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ETUDE DE CAS
Les politiques publiques de Lutte contre la corruption au Cameroun
INRODUCTION
BIOGRAPHIE
DEFINITION DES CONCEPTS CLES
OBJET DE L’ETUDE
RESUME DU TEXTE
THEORIES MOBILISEES
TROIS CITATIONS TIREES DU TEXTE
CONTEXTUALISATION
LIMITES
CONCLUSION
1. INTRODUCTION
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1. INTRODUCTION
La mise en œuvre des politiques publiques dans tous les états du monde se heurtent au phénomène de
la corruption. Dans son ouvrage « Les politiques publiques de Lutte contre la corruption au
Cameroun », le Pr. Magelan OMBALLA consacre la première partie de l’étude de cas à l’étude de ce
phénomène qui pour lui est un concept dont la complexité fait en sorte que ses perceptions les plus
largement partagées soient celles qui mettent suffisamment l’accent sur la pluralité de ses facettes et
sur la difficulté de tracer ses frontières.
C’est ainsi que contextualisé au Cameroun utilisant le texte de la convention des Nations unies contre
la corruption adopté le 31 0ctbre 2003 à Mérida au Mexique, ratifié par le Cameroun à travers le
décret N° 2004/126 du 18 Mai 2004, la définit comme « la soustraction, le détournement des biens, kl
trafic d’influence, l’abus de fonctions, l’enrichissement illicite, le blanchiment d’argent ou du produit
du crime, à la soustraction de biens dans le secteur privé, à l’abus de pouvoir ».
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2. BIBLIOGRAPHIE
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BIOGRAPHIE
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3. DEFINITION DES CONCEPTS CLES
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3. DEFINITION DES CONCEPTS CLES
Plusieurs concepts clés ressortent de l’article du Pr. Magelan OMBALLA « Les politiques
publiques de Lutte contre la corruption au Cameroun ».
POLITIQUE
PUBLIQUE
CORRUPTION
PROBLÈME
PUBLIC
REDEVABILITÉ
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La corruption : c’est une réalité ambigu, confus, insaisissable, difficile à cerner en raison
de la diversité des actions et/ou des transactions concernées, mais également du fait de
son caractère généralement occulte et secret.
Pour l’auteur, une définition de la corruption est celle qui prend en compte la pluralité de
ses facettes et la difficulté à tracer les frontières. Pour ce faire, celle retenue est celle de
Hyacinthe Sawadogo qui l’appréhende comme un phénomène comportant cinq principaux
aspects à savoir : « la corruption proprement dite », « les infractions apparentées à la
corruption », « le détournement des deniers publics » et la « destruction des pièces par les
fonctionnaires »
Finalement, la définition retenue au Cameroun est celle issue à travers le décret n°2004/126 du 18 mi 2004
du Président de la République en application à la loi N°2004/010 du 21 Avril 2004 :
« la corruption est la soustraction, le détournement de biens, le trafic d’influence, l’abus de
fonctions, l’enrichissement illicite, le blanchiment d’argent ou du produit du crime, à la
soustraction de biens dans le secteur privé ; à l’abus du pouvoir »
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3. DEFINITION DES CONCEPTS CLES
Politique publique :
Selon Yves MENY et Jean Claude THOENIG, « une politique publique se présente comme un
programme d’action gouvernementale dans un secteur de la société ou dans un espace
géographique ».
C’est un processus de médiation sociale dans la mesure où l’objet de chaque politique
publique est de prendre en charge les désajustements qui peuvent intervenir entre un secteur et
l’autre, ou encore ente un secteur et la société globale.
De manière générale, l’analyse des politiques publiques renvoient à l’étude des faits sociaux
organisés à travers l’action publique ; Elle permet de mieux comprendre les dynamiques du
dedans et du dehors qui structurent la lutte contre la corruption au Cameroun car celle-ci
épouse un contexte de mutualisation des rapports entre la société et le pouvoir
Elle s’inscrit dans la durée.
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3. DEFINITION DES CONCEPTS CLES
Problème public : Selon Jean Gustave Padioleau, un problème publique est une situation dans
laquelle des acteurs sociaux perçoivent les écarts entre ce qui est, ce qui pourrait être, et ce qui
devrait être.
La demande sociale : c’est la formulation des exigences de justice sociale, l’évidente soif de
sentence sacrificielle présentée souvent de manière débridée dans une déferlante explosive et
vindicative par les médias et les organisations se réclamation de la société civile.
Déterminant objectifs : il s’agit des facteurs qui ont contribué à la construction du problème et
qui ressortent de son contexte d’apparition.
Redevabilité : c’est un outil de réflexion utile à la science politique et peinant à trouver une
traduction opérationnelle, et une expression plus opérationnelle de reddition des comptes, trop
restreinte à un type spécifique d’informations. 11
4. OBJET DE L’ETUDE
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4. OBJET DE L’ETUDE
LA PROCEDURE D’ETIQUETTAGE
S’agissant de la procédure d’étiquetage, Felstiner William, Richard Abel et Austin Sarat propose un
processus en trois étapes :
Le naming : définition d’une situation qui comme une situation qui pose problème, le moment de prise de
conscience ;
Le Blaming : définition de la cause et de la responsabilité du préjudice subi
Le Claming : réclamation auprès des autorités compétentes de réparation, de changements, de lois, etc…
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5. RESUME DU TEXTE
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5. RESUME DU TEXTE
Le texte proposé par le Pr. Magelan OMBALLA « Les politiques publiques de Lutte
contre la corruption au Cameroun » a pour objectifs :
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6. THEORIES MOBILISEES
La théorie économique ‘‘La corruption est l’un des facteurs explicatifs de l’inégalité
croissante des revenus. ’’
Cette théorie a été introduite en science politique par James March et Johan Olsen
La notion de mise à l’agenda est un concept de sociologie de l'action publique. Elle
renvoie au passage d'un problème du domaine de la nature ou du privé au domaine public
. Elle désigne « l’ensemble des problèmes faisant l’objet d’un traitement, sous quelque
forme que ce soit, de la part des autorités publiques et donc susceptibles de faire l’objet
d’une ou plusieurs décisions ». Il faut également souligner que « la mise à l'agenda
appelle et justifie une intervention publique légitime sous la forme d'une décision des
autorités publiques, quelles qu'en soient la forme (gouvernementale, législative,
administrative) et la modalité (mesures d'urgence, plan d'action à plus long terme, loi,
décision administrative ou financière, désignation d'une commission, etc.) »
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7. TROIS CITATIONS TIREES DU TEXTE
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7. TROIS CITATIONS TIREES DU TEXTE
La corruption n’est pas seulement le fait de quelques « brebis galeuses » ou
d’une classe banale qu’il suffirait d’empêcher de nuire, ni un « mal » qu’on
1 pourrait éradiquer grâce à l’instruction ou de grandes campagnes éthiques ;
il s’agit d’un comportement habituel, attendu dans toutes les transactions
La corruption doit cesser dans l’administration. Tous les grands types qui
2 détournent des millions qui s’enrichissent doivent être frappés par des peines
d’emprisonnement sévères. UPC 1980
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8. CONTEXTUALISATION
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8. CONTEXTUALISATION
La lutte contre la corruption est une thématique ancienne constante de la vie politique au Cameroun.
Il n’y a presque pas une période de l’histoire que Cameroun qui n’ait accordée une importance à
cette lutte depuis 1958 sous la houlette d’André Marie Mbida jusqu’à nos jours sous Pal BIYA en
passant par l’aire AHIDJO.
Le phénomène prend une grand ampleur a Cameroun à partir des années 90 avec la crise
économique.
En effet, le paradoxe de ces années voulaient que au même moment où le prix du pétrole chute ainsi
que celui des autres matières premières de rentes (cacao café, coton, caoutchouc) avec pour
conséquences la réduction des recettes de l’Etat, en même temps, l’élite politico-administrative s’est
constituée les plus grosses fortunes de la République. Ceci va induire de graves crises socio-
économiques, le mécontentement vis-à-vis du pouvoir ira grandissant avec de nombreuses
manifestations. Le Chef de l’Etat Paul Biya s’est alors engagé résolument dans la lutte en :
Créant des institutions de lutte contre ce fléau et de sanctions (CONAC, CONSUPE, TCS…)
Posant des actions d’arrestation de limogeages, etc…
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9. LIMITES
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9. LIMITES
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10. CONCLUSION
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10. CONCLUSION
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MERCI DE VOTRE AIMABLE ATTENTION
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