Vous êtes sur la page 1sur 5

I.

Faites le parallélisme entre un état unité et un état fédéral et la confédération des états,
donner 5 exemples pour chaque formes de l’état dans le monde, choisir par la R.D.C ?
R/ Dans un état unitaire, généralement la législation est la même sur tout le territoire, et les
subdivisions du territoire n’ont pas d’autonomie.
 Je peux définir un état : C’est un territoire déterminé avec une population identifiée
ainsi qu’une organisation qui exerce l’autorité de façon souveraine sur une population
identifiée et pour un territoire déterminé. Il s’agit en outre, d’une institution supérieure
et souveraine qui est en relation avec d’autres états ou des organisations
internationales.
 Un état unitaire n’a qu’un seul centre de décision politique. Il est composé d’un seul
exécutif ainsi que d’un unique parlement et une seule organisation juridictionnelle.
 La différence principale entre un Etat unitaire et un Etat Fédéral est que l’Etat Fédéral
constitue un groupement d’états qui acceptent d’abandonner certaines compétences
pour le compte d’un autre Etat qui se superpose à ce groupement. Par ailleurs, tandis
que l’Etat Fédéral superpose plusieurs Etats Fédérés.
Si nous prenons le cas de l’Allemagne en Europe, celle-ci est composée de seize (16) Etats
Fédérés que l’on nomme « LANDER ».
Attention, toutefois, un Etat Fédéral n’est pas une ‘Confédération’. La confédération elle,
désigne une association d’Etats qui ont décidés de créer des organes communs pour coopérer
dans certains domaines, mais qui conservent intégralement leur souveraineté.
Les états fédéraux sont caractérisés par trois principes : le principe d’autonomie, de
superposition et de participation.
En France, selon leur degré d’unification juridique, on distingue l’Etat Unitaire et l’Etat
composé, la forme la plus courante de l’Etat composé est l’Etat Fédéral.
L’Etat Unitaire peut être :
* Concentré : tout est décidé par l’Etat au niveau central, on retrouve cette organisation
surtout dans des états de petite taille (par exemple : Malte, Monaco).
* Déconcentré : il existe au niveau local, des représentants de l’Etat (par exemple en
France, les Préfets, les Recteurs, etc…).
* Décentralisé : il existe au niveau local des autorités administratives distinctes de l’Etat
(par exemple en France : Communes, Départements, Régions, etc …). La France est
un Etat Unitaire à la fois concentré et décentralisé.
* Régionalisé : des autorités régionales décentralisées bénéficient de certaines
compétences normatives et politiques sous le contrôle de l’Etat (par exemple :
Espagne, Italie).
Exemples d’Etats Fédéraux : Les Etats-Unis, l’Allemagne, la Suisse, la Belgique, la Russie,
l’Inde, le Brésil, l’Australie, etc…).
Les 5 exemples d’états fédérés en RDC
1. Les principes du Fédéralisme
2. Du Fédéralisme et du Confédéralisme
3. De la gouvernance locale
4. De la paix
5. De la légitimité.
Ce phénomène pour la RDC nous renvoie à cinq (5) foyers politiques avec chacun une culture
politique particulière caractérisée par son modèle d’organisation et une terminologie politique
qui soient propres.
- Le foyer Mongo vraisemblablement le plus ancien, son centre s’est localisé au sud de
l’Equateur ;
- Le foyer de l’Ouest, le plus prolifique, il compte à son actif la production d’une
pléiade de royaumes dans la région côtière Bungu, Kongo, Matamba, Angola, Loango,
Kakongo, Musuku et peut être aussi Makoko (Nke).
Sous une réorganisation fédéraliste, la RDC incarnera en Afrique Centrale, un Etat compatible
par sa culture avec les logiques sociales des sociétés plurinationales qui lui donnent corps et
signification.

II. Parlez brièvement du bien-fondé du cours de Civisme ainsi que son apport dans les
carrières futures des étudiants aujourd’hui cadre de demain ?
Le bien-fondé du cours de Civisme est désigné par les étudiants d’aujourd’hui et le cadre de
demain au respect et le dévouement du citoyen pour la collectivité dans laquelle il vit, ainsi
que le respect de ses conventions et de ses lois. Cet ensemble de règles écrites ou non écrites,
de normes sociales, vise la régulation de la vie en société et facilité la vie en groupe.
L’importance du Civisme fait partie de la politique nécessaire que tout citoyen (Etudiant,
Cadre, etc …) doit avoir pour bien se comporter dans la société, et l’objet du cours pour les
étudiants d’aujourd’hui, cadres de demain, c’est la recherche ou l’étude de meilleurs
comportements qui doivent exister pour les citoyens envers l’état et pour l’état envers les
citoyens.
Donc, ce cours de civisme aide surtout les étudiants à bien être civilisé partout dans la société.
Si aujourd’hui, il y a des étudiants qui sont bien traités, bien civilisés, c’est grâce à ce cours
du Civisme.
Si on comprend bien, avant des années, les étudiants étaient considérés comme des voyous,
des insensés, des bandits, par manque d’être civilisé, avant, les étudiants des établissements
tels que : ISTA, UNIKIN, ISC, etc… étaient considérés comme de bandits, vu que il y avait
trop de désordres, des bagarres inutiles ; mais grâce à ce cours de Civisme, les étudiants
d’aujourd’hui ont quand même tendance à bien être civilisés, donc c’est grâce au cours de
Civisme. Malgré tout ce qui se passe dans notre pays, mais selon climat d’aujourd’hui, les
étudiants sont un peu civilisés par rapport aux prédécesseurs, tout cela grâce toujours au cours
de Civisme.
Donc, le cours de Civisme renvoie au respect du citoyen pour la collectivité, alors que la
civilité est davantage une manière d’être qui combine respect, politesse et courtoisie à l’égard
de l’autre ? la racine latine de deux mots est la même : civis, qui a l’origine qualifiait
l’ensemble des personnes dormant sous un même toit.
Les causes de l’incivilité et de l’incivisme sont multiples, cela relève d’un problème
d’éducation, d’un manque d’autorité de la force publique et du règne de l’individualisme.
L’incivisme est un bras d’honneur fait à la collectivité, c’est altérer l’espace public au sens
propre comme au sens figuré.
Si, un étudiant ou un citoyen manque de civisme, de politesse, de respect, bref toutes les
attitudes qui consistent à se comporter sans gène, comme si on était seul de la personne qui ne
répond pas quand on lui dit Bonjour !

III. Quels sont les maux à bannir pour que la RDC quitte le stade du sous-
développement pour celui du développement et expliquer votre réponse ?
C’est possible avec toutes les potentialités naturelles qu’elle dispose, les dirigeants doivent
s’efforcer d’améliorer le climat des affaires, n’ont pas par des simples discours mais par des
actes palpables sur terrain, et l’on ne peut prétendre à l’émergence sans industries.
La situation économique et sociale catastrophique, pauvreté extrême, corruption endémique,
insécurité généralisée ; la République Démocratique du Congo est aujourd’hui l’exemple
typique de la mauvaise gouvernance économique et politique d’un pays. En dépit de ses
immenses ressources naturelles et humaines, elle a aujourd’hui le produit intérieur brut par
habitant (PIB/HAB) le plus bas du monde, et est classé 228ème sur 228 pays, selon le
classement effectué par INDEXMUNDI et WIKIPEDIA de la Banque Mondiale et du Fond
Monétaire International. En d’autres termes, la RDC est le pays le plus pauvre et le moins
développé du monde.
Les grands problèmes du développement de la RDC est le taux de retard de croissance en
RDC qui est l’un de plus élevé d’Afrique Subsaharienne et la malnutrition est la cause sous-
jacente de près de la moitié des décès d’enfants de moins de cinq ans.
Qu’est-ce qui bloque le développement de la RDC ?
La corruption tolérée institutionnalisée, démocratisée. La corruption est de toute évidence le
premier frein au développement de la RDC. Le pays perdrait jusqu’à 20 milliards des USD
par an à cause de la corruption. C’est un fléau qui bloque et retarde l’émergence de la RDC.
En RDC, les dix freins économiques à déboulonner pour l’émergence du Congo, qui doivent
déboulonner pour permettre à la fois la maximisation des recettes publiques, la promotion de
l’entreprenariat, l’amélioration du climat des affaires et infinie. La croissance économique
dont la RDC a besoin pour son émergence.
Ces freins économiques sont soit des antivaleurs, soit des dispositions archaïques de la loin
soit des pesanteurs qui ne permettent pas à la RDC ni de capitaliser ses immenses richesses
naturelles encore moins de maximiser ses recettes publiques.
Dans le lot de ces freins économiques, nous avons :
1. La corruption : Tolérée institutionnalisée, démocratisée, la corruption est de toute
évidence le premier frein au développement de la RDC. Le pays perdrait jusqu’à 20
milliards USD par an à cause de la corruption. C’est un fléau qui bloque et retarde
l’émergence de la RDC. La fraude douanière fiscale ou de toute autre nature procède
avant tout de la corruption. L’impunité et même la justice à géométrie variable sont
des effets de la corruption. Dès lors, la corruption est le premier frein économique à
déboulonner en priorité.
2. L’informel : Plusieurs experts conviennent que l’informel serait l’économie réelle de
la RDC. La vendeuse des beignets dans un coin de la rue. Le paysan maraîcher, etc…
Toutes ces activités devraient être taxées d’une manière ou d’une autre par le fisc. Il y
aurait au minimum 10 millions d’agents économiques informels en RDC. Pourtant,
tous ces acteurs ne payent rien au fisc. Pire, les milliards de francs congolais brassés
dans l’informel échappent au système financier national. Un énorme manque à gagner
pour la croissance de l’économie ?
3. Les tracasseries : Quelles soient policières, militaires, administratives, fiscales ou
autres, les tracasseries nuisent au climat des affaires. Là où il y a tracasseries, les
affaires ne marchent pas normalement et l’Etat perd forcément de l’argent.
4. Le paiement non automatisé des amendes et autres taxes dues à l’Etat :
Des millions des francs congolais payés de mains en mains dans l’administration
publique ou aux agents de l’ordre et de sécurité n’arrivent quasiment pas au trésor
public. Cet argent finit toujours dans les poches des individus. Le gouvernement
devrait automatiser tous les paiements dans l’administration publique et dans la police
pour renflouer ses caisses.
5. La coupe du bois de chauffage :
Au-delà de la destruction des forêts, cette pratique est un frein au développement
durable de la RDC.
6. L’agriculture itinérante sur brulis :
Non seulement elle détruit la riche biodiversité congolaise, mais aussi elle a un faible
rendement économique. Pourtant, plus de 90% de la production agricole congolaise est
issue de cette culture archaïque sans satisfaire les besoins.
Conséquence : tous les produits de première nécessité sont importés.

Pour sortir la RDC du sous-développement, la solution est le transfert des technologies des
pays riches aux pays à faible ou moyens revenus devrait également être considéré comme une
aide au développement durable. La technologie est importante dans la mesure où elle améliore
la productivité des populations et booste ainsi la croissance économique globale ;
La RDC est un pays sous-développé parce que sa caisse ne reçoit pas assez d’argent, et cela a
un impact majeur sur le fonctionnement du système fiscal congolais.
Les stratégies dont la RDC peut disposer pour son développement :
- qu'elle dispose d’une stratégie en matière de réduction de la pauvreté comprenant
quatre domaines, le renforcement de la gouvernance et de la paix, une diversification
accrue de l’économie et un accroissement du taux d’emploi : un meilleur accès aux
services publics de base et un renforcement du capital humain.

Pour vaincre le sous-développement et la pauvreté en RDC, le seul moyen de briser ce cercle


vicieux de la fragilité et de la pauvreté est d’aider ces pays à renforcer leurs institutions et
d’apporter aux populations l’appui nécessaire pour reconstruire leur vie, leurs moyens de
subsistance.
La RDC est un pays riche mais pauvre parce que le sous-sol du Congo compte parmi les plus
riches du monde grâce à ses ressources minières (Diamants, cuivre, étain

Vous aimerez peut-être aussi