REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

UNIVERSITE CATHOLIQUE DU CONGO

B.P. 1534
KINSHASA/ MONT-NGAFULA
FACULTE DES COMMUNICATIONS SOCIALES

L’égalité dans la sphère familiale :

Réflexion sur la loi civile, pénale et sociale

Réalisé par :

EBANZA NGILA Franck

NZILA MUKEYINA Gretta
YIMBI OKITO Agathe
NTOTO TSIMBA Sephora
KINGOMBE Pauline
NSEKA LUYINDULA Julianna
KAPINGA KALONJI Emilienne
MOKANSE NESE Jake Henry
MWENGIE NTAMBWE Jean- Paul
KIASALA MAYASI Tychique
NGOYI KYENGI John
DIAMA A GUSHIMALA Monge

Travail pratique présenté dans le cadre

du Séminaire de communications et
Droits humaines.
PROF : ONGENDANGENDA

Année Académique 2023-2024.

INTRODUCTION

D'entrée de jeu, il sied de souligner sans analyse approfondie que l'égalité dans les
sphères familiales est un sujet complexe en RDC, où la législation civile, pénale et sociale peut
avoir des implications importantes sur les droits des femmes et des enfants.

Dans cette réflexion, nous allons examiner les différentes lois et réglementations en
RDC qui touchent l'égalité dans les sphères familiales, ainsi que les défis et les opportunités
pour la mise en œuvre de ces lois. Nous allons également proposer des mesures pour
améliorer l'égalité dans les sphères familiales en RDC, en garantissant le respect des droits et
des libertés de tous les membres de la famille.
CHAPITRE I LES DIFFERENTES NORMES ET REGLEMENTATIONS EN RDC
ORGANISANT L’EGALITE DANS LES SPHERES FAMILIALES

Les différentes lois et réglementations en RDC qui organisent l'égalité dans les sphères
familiales comprennent notamment :

SECTION 1 LA CONSTITUTION DE LA RDC

Notre Constitution du 18 février l , la Constitution du reconnaît l'égalité entre

tous les citoyens sans distinction de sexe. C’est l’article 14. Cet article lequel dispose : "tous
les Congolais sont égaux devant la loi. Ils ont droit à une égale protection de la loi sans
discrimination aucune"1.

Cette disposition traduit par ricochet l’égalité dans la sphère familiale, où tous les
membres de la famille devraient être traités de manière égale, sans distinction de sexe.
Cependant, l'égalité dans la sphère familiale est souvent mise en cause dans la société
congolaise, où les rôles traditionnels de genre sont encore très présents. Les femmes sont
souvent désavantagées dans les domaines de l'éducation, de l'emploi, de la propriété et de
l'héritage, ce qui peut les empêcher de réaliser pleinement leur potentiel et de participer
pleinement à la vie économique et sociale de leur pays. Par conséquent, il est important de
promouvoir l'égalité des sexes dans tous les domaines de la vie, y compris dans la sphère
familiale, afin de garantir que tous les citoyens de la RDC puissent jouir pleinement de leurs
droits et de leurs libertés.

L'article 15 quant à lui dispose que « le mariage est fondé sur le consentement mutuel
des époux et sur l'égalité de droits et de devoirs des époux"2. Cela signifie que les époux ont
des droits et des devoirs égaux dans le mariage, et que le mariage ne peut être contracté que
par consentement mutuel. Ces articles sont importants pour garantir que tous les membres
de la famille sont traités de manière égale, sans distinction de sexe, et pour promouvoir l'égalité
des sexes dans tous les domaines de la vie.

1
Article 14 de la Constitution du 18 février 2006 telle que modifiée par la loi n°11/ 002 du 20 janvier 2011
portant révision de certains articles de la Constitution de la R.D.C, in JORDC, 52ème année, Numéro spécial, du
05 février 2011.
2
Article 15 de la Constitution du 18 février 2006 telle que modifiée par la loi n°11/ 002 du 20 janvier 2011
portant révision de certains articles de la Constitution de la R.D.C, in JORDC, 52ème année, Numéro spécial, du
05 février 2011.
SECTION 2. LE CODE DE LA FAMILLE

Cette loi établit les droits et les devoirs des membres de la famille, y compris en matière
d'héritage et de garde des enfants ainsi que des réglementations sur le mariage et le divorce.

Lire les articles 330 du code de la famille et les autres

SECTION 3. LA LOI LA PROTECTION DE L'ENFANT

Cette loi consacre les droits des enfants, mais aussi leurs obligations comme pour dire que les
droits existent à côté des obligations.

les articles 13 à 44 de la Loi n° 09/001 du 10 janvier 2009 portant protection de l'enfant

CHAPITRE II. LES DEFIS POUR LA MISE EN ŒUVRE EFFECTIVE DES LOIS
SUR L'EGALITE DANS LES SPHERES FAMILIALES EN RDC

SECTION 1. LES DEFIS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES LOIS

Les défis pour la mise en œuvre de ces lois en RDC comprennent notamment le
manque de ressources et de capacités des institutions chargées de leur application, ainsi que
les obstacles culturels et sociaux qui peuvent entraver leur mise en œuvre effective. Les
opportunités pour la mise en œuvre de ces lois incluent la prise de conscience croissante des
droits des femmes et des enfants en RDC, ainsi que l'engagement des organisations de la
société civile et des partenaires internationaux pour soutenir leur mise en œuvre. Dans cette
réflexion, nous allons examiner ces défis et opportunités.

SECTION 2. LES DEFIS ET OPPORTUNITES

Les défis pour la mise en œuvre effective des lois sur l'égalité dans les sphères familiales
en RDC comprennent notamment le manque de ressources et de capacités des institutions
chargées de leur application, ainsi que les obstacles culturels et sociaux qui peuvent entraver
leur mise en œuvre. Par exemple, les normes sociales et culturelles peuvent limiter l'accès des
femmes à l'éducation et à l'emploi, ce qui peut les rendre plus vulnérables à la violence
domestique et à la discrimination. De plus, les stéréotypes de genre peuvent également affecter
la perception des rôles et des responsabilités des membres de la famille, ce qui peut nuire à
l'égalité des sexes.

Cependant, il y a également des opportunités pour améliorer la mise en œuvre effective

de ces lois en RDC. Par exemple, la prise de conscience croissante des droits des femmes et
des enfants en RDC peut contribuer à renforcer l'application de ces lois. De plus, l'engagement
des organisations de la société civile et des partenaires internationaux peut aider à renforcer
les capacités des institutions chargées de l'application de ces lois.

Pour améliorer la mise en œuvre effective de ces lois, des mesures peuvent être prises,
notamment l'amélioration de la formation et des capacités des institutions chargées de
l'application de ces lois, la sensibilisation de la population aux droits des femmes et des enfants,
ainsi que la promotion de l'égalité des sexes dans tous les domaines de la vie. Il est également
important de renforcer la coordination et la collaboration entre les institutions chargées de
l'application de ces lois, ainsi que de mettre en place des mécanismes de suivi et d'évaluation
pour mesurer l'impact de ces lois sur la vie des citoyens.