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UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI (UAC)

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FACULTE DES SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES (FASHS)

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ETUDES PROSPECTIVES ET DEVELOPPEMENT (EPDev)

THEME : LA CORRUPTION EN AFRIQUE DE L’OUEST

Rédigé par : Sous la supervision de :

1. GOGOHUNGA Bayowa Cédric Dr. YEDJI Narcisse


2. DAVI Babylas

ANNEE ACADEMIQUE : 2022- 2023


SOMMAIRES

INTRODUCTION....................................................................................................2
I. Un système corruptif identique......................................................................3
II. Un même contexte historique, économique et politique.............................3
III. L’enchâssement de la corruption.................................................................4
IV. Les stratégies corruptrices..........................................................................5
VI. Les logiques sociales et culturelles.............................................................7
VII. Corruption et transformation de l’État........................................................8
a. La privatisation et l’informatisation des services publics..............................8
b. La criminalisation des structures administratives..........................................9
c. Le cercle vicieux de la corruption..................................................................9
CONCLUSION..................................................................................................11

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INTRODUCTION
La corruption constitue un problème majeur et persistant en Afrique de
l'Ouest, mettant en péril le développement économique, social et politique de la
région. De manière récurrente, les pays de l'Afrique de l'Ouest ont été confrontés
à des scandales de corruption impliquant des fonctionnaires, des élus et des
acteurs privés. Cette pratique nocive s'est insinuée dans divers secteurs de la
société, de l'administration publique aux entreprises privées, en passant par les
services de santé et la justice. L'Afrique de l'Ouest est une région aux multiples
visages, caractérisée par une diversité culturelle et des contextes politiques
variés. Malgré ces différences, la corruption a réussi à s'enraciner et à se
propager de manière alarmante dans ces pays, sapant la confiance des citoyens
envers leurs institutions et suscitant des doutes quant à l'équité des opportunités
économiques et sociales. Cette introduction vise à explorer la complexité de la
corruption en Afrique de l'Ouest en analysant ses manifestations dans les
différents pays de la région. Nous examinerons les facteurs sous-jacents qui
favorisent la prolifération de la corruption, ainsi que ses conséquences
désastreuses sur la gouvernance, la stabilité et la croissance économique. À
travers cette étude, nous chercherons également à mettre en lumière les
initiatives et les mesures prises par les gouvernements, les organisations
internationales et la société civile pour lutter contre la corruption. En
comprenant les défis auxquels sont confrontés les acteurs anti-corruption et en
identifiant les approches les plus prometteuses, nous espérons contribuer à
l'élaboration de stratégies efficaces pour renforcer la transparence, la
responsabilité et l'intégrité dans cette région dynamique de l'Afrique.

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I. Un système corruptif identique

Le texte présente les résultats d'enquêtes menées dans trois pays africains
(Bénin, Niger, Sénégal) dans différents secteurs tels que douanes et transports,
justice, santé, marchés publics, fiscalité locale, projets de développement et
dispositifs de lutte contre la corruption. Les enquêtes ont révélé une convergence
étonnante dans les dysfonctionnements administratifs et les pratiques
corruptrices dans ces pays. Bien que les trajectoires postcoloniales des pays
diffèrent, avec des régimes politiques variés, les tendances de la corruption
restent similaires dans tous les secteurs et les administrations. Même si certaines
différences existent entre les pays, l'ensemble du système est caractérisé par la
déliquescence de l'État, un clientélisme généralisé et une impuissance des élites
politiques à agir contre la corruption. Les enquêtes ont également révélé que
certains fonctionnaires intègres déplorent la gravité du problème, mais se sentent
impuissants à instaurer des réformes significatives. Les tentatives de réformes
ont généralement échoué, et les réformateurs se trouvent souvent marginalisés.
En résumé, les enquêtes ont mis en évidence un système de corruption
généralisé en Afrique, en particulier dans les trois pays étudiés, qui est
profondément ancré dans un dysfonctionnement généralisé des administrations.
Les fonctionnaires honnêtes et compétents se trouvent actuellement dans
l'incapacité de réformer ce système corrompu.

II. Un même contexte historique, économique et politique

Le système corrompu et le système administratif des trois pays (Sénégal,


Niger, Bénin) sont similaires, en raison de leurs contextes historiques,
économiques et politiques communs. Tous les trois étaient autrefois des colonies
de l'AOF, avec un passé colonial similaire. Après leur indépendance dans le
contexte de la guerre froide et de la "Françafrique", ces pays ont bénéficié de
crédits excessifs et complaisants et ont été frappés durement par la crise des
années 1980. Pour gérer l'aide extérieure devenue indispensable, un "système
des projets" a été mis en place, créant des enclaves fonctionnelles et de multiples
"courtiers" dans un environnement administratif de plus en plus dysfonctionnel.
Avec l'avènement du pluripartisme et de la liberté de la presse, un complexe
"clientélisme partisan" s'est développé dans les trois pays, avec des
financements occultes des partis, des distributions massives d'argent et des

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manœuvre électorales douteuses. Les secteurs informels de l'économie,
échappant à la taxation et à la réglementation, ont également pris une place
importante. Bien que ce résumé soit sommaire, il évoque le contexte historique,
économique et politique qui sert de toile de fond aux phénomènes de corruption
à décrire dans le texte complet.

III. L’enchâssement de la corruption

Le texte traite des niveaux d'enchâssement de la corruption dans des


contextes sociaux, administratifs et culturels. La corruption est représentée
comme un ensemble de cercles concentriques, avec des formes élémentaires au
centre, qui évoluent vers des pratiques plus complexes et s'intègrent dans le
fonctionnement routinier des services publics, puis dans des logiques sociales,
économiques et politiques récurrentes.
Les sept formes élémentaires de corruption identifiées dans le texte sont les
suivantes :
1. La commission : un usager rétribue un fonctionnaire pour accéder à un
bénéfice ou une exemption illégale, souvent en pourcentage d'un avantage
obtenu.
2. La gratification : un agent public est récompensé après coup par un usager
pour un service rendu, ce qui peut brouiller la frontière entre cadeau et
corruption.
3. Le piston : le favoritisme et la recommandation prévalent dans les
nominations, affectations et autres décisions administratives.
4. La rétribution indue d'un service public : le fonctionnaire fait payer
l'usager pour un acte qui devrait être gratuit, soit de façon directe, soit indirecte
(frais détournés).
5. Le tribut ou "péage" : une taxe informelle est extorquée sans fournir de
service ou intermédiation.
6. La "perruque" : les fonctionnaires utilisent les biens publics pour des
activités personnelles en dehors du travail.
7. Le détournement : une véritable appropriation de biens publics se produit,
les matériels publics étant parfois détournés pour un usage privé ou vendus dans
le secteur privé.

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Ces formes de corruption peuvent se chevaucher, et certaines sont spontanées
tandis que d'autres font l'objet de négociations.
Le texte souligne que certaines formes élémentaires de corruption se
superposent aux catégories juridiques telles que le délit de corruption, de
concussion, de trafic d'influence et de détournement de deniers publics.
En résumé, le texte présente différentes formes de corruption, de la commission
aux détournements, et explique comment ces pratiques s'intègrent dans
différents niveaux d'enchâssement dans des contextes sociaux et administratifs.

IV. Les stratégies corruptrices

Ce texte traite des formes élémentaires de corruption et des principales


modalités qu'elles adoptent dans certains pays, notamment au Niger et au
Sénégal. Voici un résumé des points clés :
Le texte commence en expliquant que la corruption se manifeste principalement
à travers des stratégies à moyen ou long terme, partagées par les fonctionnaires
et les usagers.
Les "investissements corruptifs" consistent à donner des "cadeaux
anticipateurs" à un agent public afin de créer une dette symbolique envers le
donneur. Par exemple, un juge nouvellement nommé peut recevoir des cadeaux
de bienvenue, ou un autre juge peut volontairement s'endetter envers des
entrepreneurs pour obtenir des avantages.
Les "relations pérennes" sont des échanges continus de services et de faveurs
qui créent des liens de type "clientéliste" entre fonctionnaires et usagers. Par
exemple, des commerçants considèrent un douanier comme "leur douanier" et
entretiennent des relations autres que purement commerciales.
La recherche de l'enrichissement rapide est fréquente, car les postes publics sont
souvent considérés comme une opportunité à saisir rapidement.
L'enrichissement illicite est parfois toléré par l'opinion publique si l'agent est
généreux envers les autres.
La "mutualisation de la corruption" se produit lorsque des agents de l'État et
leurs supplétifs collaborent dans des pratiques corruptrices pour se répartir les
gains ou éviter d'être dénoncés.
La "manipulation des registres normatifs et réglementaires" est courante, car les
fonctionnaires utilisent leur connaissance des règles pour exploiter les failles et

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favoriser des transactions corrompues. Parfois, des formes sophistiquées de
corruption sont utilisées pour garder une apparence de légalité.
Les "stratégies discursives" jouent un rôle important, car les capacités
rhétoriques sont essentielles dans les transactions corruptrices. De plus, les
justifications et les accusations permanentes entourent ces pratiques.
Enfin, le texte souligne que la perception de la corruption varie selon les
positions et les contextes, certains acteurs étant plus stigmatisés que d'autres, et
que la corruption a ses normes et son éthique spécifiques.

V. L’enchâssement des pratiques corruptives dans les pratiques


administratives

Le texte décrit les pratiques corruptives dans trois pays étudiés, soulignant
qu'elles sont indissociables des pratiques plus larges banalisées au sein des
administrations et des services de l’État. Ces pratiques corrompues sont
enracinées dans une gouvernance quotidienne et favorisées par la gestion
routinière des administrations publiques. Le manque de personnel motivé et les
politiques d'ajustement ont affaibli les administrations, entraînant le recours au
bénévolat et aux courtiers administratifs. Les courtiers administratifs, bénévoles
et informels, jouent un rôle fonctionnel en facilitant les démarches des usagers,
mais ils peuvent également contribuer à la banalisation des pratiques
corrompues. L'administration est souvent dédoublée, avec des hiérarchies
formelles sur papier qui ne reflètent pas la réalité du travail, conduisant à des
surqualifications ou sous-qualifications des tâches. La création de files d'attente
sciemment prolongées et l'utilisation du clientélisme politique sont courantes
pour favoriser la corruption. L'impunité est répandue en raison des liens de
clientélisme et du manque de sanctions efficaces. L'absence de contrôles
internes et la culture du « chacun pour soi » contribuent également à la
perpétuation des pratiques corrompues.
Enfin, le texte mentionne le privilégisme, où les avantages de la fonction
publique deviennent des marques de distinction et de pouvoir, renforçant ainsi
les pratiques corrompues.
En somme, le texte souligne que la corruption est enracinée dans les pratiques
quotidiennes et la gouvernance au sein des administrations publiques, rendant
difficile la lutte contre ce fléau.

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VI. Les logiques sociales et culturelles

Le texte aborde le contexte socio-culturel en Afrique qui peut favoriser la


corruption, en évoquant un ensemble de normes, pratiques, représentations et
comportements ordinaires qui peuvent faciliter ou tolérer la corruption sans être
directement liés à celle-ci. Certaines logiques socioculturelles contribuent à
l'extension ou à la légitimation de la corruption quotidienne.
Ces logiques incluent :
1. Le pluralisme des normes : En Afrique, il existe une pluralité de normes
formelles et informelles, ce qui ouvre le jeu à des négociations et transactions où
les acteurs naviguent entre différentes normes, parfois en contradiction avec les
règles officielles.
2. L'échange généralisé de services et "la personne avant l'institution" : Les
relations sociales en Afrique sont basées sur un vaste capital relationnel, où
l'échange de services est fréquent et implique un système généralisé de faveurs
et de contre-faveurs. Cette pratique peut faciliter la corruption dans les services
publics.
3. L'intermédiation et le courtage : De nombreuses activités sociales en
Afrique impliquent des intermédiaires, ce qui peut favoriser la banalisation du
courtage en corruption.
4. Les "cadeaux" incessants, l'ostentation, et la sur monétarisation : La
pression sociale pour donner des cadeaux et montrer de la générosité
ostentatoire peut créer une culture où les petites sommes versées aux
fonctionnaires peuvent être perçues comme des cadeaux normaux, banalisant
ainsi la corruption.
5. Le coût social de l'intégrité : Le refus de la corruption peut être perçu
comme un manquement à la bienséance ou une rupture avec les normes sociales,
rendant l'intégrité difficile pour la plupart des citoyens.
Le texte souligne que ces logiques sociales n'obligent pas à la corruption mais
qu'elles peuvent rendre le coût social de l'intégrité élevé. Il insiste sur le besoin
de prendre en compte ces facteurs socio-culturels sans tomber dans un
"culturalisme" qui blâmerait les cultures locales, soulignant plutôt que la
responsabilité de la corruption est partagée entre les individus et les structures
sociales.

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VII. Corruption et transformation de l’État

a. La privatisation et l’informatisation des services publics

Le texte aborde les pratiques corrompues dans le contexte dysfonctionnel de


la production de services publics en Afrique. Ces pratiques corruptrices ont été
légitimées par des logiques sociales et culturelles, et elles contribuent à un
profond processus de transformation de l'État africain. Ce processus se
caractérise par une privatisation informelle et une institutionnalisation
progressive de l'informel comme mode de gestion quotidien de l'Etat. Il est
important de noter que la privatisation informelle diffère des politiques
formelles de privatisation mises en œuvre sur le continent africain. Les pratiques
de privatisation informelle sont internes et externes à l'administration publique et
sont principalement motivées par la pénurie de ressources et l'inefficacité des
services publics. Elles impliquent des acteurs étatiques et non étatiques, qui
trouvent des arrangements informels pour obtenir des avantages et contourner
les procédures officielles. Les exemples de privatisation informelle interne
incluent l'utilisation privée de biens publics par des fonctionnaires, le
détournement de patients vers des cabinets privés contrôlés par des agents de
santé, ainsi que des formes de rétribution indue de la part des fonctionnaires.
Certains agents publics investissent leurs propres fonds pour faire fonctionner
leurs postes administratifs et peuvent en tirer des profits illégaux. La
privatisation informelle externe concerne les interactions entre les
administrations publiques et les acteurs privés pour des services tels que la
distribution de courrier, le transport, etc. Les faveurs sont échangées entre les
deux parties, et des arrangements informels sont conclus en dehors des
procédures officielles.
Enfin, le texte évoque la présence croissante de courtiers administratifs, qui
deviennent des acteurs incontournables dans les appareils bureaucratiques. Ces
courtiers jouent un rôle essentiel dans les relations entre les usagers et les
fonctionnaires, contribuant ainsi à l'institutionnalisation de l'informel dans les
structures étatiques.
En résumé, le texte décrit comment les pratiques corrompues et la privatisation
informelle ont pris racine dans le fonctionnement des services publics en

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Afrique, participant ainsi à une transformation de l'État et à la dégradation de ses
services.

b. La criminalisation des structures administratives

Le texte évoque différents aspects liés à la corruption et à la


criminalisation des structures administratives dans trois pays étudiés.
Il mentionne que la corruption est alimentée par diverses infractions et
délits contre la chose publique, qui ont des liens étroits avec le
complexe de la corruption. Parmi ces infractions, on retrouve des
fraudes fiscales, la falsification de documents tels que les actes d'état
civil, les passeports, les certificats médicaux et les épreuves d'examen.
Ces pratiques facilitent la corruption des fonctionnaires et permettent
de dissimuler les détournements et autres irrégularités. Il est
également noté que de nombreuses entreprises peuvent obtenir
frauduleusement les documents nécessaires pour remporter des appels
d'offres arrangés.
L'oralité joue un rôle important dans le fonctionnement de
l'administration, et bien que des documents écrits existent, ils sont
souvent sujets à des falsifications de divers degrés. Ces documents
écrits servent principalement à maintenir une apparence formelle de
respect des procédures administratives, mais leur contenu réel est
souvent détourné ou manipulé. Le texte met en évidence la complexité
du problème de la corruption, avec des liens étroits entre diverses
infractions et délits contre la chose publique, qui se nourrissent
mutuellement et contribuent à un processus de criminalisation des
structures administratives.

c. Le cercle vicieux de la corruption

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Le texte décrit la banalisation et l'enracinement des pratiques
corrompues dans les services publics et la société en général. Cette
normalisation de la corruption crée un cercle vicieux qui accroît
l'incertitude pour les usagers de l'administration. L'opacité des règles
administratives, les relations ambivalentes avec le public et
l'interventionnisme politique et religieux contribuent à cette
incertitude. Pour se protéger de cette précarité, les citoyens cherchent
des protecteurs et des intermédiaires, ce qui encourage la
généralisation et la banalisation des pratiques corruptives.
L'auteur souligne que ces pratiques ne sont pas spécifiques à l'Afrique
et existent également dans les pays du Nord, mais ce sont l'ampleur et
la généralisation qui diffèrent. La corruption de grande envergure est
mondialisée et a des liens avec des réseaux criminels internationaux,
tandis que la petite corruption est enracinée dans le fonctionnement
quotidien des administrations et des services publics.
En conclusion, le texte met en évidence la complexité de la corruption
et la nécessité de prendre en compte cette réalité pour toute réforme
significative.

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CONCLUSION

La corruption en Afrique de l'Ouest est un problème profondément


enraciné et complexe qui a des répercussions néfastes sur le développement
économique, social et politique de la région. Comme le texte l'a souligné, la
banalisation des pratiques corrompues, leur intégration dans le fonctionnement
du service public et leur acceptation sociale ont créé un cercle vicieux qui
entrave la confiance des citoyens envers leurs gouvernements et institutions.
L'incertitude causée par la corruption mine la stabilité et la croissance des pays
de la région, tout en sapant la légitimité des autorités. Les systèmes
administratifs opaques, les faveurs accordées en fonction du statut social ou
politique, et l'influence des réseaux politiques et religieux contribuent à cette
situation. Il est essentiel de reconnaître que la corruption en Afrique de l'Ouest
n'est pas une spécificité régionale, mais plutôt une manifestation d'un problème
plus vaste présent dans de nombreux pays à travers le monde. Cependant,
l'ampleur et la généralisation de la corruption dans certains pays d'Afrique de
l'Ouest peuvent rendre difficile la mise en œuvre de réformes efficaces. Pour
lutter contre la corruption en Afrique de l'Ouest, il est nécessaire d'aborder ce
problème de manière holistique. Cela implique une volonté politique forte pour
mettre en place des mesures de transparence et de responsabilisation, renforcer
les institutions indépendantes de lutte contre la corruption, et sensibiliser la
population sur les conséquences négatives de la corruption. En outre, une
coopération régionale et internationale est essentielle pour combattre les réseaux
de corruption transnationaux et soutenir les initiatives de bonne gouvernance
dans la région. La lutte contre la corruption en Afrique de l'Ouest est un défi de
taille, mais c'est un pas nécessaire pour bâtir des sociétés plus justes, stables et
prospères dans la région. En agissant de manière résolue et collective, les pays
de l'Afrique de l'Ouest peuvent ouvrir la voie à un avenir meilleur pour leurs
citoyens.

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