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Fondement juridique
Objectifs du module
alinéa 1:
Toute personne a droit à l’information.
alinéa 2:
La liberté de la presse, la liberté d’information et d’émission par la
radio et la télévision, la presse écrite ou tout autre moyen de
communication sont garanties sous réserve du respect de
l’ordre public, des bonnes mœurs et des droits d’autrui.
Article 5: De la Souveraineté
- Dans le Nouveau Testament, la question de la citoyenneté APPARAÎT AUTOUR DE LA FIGURE DE PAUL. D’une
part, lorsque Paul est arrêté à Jérusalem, suite à des accusations de certains Juifs et transféré à un tribunal romain
pour atteinte à l’ordre public, il revendique sa citoyenneté romaine, et donc son droit a être jugé selon les normes du
droit à Rome (Ac 22,25). D’autre part, dans ses lettres, on trouve une double affirmation. Paul invite les croyants à être
soumis aux autorités publiques (elles sont établies par Dieu) et à respecter la loi civile (si on fait le bien il n’y a pas lieu
de craindre les magistrats) (Rm 13,1-3). Et il précise : « Il est nécessaire de se soumettre, non seulement par crainte
de la colère, mais encore par motif de conscience. C’est la raison pour laquelle vous payez des impôts » (13,5-6 ; cf.
Tt 3,1). On peut dire que, pour Paul, le croyant est un citoyen comme les autres, avec les mêmes obligations.
- Le chrétien est un citoyen comme les autres, appelé à vivre en vérité les vertus civiques. L’enseignement de l’Église
insiste sur la responsabilité personnelle, sur les exigences de justice et d’honnêteté, etc. Il insiste sur l’engagement
dans la vie sociale et politique. Il est vrai qu’historiquement l’Église catholique a eu du mal à reconnaître comme
valeurs les droits de l’homme, la démocratie, la liberté de conscience, etc., en un mot l’esprit de la modernité
occidentale. De ce point de vue, Vatican II a représenté un véritable tournant, une conversion. On peut dire que la lettre
à Diognète trouve pas mal d’échos dans l’Église contemporaine.
CITOYEN
Citoyenneté, civisme, civilité… Ces trois termes ont une étymologie commune : «
civis », la cité. Ainsi, le statut de citoyen NE SE LIMITE PAS À SON VERSANT
POLITIQUE, mais revêt aussi UN CARACTÈRE MORAL PROPRE AU « VIVRE
ENSEMBLE » et à la civilité reposant sur le respect d’autrui et des lois. Mais être
citoyen, c’est aussi faire PREUVE DE SOLIDARITÉ.
PEUT-ON ETRE CITOYEN SANS ENGAGEMENT ?
A ses origines, gouverner semble supposer l‘existence d‘ UN GUIDE POUR PILOTER LES
HOMMES, UN
ETAT. Avec le temps, la gouvernance a ÉVOLUÉ VERS LA BONNE GOUVERNANCE
pour DONNER
PLUS DE PLACE AU CITOYEN. Ainsi, L‘INDIVIDU, MEMBRE DE LA COMMUNAUTÉ, A ÉTÉ
PLACÉ AU CENTRE DU PROCESSUS DÉCISIONNEL. Ce n‘est plus le guide qui dirige seul
mais LA COMMUNAUTÉ QUI DIRIGE À TRAVERS SES REPRÉSENTANTS.
Le débat sur la gouvernance se concentre en grande partie sur les facteurs d‘efficacité des institutions et des règles qui
gouvernent la société : LA TRANSPARENCE, LA PARTICIPATION, LA RÉACTIVITÉ, L‘OBLIGATION DE RENDRE DES
COMPTES ET L‘ETAT DE DROIT. Même si la bonne gouvernance n‘est pas synonyme de démocratie, les deux concepts sont
cependant intimement liés et soulignent l‘importance de la place du citoyen dans l‘élaboration des règles devant régir la société et
dans le processus de prise de décision.
A. Olukoshi cité par S. Bellina, H. Magro et V. Villemeur (2008, p15) rappelle dans ce même ordre d‘idées qu‘il ne faut pas
confondre gouvernance et démocratie même si la forme idéale de gouvernance est démocratique dans son contenu. Sans aller
dans une discussion conceptuelle large, ces deux concepts convergent et TENDENT À METTRE LE CITOYEN À L‘AVANT-
GARDE DANS L‘EXERCICE DU POUVOIR ET DANS LE PROCESSUS DÉCISIONNEL. Cependant, les théoriciens
s‘accordent sur le fait que LA NOTION DE BONNE GOUVERNANCE EST PLUS LARGE QUE CELLE DE LA
DÉMOCRATIE. Il existe des Etats dits démocratiques mais où la bonne gouvernance pose des questions. En effet, plus
largement, la bonne gouvernance renvoie à la notion de BONNE GESTION DES RESSOURCES DISPONIBLES EN Y
ASSOCIANT EFFECTIVEMENT LE CITOYEN.
III. LA PARTICIPATION CITOYENNE DANS LA
GOUVERNANCE PUBLIQUE
LA CITOYENNETÉ FAIT ÉGALEMENT RÉFÉRENCE À LA PARTICIPATION ET À
L’ENGAGEMENT DE L’INDIVIDU DANS DES ACTIVITÉS COLLECTIVES OU VISANT L’INTÉRÊT
GÉNÉRAL :
1. réunions de quartiers,
2. bénévolat dans une association,
3. manifestations,
4. consommation responsable,
5. tri sélectif des déchets…
La démocratie participative incarne LE DÉVELOPPEMENT DE NOUVELLES FAÇONS DE
PARTICIPER À LA VIE DE LA CITÉ ET NOTAMMENT, DE DIALOGUER AVEC NOS
REPRÉSENTANTS.
Les pratiques de la citoyenneté prennent donc aujourd’hui des formes concrètes différentes dans nos
pays démocratiques. Démocratie représentative, démocratie sociale et démocratie participative
cohabitent et sont complémentaires. L’ERREUR SOUVENT COMMISE EST D’OPPOSER LA
DÉMOCRATIE REPRÉSENTATIVE À LA DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE. Or la démocratie
participative NE VIENT PAS CONCURRENCER la démocratie représentative MAIS BIEN
L’ALIMENTER DE SES IDÉES ET DE SES MÉCANISMES D’EXPRESSION ET DE DIALOGUE.
Ainsi, D.-P. Decoster, spécialiste du développement local, considère que ces deux formes de
démocratie se renforcent et peuvent cohabiter afin de rendre les personnes et les élus
copropriétaires, ce qui signifie également coresponsables, de la Cité et de ce qui s’y passe
A. RÉPUBLIQUE ET DÉMOCRATIE : QUELLE PLACE OU
ROLE POUR LES CITOYENS ?
Les mots « RÉPUBLIQUE » ET « DÉMOCRATIE » sont souvent perçus comme des
synonymes. Or il est important de ne pas les confondre et de comprendre ce que chacun
recouvre. La démocratie est le régime dans lequel l’exercice du pouvoir repose, directement ou
par représentation, SUR LE PEUPLE.
« Dans la Rome antique, RES PUBLICA désignait l’ensemble des affaires politiques et par
suite le gouvernement, qu’il fût monarchique, aristocratique ou démocratique : la condition
était que LES CITOYENS Y EUSSENT UNE PART. (…) Les modernes ont pensé la
« république » mais avec un déplacement : pour Jean-Jacques Rousseau, qui traduit
République par CIVITAS, l’organisation civique est un régime politique, qu’il oppose aux
monarchies, où les habitants sont des sujets et non des citoyens, sont soumis à un roi et non à
la loi qu’ils ont eux-mêmes décidée.
Ainsi, la république dans sa définition la plus simple est une « FORME DE POUVOIR
EXÉCUTIF AVEC UN CHEF D’ÉTAT NI VIAGER, NI HÉRÉDITAIRE ». On voit bien ici que la
république se définit d’abord comme UNE ALTERNATIVE À LA MONARCHIE.
B. LES 12 PRINCIPES DE LA BONNE GOUVERNANCE
CHAQUE PAYS A DES
GOUVERNANTS QU’IL MÉRITE
SOMMES-NOUS EFFECTIVEMENT UN ÉTAT DÉMOCRATIQUE?
http://www.leganet.cd/Legislation/Droit%20Public/Divers/LO.13.012.19.04.2013.htm
QUELS QUE TEXTES JURIDIQUES NECESSAIRES EN LA MATIERE
Une LOI ORGANIQUE est une loi relative à l'organisation des pouvoirs administratifs (fonctions législative, juridictionnelle, gouvernementale et
administrative). La constitution peut être considérée comme un type particulier de loi organique. Certains pays ont toutefois une définition plus
spécifique des lois organiques. Une loi organique est une loi prévue comme telle par le texte constitutionnel. À cette définition formelle peut s'ajouter une
définition plus concrète : l'objet d'une loi organique est généralement de préciser l’organisation et le fonctionnement des pouvoirs publics, en application
d’articles de la Constitution. LES LOIS ORDINAIRES interviennent dans les domaines de la loi définis à l’article 34 et sont adoptées à l’issue de la navette
parlementaire. Parmi les lois ordinaires, on distingue les lois de finances, les lois de financement de la sécurité sociale et les lois de programmation. Ces
dernières déterminent les objectifs de l’action de l’État.