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Convergence des Mouvements pour

la République et l’État de Droit

Construisons ensemble le chemin du courage et de l’innovation

Engageons-nous avec le COMRED


« Pour une République Fédérale des Comores-Unies » « Pour être acteur d’un changement de régime politique que l’on aura choisi »
LE COMRED : Qui sommes-nous ? 1. Contexte
Une force politique nationale alternative 1.1. Notre constat
Les principaux maux de nos 46 ans d’indépendance se résument aujourd’hui
essentiellement en peu de mots : bafouement des libertés démocratiques, mauvaise
Mouvement du 17 Février (M17), Pcdp-Djamnazi, Collectif des Notables de gouvernance de l’État, gabegie financière, effondrement de l’administration,
Ngazidja, Mouroua, Shababi Mkombozi Daoula ya Haki, des personnalités économie en dépression, chômage massif, particulièrement celui des jeunes,
comme le Général Salimou Mohamed Amiri, Dr. Hamidou Karihila, Mme Soiffat développement croissant des inégalités, chute catastrophique du niveau scolaire,
Bourhane ancienne ministre, Mme Tamadoune Andhoimati Dakidadi ancienne justice entièrement aux mains de l’exécutif, système de santé en état de
maire de Fomboni, Ibrahim Dufriche-Soilihi ex Premier Adjoint au Maire de délabrement…
Montreuil 
Le régime actuel, par sa nature illégale, illégitime et dictatoriale, a porté à son
 Qui mène fermement le combat contre le régime dictatorial actuel paroxysme ce constat, précipitant, ainsi, notre pays dans plusieurs crises :
économique, sociale, crise de confiance, de leadership, voire morale et éthique…
 Qui appréhende les problèmes du mal-développement de notre pays à la racine
La défiance de nos concitoyens face à ces défaillances généralement imputées à la
 Qui œuvre pour clôturer définitivement le chapitre des dictatures et des classe politique compromet l’unité nationale et notre cohésion sociale. Notre
régimes autoritaires dans notre pays et dans le sud de la région de l’Océan volonté de vivre ensemble s’en trouve sérieusement menacée.
Indien, et mettre en place une République et un État de droit
Dans ce contexte, les Comoriens ont besoin d’un sursaut, d’un nouveau projet
 Qui a pour projet central la mise en place d’un nouveau modèle institutionnel,
politique qui pose les bases d’une société plus juste, plus solidaire, plus innovante,
économique, social et écologique porteur :
structurée autour d’une vision claire qui promeut un nouveau modèle de
o D’un État de droit garantissant les libertés individuelles et collectives développement, garantissant le progrès social, la moralisation de la vie publique,
par une refondation démocratique de nos institutions.
o D’émancipation et du bien-être de nos populations
Un tel constat a conduit le COMRED, à unir ses forces, à mobiliser ses énergies,
o D’égalité et de la complémentarité entre les îles
animé de l’impérieux devoir d’élaborer collectivement ce nouveau projet de
LE COMRED : Que voulons-nous ? société, visant à restaurer l’État de droit, à réparer le pays, pour que les Comoriens
recouvrent leur dignité et leur fierté.
 Rebâtir notre État pour protéger nos citoyens et non les asservir
 Moderniser notre économie nationale, pour qu’elle soit forte, ouverte, capable La comparaison des principaux indicateurs économiques et sociaux de notre pays
de réduire les inégalités et d’éradiquer la pauvreté. avec ceux de nos voisins de la COI (Maurice, Les Seychelles, Madagascar et la
 Unir notre nation, dans un environnement géopolitique instable Réunion) montre que notre pays est dans le peloton de queue, en termes de
développement.
La même comparaison avec les pays ayant accédé à l’indépendance dans la même
NOTRE OBJECTIF CENTRAL : REBÂTIR UN ÉTAT EFFICACE, période que nous (1975-1977), en particulier, le Cap-Vert, les Seychelles et
IMPARTIAL, MODERNISER NOTRE ÉCONOMIE, ET UNIR Djibouti, place, hélas, notre pays au dernier rang.
NOTRE NATION.
1.2. Nos convictions Notre vision est enfin celle d’un État impartial, garantissant une véritable égalité
des îles, une autonomie réelle et une participation effective aux affaires de l’Etat.
Notre pays a plus besoin d’institutions fortes, solides et adaptées que d’hommes
forts, pour retrouver le chemin de la stabilité, du développement, pour renouer la
confiance avec la population, et exercer un puissant effet d’attractivité auprès des 2. Notre ambition
investisseurs institutionnels, privés et de notre Diaspora. 2.1. Instauration d’un État fédéral bicaméral efficace, équitable et
Des institutions à même de garantir durablement la paix, la justice, et la cohésion impartial
nationale. En particulier, promouvoir la place et le rôle de la femme donc veiller L’État fédéral œuvre pour :
aux équilibres du genre au sein de la société Comorienne. Soutenir et accompagner  La bonne gouvernance, avec une réelle séparation des pouvoirs, une véritable
la jeunesse dans l’éducation, l’entreprenariat, la culture et le sport. justice indépendante, une promotion de la méritocratie, une tolérance zéro par
rapport au népotisme et à la corruption
Des institutions privilégiant comme modèle celui du développement endogène,
 L’égalité des îles
fondé sur une approche concrète et pragmatique mettant l’accent sur la nécessité  La complémentarité des îles
d’assurer notre développement, en tout premier lieu à partir de nos propres  L’autonomie régionale multipolaire
ressources.  La souveraineté nationale
 L’implication dynamique de la Diaspora dans le développement politique,
Des institutions favorisant les démarches écologiques qui garantissent la
économique, social et culturel de la nation.
préservation de notre environnement terrestre et marin, et à même d’inspirer des
solutions durables au développement de nos territoires.
2.2. Notre projet repose sur 4 piliers principaux
Ce modèle nous enjoint de prendre en main notre destin, afin d’assurer notre
1. La restauration de l’Etat de droit et des libertés individuelles et
sécurité et notre souveraineté, et ce, en mobilisant l’intelligence collective et
collectives
l’effort national. 2. La recherche et le développement du bien-être commun (en
particulier la sécurité alimentaire, la protection de notre
1.3. Notre Vision environnement)
Elle est d’abord celle d’un véritable État de droit, garantissant, le pluralisme 3. La refondation de nos institutions
politique, l’alternance démocratique, dans l’unité, la stabilité, la solidarité et le 4. Le développement d’infrastructures économiques et
respect sacré de la Constitution. institutionnelles harmonieusement réparties dans l’ensemble
Notre vision est celle d’un État-stratège, dont l’axe central vise en tout premier de l’Archipel
lieu, le bien-être de nos populations : un habitat digne, un emploi décent, l’accès à
l’eau, à l’électricité et aux énergies renouvelables, à une alimentation saine, à une Le
éducation et des soins de qualité pour tous. bien-être de la population reste fondamentalement notre première préoccupation. Il
ne s’agit pas d’attendre " l’émergence 2030 " proclamée tel un mirage, pour
Notre vision est celle d’un Etat bâtisseur : désenclaver notre pays et d’y concrétiser ses aspirations légitimes. Les Comoriens doivent, même en temps de
développer des infrastructures indispensables, en matière d’énergie, de transport disette, avoir droit à un bien-être accessible, en termes de santé, d’éducation, de
terrestre et maritime, des mobilités, d’autoroutes numériques, de routes de qualité, justice, de sécurité, d’électricité, d’eau potable, d’emplois, d’habitat décent, en
et de garantir un air non pollué. attendant des jours meilleurs.
La garantie de la sécurité alimentaire et la préservation de notre environnement dépolitisation croissante de la population qui mine le sentiment national et
passeront par le développement de l’agro-écologie favorisant l’entreprenariat patriotique…
agricole orienté vers la production extensive durable.
 Promouvoir l’égalité et la complémentarité des îles, l’autonomie multipolaire
Avec un secteur agricole qui représente près de 42% du PIB, 90% des recettes des territoires, leur accès au développement, et mettre en place une véritable
d’exportation, et 80% des emplois actifs, l’agriculture, intégrant le modèle de démocratie locale dans les communes et les régions.
l’agro-écologie, doit être (avec la pêche), le principal secteur productif à  Affaiblir l’omnipotence du président de l’Union tout en renforçant l’autorité de
développer et à valoriser. l’Etat et des institutions, sans porter atteinte à l’unité nationale, l’égalité, la
complémentarité et l’autonomie des îles
Des structures d’accompagnement telles que des caisses agricoles ou des fonds de
mutualisation de sécurité sociale agricole seront mises en place pour assurer le  Revaloriser le pouvoir législatif et renforcer son pouvoir de contrôle effectif
développement de la formation des actifs agricoles et faciliter l’installation des sur l’Exécutif
jeunes agriculteurs et agricultrices, dans leur accès aux financements et aux crédits.
 Promouvoir la participation de la Diaspora aux affaires économiques et
Outre le développement des infrastructures, les entreprises publiques seront politiques
restructurées pour qu’elles soient au service de la population et non des dirigeants  Offrir un véritable statut à l’Opposition parlementaire
de l’Etat.
 Etablir un meilleur équilibre et renforcer la séparation effective des 3 pouvoirs
La promotion et la mise en place de l’actionnarisation seront une priorité ; il s’agit (Exécutif, législatif et judiciaire) : mettre fin définitivement à plusieurs
de permettre aux citoyens de devenir propriétaires des entreprises publiques, (vers décennies de concentration de pouvoirs abusifs aux mains du seul président de
un actionnariat populaire) afin de favoriser à terme, l’émergence d’une classe la République
moyenne, capable d’exercer son influence pour préserver l’intérêt général par son
 Garantir une égalité forte et une participation effective des îles dans les
haut niveau d’exigence à la bonne gestion. En somme permettre de briser l’emprise
Affaires de l’Union.
servile de ceux qui détiennent le pouvoir sur les citoyens.
2.3.2. La création d’un Sénat
2.3. La refonte de nos institutions est la colonne vertébrale de notre L’objectif est de renforcer le pouvoir législatif et la capacité effective des îles à
projet participer aux affaires de l’Union, notamment en approuvant la nomination
2.3.1. L’Organisation de la Fédération des Comores-Unies en 4 grandes préalable des principaux dirigeants de l’Etat, parmi lesquels :
métropoles
 Les ministres de la Justice, des Finances, de la Défense, de l’Intérieur et des
Elles sont réparties dans les 4 îles de l’Archipel : Une capitale administrative, une Affaires étrangères
capitale économique, une capitale législative et une capitale judiciaire  Les membres de la Cour Suprême et de la Cour Constitutionnelle
 Le Trésorier-payeur-général, les DG des administrations financières. Les DG
 Renforcer au sein de la Fédération, l’Etat de droit, son unité effective, son des entreprises publiques et des médias publics auront une audition préalable
autorité pleine et entière dans l’ensemble du territoire. à leur désignation par les Conseils d’administration
 Rétablir le lien de confiance entre l’Etat et les citoyens, par des prestations
effectives, neutres, de qualité, en mettant en place des mécanismes qui  Le Chef d’état-major de l’Armée
favorisent la transparence, et la participation effective des citoyens à la vie 2.3.3. La mise en place d’un Exécutif bicéphale
publique, pour conjurer le rejet total des institutions, par la population, et la Un chef de l’Etat et un chef de gouvernement : création du poste de Premier
ministre
 Principe de la responsabilité politique du gouvernement : la motion de censure
par le Parlement (Assemblée des députés+ le Sénat) : majorité de 2/3 dans Chacune des 3 îles de la Fédération sera découpée en îlopôles :
CHAQUE Chambre.
o 7 îlopôles à Ngazidja
 Pouvoir de dissolution de l’Assemblée des députés par le président de la o 5 îlopôles à Ndzuani
République.
o 3 îlopôles à Mwali
 Principe d’inamovibilité du Sénat tout au long de son mandat.

2.3.4. Maintien du principe de la Tournante entre les îles


L’élection primaire devient un simple premier tour électoral national, qui devra se
faire à l’échelle des 3 îles et non à l’échelle insulaire, pour éviter les effets pervers
de l’ancien système :
 Qui renforçait exagérément les identités territoriales
 Qui fracturait les partis politiques et les institutions selon les lignes
géographiques insulaires
 Qui détruisait quasi-totalement l’espace politique national

2.3.5. Un mode d’organisation et de fonctionnement totalement rénové des


institutions des îles
Il s’agit de réformer profondément l’organisation institutionnelle des îles en
mettant en place des structures solides et des équipes dirigeantes cohérentes qui
ont pour mission centrale le développement économique, social, culturel et
écologique de chaque île : « l’île au cœur du développement des Comores ».

 Election des îles avec un exécutif collégial au scrutin de liste à un tour avec
des compétences réglementaires sur les matières définies par la Constitution.
 Découpage de chaque île en « territoire-entreprise » : avec un Gouverneur et
des Vice-gouverneurs-résidents (dans les régions dites îlopôles) chargés
d’administrer les territoires avec des compétences administratives verticales,
des compétences économiques et écologiques horizontales.

Les îlopôles, ainsi réparties en 3 niveaux de pouvoir :

 Le Gouvernorat de l’île, dirigé par le Gouverneur de l’île, assisté par les Vice-
gouverneurs-résidents
 L’îlopôles (équivalent économico-administratif et écologique de la Région)
dirigé par le Vice-gouverneur-résident, assisté par 5 Experts : en gestion de
territoires, en droit, en Éducation, en Santé publique, et en Sécurité, tous,
sélectionnés par appel d’offres national et international.
 La Commune, dirigée par le Maire et les maires-adjoints.
Un État moderne et démocratique se doit d’instaurer une gouvernance partagée.
Le mode de gouvernance que nous préconisons entend diversifier, et décentraliser
les modes de délibération, de décisions politiques entre l’Union et les îles. Mais
aussi entre les îlopôles (régions) et les citoyens à travers les communes et autres
instances représentatives.
Carte de l’aménagement territorial en îlopôles

2.3.6. Un modèle économique favorisant la prospérité durable des populations


Le développement économique doit constituer la principale clé de sauvegarde de
notre souveraineté et de garantie de l’unité de notre Archipel. La création de valeur
est donc au cœur de notre réflexion, face à l’urgence de concevoir et mettre en
place un projet de société alternatif à celui actuellement en place.
Le modèle de l’économie de la fonctionnalité, orienté vers les usages, au-delà du
consumérisme, sera privilégié. Autrement dit, en plus d’être « riche de ce que l’on
possède », l’on pourra tout autant être « riche de ce à quoi on a accès ».
Notre ambition est, de déployer sur l’ensemble du territoire national cette
économie dite circulaire, une économie centrée sur le recyclage et la réparation,
ainsi que la valorisation de nos ressources naturelles, afin favoriser le lien social et
solidaire au sein de la population.
Notre ambition est, de compenser la pauvreté monétaire par le développement des
capacités des populations à concevoir et à produire les biens et services de
première nécessité par elles-mêmes, grâce à la formation et la mise à disposition
des innovations technologiques, telles que des imprimantes 3D et autres outils à
découpes laser etc…
Nous ambitionnons est, également l’essaimage des innovations, issues de
l’économie sociale et solidaire, telles que des fab-labs, les mutuelles de santé, les
coopératives agricoles, les coopératives d’activités, les coopératives de production
d’énergie, notamment sur les métiers du numérique et de la transition écologique.
Le modèle économique préconisé ambitionne aussi de réveiller le génie créatif des
Comoriens, dans leur capacité à créer, à inventer, à réveiller leur puissance d’agir,
afin de restaurer leur confiance, pour construire la prospérité de la nation, et
contribuer à l’essor de l’Humanité.
2.3.7. Un mode de gouvernance distribué
2.4. La question de Mayotte : l’unification viable et durable des 4 îles, Une telle approche ouvre, tant pour la France que pour les Comores, de véritables
par l’Etat de droit et le développement économique des 3 îles marges d’initiatives pour protéger les deux pays contre des menaces plus grandes
Le problème de Mayotte constitue, à la fois, un facteur fondamental qui pour le monde, et contre les périls extrémistes qui rôdent dans notre espace
vulnérabilise structurellement l’État comorien et une épine douloureuse dans les géopolitique.
relations franco-comoriennes. Après plus de 40 ans de revendications justes et Elle offre également des opportunités économiques majeures et d’intérêts
légitimes de la souveraineté, l’on constate un éloignement plus grand de Mayotte réciproques dans la prospection, l’exploitation et la gestion des nouvelles
de ses îles sœurs. Dans ces conditions, une évaluation sérieuse et lucide de la voie ressources en perspective, dans un environnement qui protègera à long terme le
suivie jusqu’à présent s’impose. pays contre les guerres importées et les conflits fratricides.
En effet, la question de Mayotte ne peut être réduite aujourd’hui à une simple Parallèlement à de telles démarches constructives, le COMRED entreprendra des
revendication juridique fondée exclusivement sur le droit international, au risque initiatives pour :
d’accroître la tension entre les deux pays, sans résultat probant, et de la rendre plus
complexe, à moyen terme, que sans issue, à long terme.
Le contentieux territorial de Mayotte est à la fois juridique et politique : (i)  Une meilleure clarification de notre politique d’intégration régionale
juridique du point de vue des relations entre la France et l’Union des Comores, au par une évaluation de notre appartenance aux différentes organisa-
regard du droit international ; (ii) politique, d’une part, au niveau des relations tions de la région Océan indien
réciproques entre la population mahoraise et celle des autres îles, et géopolitique  La poursuite d’un dialogue bilatéral ouvert, persévérant et construc-
d’autre part, compte tenu de la position géographique des Comores et des enjeux tif, associant toute partie utile pour aboutir à un règlement construc-
économiques, pétroliers et sécuritaires dans la région de l’Océan indien. tif et durable d’un contentieux désagréable pour les deux parties
 La recherche d’une médiation internationale efficace et équilibrée,
Aussi, tout processus de règlement de ce contentieux demande un double
engagement : (i) celui de la France à reconnaître l’appartenance de Mayotte à soutenue par des institutions internationales ou régionales, ou par des
l’ensemble de l’Archipel des Comores et la vocation de cette dernière à se hautes personnalités, de stature internationale, acceptables par les
rapprocher des autres îles sœurs constituant la République Fédérale des Comores- deux parties.
Unies ; (ii) celui de l’Etat à accepter une tutelle française négociée sur Mayotte.
Une telle double reconnaissance favoriserait, d’une part, la mise en place
dynamique d’un partenariat de confiance entre les 2 États, et d’autre part, la
consolidation d’un cadre apaisé de rapprochement des habitants dans les domaines
suivants :
 La libre circulation des biens et des personnes entre les îles de l’Ar-
chipel, dans une logique administrativement concertée
 L’intensification des échanges commerciaux et économiques
 La promotion des échanges universitaires, culturels et sportifs
 La concertation dans les domaines d’intérêts communs, notamment
celui concernant la sécurité.
3. Nos Engagements
 Mettre la société comorienne en mouvement autour d’un projet de
transformation du pays : Un nouveau cadre institutionnel et économique porté
par une nouvelle Constitution, garantissant un mode de gouvernance partagé,
équilibré, dans une relation de confiance entre les îles et l’État de l’Union.
 Mobiliser toutes les parties prenantes à cette transformation : La population, à
l’intérieur du pays, mais aussi la Diaspora, les associations, les ONG, les
entreprises, l’administration publique, les nouvelles structures d’expertises et
agences
 Favoriser les interdépendances et les complémentarités entre les îles de notre
Archipel.
 Mobiliser les hautes technologies comme levier, vecteurs et accélérateurs de
développement et catalyseurs d’émancipation.
 Anticiper le développement des compétences « capital humain » indispensable
à la réparation et à la transformation de notre pays.

Notre projet a l’ambition de préserver le bien commun, par une politique


d’aménagement dynamique du territoire, durable, résiliente et inclusive.
La Diaspora comorienne devra, dès à présent, être partie prenante et de façon
encore plus grande, au développement économique et politique de notre pays.
Enfin, plus que de restaurer la Tournante des îles, notre volonté est :
 D’œuvrer pour la mise en place d’institutions solides capables de lutter contre
les dérives dictatoriales et les risques d’une présidence omnipotente.
 De léguer aux futures générations, une République, porteuse d’un État de droit,
garantissant l’unité nationale, les libertés individuelles et collectives, l’égalité
et la complémentarité des îles, et la prospérité de la nation.

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