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Introduction

Le droit de l’homme qui signifie ce que l’Etat doit faire pour l’homme et le
devoir de l’homme qui signifie ce que l’homme doit faire vis-à-vis de l’Etat est
toute foie sujet de débats. Aujourd’hui dans le monde les droits humains sont un
combat pour les organisations humanitaires. Ce combat qui n’en a point finie
faire l’objets de notre problème ? dès lors sont les droits et devoirs de l’homme ?
c’est dans cette optique que nous exposerons sur les droits et devoirs de
l’homme.
I- DROITS DE L’HOMME
1- Définition de droit de l’homme

Les droits de l'homme (parfois écrits « droits de l'Homme »), également appelés
droits humains ou droits de la personne (par exemple dans un contexte de
communication gouvernementale au Canada), sont un concept à la fois
philosophique, juridique et politique, selon lequel tout être humain possède des
droits universels, inaliénables, quel que soit le droit positif (droit en vigueur) ou
d'autres facteurs locaux tels que l'ethnie, la nationalité ou la religion.
Selon ce concept, tout être humain — en tant que tel et indépendamment de sa
condition sociale — a des droits « inhérents à sa personne, inaliénables et sacrés
», et donc opposables en toutes circonstances à la société et au pouvoir. Ainsi, le
concept de droits de l’homme est par définition universaliste et égalitaire,
incompatible avec les systèmes et les régimes fondés sur la supériorité en dignité
d’une caste, d’une race, d’un peuple, d’une classe ou d’un quelconque groupe
social ou individu par rapport à un autre ; incompatible tout autant avec l’idée
que la construction d’une société meilleure justifie l’élimination ou l’oppression
de ceux qui sont censés faire obstacle à cette édification.

2- Terminologie

Depuis 1948 et la promulgation de la Déclaration universelle des droits de


l'homme, le terme de « droits humains » est d'usage courant dans la plupart des
langues dans lesquelles elle a été traduite. Néanmoins, en français, notamment
en France, l'expression « droits de l'homme » est consacrée par l'usage,
notamment dans le texte fondateur de la Déclaration des droits de l'homme et du
citoyen de 1789, qui ne distingue pas les hommes des femmes, mais les hommes
des citoyens.
La dénomination française est parfois perçue comme sexiste ou non
représentative. En effet, l'expression « droits de l'homme », héritée du xviiie
siècle, est la seule parmi les langues romanes à véhiculer l'ambiguïté l'homme «
mâle » et l'Homme « être humain », bien que le mot latin homo dont elle
découle étymologiquement désigne l'être humain (l'homme mâle étant désigné
par le mot vir). En 1998, la Commission nationale consultative des droits de
l'homme préconise de maintenir l'expression traditionnelle. Néanmoins, en 2018,
le Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes appelle à cesser
l'utilisation du terme « droits de l'homme », qu'il considère comme discriminant
envers les femmes, pour préférer l'expression « droits humains ». Toutefois, «
droits humains » est aussi critiqué en raison des connotations liées à l'adjectif
(droits appliqués avec humanité) et du fait même d'utiliser un qualificatif (droits
qui sont de nature humaine) en effaçant la référence au sujet alors qu'il s'agit
d'exprimer que ces droits appartiennent à un individu. En d'autres termes, « Ce
ne sont pas les droits qui sont humains, c'est l'Humanité qui a des droits ».
L'expression « droits des femmes » qui est utilisée lorsqu'il est spécifiquement
question des femmes (comme on parle des « droits des enfants » et des « droits
des étrangers ») peut donner à penser que les femmes auraient des droits
différents de ceux des hommes en général. Pour sortir de ces ambiguïtés,
certains comme le Mouvement français pour le planning familial (MFPF),
proposent de parler de « droits de la personne », comme il est fait au Canada.
Amnesty International en France a explicitement choisi de parler de « droits
humains » comme le fait la section suisse de cette organisation dans ses
publications en français. Il est à noter que les autorités suisses utilisent
régulièrement, au plus haut niveau, l'expression « droits humains » plutôt que «
droits de l'homme ».
Enfin, l'usage « droits de l'Homme » avec un « H » majuscule à « Homme », ce
qui donne au mot le sens de personne collective, n'est guère attesté dans les
dictionnaires de langue française. En revanche, il est souvent utilisé chez les
juristes et dans les textes normatifs français, comme les journaux officiels.

3- Histoire
Cylindre de Cyrus
Le cylindre de Cyrus, conservé au British Museum.
Article détaillé : Cylindre de Cyrus.
« Il est difficile d'identifier avec précision les origines de la philosophie des
droits de l'homme. Le regard de l'observateur est en effet assez mécaniquement
obscurci par une forme de paréidolie historique qui le pousse à voir
rétrospectivement dans des textes anciens des expressions de cette philosophie
»18. Ainsi, le cylindre de Cyrus est souvent mentionné anachroniquement
comme la « première charte des droits de l'homme ». Gravé dans l'argile à la
demande de Cyrus le Grand après sa conquête de Babylone en -539, ce
document fut redécouvert en 1879 et traduit en 1971 par l'Organisation des
Nations unies dans toutes ses langues officielles.
Le cylindre décrète les thèmes normaux de la règle persane : tolérance
religieuse, abolition de l'esclavage, liberté de choix de profession et expansion
d'empire. Il se situe dans la tradition mésopotamienne présentant l'idéal du roi
juste, dont le premier exemple connu est celui du roi Urukagina de Lagash,
ayant régné au xxive siècle av. J.-C., et dont un autre représentant illustre est
Hammurabi de Babylone, avec son code datant du xviiie siècle av. J.-C.
L'inscription de Cyrus présente pourtant quelques caractères novateurs,
notamment sur les décisions concernant la religion.
Ce document retrace les événements ayant précédé la prise de Babylone, puis
expose les décisions de Cyrus le Grand pour les Babyloniens : il règne
pacifiquement, délivre certaines personnes de corvées considérées comme
injustes, il octroie aux gens déportés le droit de retour dans leur pays d'origine et
laisse les statues de divinités autrefois emmenées à Babylone revenir dans leurs
sanctuaires d'origine. Il proclame la liberté totale de culte dans son empire.

4- Exemple de droit de l’homme

Droits traités dans les Pactes


Ces deux Pactes définissent les droits civils, politiques, économiques, sociaux
et culturels que chaque personne peut exercer :

 le droit à la non-discrimination
 le droit à l’égalité entre les hommes et les femmes
 le droit à la vie
 le droit de ne pas être soumis à la torture
 le droit de ne pas être tenu en esclavage
 le droit à la liberté et à la sécurité de sa personne
 le droit d’être traité avec humanité en détention
 le droit de circuler librement
 le droit pour les non-ressortissants de ne pas subir d’expulsion arbitraire
 le droit à un procès équitable
 le droit à la reconnaissance de sa personnalité juridique
 le droit à la vie privée
 le droit à la liberté de religion et de conviction
 le droit à la liberté d’expression
 le droit de réunion pacifique
 le droit à la liberté d’association
 le droit de se marier et de fonder une famille
 le droit des enfants d’être enregistrés après leur naissance et d’acquérir
une nationalité
 le droit de prendre part aux affaires publiques
 le droit à l’égalité devant la loi
 les droits des minorités
 le droit à la non-discrimination
 le droit à l’égalité entre les hommes et les femmes
 le droit au travail
 le droit de choisir et d’accepter un travail
 le droit à des conditions de travail justes et favorables
 le droit de former des syndicats
 le droit de faire grève
 le droit à la sécurité sociale
 le droit des mères à une protection particulière avant et après la naissance
 le droit des enfants d’être protégés contre l’exploitation économique et
sociale
 le droit à un niveau de vie suffisant
 le droit d’être à l’abri de la faim
 le droit à la santé
 le droit à l’éducation
 le droit des parents de choisir la scolarité de leurs enfants
 le droit de participer à la vie culturelle
 le droit de bénéficier du progrès scientifique
 le droit des auteurs de bénéficier de la protection des intérêts moraux et
matériels de leurs œuvres
 le droit de mener des recherches scientifiques et des activités créatrices
 Responsabilités des États
5- Les organisations humanitaires qui luttent contre le droit de l’homme

 Bureau du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les droits de


l’Homme
 L’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture
(UNESCO)
 Bureau de la démocratie, des droits de l’Homme et du travail du ministère
des Affaires étrangères américain
 Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés
 Bureau des institutions démocratiques et des droits de l’Homme de
l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) :

6- Les obstacles à la réalisation des droits de l’homme

Les obstacles aux droits humains comprennent la stigmatisation et la


discrimination, les lois, politiques et pratiques punitives, la violence, le
harcèlement, le genre et les inégalités sociales et économiques

II- DEVOIRS DE L’HOMME


1- Définition

Le premier devoir consiste à respecter les droits d'autrui. Le deuxième consiste à


user de ses droits de citoyen (qui dépassent singulièrement le droit de vote) en
combattant pour la défense des libertés individuelles mais aussi des droits
économiques, sociaux et culturels.

2- Les devoirs de l’homme sont :

1. L’individu a des devoirs envers la communauté dans laquelle seul le libre et


plein développement de sa personnalité est possible.
2. Dans l’exercice de ses droits et dans la jouissance de ses libertés, chacun n’est
soumis qu’aux limitations établies par la loi exclusivement en vue d’assurer la
reconnaissance et le respect des droits et libertés d’autrui et afin de satisfaire aux
justes exigences de la morale, de l’ordre public et du bien-être général dans une
société démocratique.

3. Ces droits et libertés ne pourront, en aucun cas, s’exercer contrairement aux


principes des Nations Unies. »

Le devoir de respecter les libertés


Donc, oui, nous parlons aussi des devoirs des citoyennes. Et c’est là que la
Déclaration est si belle, elle nous rappelle pourquoi ces devoirs sont importants :
parce que la communauté est alors indispensable pour le libre et plein
développement de la personnalité. Fondamentalement, la femme et l’homme
sont libres (article 1), mais la dignité auquel ils ont droit n’est possible que dans
un espace de vie qui la leur garantit… aussi parce que chacune respecte ces
droits et libertés.

Le devoir de respecter la dignité d’autrui


Cette conception des devoirs des citoyens rejoint ainsi ces demandes massives
exprimées ces derniers jours par de nombreuses personnes près de nous (et
depuis longtemps par des personnes plus lointaines) : la dignité que nous
désirons exige de nous de tout faire pour que celle des autres soit aussi garantie.
Permettre que certains de nos semblables meurent de faim est… inhumain.
Refuser de voir que certaines mamans seules avec leurs enfants ne peuvent plus
aller chez le dentiste sans quoi leur progéniture en sera privée est cruel,
inhumain et dégradant. Et pourtant (mais pourquoi dois-je ajouter « et pourtant »
?) cela se passe à quelques kilomètres de chez nous. La liste est longue
malheureusement, et personne n’aurait voulu croire il y a quelques années qu’un
enfant sur quatre vit en Wallonie sous le seuil de pauvreté. Aujourd’hui, cette
réalité trouve comme réponse des campagnes philanthropiques copiées sur celles
du 19e siècle, sans choquer grand monde. Enfin presque.

Il y a fort heureusement de nombreux compatriotes qui refusent d’accepter cet


état de fait et se battent non seulement pour leurs droits, mais aussi pour ceux de
leurs congénères qui cherchent un refuge, un espace de liberté. Ils leur offrent
cet espace de repos que l’Etat – et donc nous – leur devons.

Un devoir d’accueil et de solidarité


Qu’on ne s’y trompe pas, cependant : ces engagements individuels réclament
surtout des réformes structurelles qui garantissent enfin « l’exercice de ses droits
et de la jouissance de ses libertés » pour tous. Pas question de se limiter à
accueillir un migrant chez soi : si nos concitoyens peuvent le faire, un Etat
responsable et organisé peut – et doit – le faire. Encore faut-il que ses dirigeants
l’entendent. Sans condamner la solidarité.
Et lorsqu’ils vendent des armes à des Etats qui font mourir de faim des millions
de gens, au nom de l’emploi, nos responsables politiques ne respectent pas leurs
devoirs ! C’est notre devoir de citoyens de le leur rappeler.

Un devoir de respect des générations futures


Là où les choses ont évolué depuis 1948, date de l’adoption de la Déclaration
universelle des droits de l’homme, c’est que nos devoirs ne se limitent plus à la
communauté dans laquelle nous vivons, mais aussi au monde que nous allons
laisser à nos enfants… Les milliers de personnes qui sont descendues dans la rue
il y a quelques jours l’ont rappelé : nos devoirs ne se limitent pas au respect des
règles de notre communauté actuelle. Nous sommes redevables devant les
générations futures.

Alors oui, nous avons des devoirs. De rendre ce monde vivable pour tous, toutes
les générations. Et digne.
Conclusion

Au terme de notre analyse nous pouvons Les droits de l'homme sont des normes
qui reconnaissent et protègent la dignité de tous les êtres humains. Ils régissent
la façon dont nous vivons en société et les uns avec les autres, ainsi que la
relation qui lie les individus aux gouvernements et les obligations des
gouvernements envers eux, les droits et devoirs de l’homme contribue à la
cohésion et l’harmonisation de tout humain dans le monde.
SOMMAIRE

Introduction
II- DROITS DE L’HOMME
7- Définition de droit de l’homme
Terminologie
8- Histoire
9- Exemple de droit de l’homme
10- Les organisations humanitaires qui luttent contre le droit de
l’homme
11-Les obstacles à la réalisation des droits de l’homme
II- DEVOIRS DE L’HOMME
3- Définition
Les devoirs de l’homme sont :
Conclusion

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