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Introduction

La corruption est la perversion ou le détournement d'un processus ou


d'une interaction avec une ou plusieurs personnes dans le dessein, pour le
corrupteur, d'obtenir des avantages ou des prérogatives particulières ou, pour le
corrompu, d'obtenir une rétribution en échange de sa complaisance. Elle conduit
en général à l'enrichissement personnel du corrompu ou à l'enrichissement de
l'organisation corruptrice (groupe mafieux, entreprise, club, etc.). Il s'agit d'une
pratique qui peut être tenue pour illicite selon le domaine considéré (commerce,
affaires, politique…) mais dont le propre est justement d'agir de manière à la
rendre impossible à déceler ou à dénoncer. Elle peut concerner toute personne
bénéficiant d'un pouvoir de décision, que ce soit une personnalité politique, un
fonctionnaire, un cadre d'une entreprise privée, un médecin, un arbitre ou un
sportif, un syndicaliste ou l'organisation à laquelle ils appartiennent. Le trafic
d'influence est une forme de corruption. Dès quelle est l’impact de la corruption
en Afrique ? c’est dans optique que nous exposerons sur la corruption en
Afrique.
I- Origine du pot-de-vin

À l’origine, le « pot » était le récipient de terre cuite ou d’étain dans lequel l’on
servait le vin ou la bière. Dans la culture occidentale, on offre à une personne un
« pot à boire » par sympathie ou en échange d’un petit service rendu :
L’expression « donner un pot-de-vin » apparaît au début du xvie siècle avec une
connotation très innocente qui signifiait simplement « donner un pourboire ». Ce
pot pouvait être soit le liquide lui-même (le vin ou la bière), soit quelques pièces
de monnaie ne représentant qu’une valeur symbolique ;
Au fil des siècles, cette coutume a pris une connotation plus péjorative et est
devenu synonyme d’illégalité et de corruption. La valeur de ce « pot » a pris une
valeur beaucoup plus importante, qu’elle soit monétaire ou matérielle, désignée
par le terme « corruption ».

II- Définitions

1- Problèmes de définition

Il est difficile de proposer une définition de la corruption qui convienne à tous


les pays et toutes époques ; les définitions avancées servent souvent à établir des
rapports de domination entre pays du nord et pays "sous-développés"
(considérés comme plus corrompus) ; elles ont pu être jugées paternalistes et
eurocentrées. Ainsi l'anthropologue Olivier de Sardan fait remarquer que des
pratiques africaines comme le don ou les actes de solidarité sont regardées
ailleurs comme des formes de corruption. Pour sa part, Bo Rothstein (en) adopte
une position plus universaliste ; il considère que toutes les sociétés s'accordent à
valoriser l'impartialité dans la sphère politique, il admet que toutes les sociétés
n'interprètent pas de la même manière la distinction entre la sphère politique et
la sphère privée, mais pense qu'elles aspirent généralement à les séparer pour
éviter les préférences injustes et le népotisme.

2- Transparency International

Selon Transparency International, « la corruption consiste en l’abus d'un pouvoir


reçu en délégation à des fins privées ».
Cette définition permet d'isoler trois éléments constitutifs de la corruption :
l’abus de pouvoir ;
à des fins privées (donc ne profitant pas nécessairement à la personne abusant du
pouvoir, mais incluant aussi bien les membres de sa proche famille ou ses
amis) ;
un pouvoir que l’on a reçu en délégation (qui peut donc émaner du secteur privé
comme du secteur public).
Tranparency utilise également parfois cette définition : « abus de pouvoir à
finalité d’enrichissement personnel ».

3- Banque mondiale

La Banque mondiale retient la définition suivante pour la corruption : « Utiliser


sa position de responsable d’un service public à son bénéfice personnel. »

4- Nations unies

L'Institut international de planification de l'éducation de l'UNESCO a étudié


plus particulièrement la corruption dans l'éducation. À ce titre, il donne la
définition suivante : « une utilisation systématique d'une charge publique pour
un avantage privé, qui a un impact significatif sur la disponibilité et la qualité
des biens et services éducatifs et, en conséquence, sur l'accès, la qualité ou
l'équité de l'éducation »

III- Causes de la corruption en Afrique


1- Causes générales

 Mauvaise gouvernance : cadre législatif flou, système judiciaire


inadéquat, manque de transparence et de responsabilisation, manque de
liberté de la presse.
Absence de toute politique anti-corruption préventive et de prise de conscience
de l'importance des questions comme l'éthique professionnelle, les conflits
d'intérêts (pour éviter par exemple que les personnes entrent dans les conseils
municipaux pour y défendre leurs propres intérêts fonciers, entrepreneuriaux ou
autres ; manque de réflexe de se "désengager" de certaines décisions), le refus
des cadeaux et autres avantages qui finissent par créer des relations troubles ou
mal perçues par les tiers (y compris les cadeaux de fin d'année).
 Institutions faibles : fonctionnaires à forte autorité ayant peu de comptes à
rendre, responsables officiels attirés par des rémunérations coupables et
ayant des salaires faibles, facteurs culturels ayant trait au mode de
contrôle dans l'administration ou à la croyance au « droit aux bénéfices »
des responsables administratifs.
 Faibles salaires : l'administration publique de nombreux États prévoit des
salaires relativement faibles pour certains de leurs agents ; typiquement
les médecins, les policiers (corruption policière (en)), par exemple les
douaniers sont les victimes faciles du système où la culture admet qu'il
n'est pas besoin de les payer [de manière décente] étant donné qu'ils
peuvent tirer un avantage occulte de leurs fonctions.
Culture administrative et corporatiste peu propice générant des craintes et qui
dissuade toute dénonciation (ou simple remise en cause d'un système affecté)
par les éléments intègres ou simplement désireux d'appliquer les règles
existantes ; esprit de revanche du groupe et des supérieurs imposant des
sanctions déguisées au lieu de valoriser l'intégrité (d'où la nécessité de véritables
mesures et politiques de protection de la vie professionnelle des « lanceurs
d'alerte » et éventuellement de leurs proches). L'absence de dispositifs de codes
de déontologie et de prévention des conflits d'intérêts fragilise également
l'intégrité professionnelle.
 Aspects culturels : le développement de la corruption est quelquefois
attribué partiellement à des perversions de valeurs culturelles, lorsque par
exemple la notion de respect ou de soumission à l'autorité est détournée
de ses objectifs. Une étude menée en 2006 (sur un échantillon toutefois
limité de 193 étudiants issus de 43 pays) semble montrer une corrélation
entre la propension à offrir des pots-de-vin et le degré de corruption
existant dans le pays d'origine.

IV- Caractéristiques
1- Formes de corruption en Afrique

La Banque mondiale retient les formes suivantes de corruption :

les « dessous de table » : ce sont des versements à des responsables officiels afin
qu’ils agissent plus vite, de façon plus souple et plus favorable ;
la « fraude » : c'est la falsification de données, de factures, la collusion, etc. ;
« l’extorsion » : c'est l’argent obtenu par la coercition ou la force ;
le « favoritisme » (« népotisme », « collusion ») : c'est le fait de favoriser des
proches ;
le « détournement de fonds » : c'est le vol de ressources publiques par des
fonctionnaires .

2- Les 4 types de corruption en Afrique

La corruption peut être définie et catégorisée de différentes manières. Les types


ou catégories de corruption les plus courants sont la corruption de l’offre par
rapport à la demande, la grande corruption par rapport à la petite corruption, la
corruption conventionnelle par rapport à la corruption non conventionnelle et la
corruption publique par rapport à la corruption privée.

3- L’impact de la corruption sur la société Africaine

Elle nuit le plus aux pauvres et aux personnes vulnérables, augmentant les coûts
et réduisant l'accès aux services de base, et même de la justice. Elle exacerbe les
inégalités et réduit les investissements privés au détriment des marchés, des
opportunités d'emploi et des économies.

4- Qui sont les victimes de la corruption en Afrique ?


Les hommes, et les personnes de 30 à 39 ans, sont majoritairement représentés
parmi les victimes de corruption, qu'il s'agisse de demandes ou de propositions.
Parmi l'ensemble des victimes, 62 % étaient salariées d'une entreprise, d'un
artisan ou d'une association, soit 488 000 personnes

5- Les pays africains les plus corrompue

On a le somalie, sud-soudan, la Lybie, la guinée équatoriale, Burundi, l’Algérie,


le Cameroun, etc…

V- Lutte contre la corruption en Afrique


1- Article principal : Lutte contre la corruption.

Campagne contre la corruption à Nouakchott (Mauritanie).


« Le remède futur à la corruption électorale » (1875) gravure par Henri Julien,
publiée dans L'opinion publique, périodique canadien-français.
Lycéenne militant contre la corruption en RDC.
Transparency International propose comme « solution parmi d'autres » de «
placer ces institutions » (Clearstream, Euroclear et autres chambres de
compensation et de routing) « sous le contrôle d'une organisation internationale
qui pourrait jouer le rôle du tiers de confiance ».
L'OCDE fait de la lutte contre la corruption l'un de ses principaux objectifs.

2- Autres organisations internationales

À d'autres niveaux, un rapport sur la lutte contre la corruption dans les pays en
développement a été approuvé par le Parlement européen en avril 2006. Il y est
notamment écrit que la corruption représente un frein au développement dans
ces pays et que de ce fait l’Union européenne doit faire de la lutte contre la
corruption un axe prioritaire de sa politique de développement. Les auteurs
recommandent la création d’une liste noire des États et des représentants
gouvernementaux corrompus, la suspension des prêts afin de prévenir les
détournements de fonds publics, l'allocation d'une partie de l’aide au
développement aux organismes de surveillance, une plus grande transparence
des programmes d’aide de l’Union européenne (qui représentent près de 55 % de
l’aide publique internationale).
Dans le monde de l'entreprise, l'ONG Transparency International a proposé en
2001 un code de conduite constitué par les « principes d'action contre la
corruption » (Business Principles for Countering Bribery).
Conclusion

Au terme de notre analyse, nous pouvons dire la corruption est un pratique


qui est très fréquent en Afrique et qui prends de l’importance dans tous les
domaine, tout fois ces causes sont nombreuses et a des conséquences sur la vie
des nations africaine. Elle freine le développement des pays africaine et cour à
sa perte.
Sommaire
Introduction
VI- Origine du pot-de-vin
VII- Définitions

5- Problèmes de définition
6- Transparency International
7- Banque mondiale

8- Nations unies
VIII- Causes de la corruption en Afrique
2- Causes générales

IX- Caractéristiques
6- Formes de corruption en Afrique

7- Les 4 types de corruption en Afrique

8- L’impact de la corruption sur la société Africaine


9- Qui sont les victimes de la corruption en Afrique ?
10- Les pays africains les plus corrompue
X- Lutte contre la corruption en Afrique
3- Article principal : Lutte contre la corruption.

4- Autres organisations internationales


Conclusion

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