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ANNEE ACADEMIQUE 2013-2014
INTRODUCTION GENERALE
• INTITULE DU COURS
Les deux premières phases, l’Etat fut imposé par les relations
internationales fondées sur la domination européenne.
Pour Isango Idi Wanzila, la présence des chefs coutumiers dans l’administration
territoriale de la RDC n’est plus indispensable si l’on réfère au mobile qui avait
poussé le colonisateur à se servir d’eux. Militer en leur faveur ou à leur maintien,
c’est favoriser le maintien de la dualité administrative traditionnelle coutumière
et moderne.
Mwamba Sinonda par contre pense que les chefs coutumiers demeurent des
personnages incontournables pour les africains. Ils sont des agents de
développement et non de sous-développement ().
• METHODE D’APPROCHE
• PLAN DU COURS
• L’étude de cas.
Cette définition suppose une société organisée, hiérarchisée, avec une puissance
politique bien déterminée qui a le monopole de la contrainte. Celle – ci permet de
faire respecter la norme légale.
Exemple : droit au travail est conditionné par l’âge, droit au mariage, droit à la
propriété, droit à l’instruction, droit de vote, etc. Les divers droits contenus dans
la déclaration universelle des droits de l’homme prennent le sens du mot droit
subjectif. Aujourd’hui on les retrouve dans plusieurs constitutions des Etats.
Droit : ce mot présente plusieurs sens entre les quels il faudra choisir,
l’étymologie ne sera ici que de peu de secours.
• Exclusif : c’est un droit qui exclut les autres, celle le propriétaire peut user,
jouir et abuser de ses droits. Lui seul peut disposer et circuler sur sa
propriété, au contraire les tiers doivent y être invités ;
D’un point de vue philosophique, on peut limiter le droit objectif aux seules
normes édictées (posées) volontairement par l’autorité. On se situe alors dans ce
que l’appelle le droit positif qui s’inspire du positivisme juridique et volontariste.
Si l’autorité de référence est étatique, on parlera de positivisme étatique, tandis
que si l’on englobe les règles issues des comportements sociaux, on parle de
positivisme sociologique. Ce qui amène à distinguer les coutumes de droit et
celle qui ne sont pas de droit. Une coutume est juridique quand son application
peut être exigé par l’autorité ou quand le particulier peut recourir à dite autorité
pour ramener les tiers à la respecter.
Son respect est assuré d’office par une requête adressée à une autorité établie et
reconnue.
Les terres occupées par les communautés locales sont celles que
les communautés habitent, cultivent, ou exploitent d’une manière quelconque,
individuelle ou collective, conformément aux coutumes et usages locaux.
En RD Congo, la coutume a une force obligatoire au tant que la loi, pour autant
qu’elle soit conforme à la loi, à l’ordre public et aux bonnes mœurs. La coutume
pour autant qu’elle n’est soit pas contraire à l’ordre public et aux bonnes mœurs
pour être une source de la légalité.
• Le droit public
Le droit public interne désigne un ensemble des règles visant
l’organisation. Il a pour principale fonction de régir les rapports entre la
puissance publique, en terme générique qui désigne l’administration, l’Etat, les
collectivités locales et les particuliers. Le droit public définit les règles juridiques
qui organisent d’une part les pouvoirs de l’Etat et les institutions publiques et
d’autres part des rapports, entre ceux – ci et les citoyens au sein d’une société,
d’une nation. L’Etat peut se structurer au tour d’un pouvoir centralisé comme au
tour d’un pouvoir non centralisé segmentaire lignageaire ou segmentaire non
lignageaire. Au sein du pouvoir traditionnel, les populations étaient divisées en
Etats pour suivre des destinées communes
• Droit constitutionnel
• Droit administratif
• Droit fiscal
• Droit privé
Le droit privé tente d’apporter des réponses aux diverses situations
rencontrées par les particuliers dans leurs vies quotidiennes allant des troubles
du voisinage en passant par l’achat d’une chose, la rédaction d’un contrat entre
également dans cette catégorie, les relations juridiques entre l’administration et
les particuliers lorsqu’elles ne sont pas exorbitantes du droit commun.
• Droit civil
• Droit commercial
• Droit pénal
Exemple : la sorcellerie qui n’est pas érigée en infraction en droit pénal congolais.
L’évolution du droit aujourd’hui classe le droit pénal à cheval entre le droit privé et
le droit public. Il est devenu un droit mixte.
Le droit est indissociable de la société humaine. Eric Weil écrit : Droit, loi,
justice sont des termes qui n’ont de sens qu’à l’intérieur d’une communauté. D’où
le vieil adage « Ubi societas, ibi jus ». E. Durkheim constatait dans la division du
travail social, « la vie sociale partout où elle existe de façon durable, tend
inévitablement à prendre une forme définie et à s’organiser, et le droit n’est autre
chose que cette organisation même dans ce qu’elle a de plus stable et de plus
précis ».
D’abord, le droit est une production sociale, il est créé par un groupe organisé
au sein de quel le droit remplit certaines fonctions. Ces fonctions sociales du
droit sont multiples et variées : régir les conduites, régler les litiges et les conflits,
sanctionner les infractions et ainsi assurer l’harmonie du groupe.
Les hommes sont des animaux sociaux. Depuis leur origine lointaine, ils ont
vécu en groupe, en société. D’abord en groupes restreints (familiaux) et primitifs,
puis en collectivités organisées et complexes. Dans cette société découlent les
rapports interindividuels, des rapports collectifs et des rapports entre les
individus et les groupes. Ce sont ces rapports sociaux qui génèrent les règles de
droit. En effet, ces rapports ne sont pas toujours harmonieux et pacifiques. Toute
société est une société chaude : elle connait des conflits, des tensions, des
antagonismes suscités par des rivalités de comportements et par la divergence
d’intérêts. En effet, l’individu renferme n lui-même le combat entre la volonté
générale qu’il partage avec le reste des membres de la société et sa volonté
personnelle animée par la poursuite des intérêts particuliers. De plus, lorsque
cette dernière risque d’emporter sur la première, la société est chargée d’assurer
que l’individu se soumette à la volonté générale, ce qui signifie, pour reprendre la
formule de JJ. Rousseau, « que quiconque refusera d’obéir à la volonté générale
y sera contraint par tout le corps : ce qui signifie autre chose sinon qu’on le
forcera à être libre ».
Sur le plan politique, le droit permet aux gouvernants de conforter leur pouvoir
et leur donne les moyens d’atteindre leur objectif de conquête du pouvoir et le
progrès de l’ensemble de la société. Le droit est un outil qui se trouve entre les
mains des détenteurs du pouvoir pour mener à bien leur action (programme de
société ou programme politique ou encore projet de société) en vue de réaliser
ce qu’ils qualifient d’intérêt général ou bien commun. Il devient un facteur de
légitimation du pouvoir politique. Mais, en même temps, une fois produit, le droit
s’applique aux gouvernants pour limiter leurs prérogatives et soumettre à la
contrainte juridique. Le droit joue la fonction de limitation du pouvoir. La
dimension sociale du droit se double d’une portée hautement politique.
Dans les diverses fonctions sociales, le droit est censé fournir les critères
objectifs de conduites compatibles avec les fins que se fixe la société, appuyés
par une force publique capable de faire suivre ses ordres. Il est appelé à fournir le
support capable de canaliser les forces particulières vers une fin commune qui
est celle de la conservation de la société car, en définitive, la survie individuelle
en dépend. Il s’agit de faire en sorte que les antagonismes que provoque la
politique ne débouche pas sur le chaos et la destruction, mais soient gérés d’une
façon à ne pas dégénérer jusqu’à mettre en péril l’existence même de la société.
C’est à ce niveau que le droit se subdivise en différentes branches qui illustrent la
diversité de son champ d’intervention et de la vie sociale dans laquelle il s’insère.
Paragraphe 2 : Structures
Chaque phénomène ne peut être ce qu’il est que dans et par ses
relations avec les autres. S’agissant de la structure sociale, l’élément de base
reste l’individu. Par conséquent une structure sociale. L’homme est un objet réel
non construit. Il est un être de chair et d’os, une réalité biologique, psychologique
et sociale. Le juriste, bien que devant appréhender toutes ces caractéristiques
doit saisir l’être homme sous les aspects juridiques.
Paul Robert quant à lui définit le terme structure comme «ensemble », système
formé de phénomènes solidaires, tels que chacun des autres ne peut être ce
qu’il est que dans et par sa relation avec eux ().
• Structure politique
• SECTION 2 : INSTITUTION
Exemple : les règles sur le droit de dissolution, les règles sur le mariage, les
règles sur la responsabilité civile, le contrat, les élections, le réferendum.
Les institutions sont constituées, d’une part, d’organes dits organes publics,
qui sont les autorités supérieures de l’Etat, celles qui déterminent sa politique, et
d’autre part, de mécanismes selon lesquels est dévolu et est exercé le pouvoir
des organes supérieurs de l’Etat.
Comme institution de base, elle a pour but de satisfaire aux besoins d’ordre
public et de réaliser les biens communs. Elle embrasse l’État, son pouvoir et ses
régions ; cette définition n’est pas claire. Son imprécision résulte du concept de
la souveraineté. Le parlement lui – même est désarmé, limité par le contrôle de
constitutionnalité. L’acceptation dominante de considérer les institutions
politiques comme celle directement issue de la compétition électorale trouve ses
limite dans les élections aux USA.
La politique peut aussi revêtir un tout autre sens dans des expressions élaborées
comme « politique gouvernement ».
Cette thèse fut réfutée vers les années 1940 par Hoebel qui pour lui
la loi est prérogative exclusive des Etats politiques qui s’exerce par le truchement
des tribunaux. Les structures formalistes et la constance des pouvoirs politiques
ou judiciaire importe peu. L’autorité indispensable pour imposer le respect des
normes légales, ressort avant tout de la force que lui procure la délégation, par
les membres d’une collectivité concernée, d’un privilège spécial, celui de
sanctionner les transgressions, ce privilège pouvant être attribué à un individu ou
à un groupe. Il peut s’agir d’un arbitre, d’un citoyen que l’on choisit et auquel on
reconnaît temporairement ou épisodiquement la qualité ou le statut de juge, ou
encore plusieurs personnes qui constitueront une instance d’arbitrage et de
jugement dont le verdict sera considère par les justiciables. Hoebel ne voit pas le
caractère absolu ou institutionnalisé de l’autorité mais plutôt l’influence
suffisante sur le groupe et les parties en litige pour que ses décisions soient
appliquées. C’est plus sur le consensus du groupe que repose l’autorité dans les
sociétés traditionnelles, que sur la puissance de son pouvoir, comme cela peut
être dans bon nombre de sociétés plus civilisées.
Les pluralistes estiment que tout au moins, tout groupement à son droit. C’est
ainsi qu’on peut trouver certaines règles juridiques dans les chefferies de
Kaponda, Monongo, Mwant Yav, Mwasthisenge, Bayeke, Yambo,
Ngomamburo, Kateya, etc.Par tout groupement humain, on peut généraliser cette
théorie à un club sportif, une société de commerce, un syndicat, une église, un
village. Les groupes secondaire demeurera un cadre tracer par le droit commun
ou la coutume, ses décisions s’y conformément.
Paragraphe 1. Loi
Paragraphe 2. Coutume
Paragraphe 3. Jurisprudence
Paragraphe 4. Doctrine
Elle est une opinion des auteurs qui écrivent dans le domaine du
droit. Par extension l’ensemble de ces auteurs. La doctrine se situe à la base des
sources du droit. Par extension l’ensemble des travaux de juristes (universitaires,
magistrats, praticien, conseil). Elle est dépourvue de la force obligatoire mais
contribue à l’évolution de la science juridique. Le rôle de la doctrine sera
d’importance inégale lorsqu’il s’agit d’articles de recherche, d’ouvrages généraux
au spécialisés. Cependant, de nombreux auteurs et praticiens s’accordent pour
reconnaitre à la doctrine deux rôles majeurs :
Elle est une source du droit car elle étudie, examine, à la lumière de grands
principes juridiques, les lois et leur application dans la jurisprudence. Elle indique
leurs défauts, met en valeur leurs tendances, prépare la voie à des réformes et à
des améliorations éventuelles.
Par sociétés sans Etats, il faut entendre celles dont les structures
sont peu centralisées au sein desquelles la distribution politique dépasse
rarement le niveau du villageois. Elles sont fondées davantage sur la coopération
que sur la contrainte.
La fiscalité : les impôts sont collectés en espèce ou en nature pour couvrir les
charges de la communauté.
La justice : la procédure est expéditive. Les peines sont très sévères à l’égard de
ceux qui rendent coupables des infractions prévues par la coutume (meurtre, vol,
adultère, sorcellerie, outrage contre l’autorité, etc.).
Pour leur part E. Evans – Pritchard et M. Fortes classent les différents régimes
politiques de l’Afrique traditionnelle en deux grandes catégories : les régimes
politiques du groupe A et les régimes politiques du groupe B.
Ceux du groupe A sont formés des sociétés à l’Etat. Les sociétés à Etat sont
celles qui possèdent « une autorité centralisée : un appareil administratif et des
institutions judiciaires en un mot, on y retrouve le gouvernement, dans lesquels
les clivages de richesse, de privilège et de statut correspondant à la distinction
des pouvoirs et de l’autorité.
Lucy Mair regroupe les différents régimes politiques en trois catégories : les
sociétés à gouvernement minimal, la société à gouvernement diffus et enfin la
société à gouvernement étatique.
Le gouvernement diffus est celui dans lequel les affaires publiques sont gérées
par l’ensemble de la population adulte en principe, mais dans cette société, en
fait, la gestion est assurée par quelques individus qui représentent l’ensemble de
la société.
Le gouvernement étatique est celui dans lequel le pouvoir politique est exercé
par des organes politiques différenciés.
chefferies, formes plus élaborées que les sociétés sans Etat. Il cite dans cette
catégorie des peuples comme Malinké du haut Niger, les Mende de Sierra –
léone, les Yoruba du Nigeria et les Bamileké du Cameroun.
• La civilisation de la lance qui unit les pasteurs des hauts plateaux de l’Est
de l’Afrique ;
La population des Grands Lacs, qu’on retrouve entre les lacs Albert,
Edouard, Kivu, Tanganyika à l’Ouest et le lac Victoria à l’Est, fut de bonne heure
une zone de fort peuplement à cause de la fertilité des pentes montagneuses, du
climat, d’absence de la mouche tsétsé. Les populations des Grands Lacs
comprennent les groupes suivants : les cultivateurs bantu, les Chamites et les
pygmées. Les pygmées furent les premiers à s’y installer, ensuite vinrent les
vagues successives des bantu cultivateurs et les chasseurs bahuu ou bahutu et
enfin arrivèrent du Nord-Est des pasteurs Chamites appelés Bahima ou Batutsi
qui parvinrent à subjuguer les deux premiers groupes et formèrent des royaumes
au XVIIe siècle (du Buganda, du Bunyoro, de Nkole, du Rwanda, du Burundi).
La société comprenait trois classes : les riches, les paysans libres et les
esclaves. La famille étendue était la cellule première, formaient des clans ayant
un ancêtre commun ou un même interdit ou tabou. La religion était animiste et
l’islam
Le communisme
Sur le plan pratique l’autorité du conseil des anciens était limitée par le fait qu’il
ne disposait pas des organes nécessaires pour l’exercice du gouvernement, et
leurs membres veillaient avant tout à préserver l’autonomie du clan qu’il
représentait. L’unanimité était nécessaire pour qu’une loi s’impose à tous les
groupes puisqu’il n’existait pas de moyens de contrainte pour les dissidents
éventuels. Les luttes entre clans étaient fréquentes (la guerre restait le moyen
final de se faire justice).
Pour ce qui est du pouvoir judiciaire, il n’y avait pas un tribunal commun
supérieur. Chaque clan avait son tribunal et ses juges, qui jouaient surtout le rôle
de conciliateurs. Mais lorsque le litige opposait les gens de plusieurs clans, et
que la conciliation échouait, l’affaire était jugée par le tribunal du clan du
défendeur, mais on appelait à y siéger des juges de clans amis de deux parties.
Les monarchies
Les républiques
L’étude menée au XIXe siècle sur les peuples dits primitifs ou barbares
a révélé que ceux-ci possédaient chacun une civilisation qui se caractérisait par
des institutions politiques, économiques, ses règles juridiques, un système de
valeurs etc. Les recherches archéologiques ont montré l’existence d’autres
civilisations que celles de l’Antiquité classique (Mayas, Incas, Aztèques…). Ainsi,
la civilisation occidentale ne peut pas être considérée comme un critère de
jugement, mais une civilisation parmi tant d’autres. Il est donc absurde d’établir
une hiérarchie et une comparaison entre les groupes humains puisqu’il n’a pas
de groupes inférieurs. Et donc la distinction entre les peuples primitifs ou
barbares et les peuples civilisés ne se conçoit pas. L’anthropologue Jousse en
1935 avait écrit l’homme est égal à l’homme. Il n’a pas de sauvages, il n’a pas de
civilisés, il n’a que des Etats ethniques différentiels. D’où l’égalité de l’homme
face à l’homme.
Cependant quatre éléments sont nécessaires pour que l’on parle d’une
civilisation malgré les disparités des civilisations au sein de tout groupement
humain, il s’agit : du type d’Economie, de la forme de société, de l’organisation
politique et du système des valeurs.
• L’organisation économique
• La chasse était une activité pratiquée par tous les peuples d’Afrique et
spécialement les pygmées de la forêt équatoriale et les bochimans du
Sud-Ouest africain. Parmi les techniques utilisées nous avons des flèches
empoisonnées, des filets, des pièges, des collets, des trappes, des fosses,
de longues enceintes palissadées, du feu de brousse, etc.
• La pèche était pratiquée dans toutes les régions environnant les rivières et
les lacs aux époques de morte-saison ou de basses eaux c.-à-d. pendant
la saison sèche. Les engins utilisés sont notamment les pirogues, les
filets, les nasses, les épines, les arpents et les écopages. Certaines tribus
ont le monopole c’est notamment le Bozo et somono du Niger, les Tofi du
Sud du Benin et les acrobatiques Wagenia et les Lokolé du Haut-Congo.
• L’élevage
• L’agriculture
• L’industrie
• La métallurgie
• La céramique
• La vannerie
Les fibres de palmier, les fils de coton et de laine ou les fils soyeux
tirés du coton d’un parasite du tamarinier étaient utilisés dans certaines régions.
L’apprêt et la coloration des tissus étaient faits soigneusement (pote du riz, cire
chaude, boue ou détersif puissant).
• La maroquinerie
• Les brasseries
• Les huileries
• Les savonneries
• Le commerce
• La langue riche
• La littérature africaine
• La littérature écrite
• La littérature orale
• L’art africain
L’art nègre est un art fonctionnel, vécu et engagé : l’objet d’art n’est pas
seulement exécuté pour la contemplation esthétique, mais il a une utilité pratique
(siège, porte-pipe, masque, outil).
Un art en général non naturaliste : l’artiste noir ne vise pas à copier la réalité, il
cherche plutôt à inculquer dans la matière son idée, son message. Pour ce faire,
il va puiser son inspiration dans les représentations, dans les aspirations du
peuple qui, seul, en définitive est créateur.
Il est anonyme : l’artiste cache son identité, il ne signe pas ses œuvres surtout
lorsque les pièces sont d’usages religieux.
L’art nègre est varié : il embrasse l’architecture africaines, la sculpture nègre, la
peinture et utilise toute sorte de matériaux notamment le bois, les pierres, les
ivoires, les os, l’argile, le métal, etc.
Ce sont les portugais et les espagnols qui ont jouaient un rôle plus
important en raison de la situation géographique. Le roi du Portugal, Henri le
navigateur, envoie plusieurs expéditions vers le Sud chargées d’explorer les
côtes africaines et de découvrir la nouvelle route vers les indes, successivement,
ils découvrent en 1444 le Cap vert, de 1446-1457 le Sénégal, 1462 la
Sierra-Leone, en 1472 le Golfe de Guinée, en 1483 l’embouchure du Congo
jusqu’atteindre les indes en 1498. Les espagnols de leur part s’intéressent plus à
l’Amérique et à l’Afrique, ils s’installent aux iles de canaries. A la fin du XVIe
siècle (1570), les espagnols et les portugais perdent la maitrise des mers ; les
Hollandais, les Anglais, Français se lancent à leur tour dans la grande navigation.
• Légitime traditionnelle
• Légitimité charismatique
• L’approche subjective
Il s’agit d’une approche philosophique qui procède d’un point de vue idéaliste,
par référence à un système de valeurs auquel adhèrent les auteurs. La légitimité
sert alors à démontrer les qualités et la supériorité d’un type de gouvernement
sur les autres, à distinguer les bons et les mauvais systèmes politiques. Elle
porte sur un jugement de valeur.
Ainsi, par exemple, d’après Saint Thomas d’Aquin, seul le pouvoir capable
de promouvoir le bien commun, conçu, dans une perspective chrétienne, comme
le plein développement de toutes les facultés de l’homme, seul ce pouvoir est
légitime. Pour Thomas d’Aquin, seule la monarchie peut sauvegarder le bien
commun. En conséquence, seule la monarchie est un système politique légitime,
seule la monarchie mérite obéissance.
• L’approche objective
Il en résulte que la légitimité est relative dans le temps et dans l’espace. Dans
le temps, parce que l’idée de pouvoir qui fonde la légitimité évolue en même
temps que les croyances et les doctrines, en même temps que les mentalités.
Dans la plupart des pays, la légitimité rationnelle a remplacé la légitimité
traditionnelle.
C’est donc un modèle à structure non politique qui ne s’affiche pas non
plus comme l’incarnation de l’idéal type bureaucratique wébérien. La
colonisation, écrit Georges Balandier, a transformé tout problème politique en un
problème technique, relevant de la compétence administrative. Idéologiquement,
le système colonial s’identifie à une structure non politique dont l’activité est
débarrassée des considérations d’intérêt général.
D’où son inclination pour le système français pour lequel le fardeau colonial
devrait être aussi léger que possible, ce qui impliquait la mise à contribution des
populations. Le Congo belge constituait une illustration de colonie type rentable
et dirigé par une politique paternaliste. Jusqu’en 1945, le développement
économique fut quasi uniquement orienté vers l’exploitation des matières
premières : cuivre, étain, or, diamant, caoutchouc, huile de palme, café, coton et
le processus d’industrialisation et de développement local commenceront
progressivement.
• Système français
• Ils étaient d’abord des administrateurs et, en second lieu, des juges ; en
conséquences, il était plus facile de surveiller leurs activités ;
• C’était une façon judicieuse d’utiliser les tribunaux traditionnels comme
des outils pour implanter les politiques coloniales.
Exemple :
Paragraphe 1. Constitutionnalisme
Paragraphe 2. Le patrimonialisme
L’Etat lui – même a été qualité d’Etat bananier à chaque fois qu’on
pouvait y téléguider des coups d’Etat lorsque les intérêts des forces étrangers
n’étaient pas servis. D’où l’obsession pour les dirigeants africains surtout à
l’époque de la guerre froide de s’assurer de leur légitimité externe. Ensuite la
double capacité à gérer les affaires d’intérêt général qui oppose l’Etat – mou à
l’Eta – fort. Ce dernier atteint un degré appréciable d’institutionnalisation.
Paragraphe 1 : L’historique
Il sied de noter que parmi les modifications apportées par cette loi,
il n’existait aucune qui corrige les imperfections qui révèlent la tendance des
autorités centrales à remettre en cause l’expérience de la décentralisation de la
République Démocratique du Congo. Ceci montre le penchant centraliste qui
caractérise le pouvoir politique de Kinshasa depuis l’avènement de la deuxième
République qui trouve la raison dans la «sauvegarde de l’unité nationale» en
octroyant le pouvoir discrétionnaire au Président de la République en matière de
nomination des commissaires de Zone Urbaine et leurs assistants qui ne doivent
plus être issus nécessairement des conseils de leur Zone et le retrait de la
personnalité juridique aux Zone rurales et aux collectivités de moindre
importance démographique (moins de 15.000 habitants ou jugées non viables,
lesquelles redeviennent de simples circonscriptions administratives
centralisées).
Une autre analyse montre que plus le nombre d’échelons est élevé
comme c’est le cas de la réforme de 1982, plus le relais sont nombreux, plus
aussi les communications entre le sommet et la base sont lentes, plus le circuit
est allongé et plus sont augmentés les risques de déformation dans la
transmission des informations. L’institution des cités en milieu rural, de la
localité et l’intégration des groupements dans les rouages administratifs
constituent autant d’échelons dont l’organisation nécessite beaucoup de moyens
tant matériels qu’humains.
• Le découpage territorial
N° Province Chefs-lieux
1 Bas-Congo (Bas-Zaïre) Matadi
2 Bandundu Bandundu
3 Equateur Mbandaka
4 Ubangi Lisala
5 Uéle Isiro
6 Province Orientale (Haut-Zaïre) Kisangani
7 Ituri Bunia
8 Virunga Goma
9 Kivu Bukavu
10 Maniema Kindu
11 Tanganyika Kalemie
12 Katanga (Shaba) Lubumbashi
13 Kasai Oriental(Mbuji-Mayi) Mbuji-Mayi
14 Kasaï Occidental (Kasaï) Kananga
• Conseil de collectivité
• Les attributions
• Le fonctionnement
• Le Collège exécutif
• Le Chef de collectivité
Veille à :
• L’amélioration de l’habitat ;
• La gestion du domaine ;
• La protection :
• De la flore ;
• De la faune ;
• Le Groupement
• Le Village
BIBLIOGRAPHIE
• Textes légaux
• Ouvrages et cours