Lycée Privé La Verdure Burkina Faso

Classe : 1ere D Unité-Progrès-Justice

Année : 2023-2024

EXPOSE D’EDUCATION CIVIQUE ET MORALE

THEME : LES DIFFERENTES LOIS

AU BURKINA FASO

Membres du groupe
 BASSINGA Yves Allan
 KABORE Omar
 KINI Igor
 KONE Amine
 YAMEOGO Audrey
 YARO Deby
 ZOUGOURI Louis

Professeur : M. OUEDRAOGO
PLAN
Introduction
I. Définition de la loi et importance de la loi dans une société
1. Définition de la loi
2. Importance de la loi dans une société
II. Histoire législative du Burkina Faso
III. Les principales catégories de lois au Burkina Faso
1. La Constitution
2. Les lois ordinaires
3. Les lois organiques
IV. Les autorités en charge de l'application des lois
1. Le pouvoir exécutif
2. Le pouvoir législatif
3. Le pouvoir judiciaire
V. Les domaines couverts par les lois burkinabè
VI. Les défis actuels du système juridique burkinabè
Conclusion
Bibliographie et webographie

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Introduction
Le Burkina Faso, situé en Afrique de l'Ouest, est un pays avec une riche histoire et une
diversité culturelle. Sa stabilité politique et son développement reposent en grande
partie sur son cadre législatif.
Le cadre législatif est le socle sur lequel repose l'ordre et la justice dans une société.
Au Burkina Faso, il a joué un rôle crucial dans la consolidation de l'État de droit et la
préservation des droits fondamentaux. L'objectif de notre exposé est d'explorer les
différentes lois qui structurent le Burkina Faso.
I. Définition de la loi et importance de la loi dans une société
1. Définition de la loi
La loi est une norme juridique qui s'impose à tous les citoyens d'un pays. Elle est
adoptée par le pouvoir législatif, qui est chargé de faire les lois. La loi a pour but
d'assurer la cohésion sociale et de protéger les droits des citoyens.
2. Importance de la loi dans une société
La loi est essentielle au bon fonctionnement d'une société. Elle garantit la sécurité
juridique des citoyens et leurs droits et libertés.
La sécurité juridique, c'est le fait de savoir à quoi s'attendre. La loi permet de connaître
les règles qui s'appliquent à chacun, et de savoir ce qui est permis et ce qui est interdit.
Les droits et libertés, ce sont les droits que les citoyens ont, et qui sont garantis par la
loi. Ces droits sont essentiels à la vie en société, car ils permettent aux citoyens de
vivre libres et de participer à la vie publique.
II. Histoire législative du Burkina Faso
Avant l'arrivée des colonisateurs, le Burkina Faso avait ses propres systèmes
juridiques basés sur les traditions et les coutumes des différentes communautés.
Avec la colonisation française au début du 20e siècle, le Burkina Faso a subi des
changements significatifs dans son cadre juridique.
La période coloniale a introduit des changements significatifs dans le système
juridique burkinabè, avec l'imposition de lois et de structures administratives par les
puissances coloniales.
Après l'indépendance en 1960, le Burkina Faso a entrepris des réformes pour
décoloniser son système juridique et élaborer des lois qui reflètent les aspirations
nationales.
III. Les principales catégories de lois au Burkina Faso
Au Burkina Faso, il existe trois catégories principales de lois :

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 1. La Constitution
La Constitution, en tant que loi fondamentale, a été rédigée après l'indépendance,
soulignant les valeurs et les principes fondamentaux du Burkina Faso.
La Constitution est la loi suprême du Burkina Faso. Elle définit les principes
fondamentaux de l'État et les droits et libertés des citoyens. Elle énonce les pouvoirs
des institutions et garantit la séparation des pouvoirs.
Les principes de justice, d'égalité et de démocratie sont au cœur de la Constitution,
garantissant les droits et libertés fondamentaux des citoyens.
Depuis son indépendance en 1960, le Burkina Faso a connu plusieurs constitutions,
chaque évolution reflétant les dynamiques politiques et sociales.
Des révisions périodiques ont eu lieu pour s'adapter aux évolutions sociétales et
politiques. Ces changements sont le reflet de la volonté d'ajuster la législation aux
besoins du peuple.
2. Les lois ordinaires
Les lois ordinaires sont adoptées par l'Assemblée nationale. Elles traitent de sujets
divers, tels que le droit civil, le droit pénal, le droit administratif, etc.
Les lois ordinaires passent par un processus législatif impliquant l'Assemblée
nationale et le président.
Elles couvrent divers domaines tels que le droit civil, pénal, administratif, etc.
Les lois ordinaires doivent respecter la Constitution et ne peuvent être contraires aux
traités internationaux.
3. Les lois organiques
Ces lois spéciales définissent l'organisation de certaines institutions, jouant un rôle
essentiel dans la structure gouvernementale.
Les règlements sont des textes pris par l'exécutif pour l'application des lois. Ils peuvent
être pris par le gouvernement, les ministres ou les préfets.
IV. Les autorités en charge de l'application des lois
1. Le pouvoir exécutif
Le gouvernement est chargé de l'exécution des lois. Sa responsabilité est de veiller à la
mise en œuvre des politiques conformes à la législation en vigueur. Le pouvoir
exécutif veille à ce que les politiques gouvernementales respectent le cadre légal.
2. Le pouvoir législatif
Le Parlement, composé de représentants élus, est responsable de l'élaboration des lois.
Son rôle est central dans le processus législatif. L'Assemblée nationale, en tant

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qu'organe législatif, élabore et adopte les lois, contribuant ainsi à la création du cadre
juridique.
3. Le pouvoir judiciaire
Les tribunaux et la justice sont chargés d'interpréter et d'appliquer les lois. Ils jouent
un rôle crucial dans la préservation de l'équité et de la justice. Les tribunaux jouent un
rôle crucial dans l'interprétation et l'application des lois, assurant ainsi la justice et la
protection des droits des citoyens.
V. Les domaines couverts par les lois burkinabè
 Le droit civil
Des lois régissent le mariage, la propriété et les successions, définissant les relations
entre individus.
 Le droit pénal
Les infractions pénales et les peines associées sont codifiées, assurant la sécurité et la
justice.
 Le droit du travail
Les relations employeur-employé sont encadrées par des lois, garantissant les droits
des travailleurs.
 Le droit administratif
L'organisation de l'État et la fonction publique sont régies par des lois spécifiques.
Impact des lois sur la société burkinabè
Les lois ont un impact direct sur la vie quotidienne des citoyens, influençant les
normes et les règles régissant plusieurs domaines.
 Protection des droits individuels et collectifs
Les lois définissent et protègent les droits fondamentaux des citoyens, garantissant une
vie digne et équitable.
Exemple : Les lois anti-discrimination contribuent à préserver l'égalité et la dignité de
tous.
 Sécurité et ordre public
Les lois régissent la sécurité publique, contribuant à la prévention et à la résolution des
conflits.
Exemple : Les lois sur la criminalité assurent la tranquillité et la sécurité dans la vie
quotidienne.

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  Accès à l'éducation et à la santé
Les lois façonnent les politiques éducatives et sanitaires, impactant directement le
bien-être des citoyens.
Exemple : Les lois sur l'éducation garantissent l'accès équitable à l'instruction pour
tous.
 Conditions de travail et droits des travailleurs
Les lois du travail définissent les droits et devoirs des travailleurs, influençant les
conditions de travail.
Exemple : Les lois sur le travail protègent les travailleurs contre l'exploitation et
assurent des conditions de travail justes.
 Justice et accès aux tribunaux
Les lois déterminent l'accès à la justice, assurant la résolution équitable des litiges.
Exemple : Les lois sur l'accès à la justice garantissent l'égalité devant la loi.
Nous pouvons citer quelques articles contenus dans les lois pur illustrer :

Art. 23. La famille est la cellule de base de la société. L’Etat lui doit protection. Le
mariage est fondé sur le libre consentement de l’homme et de la femme. Toute
discrimination fondée sur la race, la couleur, la religion, l’ethnie, la caste, l’origine
sociale, la fortune est interdite en matière de mariage. Les enfants sont égaux en droits
et en devoirs dans leurs relations familiales. Les parents ont le droit naturel et le devoir
d’élever et d’éduquer leurs enfants. Ceux-ci leur doivent respect et assistance.
Art. 18. L’éducation, l’instruction, la formation, le travail, la sécurité sociale, le
logement, le sport, les loisirs, la santé, la protection de la maternité et de l’enfance,
l’assistance aux personnes âgées ou handicapées et aux cas sociaux, la création
artistique et scientifique constituent des droits sociaux et culturels reconnus par la
présente Constitution qui vise à les promouvoir.
Art. 19. Le droit au travail est reconnu et est égal pour tous. Il est interdit de faire des
discriminations en matière d’emploi et de rémunération en se fondant notamment sur
le sexe, la couleur, l’origine sociale, l’ethnie ou l’opinion politique.
Art. 26. Le droit à la santé est reconnu. L’Etat œuvre à le promouvoir.
Art. 13. Les partis et formations politiques se créent librement. Ils concourent à
l’animation de la vie politique, à l’information et à l’éducation du peuple ainsi qu’à
l’expression du suffrage. Ils mènent librement leurs activités dans le respect des lois.

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Tous les partis ou formations politiques sont égaux en droits et en devoirs. Toutefois,
ne sont pas autorisés les partis ou formations politiques tribalistes, régionalistes,
confessionnels ou racistes.
Art. 11. Tout burkinabè jouit des droits civiques et politiques dans les conditions
prévues par la loi.
Art. 14. Les richesses et les ressources naturelles appartiennent au peuple. Elles sont
utilisées pour l’amélioration de ses conditions de vie.
Art. 3. Nul ne peut être privé de sa liberté s’il n’est poursuivi pour des faits prévus et
punis par la loi. Nul ne peut être arrêté, gardé, déporté ou exilé qu’en vertu de la loi.
Art. 4. Tous les burkinabè et toute personne vivant au Burkina Faso bénéficient d’une
égale protection de la loi. Tous ont droit à ce que leur cause soit entendue par une
juridiction indépendante et impartiale. Tout prévenu est présumé innocent jusqu'à ce
que sa culpabilité soit établie. Le droit à la défense y compris celui de choisir
librement son défenseur est garanti devant toutes les juridictions

VI. Les défis actuels du système juridique burkinabè

Le système juridique burkinabè fait face à plusieurs défis, notamment :
 La lenteur des procédures judiciaires. Les délais de jugements sont souvent très
longs, ce qui peut entraîner des violations des droits des justiciables, notamment
le droit à un procès équitable et dans un délai raisonnable.
 La difficulté de fournir des preuves. Les moyens de preuve sont souvent
insuffisants, ce qui peut conduire à des acquittements ou à des condamnations
injustes.
 La corruption. La corruption est un problème récurrent dans le système
judiciaire burkinabè, ce qui peut saper la confiance des citoyens dans la justice.
 L'absence d'accès à la justice. Les personnes les plus pauvres et les plus
marginalisées ont souvent du mal à accéder à la justice, ce qui les expose à
l'injustice.
Ces défis ont des conséquences importantes sur la société burkinabè. Ils contribuent à
l'insécurité juridique, à la détérioration de l'État de droit et à la violation des droits
humains.

Pour relever ces défis, le gouvernement burkinabè a mis en place plusieurs réformes,
notamment :

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  La modernisation du code de procédure civile. Cette réforme vise à simplifier et
à accélérer les procédures judiciaires.
 La création de nouvelles juridictions. Ces juridictions, notamment les tribunaux
de proximité, sont censées rendre la justice plus accessible aux populations
rurales.
 La sensibilisation des citoyens à leurs droits. Cette sensibilisation vise à
renforcer la confiance des citoyens dans la justice.
Cependant, ces réformes ne sont pas encore suffisantes pour résoudre tous les défis du
système juridique burkinabè. Des efforts supplémentaires sont nécessaires pour
améliorer l'efficacité du système judiciaire, lutter contre la corruption et garantir
l'accès à la justice pour tous.
Voici quelques mesures spécifiques qui pourraient être prises pour relever ces défis :
 Renforcer la formation des magistrats et des autres acteurs du système
judiciaire. Cette formation devrait porter sur les droits humains, l'indépendance
de la justice et la lutte contre la corruption.
 Améliorer les moyens de preuve. Cela pourrait se faire par le développement de
nouvelles technologies, comme la biométrie ou la vidéosurveillance.
 Renforcer la transparence du système judiciaire. Cela pourrait se faire par la
publication des décisions judiciaires et la mise en place d'un système de suivi
des dossiers.
 Soutenir les initiatives de sensibilisation des citoyens à leurs droits. Cela
pourrait se faire par la mise en place de programmes d'éducation civique ou par
la diffusion d'informations sur les droits humains.
La mise en œuvre de ces mesures contribuerait à rendre le système juridique burkinabè
plus efficace, plus juste et plus accessible.

Conclusion
Les lois sont indispensables à la vie en société. Elles garantissent la sécurité juridique
et le respect des droits fondamentaux des citoyens.
Au Burkina Faso, il existe différents types de lois, qui s'appliquent à des domaines
différents.
Il est important de connaître les lois qui nous concernent, afin de pouvoir les respecter
et de défendre nos droits.

Bibliographie et webographie

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« Les différentes catégories de lois ».
https://recueil.apffrancophonie.org/IMG/pdf/capvert_chap7-10.pdf
« Les différentes catégories de lois » https://www.doc-du-juriste.com/droit-public-et-
international/droit-constitutionnel/cours-de-professeur/differentes-categories-lois-
596627.html
« Loi », Wikipédia.https://fr.wikipedia.org/w/index.php
« Loi organique, loi ordinaire : quelles différences ?
https://www.vie-publique.fr/fiches/19512-loi-organique-loi-ordinaire-quelles-
differences
« Quels sont les différents types de lois ?| vie-publique.fr ». https://www.vie-
publique.fr/fiches/19510-quels-sont-les-differents-types-de-lois
https://www.justice.gov.bf/index.php/category/textes-lois-arrets-epu/textes-et-lois/
page/3/
https://www.justice.gov.bf/index.php/category/textes-lois-arrets-epu/textes-et-lois/
https://wipolex-res.wipo.int/edocs/lexdocs/laws/fr/bf/bf011fr.html
« Textes fondamentaux – Présidence du Faso ».
https://www.presidencedufaso.bf/textes-fondamentaux/