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FACULTE DE DROIT
INTRODUCTION
Les droits sociaux et culturels sont des éléments clefs pour garantir une société juste et équitable
droits comprennent des aspects tels que l’accès à l’éducation, à des soins de santé de qualité, à
un logement décent, à une alimentation suffisante etc…1les droits sociaux et culturels sont
souvent inter-indépendants et ont une influence importante sur la qualité de vie de l’individu.2
Cependant, malgré l’importance de ces droits, ils sont souvent négligés ou violes dans de
nombreux pays.3
Dans le cadre de notre travail pratique, nous allons analyser le contenue de l’article 40 à la
lumière de notions déjà apprises dans le cours des droits humains tout en y apportant notre
critique personnelle ainsi l’analyse d’une jurisprudence s’y rapportant
La famille, cellule de base de la communauté humaine, est organisée de manière à assurer son
unité, sa stabilité et sa protection. Elle est placée sous la protection des pouvoirs publics.
1
Art 10-15 du Pacte international relatifs aux droits économiques, sociaux et économiques, Spécial, avril,1999.
Également disponible sur http://www.ohchr.org
2
Principe 5 du rapport de la conférence internationale sur la population et le développement. Le Caire 5-13,
septembre 1994.A/CONF.171/13/Rev.1.
3
ASF, Etat de lieux des droits économiques, sociaux et culturels en lien avec les violences basées sur le genre
dans le district de l’ituri,2016, p.8.
4
Haut-commissariat des nations unies aux droits de l’homme, Droits économiques, sociaux et culturels :
manuels destinés aux institutions des droits de l’homme, p.11.
2
Les soins et l’éducation à donner aux enfants constituent, pour les parents, un droit naturel et
un devoir qu’ils exercent sous la surveillance et avec l’aide des pouvoirs publics.
Section 1. Tout individu a le droit de se marier avec la personne de son choix, de sexe opposé,
et de fonder une famille
L'article 40 est un article important d'un point de vue social et familial. Ce premier reconnaît le
droit pour tout individu de se marier avec la personne de son choix de sexe opposé et de fonder
une famille. Cette clause est rédigée de manière à garantir la liberté matrimoniale de chacun et
à garantir que la famille soit la cellule de base de la société, cette disposition insiste également
sur la nécessité d’organiser la famille de manière à assurer son unité, sa stabilité et sa protection,
qui relèvent en dernier ressort de la responsabilité de l'État.
Critique : Cet alinéa interdit le droit aux personnes de même sexe de se marier, ce qui peut être
discriminatoire pour les personnes non hétérosexuelles. Cela contredit également les normes
universelles de non-discrimination et de la liberté individuelle.
Critique : Bien que la famille soit considérée comme la cellule de base de la communauté
humaine, cet alinéa ne précise pas comment les pouvoirs publics protègent et soutiennent la
famille. De plus, il peut y avoir des situations où la famille ne fonctionne pas bien, et les
pouvoirs publics doivent déterminer comment aider à résoudre ces problèmes.
3
Section 3. Les soins et l’éducation à donner aux enfants constituent, pour les parents, un droit
naturel et un devoir qu’ils exercent sous la surveillance et avec l’aide des pouvoirs publics
Cette disposition met l'accent sur l'importance du rôle parental dans la construction de la société
et souligne la nécessité de garantir que les enfants soient élevés dans des conditions
appropriées.5
Le texte ajoute que cet exercice de leurs devoirs parentaux doit être effectué sous la surveillance
et avec l'aide des pouvoirs publics. Cette condition est essentielle pour garantir que tous les
enfants bénéficient des soins et de l'éducation adéquats, et que leur développement est cohérent
avec les valeurs de la société.
Critique : Bien que la famille soit considérée comme la cellule de base de la communauté
humaine, cet alinéa ne précise pas comment les pouvoirs publics protègent et soutiennent la
famille. De plus, il peut y avoir des situations où la famille connait des avancées importantes
soit au niveau financier soit au niveau relationnel entre parents et enfants ou entre les époux, et
les pouvoirs publics doivent déterminer comment aider à résoudre ces problèmes.
Critique : Bien que la solidarité intergénérationnelle soit importante dans les sociétés
congolaises, cet alinéa peut susciter des malentendus quant à savoir dans quelle mesure les
enfants sont obligés d'aider leurs parents en toutes circonstances. Il serait nécessaire
d'approfondir la notion d'assistance des enfants aux parents et de préciser le contexte de cette
obligation.
5
O. KANGOMBA, guide pratique des droits des enfants et des élèves, p.5-6. [En ligne], http://www.leganet.cd
Consulté le 26/04/2023.
4
• Le Protocole de Maputo a son violé article 2(2), les États parties sont tenus d'éliminer
toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes et de promouvoir leur égalité
avec les hommes dans tous les domaines de la vie, y compris en ce qui concerne
l'éducation, l'emploi, la santé, la participation à la vie politique et la propriété.
• L'article 21(2) du Protocole de Maputo oblige les États parties à garantir l'accès des
femmes aux services de santé, y compris à la planification familiale, à l'éducation
sexuelle et à la prévention et à la prise en charge des maladies sexuellement
transmissibles.
2. Institute for Human Rights and Development in Africa (IHRDA) se présente de son côté
comme une organisation non gouvernementale panafricaine basée à Banjul en Gambie. Elle a
pour mission d’assister les victimes de violation des droits de l’homme en quête de la justice en
utilisant les instruments de droits de l’homme à l’échelle nationale, africaine et internationale.
Elle déclare également avoir le statut d’observateur auprès de la Commission.
4. L’État défendeur est la République du Mali, devenue partie à la Charte africaine des droits
de l’homme et des peuples (ci-après « la Charte ») le 21 octobre 1986, au Protocole à la Charte
africaine des droits de l’homme et des peuples portant création d’une Cour africaine des droits
de l’homme et des peuples (ci-après « le Protocole ») le 25 janvier 2004. Il est également devenu
partie au Protocole à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits
des femmes (ci-après « le Protocole de Maputo ») le 25 novembre 2005, à la Charte africaine
sur les droits et le bien-être de l’enfant (ci-après « la CADBEE) le 29 novembre 1999 et a, en
outre, a déposé la Déclaration spéciale prévue par l’article 34 paragraphe 6 du Protocole,
autorisant les individus et les ONG à saisir directement la Cour, le 19 février 2010. L’État
défendeur est également devenu partie à la Convention sur l’élimination de toutes les formes
de discrimination à l’égard des femmes
Section 5. Motifs
L’article 6(a) du Protocole de Maputo dispose : « Les États veillent à ce que l’homme et la
femme jouissent de droits égaux et soient considérés comme des partenaires égaux dans le
mariage. À cet égard, les États adoptent les mesures législatives appropriées pour garantir qu’ :
a. aucun mariage n’est conclu sans le plein et libre consentement des deux ».
6
La Cour observe que le Protocole de Maputo dans ses articles2(1)(a) et 6 et la Convention sur
l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes dans ses articles 10
et 16 énoncent le principe de libre consentement au mariage.
La Cour note qu’en dépit du fait que ces instruments soient ratifiés par le Mali, le Code de la
famille en vigueur prévoit l’application de la loi islamique (article 751) et donne compétence
aux ministres du culte pour célébrer les mariages, mais n’exige pas d’eux la vérification du libre
consentement des époux.
De plus, alors que des sanctions sont prévues à l’égard de l’officier d’état civil en cas de non
vérification du consentement des futurs époux, aucune sanction n’est prévue pour un ministre
du culte qui ne respecte pas cette obligation. La vérification du consentement donné oralement
et en personne est exigée devant l’officier d’état civil en application de l’article 287 du Code
de la famille, alors qu’elle ne l’est pas concernant le ministre du culte.
La Cour relève également que les conditions que doit remplir un officier d’état civil pour
célébrer un mariage or la présence des époux, sont la déposition par la partie empêchée, d’un
acte dressé par l’officier civil de sa résidence, condition non exigée dans le mariage célébré par
un ministre du culte.
La Cour fait remarquer que la manière dont se déroule le mariage religieux au Mali présente
des risques graves pouvant donner lieu à des mariages forcés et constitue une pérennisation des
pratiques traditionnelles qui violent les normes internationales qui consacrent les conditions
précises quant à l’âge et au consentement des époux pour qu’un mariage soit valide.
La Cour relève que dans la procédure de célébration du mariage, la loi contestée permet
l’application des droits religieux et coutumier concernant le consentement au mariage. Elle
ménage, en outre des régimes différents selon que le mariage est célébré par l’officier d’État
civil ou par le Ministre du culte, ce qui constitue une violation des instruments internationaux
à savoir, le Protocole de Maputo sur les droits de la femme et la CADBEE.
La décision de la cour est également importante car elle oblige l'État malien, et probablement
d'autres États membres de la CEDEAO, à prendre des mesures concrètes pour prévenir et
réprimer le mariage forcé. Ces mesures incluent la ratification de la Convention sur l'élimination
de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes
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CONCLUSION
Les droits sociaux et culturels jouent un rôle essentiel dans la création et le maintien d’une
société juste et équitable. Cependant, ces droits continuent d’être négliges dans certains pays et
dans d’autres être violes. Ce pourquoi, il est nécessaire de mettre en place des programmes et
politiques qui permettent un accès équitable a des services de santé, et d’éducation de qualité,
ainsi qu’à la promulgations des lois pour protéger les droits sociaux et culturels. Ces actions
peuvent aider à réduire les inégalités économiques et sociales et à garantir que tous les individus
aient droit à une vie décente.
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BIBLIOGRAPHIE
A. INSTRUMENTS JURIDIQUES
1) La constitution de la République démocratique du Congo, février 2006, J.O., nºspecial,5
février 2011
2) Pacte international relative aux droits économiques, sociaux et culturels
3) Principe 5 du rapport de la conférence internationale sur la population et le
développementale Caire 5-13 septembre 1994.A/CONF.171/13/Rev.1.
4) Haut-commissariat des nations unies aux droits de l’homme, Droits économiques,
sociaux et culturels : manuels destinés aux institutions des droits de l’homme
B. OUVRAGES
1) ASF, Etat de lieux des droits économiques, sociaux et culturels en lien avec les violences
basées sur le genre dans le district de l’ituri,2016.
2) O. KANGOMBA, guide pratique des droits des enfants et des élèves
C. SITES WEB
1) http://www.leganet.cd
2) http://www.issuu.com
3) http://www.ohchr.org
4) http://www.ahry.up.ac.za
5) http://www.african-court.org
6) http://www.ihrda.org
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