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0.1. Présentation
La question de l’exercice du droit de vote en droit positif congolais présente
encore les défis jusqu’à l’heure actuel.
L’avènement de la constitution du 18 février 2006 a apporté une série de
réponses aux stigmates de la période coloniale et poste coloniale ou encore
de la dictature ouvrant ainsi la porte aux citoyens de pouvoir s’exprimer sur
le devenir de leur nation. L’avancée de la démocratie dans le monde est l’une
des évolutions les plus importantes… Les élections sont un des fondements
essentiels de la démocratie, et elles sont désormais quasi-universelles.
Depuis 2000. ( )
Fondée sur le droit de chacun de participer à la gestion des affaires
publiques, la démocratie implique l’existence d’institutions représentatives à
tous les niveaux et notamment d’un Parlement, représentatif de toutes les
composantes de la société et doté des pouvoirs ainsi que des moyens requis
pour exprimer la volonté du peuple en légiférant et en contrôlant l’action du
gouvernement () Selon le prescrit de l’article 5 de la constitution qui dispose
la souveraineté nationale appartient aux peuples. Donc tout pouvoir émane
de la volonté du peuple qui exerce par voie de référendum ou élection. La loi
fixe les conditions requises pour les élections.
Par ailleurs, bon gré, malgré que la démocratie ou son exercice place les
citoyens au-dessus de la classe dirigeante, il reste que dans la pratique sa
portée est très limitée notamment dans la production des lois, les arrêtés et
jugements des cours et tribunaux, ainsi que certaines nominations qui n’est
reflètent pas nécessairement l’assentiment du peuple, souverain primaire.
Il s’enfèret que la mise en pratique du suffrage universel indirect ou scrutin
indirect (élection des gouverneurs et vices gouverneurs de provinces) créer
un certain cynisme dans le chef de la population du reste souverain
primaire. Toutefois, il appert qu’il n’y a pas de système électoral unique qui
pourrait servir de modèle pour chaque pays. Chaque système présente des
avantages et des inconvénients, et le choix dépend d’un certain nombre de
facteurs, tels que le contexte historique et le système politique et de partis
prenantes.
Malgré ce que les textes légaux et réglementaire disposent, il sied de rappeler
que les systèmes électoraux en République Démocratique du Congo a
toujours des problèmes pour des raisons multiples. Ce n’est plus la volonté
du peuple qui prime au moment de publication ou proclamation des
résultats des élections.
Et cela c’était manifester aux élections de 2006, 2011 et j’en passe.
Voilà pourquoi il nous a poussé d’élaborer un travail scientifique qui porte
sur l’exercice du droit de vote en droit positif congolais comme défis et
perspectives.
0.2 ETAT DE LA QUESTION
La réalisation de tout travail scientifique exige le plus souvent
l’établissement de l’état de la question, l’objectif poursuivis étant celui de
déterminer l’authenticité du document ou l’originalité de la recherche
nouvelle. Ce pourquoi ; dans le cadre de notre recherche, les travaux
antérieurs ont attiré notre attention, il s’agit de :
KANDOLO ON’UTUKU WAKANDOLO dans son mémoire du 3ème cycle
intitulé « l’exercice de droit de liberté publique individuelle et collectif comme
garantie d’une bonne gouvernance en Afrique noire cas de la RDC.
L’auteur a voulu démontrer comment l’exercice de droit individuelle et
collectif garantie d’une bonne gouvernance en Afrique noire en général et
particulièrement en République Démocratique du Congo.
Il s’est intéressé toute au long de son étude de la notion de la bonne
gouvernance dans le cadre de droit de l’homme en précisant que les droits de
l’homme sont partis de la bonne gouvernance d’un pays.
Il conclut que les constitutionnalités ne sont que les mesures de
renforcement de cela.
Nous nous rencontrons à notre prédécesseur du point de vue objet d’étude,
de l’exercice de droit de l’homme.
Nous nous démarquons encore très spécifiquement à notre prédécesseur
parce qu’il s’est spécifié à la notion d’exercice de droit de liberté individuelle
et collectif comme garantie d’une bonne gouvernance en Afrique noire cas de
la République Démocratique du Congo, alors que nous nous parlons de
l’exercice du droit de vote en droit positif congolais.
Pour FWELEY DIANGITUKWA dans son ouvrage intitulé les élections en
Afrique analyse des comportements et piste normatives des gestions de
conflits.
L’auteur à démontrer et analyser les comportements et les pistes normatives
des gestions de conflits en rapport avec les élections en Afrique. Selon
l’auteur les élections s’inscrivent dans la poursuite de la volonté générale
prônée autre fois par Jean-Jacques Rousseau. Mais les comportements des
élus ne coïncident pas aux élections.
Il conclut l’élection exprime le choix des électeurs mais leurs choix ne sont
pas respectés.
Nous avions tous, de manière commune parlés sur les notions des élections
et de droit des citoyens mais nous nous démarquons du point de vue objet
d’étude.
Le prédécesseur a parlé sur les élections en Afrique comme analyse des
comportements et piste normatives des gestions de conflits alors que nous,
nous analysons l’exercice du droit de vote en droit positif congolais comme
défis et perspectives.
0.3. Problématique et Hypothèses
3.1. Problématique
Selon BODARD et TAUPIN, la problématique est définie comme l’art
d’élaborer et posé clairement les problèmes mais aussi de résoudre en
suivant leur transformation dans la réflexion scientifique ou philosophique.
Nul n’ignore depuis 2006 la République Démocratique du Congo a disposé à
sa population une loi de loi autrement appelé la constitution.
A son article 5 qui dispose la souveraineté appartient aux peuples. Ce ne
plus les vœux du peuple qui est mise en application mais ce la volonté de la
personne qui a le pouvoir en main (le Président), les peuples peuvent voter
les candidats de leurs choix mais le jours de la publication de résultat des
élections c’est une autre personne qui passe.
Pendant la dictature les citoyens congolais avaient constaté que ses droits de
vote était hybride d’où, dans le temps il y avait qu’un seul partis politique
partis état. Synonyme de l’omniprésence de la pensée unique Voilà l’une des
raisons qui justifie qu’en République Démocratique du Congo l’exercice de
droit de vote ne pouvait pas s’effectué normalement.
A en juger de cette situation qui handicape l’exercice du droit de vote en
droit positif congolais comme défis et perspectives. Quelques questions
méritent d’être posée dans le cadre de ce travail.
- L’exercice du droit de vote en République Démocratique du Congo est-
il réellement un moyen pour la population d’exercer une influence sur les
décisions importantes en choisissant les responsables ?
- Une élection dont les résultats de vote n’est reflètent pas l’expression
populaire des urnes à quelle conséquence politique ?
3.2. Hypothèse
Quant à MADELEINE GRAWITZ défini l’hypothèse comme « une supposition
du départ d’un point de vue lequel constitue et qu’on appelle le concept
opérationnel ou hypothèse ».
L’exercice de droit de vote en République Démocratique du Congo ne pas
respecter.
Quant à la deuxième question, nous disons il faudrait que les résultats des
élections soit réellement l’expression du souverain primaire.
a) Le Droit de vote
C’est un autre scandale, il est réservé à ce que l’on appelle « The people »,
mais l’acception du terme est très restrictive à l’époque et en 1694, dans sa
volumineuse bibliotheca politica, JAMS TYRRE prévient ses lecteurs de
l’avant-propos : j’ai souhaité bien compris : quand je fais usage du mot «
peuple », je n’étends point par là le vulgaire ni la multitude mélangée, mais
dans l’état de nature, l’ensemble des hommes et des femmes libre, surtout le
père et le chef de famille.
JOHN TOLAND, éminent représentant de l’église établie, veut aussi
éviter toutes ambiguïté « par les hommes libre, j’entends les mantis, ce qui
sont capable de survenir à leurs propres besoins.
Pas de droit politique pour les autres, ceux qui ne jouissent pas de la même
autonomie financière.
DANIEL DEFOE, qui pourtant n’épargne pas se critiques au système
en vigueur, le soutien en tout cas sur ces points : « je n’accorderez se droit
de vote à l’ensemble de la population, mais aux francs tenanciers les vrais
possédant du pays.
Ce point de vue étant largement partagé par les couches supérieures
de la société, c’est un régime censitaire qu’instaure, en 1711, la loi sur la
propriété comme condition du droit de vote (Property qualification act). Pour
être éligible dans un conté, il faut pouvoir justifier d’une revenue au moins
égale à 6 000 livres ; il en faut 300 pour être candidat dans un bourg ; et
pour être électeur, il faut posséder un bien d’un rapport évalué à 40 Shilings
par an au minimum. Résulta de ce mal thusianisme, une corp électorale
réduit : 85.OOO électeurs dans le bourg, 160.000 dans le comté, au totale
245.000, soit 5,5% de la population.
L’Historien J.H.Plumb peut bien conclure : « l’époque ne croyait pas à
la démocratie.
Et en 1918, la femme britannique obtient le droit de vote à partir de 30 ans
(les hommes pouvaient, eux, voter dès l’âge de 21 ans). L’égalité fût établie
18 ans plus tard, lorsque les femmes furent autorisées à voter de 21 ans en
1928. Ce terme possédait une connotation négative puisqu’il était utilisé par
la presse pour discréditer les femmes dans leurs engagements.
Par extension, le terme est parfois utilisé pour désigner l’ensemble de
militantes pour le droit de vote des femmes dans le monde anglo-saxon. Ce
pendant la question se pose aujourd’hui, de réhabilité le terme des «
suffragiste » à la place de « suffragette » pour éviter tout jugement de valeur
et adopter une appréciation historique neutre.
b) Contexte Historique
Avant la première guerre mondiale, les femmes n’avaient pas le droit de vote
(des exceptions existent cependant : la nouvelle Zélande depuis 1893,
l’Australie depuis 1901, la Finlande depuis 1906, la Norvège depuis 1913 et
quelques états américains).
Au cours du siècle, quelques certes avancées concernant les droits de
femmes avaient été gagnés ou les droit des femmes mariées de disposer de
leurs biens propres, le droit de vote dans certaines élections mineurs, le
droit de faire partie du conseil d’administration d’une école.
En 1832, en Grande Bretagne on avait lancé la première pétition
féministe présenté au parlement en 1851 demandant le droit de vote des
femmes.
En 1873, au Etats-Unis, LILLIE DEVEREUX Blake intervient devant la
commission constitutionnelle de New York en faveur du vote des femmes
avec MATILDA JOSLYN Gage, elle signe la déclaration de droit des femmes
du centenaire du 1876.
En 1876, en France, HUBERTINE AUCLERT fonde la société de droit
des femmes, qui soutient les droits des femmes. Elle devient en 1883 le
suffrage des femmes.
Au royaume uni, en 1897, MILLICENT FAWCETT fonde la national
union Of womens suffrage sociètie dans le but d’obtenir le droit de vote pour
les femmes. Espérant il n’y parvenir pas des moyens pacifiques, Fawcett
donne des arguments pour convaincre les hommes politiques, seul à avoir le
pouvoir de l’octroyés, elle met par exemple en évidence que les femmes
devaient obéir aux lois et donc devraient avoir le droit de participer à leur
élaboration.
En 1905, CHRISTA BEL et ANNIE KENNEY sont arrêté pour avoir créé
des slogans du vote féminin lors d’une réunion politique du parti libérale.
Elles choisissent l’incarcération plutôt que de payer l’amende. Ce le début
d’une suite d’arrestation suscitant une sympathie grandissante du public
pour les suffragettes. Celle-ci se mettent à incendier des institutions symbole
de la suprématie masculine qu’elles contestent, comme une église ou un
terrain de golf réservé aux hommes.
En 1908, au parlement britannique, MURIEL MATTERS et HELEN
FOX s’enchainent à la grille de la galerie des dames, afin d’obscurcir la salle
de travaux parlementaire pour le détachées, il faudra démonter cette grille.
WINSTON CHURCHIL, alors ministre de l’intérieur (1911), se proclame
favorable au droit de vote des femmes, tout en refusant de céder aux actions
illégales, il ne s’oppose donc pas à la multiplication des arrestations. Les
suffragettes ont ce qu’elle considère comme leur première martyre, en 1913
quand EMILY DAVISON est tuée en tentant d’accrocher une écharpe, en
signe de protestation, autour du cou du cheval du roi George V, qui
participait à un derby.
La première guerre mondiale a pour conséquence une importante pénurie de
main d’œuvre masculine lié à la mobilisation et amenés les femmes à
occuper les emplois traditionnellement masculins.
Cela provoque une remise en question des capacités des femmes au
travail. La guerre cause une rupture au sein du mouvement de suffragette.
D’une part le courant dominant représenté par le Women politiques union
d’Emmiline et Christa bel pankhurt appelle à un cessez-le-feu dans leurs
campagnes tant que dure les conflits.
c) Diversité du Mouvement au royaume Unis
Les mouvements pour le droit de vote n’était pas monolithique et était
parcouru par diverses tendances. La plus évidente distingue de la womens
social and political union qui prône la violence comme moyen d’action afin
d’attirer l’attention de médias et le soutient du public en mettant en avant
les sacrifices de ses militantes, et la plupart des autres organisations, le
suffragiste, qui sont légaliste.
Bref aperçu
Il sied de noter que dans ce chapitre il est question de démontré comment
s’effectuent l’exercice du droit de vote en droit positif congolais en tant que
défis et perspectives : Dans ce sens, il est impératif de préciser qu’après la
dictature et la transition de 2003, la constitution de 2006 est celle qui à
inaugurer les élection Dont le peuple s’est librement exprimés étant donne que
chaque peuple à le droit et le devoir de se développer selon sa propre
personnalité ( Morale du développement L. VAN BAELEN, Morale du
développement « problèmes des pays en voie de développement p. 93. »
Mais hélas cette volonté librement n’est reflète pas jusqu’ici celle publiée après
la tenue des élections un vrai défi lourd à relever dans un pays dont l’histoire
politique est toujours caractérisée par des surprises et rebondissements. Voilà
pourquoi dans la section première il nous ait demandé de donner la garantie
actuelle du droit de vote c’est-à-dire qu’est-ce qui garantit le droit de vote en
république démocratique du Congo ?
Section 1 : Les Garanties actuelles du droit de vote
§1. La constitution ou loi fondamentale de la RDC
La réponse à cette question la première garantie c’est la constitution du 18
Février 2006 tels que modifié en ce jours reconnait le droit de vote comme
étant une garantie pour les congolais. Donc tous congolais a le droit de voté
âgé de 18 ans révolu la première garantie elle est constitutionnelle. Art.5 qui
dispose « sont électeurs et éligibles dans la condition déterminée par la loi,
tous les congolais de deux sexes, âgées de 18 ans révolus et jouissant de
leurs droit civile et politique.
Tous les citoyens à la possibilité d’élire le candidat de son choix, donc cette
garantie reconnue par la constitution laisse libre cours à toutes électeurs de
voté le candidat de son choix. Ils ont cette garantie, ils ont cette liberté,
l’électeur n’est pas contraint à voter un candidat préalablement imposé mais
ils opèrent son choix sur base d’une litanie des candidats qui se présente
par devers lui il opère son choix. Ce ça la première garantie et il est libre de
voter qui il veux. La condition est que cet électeur ait au moins 18 ans
révolu.
Au regard de la constitution du 18 Février 2006 à son article 72 érige des
conditions pour toutes personnes qui veut se tenir comme candidat aux
élections présidentielle de remplir des conditions évoquées par cet article, il
dispose « nul ne peut être candidat à l’élection du président de la république
s’il ne remplisse pas les conditions ci-après :
- Possède de la nationalité congolaise d’origine
- Être âgée de 30 ans au mois
- Jouir de la plénitude de ses droits civils et politique
- N’est pas se trouver dans un de cas d’exclusions prévu par la loi
électorale.
1. Actions du peuple
La Transparence du Scrutin
La transparence est un mot clé dans toute discussion sur des élection
démocratique pourtant les exigences de transparence dans les processus
électoraux ne sont pas souvent explorées, l’on peut faire valoir que la
transparence est impliquée dans d’autres droits électoraux.
En effet, il est impossible d’imaginer comment les citoyens pourraient
participer à la direction des affaires de la déclaration publiques, comme
prévu, par exemple, dans l’article 21.
De la déclaration universelle et 25.
Du PIDCP, sauf si les processus qui entourent le gouvernement et les
affaires publiques sont ouverts à la connaissance et à l’examen du public,
plus spécifiquement, il n’est pas possible de savoir si le droit de vote et le
droit d’éligibilité sont garantis par les gouvernements, sauf si les processus
électoraux sont « transparent ».
Le principe de la transparence dans des élections démocratique ne
repose pas uniquement sur telles déduction, même si elles débouchent
logiquement sur la thèse que le principe de transparence est indentifiable
dans la pénombre des droits électoraux figurant dans les obligations des
traités et des engagements des états concernant les élections honnêtes.
Néanmoins, le principe de transparence se fonde plus directement sur
les droits humains et libertés fondamentales internationalement reconnus.
Le fondement de l’exigence de transparence dans les processus
électoraux est la liberté de rechercher, de recevoir et répondre des
informations, qui fait partie intégrante de la liberté d’expression, la liberté de
rechercher, de recevoir et répondre des informations joux un puissant rôle
dans la société, lorsqu’elle est exercée dans le contexte des élections. En fait,
les droits de vote et d’éligibilité ne peuvent pas être exercés sans également
exercer la liberté de rechercher, de recevoir et de répondre des informations
si une élection doit être honnête. Certes une personne ou un parti politique
pourrait théoriquement chercher à être élu et ne pas chercher à répondre.
Le Multipartisme
Le multipartisme est la caractéristique d’un régime politique où la liberté
d’association permet à plus de deux partis de participer aux débats
politiques et aux élections. C’est un des fondements de la démocratie
représentative.
Le multipartisme implique que les autorités acceptent les sensibilités
politiques qui lui sont étrangères et leurs critiques à son égard, c’est une
garantie pour les citoyens de contrôle des actions médiatiques, avec la
presse libre, mais aussi de pouvoir librement intervenir sur la scène
politique.
$ 2. Les garanties politiques
A. Contrôle parlementaire
1. Contrôle politique
A. Les ONG
La démocratie participative étant complémentaire de la démocratie
représentative, les organisations de la société civile peuvent être un moteur
pour des élections transparentes et inclusives. Elles peuvent contribuer à
l’instauration de bonnes pratiques électorales dans les domaines du
financement, de la conduite des campagnes et d’un dialogue ouvert, de
l’éducation des candidats et des électeurs, de la représentation et de la
défense des droits électoraux des personnes appartenant à des minorités,
des personnes vulnérables ou issues de groupes défavorisés de la
population, de l’observation des élections ainsi que de la rédaction et de
l’évaluation de la législation électorale. Et donc la démocratie véritable doit
encourager et reconnaître le travail accompli par les organisations non
gouvernementales ou par toute association œuvrant pour la défense des
droits de la personne et des institutions démocratiques, qu’elle soit nationale
ou internationale.
C. CESAC
L’accès équitable aux médias pour toutes les forces politiques en lice
constitue une condition préalable à une couverture équilibrée des élections
et donc au caractère libre et équitable de celles-ci. Les cadres réglementaires
devraient être guidés par les principes de l’égalité d’accès, de la non-
ingérence des pouvoirs publics dans les activités des journalistes et autres
personnels des médias et leur accès à l’information, ainsi que de
l’indépendance éditoriale. 17. Les médias ont des droits, mais aussi des
responsabilités, en particulier pour ce qui est d’un haut degré de
professionnalisme. Cela est d’autant plus important s’agissant des sondages
d’opinion, ainsi que de l’obligation pour les radiodiffuseurs du service public
et, en principe, les diffuseurs privés de couvrir les campagnes électorales et
l’issue des scrutins de manière équilibrée et équitable. Ces responsabilités et
obligations doivent être clairement établies dans le cadre de mesures de
nature réglementaire ou d’autorégulation, elles doivent être respectées par
les médias. Au regard de la pratique les partis politiques sont confrontés à
une diversité de défis et leur rôle dans la société contemporaine évolue.
Toutefois, ils demeurent un vecteur important pour l’expression des choix
politiques. C’est pourquoi la participation des partis politiques aux
processus électoraux devrait être garantie conformément aux
recommandations de l’APCE et de la Commission de Venise, en particulier
en traitant les questions ci-après au regard de normes communes : –
démocratie et transparence au sein des partis politiques ;
– sélection et nomination des candidats ;
– règles claires et équitables pour le financement des campagnes ;
– égalité d’accès aux mass media ;
– système de réclamations et de plaintes permettant une procédure rapide
de résolution des différends ;
– pourvoi des sièges vacants.
Somme toute, il n’est fait l’ombre d’aucun doute que l’exercice du droit de
vote continue à être piétine jusqu’au jour d’aujourd’hui. Car en face des
autorités politico-administrative la volonté du peuple demeure le cadet de
leur souci voilà pourquoi, il est plus qu’impérieux que les résultats des
élections soit réellement l’expression du souverain primaire en tenant
compte de la transparence, crédibilité, liberté et apaisement.
Bibliographie
1. Textes légaux
a) Constitution du 18/02/2006 telle que modifier et compléter par la loi
n°11/002 du 20/01/2011 un journal Officiel de la RDC n°spécial 52ème
année
b) loi n°22/029 du 29 Juin 2022 modifiant et complétant la loi n°06/006
du 9 Mars 2006 portant organisation des élections présidentiels, législative,
provinciales, urbaines, municipales et locales telle que modifiée par la loi
n°11/003 du 25 Juin 2011, la loi n°15/001 du 12 Février 2015 et la loi
n°17/013 du 24 Décembre 2017, un journal Officiel de la république
démocratique du Congo n°spécial, le 29 Juin 2022.
c) Charte Africain de la Démocratie des élections et de la gouvernance,
adoptée par la huitième session ordinaire de la conférence tenue le 30
Janvier 2007, à ADDIS ABEBA.
d) Pacte international relatif aux droits civils et politiques.
e) Déclaration universelle des droits de l’homme.
2. Ouvrage
a) F WELEY DIANGITUKWA : les fraudes électorales, éd, l’harmattan
2007.
b) FWELEY DIANGITUKWA : les élections en Afrique analysent des
comportements et piste normatives de gestion des conflits, éd, l’harmattan,
2007.
c) MER LOE PATRICK : Promouvoir des cadres juridiques pour des
élections démocratique, 2008.
d) GUYS. GOOD WIN-GILL : élection libre et réguliers, nouvelle édition
augmentée, 2006.
e) PAMPHIL MABIALA MANTUBA-NGOMA, les élections dans l’histoire
politique de la RDC, éd, Culturelle , Africain, Kinshasa, 2013
f) PASCAL MUKONDE MUSULAY : Droit liberté et devoirs de la personne
et des peuples les ont droits internationale africain, éd, l’harmattan, 2007.
g) MBOKO DJANDIMA : les principes et usages en matière de rédaction
d’un travail universitaire, éd, adèce, Kinshasa, 2004.
h) OMEONGA TONGO (B) : droit et liberté fondamentale, éd, harmattan,
2016
3. Notes des Cours
a. HUGUES SOUMAH, Cours de théorie et doctrine université de LOU
VANIUM, 2001, inédit
b. NZEY MUDIANDAMBU (A), introduction à l’étude du droit public,
privé, premier graduat, faculté de droit, UNIKI,2014, 2015, inédit.
4. WEBOGRAPHIE
a. http : www.Wikipedia.rorg
b. www.Google.com
c. Brekingnews