, c'est-à-dire le nourrir, l'héberger, prendre des décisions médicales,
surveiller ses relations et ses déplacements. 3 6
6. Le père de la famille joue un rôle dans l'éducation
7. Il développe la capacité de différenciation, et aide l’enfant à se développer
lui-même, hors de sa mère. 3 7
8. L’homme est présenté comme un certain être qui à la différence des autres
animaux serait doué d'une faculté lui assurant un certain rayonnement, c’est
à dire la faculté de raisonner.
C’est un droit de la famille est une branche large du droit civil qui inclut
l'ensemble des règles juridiques régissant les rapports familiaux, le droit des
grands-parents, l'adoption, la filiation et les majeurs protégés.

B. LA FEMME ET SA FONCTION DANS LA FAMILLE

L’Objectif de la définition femme dans la famille s’inscrit par le dictionnaire le


Petit Larousse comme étant un être Humain de sexe féminin. 3 8
De cette définition, le concept femme 39 fait référence aux mères, aux filles, aux
adolescentes mais aussi aux enfants de sexe féminin.
1. La femme fait preuve de fécondité dans le foyer, les soins et l'éducation des

35
L’homme agit Pater bonus familia c’est à dire en bon père de la famille
36
Le mari est à la fois le garant et le protecteur des biens et des intérêts de son épouse
dans l’Objectif de son rôle déterminant qu’il joue dans le développement durable et sur
beaucoup de plans par rapport la femme et sa fonction dans la famille comme promoteur
de paix durable pour le foyer mais également de ses efforts qu’ il entreprend en vue de
construire une communauté pacifique et responsable à l’égard des citoyens.
37
Le rôle du père est un enjeu capital dans cette restauration et dans la réparation des
choses de la maisonnée par exemple les fissures du vieillissement de la maison.
38
Magazine Jimbere dans l’interview donnée par Mary Angel.
39
En Kirundi on dit Kami ka Muntu numutima wiwe parce que l'âme c'est le soi.
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enfants constituent le second rôle primordial de la femme.


2. La femme réalise la majeure partie des tâches qualifiées de ménagères, telles
que : l'entretien du logis, les achats de consommation courante, la
préparation des repas, la surveillance et l'éducation des enfants, à titre
d'exemples ;
3. Elle est le soutien de famille de manière ;
4. Elle est le premier facteur du développement économique et humain. Elle est
40
plus large que l'instruction.
Malgré l’importance de la femme, il existe des disparités selon le milieu, le niveau
d'instruction, l'âge et le sexe lies au développement durable. 4 1

40
Cependant dans la pratique, elles sont impliquées dans la planification, la gestion et
la formulation des politiques sectorielles des eaux et dans la conception de gestion
des projets hydrauliques.
41
D’autres lacunes ont été observé sur le statut de la femme dans son vécu quotidien au
Burundi notamment dans le domaine dans l’exercice des droits politiques, dans le vécu
psychosocial d’une femme sans emploi, dans le vécu psychosocial d’une femme allaitante
séropositive du VIH/SIDA, dans la place de la femme dans les élections, dans le Football
et émancipation de la femme, dans la maternité d’une femme séropositive enceinte ainsi
que dans le vécu psychosocial de la mère d'une femme divorcée.

Les États doivent :

1. Assurer la participation équitable des femmes à tous les niveaux dans la prise de
décision ;

2. Promouvoir l'accès des femmes aux crédits et la formation au développement et


aux contrôle reproductives tels que la terre ;

3. Garantir aux femmes le droit aux biens ;

4. Prendre en compte les indicateurs de développement humains spécifiques aux


femmes dans l’élaboration des politiques et programmes de développement.
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SECTION II : POURQOUI ETUDE DE LA PROTECTION DE LA FAMILLE


NUCLEAIRE

Dans cette section, on va analyser les raisons de la protection de la famille


nucléaire ou l’on a trouvé les raisons fondées sur la célébration de la journée
internationale de la famille.
En cette fête de la Sainte Famille de 1993 a commencé dans toute la communauté
de l'Eglise l’« Année de la Famille », étape significative sur l'itinéraire de la
préparation au grand Jubilé et le début du troisième millénaire depuis la naissance
de Jésus Christ. 4 2

§1. LES TYPOLOGIE DES FAMILLES

Dans ce paragraphe relatifs aux typologies des familles, on va étudier les


typologies des familles dans la société Burundaise on va analyser l’arbre
généalogique de la famille au Burundi(I) puis la notion de la responsabilité
parentale en famille nucléaire (II).

I. L’ARBRE GENEALOGIQUE DE LA FAMILLE AU BURUNDI

Parmi les typologies de famille au Burundi et ailleurs, on a essayé d’analyser les


11 typologies de la famille au Burundi et ailleurs ou l’on a répertorié dans le cadre
43
du sujet de la protection de famille au Burundi à savoir la famille étendue en
Sociologie compose par un ensemble de père et de mère, les enfants, les petits-
enfants, les oncles, les tantes, les neveux, les nièces. 4 4
On a étudié la famille comme une unité sociale composée des parents et des
enfants qu’ils élèvent dans son concept d’éducation aux valeurs familiales pour
obtenir une meilleure compréhension du travail à accomplir.

42
Dans le mariage, l'homme et la femme s'unissent d'une façon tellement étroite qu'ils
deviennent, selon les paroles du Livre de la Genèse, « une seule chair » (Genèse 2, 24).
43
A ce sujet consulter les annexes III, IV, V de cette recherche de notre étude de Jean
Baptiste NTAHOKAJA dans son contexte des familles et clans au Burundi Hutu, Tutsi
et Twa la famille est vue comme l’ensemble des générations successives qui
descendent du même ancêtre commun connu. De même lignages, lignée, dynastie et ce
terme famille peut être utilisée pour designer toutes les personnes vivant sous la
protection d’un chef synonyme clan Hutu, tutsi et Twa.
44
Selon Ralph Linton (1953), in The Natural History of the Family.
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Schéma 1 : de l’arbre généalogique de la famille nucléaire

En général nous nous sommes référés à ce dessin de cet arbre généalogique pour
étudier en particuliers la notion de la parenté 4 5 ou l’on a étudié les parents
« adoptifs » par opposition aux parents qui sont également géniteurs ou personnes
qui au regard de la loi exercent leur autorité sur l'enfant et ne sont pas les
géniteurs de l'enfant .

A. DESCRIPTIONS DES MEMBRES DE LA FAMILLE NUCLEAIRE

Certaines relations issues de l'alliance sont jugées suffisamment importantes pour


être désignées par des mots spécifiques :
1. Le gendre : mari de la fille / du fils ;
2. Le Beau-fils ou bien appelé fils né d’un lit antérieur de l’un ou de l’autre
des deux époux ou bien mari de la fille / du fils (terme synonyme
de gendre) ;
3. La Belle-fille : c’est la fille née d’un lit antérieur de l’un ou de l’autre des
deux époux ou bien l’épouse du fils / de la fille (en remplacement du terme
vieilli bru) ;
4. Le beau-père : appelé également le père du conjoint ou de la conjointe ou le
nouveau conjoint de la mère ou du père, par rapport aux enfants qu’elle/il a
eus lors d’une union précédente (en remplacement du terme vieilli parâtre) ;

45
C’est dans ce sens que nous entendons la famille comme l’Ensemble de choses ayant
des caractères communs : Arbres qui appartiennent à la même famille.
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5. La belle-mère : appelée la mère du conjoint ou de la conjointe ou la nouvelle


conjointe du père ou de la mère, par rapport aux enfants qu’il/elle a eus lors
d’une union précédente (en remplacement du terme vieilli marâtre) ;
6. Le beau-frère : appelée également le frère du conjoint ou de la conjointe ou
bien le mari de la sœur ou du frère ;
7. La belle-sœur : appelé également la sœur du conjoint ou de la
conjointe comme l'épouse du frère ou de la sœur ;
8. Le demi-frère : appelle frère n’ayant qu’un seul parent en commun (père ou
mère) ;
9. La demi-sœur : ou sœur n’ayant qu’un seul parent en commun (père ou
mère) ;
10. belle-cousine : ou bien la cousine du conjoint ou de la conjointe est
l'épouse du cousin ou de la cousine ;
11. beau-cousin : ou bien le cousin du conjoint ou de la conjointe devient
le mari du cousin ou de la cousine ;
12. belle-tante : la tante du conjoint ou de la conjointe est l'épouse de
l'oncle ou de la tante ou la sœur du beau-père ou de la belle-mère ;
13. bel-oncle : l'oncle du conjoint ou de la conjointe est le mari de l'oncle
ou de la tante apparait comme le frère du beau-père ou de la belle-mère ;
14. belle-grand-mère : La mère de mon père est ma grande mère : c’est la
grand-mère du conjoint ou de la conjointe comme La mère du beau-père ou
de la belle-mère
15. La nouvelle conjointe du grand-père ou de la grand-mère, par rapport
aux petits-enfants qu’il/elle a eus lors d’une union précédente (en
remplacement du terme vieilli grand-marâtre ) ;
16. Le père de ma mère est le beau-grand-père : C’est le grand-père du conjoint
ou de la conjointe. Il vient e position du père du beau-père ou de la belle-
mère ou bien comme le nouveau conjoint de la grand-mère ou du grand-père,
par rapport aux petits-enfants qu’elle/il a eus lors d’une union précédente
(en remplacement du terme vieilli grand-parâtre).

B. LA PROTECTION DE LA PARENTE EN FAMILLE NUCLEAIRE

La protection de la famille nucléaire relève de l’œuvre d’Emmanuel Todd 4 6 qui a

46
Emmanuel Todd classifie la famille dans son ouvrage L'Origine des systèmes familiaux
en 15 systèmes familiaux concernant les notions de la famille nucléaire intégrée.
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étudié l'influence des systèmes familiaux sur les grands mouvements de société en
Europe et dans le monde : idéologies, systèmes politiques et économiques,
religions.
1. La parenté intéresse donc le lien biologique dit par le sang. Toutefois, elle
exclut le cas de l’adoption qui est le plus souvent construit par imitation de
la filiation biologique ;
2. La parenté est une notion fondamentale et essentielle pour le droit de la
famille ;
3. La parenté peut se définir comme le lien juridique issu de la filiation ;
4. la parenté se divise en deux lignes, dont la ligne directe et la ligne
collatérale ;
5. La parenté en ligne collatérale relie toutes les personnes qui descendent
d’une même personne 47
Le terme système familial est employé également en thérapie familiale systémique
ainsi que par d'autres historiens de la famille. 4 8
Dans ses essais La Troisième Planète , La Nouvelle France et L'Invention de
l'Europe, Emmanuel Todd différencie les systèmes familiaux principalement selon
deux critères :
Le caractère intégré ou non de la famille s'observe dans les rapports parents-
enfants, et se manifeste en particulier par la cohabitation ou non de plus de deux
générations tandis que le caractère symétrique ou non de la famille s'observe dans
les rapports entre frères (et sœurs) et en particulier dans les coutumes
successorales .
C’est peut se centrer sur la famille nucléaire à savoir :
Quant à ce terme de parent dans le sens de la famille nucléaire, il connaît une
acceptation assez large dans le droit de l’homme ainsi que la mise en œuvre du
degré de parenté comme l’unité élémentaire entre un parent et descendant.

II. LA RESPONSABILITE PARENTALE DE LA FAMILLE NUCLEAIRE

La parenté peut se définir comme le lien juridique issu de la filiation et permet de


rattacher un enfant soit à sa mère (filiation maternelle) ou bien soit à son père

47
Par exemple, les frères et sœurs sont liés entre eux et les nièces ainsi que les neveux
sont liés à leurs tantes ou oncles.
48
G. Augustin par exemple n'est pas fixé dans l'œuvre de Todd, qui emploie également
selon les ouvrages les termes suivants : types, formes, structures ou
modèles familiaux.
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(filiation paternelle).
Selon le philosophe Hans Jonas, la responsabilité parentale englobe tous les
aspects de la vie des enfants, de la simple existence jusqu'aux intérêts les plus
élevés. La responsabilité s'exprime d'abord du point de vue corporel, d'être là à
tous moments dans la santé comme la maladie ; ensuite vient s'ajouter toujours
davantage tout ce qui tombe sous la notion d'« éducation », dans tous les sens : les
aptitudes, les relations, le comportement, le caractère, le savoir, dont la formation
doit être surveillée et encouragée et, si possible, le bonheur 2 . Elle protège son
enfant de tous les dangers et gère plusieurs obligations comme (le travail, le
ménage, la cuisine...)
Il en est ainsi des enfants, des personnes handicapées ou des femmes enceintes par
exemple
Le principe de sauvegarde de la dignité humaine protège toute personne contre les
actes dégradants ou inhumains qui pourraient la rabaisser au rang de chose.

C. LES RAISONS DE LA PROTECTION SANITAIRE PAR LA COUVERTURE


UNIVERSELLE(CSU)

Le Burundi vise la Couverture Sanitaire Universelle et le niveau de santé le plus


49
élevé possible à sa population.
Sur ce plan sanitaire le problème à résoudre en famille est la santé de la femme, de
l'enfant et sur la Planification Familiale, la Communication pour un changement de
Comportement (CCC).
Par exemple : L'importance du lait maternel à cet égard devrait être soulignée sur
le plan nutritionnel.
L ’Objectif de cette étude dans ce domaine sanitaire est d’analyser
la santé maternelle et infantile, l'infécondité, la planification familiale, les cancers
génitaux et mammaires, les pratiques néfastes, la prise en charge de des pe rsonnes
âgées, les MST/VIH/SIDA . 5 0

49
Parmi les trois dimensions de la couverture universelle de la sante existe la couverture de la
population dans les services liés à l'équité et la protection financière par la garantit que les
services de santé n'entraînent pas de difficultés financières.
50
Le système de santé du Burundi est organisé sous forme pyramidale et il s'articule sur 4
niveaux : le niveau central, le niveau intermédiaire, le niveau périphérique et le niveau
communautaire de qualité des soins et des services de santé et son but de la Couverture
sanitaire universelle est que tout le monde ait accès aux services de santé de qualité dont nous
avons besoin.
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Tableau II: Le taux de mortalité des enfants au Burundi à cause du VIH SIDA et la
malnutrition

Taux de Mortalité infant-juvénile 96 % EDSB2010


Taux de Mortalité néonatale 7,2 %, EDSB2010
Taux de Prévalence VIH/SIDA (15 – 49 Ans) 3,58% ESP/VIH* 2007
Taux de dépistage du VIH 18,00% CNLS 2010 2
Taux d’incidence du paludisme chez les 24,6% EPISTAT 2010
enfants (0-5 ans)
Taux de couverture vaccinale (complètement Complètement EDSB 2010
vaccinés) vaccinés83%
Taux de malnutrition globale 59,00% EDSB 2010

Taux de malnutrition chronique chez les 58,00% EDSB 2010


enfants (0-5 ans)
Taux d’accouchements assistés par un 60,00% EDSB2010
personnel de santé formé

Source : Ministère de la sante publique et de la lutte contre le sida plan national


de développement sanitaire 2011 – 2018 Et Rapport de la Politique nationale de
santé 2016-2025 du Burundi

Tableau III: Des taux d’insuffisance pondérale chez les enfants et de couvertures ARV

Taux d’insuffisance pondérale chez les 29,00% EDSB 2010


enfants (0-5 ans
Taux de couverture en ARV pour les 45% PSR –VIH 2009
enfants
Taux de notification des cas contagieux 91 pour 100 000 cas Rapport PNLT
de toutes les formes de tuberculose 2010
Taux de Couverture contraceptive 18,60% EDSB 2010
Taux de couverture en ARV 15% Rapport
SEP/CNLS 2010

Ce tableau montre les résultats et les chiffres clés dans le domaine des taux de la
santé au Burundi.
Sources: Malaria Management by Burundian Community Health Workers, Doctoral
Dissertation, Walden University, 2018
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Quant au terme de l’article 5 : Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant


pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille notamment, par
51
l'alimentation.

I. LA PROTECTION SANITAIRE DE LA FAMILLE NUCLEAIRE

Parmi les raisons de la protection de la famille nucléaire se trouvent entre autre les
raisons fondées pour promouvoir la santé de la femme et des filles au Burundi .
C’est dans ce sens que l’Article 25 de la D.U.D.H stipule que :
Toute personne dans sa famille a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa
santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation,
l'habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux
nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d'invalidité,
de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de
subsistances par suite de circonstances indépendantes de sa volonté. 5 2

A. LA PROTECTION SOCIAL DE LA FAMILLE NUCLEAIRE POUR


PROMOUVOIR L’EDUCATION

Dans ce champ faisant objet de notre étude, on a analysé comment le droit de la


famille peut protéger la femme et la fille au Burundi.
Selon l’explication donnée par le ministère de l'éducation de l'enseignement et de
la recherche scientifique au Burundi, la place de la femme dans la société
Burundaise tant en public qu'en privé dans son éducation va évoluer au cours de
l'histoire et dans la loi suivant trois angles suivante :
Parmi les institutions de protection de la famille au Burundi on peut citer :
1. Les services de santé et sociaux ;
2. Les organismes de soutien ;
3. Les garderies et les services de garde ;
4. L'école, les forces de l'ordre ;
5. Les instances juridiques ;
6. Les entreprises, etc.

51
Déclaration universelle pour l’élimination de la faim et la malnutrition.
52
La maternité et l'enfance devront avoir le droit à une aide et à une assistance spéciale .
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Parmi nos propositions, les gouvernements devraient :


a. Lancer une campagne contre la malnutrition chronique et les maladies de
carence chez les groupes vulnérables et à faible revenu afin de garantir une
nutrition adéquate pour tous
b. Intégrer ces politiques dans les plans globaux de développement socio-
économique et agricole sur la base de connaissances suffisantes sur les
ressources alimentaires disponibles et potentielles ;
c. D’éliminer les obstacles qui entravent la production alimentaire et de fournir
des encouragements suffisants aux producteurs agricoles ;
d. Formuler des politiques alimentaires et nutritionnelles appropriées

Tableau IV: Des taux de la santé par catégorie de population au BURUNDI

INDICATEURS VALEURS SOURCES /ANNÉES

1. Population totale du pays 8.05 milliards RGPH en 2008

2. Espérance de vie à la 49 ans RGPH 2008


naissance
3. Taux de Mortalité générale 16.5 % RGPH 2008
4. Taux de Mortalité infantile 59 % EDSB 2010

Source : Ministère de la sante publique et de la lutte contre le sida plan national


de développement sanitaire 2011 – 2018 Et Rapport de la Politique nationale de
santé 2016-2025 du Burundi

B. CADRE JURIDIQUE DE LA PROTECTION SOCIALE DE LA FAMILLE

Nous avons passé en revue le cadre juridique de protection de la famille au niveau


international (1) puis au niveau régional (2), et enfin la mise en œuvre interne des
textes internationaux dans la législation interne au Burundi (3).

1. LES FONDEMENTS DES DROIT DE L’HOMME SUR LE PLAN INTERNATIONAL

Parmi les sources nous avons comme des sources matérielles des dimensions
culturelle, politique, sociale-anthropologique nous avons évoqués l ’importance de
cette discipline au niveau international qui consiste à analyser la réalité sociale de
la protection familiale comme unité de base au sein de la société en examinant
plutôt la protection des droits sociaux économiques et culturels comme garanties
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aux plans international et régional par un ensemble d’instruments juridiques


notamment les conventions, les chartes et les déclarations etc…
C'est aux gouvernements qu'il incombe fondamentalement de collaborer en vue
d'accroître la production alimentaire et de parvenir à une répartition plus équitable
et plus efficace des produits vivriers entre les divers pays et au sein de ceux-ci.
Les leviers d'action pour favoriser l'inclusion sociale varient suivant les pays.
Exemples :
 L’accès aux infrastructures et aux services sociaux ;
 Un système pour réduire la pauvreté dont l'exclusion sociale est l'une des
conséquences ;
 La réduction du chômage de longue durée ;
 La valorisation de manière égale de toutes les populations et communautés ;
 L’alphabétisation, et l'éducation, etc..

2. LES FONDEMENTS DES DROIT DE L’HOMME SUR LE PLAN REGIONAL

Les instruments internationaux ratifiés par le Burundi relatifs aux droits de


l’homme existent à plusieurs niveaux (universel, régional ou sous-région).

Tableau V : les instruments internationaux ratifiés par le Burundi relatifs aux droits de
l’homme.

INSTRUMENT INTERNATIONAUX DATE DE SIGNATURE ET ENTRE


EN VUGEUR
1. La DUDH : Déclaration Universelle 1948 date à laquelle le Burundi y a
des droits de l’homme (1948 date à adhéré)
laquelle le Burundi y a adhéré)
2. Pacte International relatifs aux Le Burundi a adhéré au PIDESC
droits civils et politiques (PIDCP) Le 9 mai 1990.
(adopté le 16 décembre 1966 et il est
entré en vigueur le 23 mars 1976.
3. Convention de Droit de l’Enfant Le Burundi a adhéré le 16 août
adoptée le 20 novembre 1989 et 1990 à la Convention et a signé
entrée en vigueur le 2 septembre quelques mois plus tard (14 février
1990) 1991)
4. le PIDESC : Le Pacte international Date de ratification par le Burundi
relatif aux droits économiques, est le 9 mai 1990
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sociaux et culturels (1990) adopté


par l'Assemblée générale des Nations
Unies le 16 décembre 1966 et il est
entré en vigueur le 3 janvier 1976,
après avoir été ratifié par 35 États
parties.
5. Statut de Rome (adopté à Rome le 17 Le 21 septembre 2004, le Burundi a
juillet 1998 ratifié le Statut de Rome de la Cour
pénale international.
6. La Convention pour la Prévention et Adhésion du Burundi le 22/07/1996
la répression du crime de
Génocide (1996)
7. Charte africaine des droits de Le Burundi ne l’a pas ratifie
l’homme et des peuples
8. Charte africaine des droits et du Entré en vigueur le 29 novembre
bien-être de l’enfant (adopté le 1er 1999) date de signature : 21 mai
juillet 1990 2004 date de ratification : 28 juin
2004

Pour cela l’Etat doit


1. Promouvoir des droits sociaux économiques ;
2. Démocratiser la culture juridique.

C. LES FONDEMENTS DE LA PROTECTION JURIDIQUES DE LA FAMILLE


NUCLEAIRE

Au Burundi, la protection Juridique de la famille nucléaire est une dimension clé


du développement socio-économique national, visant à assurer une meilleure
qualité de vie aux Burundais puisque les normes de la protection sociale sont
l'ensemble des dispositifs de prévoyance collective et de protection qu'une société
accorde à ses membres pour en assurer l’aide face aux principaux risques de
l'existence survenant sur le plan financier.
Parmi les lois relatives à la couverture que doit être soumis à la protection sociale
dans ce domaine on s’est basée aux articles 4 et 5 de la loi Nº 1/12 du 12 mai de
2020 portant code de la protection sociale au Burundi.
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Tableau VI : sur les textes juridique ratifie par le Burundi sur sa couverture social

1. La Convention pour la Le Burundi y a adhéré le 22/07/1996


Prévention et la
répression du crime de
Génocide, adoptée le
09/12/1948, entrée en
vigueur le 12/07/1996.
2. La Convention contre la Le Burundi a ratifié la Convention contre la
Torture et autres peines torture le 31 décembre 1992.
ou traitements cruels
inhumains ou
dégradants (1992)

3. La Convention de l’OUA Le Burundi l'a ratifié le 31/10/1975.


(UA) concernant les
aspects propres aux
problèmes des réfugiés
en Afrique (1975)
4. La Convention sur les Le Burundi l'a ratifiée le 31/12/1992.
droits politiques de la
femme (1992)
5. La Convention Le Burundi a ratifié la Convention
internationale sur internationale sur l'élimination de toutes les
l’élimination de toutes formes de discrimination raciale le 27 octobre
les formes de 1977.
discrimination
raciale (1977)
6. La Convention sur Le Burundi l'a ratifié le 04/04/1991
l'élimination de toutes
les formes de
discrimination à l'égard
des femmes adoptée le
18/12/1979, entrée en
vigueur le 03/09/1981.
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D’autres mesures spécifiques en rapport avec leurs besoins physiques,


économiques et sociaux, ainsi que leur accès à l’emploi et à la formation
professionnelle doivent être assurés pour la protection des
 Femmes âgées ;
 Des femmes vivant avec un handicap ;
 Des femmes en situation de détresse.
L'existence de conflits sociaux ne signifie pas nécessairement l'absence de
cohésion sociale.
En famille nous distinguons différents types de valeurs telles que : liberté, paix,
coopération, tolérance, responsabilité, espoir, honnêteté, amitié, qualité,
simplicité, prévenance appréciation, humilité, patience, bonheur, confiance,
attention, unité, courage, amour, respect, compréhension, pardon, vérité,
abstinence, etc.
En fait, nos valeurs sociales acquises sont souvent renforcées par notre spiritualité
ou notre religion définie comme la qualité ou la valeur d'une chose.

II. LA PROTECTION SOCIALE PAR LES ALLOCATIONS UNIVERSELLES

On appelle allocation universelle le versement à tous les citoyens d'un pays


indépendamment de leur revenu, de leur patrimoine et de leur statut professionnel,
d'un revenu unique permettant à chacun d'eux de satisfaire ses besoins primaires
nourriture, logement, habillement, biens culturels de base par une sécurité
alimentaire pour tous.
Une étude menée danse cadre de la loi sur la couverture de la protection sociale
par les allocations universelle donne des raisons qui motivent toute personne au
53
droit à la protection de la famille nucléaire.
Cette étude propose la satisfaction des droits économiques au libre développement
de la responsabilité grâce à l'effort national et à la coopération internationale :
 Elle doit être versée à tous, indépendamment des revenus comme elle doit
être financée, les riches contribueront plus à son financement que l'allocation
qui leur sera versée) ;
 Elle doit être allouée à l'individu et non au ménage ;
 Elle doit être inaliénable ;
 Elle doit être versée en espèces, sans restriction d'usage et non en nature,
53
https://www.lemonde.fr/idees/ visite 12/10/2023. L’allocation universelle ne rompt en
rien avec la logique de l’Etat providence », C. DE SALLE, site Le Monde, publié le 9
mai 2016, lien URL
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comme le seraient par exemple des parcelles de terre ou des coupons


d'alimentation ;
 Elle ne doit pas être conditionnée en termes de travail (par exemple par la
recherche d'un emploi) ;
 Elle est cumulable avec tous les revenus individuels.
L’allocation universelle peut les laisser libres de conduire leur vie comme ils le
souhaitent;
L'allocation universelle supprime pour les employeurs l'effet d'aubaine que
constitue une main d'œuvre peu coûteuse et facilement exploitable en permettant à
ceux qui le souhaitent de vivre sans travailler.

A. DES PROGRAMMES DE CREATIONS D’EMPLOIE AU BURUNDI PAR LES


COOPERATIVES

Le sous-emploi et le chômage font partie des facteurs majeurs de la pauvreté au


54
Burundi pour les jeunes diplômés.
C’est dans ce cadre que des programmes de créations d’emploi face à la couverture
des allocations universelle prendre naissance.

B. DE L’EFFECTIVITE DE LA LOI SUR LA FORMATION DES COOPERATIVES AU

BURUNDI

Dans ce paragraphe, nous allons analyser la mise en œuvre des engagements de


l’Etat face aux lois votés par le parlement Burundais puisque c’est l’organe
compètent en cette matière.
De façon générale, cette étude vise la vulgarisation de la loi dans l’intérêt de tout
le monde par voie de la hiérarchie des normes jusqu’au citoyen puisque la loi est
promulguée et votée par le parlement (Assemblée nationale) afin de trouver son
champ d’application.
Sur ce sujet, l’étude vise la vulgarisation de la loi organique de la loi numéro loi
n°1/ 09 du 30 mai 2011 portant code des sociétés coopératives privées et à
participation publique au Burundi. 5 5

54
Les résultats de l'enquête ont montré que le taux d'emploi est de 80.2% chez
les femmes contre 76.9% chez les hommes.
55
Dans ce sens la loi est vu en notre regard comme une règle écrite car il est édicté par
le législateur id est l’Assemblée national et pour cela, il présente un caractère non
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rétroactif.
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Tableau VII: Tableau des évaluations sur différents domaines au niveau des coopératives :

DOMAINE D’ETUDE LES CHIFFRES SUR LE PLAN SOCIAL ET SANITAIRE

1. Dans le domaine de On a enregistré les chefs locaux Nyecumi ou Responsable


la politique et locaux charge d’encadrer dix ménages.
administration
2. Dans le domaine de Les résultats sont exprimés en mots (analyse à la suite
l’éducation d'entretiens, observations cliniques…) car avec nos
observations, nous avons examiné avec des observations
comment la taille d’une classe des pépites de 12 ans influence
le comportement des élèves
3. Sur le plan social Sur le plan social, les femmes en âge de procréer 15-49 ans
constituent 22,6 % de la population totale et environ 94 %
d'entre elles vivent en milieu rural.
4. Dans le domaine de Dans le domaine de la santé, notre étude prospective et
la santé relationnelle s’oriente dans le domaine de la prévention des
maladies des enfants par voie de vaccinations comme meilleur
moyens de lutte de maladie épidémiologique car nous avons
prélevé un échantillon, pour savoir quel type de maladie
infectieuse sur le groupe enfant
5. Dans le domaine Sur le plan sectoriel, nous avons analysé les secteurs suivants
sectoriel selon l’équité de genre : agriculture et développement rural,
éducation, santé, infrastructures (transports, eau et
assainissement, énergie, TIC), gouvernance et processus de
prise de décision, environnement et changement climatique,
VIH/Sida, sécurité

6. Dans le domaine Sur les plans linguistiques, dans la vie quotidienne, le Kirundi
linguistique et le swahili à Bujumbura sont les langues des affaires et des
communications normales et servent de langue véhiculaire.
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7. Dans le domaine Sur le plan économique on a enregistré des conséquences


économique comme la perte du pouvoir d’achat de la famille éprouvé

Ce tableau dresse un bilan sur le plan social, sanitaire, communautaire,


éducation, sectoriel, linguistique, économique et santé ;
Notre proposition envers l’État du Burundi :
 Vulgariser cette loi numéro loi n°1/ 09 du 30 mai 2011 portant code des
sociétés coopératives privées et à participation publique au Burundi ;
 Modifier l’éducation du public par le biais des stratégies d’information,
d’éducation et de communication ; 5 6
 Élaborer des normes de la préoccupation immédiate du citoyen.
Juridiquement et pratiquement notre proposition de cette étude analyse non
seulement les lois votées au niveau du Burundi (1) mais aussi au niveau de
l’Europe (2).

1. AU NIVEAU DU BURUNDI

Sur le plan de sa forme, on a analysé sur la loi sur la protection des enfants
comme un acte juridique pris par un organe précise légitime comme expression
d’une volonté de l'organe législatif.
a. Le droit de vote au Burundi dans ce domaine a existé avant la promulgation
de cette loi et présente d’ores et déjà l’effectivité.
b. L’existence d'une constitution ;
c. La séparation des pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire) ;
d. La consultation régulière du peuple (élection et référendum) ;
e. La pluralité des partis politiques.

2. AU NIVEAU DE L’EUROPE

Aux termes d’Article 18 de cette convention d'Istanbul dite cette convention du


conseil d’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des
femmes et la violence domestique
a. Convention d’Istanbul ;
b. Conseil d’Europe.

56
La Constitution du Burundi de 2005, dans son article 44, Stipule que : tout enfant a
droit à des mesures particulières pour assurer ou améliorer les soins nécessaires à son
bien-être, à sa santé et à sa sécurité physique
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C. LES LIMITES AUX DROITS DE DEVELOPPEMENT DURABLE

Parmi les limites et obstacles, on peut dire les considérations culturelles


burundaises qui ne sont pas favorables à l’éducation dans les changements de
mentalité en matière environnementale.
A ce sujet les État doivent :
1. S’abstenir de polluer de façon illicite l’air, l’eau, le sol du fait par exemple
d’émissions de déchets industriels par des installations appartenant à des
entreprises publiques ;
2. Le principe de pollueur payeur doit être respectée et applicable par tous les
pays dans les responsabilités communes mais partagée ;
3. Les Etats doivent s’abstenir d’employer des armes nucléaires, biologiques ou
chimiques ou d’effectuer des essais à l’aide de telles armes.

SECTION III : DE L’ORGANISATION DES TEXTES JURIDIQUES DANS LA


PROMOTION DES DROITS HUMAINS

Dans cette section nous présenterons le rôle que joue la déclaration universelle des
droits de l’homme comme fondement d’un avenir d’équité et de dignité pour tous
au Burundi son organisation dans la promotion des droits humains (§1), ainsi que
du projet de protection des enfants (§2).
Ces législations doivent mettre en exergue en pratique non seulement l’obligation
légale mais aussi comme un gage de justice sociale et de performance économique
A l’université du Burundi par exemple, on les trouve réparties dans la faculté de
Psychologie et sciences de l’éducation (F.P.S.E), (I.P.A), la faculté des lettres et
sciences humaines (F.L.S.H), la (F.S.E.A.).

§1. LA LOI DANS LA PROMOTION DES DROITS HUMAINS

Dans ce paragraphe on va passer en revue le contexte de justification de la


déclaration universelle du droit de l’homme dans mise en œuvre des droits de la
famille au Burundi (I) puis on va analyser la notion d’inclusion sociale des
groupes sociaux en famille (II) puis on va terminer l’approche communautaire
coordonnée en réponse à la violence à l’égard des femmes violence sexiste (III).

I. CONTEXTE DE JUSTIFICATION DU DROIT AU LOGEMENT POUR LA


FAMILLE NUCLEAIRE

D’une part les Etats parties se rencontrent régulièrement et se concertent plus


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fréquemment dans des petits groupes s’occupant des travaux particuliers.


Comme le Burundi a adhéré à cette déclaration, on va l’analyser dans la mesure où
les parties doivent également être partie à la convention dans la gestion du vivre
ensemble.

A. LA NOTION D’INCLUSION AU DEVELOPPEMENT DURABLE

La notion d'inclusion sociale a été utilisée par le sociologue allemand Niklas


Luhmann (1927-1998) pour caractériser les rapports entre les individus et les
systèmes sociaux. 5 7
Les pays développés ainsi que les autres Etats en mesure de le faire doivent fournir
un effort visant à accroître les ressources en terre et en eau aux fins de la
production agricole pour en assurer une augmentation rapide des disponibilités de
facteurs de production agricole tels qu'engrais et autres produits chimiques,
semences de qualité, crédit et technologie, à des coûts raisonnables.
Tous les Etats devraient s'efforcer, dans toute la mesure possible :
1. De réajuster, le cas échéant, leurs politiques agricoles de manière à accorder
la priorité à la production alimentaire, en reconnaissant à cette occasion le
rapport qui lie le problème alimentaire mondial et le commerce
international.
2. De coopérer pour mettre au point des mesures efficaces afin
3. D’affronter le problème de la stabilisation des marchés mondiaux et de la
promotion de prix équitables et rémunérateurs, notamment par des
arrangements internationaux ;
4. D’améliorer l'accès aux marchés moyennant la réduction ou la suppression
des obstacles douaniers et non douaniers pour les produits intéressant les
pays en développement ;
5. D’accroître substantiellement les recettes d'exportation de ces pays, de
contribuer à la diversification de leurs exportations et de leur appliquer,
dans les négociations commerciales multilatérales, les principes de la
Déclaration de Tokyo, notamment celui de non-réciprocité et de traitement
plus favorable. 58

57
Cette inclusion concerner toutes les secteurs économiques, sociaux, culturels et
politiques de la société.
58
Déclaration universelle pour l'élimination définitive de la faim et de la malnutrition .
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B. L’APPROCHE COMMUNAUTAIRE COORDONNÉE EN RÉPONSE À LA VIOLENCE


À L’ÉGARD DES FEMMES

Avec le soutien de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), le Ministère


burundais de la santé a formé 120 travailleurs de la santé pour qu'ils sachent
identifier, traiter et signaler les cas de violence basée sur le genre, ainsi que pour
les sensibiliser à la prévention.»

II. LA FEMME DANS LA RESOLUTION PACIFIQUE DU CONFLIT BURUNDAIS

Les femmes appartenant aux Réseaux Femme et Paix (RFP) et bien d’autres
associations ont manifesté leur résolution à créer un cadre de réflexion et d’actions
59
féminines pour la paix dans leur vision.
A. LA FEMME COMMME SPHERE PROTECTRICE DE LA FAMILLE NUCLEAIRE AU
BURUNDI
Au Burundi à travers le réseau femme et paix a formulé son objet en sept points
suivant :
1. Rassembler les femmes 60 de différentes tendances politiques, ethniques et
philosophiques unies dans leur détermination à étudier, faire connaitre et
aider à abolir les causes politiques, sociales, économiques et psychologiques
des guerres et à travailler à la construction de la paix ;
2. Réfléchir sur les mécanismes de réconciliation des burundais ;
3. Rapprocher pour le dialogue les groupes en conflits ;
4. Appuyer les familles sinistrées par la réinsertion socio-économique ;
5. Aider les enfants en difficultés en les encadrant par des programmes de
promotion économique sociale et culturelle ;
6. Eduquer la femme et les enfants pour la promotion d’une culture de paix ;
7. Coopérer avec les associations étrangères en particulier de la sous-région
des grands Lacs Africains visant les objectifs similaires comme il ressort des
résolutions et recommandations su symposium Femmes et Paix ;
8. Collaborer avec les associations engagées pour la paix dans la région des
Grands Lac.

59
Ses missions sont entre autre de contribuer à accroître la participation de la femme
dans la recherche de la paix, la promotion des valeurs et principes démocratiques et de
bonne gouvernance pour un développement durable.
60
HAKIZIMANA A., (2002) : Naissances au Burundi entre tradition et planification,
Paris, Seuil, 234p.
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B. COMMENT LES PARENTS CHRÉTIENS CONSIDÉRENT L’INSTRUCTION DANS

UNE FAMILLE ?

Quand Dieu a créé la famille, il a confié aux parents la responsabilité de leurs


enfants. 6 1
C’est du devoir de tout parent d’élever et d’enseigner ses enfants d pour
62
permettre à la société de fonctionner de manière organisée et harmonieuse, dans
le respect de chacun.
Ce devoir juridiques est une obligation, avec parfois une connotation morale. . 6 3
Mais d'autres devoirs ont une dimension purement morale font appel dans un pays
laïque au civisme et à la civilité afin de rendre supportable la vie en société.
Primo, dans cet Article 53 Tout citoyen a droit à l’égal accès à l’instruction, à
l’éducation et à la culture.
Secundo, le droit de fonder les écoles privées est garanti dans les conditions fixées
par la loi.
D’une part, La prise en charge d’enfants peut se faire dans le contexte de la prise
en charge de l’épidémie de VIH/SIDA. 6 4
D’autre part, le niveau encore élevé de fécondité implique que les ménages doivent
65
aussi prendre soin de plusieurs orphelins en même temps.
De fait, le système de prise en charge familial doit prendre en considération des
besoins de soutien de tout un chacun sans discrimination.

C. COMMENT LES ENFANTS DEVRAIENT REPONDRE A L’EDUCATION DONNEE


PAR LES PARENTS ?

Aujourd'hui, nous explorons ce commandement essentiel pour vivre une vie


heureuse et épanouie d’h onorer son père et sa mère. 6 6

61
Mathieu 18.6-7 : Jésus, ayant appelé un petit enfant, le plaça au milieu d'eux, et dit :
Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les
petits enfants, vous n'entrerez pas dans le royaume des cieux.
62
CAMUS Albert Education aux droits de l’homme dossier pédagogique Amnistie
international
63
En tant que parents, il nous incombe d’apprendre à nos enfant à aimer Dieu et de les
aider à devenir un adulte responsable ( 2 Timothée 1:5 ; 3:15 ).
64
AGOSSOU T. (Ed.) (2003) Regard d'Afrique sur la maltraitance, Paris, Karthala, 277
p.
65
Voir à cet égard ISTEEBU (2001) : Enquête Nationale d’Evaluation des conditions
de vie de l’Enfant et de la femme au Burundi, rapport final, UNICEF, Mars 2001, 84
pages.
66
Deutéronome 5.17.
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À la maison, l'enfant doit respecter ses parents.


Il doit obéir et ne pas contester les décisions des adultes responsables de lui. Il ne
doit pas se montrer insultant à leur égard et il doit respecter leur travail, comme le
67
nettoyage ou le rangement.
Ces droits s’accompagnent aussi de devoirs, que ce soit à la maison, à l'école ou au
collège ou dans la rue d’honorer leur parents car le respect assure la cohésion et
l’entente dans une famille. 6 8

§2. DU PROJET DE L’ADOPTION ET DE LA DEFENSE DES DROITS DES ENFANTS

Dans ce paragraphe, notre étude porte sur la question de la justification


d’approuver la loi sur l’adoption puisque le législateur Burundais avait répondu
aux besoins collectifs du citoyen (I) et puis on a fait des analyses d’un autre projet
en cours de construction : le stade INTWARI pour la cohésion sociale et la
réconciliation(II)

I. LA LOI FACE AUX BESOINS IMMEDIATS DE LA POPULATION

Il s’agit de la mise en place du comité des droits de l’homme(A) puis


l’effectivité de la protection de l’enfance au Burundi (B). C’est un projet que
nous avons pensé à intégrer dans le parlement un autre type du parlement des
enfants Burundais en vue de sauver des enfants réfugiés en difficulté. 6 9
Enfin, i il s’agit d’analyser si les mesures de protection de l’enfance au Burundi. 7 0

67
https://www.maxicours.com › cours › les-droits-et-devoir, visite le 23/12/2023
68
Honorer signifie respecter et prendre soin de ses proches, en prenant en compte leur
dignité et le rôle qu'ils occupent dans notre vie. Par conséquent, pour pouvoir «
honorer » ses parents, il est important de savoir faire la part entre les personnes et le
rôle qu'elles occupent.
69
Unicef, Amateka yubahiriza agateka ka zina muntu, Bujumbura, la Licorne 2006.
70
Par géographie du Burundi chacun peut voir ou se trouve exactement le Burundi sur
des cartes caractéristiques politiques, culturelles, socio-économiques et touristique en
Évaluant l’impact de grands projets sur l’environnement naturel et humain et étudiant
les diverses régions de la Terre et de ses habitants, etc….
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Figure 1 : Chiffre des enfants rencontrés au coin de la rue de Bujumbura

Cette photo a été prise au Burundi dans une période d’après le Covid 19 une
maladie qui a fait trembler le monde.
Les parents chrétiens doivent adopter des enfants de la rue par créations des liens
de filiation entre deux personnes sous le rapport du sang étrangères les uns des
autres au sens de la présente loi du 28 avril 1993 du Décret-loi n° 1/024 et de la
Réforme du code des personnes et de la famille. (B.O.B., 1993, n° 6, p. 213),

A. JUSTIFICATION DE LA PROTECTION PAR LA MISE EN PLACE DU COMITE


DES DROITS DE L’HOMME

Sur ce sujet, depuis 2012, le Burundi a fait des avancé significatifs dans le
domaine de la protection de l’enfance.
En effet, le Burundi a ratifié les principaux instruments juridiques internationaux
et régionaux relatifs aux droits des enfants, notamment:
 Pour surveiller la mise en œuvre des droits de l’homme pour enfin
 Arriver à la protection efficace des droits de l’enfant au niveau national et
au niveau international.
C’est un projet du parlement des enfants au Burundi qui a été une idée de ce que
l'on a l'intention de réaliser dans ce domaine de protection des droits de l’enfant
comme un but que l'on se propose d'atteindre dans notre réalisation.
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Pour décrire comment on va passer à l’action de défendre ces droits humains, les
parents doivent scolariser et éduquer leurs enfants. 7 1
Parmi ces comités consultatifs de droit de l’homme, on a su les 18 experts
indépendants élu par le conseil des droits de l’homme sur la base de répartition
régionale des sièges pour un mandat de 3 années renouvelable une seule fois. 7 2
On distingue plusieurs comités des droits de l’homme :
1. Le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale, chargé de veiller à
l’application de la Convention internationale sur l’élimination de toutes les
formes de discrimination raciale (1965) ;
2. Le Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes,
chargé de veiller à l’application de la Convention sur l’élimination de toutes
les formes de discrimination à l’égard des femmes (1979)
3. Le Comité contre la torture, chargé de veiller à l’application de la
Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels,
inhumains ou dégradants (1984).
4. Le Sous-Comité pour la prévention de la torture, créé en vertu du Protocole
facultatif se rapportant à la Convention contre la torture et autres peines ou
traitements cruels, inhumains ou dégradants (2002) ;
5. Le Comité des droits de l’enfant, chargé de veiller à l’application de la
Convention relative aux droits de l’enfant (1989) et de ses protocoles
facultatifs ;
6. Le Comité des travailleurs migrants, chargé de veiller à l’application de la
Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs
migrants et des membres de leur famille (1990. 7 3

B. L’EFFECTIVITE DE LA PROTECTION DE L’ENFANCE AU BURUNDI

La FVS-Amis des enfants œuvre pour la protection des droits de l'enfant au


niveau communal à travers les Comités de Protection de l'Enfant (CPE) qui au jour
s'élève au nombre de 531 dans 9 provinces après la période de la Covid 19, tous

71
Dans cette protection, tout doit être fait dans le respect dû à l'enfant et dans son
intérêt, Vivre avec son enfant, faire la garde est aussi un devoir parental et faire leur
un devoir de surveillance de leur enfant par voie d’assistance dans l'intérêt de
l'enfant.
72
Dr. Gaudence NIBARUTA, Université du Burundi, Cours de philosophie des droits de
l’homme Master droit de l’homme et la résolution pacifique des conflits, année
académique 2023.
73
La Convention relative aux Droits de l’Enfant (CDE) en 1990 adopté par l'Assemblée
générale des Nations unies le 20 novembre 1989.
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les enfants ont eu des droits égaux à la vie de famille et de ce fait l’Etat est dans
74
obligation de les réaliser.
Des évaluations dans ce domaine sont notamment :
1. Le droit de lire son milieu géographique et d’écrire l’histoire 7 5
2. Le droit d’accéder aux ressources éducatives ;
3. Cela est le résultat de plusieurs mesures prises par le Gouvernement :
4. La subvention de l’enseignement primaire débutée en 2006 qui a contribué à
l’augmentation du taux d’inscription des écolières ;
5. La multiplication des infrastructures scolaires grâce à la participation de la
communauté aux travaux communautaires ;
6. L’adoption d’une stratégie « Équité Genre » dans l’enseignement primaire et
secondaire.

C. UNE AUTRE PROJET: LE STADE INTWARI POUR LA COHESION SOCIAL ET


LA RECONCILIATION

Dans ce projet de construction du stade INTWARI pour la cohésion sociale et la


réconciliation (A), on a fait des observations sur les intérêts du Burundi dans le
cas où il aura mise en œuvre des dispositifs de cohésion social à travers le
football (B).
Selon l’Article 8 de cette convention relative au droit des enfants les Etats parties
s'engagent à respecter le droit de l'enfant de préserver son identité, y compris sa
nationalité, son nom et ses relations familiales, tels qu'ils sont reconnus par la loi,
sans ingérence illégale.
Si un enfant est illégalement privé des éléments constitutifs de son identité ou de
certains d'entre eux, les Etats parties doivent lui accorder une assistance et une
protection appropriées, pour que son identité soit rétablie aussi rapidement que
possible. 7 6

74
NINAHAZIMANA, Adrien, “Ce que vivent les enfants des rues au Burundi”, L ’Autre
: Cliniques, cultures et sociétés, 17-3, 2016, pp. 275-282
75
Cette convention est un document unique qui reprend les droits de l'homme
(civils, politiques, économiques, sociaux et culturels) relatifs à l'enfant adoptée
par les Nations Unies par l'Assemblée générale le 20 novembre 1989 et entrée en
vigueur en septembre 1990.
76
FAQUÉ P. (2004) Né sous X : Enquête sur l'abandon, Paris, Editions Carnot, 221 p.
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Pour le Président de la république son excellence Evariste NDAYISHIMIYE , il a


annoncé que « Nous devons travailler de toute nos forces pour que le stade
INTWARI soit inauguré l’an prochain.
77
A ce stade, le Gouvernement devait prendre d’autres mesures adoptives ainsi
78
sanitaires pour assurer la sante des joueurs.

Figure 2: Photo Prise dans le cadre des jeux de football le 07/06/2017 à

laquelle Moi en tant qu’entraîneur éducatif j’ai interpellé à


construire un stade INTWARI qui répond aux normes
internationale
pour aider les enfants a mieux cohabiter.

On considère particulièrement des enfants c’est à dire tout être humain âgé de
moins de dix-huit ans, sauf si la majorité est atteinte pour représenter d’autres en
vertu de la législation en vigueur.

D. LA COHESION SOCIAL A TRAVERS LE FOOTBALL

L'expression "cohésion sociale" désigne l'état d'une société, d'un groupe ou d'une
organisation où la solidarité est forte et les liens sociaux intenses de la mise en
œuvre des dispositifs de cohésion social à travers le football (A) et cadre légal des
lois révisés dans ce domaine au Burundi (B)

77
Adoption nationale : C’est l’adoption d’enfants d’un pays par des citoyens résidant
de manière permanente dans le même pays.
78
LALLEMAND S. (1993), La circulation des enfants en société traditionnelle : Prêt,
don et échange, Paris, Le Harmattan, 220 p
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Cela consiste à plutôt inclure toutes catégories des enfants dont l’objectif majeur
de la FIFA était de les Fair Play à un stade bien construit suivant des standards
internationaux.
Dans la même dynamique Révérien NDIKURIYO, ancien président du Sénat a
organisé plusieurs initiatives de matchs de réconciliation par le football et la
construction d’un autre stade de football dans la province de MAKAMBA dans sa
propre province d’origine. 7 9

II. LA MISE EN ŒUVRE DES DISPOSITIF DE COHESION SOCIAL A TRAVERS LE

FOOTBALL

Au Burundi, le football a évolué et est devenu un outil important pour la


réconciliation, la cohésion sociale et la consolidation de la légitimité politique.
Les États devront :
 Assurer l’accomplissement pratique du principe de jouissance universelle de
tous les droits humains ;
 Mettre en place des programmes d’éducation et de sensibilisation dans le but
de promouvoir et de mettre en valeur la pleine jouissance de tous les droits
humains pour tous ;
 Intégrer dans leurs politiques gouvernementales et dans leurs processus de
prise de décision une approche pluraliste qui reconnaît et affirme la liaison
intime et l’indivision de tous les aspects de l’identité humaine.

A. DES OBSERVATIONS GENERALES SUR L’ADOPTION DE LA LOI

Dans son Etymologie : de adopter du latin adoptare, choisir, adopter, adjoindre,


composé du préfixe ad-, à, vers, idée d'attacher, de lier, et de optare, examiner
avec soin, choisir, souhaiter.
On distingue :
1. L’adoption simple lorsque les liens de l'adopté avec sa famille d'origine
sont maintenus 80 ;

79
Selon la déclaration du ministre de l’Intérieur est sans équivoque : « Reta mvyeyi ira -
manuka igashika ku mutumba », c’est-à-dire que : les responsabilités du gouvernement
s’étendent jusqu’au niveau des collines.
80
Adoption simple : Ce terme adoption simple s’entend d’une d’adoption laissant
subsister des liens entre l’enfant et sa famille d’origine.
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2. L’adoption plénière lorsque les liens entre l'adopté et sa famille d'origine


81
sont rompus.

B. EFFECTIVITE D’ADOPTIONS DES ENFANTS ISSUS DE GROUPES LES PLUS


VULNERABLE

Notre étude se focalise d’analyser le droit à la santé y compris l’accès aux


équipements, produits et services sanitaires, le droit de travailler et de vivre dans
un milieu sain, le droit à la prophylaxie des maladies épidémiques et les droits liés
à la santé sexuelle et génésique 8 2
Parmi ces groupes qui doivent être bénéficiaire de la sante, on peut citer :
1. Le groupe de personnes handicapées ;
2. Le groupe des personnes âgées ;
3. Le groupe des femmes et des enfants ;
4. Le groupe des peuples autochtones et les minorités ;
5. Groupes des déplacés internes ;
6. Le groupe LGBTI 8 3 ;
7. Les groupes des accusés de sorcellerie ;
8. Les groupes des témoins des infractions faces aux infractions connexes. 8 4

81
Adoption plénière : Ce terme s’entend d’une adoption provoquant une rupture de
lien entre la famille d’origine et l’enfant adopté, et assimilant ce dernier à un enfant
légitime dans la famille adoptive.
82
NIZIGIYIMANA Jean de Dieu, La contribution du comité des droits de l’enfant de
l’ONU dans la promotion et la protection du droit à la santé.
83
Dans ces différentes catégories des personnes vulnérables aux infections
sexuellement transmissibles (IST), n otre étude a pour objectif l’étude du droit à la
santé des populations a travers différents déclaration sur les L.G.B.T.I :
1ºLesbienne désigne femme dont attraction physique affective ou émotionnelle est porte
vers d’autres femmes ;
2º Gays désigne l’homme dont attraction physique affective ou émotionnelle est porte
vers d’autres ;
3ºBisexuels désigne une personne physiquement romantiquement et émotionnellement
attirée à la fois par les hommes et les femmes ;
4ºTransgenre décrit les personnes dont identité sexuelle ou expression de genre diffère
du sexe qui leur a été assigne à leur naissance ;
5ºIntersexuee désigne une personne présentant des variations anatomiques par rapports
aux standard culturel établies de male et de femelle y compris de variation de
chromosomes gonades des organes génitaux ou variations de caractères secondaires.
84
Déclaration d’engagement sur le V.I.H/SIDA en son article 24 pour informer et
réduire le coût des médicaments en étroite collaboration avec le secteur privé et les
sociétés pharmaceutiques.
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Figure 3: pour le cas des enfants de l’école Primaire au CEBULAC leur

éducation dès leur plus jeune âge

Ce terme adoption dans le cadre de notre étude s’entend de la création d’un lien
de filiation entre deux personnes qui, sous le rapport du sang, sont généralement
étrangères l’une à l’autre pour le cas d es enfants de l’école Primaire au CEBULAC
leur éducation dès leur plus jeune âge . 8 5
Les résultats dégagés dans la perspective d’adoption s’oriente dans l’optique
d’éduquer les enfants où le dicton : « Igiti kigororwa kikiri gito » qui se traduit
par : « il faut redresser l’arbre avant qu’il ne soit grand et de leur fournir une
assistance sanitaire.
Ces droits liés à la santé dans la famille nucléaire comprennent notamment :
a. Le droit d’exercer un contrôle sur leur fécondité ;
b. Le droit de décider de leur maternité, du nombre d’enfants et de
l’espacement des naissances ;
c. Le libre choix des méthodes de contraception ;

85
NKAYIRO, PC, (2008) : Statut socioéconomique de la femme et fécondité au Burundi,
Mémoire en DESSD, IFORD, 105 pages.
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d. Le droit de se protéger et d’être protégées contre les infections sexuellement


transmissibles, y compris le VIH/SIDA ;
e. Le droit d’être informées de leur état de santé et de l’état de santé de leur
partenaire, en particulier en cas d’infections sexuellement transmissibles, y
compris le VIH/SIDA, conformément aux normes et aux pratiques
internationalement reconnues ;
f. Le droit à l’éducation sur la planification familiale. 8 6

SECTION IV. DES OBLIGATIONS DE L’ETAT FACE AU DROIT A LA SANTE

Dans cette section, l’objet d’étude porte sur les différents niveaux des obligations
de l’état dans la protection sociale (§1) puis sur d’autres obligations qui émane
des particuliers (§2).
Dans cette étude, nos propositions sur la protection des droits personnes vivant
avec le VIH vont dans ce sens de la protection de la santé de la population et de la
famille nucléaire.

§1. LES DIFFERENTS NIVEAUX DES OBLIGATIONS DE L’ETAT

Etymologie : du latin obligatio, obligation, action d'impliquer, dérivé de obligare,


obliger, engager (moralement), impliquer, rendre responsable, composé à partir de
ligare, lier, avec le préfixe ob-, vers, devant, pour.
En droit, un lien qui oblige à faire ou à ne pas faire quelque chose, en vertu d'un
contrat, de la loi ou d'un règlement. 8 7
Dans ce paragraphe, on présentera la notion des trois obligations qui incombent l
’Etat c’est à dire l'obligation de respecter (I) l'obligation de protéger (II) et

86
Notre enseignement en matière de la sante voulait se distinguer de :

1. L’apprentissage qui est l'activité de l'élève lorsqu'il s'approprie des


connaissances ;

2. L’éducation dont le but est l'acquisition globale des connaissances d'un individu à
différents niveaux (intellectuel, moral, social, scientifique).
87
En droit, c’est un lien moral qui impose un devoir relatif à la morale, à la vie en société
ou à la religion. Exemples : l'obligation de dire la vérité, les obligations familiales, les
obligations professionnelles, une obligation d'honneur, satisfaire à ses obligations.
Synonymes : contrainte, devoir, engagement, impératif, nécessité. Une situation ou une
conduite imposée par les circonstances et qui apparaît comme la seule possible.
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l'obligation de garantir et de donner effet ( III).

I. LE PREMIER NIVEAU : L'OBLIGATION DE RESPECTER

La première obligation de l’Etat est le respect des droits humains.


Par respect, on entend l’obligation pour l’Etat de s’abstenir d’interférer de manière
injustifiée dans les droits humains garantis des individus. Il s’agit d’une obligation
négative et ne requiert aucune action positive de l’état.
Cela signifie pour l’individu qu’il peut se défendre contre les ingérences dans ses
droits commises par l’Etat.
Dans cette obligation les Etats doivent respecter en évitant d’intervenir ou
d’entraver l’exercice des droits humains. 8 8
Quelques exemples peuvent permettre d’illustrer en quoi consiste cette obligation :
L’État doit s’abstenir
 De polluer de façon illicite l’air, l’eau, le sol du fait par exemple
d’émissions de déchets industriels par des installations appartenant à des
entreprises publiques ;
 D’employer des armes nucléaires, biologiques ou chimiques ou d’effectuer
des essais à l’aide de telles armes si ces essais aboutissent au rejet de
substances présentant un danger pour la santé humaine) ;
 En ce qui concerne le droit à la vie : l’État est tenu de s’abstenir de
provoquer la mort de manière volontaire et irrégulière;

II. LE DEUXIEME NIVEAU : L'OBLIGATION DE PROTEGER

Le deuxième type d’obligation est celle pour l’Etat de protéger les droits humains
des individus contre les abus des tiers, soit des personnes privées ou des acteurs
non étatiques, comme les entreprises ou les associations sportives. L’obligation de
protéger peut être de nature soit préventive soit réparatrice.
L’Etat est obligé de prendre les précautions nécessaires pour prévenir un risque
avéré d’atteinte aux droits humains par un tiers. Et si un droit devait être
finalement violé, l’Etat doit veiller à ce qu’une réparation soit obtenue.
Pour ce droit à la santé, les États doivent prendre cinq mesures suivantes :
 Empêcher que des tiers puissent faire obstacles aux garanties des droits de la
santé ;
88
Ce droit de défense ou l’obligation de respecter s’y rapportant – ne s’applique, en
règle générale, pas de manière absolue. Il existe, en effet, dans certains cas, des
raisons légitimes à une restriction des droits humains par l’Etat.
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 Veiller à ce que la privatisation du secteur de la santé n’hypothèque pas la


disponibilité, l’accessibilité, l’acceptabilité et la qualité des équipements,
produits et services sanitaires ;
 Contrôler la commercialisation du matériel médical et de médicaments ;
 Former Praticiens et les professionnels de la santé ;
 Observer ce code de déontologie médicale .
Cette obligation de protéger exige des États qu'ils protègent les personnes ou
groupes de personnes contre les violations graves des droits de l'homme en prenant
des précautions nécessaires pour prévenir un risque avéré d'atteinte aux droits
humains par un tiers.

III. LE TROISIEME NIVEAU : L'OBLIGATION DE DONNER EFFET OU DE METTRE


EN ŒUVRE

Le troisième niveau d’obligation de l’Etat consiste à garantir que les droits


humains d’un individu puissent être effectifs en pratique. 8 9
C’est une obligation qui consiste pour la part de l’Etat à faciliter l’exercice des
droits de l’homme en garantissant que les droits humains d'un individu puissent
être effectifs en pratique. 9 0
 L’Etat doit prendre des mesures pour établir les bases légales,
institutionnelles ou procédurales pour une réalisation complète du droit en
question. Ces obligations impliquent un comportement actif des États et
s’adresse le plus souvent au législateur.
 L’État dans l’ordre juridique international doit respecter les droits et libertés
qu’il s’est engagé à garantir aux individus placés sous sa juridiction. 9 1
Par exemple, l’Etat doit mettre au point une législation prévoyant un système
scolaire sans lequel le droit à l’éducation n’aurait aucun sens.
89
Cela signifie que l’Etat est obligé de créer les conditions nécessaires à la jouissance
réelle d’une garantie de droits humains.
90
Cela signifie que l'Etat est obligé de créer les conditions nécessaires à la jouissance réelle
d'une garantie de droits humains liées à la prospection, à l’extraction, à la gestion des déchets
toxiques et doit créer un cadre juridique clair pour le développement durable.
91
Cela implique que les Etats parties à la Charte à veiller à ce que le respect des droits
humains prévale dans toutes les affaires du domaine de droit en éviter d’intervenir ou
d’entraver l’exercice des droits de l’homme en évitant l’immixtion indus aux individus
ou bien évitant de s'ingérer dans l'exercice des droits de l'homme ou de restreindre ces
derniers.
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Selon les cas et le droit en question, l’Etat doit fournir certaines prestations
monétaires ou en nature. 92

92
https://www.humanrights.ch/fr/pfi/fondamentaux/dh-cest-quoi/obligations-de-letat/
Visité le26/12/2023.
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CHAPITRE II. LA RESPONSABILITE PENAL DES INFRACTIONS CONTRE LA


FAMILLE

Ce chapitre passe en revue la question de la responsabilité et la répression des


infractions contre la famille et met en exergue les obligations de l’Etat dans son
rôle fondamental de la protection efficace de la famille au Burundi dans sa
responsabilité.
Dans ce chapitre nous allons voir quels sont les éléments constitutifs de
l'infraction en droit pénal (§1) ainsi que la multiplicité des incriminations à
réprimer (§2) cela veut dire qu’on va analyser trois catégories des infractions se
trouvant dans le code pénal burundais à savoir :
 Les infractions contre l’ordre de la famille sont prévues aux articles 528-
534 ;
 Les infractions en rapports avec les violences sont énumérées aux articles
549-554 ;
 Les infractions contre la moralité familiale sont prévues aux articles 555-
560 inceste abandon de famille et la violence domestique

SECTION 1 : LA RESPONSABILITE PENALE DU DELINQUANT

Dans cette section premier d’emblée présente la notion de la responsabilité pénale,


on va analyser la définition de la responsabilité pénale (§1) puis la multiplicité des
incriminations (§2). Cette notion vient du mot responsus du participe passée du
verbe latin respondere qui signifie se porter garant. 9 3
La responsabilité pénale (ou délictuelle) est l'obligation faite à une
personne reconnue coupable par un tribunal de répondre d'une infraction
délictueuse commise ou dont elle est complice, et de subir la sanction
pénale prévue par le texte qui les réprime. 9 4
Le principe fondamental de Justice implique de répondre à la barbarie, quelle
qu’en soit la forme, par les seules armes de la légalité. C’est là l’essence de la
notion de procédure.

93
L’objectif de cette responsabilité insiste sur les mécanismes de gestion de la violence
VSBG par l’application de la loi pénale et dans cette optique, on va analyser de manière
générale, le code pénal Burundais dans la clarification de certaines infractions.
94
La responsabilité pénale se différencie de la responsabilité civile (obligation de
répondre au dommage causé en le réparant) car elle implique un recours de la part de
l'Etat pour trouble à l'ordre public.
PAGE \* MERGEFORMAT121

Elle constitue les limites du chemin qui mène à la décision de justice et à l’idéal
(souvent utopique) de paix sociale. 9 5

§1. DEFINITION DE LA RESPONSABILITE PENALE

On a défini ce mot responsabilité pénal dans le but ou l'auteur ou le complice d'une


infraction délictueuse peut répondre de ses actes devant la société puisque dans la
société personne ne peut agir à sa guise sans se soucier des répercussions que son
action peut avoir à l’égard des autres membres du groupe de sa société, nous allons
voir le droit pénal applicable.
Au sens général, la responsabilité est toute obligation de répondre pénalement d’un
dommage causé à autrui c’est à dire soit de réparer en nature ou par équivalent en
versant une indemnité. 9 6
La personne fautive a l' obligation de réparer le dommage causé à une ou plusieurs
autres personnes de son propre fait ou de celui de personnes, d'animaux ou de
choses dont elle a la responsabilité .

I. LES ELEMENTS CONSTITUTIFS DE L'INFRACTION PENAL

Dans ce paragraphe premier l’étude porte sur les éléments constitutifs de tout
infraction (A) ainsi que la répression des infractions d’ordre familiale au Burundi
(B). Etymologie de pénal : du latin poena, peine (légale), peine, châtiment.
Pour qu'un comportement puisse être qualifié d'infraction pénale, il est nécessaire
que trois conditions soient réunies :

A. L’ELEMENT LEGAL DE L’INFRACTION

Qui veut qu’il n’y ait plus d’infraction sans texte qui le punit considéré comme tel
par un texte de loi (légalité ).

B. L’ELEMENT MATERIEL DE L’INFRACTION (ACTUS REUS)

Est le fait lui-même à savoir action ou omission à agir qui implique soit la
97
fourniture d’une assistance par le complice à l’auteur principal de l’infraction

95
https://defensewiki.ibj.org/index.php/Criminal_Defense_Wiki/fr visite le 21/12/2023.
96
Cornu G., Vocabulaire juridique, Paris, PUF, 2002 p783.
97
C’est un Élément constitutif de l'infraction car l’élément matériel est la partie
visible, extériorisée, de l'infraction. Il se manifeste par la réalisation concrète des
faits incriminés. Il s'agit du comportement réprimé par la loi.
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C. L’ELEMENT MORAL DE L’INFRACTION (OU LE MENS REA )

est l’attitude psychologique de l'auteur du comportement manifesté comme


l’intention délictueuse de l’auteur c’est-à-dire la volonté que le crime soit commis
et cela peut résider soit dans la conscience de l’auteur soit dans l’aide à apporter à
l’auteur de l’infraction vis-à-vis de la commission des faits réprimés par la loi
pénale.
Par exemple l'auteur peut avoir agi avec intention (dol) ou par imprudence ou
négligence. 9 8 Que la personne qui l'a commis soit apte à comprendre et à vouloir.

II. LA RESPONSABILITE PENALE DE L’INFRACTION PUNISSABLE

Dans cette étude, on a analysé ces trois éléments constitutifs de l'infraction à


savoir

A. DE LA RESPONSABILITE PENALE

On va analyser deux types de responsabilité: la responsabilité administrative(1) la


responsabilité civile(2)
La responsabilité pénale (ou délictuelle) est l'obligation faite à une
personne reconnue coupable par un tribunal de répondre d'une infraction
délictueuse commise ou dont elle est complice, et de subir la sanction
pénale prévue par le texte qui les réprime.
La responsabilité pénale se différencie de la responsabilité civile (obligation de
répondre au dommage causé en le réparant) car elle implique un recours de la part
de l'Etat pour trouble à l'ordre public.
Elle s'applique aux personnes physiques ainsi qu'aux personnes morales par
l'intermédiaire des mandataires sociaux, qui les représentent. C'est ainsi
qu'en droit du travail la responsabilité pénale d'un chef d'entreprise peut être
engagée car il doit prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer
la sécurité et protéger la santé physique et mentale de ses salariés.
Dans le code pénal, on va analyser les notions auteur de l’infraction ainsi que la
notion de complicité.

98
L’Élément moral fait référence à l'attitude psychologique de l'auteur.
PAGE \* MERGEFORMAT121

1. LA RESPONSABILITE ADMNISTRATIVE

L'expression responsabilité administrative désigne la responsabilité de


l'administration qui peut être engagée lors de l'exercice de ses activités.
L'administration, en droit français, a l' obligation de réparer les préjudices qui ont
été causés par son activité ou celle de ses agents. 9 9
Le fait de la victime violation d'une obligation légale, imprudence, situation
risquée dans laquelle la victime s'est elle-même placée, etc….

2. RESPONSABILITE CIVILE

Ainsi, la responsabilité civile est un mécanisme juridique en vertu duquel toute


personne qui commet une faute doit indemniser la victime à concurrence du
préjudice subi par cette dernière.
Alors que la responsabilité pénale ne poursuit pas un but indemnitaire mais un but
répressif.
La responsabilité civile est la responsabilité considérée du point de vue des
dommages qu'une action volontaire ou non, ainsi qu'une absence d'action prévue
dans un contrat, ont pu causer. 1 0 0

II. LA REPRESSION DES INFRACTION D’ORDRE FAMILIALE AU BURUNDI

Lorsque l'infraction commise occasionne un dommage, elle entraîne la


responsabilité pénale individuelle de la part de son auteur.

99
Sur la responsabilité administrative, on retrouvera une distinction similaire basée sur
la notion de fautes détachables ou non détachables de l'exercice des fonctions. Si l'élu
est reconnu coupable d'une faute personnelle, il lui revient de supporter la charge de
la réparation du préjudice.
100
Les États devront :

1. Mettre en place des procédures pénales, civiles, administratives et d’autre nature qui soient
appropriées, accessibles et efficaces, ainsi que des mécanismes de surveillance ;
2. Garantir que toutes les allégations de crimes commis en raison d’enquêtes minutieuses,
lorsqu’il existe des preuves suffisantes les personnes responsables soient poursuivies, jugées et
dûment punies.
PAGE \* MERGEFORMAT121

§2. DE LA MULTIPLICITÉ DES INCRIMINATIONS

On a analysé l’identité de la personne qui commet des infractions de telles infractions dans la
société Burundaise (1) puis on a analysé ce que dit le droit pénal burundais et belge sur l’infraction
d’abandon de famille (2).

I. DE LA REPRESSION DES INFRACTION CONTRE LA FAMILLE

Au Burundi la répression des infractions contre la famille est régie par le code
pénal. Un projet de révision du Code pénal a été adopté par le gouvernement
burundais dans l’objectif de décourager ce fléau par la répression des délinquants
agressifs, hostiles, violents de dangerosité et de proximité.
On va analyser trois catégories des infractions contre la famille.
La première Catégorie : Les infractions en rapports avec les violences sont
énumérées aux articles 549-554 du code pénal burundais dans la section première
La deuxième catégorie : Les infractions contre la moralité familiale sont prévues
aux articles 555-560 inceste abandon de famille et la violence domestique dans la
seconde section
La troisième catégorie : Les infractions contre l’ordre de la famille sont prévues
aux articles 528-534.
On va soulever la question en rapport avec la répression des infractions contre la
famille et la peine établie par la loi vise à réprimer l'infraction commise dans notre
101
étude.
Cette responsabilité pénale nécessite la présence de trois éléments fondamentaux :
Une faute,
Un dommage,
Un lien de causalité entre la faute et le dommage.

A. L’IDENTITE DE LA PERSONNE AUTEURS D’INFRACTION

Le Code pénal définit l’auteur, le complice, le délinquant et le coauteur.


1. L’auteur n'est pas uniquement celui qui commet les délits incriminés, mais
aussi celui qui, dans les cas prévus par la loi, tente de les commettre.
Le complice est celui qui sciemment, par aide ou assistance, a facilité la
101
Les mesures de répressions doivent comprendre des procédures efficaces pour
l'établissement de programmes sociaux visant à fournir l'appui nécessaire à l'enfant et
à ceux à qui il est confié, ainsi que pour d'autres formes de prévention par la
répression des infractions commises à son égard qui fait objet de protection selon
qu'il convient des procédures d'intervention judiciaire
PAGE \* MERGEFORMAT121

préparation ou l'exécution d'un crime ou d'un délit ;


2. Le complice celui qui par don, promesse, menace, ordre, abus d'autorité ou
de pouvoir aura provoqué une infraction ou donné des instructions pour la
commettre ;
3. Le délinquant personne qui commet une infraction encourt les peines prévues
pour la même infraction ;
4. Le coauteur est celui qui participe matériellement à l'action au côté de
l'auteur principal

B. LES CIRCONSTANCES ATTENUANTS OU AGRAVANT LES PEINES

Par conséquent, le coauteur peut malgré tout bénéficier de circonstances


atténuantes notamment s'il est mineur ou aggravante par exemple en cas de
récidive.
Selon art.570 Les peines prévues par les dispositions de la présente section sont
portées au double lorsque l’une des circonstances ci-après est établie en la cause :
1. L’infraction a été commise à l’égard d’une personne de moins de dix-huit
ans ;
2. L’infraction a été commise à l’égard d’une personne non consentante ;
3. L’infraction a été commise à l’égard d’une personne dont la particulière
vulnérabilité due à son âge, à une maladie, à une infirmité, à une déficience
physique ou psychique ou à un état de grossesse, est apparente ou connue de
son auteur ;
4. L’infraction a été commise par une bande organisée ou par plusieurs
personnes agissant comme auteurs, coauteurs ou complices ;
5. L’auteur de l’infraction a agi par ruse, menaces, ou violences ;
6. L’infraction a été commise par un ascendant de la victime ;
7. L’infraction a été commise par une personne qui a autorité sur la victime ;
8. L’infraction a été commise par un serviteur de la victime.

C. LA LOI APPLICABLE AU BURUNDI

Le code pénal burundais est l’ensemble des textes juridiques définissant les
infractions et les sanctions (dites sanctions pénales) applicables, est la codification
du droit pénal.
Au Burundi, les lois d'amnistie peuvent être instaurées par une volonté politique
dans une logique de renforcement des droits de la femme et de l’enfant.
PAGE \* MERGEFORMAT121

Cette loi pénal Burundais incrimine notamment :


1. Le fait pour le père ou la mère d’abandonner sans motif grave la résidence
familiale et de se soustraire à ses obligations ;
2. Le fait pour un époux d’abandonner son conjoint et de refuser de pourvoir à
l’entretien et à l’assistance ;
3. Le fait pour le mari d’abandonner volontairement sa femme, la sachant
enceinte ;
4. Le fait pour un parent de compromettre la sécurité, la moralité de son enfant.
Tandis qu’en droit belge le Code prévoit une peine d’emprisonnement et/ou une
amende pour celui qui, condamné par une décision de justice coulée en force de
chose jugée à fournir une pension alimentaire, s’est volontairement soustrait à son
102
obligation pendant plus de deux mois

SECTION II. LES INFRACTIONS EN RAPPORTS AVEC LES VIOLENCES

Dans cette section, nous avons étudié les trois infractions relatives aux infractions en rapports avec
les violences conjugales énumérés aux articles prévues aux articles 549 du jusqu’ a 554 du code
pénal Burundais c’est à dire l’infraction de l’adultère (§1) puis on a analysé l’infraction de viol (§2)
et enfin on a terminé à analyser l’infraction du harcèlement sexuel (§3).
Le terme genre désigne les comportements, les activités et les attributions
socialement construits et appropriés
La lutte contre les politiques et des pratiques qui dans le monde entier,
maintiennent les femmes dans une situation d’infériorité passe par l’élaboration
d’une législation efficace en matière de violence à l’égard des femmes et des
filles. 1 0 3
Première étapes : certaines peines portent atteinte au patrimoine du condamné :
confiscation, amende et jour-amende (qui implique, en cas de non-paiement, une
privation de liberté) ;
Deuxième étapes : d’autres peines portent atteinte à la faculté pour le
condamné d’exercer certains droits : peines de privation ou d’interdiction (de vote,
de permis de conduire, d’exercer certaines activités, etc…

102
Article 391 bis du Code pénal belge.
103
Voir le Manuel de législation sur la violence à l’égard des femmes publié par les
Nations Unies (ci-après appelé Manuel ONU) et le rapport du Groupe d’experts des
Nations Unies réuni par la Division de la promotion de la femme et la Commission
économique pour l’Afrique, intitulé Bonnes pratiques législatives en matière de «
pratiques néfastes » à l'égard des femmes (2009, en anglais).)
PAGE \* MERGEFORMAT121

Troisième étapes : les peines sanctionnant les infractions les plus graves
portent atteinte à la liberté de la personne.

§1.INFRACTION D’ADULTERE

Ce droit pénal insiste sur ses peines et des sanctions imposées contre l’infraction
d’adultère. Les peines peuvent être privatives de liberté (emprisonnement et
réclusion) et peines simplement restrictives de liberté, qui impliquent
généralement un suivi judiciaire et le respect de certaines obligations (sursis avec
mise à l’épreuve ou suivi socio-judiciaire
Au premier temps, nous avons passé en revue aux sanctions de l’adultère en cas de la
polygamie et de la polyandrie (A) et en cas de du concubinage (B)
En matière de peines, le Code contient de nombreuses dispositions qui énumèrent
des circonstances aggravantes. Ces dernières peuvent être liées à l’âge de la
victime, aux conséquences produites par l’infraction ou aux mobiles qui ont poussé
l’auteur à agir.
Est qualifié d’adultère, l’union sexuelle d’une personne mariée légalement et dont
le mariage n’est pas dissout, avec une personne autre que son conjoint. 1 0 4
La punition permet de contraindre les individus vivant en société pour régler leurs
comportements.
En ce sens, la punition serait nécessaire permet à la société de se maintenir et de
vivre en vue de dissuader payer pour, rendre en retour, exprimer un attachement
aux normes sociale. 1 0 5

I. LA POLYGAMIE ET DE LA POLYANDRIE

La polyandrie polygamie féminine ou homosexuelle désigne, chez l'humain, le


système dans lequel une femme ou un homme est marié simultanément à
plusieurs. 1 0 6 La peine établie par la loi vise à réprimer l'interdiction qui a été
transgressée et à "indemniser" la société par l'intermédiaire de l'Etat.

104
Art.549 du code pénal Burundais.
105
NDUWAYO Népomucene., Problématique de la répression des violences conjugales
commises sur la femme burundaise Cas des coups et blessures volontaires 2001
106
Art.553 du code pénal Burundais stipule que Quiconque, étant engagé dans les liens
du mariage, en aura contracté un ou plusieurs autres, avant la dissolution du
précédent, sera, puni du chef de polygamie ou de polyandrie, d’une servitude pénale
de six mois à deux ans et d’une amende de vingt mille à cent mille francs burundais.
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A. DU CONCUBINAGE

La preuve du concubinage peut être apportée par tous les moyens certificats de
concubinage, témoignages, déclarations sur l'honneur en son article
Au seuil de l’Art.554 du code pénal Burundais stipule le conjoint convaincu
d’avoir entretenu un concubin ou une concubine est condamnée à une amende de
cinquante mille à cent mille francs burundais.
La peine est portée au double lorsque le concubinage est entretenu dans la maison
conjugale. La poursuite ou la condamnation ne peut avoir lieu que sur plainte de
l’époux qui se prétend offensé. Le plaignant peut en tout état de cause, par retrait
de sa plainte, arrêter la procédure.

B. L’INFRACTION DE VIOL

Dans ce paragraphe relatif aux infractions de viol, notre étude porte sur la
qualification de la personne qui commet le viol (A) puis sur des sanctions pénales
contre le viol (B) ainsi que sur la condamnation de ce fléau(C).

1. LA LOI DE LA PERSONNE QUI A COMMIS LE VIOL

Est réputé viol avec violences tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature
qu’il soit et de quelque moyen que ce soit, commis par une personne pénalement
responsable sur un mineur de moins de dix-huit ans même consentant ;
Art.579. Le viol est puni de quinze à vingt ‐cinq ans de servitude pénale et d’une
amende de cinquante mille à deux cent mille francs burundais :
1° Lorsqu’il est commis sur un mineur de quinze à dix ‐ huit ans ;
2° Lorsqu’il est commis par un ascendant ou un descendant légitime, naturel ou
adoptif, par un frère ou une sœur, par un parâtre ou une marâtre de la victime ;
3° Lorsqu’il est commis par une personne étant au service de la victime ;
4° Lorsqu’il est commis par une personne qui abuse de l’autorité que lui confèrent
ses fonctions ;
5° Lorsqu’il est commis par un éducateur ;
6° Lorsque le viol est commis par un Ministre du culte ;
7° Lorsqu’il est commis par des médecins, chirurgiens, accoucheurs ou autre
personnel médical envers les personnes confiées à leurs soins ;
8° Lorsqu’il est commis sur une personne vulnérable en raison de son âge, d’une
maladie, d’une infirmité, d’une déficience physique ou mentale ou à un état de
PAGE \* MERGEFORMAT121

grossesse, est apparente ou connue de l’auteur.


Art.580 Le viol est puni de vingt à trente ans et d’une amende de cent mille à cinq
cent mille francs burundais :
a. Lorsqu’il est commis par plusieurs personnes agissant en qualité d’auteur
ou de complice ;
b. Lorsque l’auteur est porteur d’une arme ;
c. Lorsqu’il a causé à la victime une altération grave de sa santé et/ou laissé
de séquelles physiques et/ou psychologiques graves notamment une
mutilation, une infirmité permanente ou la transmission d’une maladie ;
d. Lorsqu’il est commis avec usage ou menace d’une arme ;
e. Lorsque le viol a été commis sur un enfant de douze à quinze ans ;
f. Lorsqu’il est commis en public.

2. DES SANCTIONS PENALES CONTRE LE VIOL

Etymologie : du latin punitio, action de punir, punition, châtiment, dérivé du


verve punio, punir, se venger de, châtier. 1 0 7
Synonymes : châtiment, condamnation, correction, peine, pénalité,
pénitence, sanction.
Art.581 punit le viol de la servitude pénale à perpétuité :
a. Lorsque l’auteur se savait porteur d’une maladie sexuellement transmissible
dont on connaît le caractère incurable ;
b. Lorsque le viol a entraîné la mort de la victime ;
c. Lorsque le viol a été commis sur un enfant de moins de 12 ans ;
d. Lorsque le viol a été précédé, accompagné ou suivi d’actes de torture ou de
barbarie ;
e. Le viol domestique est puni d’une servitude pénale de huit jours et une
amende de dix mille à cinquante mille francs burundais ou d’une de ces
peines seulement. 1 0 8
f. Dans le droit pénal belge, le viol est puni plus sévèrement 1 0 9

107
La différence entre punition et sanction : une punition est l'action de punir, c'est-à-dire
un châtiment, une peine tandis que la sanction qui a une dimension réparatrice est la
conséquence prévue à l'avance du non-respect de ces règles portant sur un comportement.
108
Art.577 du code pénal Burundais par le seul fait du rapprochement charnel des sexes
commis sur un mineur de moins de dix-huit ans même consentant.
109
Cet article met la qualification de celui qui a commis le viol comme toute personne :
PAGE \* MERGEFORMAT121

g. s’il a été commis sur un mineur ;


h. s’il a conduit au décès de la victime ;
i. ou s’il a été perpétré en raison de la haine, du mépris ou de l’hostilité à
l’égard d’une personne
j. s’il a été perpétré en raison de sa prétendue race, de sa couleur de peau, de
son ascendance, de son origine nationale ou ethnique, de sa nationalité, de
son sexe, de son orientation sexuelle, de son état civil, de sa naissance, de
son âge, de sa fortune, de sa conviction religieuse ou philosophique, de son
état de santé actuel ou futur, d'un handicap, de sa langue, de sa conviction
politique, de sa conviction syndicale, d’une caractéristique physique ou
11 0
génétique ou de son origine sociale

Tableau VIII : Ce tableau dresse le cas des infractions contre la famille

TERMES SIGNIFICATIONS CONSEQUENCES

Exploitation Ce terme désigne le fait En 2021, la FENADEB a enregistré


sexuelle : d’abuser ou de tenter 321 cas de violence sexuelle,
d’abuser d’un état de constitués en grande partie de viol. Les
vulnérabilité, d’un victimes sont âgées, la plupart, de 10 à
rapport de force inégal 17 ans.
ou de rapports de Parmi les conséquences on signale la
confiance à des fins fatigue, les maux de tête, les infections
sexuelles, y compris sexuellement transmissibles, les
mais non exclusivement douleurs au dos et la perte de poids

1° Tout homme, quel que soit son âge qui introduit son organe sexuel même
superficiellement dans celui d’une femme ou toute femme, quel que soit son âge, qui a
obligé un homme à introduire, même superficiellement, son organe sexuel dans le sien ;

2° Tout homme qui a fait pénétrer, même superficiellement, par la voie anale, la bouche
ou tout autre orifice du corps d’une femme ou d’un homme son organe sexuel, toute autre
partie du corps ou tout autre objet quelconque ;

3° Toute personne qui introduit, même superficiellement, toute autre partie du corps ou
un objet quelconque dans le sexe féminin ;

4° Toute personne qui oblige à un homme ou une femme de pénétrer, même


superficiellement, son orifice anal, sa bouche par un organe sexuel.
110
Article 377 bis du Code pénal.
PAGE \* MERGEFORMAT121

en vue d’en tirer un importante. Il apparaît également que


avantage pécuniaire, les souffrances psychologiques
social ou politique. persistent plus longtemps que la
Certaines formes de plupart des problèmes de santé
prostitution forcée physique.
peuvent entrer dans cette
catégorie
2. Grossesse La grossesse forcée est Les activistes des droits de l'enfant
forcée une grossesse imposée affirment que de nombreuses filles au
par une coercition, Burundi ont des grossesses non
physique ou morale, désirées et même forcées, résultant
souvent dans le cadre souvent de violences sexuelles à
d'un mariage forcé, d'un coalition « BAFASHEBIGE »
processus pour obtenir .
de nouveaux esclaves ou
au cours d'un génocide.
La grossesse forcée peut
constituer un crime
contre l'humanité et un
crime de guerre.
3. Harcèlement Appelé également « abus Les parents devraient sentir le devoir
de d’autorité ». Il se d’éduquer leurs fils pour qu’ils
contrepartie : produit quand il y tout deviennent des hommes respectueux
comportement envers les femmes, puis dire à leurs
indésirable de nature filles de dénoncer haut et fort toute
sexuelle pouvant être de tentative d’agression sexuelle.
nature verbale, non
verbale ou physique.
Une loi portant
prévention, protection
des victimes et
répression des violences
basées sur le genre No
11/13 a été adoptée le
22 septembre 2016.
PAGE \* MERGEFORMAT121

Cette loi spécifie


différentes sortes de
violences sexuelles dont
le harcèlement sexuel
dans son article 2, point.
La loi apporte de
nouvelles spécificités et
se révèle être efficace
par rapport au code
pénale de 2009 qui ne
reconnaissait que
quelques formes de
VBG. Toutefois la loi à
elle ne suffit pas pour
éradiquer ce fléau.
Il faudrait libérer la
parole, dénoncé.

4. Utilisation du temps et A cela s’ajoute des maladies


L’exploitation du travail de personnes sexuellement transmissibles, y compris
sans rémunération l’infection par le VIH et le sida. Les
équitable ; utilisation répercussions psychologiques de
imprudente et gaspillage l’exploitation sexuelle sont plus
des ressources et du difficiles à évaluer, mais n’en sont pas
milieu naturels. moins douloureuses pour l’enfant. Un
grand nombre d’enfants abusés
décrivent leurs sentiments de honte, de
culpabilité et de manque de respect
d’eux-mêmes. Certains pensent même
qu’ils ne sont pas dignes d’être
secourus. D’autres se créent une réalité
factice, et assurent qu’ils ont choisi la
prostitution - qu’ils veulent venir en
aide à leur famille et que leur
proxénète est vraiment un être cher qui
PAGE \* MERGEFORMAT121

leur "veut du bien"


5. L’inceste Ce sont des relations En plus des maladies sexuellement
sexuelles entre parents transmissibles et les grossesses non
ascendants ou entre frère désirées, les victimes pourraient
et sœurs parâtres ou souffrir des troubles anxieux, de la
marâtres entre dépression souvent accompagnée par
descendants et des idées suicidaires, du stress post-
ascendants traumatique, des troubles sexuels…
Sur le plan biologique, il peut y avoir
des conséquences dramatiques au
niveau génétique sur la descendance.
Les auteurs de ces actes ignobles
devraient être traduits en justice et être
sanctionnés sérieusement. La
sensibilisation sur la lutte contre la
dégradation des mœurs ne devrait pas
être mis de côté afin d’éveiller les
consciences à éviter ce genre de
déviations sexuelles et autres.
La sodomie Pratique sexuelles qui Lésions vénériennes et VIH, Les
consiste à une lésions traumatiques, Les rectites.
pénétration anale Devant une rectite, plusieurs infections
peuvent être incriminées : gonococcie,
Chlamydia, rectite herpétique ou
syphilitique que nous avons déjà
décrite, et enfin rectite à CMV ou
amibienne, la gonococcie , es
condylomes acuminés.
Lors d’un examen proctologique, trois
types de lésions doivent faire penser à
une éventuelle MST : les ulcération(s)
et/ou érosion(s), les végétations anales
et les rectites et/ou rectocolites.
Maladie de Nicolas Favre
(lymphogranulomatose vénérienne)
PAGE \* MERGEFORMAT121

herpes syphilis et le chancre mou.


II. DES SANCTION CONTRE L’INFRACTION DU HARCELEMENT SEXUEL
Dans ce paragraphe, on a analysé la différence entre punition et sanction (I) puis des
principes fondamentaux relatifs aux traitements des détenus (II) et les principes du
partenariat de soutiens aux victimes des V.B.G (III).
Le harcèlement est un problème social répandu que le législateur a décidé
d'appréhender de plus en plus au moyen de la loi pénale compte tenu des graves
conséquences que ce comportement peut engendrer pour la santé physique et
psychique des personnes qui en sont victimes 1 1 1
A. DES SANCTIONS DES INFRACTIONS DE LESION CORPORELLE
Sauf pour ce qui est des limitations qui sont évidemment rendues nécessaires par
leur incarcération, tous les détenus doivent continuer à jouir des droits de l'homme
et des libertés fondamentales énoncés dans la Déclaration universelle des droits de
l'homme. 1 1 2
Ces perspectives fondamentales générales touchent à la politique sociale globale en général et
visent à favoriser le plus possible la protection sociale des jeunes pour éviter l'intervention du
système de la justice pour mineurs et le tort souvent causé par cette intervention.
Tableau IX : Tableau sur l’infraction des lésions corporelles
Section 2 : Des lésions corporelles Section 5 : Des violences domestiques
volontaires (art.219-221) (art. 535-536)
1. Art.219 : Quiconque a Art. 535 : Quiconque soumet son
volontairement fait des blessures ou conjoint, son enfant ou toute personne
porté des coups à autrui est puni d’une habitant le même toit à des traitements
servitude pénale de deux mois à huit cruels, inhumains ou dégradants est
mois et d’une amende de cinquante puni de la servitude pénale de trois ans
mille à deux cent mille francs ou d’une à cinq ans et d’une amende de
de ces peines seulement. En cas de cinquante mille francs.
préméditation, le coupable est
condamné à une servitude pénale d’un Art.536 : Quiconque contraint une
mois à deux ans et à une amende de femme à concevoir et à mener à terme
deux cent mille francs. une grossesse est punie de la servitude

111
M.-A. Beernaert & co, Les infractions (volume 2) Les infractions contre les personnes ,
Bruxelles, Larcier, 2011, p. 726
112
Article 5 des Principes fondamentaux relatifs au traitement des détenus.
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pénale de trois ans à cinq ans. Est puni


Art.220 : si les coups ou les blessures des mêmes peines celui qui force une
ont causé une maladie ou une femme à avorter. 36 doubles lorsque les
incapacité de travail permanente ; ou coups et les blessures ont atteint soit
s’il en est résulté la perte de l’usage un ascendant, soit un conjoint, soit un
absolu d’un organe ou d’une mutilation enfant âgé de moins de dix-huit ans,
grave, ou s’ils ont été portées contre soit toute personne habitant la même
une femme enceinte et dont l’auteur maison que l’auteur de l’infraction, ou
connaissait l’état, les peines sont une tout autre parent ou allié
servitude pénale de deux ans à dix ans
et une amende de cinquante mille à
deux cent mille francs.
Art.221 : La servitude pénale prévue
par les deux précédents articles sera
portée au jusqu’au 4 dégrée

Ces mesures de protection sociale des jeunes, avant le passage à la délinquance, sont
absolument indispensables si l'on veut éviter d'avoir à appliquer le présent Ensemble de
règles.113
Sont qualifiées de volontaires les lésions causées avec le dessein d'attenter à la personne d'un
individu ;
Les coups et blessures volontaires entraînent une peine d’emprisonnement et/ou une amende ;
À l’instar de l’homicide, les lésions peuvent être volontaires, excusables, justifiées
ou involontaires. Sont qualifiées de volontaires les lésions causées avec le dessein
19
d'attenter à la personne d'un individu .
Les coups
Et blessures volontaires
Les coups et blessures entraînent une peine d’emprisonnement et/ou une amende.
Plusieurs causes d’aggravation des peines sont prévues dans le Code. Ces causes
font référence à la préméditation, aux conséquences qui résultent des lésions, à
20
l’état de santé de la victime et à son âge ainsi qu’aux mobiles de l’auteur .

113
L'Ensemble de règles minima ci-après s'applique impartialement aux délinquants
juvéniles, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue,
de religion, d'opinion politique ou autre, d'origine nationale ou sociale, de fortune, de
naissance ou autre situation
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Dans certaines circonstances les lésions corporelles sont mieux réprimées. (art.220
et 221).
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Tableau X. Désignant différents infractions et violences et leurs conséquences depuis la période


2003-2023
TERMES SIGNIFICATION CONSEQUENCES

1. Abus Ce terme désigne toute Sur 300 garçons et filles incarcérés,


On a signalé des problèmes
sexuel atteinte sexuelle commise
psychologiques, comme la tristesse,
avec force, contrainte ou à la
la dépression, la culpabilité, des
faveur d’un rapport inégal, la sentiments de colère et de rage, des
peurs, un faible estime de soi, la
menace d’une telle atteinte
honte, le découragement, des idées
constituant aussi l’abus
suicidaires et l'automutilation
sexuel

2. fait d’infliger un contact selon la Fédération nationale des


associations engagées dans le
Agression : physique inconvenant ou une
domaine de l'enfance au Burundi,
blessure corporelle, ou
1.162 cas d'agressions et de
menace ou tentative d’infliger violences à

ledit contact ou blessure.

Abus Exploitation désignant les cas d’enfants victimes d’agression


et de violences ont été enregistrés
sexuels et actes d’exploitation et d’abus
au cours de l’an 2021.
sexuels commis par le

personnel des Nations Unies,

des ONG et des organisations

intergouvernementales à

l’égard des populations


PAGE \* MERGEFORMAT121

touchées

4. Agression Toute forme de contact sexuel En 2006, ACAT a signalé 1930 cas
de violences sexuelles, soit en
sexuelle : sans consentement ne
moyenne 37 victimes par semaine,
débouchant pas ou ne
un nombre plus élevé que celui des
reposant pas sur un acte de années antérieures tandis qu’ONUB
a indiqué que 60% des viols
pénétration. Entre autres
signalés concernaient des mineures
exemples : les tentatives de
et que 24 % des victimes de viol
viol, ainsi que les baisers, les sont âgées de moins de onze ans.

caresses et les attouchements

non désirés aux parties

génitales ou aux fesses

5. des agissements de nature Des chiffres publiés par le chargé


de programme au sein de la
Comporteme sexuelle peuvent comprendre
FENADEB. Selon lui, nombreux
nt sexuel des sollicitations ouvertement
sont les cas d’agressions sexuelles
sexuelles, des attouchements qui sont au nombre de 325.

déplacés, des plaisanteries

grivoises ou ensemble des

actes, paroles ou matériels

visuels qui font

spécifiquement référence à

une activité ou un discours à

L’État doit :
Évaluer, promouvoir, protéger et améliorer la santé physique et mentale
des détenus, notamment ceux qui ont des besoins spéciaux.
Appliquer les principes d’indépendance clinique, de secret médical, de
consentement éclairé dans la relation médecin-patient et de continuité du
traitement et des soins (notamment pour le VIH, la tuberculose et d’autres
maladies infectieuses, ainsi que pour la toxicomanie).
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B. DES PRINCIPES FONDAMENTAUX RELATIFS AUX TRAITEMENT


DES DETENUS
Les prisons doivent s’acquitter de leurs responsabilités en ce qui concerne la garde
des détenus et la protection de la société contre la criminalité, conformément aux
autres objectifs sociaux d'un Etat et aux responsabilités fondamentales qui lui
incombent pour promouvoir le bien-être et l'épanouissement de tous les membres
de la société.
Ces Principes fondamentaux relatifs au traitement des détenus sont entre autre le
Principe N°8. 1 1 4
1. Tous les détenus doivent être traités avec le respect dû à la dignité et à la valeur
inhérente à l'être humain.
2. Il ne sera fait aucune distinction fondée sur des raisons de race, de couleur, de
sexe, de langue, de religion, d'opinion politique ou autre, d'origine nationale ou
sociale, de richesse, de naissance ou de situation.
3. Il est toutefois souhaitable de respecter les convictions religieuses et préceptes
culturels du groupe auquel appartiennent les détenus, dans tous les cas où les
conditions locales l'exigent.
Les Principes ci-dessus doivent être appliqués de manière impartiale.
a. Interdire l’isolement cellulaire prolongé ou pour une durée indéterminée, le
placement d’un détenu dans une cellule obscure ou constamment éclairée, la
réduction de la ration alimentaire ou de l’eau potable que reçoit le détenu
ainsi que l’usage de moyens de contrainte intrinsèquement dégradants ou
douloureux, tels que les chaînes ou les fers.
b. Fournir des orientations détaillées en ce qui concerne les fouilles des
détenus et des cellules ainsi que l’utilisation légitime des moyens de
contrainte, compte tenu de la nécessité d’assurer à la fois la sécurité et la
sûreté dans les prisons et le respect de la dignité humaine des détenus.
C. LES PRINCIPES DU PARTENARIAT DE SOUTIENS AUX VICTIMES DES V.B.G
Ces principes offrent à tous les acteurs intervenant dans l’espace humanitaire un
cadre dans lequel appliquer les principes d’égalité, de transparence, de

114
Ces principes directeurs sont liés à la mission humanitaire suprême qu’est la charge
de fournir aide et protection aux personnes touchées par une crise.

Ils servent de socle aux activités de tous les acteurs humanitaires qui élaborent et
mettent en œuvre des programmes concernant la VBG.
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responsabilité et de complémentarité, tout en suivant une démarche axée sur les


résultats.
Il s’agit ici de mettre en valeur le rôle des capacités locales et nationales
d’intervention humanitaire et de promouvoir l’efficacité de l’action humanitaire
qui repose sur la responsabilité envers les populations touchées.
Médicaments et reproduction
Le code de procédure pénale burundais et le code pénal offre des alternatives
de désengorgement des prisons : L’intérêt supérieur de l’enfant des enfants
adolescents, filles et garçons, qui ont subi des violences sexuelles trouverait un
intérêt du droit à ce que l’on libère leurs mères prisonnières et ces dernières ne
seront exécutés qu’après délivrance ou après leur libération soit provisoire ou soit
définitive.
En effet, l’article 154 du Code de Procédure Pénale en vigueur au Burundi
reconnaît le principe énoncé dans la Déclaration Universelle des Droits de
l’Homme et des Peuples selon lequel « la liberté étant la règle et la détention
l’exception…
Tableau XI: La situation de la gravite de la nature du problème de femmes battus depuis 2004-2007
NATURE DU PROBLÈME 2004 2005 2006 2007 TOTAL
Les femmes battues 53 102 79 72 306
Les violences sexuelles 8 23 41 12 84
Les enlèvements d’enfants 8 7 8 5 28
Les ménages en crise 57 157 100 110 424
Les divorces et union libre 42 97 55 61 255
Ce tableau dresse la situation des femmes et leur condition de vie ;
Cette même disposition pose des conditions limitativement énumérées pour
maintenir une personne en détention.
L’Etat doit :
1. Conserver Présenter en détail les droits des détenus ou des tiers (famille ou
personne à contacter désignée) à être informés de la détention, du
transfèrement vers un autre établissement, d’une maladie grave, d’une
blessure ou du décès du détenu ;
2. Imposer le signalement de tout décès, toute disparition ou toute blessure
grave survenant en cours de détention à une autorité compétente
indépendante de l’administration pénitentiaire, qui sera chargée d’ouvrir
promptement une enquête impartiale et efficace sur les circonstances et les
PAGE \* MERGEFORMAT121

causes de tels cas ;


3. Imposer des démarches similaires chaque fois qu’un acte de torture ou
d’autres formes de mauvais traitement pourraient avoir été commis en
prison, qu’une plainte formelle ait été reçue ou non ;
4. Informer les détenus, lors de leur admission, des moyens autorisés pour
bénéficier de conseils juridiques, y compris des dispositifs d’aide
juridictionnelle ;
5. Permettre à tous les détenus de recevoir la visite d’un conseil juridique de
leur choix ou d’un prestataire d’aide juridictionnelle, s’entretenir avec lui et
le consulter sur tout point de droit, sans retard, sans aucune interception
ni censure et en toute confidentialité, et disposer du temps et des moyens
nécessaires à cet effet
6. Confirmer que les professionnels de la santé doivent prêter une attention
particulière aux détenus soumis à toute forme de séparation non volontaire,
mais qu’ils ne doivent jouer aucun rôle dans l’imposition de sanctions
disciplinaires.
7. Encourager l’administration pénitentiaire à avoir recours, dans la mesure du
possible, à la prévention des conflits, à la médiation ou à tout autre
mécanisme de résolution des différends afin de prévenir ou de résoudre les
conflits.
8. Préciser les renseignements qui doivent être consignés dans le système de
gestion des dossiers des détenus dès l’admission de chaque détenu et au
cours de la détention, ces dossiers devant être tenus confidentiels.
Tableau XII. Désignant différents types de violences et le nombre depuis la période 2003-2023
TERMES SIGNIFICATION CONSEQUENCES

1. Le sexisme Politiques et comportements Au total, 137 femmes


excluant les femmes d'une parlementaires ont été
participation pleine et entière interrogées, soit environ 5
à la vie de la société et de la pour cent du nombre total de
jouissance de tous les droits femmes parlementaires sur le
de la personne humaine ; continent (on compte 2 834
reposant sur le postulat selon femmes parlementaires en
lequel les hommes seraient Afrique, soit à environ 23
humainement supérieurs aux pour cent du total mondial,
PAGE \* MERGEFORMAT121

femmes selon les chiffres de 2020 de


l’UIP).
2. Prostitution Le fait de profiter de la la prostitution crée des
forcée vulnérabilité d’une personne conditions de risques
et le contraindre à accomplir sanitaires, tels que le refus
des actes de nature sexuels du préservatif par un client,
contre un avantage la rupture du condom,
pécuniaire jusqu’ à devenir l'agression sexuelle, qui
une source de revenu augmentent la probabilité
d'infections sexuellement
transmissibles
3. Proxénétisme Le proxénétisme est le fait de Cette Activité illicite tendant
générer des profits sur à tirer profit de la
l'activité de prostitution prostitution d’autrui ou à la
d'autrui grâce au pouvoir que favoriser a des conséquences
l'on exerce sur les personnes non seulement psychologique
qui se livrent à cette (avec des troubles psychos
pratique. Le proxénétisme est traumatiques très fréquents)
illégal dans de très nombreux de l'impact des violences
pays dans le monde, mais sa sexuelles chez les victimes
définition juridique peut mais également
varier d'un pays à l'autre. neurobiologique, (avec des
atteintes de circuits
neurologiques et des
perturbations endocriniennes
des réponses au stress)
Stéréotypes Moquerie ou comportements, les stéréotypes peuvent
caractéristiques et signes entraîner des formes de
distinctifs de certaines discriminations liées à l'âge,
personnes pour les ridiculiser le sexe, le statut, l'origine
ou les insultes ethnique, l'apparence
physique, l'orientation
sexuelle, la nationalité,
l'appartenance religieuse, la
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santé, le handicap
§2. LES OBLIGATIONS DE L’ETAT AUX PRISONNIERS
Des formations sur les formateurs doivent être faites pour combattre l’ignorance et
des lois que nul n’est censé ignoré doit être mis en œuvre afin de conseiller et
surveiller les personnes détenues.
L’Etat doit :
Mettre en place un système d’inspections régulières des prisons
à deux composantes : des inspections internes ou administratives menées
par l’administration pénitentiaire centrale et des inspections externes menées par
un organisme indépendant de l’administration pénitentiaire.
Accorder aux inspecteurs pénitentiaires des droits essentiels pour l’exercice
efficace de leurs fonctions, notamment l’accès aux dossiers des prisons et des
détenus, la possibilité d’entreprendre de leur propre initiative des inspections non
annoncées et la possibilité de s’entretenir en privé et en toute confidentialité avec
les détenus et le personnel pénitentiaire.
Les lois, réglementations et politiques nationales pertinentes, ainsi que les
instruments internationaux et régionaux qui doivent guider le travail du personnel
pénitentiaire et ses interactions avec les détenus.
Assurer les premiers soins, les besoins psychosociaux des détenus et la protection
et l’assistance sociale
I. LA PROTECTION MATERNELLE ET INFANTILE DANS LE
MILIEU CARCERALE
Le législateur doit s’appuyer sur les données les plus récentes et les plus fiables
concernant la fréquence, l’ampleur, les causes et les conséquences de chacune des
formes de violence à l’égard des femmes et des filles.
A. LA PROTECTION DES MINEURS INCARCERES
L’enfant et sa mère enceinte doivent recevoir un appui et des soins médicaux
équivalents à ceux dispensés aux détenues adultes.
1. Les mineurs privés de liberté ne pourront être, en raison de leur statut de
détenu, privés des droits civils, économiques, politiques, sociaux et culturels
dont ils jouissent en vertu de la législation nationale ou du droit
international et qui sont compatibles avec une privation de liberté ;
2. Les détenus mineurs devront avoir accès aux services de santé existant dans
PAGE \* MERGEFORMAT121

le pays, sans discrimination aucune du fait de leur statut juridique ; 1 1 5


3. Les détenus mineurs devront être réinsérés dans la société dans les
meilleures conditions possibles.
4. Tous les détenus mineurs devront avoir le droit de participer à des activités
culturelles et bénéficier d'un enseignement visant au plein épanouissement
11 6
de la personnalité humaine.
Des formations sur les formateurs afin de conseille et surveille les personnes
détenues bénéficiant d'une libération conditionnelle, de manière à favoriser leur
réinsertion dans la société et à s'assurer qu'elles respectent les conditions de leur
11 7
libération.
B. LA PROTECTIONS DES FEMMES DANS LE MILIEU CARCERALE
Selon l’Article 3 de la Convention relative aux droits de l’enfant, il y a un
consensus général selon lequel l’intérêt supérieur de l’enfant doit être la
considération première dans la réflexion sur la question.
Sur Cette question de savoir si les enfants des mères emprisonnées devraient

115
Les femmes enceintes, les nourrissons, les enfants et les mères allaitantes doivent
disposer gratuitement d’une nourriture adéquate et apportée en temps voulu, d’un
environnement sain et de la possibilité de faire régulièrement de l’exercice.

1. Les détenues ne doivent pas être dissuadées d’allaiter leur enfant, si ce n’est pour des
raisons de santé bien précises.

2. Les besoins médicaux et nutritionnels des femmes détenues ayant des enfants.
116
La Règle 29 ajoute que le renforcement des capacités du personnel des prisons pour
femmes doit permettre à celui-ci de répondre aux besoins particuliers de réinsertion
sociale des détenues et de gérer des structures sûres et propices à la réinsertion.
117
Notre proposition suggère de prendre des mesures d'assistance éducative (allant de la
mesure de suivi et d'aide à la famille à une mesure de placement de l'enfant).

a. Tout mineur doit avoir le droit de communiquer par écrit ou par téléphone au
moins deux fois par semaine avec la personne de son choix, sauf interdiction
légale, et, le cas échéant, recevoir une assistance afin de pouvoir jouir
effectivement de ce droit.

b. Appliquer la Loi du 9 juillet 2010 relative aux violences exige le retrait total de
l’autorité parentale pour les personnes condamnées comme auteur, co-auteur ou
complice d’un crime sur la personne de l’autre parent et définit le délit de
violence psychologique.
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rester avec leurs mères en prison et pendant combien de temps, les points de vue
des spécialistes divergent, sans aucun consensus.
Les pays de par le monde ont des lois très différentes quant à la durée pendant
laquelle les enfants peuvent rester avec leur mère en prison.
Dans la Règle 49 énonce que la décision d’autoriser un enfant à séjourner avec sa
mère en prison doit être fondée sur l’intérêt supérieur de l’enfant. 1 1 8
Cette règle insistent également sur la nécessité d’une communication continue
entre la mère et l’enfant et soulignent que, afin d’éviter tout préjudice physique ou
psychologique aux enfants qui restent avec leur mère en prison, l’environnement
pénitentiaire dans lequel ils sont élevés devrait être aussi proche que possible d’un
environnement normal non-carcéral et que les soins de santé des enfants,
notamment les vaccinations régulières, devraient leur être fournis aux enfants.
Dans cette recherche nous avons pris une catégorie spécifique des femmes à
protéger les veuves, Protection spéciale des femmes âgées contre la criminalité. 1 1 9
L’Etat doit :
1. Prendre en compte les besoins de chaque détenu des catégories ci haut su en
particuliers ceux des plus vulnérables ;
2. Respecter les droits des mineurs en cas d’arrestation et en cas de
détention 1 2 0 ;
3. Protéger et promouvoir les droits des détenus ayant des besoins particuliers;
4. Faire en sorte que les détenus souffrant d’une incapacité physique, mentale
ou autre ait un accès entier et effectif à la vie carcérale de façon équitable,
et qu’ils soient traités compte tenu de leur état de santé ;
5. Evaluer par des entrevues et des enquêtes, l'admissibilité des détenus à la
libération conditionnelle, les surveille pendant cette période et procède à la
suspension de la libération conditionnelle si elle le juge nécessaire;
6. S’entretenir régulièrement avec les détenus afin de les aider en matière
d'éducation, d'emploi et de relations sociales, et rédige des rapports sur
l'évolution des détenus sous sa responsabilité;

118
Règle 50 de Bangkuk dit que les enfants en prison avec leur mère ne doivent jamais
être traités comme des détenus.
119
République du Burundi ministère de l’intérieur bureau central du Recensement
général de la population et de l’habitat du Burundi 2008, Volume 3 : Analyse Tome 4
des états matrimoniaux et nuptialité.
120
NININAHAZWE Richard, Du respect des droits des mineurs en cas d’arrestation et de
détention, 2009.
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7. Travailler en collaboration avec les organismes sociaux et gouvernementaux


qui s'occupent de la réhabilitation des personnes concernées et participe aux
audiences à titre d’expert ;
8. Mettre en place des programmes de formation et de sensibilisation de la
police, du personnel pénitentiaire et de tous les responsables des secteurs;
9. Assurer des soins de même qualité que ceux disponibles dans la société et
offrir un accès aux services nécessaires sans frais et sans discrimination.
C. LA PROTECTION CONTRE LA TORTURE DANS LE MILIEU CARCERALE
Toute personne a le droit de ne pas être soumise à la torture ni à des peines ou des
traitements cruels, inhumains ou dégradants, y compris pour des raisons liées à
l’orientation sexuelle et à l’identité de genre privé et public qui sont en mesure de
commettre ou d’empêcher de tels actes.
La torture est donc toute activité consistant à produire une souffrance
insupportable et parfois longue, psychologique ou physique, en évitant ou du
moins en retardant la mort.
Elle peut produire des séquelles physiques (ex : mutilations), ou psychologiques
(ex : traumatismes). Les Etats parties doivent prendre des mesures effectives pour :
L’objectif avoué est la réinsertion et la réintégration sociales plus fragile que
jamais par biais des pressions exercées par l'opinion publique. Ce terme ne s’étend
pas à la douleur ou aux souffrances résultant uniquement de sanctions légitimes,
inhérentes à ces sanctions ou occasionnées par elles. (Article 204 du Code pénal).

L’Etat doit :

a. Garantir par le truchement des tribunaux nationaux compétents et d'autres


institutions publiques la protection effective des femmes contre tout acte de
torture en tenant compte de leur condition de vie dans pendant leur
incarcération ;

b. Prendre toutes les mesures appropriées y compris des dispositions


législatives pour décourager toute loi ou disposition réglementaire coutume
ou pratique encourageant la torture ;

c. Prendre toutes les dispositions législatives et administratives, ainsi que


toute autre mesure, nécessaires pour empêcher et fournir une protection
contre la torture et les peines ou traitements cruels, inhumains ou
dégradants ;
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d. Empêcher que des actes de torture soient commis sur le territoire national.

e. Prendre toutes les mesures raisonnables pour identifier les victimes de


121
torture et de peines ou traitement cruels, inhumains ou dégradants.

Interdire d’extrader une personne vers son pays s’il y a des motifs sérieux de
croire qu’elle risque d’être soumise à la torture
Cette lutte exige que les personnels sanitaires pénitentiaires dans ses obligations
doivent signaler tout acte de torture ou tout autre traitement inhumain ou
dégradant. 1 2 2
II : LES INFRACTIONS CONTRE LA MORALITE FAMILIALE
Au Burundi la plupart des enfants et des familles ne signalent pas les cas de
violences sexuelles en raison de la stigmatisation, de la peur et de la méfiance
envers les autorités.
Ces infractions prévues aux articles 555-560 sont :
 L’inceste ;
 L’abandon de famille ;
 La violence domestique.
A. INFRACTION DE L’INCESTE
C’est en Etudiant la délinquance par exemple et les facteurs criminogènes et la
Justice criminelle ainsi que la Prévention criminelle ou l’on a parvenu à arriver à
quelques résultats. Mais c'est le jugement qui est au cœur de la sociologie
judiciaire, la formation du jugement, le sentencing.
Sont considérées comme inceste
1. Relations sexuelles entre proches parents (dont le mariage est interdit) ;
amour incestueux et punies d’une servitude pénale de deux à cinq ans, les
relations sexuelles entre parents proche ;

121
La Convention contre la torture et autres peines et traitements cruels, inhumains ou
dégradants (1984) définit le terme torture par une douleur ou des souffrances aiguës,
physiques ou mentales (article 1.1), intentionnellement infligées à une personne aux fins
notamment d’obtenir d’elle des renseignements, de la punir ou de faire pression, pour
tout motif fondé sur une forme de discrimination.

122
Nos résultats est que les prisons ont réduit sensiblement le nombre de criminologues
qu'elles employaient. Comme ceux-ci ont reçu une formation pluridisciplinaire, ils
peuvent en effet très bien faire office de psychologue ou occuper un poste
administratif ». C’est pourquoi les détenus doivent disposer la possibilité du temps et
d’un acte confidentiel adéquat pour rencontrer leurs avocats et doivent avoir accès à
l’aide judiciaire effective conformément aux normes internationale.
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2. Parents en ligne descendante et ascendante directe, que les liens de parenté


soient légitimes, naturels ou adoptifs ;
3. Frères et sœurs germains, consanguins ou utérins ;
4. Une personne et un enfant de ses frères ou sœurs germains, consanguins ou
utérins, ou avec un descendant de celui ‐ci ;
5. Le parâtre ou la marâtre et le descendant de l’autre conjoint. Dans tous les
cas, si l’inceste est commis par une personne majeure avec un mineur de
moins de dix ‐huit ans, la peine encourue par l’auteur est celle prévue pour le
viol avec violences. 1 2 3
La condamnation prononcée contre l’auteur de ses infractions ci haut ci-peut
encourir :
i. La perte de l’autorité parentale ou de la tutelle légale ;
ii. L’interdiction des droits civiques, civils et de famille ;
iii. La publication de la condamnation ;
iv. La présentation du condamné au public.
B. L’ABANDON DE FAMILLE
Par définition, l’Abandon de famille est Délit commis lorsqu'un père ou une mère
abandonne physiquement le foyer familial.
Ce délit est principalement entendu comme le non-paiement de la pension
alimentaire versée par un parent à son enfant en cas de divorce ou de séparation
des parents.
De même, la liste des bénéficiaires est très large où il peut s’agir d’un enfant
mineur, d’un descendant, d’un ascendant, d’un (ex)conjoint ou de toute personne
mentionnée dans le titre exécutoire.
Toutefois, cette obligation peut s’étendre à d’autres obligations telles qu’un devoir
de secours, une prestation compensatoire, etc.
C. LA VIOLENCE DOMESTIQUE
Au Burundi comme ailleurs en Europe, l a violence domestique désigne tous les
actes de violence physique, sexuelle, psychologique ou économique qui
surviennent au sein de la famille ou du foyer ou entre des anciens ou actuels
conjoints ou partenaires, indépendamment du fait que l’auteur de l’infraction

123
Art.555 du code pénal Burundais
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partage ou a partagé le même domicile que la victime. 1 2 4


1. La violence conjugale est une forme de violence domestique, qui intervient
entre (ex-)partenaires.
2. La violence domestique comprend plusieurs types de violences
3. Violence physique (p. ex. frapper, secouer, mordre, étrangler ou bousculer) ;
4. Violence psychologique (p. ex. des menaces, humiliations ou intimidations) ;
5. Violence sociale (p. ex. la privation d’autonomie, l’interdiction ou la
surveillance étroite des contacts ou la séquestration) ;
6. Violence sexuelle (p. ex. le harcèlement sexuel, la contrainte à se livrer à
des actes sexuels ou le viol) ;
7. Violence économique (p. ex. l’interdiction ou l’obligation de travailler ou la
saisie du salaire) ;
8. Négligence (notamment des enfants, des conjoints ou des partenaires ayant
besoin de soins) ;
9. Harcèlement obsessionnel ( stalking), mariage forcé et maintien forcé du
mariage.
Avant la colonisation, la société burundaise mobilisait des mécanismes pour
répondre à la violation de la norme sans passer par la détention (amendes,
restitution, exil ou asservissement pour les infractions les plus graves). C’est
seulement au cours de la colonisation par les États occidentaux que l’édification de
prisons se multiplia, la détention accédant au statut de principal moyen de
répression des comportements jugés contraires à l’ordre public.
SECTION III: LES PERSONNES DETENUS ONT DES DROITS
Dans cette étude portant sur le droit de personnes détenues l’objectif c’est la
125
liberté qui doit être la règle et la détention l’exception (art. 110 CPP).
Ce principe doit trouver un écho dans la pratique et être concrétisé dans les actes
et les décisions judiciaires.
Les acteurs judiciaires doivent respecter strictement les droits de la défense et, en
particulier, la présomption d’innocence, le principe d’interprétation stricte du droit
pénal, le respect du contradictoire et celui de l’égalité des armes ;

124
Art. 3 let. b de la Convention d’Istanbul, RO 2018 1119).
125
La Constitution et le Code de procédure pénale (CPP) prévoient désormais que «toute
personne est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été établie au cours
d’un procès public durant lequel toutes les garanties nécessaires à sa libre défense lui
auront été assurées» (art. 40 Const.).
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Les acteurs judiciaires doivent mobiliser les outils qui existent (doctrine,
jurisprudences nationale et internationale, travaux préparatoires et exposé des
motifs, droit comparé) pour interpréter le Code de procédure pénale et faire
avancer le contentieux de la liberté vers une meilleure application des standards
internationaux et principes généraux du droit.
Ce tableau montre des causes de condamnation injuste

Graphique 1:Les causes des condamnations injustifies

Source : Cas de 225 exonérations A.D.N


§1. LES DROITS DES PREVENUS
Les droits des prévenus doivent protégés de différentes façons, par la procédure
pénale et les règles de la preuve l’Action civile et les Requêtes. Il existe trois
types de procès : le procès civil, le procès pénal ou criminel et le procès
administratif.
Tout procès doit être au centre du système accusatoire puisque c’est la première et
seule fois pendant laquelle le juge instructeur entendra chacun des témoins en
direct et en personne ;
Un procès pénal doit respecter des principes fondamentaux (instruction
contradictoire, respect des droits des parties...).
Dans cette étude, nous avons essayé de définir le prévenu et l’inculpé pour savoir
leurs droits.
 Prévenu est une personne traduite devant un tribunal de police ou un tribunal
correctionnel pour répondre d'une infraction ou d'un délit.
 Inculpé est une personne mise en cause dans une procédure d'instruction
concernant un délit ou un crime.
I. LE DROIT A UN PROCES EQUITABLE
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Le droit à un procès équitable occupe une place prééminente dans une société
démocratique.
L'audience se déroule en plusieurs phases : l'appel des parties, l'instruction
d'audience, les plaidoiries et réquisitoires, la délibération et le verdict prononcé
par le juge ;
Le procès dans le système inquisitoire est quelque peu différent puisque le système
inquisitoire a une préférence pour les attestations et autres formes écrites de
témoignage à la place de témoignages en direct. Les droits rassemblés ci-dessous
couvrent le laps de temps entre le premier contact de la cour avec le prévenu et la
décision sans appel de la cour reconnaissant la culpabilité ou innocence du
prévenu.
Il en existe plusieurs droit des prévenus tels que : la présomption d'innocence, le
principe du contradictoire et le droit de faire appel d'une décision de justice ;
 Droit à un procès avec jury ;
 Droit à un juge impartial.
 Le droit processuel s'intéresse au déroulement du procès.
On a analysé des droits des personnes soumises à la détention et à
l’emprisonnement C’est à dire le droit à l’eau et à l’alimentation (A) puis nous
avons pensé le droit à l'hygiène (B) puis on a analysé les droits personnes
détenus ont le droit de recevoir des visites familiales au Burundi (C) et enfin le
droit à la réhabilitation et la resocialisation (D)
A. LE DROIT A L’EAU ET A L’ALIMENTATION
Ils doivent être avec le respect dû à la dignité et à la valeur inhérente à la personne
humaine de deux manières soit en Interdisant la torture et les autres formes de
mauvais traitement soit protéger les détenus contre de tels actes ou bien en
Assurant à tout moment la sûreté et la sécurité des détenus, du personnel,
des prestataires de services et des visiteurs. 1 2 6
Les règles minima 25, 30 jusqu’à 34 indiquent qu’il doit y avoir évaluation dans la
promotion de santé mentale et physique des patients détenus en les soignants.
Cela doit inclure le traitement des maladies contagieuses des dépendances et de la
santé mentale ainsi qu’à des soins de santé dentaire.
B. LES PERSONNES DETENUS ONT LE DROIT A L ' HYGIENNE
Notre objectif à cette étude était d’analyser l’hygiène dans les prisons est équipé
d’une installation sanitaire propre ou s’il Ya l’accès à l’eau potable ainsi qu’ à des
126
http://www.iwacu-burundi.org/ils-ont-aussi-des-droits/ , visite le 21/12/2023
PAGE \* MERGEFORMAT121

articles de toilettes y compris des serviettes hygiénique pour les femmes des
127
vêtements adaptes et un lit pour venir en aide.
C. LES PERSONNES DETENUS ONT LE DROIT DE RECEVOIR DES
VISITES FAMILIALES
Les détenus ont le droit de faire une communication recevoir des visites en
communiquant avec leur famille et leurs amis par téléphone ou courrier ainsi que
le droit d’informer leurs amis et leur famille en détention concernant leur
transfèrement ou toute autre maladie ou blessure grave. 1 2 8
D. LES PERSONNES DETENUS ONT LE DROIT A LA REHABILIATION
ET LA RESOCIALISATION
Notre objectif poursuivi est la resocialisation et la réhabilitation dans les milieux
carcérale et que la durée de la procédure ne doit pas être excessive par rapport à l'
enjeu du litige. 1 2 9
Notre objectif était d’analyser le phénomène de la criminalité car la détention à
un caractère marginalisant pour la personne génère à une spirale de criminalité.
C’est en étudiant le système judiciaire Burundais dans le but de réintégrer les
contrevenants dans la société et de protéger les droits des individus tels que les
femmes et les enfants en intervenant auprès des individus dans les milieux
correctionnels ou de réadaptation. 1 3 0
II. MECANISMES DE DIMUNIER LA SURPOPULATION CARCERALE
AU BURUNDI
Au début de l'année 2017, le Burundi a débuté la libération de 2.500 détenus pour
désengorger ses prisons.
En effet, Un premier groupe de 300 prisonniers a été libéré de la prison centrale de
MPIMBA, à Bujumbura, par la ministre de la Justice Aimée Laurentine
KANYANA.
La population carcérale est en grande partie composée de personnes qui se
131
trouvaient déjà dans une situation précaire avant d’entrer en prison.
127
Règle minima 15, 16, 18, 19, 20, 21.
128
Règle minima 43, 58, 59, 60, 68, 69, 70.
129
Règle minima 4, 88, 89, 91, 96-108.
130
La population carcérale au Burundi était de 12 775 prisonniers dont 92 nourrissons
parmi lesquels 5113 détenus prévenus et 7486 détenus condamnés pour le mois de
décembre 2020 pour une capacité d’accueil de 4000 prisonniers. A cela s’ajoute le
nombre d’enfant qui naissent dans les prisons. Statistiquement, ce nombre est trop
pléthorique et nous demandons la justice d’étudier de la libération conditionnelle de
tous ces gens privés de liberté.
131
Alerte du 20/12/2000 des défenseurs des droits humains ou ils ont fait un constant que
les personnes placées en détention se trouvent dans une situation de vulnérabilité
PAGE \* MERGEFORMAT121

De plus, des mesures politiques et techniques doivent être mise en place tel est
constat qui a été faite par la C.N.I.D.H lors de la présentation de ses activités
devant l’Assemblée Nationale en date du 16 avril 2020 par le Président de cette
commission Sixte Vigny NIMURABA.
Pour le député Léopold HAKIZIMANA, il n’est pas normal que pour un pays de 12
millions d’habitants ait 12.000 détenus.
L’Etat doit :
1. Autoriser les détenus à se défendre soit personnellement soit par
l’intermédiaire de l’assistance juridique lorsque les intérêts de la justice
l’exigent en particulier dans les cas disciplinaires graves.
2. Étendre le droit de porter plainte aux proches d’un détenu ou à toute autre
personne qui connaît l’affaire lorsque ni le détenu ni son conseil n’est en
mesure de le faire ;
3. Respecter le droit de la présomption d’innocence des prévenus détenus ;
4. Exiger la mise en place de garanties pour s’assurer que les détenus peuvent
présenter des requêtes ou plaintes en toute sécurité et, s’ils le souhaitent, de
manière confidentielle, sans s’exposer à un risque de représailles,
d’intimidation ou d’autres conséquences négatives.

aggravée
La détention accentue la précarité des personnes, en ce qu’elle les prive d’activités
économiques préexistantes et les place dans de mauvaises conditions sanitaires.
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A. DE LA DIFFERENCE ENTRE DELIT ET CRIME


La réduction du nombre de détenus dans les prisons et dans les cachots, nécessite
de différencier le degré des infractions des délits et crimes.
1. Un délit désigne tout comportement (acte ou omission) punissable par la loi
en vertu du système juridique mais la gravite du crime dans sa répression
doit être diffèrent du crime.
2. Le délit est une infraction de gravité moyenne, entre la contravention et le
crime.
Par Exemples de délit : vol, abus de biens sociaux, discrimination, harcèlement
moral, attouchements sexuels, homicide involontaire tandis que e crime est
l'infraction la plus grave par exemple le meurtre est un crime de sang punissable
par une réclusion criminelle.

Tableau XIII: Surpopulation carcérale pour le mois d’octobre 2020


MAISON CAPAC NOMBRE TOTAL NOMBRE NOMBRE DEPAS
D’ARRET ITE DE PRISONNIERS DE DE SEME
D’ACC PREVENUS CONDAM NT
UEIL NES EN
POUR
CENTA
GE
MURAMVYA 100 847dont six 399 432 847%
nourrissons
MPIMBA 800 4765 dont 22 2679 2083 595 625%
nourrissons
GITEGA 400 1443 dont 11 573 859 360. 75%
Nourrissons
RUYMONGE 800 1061 avec 04 383 678 132.625
Nourrissons %
RUTANA 350 588 avec 01 255 333 168%
Nourrisson
RUYIGI 300 822 avec 07 326 496 274%
Nourrissons
MUYINGA 300 525 avec 03 160 365 175%
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nourrissons
BURURI 200 315 dont 188 133 157.5%
nourrissons Nourrisson
s

BUBANZA 100 427 dont 7 197 223 427%


nourrissons

TABLEAU XIV: DE LA SURPOPULATION CARCERALE POUR LE MOIS D’OCTOBRE 2022


MAISON D’ARRET CAPACI NOMBRE TOTAL NOMB NOMB DEPASSE
TE DE PRISONNIERS RE RE DE MENT
D’ACCU DE COND EN
EIL PREVE AMNE POURCEN
NUS S TAGE
MURAMVYA 100 847dont six 399 432 847%
nourrissons
MPIMBA 800 4765 dont 22 2679 2083 625%
nourrissons 595
GITEGA 400 1443 dont 11 573 859 75%
Nourrissons 360.
RUMONGE 800 1061 avec 04 383 678 132.625%
Nourrissons
RUTANA 350 588 avec 01 255 333 168%
Nourrisson
RUYIGI 300 822 avec 07 326 496 274%
Nourrissons
MUYINGA 300 525 avec 03 160 365 175%
nourrissons
BURURI 250 388 avec 02 264 124 155.2%
Nourrissons
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BUBANZA 200 522 avec 06 206 316 261%


Nourrissons

Dans ces deux tableaux nous avons évoqué la surpopulation carcérale de la période
de 2020 puis la période 2022
B. COMMENT DEVIENT T ON DEFENSEURS DES DROITS HUMAINS
Dans cette étude l’objectif majeur consiste à analyser Comment et pourquoi on
devient défenseur (e) des droits humains ainsi que les différentes menaces qui
pèsent sur les défenseur (e)(s) des droits humains, leurs familles et leurs ami (e)
(s) ;
Pour cela il s’agit d’évaluer notre propre situation dans le cadre de notre mission
en faveur des droits humains. 1 3 2
Nos actions qui doivent être faite dans l’immédiat afin :
1. Aider les criminels et les délinquants à se resocialiser ;
2. Faire le classement des prévenus selon les délits et les crimes ;
3. Travailler en prévention de la criminalité dans la recherche ou en
élaboration de programmes de resocialisation du délinquant. 1 3 3
C. L’IMPORTANCE DE DEFENDRE LES DROITS HUMAINS
Cette étude nous a permis de comprendre les faits sur terrains et nous a permis de
développer le classement des documents juridiques et de la correspondance dans
un cabinet d'avocats ou de notaires ou pour un tribunal, au ministère de la Justice,
puis nous avons tenir les dossiers à jour et être bien renseignée sur les affaires
courantes afin d'apporter un soutien efficace face à l’incarcération excédentaire. 1 3 4
Source : Rapport annuel sur les prisons de l ACAT-Burundi pour 2020
1. Il s’agit aussi d’analyser comment défendre les droits humains :
2. De nous exprimer en faveur des droits humains ;
3. De repérer les injustices commises par des États et de les classer selon
qu’elles concernent la liberté de réunion pacifique, d’association ou de
circulation ;
4. De faire preuve de créativité afin de trouver des moyens originaux d’agir
collectivement.

132
HAKORIMANA Désiré, la protection des défenseurs des droits humains en droit
international des droit de l’homme,2009.
133
HAKORIMANA Désiré Op., cit
134
https://www.acatburundi.org/wp-content/uploads/2021/03,Visite le 04/09/2023
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III. LA PROTECTION DES VICTIMES DES VIOLENCES BASEES SUR LE GENRE AU


BURUNDI
Vivre en société signifie bénéficier de tous les biens et services publics instaurés
par la société, mais également participer à la mise en place de ces biens et
services, entre autres par des contributions financières (impôts, taxes), plus encore
par un engagement à respecter les lois et règlements institués pour en assurer le
bon fonctionnement et pour veiller au respect des droits et libertés des personnes
et des collectivités. Ainsi, toute société ou tout regroupement de personnes a
besoin d'un cadre pour bien fonctionner.
QUID DES INFRACTIONS CONTRE LES MINEURS
Un mineur est un enfant ou un jeune qui, au regard du système juridique considéré, peut
avoir à répondre d'un délit selon des modalités différentes de celles qui sont appliquées dans le
cas d'un adulte.
Un délinquant juvénile est un enfant ou un jeune, accusé ou déclaré coupable d'avoir commis
un délit. 135
Les Etats Membres s'emploient, conformément à leurs intérêts généraux, à défendre le bien-
être du mineur et de sa famille.
L’HOMICIDE
Les infractions contre les personnes dans la famille de tout un chacun constitue un groupe de
comportements que le monde politique et judiciaire s’attache particulièrement à combattre.
Nous nous attacherons uniquement aux homicides et aux lésions corporelles.
Consiste à ôter la vie de quelqu’un. Ce fait revêt des qualifications différentes selon les
circonstances ;
Lorsque l'auteur agit avec l'intention de donner la mort, l’homicide est qualifié de meurtre ;
L’homicide résulte de coups et blessures portés volontairement, mais sans intention de donner
la mort, le coupable sera puni de la réclusion de cinq ans à dix ans.
Selon les statistiques socioéconomiques les taux de mortalité infanto-juvénile pour les dix
dernières années varie selon la province, passant d’un minimum de 43 ‰ dans la province de
MWARO à un maximum de 145 ‰ dans la province de KIRUNDO.136

135
Leur justice pour mineurs fait partie intégrante du processus de développement national de
chaque pays dans le cadre général de la justice sociale pour tous les jeunes dans contribution
du maintien de la paix et de l'ordre dans la société.
136
La probabilité de décéder avant l’âge de 5 ans est plus de deux fois plus élevée pour
les enfants du quintile le plus bas que pour les enfants du quintile le plus élevé (119
‰ contre 52 ‰).
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L’AVORTEMENT
L’Interruption volontaire de la grossesse est punit par la loi burundaise.
Art.528. Celui qui, par aliments, breuvages, médicaments, a, à dessein, fait avorter
une femme, en dehors des cas prévus par la loi, est puni d’une servitude pénale
d’un an à deux ans et d’une amende de vingt mille à cinquante mille francs
137
burundais.
Exemple : Personne n’oblige à interrompre une grossesse après un dépistage de la
trisomie 21, c’est la femme qui le décide ‘librement’. 1 3 8
Les criminologues doivent aider à :
Situer ses interventions au regard de l'application des mesures légales.
Entrer en relation avec une personne délinquante, sa famille ou ses proches.
La Constitution du Burundi de 2005, dans son article 44, dit que : « tout enfant a
droit à des mesures particulières pour assurer ou améliorer les soins nécessaires à
son bien-être, à sa santé et à sa sécurité physique et pour être protégé contre les
mauvais traitements exactions ou l’exploitation.
Malheureusement le total du nombre de décès d’enfants âgés de moins d’un an a
augmenté au Burundi suite aux manques des soins. 1 3 9
LA REPRESSION DES INFRACTIONS CONTRE LES BONNES MŒURS
Dans ce paragraphe relatif à la répression des contre des infractions contre les bonnes mœurs,
on a passé en revue l’infraction de la prostitution (1)
L’Etat du Burundi doit renforcer des mesures à :

137
Art.529 Lorsque l’avortement a été causé par des violences exercées volontairement,
mais sans intention de le produire, le coupable est puni de six mois à deux ans de
servitude pénale et d’une amende de cinquante mille à cent mille francs burundais. Si les
violences ont été commises avec préméditation et avec connaissance de l’état de la
victime, la peine est de cinq à dix ans de servitude pénale et d’une amende de cinquante
mille à cent mille francs burundais.
138
NDAYIZEYE Primitive, du droit à la vie face à l’interruption volontaire de la
grossesse, 2010
139
Les données proviennent de la Banque mondiale et systématise les variables explica -
tives de la croissance de la population du Burundi, dernière édition : population de l'an -
née de référence et l'année suivante : taux de mortalité, taux de natalité, taux de fécondi -
té, croissance de la population. Les autres informations sont produites à partir des don -
nées précédentes.
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Protéger les droits des femmes et des filles migrantes, réfugiées et demandeuses
d’asile ;
Intégrer les questions d’égalité entre les femmes et les hommes dans toutes les
politiques et mesures ;
Mener des activités de sensibilisation et d’éducation pour aider les communautés à
comprendre et réduire la stigmatisation dont fait l’objet la VBG et faire en sorte
qu’elles acceptent et soutiennent mieux les survivantes ;
Mettre en œuvre des stratégies communautaires d’entraide et de résilience pour
soutenir les survivantes et celles et ceux qui courent un risque accru de VBG, par
exemple en favorisant la mise en place d’espaces sûrs à l’usage des femmes et des
filles. 1 4 0
INFRACTION DE LA PROSTITUTION
Plus objective l’Art.561 définit la prostitution comme un acte de prostitution le
fait de livrer son corps au plaisir d’autrui et d’en faire un métier.
Art.564. Est puni de six mois à cinq ans de servitude pénale et d’une amende de
cinquante mille à deux cents mille francs burundais quiconque, par menace,
pression, manœuvre ou tout autre moyen, entrave l’action de prévention,
d’assistance ou de rééducation entreprise par des organismes qualifiés en faveur de
personnes se livrant à la prostitution ou en danger de prostitution.
En effet, l’Art.565 puni de deux à cinq ans de servitude pénale et d’une amende de
cent mille à un million de francs burundais, quiconque, directement ou par
personne interposée, dirige, gère, ou sciemment finance ou contribue à financer
une maison de prostitution.
Le Paragraphe3 punit également Des facilités en vue de la prostitution en son
Art.566. Est puni d’un an à cinq ans de servitude pénale et d’une amende de vingt
mille à deux cent mille francs burundais, toute personne qui, sous une forme
quelconque, tire profit de la prostitution, partage les produits de la prostitution

140
C’est dans ce cadre que notre étude vise à :

a. Promouvoir l’autonomisation socio-économique des ménages des filles et garçons


par une éducation basée sur l’harmonie le respect mutuel et la non-violence en fa -
mille ;

b. Fournir des données sur les défis relevés dans la mise en application de la loi spé -
cifique sur les VSBG ;

c. Formuler, des propositions pouvant servir de base de plaidoyer.


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d’une personne majeure ou mineure, même si celle ‐ci est consentante, ou reçoit des
subsides d’une personne se livrant habituellement à la prostitution.
Concernant la réclusion prévue en l’Art.567 d une peine de d’une servitude pénale
d’un an à trois ans et d’une amende de vingt mille à cinquante mille francs
burundais, toute personne qui, d’une manière quelconque, aide, assiste ou protège
sciemment la prostitution d’autrui, ou le racolage en vue de la prostitution.
A cet égard l’Etat du Burundi doit :
Orienter une personne délinquante, sa famille ou ses proches vers une ressource
communautaire ;
Intervenir en prévention de la délinquance par le dépistage de la délinquance ;
Analyser les statistiques sur la criminalité et s'occupe de la formation du personnel
et de la classification des détenus dans les institutions pénitentiaires ;
Faire des recherches sur les problèmes criminologiques et pénaux actuels et peut
être appelée à fournir une expertise psychosociale auprès des tribunaux.
Pour renforcer ce régime de répression, l’Art.569 poursuit quiconque qui donne ou
prend sciemment en location, en tout ou en partie, un immeuble ou local
quelconque aux fins de la prostitution d’autrui est puni de deux ans à cinq ans de
servitude pénale et d’une amende de cinquante mille à un million de francs
burundais ou d’une de ces peines seulement. 141
DE L’ATTENTAT A LA PUDEUR
L'attentat à la pudeur est une infraction pénale par laquelle un individu commet
une voie de fait dans des circonstances indécentes contre la pudeur d'une autre
personne. Ce n'est pas la même infraction que l'outrage public à la pudeur. 1 4 2 Si
l’attentat a été commis avec violences, ruse ou menaces, la peine de servitude
pénale est de cinq ans à vingt ans. 1 4 3

141
Art.563 Les peines portées à alinéa 1 de l’article précédent sont applicables à :

1° Quiconque a embauché, entraîné ou détourné, en vue de la débauche ou de la


prostitution, une autre personne majeure ou mineure, même consentante ;

2° Quiconque entretient, aux mêmes fins, une personne majeure ou mineure, même
consentante.
142
Art.573 stipule que l’attentat à la pudeur commis sans violences, ruse ou menaces sur
des personnes de l’un ou l’autre sexe est puni d’une servitude pénale de six mois à deux
ans et d’une amende de vingt mille à cinquante mille francs burundais.
143
Art.576 Le minimum des peines portées par les articles de la présente section est
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Art.575 stipule que tout attentat à la pudeur commis sans violences, ruse ou
menaces sur la personne ou à l’aide de la personne d’un enfant âgé ou
apparemment âgé de moins de dix ‐huit ans, est puni d’une servitude pénale de cinq
à quinze ans et d’une amende de cinquante mille à deux cent mille francs
burundais.
C.L’INFRACTION DES OUTRAGES PUBLICS AUX BONNES MŒURS
On va analyser ces infractions des outrages publics aux bonnes mœurs en deux catégories à
savoir la zoophilie (1) et infraction de l’homosexualité (2).
LA ZOOPHILIE
La zoophilie est interdite.
Selon la bible, Tu ne coucheras point avec une bête, pour te souiller avec elle. La femme ne
s'approchera point d'une bête, pour se prostituer à elle. C'est une confusion.144
Par contre soigner des animaux élevés en captivité ou en liberté surveillée dans un jardin
zoologique une réserve faunique ou un institut de recherche, et fournir des services-conseils
dans le cadre de projets relatifs à l'exploitation ou à la protection des ressources fauniques

doublé :

1° Lorsque l’attentat est commis par un ascendant ou descendant légitime, naturel ou


adoptif de la victime ;

2° Lorsque l’attentat est commis par une personne ayant autorité sur la victime ;

3° Lorsque l’attentat est commis par une personne qui a abusé de l’autorité que lui
confèrent ses fonctions ;

4° Lorsque l’attentat a été commis par des médecins, chirurgiens, accoucheurs, envers les
personnes confiées à leurs soins ;

5° Lorsque l’attentat à la pudeur est commis sur une personne vulnérable en raison d’une
maladie, d’une infirmité ou d’une déficience physique ou mentale ou d’un état de
grossesse,

6° Lorsque l’attentat à la pudeur est commis sous la menace d’une arme ;

7° Lorsque l’attentat est commis par un Ministre du culte.


144
L’Art.589 du code pénal Burundais punit quiconque volontairement eu des rapports
sexuels avec un animal d’une peine de servitude pénale d’un an à trois ans et d’une amende
de cinquante mille à cent mille francs burundais ou d’une de ces peines seulement. Est puni
d’une peine de servitude pénale de cinq ans à dix ans et d’une amende de vingt mille à
cinquante mille francs burundais celui qui a contraint une personne à avoir des relations
sexuelles avec un animal. La peine est portée au double si la personne contrainte est un
mineur.
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ainsi qu'à la diffusion des connaissances scientifiques en zoologie n’est pas interdit.
L’ HOMOSEXUALITE
Art.590 Quiconque fait des relations sexuelles avec une personne de même sexe est
puni d’une servitude pénale de trois mois à deux ans et d’une amende de cinquante
mille à cent mille francs burundais ou d’une de ces peines seulement.
DES MESURES BIBLIQUES POUR REPRIMER L’INCESTE
Dans ce paragraphe des mesures bibliques avancent d’interdictions des relations
entre demi-sœurs et demi-frères ou entre demi-frères et demi-sœurs ou entre
oncles/tantes et neveux/nièces ou entre oncles/tantes et neveux/nièces ou une mère
et/ou sa fille la tante et/ou sa fille avec les enfants sont interdites est q il ya des
liens de parenté.
Les relations sexuelles entre demi-sœurs et demi-frères sont interdites 145 ;
Des relations entre demi-frères et demi-sœurs qui n’ont pas de parents selon la
chair en commun, c'est-à-dire qu’ils sont respectivement issus tous deux de
précédentes unions, sont également interdites ;
Les relations sexuelles entre oncles/tantes et neveux/nièces sont interdites ;
Les relations sexuelles entre oncles/tantes et neveux/nièces par alliance sont
interdites car même s’il n’y a pas de lien de sang direct, il y a un lien de sang du
fait qu’ils ont formé une seule chair ;
Les relations sexuelles avec les oncles/tantes avec lesquels nous avons un lien de
sang direct ;
Les relations sexuelles entre beaux-parents et beaux-enfants sont interdites car les
beaux-enfants forment une seule chair avec nos enfants et cela revient à coucher
avec nos propres enfants ;
Les relations sexuelles avec les beaux-frères et les belles sœurs sont interdites car
ils forment une seule chair avec nos frères/ sœurs, cela revient donc à coucher
avec son frère ou sa sœur ;
Les relations sexuelles avec une mère et/ou sa fille sont interdites ainsi que ceux
de la belle-mère et/ou sa fille sont interdites ;
Les relations sexuelles avec la tante et/ou sa fille sont interdites. S'il est interdit
d'avoir des relations sexuelles avec nos oncles/tantes directs ou par alliance, il est
forcément interdit d'avoir des relations sexuelles avec leurs enfants, c'est à dire
nos cousins et cousines directs ou par alliance ;

145
Http : www.droit ‐ afrique.com Burundi Code pénal 2017.
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Les relations sexuelles avec les enfants de toutes ces personnes sont interdites. 146
AUTRES INFRACTIONS CONTRE LE MARIAGE
Parmi les trois types d’infractions punissables par cette loi on peut citer les contraventions,
les délits et les crimes sont les 3 types d'infractions punies par une sanction pénale (amende ou
prison).
L’ADULTERE
L'adultère (nom masculin) est « le fait pour un époux ou une épouse de violer son
serment de fidélité, de partage, et d'avoir des relations sexuelles avec une autre
que son conjoint.
Dès que le mari ou la femme entame cette relation amoureuse avec une autre
147
personne, quel que soit son sexe, l'on peut déjà parler d'adultère.
La principale sanction est le divorce pour faute. Le divorce sera prononcé devant
les tribunaux après que la personne qui a eu une relation extra conjugale soit
reconnue fautif. 1 4 8
Le divorce peut être prononcé avec les torts partagés si les deux conjoints ont
commis des fautes respectives.
DU CONCUBINAGE
Certains facteurs culturels favorisant le concubinage ; il s’agit de Gucura 1 4 9 et de
150
Kwisazura
Les causes du concubinage identifiées par le sondage sont : la mésentente au sein
du couple, le matérialisme, le refus de progéniture féminin, le célibat
géographique, la stérilité supposée de la femme légitime, l’infirmité ou maladie du
conjoint, l’ignorance de la loi. 1 5 1
Le concubinage a des conséquences néfastes sur la vie des couples : violences
146
Sources Bibliques dans le livre de Lévitique 18 :6-18
147
L’adultère et le concubinage aussi bien qu’un autre phénomène Abapfubuzi prend de
plus en plus de l’ampleur à ces questions. Il est rapporté que les hommes s’adonnent à
cœur joie à l’adultère et au concubinage et entretiennent plusieurs femmes illégales
avec la dilapidation des biens familiaux.
148
Art.549 stipule la qualification d’adultère comme l’union sexuelle d’une personne
mariée légalement et dont le mariage n’est pas dissout, avec une personne autre que
son conjoint.
149
Le fait pour le beau-frère de la veuve d’épouser de facto celle- ci sous l’obligation ou
la couverture de la belle famille. Cette pratique a lieu quand bien même ce beau-frère
a déjà une femme légitime.
150
Le fait pour un homme d’épouser une ou plusieurs femmes encore jeunes voire
mineures pour soi-disant se prémunir contre la vieillesse.
151
L’Article 554 du code pénal punit le concubinage d’une amende de cinquante mille à
cent mille francs burundais.
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domestiques, conflits permanents, instabilité de la liaison, instabilité des enfants,


rejet de la femme légitime par sa famille, la déconsidération de l’homme, etc.
L’ABANDON DE FAMILLE
L’abandon de famille est parmi les motifs qui peuvent justifier la dissolution du
lien conjugal sont les mêmes pour les époux (Art.158, 159 et 160) ;
Le père ou la mère de famille qui abandonne sans motif grave, pendant plus de
deux mois, la résidence familiale et se soustrait à tout ou partie des obligations
d’ordre moral ou matériel résultant de l’autorité parentale ou de la tutelle légale ;
le délai de deux mois ne peut être interrompu que par un retour au foyer
impliquant la volonté de reprendre définitivement la vie familiale. 1 5 2
Le père ou la mère, que la déchéance de l’autorité parentale soit ou non prononcée
à son égard, qui compromet par mauvais traitements, par des exemples pernicieux
d’ivrognerie habituelle ou inconduite notoire, par un défaut de soins ou par un
manque de direction nécessaire, soit la santé, soit la sécurité, soit la moralité de
ses enfants ou d’un ou plusieurs de ces derniers.

CHAPITRE III. DES DROITS FAMILIAL PATRMONIAL ET DES


SUCCESSIONS
Etymologie de patrimonial : du latin patrimonialis, patrimonial, dérivé
de patrimonium, héritage du père, patrimoine, biens de famille, fortune.
L'adjectif patrimonial qualifie ce qui fait partie d'un patrimoine, ce qui est relatif
au patrimoine.
Le droit patrimonial est l'ensemble des relations juridiques qui régissent la
possession des biens, des droits et des obligations ayant une valeur pécuniaire
152
Cela concerne les époux qui sans motif valable, abandonne volontairement pendant
plus de deux mois son conjoint et refusant de pourvoir à l’entretien et l’assistance
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d'une personne juridique


Juridiquement, le droit de la famille concerne le mariage, le divorce, les
fiançailles, le concubinage, le PACS, et la filiation (légitime, naturelle, ou
adoptive)
Dans ce chapitre relatifs aux droits patrimoniaux, nous avons développé la notion
des garanties du régime juridique du contentieux du droit patrimonial de la famille
et des successions (§1) puis nous avons développé la notion de droit au patrimoine
familiale (§2).
§1. STRATEGIES DE PROTECTION DU CONJOINT SURVIVANT ET DES HERITIERS
Ce paragraphe passe en revue d’emblée la thématique en rapport avec le contexte
et la justification de la protection de la famille au Burundi
Dans cette stratégie de protection du conjoint survivant dans le contexte des droits
de la transmission du patrimoine, on a mis en exergue :
Optimisation fiscale de la transmission du patrimoine privé et professionnel
(restructuration, donations, successions, démembrement, exonération de plus-
value ;
Constitution de sociétés civiles patrimoniales ;
Testaments ;
Partage d’indivision ;
Règlement de succession ;
Exécution des dispositions testamentaires et évaluation des actifs dans la
succession.
LE DROIT A UNE PROTECTION ET A UNE ASSISTANCE FAMILIALE
Le droit à une protection et à une assistance familiale y compris le droit au
mariage librement consenti, à la protection de la maternité et de la paternité et à la
protection des enfants contre l’exploitation économique et sociale est nécessaire.
Il s'agit de l'ensemble des règles régissant les rapports pécuniaires entre les mariés
d'un côté, et entre les mariés et des tiers de l'autre. Le régime matrimonial régit les
biens (logement principal, véhicules, meubles, argent, ou autre propriété) des
époux et détermine leurs pouvoirs respectifs sur ces biens.
Les principaux droits patrimoniaux sont, par exemple : le droit de propriété et ses
démembrements (usufruit notamment), les créances (notamment de sommes
d'argent), les droits intellectuels (droit de l'auteur sur son œuvre), les droits de
clientèle, les monopoles d'exploitation (brevets, marques…)…
DES GARANTIES DU REGIME JURIDIQUE DU CONTENTIEUX DU DROIT PATRIMONIAL
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Des garanties de protection de la famille assurent à chacun le droit de vivre avec


sa famille de tout un chacun car ce droit patrimonial de la famille consiste en un
ensemble de règles applicables aux relations économiques dans le contexte des
relations familiales.
Par exemple l’Article 557 du code pénale punit de deux mois à six mois de
servitude pénale et d’une amende de dix mille à cinquante mille francs burundais
ou d’une de ces peines seulement, quiconque, ayant été condamné par une décision
judiciaire coulée en force de chose jugée,
à fournir une pension alimentaire à son conjoint ;
à fournir une pension alimentaire ses descendants
Allocations pour garde d'enfants ;
Indemnités journalières ;
Allocation pour maternité ;
153
à fournir une pension alimentaire ses ascendants.
Certains de vos proches ont peut-être du mal à l’accepter.
LE DROIT DES GRANDS-PARENTS
Parfois oublié, le droit des grands-parents compte parmi les droits inscrits dans le
Code civil. De par sa définition, il s’agit de l’ensemble des droits que les grands-
parents possèdent vis-à-vis de leurs petits-enfants.
En tant qu’ascendants, les grands-parents ont le droit de garder des relations avec
leurs petits-enfants, même dans le cas où les parents l’interdisent. Il s’agit du droit
de visite et d’hébergement.
En outre, les grands-parents ont le droit d’intervenir lorsque leurs petits enfants
mineurs se trouvent en danger. Si besoin, ils peuvent également recevoir une
pension alimentaire venant de leurs petits-enfants
LES DROITS DES SUCCESS ORAUX
Les droits de succession méritent une attention particulière dans le droit de la
154
famille.

153
Le défaut de payement est présumé volontaire jusqu’à preuve du contraire.
L’insolvabilité qui résulte de l’inconduite habituelle, de la paresse, de l’ivrognerie ou
des engagements pris après la saisine du tribunal n’est en aucun cas un motif d’excuse
valable pour le débiteur.
154
C’est pour cette raison que certaines personnes préfèrent faire appel à un notaire
spécialisé en droit. Ce dernier est un officier public ayant le pouvoir d’effectuer
toutes les opérations concernant les actes juridiques fondamentaux et les actes
notariés.
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En matière de succession, des règles strictes sont inscrites dans le Code civil.
D’ailleurs, il est toujours mieux de préparer la succession dès son vivant pour
éviter tout litige ou conflit entre héritiers.
Dans cette partie, nous allons voir dans un premier temps la notion de droits de
propriété puisque les principaux droits patrimoniaux sont, par exemple : le droit de
propriété et ses démembrements (usufruit notamment), les créances (notamment de
sommes d'argent), les droits intellectuels (droit de l'auteur sur son œuvre), les
droits de clientèle, les monopoles d'exploitation (brevets, marques…).
Pour cela, les Etats devraient :
Adopter des lois protégeant le droit aux terres et à la propriété des femmes
et harmoniser avec les normes internationales et régionales ;
Abroger les droits coutumiers discriminatoires ou réviser/réformer toutes les lois
et les politiques déterminant l’accès aux terres et à la propriété et leur
contrôle par les femmes ;
Transformer les schémas socioculturels de conduite privant les femmes de
leur garantie de jouissance et d’un accès égal aux biens, aux terres et à un
logement décent ;
Garantir les droits de succession des veuves, notamment le droit d’hériter
des biens meubles et immeubles de leur époux ainsi que leur droit de
continuer à vivre au domicile conjugal quel que soit leur régime matrimonial ;
Veiller à ce que les institutions financières et de microcrédit intègrent les
besoins spécifiques des femmes dans leurs politiques et dans leurs pratiques
notamment l’accès au crédit et à des activités lucratives, en particulier pour
les femmes démunies et les femmes chefs de famille.
Cela permettra également de préserver ses proches bien que les démarches ne
soient pas forcément très simples le Droit de la famille, des personnes et de leur
patrimoine est une branche du droit privé régissant les relations entre
des personnes unies par un lien de parenté, d'alliance ou d'adoption, ou le sort
de personnes seules, tant sur le plan extrapatrimonial que patrimonial.
LE TESTAMENT
Il s’agit d’un acte très répandu et qui est l’option la plus choisie pour préparer la
succession.
Outre le testament, une personne peut réaliser un legs ou une donation
Ces deux notions sont semblables, mais présentent tout de même une certaine
nuance. Par la donation, il est possible de transmettre de son vivant un bien à une
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personne de son choix, à savoir le donataire.


Les bénéficiaires d’une succession en général ne sont autres que les membres de
la famille.
Les enfants demeurent les héritiers prioritaires et ensuite, on trouve le conjoint
légal.
En l’absence de ces derniers, ce sont les parents qui hériteront des biens.
Par le biais de cet acte officiel, une personne physique désignera par écrit les
héritiers de ses biens.
Il est également possible de procéder à la répartition des biens ou de nommer un
tuteur légal pour les enfants mineurs.
LES LEGS
Le legs est une disposition dans un testament permettant de transmettre un ou
plusieurs biens au bénéfice d'un ou de plusieurs légataires à la mort du légataire.
Le bénéficiaire d'un legs est appelé légataire
Quant au legs ; il a le même principe de fonds, à la différence qu’il ne prend effet
qu’après le décès de son auteur.
Ainsi, on compte 3 principaux types de legs :
le legs universel ;
le legs à titre universel ;
le legs particulier.
Enfin, la famille proche et la famille éloignée se trouvent également dans les rangs
des héritiers. 1 5 5
LE DROIT AU MARIAGE ET A LA FAMILLE
La famille peut être, ou non, ce lieu d'apprentissage aux relations humaines
chaleureuses. Pour ce faire, il est important que la famille ait un but
commun : trouver un style de vie, construire un patrimoine, fournir la meilleure
éducation possible aux enfants, transmettre les valeurs de la vie en société.
En effet, comme le précise le magazine Faire face, « pour de nombreuses
personnes en situation de handicap, le mariage reste une institution inaccessible.
Bien sûr, comme tous les citoyens, elles ont légalement le droit de se marier, mais
la réglementation les en dissuade. Est-il possible de se marier sans cérémonie ?

155
Selon le principe du régime de l’indivision en droit des biens, après la mort d’une
personne, ses biens immobiliers ou mobiliers reviendront à tous ses héritiers. Le
partage des biens comme son nom l’indique consiste en la répartition des biens entre
les héritiers. Il peut s’agir d’un partage à l’amiable ou d’un partage judiciaire.
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Cette analyse est consacrée au mariage comme fondement d’une famille. 1 5 6


Le décret-loi de 1993 portant réforme du Code des Personnes et de la Famille
définit le mariage, en son article 87 comme une union volontaire de l’homme et de
la femme conforme à la loi civile.
Dans son Article 16 de la D.U.D.H A partir de cet âge nubile, l'homme et la
femme, sans aucune restriction quant à la race, la nationalité ou la religion, ont le
droit de se marier et de fonder une famille. 1 5 7
LE MARIAGE COMME SACREMENT A DUREE INDETERMINEE.
Pour Saint Augustin, rien dans les Écritures n’indique que l’institution du mariage
doit suivre ce principe mais en principe dans les saintes écritures cela ne se passe
pas autrement.
Pour ce philosophe, Il parle du mariage dans sa vision sacramental seulement et
parle du mariage comme un lien sacramental et enseigne que Dieu dispense la
grâce à travers son Église et la participation des sacrements
Pour cela, les époux ont des droits égaux au regard du mariage durant le mariage et
lors de sa dissolution puisque :
Le mariage ne peut être conclu qu'avec le libre et plein consentement des futurs
époux ;
Le mariage est l’union volontaire de l’homme et de la femme, conforme à la loi
civile ;
Le mariage a pour but essentiel de créer une union entre un homme et une femme
qui s'engagent à vivre ensemble jusqu'au décès de l'un d'entre eux, pour partager
leur commune destinée et pour perpétuer leur espèce ;
Le mariage crée une nouvelle famille ;
Le mariage crée du respect toujours avec vos parents et l’être qui compte le plus

156
Le décret-loi n° 1/024 du 28 avril 1993 portant code des personnes et de la famille La
réforme du décret-loi de 198O visait une amélioration des droits de la femme et de
l’enfant.
157
Cela veut dire que l'homme avant 21 ans révolus et la femme avant 18 ans révolus ne
peuvent contracter un mariage puisque l’âge du mariage est fixé à 21 ans pour l’homme
et 18 ans pour la femme (Art.88) ;

1. Le versement de la dot n’est pas une condition de validité du mariage (Art.93) ;

2. Le domicile des époux est au lieu choisi de commun ; - les époux ont les mêmes
droits et les mêmes devoirs. Ils ont aussi la même capacité juridique (Art. 131) ;
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au monde pour vous, c’est votre conjoint ; 1 5 8


Le mariage fait chacun des époux continue à chercher, non pas son propre
avantage, mais celui de l’autre ; 1 5 9
Dans le mariage, il y a un autre enjeu fondamental ;
160
Le mariage offre d’emblée un cadre à la parenté et dépasse la logique du contrat
en impliquant de durer, ce qui offre un cadre propice à l’arrivée d’un enfant.
LES PERSONNES HANDICAPES ONT DROIT DE SE MARRIER
La famille est l'élément naturel et fondamental de la société et a droit à la
protection de la société et de l'Etat.
Dans l’étude du scenario, une tendance très récente à la hausse de l'âge au
mariage, puisqu'il y a une diminution des proportions de femmes mariées parmi les
catégories des cohortes des plus jeunes (15-19 et 20-24 ans).
Les personnes handicapes ont le droit à la protection de sa famille cela inclut le
droit de se marier a une personne de leur choix mais de sexe oppose. Une entière
liberté dans le choix du conjoint est garanti tel que le versement de la dot un geste
d acquiescement au mariage.
Les pays doivent s’assurer que les personnes handicapées ont les mêmes droits
pour le mariage, la famille et les relations personnelles. Les pays doivent s’assurer
que :
Les personnes handicapées ont les mêmes droits de se marier et avoir des enfants
si le couple le veut.
Les personnes handicapées ont le droit d’avoir autant d’enfants qu’elles veulent et
quand elles le veulent. Et de ne pas être stérilisées contre leur volonté.
Les personnes handicapées ont le droit de planifier leur vie de famille et d’avoir
les informations qui peuvent les aider pour ça.
Les personnes handicapées doivent pouvoir trouver de l’aide pour élever leurs
enfants.
Les époux ont les mêmes droits en matière d’établissement ou de pension

158
Le mariage veut que chacune des époux ou votre conjoint doit prendre tous les deux
le temps de se parler, de se féliciter et de s écouter l’un l’autre ( 1 Corinthiens 7:3-5 ).
159
Voir 1 Corinthiens 10:24
160
Au niveau de la paternité, les apports du mariage sont plus parlants. En effet en dehors
du mariage, le lien paternel est plutôt fragile. Du point de vue éthique, il semble
compliqué de s’engager dans la responsabilité parentale envers un enfant sans nous
engager envers l’autre parent dans une relation durable. L’engagement parental ne peut
pas tenir s’il n’y a pas d’engagement conjugal !
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alimentaire (Art. 183) ;


La garde de l’enfant peut être confiée à l’un ou l’autre parent (Art.184) Celui qui
n’assure pas la garde de l’enfant conserve le droit de visiter ;
Les parents ont les mêmes responsabilités visa à vis de leurs enfants ;
L’autorité parentale est exercée par le père et la mère de l’enfant. En cas de
dissentiment, l’un et l’autre conjoint dispose d’un recours devant le conseil de
famille (Art.285) ;
LES CONDITIONS DU MARIAGE
Par précaution, la formule du contrat de mariage doit être prononcée dans arabe
correct. Si l'homme et la femme ne sont pas capables de le faire, ils peuvent réciter
la formule dans n'importe quelle autre langue, et n'ont pas besoin de recourir à des
représentants.
LES CONDITIONS DE FOND
Le mariage nous montre quelque chose de la vérité de Christ et de Son assemblée.
En même temps cette relation de Christ et de Son assemblée est la grande figure
d’après laquelle tout mariage chrétien doit s’orienter. C’est au plus tard maintenant
qu’il doit nous apparaître à tous clairement que l’on ne peut pas jouer avec le
mariage. Il est quelque chose d’excessivement beau, mais quelque chose avec quoi
on ne peut pas agir à la légère. Ceci vaut aussi pour le chemin qui conduit au
mariage.
LES CONDITION DE FORME
Il s'agit d'une zone de bienveillance, un premier cercle de sociabilité, de solidarité
et de réconfort, restreint mais solide, au sein duquel les individus savent qu'ils
peuvent compter les uns sur les autres.
Vivre ensemble ne signifie pas que l'on partage les mêmes valeurs
Le mariage ne peut être célébré que si la dot a été effectivement versée au moins
en partie.
LE MARRIAGE DES APATRIDES ET DES ETRANGERS SUR LE SOL BURUNDAIS
Les étrangers qui le veulent peuvent se marier légalement et se remarier au
Burundi s’ils remplissent les conditions fixées par leur loi nationale.
Article 95 L’existence de ces conditions est établie par la production d’un
certificat délivré par l’agent diplomatique ou consulaire du pays dont l’étranger
relève et attestant qu’à sa connaissance, il n’existe, d’après la loi nationale de
l’étranger, aucun obstacle à la célébration de son mariage au Burundi.
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Article 96 Le gouverneur de province peut accorder dispense du certificat prévu à


l’article précédent aux apatrides et aux réfugiés.
Pour le cas des apatrides vivant sur le sol Burundais, le gouverneur de province peut accorder
dispense du certificat prévu à l’article précédent aux apatrides et aux réfugiés.161
LES FORMALITES RECQUISE POUR LA CELEBRATION DE TOUT
MARRIAGE
Le mariage est la forme la plus étroite et la plus intime de vie commune sur la
terre. Il est une communauté de vie, d’amour et de service.
Article 113 Les bans du mariage doivent être publiés par affichage quinze jours au
moins avant la célébration au siège de la commune où les futurs époux sont
domiciliés, ainsi qu’au siège de la commune de leur domicile d’origine.
Si les futurs époux ne sont pas domiciliés dans la même commune, les bans doivent
être publiés au siège de chacune des communes où chacun deux est domicilié.
Les bans sont établis à la demande conjointe des futurs époux.
Ils énoncent l’identité complète de chacun des futurs époux et désignent,
conformément à l’article 115, l’officier de l’état civil devant qui le mariage sera
célébré.
Ils sont datés et clôturés par la signature de l’officier de l’état civil qui les a
établis, et affichés immédiatement au siège de la commune.
LA PRODUCTION DES PIECES DU MARRIAGECOMME PREUVE
Article 116 Avant la célébration du mariage, chacun des futurs époux remet à
l’officier de l’état civil un extrait de son acte de naissance ou un acte de notoriété
en tenant lieu. Le cas échéant, chacun des futurs époux lui remet les documents
suivants :
a) les actes portant les dispenses nécessaires ;
b) les extraits des actes de décès d’un ou des parents ;
c) le jugement irrévocable établissant que ses parents ou l’un deux sont absents ou
interdits ;
d) la copie des bans publiés dans une autre commune ;
e) la décision de son conseil de famille portant consentement au mariage ;
f) le jugement irrévocable portant consentement au mariage ; g) le jugement
irrévocable ordonnant la mainlevée de l’opposition ;

161
Article 96 du Décret-loi N° 1/024 du 28 Avril 1993 portant réforme du code des
personnes et de la famille.
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h) l’extrait de l’acte de décès du précédent conjoint ou l’acte de transcription du


jugement portant divorce ou annulation du précédent mariage ;
i) le certificat délivré par l’agent diplomatique ou consulaire dont il relève
Aucun mariage ne pourra être contracté légalement sans le libre et
plein consentement des deux parties. 1 6 2

162
Article 1 sur la Convention sur le consentement au mariage, l'âge minimum du
mariage et l'enregistrement des mariages
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§2. DES EFFETS ET OBLIGATIONS QUI NAISSENT DU MARIAGE


S'agissant tout d'abord des obligations qui naissent du mariage, les époux ont l'obligation de
nourrir, entretenir et élever leurs enfants (art. 203).
Selon l’Article 135 Les personnes à qui incombe l’obligation alimentaire en sont
tenues dans l’ordre suivant :
L’époux ;
Les enfants ;
Les père et mère ;
Les autres ascendants ;
Les autres descendants.
DES DROITS ET DES DEVOIRS RESPECTIFS DES EPOUX
Tout d'abord un époux quand il choisit de construire son futur avec la femme qu'il
a choisi, il est ensuite père dès lors où il a une progéniture et ensuite : Chef
de famille
Article 121 Le mariage crée entre les époux une communauté de vie impliquant le
devoir de cohabitation.
Une vie à deux, rien qu'à deux ;
Le devoir de communauté de vie ;
Le devoir de fidélité ;
Un respect mutuel ;
Le devoir de respect ;
Le devoir de secours et d'assistance.
Article 122 Les époux se doivent mutuellement fidélité, secours et assistance Cette
obligation dure jusqu’à ce que leurs enfants soient capables de subvenir eux-
mêmes à leurs besoins.
Dans l’article 134 l’obligation alimentaire existe :
a) entre époux ;
b) entre les père et mère et leurs enfants ;
c) entre les autres ascendants et leurs descendants
Article 123 Les époux contractent ensemble l’obligation d’entretenir, d’éduquer et
d’établir leurs enfants communs. 1 6 3
II. DOMICILE CONJUGUALE DES EPOUX

163
Cette obligation dure jusqu’à ce que leurs enfants soient capables de subvenir eux-
mêmes à leurs besoins.
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Article 124 Le domicile conjugal est au lieu choisi de commun accord par les
époux. Sans préjudice des dispositions de l’article 380, chacun des époux dispose
d’un recours devant le conseil de famille pour obtenir la fixation du domicile
conjugal en un lieu conforme aux intérêts moraux et matériels du ménage et des
enfants.
Sont réputés dépendants de la communauté conjugale sauf preuve contraire
résultant d’une disposition légale, conventionnelle ou coutumière :
le fonds de terre acquis par dévolution successorale ;
la maison servant de logement ou de moyen de logement à la famille ;
l’exploitation agricole faisant l’objet ou étant le fruit du travail commun des
époux ;
Les actes de disposition cités à l’alinéa premier ne pourront être conclus en ce qui
concerne le fonds de terre qu’après partage entre héritiers.
Article 125 Chacun des époux à pouvoir pour passer seul tout acte relatif aux
charges de ménage de première nécessité.
Toute dette ainsi contractée par l’un des époux oblige l’autre solidairement, sauf
le droit pour ce dernier d’exercer un recours en cas d’abus.
LES CAUSES DE NULLITE DU MARRIAGE : CAS DE MARRIAGE FORCE OU
MARRIAGE PRECOCE
Tout État a le droit délimiter l’âge du mariage en fonction de ce qu’il considère être de
l’intérêt de la jeune fille, de la famille et de la société, tout comme il a le droit également de
déterminer la peine appropriée réservée à quiconque marierait une jeune fille sans
l’autorisation du juge.
Parmi les causes de nullité absolue, il y a :
l’impuberté ;
le mariage entre parents ou alliés au degré prohibé ;
la bigamie ;
l’absence de consentement d’un époux. 1 6 4
Tableau 1 Des différents types de mariages forcés et précoce ainsi que le mariage d’enfants célébré
164
Article 143 Décret-loi N° 1/024 du 28 Avril 1993 portant réforme du code des
personnes et de la famille. Par exemple, dans l’Article 126 Aucun époux ne peut sans le
consentement de l’autre :

1°) Aliéner ou grever de droits réels les immeubles ou les exploitations dépendant de la
communauté conjugale, ni disposer desdits droits ou biens à titre gratuit même pour
l’établissement des enfants communs.
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et leurs conséquences depuis la période 2003-2023


TYPES DE SIGNIFICATION CONSQUENCES EN CAS DE
MARIAGES CELEBRATION
NON CELEBRE
Mariage forcé Le mariage forcé Risques pour la santé – Il s'agit notamment
désigne le des risques liés aux grossesses précoces,
mariage d’un première cause de mortalité chez les 15 à
individu contre 19 ans, mais aussi au VIH car, même si une
son gré fille a eu la chance de recevoir une
éducation sexuelle, elle est rarement en
capacité de négocier des relations sexuelles
protégées.
Mariage précoce Le mariage A part la Déscolarisation , les mariages
précoce constitue précoces maintiennent les filles dans leur
donc une forme de statut inférieur à l'homme et ne leur
mariage forcé, permettent pas de sortir de la pauvreté et
puisqu’une Violence et abus sexuels
personne mineure
n’a pas la
capacité juridique
de consentir à
cette union.
Mariage Le mariage Les mariages d’enfants précoces entraînent
d’enfants d’enfants désigne souvent violences et abus sexuels de la part
un mariage du mari, et les relations sexuelles sont
officiel ou une souvent forcées.
union non
officialisée avant
l’âge de 18 ans Le
motif est qu’une
personne âgée de
moins de 18 ans
ne peut donner

2°) Acquérir à titre onéreux la propriété ou tout autre droit réel portant sur les
immeubles ou les exploitations dépendant de la communauté conjugale.
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son consentement
éclairé.

Article 144 La nullité pour parenté au degré prohibé ne peut plus être demandée
lorsque des époux cousins ont cohabité de manière continuée pendant six mois.
En cas de divorce et d’annulation du mariage, L’État doit adopter une Résolution de juillet 2014
sur :
La lutte contre les mariages précoces ;
Engager des actions énergiques en faveur de la scolarisation et du maintien des filles à l’école ;
Intensifier les campagnes de sensibilisation à l’intention des communautés, des leaders
religieux et coutumiers ;
Prendre en compte l’intérêt de la jeune fille dans le processus du mariage ;
Il est nécessaire d’établir des critères médicaux dans le cadre des mariages de jeunes filles et il
n’est pas permis de marier une jeune fille sans respecter ces critères, qui doivent être déterminés
par des médecins fiables.
A cet égard, ils veillent à ce que :
a) la séparation de corps, le divorce et l’annulation du mariage soient prononcés
par voie judiciaire ;
b) l’homme et la femme aient le même droit de demander la séparation de corps,
le divorce ou l'annulation du mariage ;
c) en cas de divorce, d’annulation du mariage ou de séparation de corps, la femme
et l’homme ont des droits et devoirs réciproques vis-à-vis de leurs enfants. Dans
tous les cas, la préoccupation majeure consiste à préserver l’intérêt de l’enfant ;
d) en cas de séparation de corps, de divorce ou d’annulation de mariage, la femme
et l’homme ont le droit au partage équitable des biens communs acquis durant le
mariage.
CONCLUSION SUR LES DISPOSITIONS GENERALES DE NUPTIALITE
L’analyse de la nuptialité permet de mesurer le risque la survenance de mariage
des célibataires dans une population à partir d’une table de nuptialité. Celle-ci
permet de déterminer l’intensité et le calendrier de nuptialité.
Le futur époux et sa famille doivent convenir avec les parents de la future épouse
d'une remise de biens ou d'argent qui constituent la dot au bénéfice des parents de
la fiancée.
D’abord le mariage est quelque chose qui met sur nous une obligation absolue, une
obligation qui dure pour la vie. Quand on conclut un mariage, on ne peut pas faire
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marche arrière. Cela montre la grande importance du choix du conjoint. Ce choix a


pour le chrétien une valeur que malheureusement il n’a plus dans la société
moderne.
§3. LES EPOUX DROITS DES EPOUX SUR LES BIENS CONJUGAUX ET SUR LA
PROPRIETE
Un bien est ce que l'on possède, que ce soit sous forme d' argent, de meubles,
d'immeubles, de capital. En économie, un bien est quelque chose pouvant faire
l'objet d'une appropriation par un individu, et sur laquelle un droit de propriété est
donc applicable. La définition rigoureuse des biens économiques fait apparaître
des difficultés selon le niveau d'analyse.
Etymologie : du latin bene, bien, à propos, favorablement.
Dans les théologies, Dieu est en général le symbole du Bien et à l'origine de tout
ce qui est favorable à l'accomplissement des hommes
Au singulier, le bien est ce qui est l'opposé du mal, ce qui possède
une valeur morale, qui a de la probité, de la vertu.
Ex : Un homme de bien.
Dans le langage courant, un bien est plutôt un objet matériel (télévision, meuble,
œuvre d'art, maison...
Dans un sens élargi, un bien économique peut prendre la forme d'une prestation de
soins, d'une assurance, d'un spectacle...
En philosophie, le bien est la valeur normative de la morale, opposé au mal.
LE DROIT A LA PROPRIETE
Du latin proprietas, propriété, qualité propre, venant de proprius, propre, ce qui
est propre à chacun.
Les époux ont le droit a propriété c'est dire le droit de jouir et disposer des choses
de la manière la plus absolue, pourvu qu'on n'en fasse pas un usage prohibé par les
lois ou par les règlements.
"La propriété est le droit de jouir et disposer des choses de la manière la plus
absolue, pourvu qu'on n'en fasse pas un usage prohibé par les lois ou par
les règlements."
Le droit de propriété 1 6 5 est constitué de trois composantes essentielles issues du
droit romain :

165
Le droit de propriété est le droit , détenu par une personne physique ou une personne
morale , d'user, de profiter et disposer d'un bien de toute nature (corporelle ou
incorporelle), dans les conditions fixées par loi . Le propriétaire est celui qui dispose
de ce droit.
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L’usus : droit d'utilisation et de contrôle de l'utilisation, faculté de reprendre


possession le cas échéant,
Le fructus : droit à tous les profits provenant de la propriété (exemple : loyer,
récolte agricole),
L’abusus : droit de détruire (notamment par la consommation), droit de transférer
la propriété (vendre, échanger, faire donation ou legs).
Dans ce sens, mon droit de propriété peut être démembré entre plusieurs
personnes selon ces composantes. Exemple : l'usufruit (usus + fructus) et la nue-
propriété (abusus) qui ensemble forment la pleine propriété.
LES EPOUX ONT DROIT A LA PROPRIETE PERPETUELLE
La propriété est perpétuelle (le droit subsiste tant que dure le bien) et absolue (le
propriétaire peut en faire ce qu'il veut). Elle est exclusive (un seul propriétaire)
dans le cas de propriété individuelle ou partagée avec d'autres dans le cas de
propriété collective ou de copropriété. Le propriétaire est responsable, notamment
en cas de dommage sur autrui du fait de la propriété.
LES EPOUX ONT DROIT A LA PROPRIETE INTELLECTUELLE
La propriété industrielle est l'ensemble des droits afférant aux créations (brevets,
modèles, etc.) et aux signes distinctifs (marque, nom commercial, etc.).
La propriété intellectuelle désigne un élément caractéristique, une chose
immatérielle (dans le domaine industriel, littéraire, artistique...), sans priver le
détenteur initial de sa chose. Par exemple : le contenu d'un livre, une œuvre
musicale, une chanson...
Au niveau des Etats, le droit de propriété est, en général, protégé par
une déclaration de droit ou par la constitution. 1 6 6 L'acquisition d'un droit de
propriété se fait par :
Un contrat à titre onéreux ou gratuit ;
La voie successorale ;
Ou la prescription acquisitive acquisition d'un droit de propriété par une
possession prolongée.
En France par exemple ce droit de propriété est régi par l'article 544 du Code civil :

166
L'article 17 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme (DUDH) de
l'ONU stipule que :

1. Toute personne, aussi bien seule qu'en collectivité , a droit à la propriété.


2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa propriété.
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LES DROITS DES EPOUX AU CAS OU IL YA CE MARRIAGE


Article 127 Chaque époux a le droit d’exercer une profession, une industrie ou un
commerce de son choix. Il dispose d’un droit de recours pour obliger son conjoint
à renoncer à ses activités professionnelles si celles-ci sont de nature à porter un
préjudice sérieux aux intérêts moraux et matériels du ménage et des enfants.
Article 128 Si l’un des époux manque à ses devoirs ou ne remplit pas ses
obligations, l’autre dispose d’un recours pour provoquer les mesures provisoires
qu’exige l’intérêt du ménage et des enfants.
Ces mesures peuvent notamment :
Ordonner la suspension du devoir de cohabitation et assigner une résidence
commune aux époux ;
Autoriser l’un des époux, sans préjudice aux droits des tiers, à percevoir à les
revenus de celui-ci ou ceux qu’il administre en vertu du régime matrimonial, les
produits de son travail et toutes autres sommes qui lui sont dues par des tiers ; les
mesures mentionnent les conditions de l’autorisation ainsi que le montant à
concurrence duquel elle est accordée.
Ordonner aux époux, aux tiers, et au service des impôts, la communication de tous
renseignements ou documents comptables et commerciaux de nature établir le
montant des revenus, créances et produits du travail des époux.
LES EPOUX ONT LE DROIT PATRIMOINIAL
Etymologie extrapatrimonial : composé du préfixe latin extra, extérieur à, en
dehors de, dérivé de exterus, extérieur, externe, du dehors, et de patrimonial,
relatif au patrimoine, dérivé du latin patrimonium, héritage du père,
patrimoine, biens de famille, fortune.
LES DROITS PATRIMONIAUX
Ce qui fait partie du patrimoine, C’est peut-être :
Des propriétés foncières ou immobilières (terrain, logement, maison…)
Des biens professionnels (entreprise personnelle, fonds de commerce, charge de
profession libérale …)
Des placements financiers (dépôt bancaire, compte épargne, actions ou part de
fonds collectif…).
Sont exclus du patrimoine familial les biens reçus par succession (héritage) et par
donation avant ou pendant le mariage ou l'union civile, ainsi que leur remploi
LES DROITS EXTRAPATRIMONIAUX
Les droit patrimoniaux dans la famille sont considéré comme extra-patrimoniaux,
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ceux situe en dehors du patrimoine, le droit de vote, le droit d’aller et venir, le


droit de se marier, la vie, l’intégrité physique, la sante, l’honneur, la réputation, la
tranquillité, la dignité, la vie privée et l’image.
Les droits extra-patrimoniaux sont :
Intransmissibles, c'est-à-dire qu'ils s'éteignent avec la personne et ne vont pas aux
héritiers ;
Insaisissables, aucun créancier ne peut les utiliser ;
Imprescriptibles, l'écoulement du temps ou le non-usage de ces droits ne les fait
pas s'éteindre.
L'adjectif extrapatrimonial , parfois écrit extra-patrimonial, qualifie ce qui est en
dehors du patrimoine .
Le droit extra-patrimonial est la partie du droit qui ne concerne pas les biens ni
le patrimoine d'une personne physique ou d'une personne morale . Avec le droit
patrimonial, il constitue l'une des deux branches du droit subjectif.
DEFINITION DE SAISISSABILITE
Etymologie : composé du préfixe in, privé de, marque du contraire, et
de saisissable, dérivé de saisir, du latin médiéval sacire, issu de la
francisque satjan, mettre, poser (ayant donné setzen en allemand).
L'adjectif insaisissable qualifie :
Ce qui ne peut être saisi , ce dont on ne peut s'emparer, ce que l'on ne peut
prendre.
Exemples : un poisson insaisissable, un cambrioleur insaisissable.
Synonyme : fuyant. En droit, sont qualifiés d'insaisissables des objets ou
des biens que la loi ne permet pas de saisir.
Ce qui ne peut être perçu de manière nette . Exemple : une nuance de tonalité
insaisissable. Synonymes : évanescent, imperceptible, inaudible, invisible.
Au sens figuré, ce qui ne peut être saisi, compris par l'esprit , qui échappe à
l'analyse de l'intelligence, ce qui ne peut être appréhendé.
Synonymes : inconcevable, incompréhensible, inconstant, indéfinissable.
Par hyperbole, une personne très occupée et affairée, avec laquelle on ne peut
avoir un entretien ou que l'on ne peut rencontrer.
Exemple : mon patron est devenu insaisissable.
Synonymes : inaccessible, fuyant.
§4. LA SUCCESSION ET HERITAGE DE LA FEMME AU BURUNDI
Etymologie : du latin heres, héritier.
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Au sens général et figuré, l' héritage est tout ce qui est transmis de génération en
génération.
La loi Burundaise face à ce sujet dérive de Igiseke comme pratique devenu
coutume en matière de succession foncière de la femme au Burundi, une coutume
qui veut que la femme marie reçoive Igiseke qui reviendra aux descendants mâle a
sa mort.
Dans les familles ou n étaient nées que des filles, donc sans héritiers masculin, au
lieu de léguer la terre a ses frères ou autres parentes proches, il arrive qu un père
encourage la succession aux femmes et aux enfants filles
Au Burundi, les familles se réjouissent dans cette démarche de léguer la terre a sa
fille en partage avec son mari étaient bien toléré au sein des lignages et clans
puisque le défi de sauvegarder l’héritage au sein de la famille paternelle était
gagnée.
Les sœurs quant à elles se réjouissent que ce ne soit pas les oncles ou cousins qui
héritent le patrimoine foncier de leur père, mais plutôt leurs sœurs.
L' autre cas des femmes divorcées quoique rare au Burundi, la femme en avait
tendance de retourner dans sa famille paternelle d’origine qui lui cédait un
morceau de terrain et celui si n’avait aucun droit de le transmettre comme héritage
a ses enfants ou bien le père pouvait exceptionnellement dans la plupart des cas
conférer ce droit aux petit fils né de sa fille de son choix.
Autrement dit le patrimoine immobilier de la femme est liquidée entre ses frères et
les biens tant immobiliers qu' mobiliers et immatériels comme la
167
propriété intellectuelle.
I. LA TRANSMISSION DU PATRIMOINE
Au sens usuel, l'héritage est tout ce qui est transmis, après la mort d'une personne,
par voie de succession, à sa famille ou à toute autre personne pouvant légalement y
prétendre (les héritiers). En l'absence d'héritiers, la succession se trouve en
situation de déshérence et les biens reviennent à l'Etat.

167
Les richesses accumulées toute une vie appartiennent réellement

1. À ses parents s'ils sont encore en vie, qui l'ont élevé, qui, par leur éducation, leur
soutien, ont fait de lui ce qu'il est devenu.

2. À son épouse (ou époux), en fonction de la durée de la vie commune, qui l'a
aidé(e), assisté(e), soutenu(e), encouragé(e)...

3. À la collectivité, qui a financé les infrastructures et les services qu'il a utilisés


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En les regroupant, on peut ainsi identifier trois "retro-héritiers" :


Ses propres parents ou ceux qui l'ont élevé ;
Son épouse (ou époux) ;
La collectivité, représentée par l'Etat qui seul est en mesure de redistribuer
équitablement et efficacement la fortune.
La transmission du patrimoine d'un défunt à ses héritiers est, dans nos sociétés
modernes est l'une des règles et des traditions les plus injustes et des plus
inéquitables car cette transmission du patrimoine revient à la collectivité qui a
payé les intérêts de ses bons du Trésor ou de ses obligations :
À ses locataires qui sont privés de beaucoup de choses pour payer leur loyer.
À ses employés ou salariés directs, qui même s'ils ont été rémunérés au "prix du
marché", ont généré "l'effet de levier" qui provoque parfois un accroissement très
rapide de la valeur des entreprises.
Aux ouvriers des entreprises dont il était actionnaire, et dont le licenciement a
permis d'augmenter les bénéfices de celles-ci et de lui verser des dividendes.
Aux petits actionnaires qui n'ont pas eu sa chance et qui ont perdu beaucoup
d'argent quand il a spéculé en bourse.
À l'entreprise qui a versé son salaire et, par ricochet, aux clients de celle-ci qui
ont contribué à sa rémunération.
À tous les joueurs du loto qui ont parié en même temps que lui et qui ont perdu
quand lui a gagné
A QUI REVIENT LA FORTUNE DE LA FAMILLE DU DEFUNT ?
De cette manière tous les parents seront également rassurés sur le sort de leurs
enfants, et comme l'égalité tous les parents sont l'amour pour leurs enfants est
raisonnable et aspire non à leur vanité mais à leur humaine dignité.
La famille se fonde sur des liens d'alliances et des liens de filiations.
Il peut exister un mariage d'affinité, opposé au mariage « arrangé » pratiqué dans
certains cas.
Le droit des successions et des libéralités ;
le droit des régimes matrimoniaux
La transmission de patrimoine est en général taxée selon un taux qui augmente
avec le degré d'éloignement de filiation entre le défunt et l'héritier.
JUSTIFICATIONS DE HÉRITAGE
L’héritage est un instrument de cohésion sociale et un ferment dans le
renforcement de la cohésion familiale. Il en découle que les biens doivent revenir à
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168
la famille.
Après les justifications familiale, économique et psychologique, nous examinerons
leur force comparée.
Selon Article 766 ce patrimoine revient aux tantes paternelles et maternelles d'un
homme les tantes paternelles et maternelles de son père, et les tantes paternelles et
maternelles de son grand-père paternel, les tantes paternelles et maternelles de sa
mère, les tantes paternelles et maternelles de sa grand-mère, etc...
JUSTIFICATION ET PREVALENCE DE LA SUCCESSION AB INTESTAT
Les réflexions menées sur l’option en faveur de la succession ab intestat ou
testamentaire conduisent à une conclusion évidente.
La dévolution successorale décidée par la loi, ou la coutume, s’accomplit en
considération des devoirs familiaux.
La loi est incapable d’affections ou de sentiments et tout se passe comme si
l’unique critère de la dévolution se situe au niveau des devoirs familiaux
prédéterminés d’avance par la volonté générale et qui s’impose dans
169
l’administration de la succession du decujus.
Théoriquement donc, l’option en faveur de la succession ab intestat se manifeste
ou se traduit comme une éviction de la succession testamentaire.
Les devoirs familiaux occupent dorénavant toute la place sans laisser de parcelle
aucune à la volonté du de cujus, de sorte que L’auteur dont, au décès, les droits
sont transmis est usuellement dénommé le de cujus. 1 7 0
JUSTIFICATION ET PREVALENCE DE LA SUCCESSION TESTAMENTAIRE
Dans d’autres cas, la succession a tendance à privilégier une gestion dynamique du
patrimoine, de sorte qu’il faille assurer au de cujus que ceux pour lesquels il porte
l’affection en bénéficieront au décès. Dans ces conditions, ce n’est plus la loi qui
dictera mieux les préférences du titulaire, il faut que la succession soit décidée par
ce dernier. La loi à ce niveau pourrait se tromper et la succession manquerait son
but.
En d’autres termes, le droit de propriété qui est un droit fondamental doit, s’il est
envisagé comme une institution d’intérêt général, comprendre le droit de tester. Le

168
NDAYIZEYE Serges, Problématiques de la protection des biens des enfants orphelins
au Burundi 2009.
169
Le decuyus est la personne dont il s’agit d’hériter extraits du latin de la formule Is
de cujus successione agitur » traduit : Celui de la succession duquel il s’agit de
succéder.
170
Voir NYANDWI, A., Cours des régimes matrimoniaux, successions et libéralités,
Université de NGOZI, FDSEA, Département de Droit, 2ème Licence, A/A 2007-2008.
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droit de propriété implique le droit de tester comme son corollaire exclue de la


succession ; l’enfant légitime pourrait exclure l’enfant naturel, etc. 1 7 1
II. CONTEXTE ET JUSTIFICATION DANS LA RÉSERVE GLOBALE HEREDITAIRE
Le mécanisme national actuel adopté au Burundi pour instaurer l’égalité des sexes
et l’autonomisation des femmes est le Ministère des Droits de la personne
humaine, des Affaires Sociales et du Genre au sein duquel est logée la Direction
Générale de la Promotion de la Femme et de l’Egalité de Genre.
Pour son positionnement protocolaire au sein du Gouvernement, il vient en 9ème
position sur 21 Ministères . Cette croissance engendre des défis graves dans les
domaines de l'agriculture, de l'environnement, de la santé, de l'éducation, de
l'emploi, de l'habitat, etc. Le Ministère coordinateur du genre rend compte de ses
réalisations à la Deuxième Vice-Présidence de la République.
Les personnes protégées ont droit en toutes circonstances au respect de notre
personnalité de notre honneur et de nos droits familiaux des convictions et des
pratiques religieuses dans nos habitudes et dans nos coutumes sans aucune
discrimination fondée sur la race la religion ou la couleur ou opinion publique .
Dans les situations d’urgence, les systèmes qui protègent les Femmes et les
enfants, y compris les structures familiales et communautaires .
L'égalité est l'état, la qualité de deux choses égales ou ayant une caractéristique
identique (égalité d'âge de taille ...). 1 7 2
SECTION II. DE LA COMPOSITION DU CONSEIL DE FAMILLE
Article 372 Le conseil de famille est présidé par un de ses membres désigné par
ces derniers.
§1. DU CONSEIL DE LA FAMILLE
Article 373 Le conseil de famille est composé :
a) des père et mère de l’intéressé ;
b) de ses frères et sœurs majeurs ;
c) d’au moins deux de ses parents choisis soit dans la lignée paternelle soit dans la
lignée maternelle suivant l’ordre de proximité ;
d) d’au moins deux personnes connues pour leur esprit d’équité.
e) sont choisies par les membres du conseil de famille cités aux littéras a, b et c.

171
Art.17 D.U.D.H qui stipule que : Toute personne a droit à la propriété.

172
Au niveau mondial, le "Pacte international relatif aux droits civils et politiques"
(PIDCP) a été adopté par l'ONU en 1966.
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I. DES REUNIONS DU CONSEIL DE FAMILLE


Toute personne a droit à la liberté de réunion et d’association pacifiques.
Article 374 Le président du conseil de famille est tenu de convoquer sans retard le
conseil de famille chaque fois qu’il en est requis ou même d’office.
Article 375 Les membres du conseil de famille sont convoqués individuellement à
la diligence du président. L’ordre du jour de la réunion est communiqué en même
temps que la convocation.
Le délai entre le jour de la convocation et celui de la réunion ne peut dépasser
trente jours ; il est fixé dans chaque cas par le président du conseil de famille eu
égard aux circonstances.
Article 376 Les réunions du conseil de famille se tiennent au domicile de
l’intéressé, à moins qu’il ne soit décidé, eu égard aux circonstances, qu’elles se
tiendront en un autre lieu.
Les États devront :
A. Prendre toutes les dispositions législatives et administratives, ou toute autre
mesure, nécessaires pour garantir les droits de s’organiser, de s’associer, de se
rassembler et de plaider pacifiquement autour des questions de l’identité de genre,
et pour obtenir la reconnaissance légale de ces associations et groupes, sans
discrimination;
B. Fournir des programmes de formation et de sensibilisation aux autorités
chargées de l’application de la loi ;
C. Garantir que les règles en matière de divulgation d’information pour les
associations ou groupes bénévoles n’aient pas, dans la pratique, des effets
discriminatoires sur les associations et les groupes qui abordent les questions
A. LA FAMILLE PEUT SE REUNIR EN CAS D’EMPECHEMENTS DU MARIAGE
Article 97 En ligne directe, le mariage est prohibé entre parents et entre alliés à
tous les degrés.
Article 98 En ligne collatérale le mariage est prohibé :
entre parents jusqu’au quatrième degré inclus ;
b) entre alliés jusqu’au deuxième degré inclus lorsque le mariage qui produisait
l’alliance a été dissous par le divorce.
Article 99 L’existence d’un lien notoire de parenté par le sang suffit à entraîner
l’application des empêchements au mariage prévus aux deux articles précédents,
alors même que la parenté ne serait pas légalement établie.
Article 100 Le mariage est également prohibé :
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Entre l’adoptant, l’adopté et leurs descendants


Entre l’adopté et le conjoint de l’adoptant, ainsi qu’entre l’adoptant et le conjoint
de l’adopté.
Par exemple, les lois nationales sur le mariage précoce devraient définir l’enfant
comme toute personne âgée de moins de 18 ans, or c’est rarement le cas.
Lois relatives à la violence familiale ont souvent un champ d’application trop
restreint qui n’inclut pas les actes commis par les partenaires intimes non mariés,
laissant de nombreuses victimes sans protection.
Article 101 Sur requête transmise par le gouverneur de province, le Ministre de la
Justice peut accorder, pour des motifs graves, dispense des empêchements résultant
des articles 98 et 100.
Le Gouverneur de province peut recueillir par voie d’enquête tous renseignements
propres à éclairer la décision du Ministre de la Justice et il s’assure, dans le cas
prévu au littéra a de l’article 98, que les requérants ont procédé à toutes
vérifications médicales utiles en vue du mariage.
Article 102 La femme ne peut contracter un nouveau mariage avant l’expiration
d’un délai de dix mois à compter de la dissolution ou de l’annulation du précédent
mariage. Ce délai prend fin en cas d’accouchement.
Article 103 Nul ne peut contracter un nouveau mariage avant l’annulation ou la
dissolution du précédent
B. LA FAMILLE PEUT FAIRE LA MAIN LEVEE D’UN MARRIAGE SANS
CONSENTEMENT
Article 108 L’opposition régulière en la forme suspend la célébration du mariage.
Ses effets cessent à compter :
de la mainlevée ordonnée par le tribunal compétent ;
de la réalisation de la qualité ou condition dont le défaut est allégué ;
de la disparition de l’empêchement allégué.
Article 109 L’action en mainlevée de l’opposition est dirigée contre l’opposant et
mue à la diligence de l’un des futurs époux ou de l’une des personnes habilitées à
consentir au mariage. Lorsque l’opposition émane de l’officier de l’état civil,
l’action en mainlevée est dirigée contre le ministère public.
Article 110 Si le jugement confirme l’opposition, la célébration du mariage est
suspendue jusqu’à la réalisation de la qualité ou condition, ou disparition de
l’empêchement.
Article 111 S’il apparaît que l’opposition offrait un caractère purement téméraire
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ou vexatoire, le jugement qui ordonne la mainlevée peut condamner l’opposant,


autre que l’ascendant, au paiement de dommages-intérêts aux futurs époux.
Article 112 Qu’il confirme l’opposition ou en ordonne la mainlevée, le jugement
est signifié à chacun des futurs époux et à l’officier de l’état civil devant qui le
mariage devait être célébré. Section 6 : Des formalités requises pour la célébration
du mariage
Article 113 Les bans du mariage doivent être publiés par affichage quinze jours au
moins avant la célébration au siège de la commune où les futurs époux sont
domiciliés, ainsi qu’au siège de la commune de leur domicile d’origine.
SECTION III. L’EFFECTIVITE DU MARRIAGE AU BURUNDI
Dans cette section en la fête de la Sainte Famille dans toute la communauté de
l'Eglise, l'« Année de la Famille », étape significative sur l'itinéraire de la
préparation au grand Jubilé de l'an 2000 qui marquera la fin du deuxième et le
début du troisième millénaire depuis la naissance de Jésus Christ, 1 7 3 on analysera la
protection de la famille dans le contexte régional (§1) ainsi que le rôle de officier
de l’état civil dans la célébration du mariage(§2).
On comprend donc
combien est opportune et même nécessaire dans l'Eglise l'Année de la Famille ;
combien est indispensable le témoignage de toutes les familles qui vivent chaque
jour leur vocation ;
Combien est urgente une grande prière des familles, qui s'intensifie et s'étende au
monde entier, et dans laquelle s'exprime l'action de grâce pour l'amour en vérité,
pour « l'effusion de la grâce de l'Esprit Saint » (10), pour la présence du Christ
parmi les parents et les enfants, du Christ Rédem

173
Selon le souverain pontife Jean Paul II la famille naît de la communion conjugale, que
le Concile Vatican II qualifie d’alliance », dans laquelle l'homme et la femme « se
donnent et se reçoivent mutuellement » le caractère indissoluble du mariage comme fon-
dement du bien commun de la famille. La maternité suppose nécessairement la paterni -
té et, réciproquement, la paternité suppose nécessairement la maternité : c'est le fruit de
la dualité accordée par le Créateur à l'être humain « dès l'origine ». Dans le mariage,
l'homme et la femme s'unissent d'une façon tellement étroite qu'ils deviennent, selon les
paroles du Livre de la Genèse, « une seule chair » (Gn 2, 24). La famille qui en découle
reçoit sa solidité interne de l'alliance entre les époux, dont le Christ a fait un sacrement.
Elle trouve sa nature communautaire, ou plutôt son caractère de « communion », dans la
communion fondamentale des époux, qui se prolonge dans les enfants.
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pteur et Epoux qui « nous aima jusqu'à la fin » (cf. Jn 13, 1). 174

Graphique 1 : Le taux de fécondité pendant le période de 1960-2020


§1. DE LA PROTECTION DE LA FAMILLE DANS LE CONTEXTE REGIONAL
Le contexte international de la protection de la femme comprend des instruments
internationaux que le Burundi a signés ainsi que des instruments régionaux et sous
175
régionaux.
Il met en exergue le rôle fondamental de l’Etat dans la formation de tous les
intervenants en matière de lutte contre les violences basées sur le genre ainsi que
sa responsabilité première dans l’organisation de ces formations et leurs
évaluations.
Dans le domaine du droit de la famille, l’alliance est un lien juridique individuel
entre l’un des époux et les parents de l’autre. Le lien d’alliance existe en ligne
directe et collatérale.
En effet, les frères et sœurs deviennent alliés du conjoint.
Cependant, ce type de lien reste dans le rapport de chaque époux. Il ne s’étend pas
entre les beaux-parents de chaque conjoint. Pour un lien d’alliance en ligne
directe, il concerne les époux et les parents.
Selon les cas, il peut également y avoir un lien entre chaque conjoint et les enfants
de l’autre issu d’un précédent mariage. Ainsi, l’époux occupera la place du beau-
père ou de la belle-mère de ses beaux enfants.
Comme nous l’avons vu, l’alliance et la parenté sont deux notions fondatrices pour
le droit de la famille.

174
Lettre du pape Jean-Paul ii aux familles de 1994 année de la famille.

175
Article 8 du Protocole de Maputo à la Charte africaine des droits de l'homme et des
peuples relatif à l’accès à la justice et l’égale protection devant la loi.
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§2. ROLE DE OFFICIER DE ETAT CIVIL DANS LA CELBRATION DU MARRIAGE


Selon Article 370 :
Dans le mois qui suit la régularisation de la célébration du mariage de la famille
nucléaire, les époux et éventuellement leurs mandataires peuvent se présenter
devant l'officier de l'état civil du lieu de la célébration en vue de faire constater le
mariage et d'assurer sa publicité et son enregistrement.
Chacun des époux doit être accompagné d'un témoin ainsi que des personnes qui,
le cas échéant, doivent consentir au mariage.
A défaut de celles-ci, la preuve de leur consentement sera établie conformément à
l'article 358.
Les époux peuvent se faire représenter par un mandataire porteur d'une procuration
écrite ; celui-ci sera un proche parent, sauf empêchement valable dûment constaté
par l'officier de l'état civil.
Les témoins doivent être majeurs et capables ou émancipés. Ils seront pris dans la
lignée paternelle ou maternelle de chacun des époux, sauf empêchement valable
dûment constaté par l'officier de l'état civil.
Dans les quinze jours qui suivent, l'officier de l'état civil porte à la connaissance
du public par voie de proclamation faite au moins deux fois et ou par affichage
apposé à la porte du bureau de l'état civil, l'acte constatant la célébration du
mariage.
Le délai de quinze jours écoulé, l'officier de l'état civil assure l'enregistrement du
mariage par la constatation de la formalité de la publication.

CONCLUSION GENERAL
L’objet de ce travail consiste à analyser l’apport du résultat de ce travail.
La vie de famille est importante à chaque génération.
Ce travail fournit un cadre de réflexion sur les mariages et les familles en passant
sur les fondements bibliques du mariage et de la vie familiale, le rôle du mari et de
la femme au foyer ainsi que le rôle des parents dans la formation des enfants et
dans la discipline.
Ce présent travail a été organisé en trois chapitres à savoir : Le premier chapitre
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tendant à élucider certaines notions clés relatives à la famille ainsi que différentes
définitions données par plusieurs auteurs sur la famille et sur leur droit. Comme
résultat dans ce chapitre, nous avons trouvé que la famille est le seul lieu sur de la
socialisation de l’enfant et comme seul lieu magnifique unique qui va au-delà des
aspirations profondes de la vie humaine sur la terre. Pour cela, la famille a été
décrite dans notre lecture comme un groupe de personnes qui s’aiment et qui
prennent soin de chacun sans condition.
Dans ce sens, on a trouvé que la famille peut inclure nos parents, nos frères et nos
sœurs, nos grands-parents, nos tantes, oncles et cousins car elle ne se limite pas
aux seuls liens de sang sans oublier les personnes qui nous soutiennent et qui se
tiennent à nos côtés contre vents et marées. Notre analyse critique porte sur la
protection des personnes vivant avec le VIH/SIDA mais également des jeunes
filles, domestiques de jeunes écolières de jeunes filles non scolarise ou
déscolarisée ainsi que des femmes vivant en concubinage qui sont rejetés tombée
souvent enceintes ainsi que des mères victimes qui se retrouvent sans moyens de
subvenir aux besoins de leurs enfants.
Dans le second chapitre quant à lui décrit la répression des infractions contre ordre
familiale dans un but de la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des
femmes et la violence domestique sur les mariages forcés, la loi pénale énonce des
règles sur les mutilations génitales féminines, des règles sur l’avortement et la
stérilisation forcés ainsi que des règles sur le harcèlement sexuel afin de vivre un
couple heureux et un mariage pour la vie commune de l’homme et de la femme.
Dans le troisième chapitre, on a identifié les stratégies de l a nuptialité au Burundi
caractérisée par sa forte intensité (presque toutes les femmes se marient, 92 pour
cent avant l'âge de 25 ans) et sa précocité (50 pour cent des femmes sont mariées
avant 20 ans).
Enfin, la famille est l'endroit où nous trouvons l'amour, le soutien et un chez-soi.
En terminant notre rédaction, il nous semble opportun de faire quelque
recommandations pour une bonne réussite afin d’atteindre les résultats voulu dans
cette étude.
RECOMMENDATION AUX ETATS
Les États doivent adoptent et mettent en œuvre des mesures législatives et autres
mesures visant à garantir aux femmes l’égalité des chances en matière d’emploi,
d’avancement dans la carrière et d’accès à d’autres activités économiques. A cet
effet, ils s’engagent à :
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Promouvoir l’égalité en matière d’accès à l’emploi ;


Promouvoir le droit à une rémunération égale des hommes et des femmes pour des
emplois de valeur égale ;
Assurer la transparence dans le recrutement, la promotion et dans le licenciement
des femmes, combattre et réprimer le harcèlement sexuel dans les lieux de travail ;
Garantir aux femmes la liberté de choisir leur emploi et les protéger contre
l’exploitation et la violation par leurs employeurs de leurs droits fondamentaux,
tels que reconnus et garantis par les conventions, les législations et les règlements
en vigueur ;
Créer les conditions pour promouvoir et soutenir les métiers et activités
économiques des femmes, en particulier dans le secteur informel ;
Créer un système de protection et d’assurance sociale en faveur des femmes
travaillant dans le secteur informel et les sensibiliser pour qu’elles y adhèrent ;
Instaurer un âge minimum pour le travail, interdire le travail des enfants n’ayant
pas atteint cet âge et interdire, combattre et réprimer toutes les formes
d’exploitation des enfants, en particulier des fillettes ;
Prendre des mesures appropriées pour valoriser le travail domestique des femmes ;
Garantir aux femmes des congés de maternité adéquats et payés avant et après
l’accouchement aussi bien dans le secteur privé que dans le secteur public ;
Assurer l’égalité dans l’imposition fiscale des femmes et des hommes ;
Reconnaître aux femmes salariées, le droit de bénéficier des mêmes indemnités et
avantages que ceux alloués aux hommes salariés en faveur de leurs conjoints et de
leurs enfants ;
Reconnaître la responsabilité première des deux parents dans l’éducation et
l’épanouissement de leurs enfants, une fonction sociale dans laquelle l’État et le
secteur privé ont une responsabilité secondaire ;
Prendre les mesures législatives et administratives appropriées pour combattre
l’exploitation ou l’utilisation des femmes à des fins de publicité à caractère
pornographique ou dégradant pour leur dignité.
RECOMMENDATION A LA SOCIETE CIVILE
La Société civile doit :
Renforcer la collaboration pour exercer une pression collective sur les États et
autres parties prenantes, en faveur d'une approche de la CSU qui intègre les
valeurs d'universalité, d’équité et de solidarité ;
Demander des comptes aux États par le biais d'un dialogue politique, en surveillant
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les dépenses de santé et la prestation des soins, et en révélant les cas de


corruption. ;
Attirer l'attention sur les situations où les bailleurs de fonds influents promeuvent
des mécanismes de financement inéquitables et leur demander des comptes ;
Travailler avec des « experts » de la justice sociale issus de la société civile, afin
de demander une action urgente sur la fraude fiscale et l'évasion fiscale ;
Les syndicats du secteur formel doivent se montrer solidaires des travailleurs de
l'économie informelle et plaider pour un régime de santé universel et équitable
SUR LA PROMOTION ET LA PROTECTION DES DROITS DES FEMMES
Les Etats doivent prendre toutes les mesures appropriées pour assurer :
Effectif des femmes à l’assistance et aux services juridiques et judiciaires ;
Appuyer les initiatives locales, nationales, régionales et continentales visant à
donner aux femmes l’accès à l’assistance et aux services judiciaires ;
Créer de structures éducatives adéquates et d’autres structures appropriées en
accordant une attention particulière aux femmes et en sensibilisant toutes les
couches de la société aux droits de la femme ;
Former des organes chargés de l’application de la loi à tous les niveaux pour qu’ils
puissent interpréter et appliquer effectivement l’égalité des droits entre l’homme et
la femme ;
Faire une représentation équitable femmes dans les institutions judiciaires et celles
chargées de l’application de la loi ;
Faire la réforme des lois et pratiques discriminatoires en vue de promouvoir et de
protéger les droits de la femme ;
Les États doivent combattre la discrimination à l’égard des femmes, sous toutes
ses formes, en adoptant les mesures appropriées aux plans législatif, institutionnel
et autre ;
Inscrire dans leur Constitution et autres instruments législatifs, si cela n’est pas
encore fait, le principe de l’égalité entre les hommes et les femmes, et à en assurer
l’application effective ;
Adopter et à mettre en œuvre effectivement les mesures législatives et
réglementaires appropriées, y compris celles interdisant et réprimant toutes les
formes de discrimination et de pratiques néfastes qui compromettent la santé et le
bien-être général des femmes ;
Intégrer les préoccupations des femmes dans leurs décisions politiques,
législations, plans, programmes et activités de développement ainsi que dans tous
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les autres domaines de la vie ;


Prendre des mesures correctives et positives dans les domaines où des
discriminations de droit et de fait à l’égard des femmes continuent d’exister ;
Appuyer les initiatives locales, nationales, régionales et continentales visant à
éradiquer toutes les formes de discrimination à l’égard de la femme.
Promouvoir le droit à l’éducation et à la formation au bien-être économique et
social ;
Promouvoir le droit à la santé y compris la santé sexuelle et reproductive,
Promouvoir le droit à un habitat adéquat ;
Promouvoir le droit à l’emploi ;
Promouvoir le droit à une rémunération égale avec les hommes pour des emplois de
valeur égale ;
Promouvoir le droit à un environnement culturel positif ;
Garantir le droit de fonder une famille sans discrimination fondée sur l’orientation
sexuelle ou l’identité de genre ;
Garantir que les lois et les politiques reconnaissent la diversité des types de
famille, y compris celles qui ne sont pas définies par descendance ou mariage ;
Prendre toutes les dispositions législatives et administratives ainsi que toute autre
mesure, nécessaires pour garantir qu’aucune famille ne sera soumise à
discrimination en ce qui concerne les allocations sociales liées à la famille et
d’autres indemnités publiques, l’emploi et l’immigration;
Réduire les attitudes négatives et discriminatoires envers les personnes vivant avec
le VIH pour faire comprendre les personnes infectées comme les autres ;
Les États ont l’obligation de promouvoir et de protéger les droits des femmes,
ainsi que de veiller à ce que les auteurs de violations de ces droits aient à rendre
des comptes ;
Combattre la discrimination à l’égard des femmes, sous toutes ses formes, en
adoptant les mesures appropriées aux plans législatif, institutionnel et autre ;
Prévenir et combattre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique ;
Garantir aux femmes l’égalité d’accès à la justice ;
Assurer une participation équilibrée des femmes et des hommes à la prise de
décision politique et publique ;
Fonder ses interventions en délinquance sur des approches cliniques (criminologie,
toxicologie, en relation d’aide, en psychologie, etc.) ;
Réintégrer des personnes délinquantes dans leur milieu de vie ;
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Intervenir au quotidien en vue de modifier des comportements chez une personne


délinquante et des contrevenants ;
Prendre toutes les dispositions législatives et administratives pour garantir la
protection sociale en tenant compte l’intérêt supérieur de l’enfant dans sa famille ;
Garantir à l’enfant qui est capable de discernement le droit d’exprimer librement
ses opinions, et garantir que ces opinions soient dûment prises en considération eu
égard à son âge et à son degré de maturité ;
Garantir toute allocation privilège et obligation ou avantage sociale accordé aux
partenaires de sexe opposé mariés ou enregistrés soit accordés de manière égale ;
Garantir que les mariages et tous les autres partenariats légalement reconnus ne
puissent être conclus qu’avec le consentement libre et total des futurs époux ou
partenaires.
QESTION ENQUETE
QUESTION N°1 : Une femme a divorcé avec son mari. Après le divorce, elle
rencontre un autre homme. Est-ce que son mari peut lui créer des problèmes en lui
envoyant la police ?
Après le divorce, il n’a pas le droit de lui créer des problèmes.
QUESTION N°2 : Un couple vient de comprendre que dans leurs sangs (les deux),
ils ont un élément qui cause les maladies très dangereuses de leurs enfants
d'avenir. Alors, qu'est-ce qu'ils doivent faire ?
Est-ce qu'ils peuvent se divorcer ?
Réponse : Ils peuvent se divorcer.
QUESTION N°3 : Un homme a divorcé d’avec sa femme au moyen sunnite. Après
la retraite de continence, la femme s’est mariée avec un homme sunnite. Quel est
le devoir de la femme ?
Réponse : Le divorce n'est pas valide en outre, la femme est encore l'épouse du
premier homme.
QUESTION N°4 : Un homme et une femme se sont séparés ; mais sans prononcer
la formule de divorce. Après quelques temps, la femme qui a compté cette
séparation comme le divorce religieux, s’est mariée avec un autre homme.
Alors, leur séparation est valide ? Si votre réponse est négative, quel le jugement
du deuxième mariage ?
Réponse : La séparation n’est pas valide car ils n’ont pas prononcé la formule de
divorce. Alors, le deuxième mariage est invalide. En outre, si la femme a eu des
relations sexuelles avec deuxième homme, elle ne peut se marier pour toujours
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(interdiction éternelle) avec lui.


QUESTION N°5 : Quel est le nombre de la couple mariée au Burundi ?
Réponse N°1 : L’analyse de l’état matrimonial et de la nuptialité s’inscrivait dans
le cadre de l’atteinte de l’objectif n° 2 du recensement général de la population et
de l’habitation de 2008. En effet, chez les femmes âgées de 15-19 ans au moment
de l'enquête, seulement 0,2 pour cent s'étaient mariées avant l'âge de 15 ans, alors
que chez celles âgées de 20 ans et plus les pourcentages vont en croissant. 1 7 6
Réponse : Ce thème d’analyse a été retenu pour son importance dans la dynamique
de la population en tant que variable intermédiaire de la fécondité, mais aussi en
tant que facteur de changement social. Il visait quatre objectifs spécifiques à
savoir :’intensité de la nuptialité indique que la nuptialité est presque universelle
au Burundi.
Réponse: A l’âge de 50 ans, âge correspondant à la fin de la période où un individu
peut contracter un mariage, 96% d’hommes et 95% de femmes finissent par entrer
en première union. La nuptialité reste nettement plus élevée en milieu rural qu’en
milieu urbain quel que soit le sexe (97% contre 93% pour les hommes et 96%
contre 92% pour les femmes respectivement).
QUESTION N°6 : Est-ce que les femmes et les enfants sont souvent sujets à la
malnutrition ?
Réponse : Lorsque la nourriture manque, les femmes sont souvent sujettes à la
malnutrition. Dans des situations de conflits armés, elles ont souvent du mal à
assurer leur sécurité alimentaire. En effet, pour préserver leur santé, elles ont
besoin d’une alimentation suffisante et bien équilibrée.
Quand la nourriture est insuffisante, il est normal et logique que les hommes
mangent à leur faim sans se soucier des autres ce qui peut exposer les femmes et
leurs enfants à la malnutrition.
QUESTION N°7 : Est-ce que le principe de non-discrimination et d Egalite entre
homme et la femme est respectée dans la famille pour parvenir à la parité entre
homme et la femme ?
Réponse: Le principe de la non-discrimination et de l’égalité entre l’homme et la
femme est clairement exprimé. 1 7 7 .
QUESTION N°10 : Ces derniers jours, qu’ai-je fait pour montrer à mon conjoint
176
République du Burundi ministère de l’intérieur bureau central du recensement recense -
ment général de la population et de l’habitat du Burundi 2008 volume 3 : analyse tome 4
états matrimoniaux et nuptialité
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que je lui suis reconnaissant de ce qu’il fait pour la famille ?


Réponse : Nos répondants ont affirmé que tout le temps que nous n’avons pas
cherché nos propres intérêts. (1 Corinthiens 13 :4, 5), nous avons Ecoutées avec
l’esprit ouvert, même si ce que nous avons entendus n’était pas suffisant
contraries.
ÉQUIPE PEDAGOGIQUE DE MA PROMOTION
Dr. Jean Marie BARAMBONA
Dr. Egide MANIRAKIZA
Dr. Julien NIMUBONA
Prof. Silvère NTAKIRITIMANA
Prof. Pamphile MPABANSI
Dr. Melchisédech NDUWAYEZU
Dr. Leonidas NDAYISABA
Dr. Gaudence NIBARUTA
Dr. Denis BANSIMIYUBUSA
Prof. Jean Bosco HARERIMANA
Dr. Leonidas NDAYISABA
Prof. Jean Bosco HARERIMANA
Prof. Richard NDAYIZIGAMIYE
Prof. Désiré NSANZAMAHORO

ANNEXEI : DEFINITION DES AUTRES NOTIONS RELATIVES A LA


FAMILLE
La famille élargit : regroupe des personnes liées par le sang ou le mariage. Quant
au terme de parent, il connaît une acceptation assez large dans le droit français.
Parfois oublié, le droit des grands-parents compte parmi les droits inscrits dans le
Code civil.
Famille reconstitue : les parents divorces sont remaries vivant avec les enfants
d’un ou des mariages précédents et les enfants de leur union actuelles.
La famille avec des parents séparés : C’est l’un des types de famille qui correspond
aux cas dans lesquels les parents sont divorcés bien que chacun d’eux continus à
exercer son rôle d’une manière ou d’une autre. Il n’y a donc pas absence totale de
l’un des parents, mais il n’y a plus de cohabitation.

177
Réseau plaidoyer, op. Cit. p. 15. 177 Convention sur l’élimination de toutes les
formes de discrimination à l’égard des femmes, préambule
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La famille composite : Il s’agit du type de famille dans laquelle deux personnes


séparées avec enfants forment un nouveau noyau familial . .
La famille d’un parent seul : Il s’agit de celui où l’un des parents est totalement
absent. C’est généralement le père qui est absent. Le nombre de cas où la mère
quitte le foyer augmente toutefois. Il est très fréquent que ce fardeau submerge le
père présent, l’amenant alors à accepter l’aide d’autres personnes, lesquelles
commencent également à avoir une influence importante sur les enfants.
La famille adoptive : Il s’agit des familles qui adoptent des enfants, soit en raison
de l’incapacité de concevoir, soit en raison de leur conviction eu égard à cette
pratique.
La famille sans enfant : Il s’agit d’une autre des configurations familières qui
augmente ces derniers temps. Elle correspond aux couples qui décident de ne pas
avoir d’enfants ou d’en adopter. Ce sont généralement des personnes de statut
social élevé et avec des attentes professionnelles élevées. Elles ne pensent pas que
le rôle des parents puisse les satisfaire et voient principalement le conjoint comme
un compagnon de vie avec qui atteindre certains objectifs.
La famille recomposée couple d’adulte marie ou non et avec un enfant ne d unions
précédente qui aura soit une belle-mère au beau pèr e
La famille homoparentale : C’est l’une des configurations les plus récentes. Elle
correspond aux couples homosexuels qui adoptent un enfant et forment un noyau
familial stable. L’existence de ce type de famille n’est toujours pas légale dans de
nombreux pays, de sorte que nous manquons d’études disponibles pour déterminer
l’étendue de ses effets sur l’éducation des enfants .
La famille composée de personnes âgées : Cette configuration concerne
les parents qui se retrouvent seuls, une fois que leurs enfants quittent la maison.
Le plus courant est qu’il y ait des retrouvailles au sein du couple après qu’ils aient
surmontés le deuil du “nid vide”, établissant même des plans et projets
communs. Les couples qui atteignent ce point forment généralement une famille
très solidaire et tolérante.
La famille unipersonnelle : Le célibat fait également partie des options qui
gagnent de l’importance depuis des années. On estime qu’environ 11 % des
familles actuelles se compose d’une seule personne. Quelqu’un décide de vivre
seul et établit ses relations avec le monde à partir de cette position. On parle
également de famille unipersonnelle lorsqu’une personne veuve vit seule ou
lorsqu’une personne se retrouve seule suite à un divorce d’une union sans enfants.
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Ce type de famille n’éveille plus surprise ni méfiance comme auparavant.


Les familles avec des animaux de compagnie : Ce type de famille est très typique
des « milléniaux » ou « génération Y ». Ces familles font des animaux de
compagnie une partie fondamentale de leur vie , presque comme s’ils s’agissaient
d’enfants. Il n’existe toujours pas de consensus quant à la pertinence d’humaniser
les animaux à ce point. Il est toutefois clair que ce type d’attachements satisfait
souvent davantage les besoins des humains que ceux des animaux de compagnie.
La famille d’accueil : Une famille d'accueil est une personne seule, un couple ou
une famille qui accueille dans sa résidence principale un ou des enfants ou
adolescents en difficulté.
La famille étendue : Il s’agit du type de famille qui prévalait jusqu’à il y a
quelques décennies. Elle se composait du père, de la mère et des enfants, mais
aussi des grands-parents, des oncles, des cousins, etc. Il n’était pas rare qu’ils
cohabitent dans le même espace et fonctionnent comme une unité. Il existe encore
des familles de ce type, mais elles sont beaucoup moins courantes.
La famille communautaire exogame : Les valeurs de ce type familial sont donc
l'autorité (soumission des fils à l'autorité du père) et l'égalité (partage de l'héritage
entre les fils).
La famille souche : La famille souche porte en elle le principe d'inégalité avec sa
transmission du patrimoine à un héritier et dans laquelle tous les individus n'ont
pas une place et une valeur équivalentes dans la famille. L'autorité y est forte avec
le maintien de l'héritier sous le toit des parents. Ces sociétés sont caractérisées par
un refus de l'égalité et donc de l'universalisme selon le principe : si les frères ne
sont pas égaux, les humains ne le sont pas et les peuples non plus.
Famille tribus : Agglomération de familles vivant dans la même région, ou se
déplaçant ensemble, ayant un système politique commun, des croyances religieuses
et une langue communes, et tirant primitivement leur origine d'une même souche.
2. Division de la population, chez certains peuples, notamment dans l'Antiquité.
Famille traditionnelle : Enfin, une famille dite « traditionnelle », selon l'Insee, ne
comprend que des enfants issus du couple.
ANNEXE 2. DES FAMILLES ET CLANS TUTSI AU BURUNDI
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ANNEXE 3. DES FAMILLES ET CLANS HUTU AU BURUNDI


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ANNEXE 4. FAMILLE DES CLANS TWA BANYARUGURU ET BAHIMA AU


BURUNDI
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ANNEXES 6. : MA LETTRE D’INVITATION PERSONNELLE A LA RESOLUTION DES


CONFLITS FAMILIAUX AU BURUNDI
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ANNEXE 7. PRINCIPES D’EDUCATION


PRINCIPE I
La jeune génération doit être élevée dans l'esprit de la paix, de la justice, de la
liberté, du respect et de la compréhension mutuels afin de promouvoir l'égalité en
droits de tous les êtres humains et de toutes les nations, le progrès économique et
social, le désarmement et le maintien de la paix et de la sécurité internationale.
PRINCIPE II
Tous les moyens d'éducation, y compris, étant donné son importance capitale,
l'éducation donnée par les parents ou la famille, et tous les moyens d'enseignement
et d'information destinés à la jeunesse doivent promouvoir parmi les jeunes les
idéaux de paix, d'humanisme, de liberté et de solidarité internationale, ainsi que
tous autres idéaux qui contribuent au rapprochement des peuples, et doivent leur
faire connaître le rôle confié à l'ONU.
PRINCIPE III
Les jeunes doivent être éduqués dans l'esprit de la dignité et de l'égalité de tous les
hommes, sans distinction aucune de race, de couleur, d'origine ethnique ou de
croyance, et dans le respect des droits fondamentaux de l'homme et du droit des
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peuples à l'autodétermination.
PRINCIPE IV
Les échanges, les voyages, le tourisme, les rencontres, l'étude des langues
étrangères, le jumelage des villes et des universités sans discrimination ainsi que
les activités similaires doivent être encouragés et facilités parmi les jeunes de tous
les pays afin de les rapprocher, dans le cadre d'activités éducatives, culturelles et
sportives, conformément à l'esprit de la présente Déclaration.
PRINCIPE V
Les associations de jeunes sur le plan national et international doivent être
encouragées à promouvoir les buts des Nations Unies, notamment la paix et la
sécurité internationale, les relations amicales entre les nations fondées sur le
respect de l'égalité souveraine des Etats, l'abolition définitive du colonialisme
ainsi que de la discrimination raciale et des autres violations des droits de
l'homme. Les organisations de jeunesse doivent, aux termes de la présente
Déclaration, prendre toutes les mesures appropriées dans leurs domaines d'activités
respectifs en vue de contribuer, sans discrimination aucune, à l'œuvre d'éducation
de la jeune génération conformément à ces idéaux.
Ces organisations doivent, dans le respect du principe de la liberté d'association,
favoriser le libre échange des idées conformément aux principes de la présente
Déclaration et aux buts des Nations Unies tels qu'ils sont énoncés dans la Charte.
Toutes les organisations de jeunesse doivent se conformer aux principes de la
présente Déclaration.
PRINCIPE VI
L'éducation des jeunes doit avoir parmi ses principaux buts le développement de
toutes leurs facultés, la formation de personnes possédant de hautes qualités
morales, profondément attachées aux nobles idéaux de paix, de liberté, de dignité
et d'égalité de tous, au respect et à l'amour envers l'homme et son œuvre créatrice.
A cet effet, la famille a un rôle important à jouer. La jeunesse doit acquérir la
conscience des responsabilités qui lui reviendront dans un monde qu'elle sera
appelée à diriger
ANNEXE 8. INSTRUMENTS INTERNATIONAUX AUQUELS LE BURUNDI
EST PARTIES
LES CONVENTIONS SUR LE DROIT DE L’ENFANT
Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination
raciale (1965)
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Convention relative aux droits de l’enfant (1989)


Protocole a la convention relative aux droits de l’enfant concernant la vente
d’enfant, la prostitution des enfants et la pornographie mettant en scène les enfants
Protocole facultatif à la convention relative aux droits des enfants concernant la
participation des enfants dans les conflits armées la
Convention sur l’âge minimum de 1973
Convention sur les pires formes de travail des enfants de 1999
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LES CONVENTIONS SUR LES DROITS DE LA FEMMES


Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des
femmes (1979)
Convention sur le consentement du mariage l’Age minimum du mariage et
l’enregistrement de mariage
Recommandation sur le consentement au Mariage
Protocole facultatifs à la convention sur l’élimination de toutes les formes de
discrimination à l’égard des femmes
Déclaration sur la protection des femmes et des enfants en période d’urgence et de
conflits
Déclaration sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes
LES CONVENTIONS SUR LES PERSONNES AGEES
Application du plan d’action international sur le vieillissement
Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou
dégradants (1984)
Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs
migrants et des membres de leur famille (1990)
Convention relative aux droits des personnes handicapées (2006)
Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les
disparitions forcées (2006) Instruments régionaux se rapportant aux droits
économiques, sociaux et culturels Amériques
Convention américaine relative aux droits de l’homme (1969)
Protocole additionnel à la Convention américaine relative aux droits de l’homme
traitant des droits économiques, sociaux et culturels (Protocole de San Salvador)
(1988) Convention n° 1 du 29 octobre 1919 sur la durée de travail par jour et par
semaine
(Washington).
Approuvée par D.-L. n° 1/78 du 20 juillet 1971 ( B.O.B., 1971, p. 367-texte de la
convention, p. 394).
Convention n° 52 du 24 juin 1936 sur les congés annuels payés (Genève)
Convention n° 59 du 22 juin 1937 sur l’âge minimum d’admission des enfants dans
l’industrie et le commerce (Genève).
Convention n° 81 du 11 juillet 1947 sur l’inspection du travail
(Genève).convention, p. 405).
Convention n° 90 du 10 juillet 1948 sur le règlement des conditions d’emploi
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concernant le travail de nuit des enfants dans l’industrie (révisée) (San Francisco).
Approuvée par D.-L. n° 1/78 du 20 juillet 1971 ( B.O.B., 1971, p. 367-texte de la
convention, p. 423).
Convention n° 101 du 26 juin 1952 concernant les congés payés dans l’agriculture
(Genève). Convention n° 4 sur le travail de nuit (femmes), 1919 ;
Convention n° 11 sur le droit d’association (agriculture), 1921 ;
Convention n° 12 sur la réparation des accidents du travail (agriculture) ,1921;
Convention n° 14 sur le repos hebdomadaire (industrie), 1921 ;
Convention n° 17 sur la réparation des accidents du travail, 1925 ;
Convention n° 18 sur les maladies professionnelles, 1925 ;
Convention n° 19 sur l’égalité de traitement (accident du travail) ,1925;
Convention n° 26 sur les méthodes de fixation des salaires minima, 1928 ;
Convention n° 27 sur l’indication du poids sur les colis transportés par bateau,
1929 ;
Convention n° 29 sur le travail forcé ou obligatoire, 1930 ;
Convention n° 42 (révisée) des maladies professionnelles, 1934 ;
Convention n° 50 sur le recrutement des travailleurs indigènes, 1936 ;
Convention n° 62 concernant les prescriptions de sécurité (bâtiment), 1937 ;
Convention n° 64 sur les contrats de travail (travailleurs indigènes), 1939 ;
Convention n° 89 sur le travail de nuit (femmes) (révisée), 1948 ;
Convention n° 94 sur les clauses de travail (contrats publics), 1949 ;
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KAYIRO, PC, (2008) : Statut socioéconomique de la femme et fécondité au
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Moïse, C. (2008). De l’injure à l’insulte. Dans Formes et valeurs de l’injure dans
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Moïse, C., Meunier, E., & Romain, C. (2015). Violence verbale dans l’espace de
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NDIKURIYO, Adrien, “Les véhicules de l’histoire au Burundi”, in Perrot, C.-H.
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RÉPUBLIQUE DU BURUNDI (1993): Décret –Loi N°1/024 du 28 Mars 1993
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défis pour une éducation de qualité ; en 2015? , ministère de l'Enseignement de
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WEBOGRAPHIE
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DICTIONNAIRE CONSULTES
Cornu, G., Vocabulaire juridique, 2 Edition., Paris, PUF, 2001, 667p.
Dictionnaire Larousse de la langue française 1972 de référence pour la famille
Agence Science-Presse, 2004, « Les nanos... quoi ? », La Presse, Cahier Actuel,
2 septembre, p. 8.
V. AFRIQUE
Charte africaine des droits de l’homme et des peuples (1981)
Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant (1990)
Protocole à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, relatif aux
droits de la femme en Afrique (2003
VI. EUROPE
Charte sociale européenne (1961) et Charte sociale européenne
Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés
fondamentales (1950) révisée (1996)
VII. LES LOIS CONSULTÉES
La Constitution de la République du Burundi du 7 juin 2018 ;
Décret-loi n°1/024 du 28 avril 1993 portant réforme du code des personnes et de la
famille.
La loi no 1/19 du 10 septembre 2013 portant organisation de l’enseignement de
base et secondaire ;
La loi no 1/19 du 10 septembre 2013 portant organisation de l’enseignement de
base et secondaire ;
La loi n°1/56 du 4 juin 2014 portant Code électoral ;
La loi n°1/26 du 15 septembre 2014 portant création, organisation, composition,
fonctionnement et compétence de la Cour Spéciale des Terres et Autres Biens ;
La loi n° 1/28 du 29 octobre 2014 portant prévention et répression de la traite des
personnes et protection des victimes de la traite ;
La loi n°1/35 du 31 Décembre 2014 portant cadre organique des confessions
152

religieuses ;
La loi n°1/04 du 27 juin 2016 portant protection des victimes, des témoins et
d’autres personnes, en situation de risque ;
La loi n°1/13 du 22 septembre 2016 portant prévention, protection des victimes et
répression des violences basées sur le genre ;
La loi n°1/02 du 27 janvier 2017 portant cadre organique des associations sans but
lucratif ;
La loi n°1/27 du 29 décembre 2017 portant révision du Code pénal ; La loi n°1/03
du 10 janvier 2018 portant promotion et protection des droits des personnes
handicapées au Burundi ;
La loi no1/09 du 11 mai 2018 portant révision du Code de procédure pénale ;
La loi n° 1/19 du 14 septembre 2018 portant modification de la loi n° 1/15 du 9
mai 2015 régissant la presse au Burundi.
La loi n° 1/022 du 6/11/2018 portant modification de la loi n°1/18 du 15 mai 2014
portant création, mandat, composition, organisation et fonctionnement de la
Commission Vérité et Réconciliation.
IX. LES ARTICLES DE REVUE ET SUPPORTS DE COURS ET LES ETUDES
Etude nationale sur les violences faites aux femmes et aux filles en période de
conflit (1993-2008), Chaire Unesco/Cerfopax, Université du Burundi, Décembre
2009.
Etude sur la répression des violences sexuelles, AFJB, Bujumbura, mars 2007.
Etude sur la justice pénale au Burundi, RCN Justice et Démocratie, 2010.
Etudes sur les pratiques et les coutumes discriminatoires à l’égard des femmes au
Burundi, association Dushirehamwe, Decembre 2007.
Etude sur l’accès à la justice pour les femmes victimes de violences, Action Aid
Burundi, 2009
Exposé des motifs de la loi n°1/05 du 22 Avril 2009 portant révision du code
pénal.
Les plans d’actions 2012-2016 et 2017-2021 de la PNG et de la Résolution 1325 ;
Le Plan Stratégique National de lutte contre les VSBG 2018-2022 ;
La Stratégie Nationale d'Inclusion Financière 2015-2020 2015-2020 ;
La Stratégie Nationale Agricole 2018-2027 ;
Le Plan National d’Investissement Agricole 2018-2022 ;
La Vision du Burundi 2025 ;
Le Plan Stratégique d’autonomisation et de développement de la Jeunesse 2016-
153

2020 ;
Le Plan Stratégique national 2014 -2020 de lutte contre la tuberculose ;
La Stratégie Nationale de Réduction des Risques de Catastrophes 2018-2025 ;
La Stratégie de lutte contre les VSBG de la Police Nationale du Burundi 2014-
2016 ;
La stratégie nationale semencière 2014 ;
Le Plan stratégique multisectoriel de sécurité alimentaire et nutrition 2014-2017,
La Stratégie Nationale de développement de la filière maïs au Burundi 2015-
2025 ;
La Stratégie Nationale de développement de la filière riz au Burundi de2014 ;
Le Plan National de Développement 2018-2027 ;
Le Plan Sectoriel de Développement de l’Education et de la Formation (2012-
2020)
VIII. LES RAPPORTS DOCUMENTS CONSULTÉS
Rapport d’Etat sur le Système Educatif National de 2017 ;
Rapport d’activités du premier semestre 2018 du PUVSBGSF-RG ;
Rapports initiaux et périodiques sur les conventions et pactes ratifiés par le
Burundi
Rapport du Bureau de la Planification et des Statistiques de l’Education, les
Annuaires statistiques de l’Education.
Rapport alternatif au premier rapport du gouvernement sur la CEDEF, CAFOB,
Octobre 2007.
Rapport sur l’étude de l’état des lieux détaillé sur la représentation des femmes
dans les instances de prise de décision au Burundi par ONU femmes, février 2019 ;
Enquête Démographique et de Santé du Gabon 2000, Juin 2001.
Enquête Nationale d’Evaluation des Conditions de vie de l’Enfant et de la Femme
au Burundi (MICS 2005), Rapport définitif, ISTEEBU, Bujumbura, Décembre
2008.
154

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