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Au retour au mérite, à la promotion du travail, de la conscience professionnelle et
politique ;
Au total, une Côte d’Ivoire nouvelle dans ses fondements autant que dans ses
institutions, centrales comme régionales.
C’est avec tous les ivoiriens que nous voulons construire la CÔTE D’IVOIRE des
VALEURS.
Au sein de toutes les sociétés, de tous les temps, les êtres humains se posent les
mêmes questions. Ces questions dites existentielles ne sont ni spécifiques, ni
nouvelles. Ce sont les réponses qui différent d’une société à une autre, une époque à
une autre. Notre pays aborde le 21ème siècle avec d’énormes difficultés qui ne sont pas
des fatalités, encore moins des contraintes. Il revient aux Ivoiriens, et à eux seuls, de
savoir les transcender, de pouvoir les résoudre.
Les organismes internationaux, les amis de notre pays peuvent nous aider mais, il
revient aux Ivoiriens de s’approprier le processus de paix pour le faire aboutir, de manière
durable. Toutes les propositions de Francis WODIE vont dans ce sens.
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La moralisation de la vie publique
Nous voudrions, avant toute chose, rendre hommage à ces hommes et femmes
politiques africains de chez nous et d’ailleurs, d’hier et d’aujourd’hui, qui se sont engagés
dans le combat politique avec honnêteté et probité dans le seul but de faire triompher
les idéaux de justice et de respect de la dignité humaine. Mais, à côté de ceux-là, c’est
vrai, on trouve beaucoup d’autres pour qui la politique rime avec enrichissement illicite,
prévarication, détournements de deniers publics, népotisme, corruption. C’est pourquoi
la vie publique doit être moralisée et la moralisation constitue un des axes majeurs de
notre programme. Déjà en 1990, dans notre manifeste, nous assimilions les
détournements de derniers publics à des crimes qui doivent être punis comme tels.
Le Président de la République, tous les membres du gouvernement, tous les élus et les
hauts fonctionnaires devront déposer au greffe du tribunal la déclaration de leurs biens
et avoirs. Le tribunal vérifie l'exactitude de ces déclarations et établit un bilan en fin
d’exercice. Toute personne publique, suspecte d’enrichissement illicite, peut, à tout
moment, faire l’objet d’enquête.
Les autorités judiciaires ont compétence pour établir l’enrichissement illicite par tous
moyens de preuve, notamment par la disproportion marquée entre le niveau de vie et les
ressources légales de l’intéressé. Des sanctions seront prononcées à l’encontre de ceux
qui auront été convaincus de corruption, et il sera procédé à la récupération des biens
mal acquis au profit de l’Etat de Côte d’Ivoire.
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En tout état de cause, les exigences de modernisation politique et économique nous
amènent à envisager une réforme administrative qui prendra en compte :
Il ne pourra, par exemple, plus servir à construire des édifices privés ou acquérir des
biens personnels à l’étranger. Toutes choses que la déclaration des biens et la
connaissance de l’émolument du Président pourront permettre de vérifier.
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Il s’agit de montrer par l’exemple que la classe politique est au service du peuple.
Montrer par exemple qu'étymologiquement le mot ministre signifie « serviteur ». Il est
manifeste que ce sens échappe à beaucoup de nos concitoyens. Il est donc nécessaire
d’expliquer qu’il s’agit, avant tout, de faire don de sa personne, dans le but de servir et
non de se servir. Il faut en finir réellement et définitivement avec la politique «du grilleur
d’arachides». C’est pour assurer l’éducation civique et morale des générations, actuelles
et à venir, par l’exemple, que la moralisation de la vie publique est nécessaire. Ce qui est
valable pour les ministres le sera encore plus pour le Président de la République.
La Liberté
Pour nous la liberté est aussi nécessaire à l’homme que la nourriture, et nous croyons
profondément à l’idée que les hommes naissent libres et égaux en droits et en dignité.
Le rôle d’un État de droit est de garantir toutes les libertés et surtout les libertés
fondamentales : liberté de conscience, liberté d’opinion et de croyance, liberté
d’association, somme toute le libre-arbitre pour chacun, la liberté d’être et d’avoir.
A ces libertés qui constituent l’ensemble des droits civils et politiques, il faut ajouter les
droits économiques, sociaux et culturels (droits au travail, à l’éducation, à la santé, au
logement…) et les droits de la solidarité. Toutefois à ces droits, il convient d’associer les
devoirs vis à vis de la communauté.
Le développement solidaire
Le concept, pour nous, signifie que, les Ivoiriens doivent se donner de nouvelles
institutions et règles pour une vie démocratique authentique et consensuelle. Pour ce
faire, il importe d’œuvrer réellement :
À la séparation effective des pouvoirs ;
Au respect scrupuleux et à la promotion sincère des droits et libertés ;
À la moralisation de la vie publique afin de réconcilier les Ivoiriens avec la
politique et partant avec les hommes politiques. Nous nous engageons,
également, à réconcilier la politique et la morale. Il faut, par exemple, que cesse
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l’enrichissement illicite et révoltant de certains au détriment de la collectivité
nationale.
Au changement de mentalité chez les Ivoiriens qui doivent devenir plus
responsables d’eux-mêmes pour prendre en main leur propre destin et celui du
pays ;
À la promotion du travail, de la conscience professionnelle et politique ;
Au total, une Côte d’Ivoire nouvelle dans ses fondements autant que dans ses
institutions, centrales comme régionales.
La décentralisation
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Les disparités régionales
Parce que les disparités se sont accrues entre les régions, il faut une politique
volontariste pour les corriger. C’est l’idée de Nation qu’il faut promouvoir en Côte
d’Ivoire.
Le plan national triennal de développement que nous nous engageons à élaborer dès la
première année de notre mandat et à mettre en œuvre, effectivement, à partir de la 2ème
année sera basé sur une gestion axée sur les résultats. Nous ne nous contenterons pas
de définir des objectifs de développement. Nous serons concrets et pratiques en
mettant l’accent sur le suivi, l’évaluation des activités menées.
Le dispositif que nous mettrons en place respectera les deux principes évoqués plus
haut : L’autonomie et la participation.
Pour préserver l’unité de l’État et garantir son indivisibilité, le préfet de région gardera
ses prérogatives actuelles qui consistent à exercer la tutelle du Chef de l’Etat. Il
demeurera le représentant du pouvoir central dans la région. Pour accroître l’autonomie
des régions, chaque région sera dotée d’une assemblée et d’un exécutif exerçant les
fonctions déléguées par l’État. Les membres de ces institutions seront élus au suffrage
universel de la région.
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Chaque assemblée de région :
Élabore un programme triennal de développement;
Établit les projets de développement en accord avec le plan national triennal de
développement.
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Nous veillerions à ce que chaque région soit doté d’un plan régional de développement
et que chaque commune soit dotée d’un plan directeur. Ce qui, actuellement, n’est pas
le cas pour de nombreuses entités décentralisées.
LA COHESION SOCIALE
L'immigration
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Contrôle du flux migratoire
Sur la base d’un code de l’immigration ainsi que nous l’avons déjà noté dans notre
Manifeste en 1990. Par la création d’un office national de l’immigration doté de toutes
structures de contrôle et d’équipements appropriés. Cet office se chargera de la gestion,
de l’accueil et de la prise en charge administrative des nouveaux arrivants. Les
conditions d’entrée et d’établissement sur le territoire national seront définies
conformément à la réglementation de la C.E.D.E.A.O.
Le nouveau code de l’immigration achèvera de préciser les conditions d'entrée, de
circulation et d’établissement en Côte d’Ivoire, les droits et devoirs des étrangers.
Dans la tradition originelle de nos villages, l’étranger était considéré comme celui qui
avait besoin d’assistance, car, disait-on, « l’étranger n’a pas de racine ». Cette tradition a
été poursuivie jusqu’à nos jours. L’État doit savoir reconnaître à chacun sa place, celle
des nationaux et celle des étrangers. Ainsi, tous les étrangers qui se conformeront à la
loi, bénéficieront de la même protection que les nationaux et s’ouvriront la voie de leur
intégration à la collectivité nationale.
Jusqu’à nouvel ordre le principe d’une carte de séjour pour les étrangers reste en
vigueur. Le débat actuel autour des fraudes sur l’identité ivoirienne nous invite à une
vigilance certaine et à une réelle prudence. C'est pour cela d’ailleurs que nous comptons
instituer une nouvelle carte infalsifiable. Nous voulons ainsi mettre définitivement fin à
cette suspicion qui pèse sur les titres de séjour des immigrants, ainsi qu’aux velléités
de fraude en la matière.
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Intégration des non-nationaux
Nous ambitionnons :
D’instituer un fichier de tous ceux qui ont acquis la nationalité Ivoirienne soit par
naturalisation, soit par mariage ;
Naturaliser tout Etranger qui souhaite acquérir la naturalisation pourvu qu’il suive
la procédure appropriée et entreprenne les démarches légales et administratives
en la matière ;
Contrôler l’immigration tout en respectant le principe de la libre circulation des
biens et de personnes édicté par la CDEAO ;
Veiller à ce que les ressortissants étranger résidents en Côte d’Ivoire n’adoptent
pas de comportement discriminatoire vis–à- vis des nationaux.
Le fait de constituer des quartiers d’Etrangers, par exemple, est pour nous, un risque. En
cas de malentendu, ou sous l’effet d’une rumeur, la tendance à cibler ces zones peut
conduire à des agissements déplorables.
LA POLITIQUE EXTERIEURE
Notre philosophie repose essentiellement sur l’instauration d’un nouvel ordre mondial.
Dans un contexte mondial qui est en pleine mutation, la politique extérieure de la côte
d’Ivoire doit s’adapter.
Nous devons, tout en diversifiant nos partenaires extérieurs, rechercher les conditions
les meilleures pour obtenir le droit, nous-mêmes, de définir nos politiques et nos
stratégies de développement. Au niveau du personnel chargé de gérer notre diplomatie,
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il faut donner la priorité aux diplomates de formation. Il y a encore trop de nominations
fantaisistes aux postes d’ambassadeurs par exemple. Il faut cesser de telles pratiques
qui sont de nature à dévaloriser la fonction de diplomate.
Le nouvel ordre que nous proposons repose sur les principes suivants :
L’autodétermination des peuples
La non intervention dans les affaires des autres Etats ;
L’interdiction de menace ou de l’usage de la force ;
La coopération internationale dans le respect de la souveraineté chaque Etat.
L'ARMEE
La grave crise sécuritaire que nous subissons depuis 2002 est, pour nous,
l’aboutissement d’une crise que nous n’avions pas su ou pu prévenir.
Une rébellion se mate. Un Etat bien organisé ne négocie pas des rebelles. N’ayant pas
pu imposer l’autorité de l’Etat, nous en sommes arrivés à des négociations qui nous ont
imposé un nouvel ordre politique. Une réflexion sur le rôle de la nouvelle armée s’impose.
Nous ne pouvons pas en faire l’économie. Nous avons toujours proposé la tenue des
Etats Généraux de l’armée afin de redéfinir les missions à assigner à l’armée Ivoirienne.
Sa mission est de garantir, de façon permanente, la souveraineté et l’indépendance de
la nation, son intégrité territoriale. Une armée normale protège la population et défend
les intérêts de la patrie. Nous suggérons, en plus de ces fonctions classiques, des
missions particulières d’utilité publique comme :
Le forage des puits ;
La reforestation ;
Les campagnes sanitaires ;
La construction des bâtiments ;
La réhabilitation des pistes …..
En fait, nous proposons une armée au service du peuple.
Une armée au service du peuple et non contre le peuple. Dans les pays du tiers Monde
en général et en Afrique en particulier, l’armée doit être une armée de défense et de
développement de la Nation. En plus, elle doit être une école de civisme, car le soldat
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doit être un citoyen en arme, et tout citoyen doit recevoir une formation militaire
minimale pour participer à la défense de la Nation.
L'ECONOMIE
Quand nous parlons de crise « structurelle » nous remettons en cause notre manière de
fonctionner, nos choix politiques et économiques.
Depuis 1980, le modèle économique impose à la Côte d’Ivoire par ses dirigeants d’alors
s’est essoufflé à cause des faiblesses structurelles comme :
La dépendance excessive du financement de notre économie par les ressources
extérieures sous forme de prêts, d’aides ou d’investissements étrangers.
La tendance à exporter nos matières premières à l’état brut (Café, Cacao …)
Le manque d’articulation suffisante entre secteurs primaire, secondaire et
tertiaire de l’économie;
L’importance des coûts de facteurs (électricité, eau …)
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La mauvaise gestion des finances publiques qui a entraîné, autre un
surendettement de l’Etat.
Les lourdeurs administratives et la corruption,
L’impact des programmes d’ajustement structurels.
Le PIT reconnaît ce qu’il y a de positif ; notre pays, durant les premières décennies de
son indépendance a connu relatif essor économique. La politique économique, a permis
à la Côte d’Ivoire de réaliser des progrès supérieurs à la moyenne des pays africains.
Toutefois, cette politique économique s’est nettement essoufflée depuis 1980 à cause
des faiblesses structurelles et les résultats des programmes destinés à résoudre la crise
économique n’ont pas été à la hauteur de la satisfaction des attentes d’une population
de plus en plus croissante.
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L’avènement des programmes d’ajustement structurel dont l’application a plutôt
aggravé la détérioration de la situation sociopolitique et, partant,
l’appauvrissement des populations ;
L’environnement institutionnel peu approprié et peu efficace ;
Les lourdeurs administratives, l’indépendance de la justice qui n’est
qu’imparfaitement assurée…
Un tiers de la dette publique de notre pays était constitué d’emprunts des structures
parapubliques garantis par l’Etat. Le déficit public est passé de 2,2 % du PIB en 1975 à
12% en 1980. Le marasme économique, en limitant, les possibilités d’interventions de
l’Etat, a constitué la première grande fissure dans le système socio politique mis en
place depuis 1960.
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demande, la compression de la dépense publique s’est davantage faite au détriment de
l’investissement public qui a des liens organiques avec l’investissement privé et la
croissance économique.
Du côté de l’offre, la libéralisation des prix n’a ni enrayé les distorsions, ni favorisé la
concurrence. D’où l’aggravation de la pauvreté généralisée.
Les Ivoiriens vivent, au quotidien, l’impact de l’effet conjugué des crises qui sont :
La crise économique amorcée depuis 1980 ;
La crise alimentaire qui se traduit par une augmentation du prix des denrées de
première nécessité ;
La crise sécuritaire dont le point culminant a été atteint en 2002 ;
La crise écologique avec le scandale de déversement des déchets toxiques à
Abidjan en 2006 et les effets dévastateurs des pluies diluviennes qui, depuis
2006, font en moyenne, une dizaine de morts chaque année dans nos villes.
Toutes ces crises ne font pas que fragiliser le tissu social, elles aggravent les tensions
sociales et risquent de compromettre les efforts pour le développement de notre pays.
Dans les faits, la taille moyenne des ménages pauvre est de 6.3 personnes contre 3.9
chez les ménages non pauvres. De 10,7% chez les personnes vivant seules, le taux de
pauvreté passé à 34.8% chez les personnes vivant dans un ménage de 4 personnes, à
51.7% chez celles vivant dans un ménage de 6 personnes et à 66.4% chez celles vivant
dans un ménage de 10 personnes.
D’autre part, le taux de pauvreté diminue au fur et à mesure que le niveau d’instruction
augmente. De 57,5% chez les analphabètes, ce taux tombe à 6,6% chez les personnes
ayant atteint le niveau supérieur. L’impact positif de l’éducation sur le statut de pauvreté
est confirmé par le fait que 38,35% de ceux qui ont fréquenté l’école sont pauvres alors
que cette proportion est de 58 ,18% chez ceux qui ne sont jamais allés à l’école.
En plus, la population pauvre qui vit en milieu urbain est plus instruite que la population
pauvre en milieu rural. En milieu urbain, 30,5% des pauvres instruits ont le niveau
primaire,15,6% le niveau secondaire et 0,9% le niveau supérieur. Dans le milieu rural, ce
sont respectivement 27,2%, 6,3% et 0,1% qui ont les mêmes niveaux.
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Notons aussi que le handicap est un facteur aggravant de la pauvreté. 63,1% et 32,5%
des personnes souffrant d’au moins un handicap ( Cécité , surdité , nudité , paralysie,
maladie mentale , handicapé physique …) sont pauvres respectivement en milieu rural
et en milieu urbain.
Cette proportion est respectivement de 62,4% chez les personnes sans handicap.
L’impact du type d’activité est confirmé. En effet 46% des pauvres sont actifs dans le
secteur agricole tandis que 15% et 2% sont actifs dans le secteur informel non agricole
et le secteur moderne. Le taux de pauvreté est de 64,7% dans le secteur agricole informel
et de 36,1% dans le secteur informel non agricole. Ce taux, dans le secteur moderne est
de 19,1% pour le secteur public et parapublic, 19,4% pour le secteur privé et 35,2% pour
le secteur agro-industriel. D’autres facteurs interviennent, en Côte d’Ivoire, sur la
pauvreté. Ce sont :
Le type de logement qui est plus discriminant en milieu urbain qu’en milieu rural;
L’absence de systèmes d’assainissement car 67,9% des ménages ne disposant
pas de WC sont pauvres ;
L’accès à l’électricité ; environs 32,9% disposant d’un compteur individuel
d’électricité sont pauvres.
L’accès à l’eau potable. 49,9% des personnes utilisant de l’eau de puits et 53% de
celles qui consomment de l’eau de surface sont pauvres ;
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