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Lorsque les marches sont attribuées à des entreprises qui ne sont pas compétentes, la qualité du
travail s’en ressent .il peut en découler un effondrement de l’économie, qui entretient le sous –
développement.
La corruption en milieu éducatif peut affecter l’avenir économique et politique du pays car si l’accès à
l’école ou à l’université et les notes peuvent être achetés, les jeunes termineront leurs études sans
les compétences. Cela contribue donc moins à l’économie et au secteur public.
La corruption décourage les investisseurs, ce qui provoque des pertes et finit par enfermer le pays
dans la pauvreté. Elle fait également obstacle à la création de petites et moyennes entreprises
capables de produire de la richesse pour le pays.
Solutions
Conclusion
Les gouvernements peuvent susciter des reformes législatives visant à établir des cadres
législatifs et institutionnels de lutte contre la corruption qui prévoient une application rigoureuse et
des mesures punitives.
En conclusion, nous avons intérêt à lutter contre la corruption. Car elle limite la capacité des
gouvernements à servir les citoyens que nous sommes ; elle fragilise aussi l’état de droit, les
institutions publiques et la confiance des dirigeants. Elle agit comme un frein au développement et
prive des millions de personnes à travers le monde de la prospérité, des droits, des services et des
emplois qui leur font cruellement défaut et auxquels ils peuvent prétendre.
Lorsque la corruption règne la démocratie qui est une condition préalable au développement est
menacé
Corruption anecdotique : c'est le cas des pays développés où la corruption en vue d'obtenir
un passe-droit reste anecdotique dans la vie économique;la récente crise des subprimes, le
rôle croissant des paradis fiscaux, la forte dépendance des media à l'égard de la publicité (en
moyenne deux tiers de leurs recettes) et donc des groupes industriels et financiers qui les
contrôlent souvent directement amènent à nuancer pour beaucoup d'observateurs cette idée
reçue.
Corruption pour obtenir un passe-droit : dans beaucoup de pays en développement, un
système de corruption, renchérissant les coûts de l'investissement, est mis en place en vue
d'obtenir des passe-droits auprès d'administrations bureaucratiques et tatillonnes ;
Corruption pour obtenir droit : dans certains pays moins avancés, on observe un système
poussé de corruption en vue d'obtenir n'importe quel droit (papier de l'administration, retrait
postal, sortie de marchandises du port, soins à l'hôpital, etc.). Ce système pénalise les
entreprises de la zone en renchérissant leurs coûts, ce qui dégrade leur compétitivité. Elles
n'ont aucun moyen de la contourner et la corruption devient une sorte d'"impôt" privatisé
prélevé par les fonctionnaires pour leur compte. Les élites dirigeantes bénéficiant en général
de ce système, elles ne le combattent pas, voire parfois l'encouragent pour obtenir la paix
sociale chez les fonctionnaires.
L'atrophie du système judiciaire[modifier | modifier le code]
L'état du système judiciaire est un point central du développement. En effet, l'investissement de
capitaux étrangers dans un pays est fortement lié à la sécurité juridique de cet investissement.
Les investisseurs ayant une aversion au risque privilégient toujours, à coût égal, le système
judiciaire le plus fiable.
La présence d'un système judiciaire prémunit également contre le « fait du prince ». En effet, de
nombreuses sociétés qui avaient investi en Afrique se sont vu confisquer leurs investissements
par des gouvernements africains sans pouvoir obtenir de justes réparations pour leur préjudice
devant la justice (c'est par exemple le cas de France Télécom en Centrafrique ou au Gabon).
Ces États, ayant démontré aux investisseurs l'absence d'« État de droit » sont aujourd'hui
boudés par ceux-ci dans les secteurs où la rentabilité ne compense pas le risque pris (ou
supposé être pris).
les fluctuations des cours des matières premières agricoles ou minières sur le marché
mondial ne garantissent pas une stabilité des revenus,
lorsqu'ils importent des produits finis, les pays en développement importent leurs matières
premières transformées avec une forte valeur ajoutée, ce qui creuse l'appauvrissement. Par
exemple, les pays en développement vendent du minerais de fer et rachètent des tracteurs
produits avec ce fer. Gandhi a dénoncé la vente aux indiens de vêtements fabriqués
en Angleterre à partir du coton indien[réf. nécessaire].
La situation est similaire en ce qui concerne l'agriculture de rente, c'est-à-dire produisant des
végétaux comme matières premières pour l'industrie (coton pour le textile, café ou arachide pour
l'agro-alimentaire...) ou comme nourriture pour l'exportation, mais aussi parfois comme matières
premières de la drogue (la coca, le pavot et le cannabis). Cette paupérisation des agriculteurs
peut entraîner un exode rural, qui n'est pas motivé par une mutation industrielle comme cela s'est
passé dans les pays développés, mais par la faiblesse croissante ou l'absence de revenus. Les
paysans arrivant en ville n'y trouvent pas une reconversion professionnelle, mais une
concentration de misère.
L'orientation vers une culture de rente met souvent également en danger la sécurité
alimentaire du pays, puisqu'une partie de l'agriculture ne produit plus pour le marché alimentaire
intérieur, et est même un facteur d'obésité. En effet, en raison du faible coût du sucre et
des huiles sur le marché mondial, productions qui sont parfois promues et subventionnées par
les gouvernements des pays en développement, ces denrées sont les plus disponibles et les
moins chères. On dénombre ainsi 115 millions d'obèses dans les pays en développement.
Enfin, l'extraction importante de matières premières peut provoquer le phénomène de maladie
hollandaise dit dutch disease qui mène à la désindustrialisation du pays. Les exportations par
exemple de pétrole induisent un taux de change élevé qui détruit la compétitivité industrielle et
donc diminue l'emploi dans le secteur secondaire.
Depuis 1980 les pays d'Afrique, du Moyen Orient et d'Amérique latine qui ont conservé une
structure traditionnelle d'exportations fondées majoritairement sur les produits primaires sont
ceux qui ont connu la croissance économique la plus faible.
l'utilisation de ces prêts : dans un certain nombre de cas, les actions menées avec cet argent
n'ont pas eu d'efficacité en termes de développement ; des personnes ont très tôt dénoncé
un prêt visant à financer du matériel et des travaux vendus et effectués par les pays
développés, donc finalement des subventions des pays développés à leurs propres
entreprises (cf. supra) ;
les conditions des prêts : les organismes de prêt exigent souvent des réformes économiques
de la part des emprunteurs, pour garantir la solvabilité, sans prendre en compte les
répercussions sociales de ces réformes ;
la constitution d'une dette : vingt ans après, une partie importante des revenus de certains
pays sert à rembourser des intérêts cumulés colossaux.
Jusqu'aux années 1970, dans le contexte de la guerre froide les États-Unis et l'Europe vont
privilégier une politique monétaire de taux d'intérêt réel bas qui grâce à l'inflation permettait
d'effacer en grande partie les dettes et de favoriser la croissance. Le contexte monétaire et
économique va se durcir considérablement après 1980: la majorité des pays d'Afrique et
d'Amérique Latine qui exportent surtout des produits primaires se retrouvent surendettés et leur
croissance par habitant devient très faible voire négative.[Problèmes économiques, La dette des
PED : où en est-on ? (n.2892), La Documentation française]
Voir aussi : Dette.
en détournant l'aide des états du Nord aux dépens des ONG locales
en stimulant la formation de diplômés du Nord spécialisés dans l'aide au
développement
en occupant des emplois de substitution encouragés par les états du Nord
en détournant les procédures administratives locales sous prétexte de lutte contre la
corruption
en réalisant un pouvoir économico-financier non soumis aux contrôles de
l'administration locale
en constituant un relais indirect au néo-colonialisme des États du Nord qui les
finance
en étant à l'origine de complexes d'infériorité latents dans l'inconscient collectif des
populations concernées
Une aide humanitaire maladroite[modifier | modifier le code]
Les pays développés ont connu jusqu'au XIXe siècle des famines et des épidémies,
similaires à celles que connaissent les pays en développement ; dans le cadre de
la santé, c'est donc l'élévation de la référence qui rend le pays « sous-développé ». Mais
humainement, il n'est pas possible de laisser mourir des humains alors que l'on pense
disposer des richesses et du savoir-faire nécessaires pour les sauver. Les pays
développés ont donc mis en place une aide humanitaire.
Cependant, dans un grand nombre de cas, cette aide humanitaire s'est révélée
maladroite.
L'envoi de nourriture, s'il est indispensable en période aiguë de famine, déstabilise
l'économie et l'agriculture locale en dehors de ces périodes ; les populations bénéficiant
d'une nourriture gratuite (lorsqu'elle n'est pas détournée et vendue) n'achètent plus la
production locale, qui fait faillite ce qui favorise… la famine.
Plusieurs grands projets de développement (grands barrages comme Abou Simbel,
réformes de l'agriculture…) ont abouti à un échec car ils n'ont pas été faits avec la
collaboration des populations locales. N'ayant eu aucune explication et n'étant pas
impliquées, elles n'ont pas compris le but de ces énormes chantiers et ne se sont pas vu
indiquer leurs éventuels effets nocifs. Certains projets ont été rejetés par la population
car ils se heurtaient aux traditions (cf. supra). Le bénéfice a été parfois nul, voire
négatif : barrage d'Assouan, assèchement de la mer d'Aral…