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REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON

PAIX-TRAVAIL- PATRIE PEACE-WORK-FATHERLAND


MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEURE MINISTRY OF HIGHER EDUCATION
INSTITUT SUPERIEURE ESMATA ESMATA HIGHER INSTITUTE

CLASSE : NIVEAU I MATIERE : EDUCATION CIVIQUE ET ETHIQUE

THEME

PROFESSEUR : ETUDIANTS :
Mme OKALA EDITH

Groupe : 4
ANNEE SCOLAIRE : 2022/2023
MEMBRES DU GROUPE

 NSONGMENE KENNE (ELECTRO-TECHNIQUE)


 NGODJO ERNEST (ELT)
 MBOME FRANCK HENRI (MECA)
 ELOUNDOU ETEME(CGE)
 YONDJEU PHILIPP(PVE)
 TCHIFFO FRANC(ELT)
 KEGNI OHOSSIE TONLEPEU FRANKI (ELT)
 SEGNING KAZE OLIVE (CGE)
 ABESSOLOT FOUDA STERMANIE (CGE)
 LANCELOT FOUDA EKANI (CGE)
 GHOMSI NSANGOU ARIELLE MEGANE (IGL)
 TIOGNING CECILE MAGLOIRE (CGE)
 NGO TONG JOLIE CARLA (COM)
 SINGA OTOU MARCHELLINE (CGE)
 YUNG DIME MARY LOVELINE
 TCHOUBOU LEANDRE (DOT)
 TIYO BELVA (MCV1)
 ELOUNDOU ETENE(CGE)
 TANE KENNE JORDANIE(RES)
 TIGUI FRANCINE(CGE)
 TIAKOU MOUAFO(ST)
 MECHOUM BLANDINE (ELT)
 TUTE KORI MEGAN(GLT)
 DJIOTSA FRANK WILFRID(AGRONOMIE)
 FOTSING FRANCK JUNIOR(ELT)
PLAN DETAILLE
INTRODUCTION

I. LES TYPES DE CORRUPTION


1. LA CORRUPTION ACTIVE
2. LA CORRUPTION PASSIVE
3. LA DIFFERENCE ENTRE LA CORRUPTION ACTIVE ET LA CORRUPTION
PASSIVE

II. LES FORMES DE CORRUPTION

III. LES CAUSES ET LES CONSEQUENCES DE LA CORRUPTION


1. LES CAUSES
2. LES CONSEQUENCES

IV. LES PEINES ET LES SANCTIONS

V. LES MANIFESTATIONS DE LA CORRUPTION SUR L’ETENDU


DU TERRITOIRE CAMEROUNAIS

VI. LES PLANS DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION

CONCLUSION
INTRODUCTION

Pendant longtemps, la corruption a toujours été un frein


pour la croissance économique. Aujourd’hui, son évolution est
fondée sur la malversation financière et le financement des
activités illégales. La corruption se définie donc comme étant
le fait pour une personne investie d’une fonction déterminée
(publique ou privée) de solliciter ou d’accepter un don ou un
avantage quelconque en vue d’accomplir ou de s’abstenir
d’accomplir un acte entrant dans le cadre de ses fonctions.
Cependant, une étude menée en l’ampleur évolutive du lien
entre la confiance et la corruption ou satisfaction dans les
institutions publiques ce qui a fait l’objet d’une analyse par les
agents de développements et les différentes organisations
nationales et internationales sur la non connaissance des causes
a l’origine de la corruption.
I. LES TYPES DE CORRUPTION
D’après le code pénal nous avons deux de corruption :
 la corruption active
 la corruption passive
1. LA CORRUPTION ACTIVE

La corruption active est le fait pour une personne de rémunérer


l’accomplissement ou le non accomplissement d’un tel acte par l’argent
compétent
Dans les faits constitutifs, d’un fait de corruption active, on parle de corruption
publique active lorsqu’une personne, directement ou par l’intermédiaire d’une
autre personne, pour elle-même ou pour quelqu’un d’autre, faire une offre, une
promesse, ou propose un avantage de n’importe quel nature a un fonctionnaire
a fin qu’il accomplisse ou s’abstienne d’accomplir un acte.

2. LA CORRUPTION PASSIVE

Elle est définie par l’article L 432-11 du code pénal qui sanction le fait pour un
élu de demander ou d’accepter un avantage quelconque, pour lui ou pour
autrui, en échange de l’exécution ou de l’inexécution de son mandat ou facilite
par son mandat.
La corruption passive est le fait pour un argent compétent de se laisser
˂acheter˃ pour accomplir ou ne pas accomplir un acte de sa fonction.

3. LA DIFFERENCE ENTRE LA CORRUPTION ACTIVE ET LA


CORRUPTION PASSIVE

Lors d’une corruption passive, c’est l’élu qui est corrompu, c’est-à-dire qui a
l’avantage. Ce délit se distingue du délit de corruption active beaucoup plus rare
en pratique, lors duquel c’est l’élu qui surdoie c’est-à-dire qui offre un avantage
à un autre élu.

II. LES FORMES DE CORRUPTION

IL EXITE PLUSIEURS FORMES DE CORRUPTION A SAVOIR :


 les dessous de tables : ce sont des versements a des responsables officiels
afin qu’il agit plus vite, de façon plus souple et plus favorable.
 La fraude : c’est la falsification des données, des factures et la collusion
 Le favoritisme : c’est le fait de favoriser les proches ;
 Le détournement de fonds : c’est le vol des ressources publiques par des
fonctionnaires
 L’extorsion : c’est l’argent obtenu par la coercition (pression) ou la force

III. LES CAUSES ET LES CONSEQUENCES

1) LES CAUSES DE LA CORRUPTION

De prime a bord, dans notre société, les principaux maux qui favorisent
la corruption sont : la pauvreté, le faible développement social, le
chômage, la cupidité (c’est-à-dire être trop envieux). Beaucoup de
personne qui encourage la corruption sont ceux qui n’ont pas d’emploi
car pour ce faire de l’argent ils sont obligés d’échanger les services afin
d’être rémunérer en retour. Dès lors ce fléau présente des
conséquences

2) LES CONSEQUENCES DE LA CORRUPTION

Comme conséquence de la corruption nous pouvons citer :


A) POUR LA DEMOCRATIE ET LA REGLE DE DROIT :
 la dévalorisation de la confiance et de la légitimité,
 la démotivation et le bouleversement de la participation
politique
 la déformation des élections ,
 la complication de la mise en œuvre des politiques
B) POUR LES SERVICES SOCIAUX :
 Moins de résultat pour plus d’argent
 Les dépenses publiques pour les projets a potentiel de
corruption marginalise le pauvre et des faibles
 Les dépenses publiques pour les projets à potentiel de
corruption
 Marginalise le pauvre et le faible.
C) POUR LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE :
 la réduction de l’investissement
 environnement des affaires dégradé

IV. LES PEINES ET LES SANCTIONS


La corruption est sévèrement sanctionner par le code pénal. La loi que le
corrompu et le corrupteur encours chacun une peine maximal de dix ans
d’emprisonnement ainsi qu’une amende.
Outre ses sanction, corrompu et corrupteur s’expose également a des peines
complémentaires et notamment l’interdiction d’exécuter une fonction publique
ou l’activité professionnel ou sociale concerne par l’infraction

V. LES MANIFESTATIONS DE LA CORRUPTION SUR


L’ETENDU DU TERRITOIRE CAMEROUNAIS

La corruption sur l’étendue du territoire camerounais est devenue un


phénomène normal e tend à se légitimer au fils des temps. Cette situation de
corruption qui trouve son explication dans les comportements des argents
publics et des usagers se présente sous plusieurs formes. Dans ce pays on se
retrouve face à la grande corruption pratiquée par les acteurs du haut et à la
petite corruption pratiquée par les acteurs du bas. La corruption tel que conçue
et pratiquée dans la gouvernance au Cameroun remplie plusieurs fonctions qui
sont a la fois politique économiques et sociales. La corruption dans au
Cameroun est désormais un fait total, qui dans sa pratique est devenue banale
chez les usagers que chez les agents publics

VI. LE PLAN DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION

Le Conseil de l'Europe, fondé en 1949 et basé à Strasbourg, s'est


impliqué dans la lutte contre la corruption. Le développement des
travaux a été jalonné par plusieurs événements marquants depuis
1981, lorsque le Comité des ministres du Conseil de l’Europe a
recommandé de prendre des mesures contre le crime
économique (y compris, entre autres, la corruption)
(Recommandation no R (81) 12). En 1994, les ministres de la
justice des États membres du Conseil de l’Europe
(19e Conférence, La Valette) sont convenus de la nécessité de
traiter la corruption à échelle européenne, car ce phénomène
menace gravement la stabilité des institutions démocratiques. Le
Conseil de l’Europe, en tant que principale institution européenne
ayant vocation à défendre la démocratie, l’État de droit et les
Droits de l’Homme, a été chargé de trouver des réponses à cette
menace. Les ministres ont reconnu que pour lutter efficacement
contre la corruption, il convenait d’adopter une approche aussi
exhaustive que possible et ont recommandé d’instaurer un Groupe
multidisciplinaire sur la corruption (GMC) pour préparer un
programme d’action global et pour examiner la possibilité
d’élaborer des instruments juridiques dans ce domaine, soulignant
notamment l’importance d’établir un mécanisme de suivi afin de
veiller au respect des engagements contenus dans ces
conventions. Avec la création du Groupe multidisciplinaire sur la
corruption (GMC) en septembre 1994, sous les auspices du
Comité européen pour les problèmes criminels (CDPC) et du
Comité européen pour la coopération juridique (CDCJ), la lutte
contre la corruption s’est affirmée comme étant l’une des priorités
du Conseil de l’Europe.
En novembre 1996, le Comité des Ministres a adopté le
Programme d’Action contre la Corruption qui a été élaboré par le
GMC et a fixé la date du 31 décembre 2000 pour sa mise en
œuvre. Le Comité des Ministres s’est félicité, en particulier, des
objectifs du GMC consistant à préparer une ou plusieurs
conventions internationales contre la corruption, et de son
intention de prévoir un mécanisme de suivi visant à assurer le
respect des normes contenues dans ces instruments. C'est ainsi
que sont nés :
 la Résolution (97) 24 portant les vingt principes directeurs pour
la lutte contre la corruption : ce texte recense de manière
synthétique les éléments de base de toute politique anti
corruption ambitieuse et efficace ;
la Convention pénale sur la corruption (STE no 173) : ce traité
fixe notamment des obligations en matière d'incrimination de
diverses formes de corruption, qu'il s'agisse du secteur public
ou privé ou encore de la corruption nationale ou transnationale ;

 la Convention civile sur la corruption (STE no 174) : cet autre


traité impose aux pays de prendre des mesures diverses en
matière civile (mécanismes de recours et d'indemnisation
ouverts aux victimes de la corruption, nullité des contrats
entachés par la corruption), ou encore notamment d'introduire
des mécanismes de protection professionnelle et autres des
personnes signalant de bonne foi les soupçons de corruption ;
la Recommandation no R (2000) 10 sur les codes de conduite
pour les agents publics et Code modèle de conduite pour les agents publics
(annexe à la Recommandation) : ce texte invite
les pays à adopter de tels codes et il offre un modèle en annexe
dont les gouvernements ou administrations individuelles
peuvent facilement s'inspirer ;
 le Protocole additionnel à la Convention pénale sur la corruption
(STE no 191) : ce traité étend le champ des incriminations de la
corruption dans la Convention pénale aux arbitres (en matière
commerciale, civile ou autre) ainsi qu'aux jurés - ces deux
catégories de personnes constituant des catégories
complémentaires aux magistrats de l'ordre judiciaire ;
 la Recommandation no R (2003) 4 sur les règles communes
contre la corruption dans le financement des partis politiques et
des campagnes électorales : texte unique en son genre au
niveau international, de par les thèmes qu'il couvre et la portée
des principes énoncés.
Par ailleurs, les États ont rapidement souhaité assortir ces divers
textes d'un mécanisme d'évaluation destiné à veiller à leur mise en
œuvre au niveau national. C'est ainsi qu'est né le Groupe d'États
contre la Corruption (GRECO) en mai 1999, qui regroupe, au
12 octobre 2009, 46 États y compris les États-Unis d’Amérique
(bon nombre de mécanismes du Conseil de l'Europe étant ouverts
aux États non membres de l'organisation compte tenu de la
matière : entraide judiciaire, lutte contre le blanchiment ou la
corruption, cybercriminalité, etc.).
CORRUPTION
La corruption est un problème à la fois politique et économique. Le manque de
transparence et de responsabilité qui caractérise le système politique porte aussi
gravement tort à l’économie en dégradant les conditions de l’investissement et
en alimentant une culture de la corruption. On peut dire que la corruption est un
problème énorme et flagrant, mais nul n’est près à en reconnaitre publiquement
l’existence. Pour réussir une lutte efficiente contre la corruption généralisée et
les détournements institués comme mode de fonctionnement de notre
administration, Il faut nécessairement procéder à une profonde réforme des
systèmes judiciaire, sécuritaire et administratif de notre pays.

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