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DROIT INTERNATIONAL ÉCONOMIQUE

INFORMATION

Ce présent document est le cours de Droit International


Économique tel que donné en amphithéâtre.
Master 1 Droit Public UCAO-UUA par le Dr. JONATHAN GBEDE.
Le cours a été juste saisi pour permettre aux étudiants
une révision plus facile.
Que Dieu vous aide à valider votre année.

Brandon ZION
INTRODUCTION

Définition
Le Droit International Economique (DIE) peut s’appréhender aussi bien
largement que strictement. Mais dans le cadre de ce cours nous retiendrons la
définition stricte.
Au sens strict, le DIE est l’ensemble des règles qui régissent
l’organisation des relations internationales économiques et qui s’appliquent
particulièrement aux relations macroéconomique.

Les sources du DIE


Elles sont tant nationales qu’internationales.
- Les sources internes (nationales), sont constituées des actes unilatéraux
des Etats. Il s’agit essentiellement de la Constitution, des lois et des
règlements.
- Les sources externes (internationales), à l’image du Droit International
Public (DIP), la principale source du DIE est le Traité auquel s’ajoute des
sources non conventionnelles telles que la Coutume.

Les caractères du DIE


Les principaux caractères du DIE sont :
- L’interprétation complexe des Etats
À la différence du Droit International General (DIG) qui est un droit de
protection, le DIE est un droit d’expansion car il repose sur l’idée que
l’enrichissement des Etats rend nécessaire l’établissement de relation
d’interdépendance économique entre les nations. Des lors, en DIE, la frontière
devient perméable, elle n’a d’ailleurs plus vocation d’être car elle constituait un
obstacle à la libre circulation de la richesse.
- Un droit évolutif avec des obligations multilatérales croissantes
Le système commercial multilatéral est global et intégré, incluant de
nombreux accords qui convient pratiquement tous les acteurs du commerce
international : marchandises, services, propriété intellectuelle.
Sur un autre plan, les normes deviennent plus exigeantes et les
procédures plus contraignantes. L’heure est à la normalisation, à la
standardisation, à la certification …
Toute chose qui réduise la marge de manœuvre de l’Etat.
- La prise en compte de la situation réelle des Etats
Le DIE envisage les Etats non en tant qu’entité formelle mais en tant
qu’entité réelle. Le pouvoir politique est supplanté par le pouvoir économique.
Ainsi, les règles de DIE ont prévu un traitement spécial et différencié au profit
des pays en développement pour atténuer l’égalité formelle. Ce qui confère
une souplesse au DIE qui en fait un droit pragmatique. Par cette souplesse le
DIE est qualifié de Soft Law.
- Une logique de l’intégration économique
Le DIE admet des intégrations économiques régionales regardées comme
support à la libéralisation multilatérale des échanges. Dans l’optique de l’OMC,
régionalisme et multilatéralisme sont plus complémentaire qu’antinomiques.
PARTIE 1 : SOCIETE ET ORDRE ECONOMIQUE
INTERNATIONAL

Chapitre 1 : La société économique


internationale

La Société Economique International (SEI) est composé d’acteurs


classiques auxquels s’ajoute des acteurs nouveaux.

Section 1 : Les acteurs classiques


Ils sont composés des sujets de droit internationaux :
- Les Etats
- Les Organisations Internationales

Paragraphe 1 : Les Etats


En tant que sujet originel de droit international, les Etats constituent le
pilier le plus important du DIE. Au-delà de l’égalité formelle des Etats, les
relations économiques internationales sont marquées par la distinction entre
pays développés et pays sous-développés.
A- Les pays développés
Ce sont les pays dont la majorité de la population accède à tous ses
besoins vitaux ainsi qu’à un certain confort et à l’éducation.
B- Les pays sous-développés
Ce sont les pays dont les structures économiques, politiques et sociales,
ne permettent pas de satisfaire les besoins fondamentaux des populations.
Certains de ces pays se caractérisent par une pauvreté massive, ainsi qu’une
faible insertion dans l’économie mondiale.
Parmi les pays sous-développés on note des sous catégories :
- Pays Moins Avancés (PMA)
PMA désigne une catégorie de pays crée en 1971 par l’ONU, il présente
un Indice de Développement Humain (IDH) des plus faibles (proche de 0) ce
qui leur permet de bénéficier d’une attention particulière de la part de la
Communauté Internationale.
On note environ 50 pays PMA à travers le monde, dont 35 pays en
Afrique (Niger, Madagascar et bien d’autres).
- Pays Emergents
Un Pays Emergents (PE) est un pays dont le Produit Intérieur Brut (PIB)
est inférieur à celui d’un pays développé, mais qui enregistre une croissance
rapide avec un niveau de vie qui tend vers celui d’un pays développé.
Sont généralement reconnu comme Pays Emergents, l’Inde, le Brésil,
l’Afrique du Sud, l’Argentine, le Maroc et bien d’autres.

Paragraphe 2 : Les Organisations Internationales

A- La notion
Une Organisation Internationale (OI) est l’association d’Etat souverain
établie par un traité international et doté d’un appareil permanent d’organe
commun.
Les OI couvrent tous les champs de l’activité humaine dont les champs de
l’activité économique.
B- Le pouvoir normatif des OI
À la différence des OI à caractère politique, les OI à vocation économique
disposent d’un pouvoir normatif plus prononcé, allant jusqu’à atteindre même
la souveraineté des Etats. Ainsi, dans le cas des plans d’ajustements structurels,
les Etats sont soumis à la décision du Fonds Monétaire International (FMI) et de
la Banque Mondiale (BM).
Section 2 : Les acteurs nouveaux

Paragraphe 1 : Les sociétés multinationales

A- La notion
Selon la définition formelle qu’en donne l’ONU, est multinationale, la
société qui détient une participation significative en capital dans des filiales
ou des sociétés apparentées situées à l’étranger.
Dans les cas d’une filiale stricto sensu, la société possède la majorité du
capital.
1- La stratégie de délocalisation
L’internationalisation d’une société peut obéir à plusieurs raisons :
- La première raison est de s’assurer d’un approvisionnement continu,
principalement en matière première. Cette première motivation explique
en partie les logiques d’intégrations verticales menées par ces
multinationales et qui vont de la production à la commercialisation des
produits.
- La seconde raison, obéit à des comparatifs de coût et résulte d’une
comparaison des coûts de production existant entre son marché
d’origine et son marché de destination. Outre l’accès a une matière
première bon marché, la délocalisation va permettre à ces firmes
d’employer une main d’œuvre a un cout salarial moindre. Nombreuses
sont les délocalisations qui obéissent désormais à ce seul objectif.

2- La place des multinationales dans l’économie


Les multinationales en forte croissance réalisent aujourd’hui près de 2/3
des échanges commerciaux, une part sous forme d’exportation et une part
sous forme d’échange société-entreprise, entre société filiale et société-mère.
La masse de ces investissements représente plus de 300 milliards de
dollars.
B- L’encadrement juridique ders multinationales
Le problème principal que pose l’encadrement des sociétés
multinationales demeure leur rattachement à un ordre juridique. Doivent-elles
être soumises au droit interne des filiales ou doivent-elles relever du droit
international ?
Les sociétés transnationales sont des personnes morales de droit privé
ayant des activités dans différents Etats, mais un centre unique ou principal de
décision. Son caractère transnational n’autorise pas à la considérer comme une
personne morale internationale.
Ainsi, en l’état actuel du droit international les seules personnes morales
internationales sont :
- Les Etats
- Les Organisations Internationales
Des lors, étant des sujets de droit interne, les sociétés multinationales
sont soumises au droit interne de l’Etat d’accueil.
Toutefois, sur la base de Convention internationale notamment de
Convention bilatérale d’investissement ou Accord d’investissement, des
dispositions soumettant la société multinationale au droit international
peuvent être prévues notamment en matière de règlement des différends.

Paragraphe 2 : Les associations internationales

Les associations internationales sont des organisations comportant des


individus situés dans des Etats différents. Elles sont également reconnues
comme le vocable des Organisations Internationales Non Gouvernementales
ou ONG.
Selon l’ONU (résolution 288 X du 27 février 1950) :
« Sera considéré comme ONG, toute organisation dont la Constitution ne
résulte pas d’un accord inter-gouvernemental y compris des organisations qui
acceptent les membres désignés par les autorités gouvernementales, pourvu
que de tels membres ne nuisent pas à la libre expression des organisations ».
A- Le statut juridique des ONG
Les ONG ne sont pas des sujets de droit international même si elles
bénéficient d’une reconnaissance internationale. Cette reconnaissance
internationale est à la fois internationale et régionale.
Au plan universel, l’article 71 de la Charte de l’ONU dispose que :
« Le Conseil Economique et Social, peut prendre toute disposition utile
pour contrôler les ONG qui s’occupent de question relevant de sa
compétence »
Au plan régional, les ONG apparaissent également dans l’accord UE-ACP
de Cotonou (Benin), où elles sont reconnues comme des acteurs à part entière
du partenariat UE-ACP.

B- Les relations avec les sujets de droit international


Les ONG entretiennent avec les Etats et les OI des relations à la fois
amicales et conflictuelles.
Dans le premier cas, les ONG peuvent devenir des partenaires de ces
sujets de droit international de la mise en œuvre de politique, économique,
commerciale et sociale. Leurs principaux atouts étant la proximité avec la
population et leur faible coût.
Dans le deuxième cas, les ONG peuvent avoir des relations conflictuelles
avec ces mêmes partenaires. Notamment sur des questions d’intérêt politique
ou économique.
Chapitre 2 : L’ordre économique international

L’Ordre Economique International (OEI) peut être appréhendé comme


l’ensemble cohérent des règles juridiques orientées en fonction des finalités
du système.

Section 1 : L’évolution de l’ordre économique international

Paragraphe 1 : La formation de l’ordre économique


L’OEI existant s’est construit à la suite de la 2 e guerre mondiale. À cette
époque, les Etats industrialisés à économie de marché menés par les Etats Unis
ont voulus rétablir le libre jeu du marché dans leur relation mutuelle. Ces
règles concernent d’une part la monnaie et les finances et d’autre part le
commerce.

A- L’ordre monétaire et financier


La formation de l’ordre monétaire et financier s’est traduite d’une part
par la création du FMI et d’autre part par la création de la Banque
Internationale pour la reconstruction et le développement.

B- L’ordre commercial
La formation de l’ordre commercial se caractérise par la tentative de
créer l’Organisation Internationale du Commerce. Puis par la suite par la
création du GATT (General Agreement on Tariffs and Trade ou Accord général
sur les tarifs douaniers et le commerce).
Paragraphe 2 : La revendication d’un nouvel ordre
économique international

A- La revendication de 1914
Face à la construction d’essence libérale de l’OEI, les pays du tiers monde
ont revendiqués un nouvel OEI. L’Assemblée Générale de l’ONU est ainsi
adoptée, lors de sa 6 e session extraordinaire, la déclaration d’un nouvel OEI par
le biais des résolutions 32-01 et 32-02 du 21 mai 1974 et 32-81 du 12
décembre 1974 portant Charte des Droits et Devoirs Economique des Etats.
Selon la résolution 32-01, le nouvel OEI doit être « fondé sur l’équité, l’égalité
souveraine, l’interdépendance, l’intérêt commun et la coopération entre tous
les Etats, indépendamment de leur système économique et social qui consigna
les inégalités et rectifia les injustices actuelles, permettra d’éliminer le
fossé croissant entre les pays développés et les pays en voie de
développement ».
Cette prise de position est l’aboutissement d’une évolution historique
rapide à partir des années 60.
En effet, l’arrivée sur la scène internationale des pays anciennement
colonisés a posé la question de l’application des règles économiques
internationales à des pays inégalement développés. Malheureusement la mise
en œuvre de ce nouvel OEI a été largement insuffisante du fait du refus des
pays développés qui n’ont pas signés la résolution.

B- La nouvelle revendication
Elle est portée par les BRICS qui sont :
- Le Brésil
- La Russie
- L’Inde
- La Chine
- L’Afrique du SUD
Ce sont des pays émergents qui, associés représentent une grande
puissance économique du monde.
Ensemble les BRICS pèsent 45% de la population de la planète, le ¼ de
sa richesse et les 2/3 de sa croissance. 4 des 5 BRICS font partie des 10
premières puissances économiques mondiale. Les BRICS prônent une
coopération sud-sud visant à amener au développement les pays sous-
développés. Par ailleurs, la puissance économique dont ils disposent leur
permet de participer aux grands sommets internationaux sur les questions de
développement.

Section 2 : Les caractéristiques de l’OEI


L’OEI contemporain est marquée par plusieurs caractéristiques. C’est un
ordre libéral qui répudie le protectionnisme et qui est marqué par la
mondialisation.

Paragraphe 1 : Un ordre libéral répudiant le


protectionnisme

A- Un ordre libéral
Depuis la chute du Mur de Berlin, le libéralisme est la seule doctrine en
vigueur. Les pays non-alignés ont tous adoptés la doctrine libérale ainsi que les
principes libéraux édictés par la Banque Mondiale (BM) et le FMI.

B- Un ordre répudiant le protectionnisme


L’OEI actuel est marqué par le rejet du protectionnisme c’est-à-dire de
toute doctrine qui prône la fermeture des marchés aux autres Etats.
Paragraphe 2 : Un ordre marqué par la mondialisation et
traversé par des tensions

A- Un ordre marqué par la mondialisation


La mondialisation est un mouvement inévitable et irréversible. Elle va au-
delà de la simple intégration de commerce. La mondialisation touche
aujourd’hui une pensée politique, économique, sociale, voir culturelle.
B- Un ordre remarqué par des tensions
L’Ordre économique est marqué par plusieurs types de tensions :
- Tension entre universalisme
- Tension entre régionalisme et bilatéralisme
- Tension entre mondialiste, antimondialiste et altermondialiste
- Tension entre pays développés et pays sous-développés
PARTIE 2 : L’AIDE PUBLIQUE AU DEVELOPPEMENT

Il n’existe pas de définition juridique précise de la notion d’aide même si


celle-ci n’est pas absente en droit notamment en DIE.
Selon la définition du Comité d’aide au développement, l’aide publique
au développement (APD) comprend les dons et les prêts préférences.
Les dons sont des concours financiers octroyés à titre gratuit par un Etat
ou une OI à un Etat.
Les prêts sont des concours financiers octroyés avec une obligation de
remboursement selon un échéancier définit avec le créancier. Le prêt est
considéré comme de l’aide si les conditions de son octroi sont préférentielles
ou concessionnelles, c’est-à-dire sont souples pour l’Etat bénéficiaire.
L’APD peut être diversement classifiée, mais on retiendra deux (2)
classifications :
- Selon l’origine, on distingue l’aide multilatérale de l’aide régionale et
l’aide bilatérale

 L’aide multilatérale est octroyée par une OI à vocation universelle.


 L’aide régionale est accordée par une OI à vocation régionale.
 L’aide bilatérale est octroyée par un Etat à un autre Etat.

- Selon la finalité, on distingue l’aide monétaire de l’aide financière.

 L’aide monétaire a pour but de résoudre les déficits de la balance de


paiement des Etats.
 L’aide financière est destinée à financer des investissements.
Chapitre 1 : Le cadre général de l’aide publique
au développement

Section 1 : La notion de l’APD

Paragraphe 1 : Définition
L’APD est constituée de fonds d’origines publiques (Etats, OI) apportés
sous formes de dons, de prêts, d’allègement de dettes aux pays en
développement.

A- Le contenu de l’aide
L’aide comporte soit un transfert de ressource soit un allègement de la
dette.
Le transfert de ressource peut consister en des dons ou en des prêts.
L’allégement de la dette comprend soit la réduction de la dette, soit
l’annulation de la dette.

B- L’origine et la destination de l’aide


Au niveau de l’origine, l’aide provient essentiellement d’une personne
publique, à savoir l’Etat ou une OI.
Au niveau des Etats, il s’agit des pays développés. Relativement à la
destination l’APD est destinée essentiellement aux pays en développement.
Paragraphe 2 : La finalité de l’aide

A- Une finalité monétaire et financière classique


B- Une finalité financière spécifique : les objectifs du
financement durable (OFD)
Si de façon classique, l’aide a pour but le développement économique et
l’amélioration du niveau de vie spécifiquement aujourd’hui, l’aide vise à
atteindre les objectifs du développement durable. Les OFD définissent 17
priorités pour un développement socialement équitable sur un point de vue
environnemental économiquement prospère et inclusif à l’horizon 2030.
Les principaux OFD sont :

- Eradication de la pauvreté
- Lutte contre la faim
- Accès a la santé
- Egalité entre les sexes
- Accès à l’eau salubre et a l’assainissement
- Recours aux énergies renouvelables
- Accès à des emplois décents (Smig, condition de travail, commination
avec l’employeur, épuisement).

Section 2 : La portée de l’aide

Paragraphe 1 : Au niveau de la définition de l’aide


A- Un contenu fuyant
Le problème se pose au niveau de l’allègement de la dette. Les pays en
développement ou les pays bénéficiaires estiment que l’allégement de la dette
ne devrait pas être comptabilisé au titre de l’aide publique au développement.
De même est problématique la prise en compte des appuis du secteur
notamment les sociétés multinationales.
B- Une appropriation insuffisante des pays bénéficiaires
Les pays reprochent aux pays donateurs, une insuffisante prise en
compte de leur besoin au priorité dans la définition de l’aide. Ainsi, l’aide qui
est apportée n’est pas nécessairement leur priorité.

Paragraphe 2 : L’efficacité de l’aide


A- Les objectifs quantitatifs
Selon le Secrétaire General de l’OCDE : « Les pays donateurs ne tiennent
pas leur engagement en faveur d’une augmentation du financement de
développement pris en 2015. Ce qui augure mal de notre capacité à concrétiser
les OFD à l’horizon 2030 ».
Cette seule citation montre à quel point les objectifs quantitatifs sont
loin d’être atteint.
B- Les objectifs qualificatifs
L’efficacité de l’aide est souvent limitée car les priorités de l’aide ne sont
pas nécessairement les priorités du terrain.
On note également une insuffisance du contrôle de l’aide.
Par ailleurs, les conditionnalités de l’aide sont jugées parfois trop
contraignantes pour les pays bénéficiaires.
Chapitre 2 : Le cadre spécifique : le mécanisme
de financement de l’APD

Section 1 : Le financement dans le cadre universel : le système


de Bretton Woods
Paragraphe 1 : Les institutions de financement

A- Le Fonds Monétaire International (FMI)


Il a été créé en Juillet 1944 à Bretton Woods par 45 Etats (190 Etats
aujourd’hui).
Selon l’article 1 de ses statuts, les principaux buts de l’institution sont :
- Promouvoir la coopération monétaire internationale
- Faciliter l’expansion et la croissance équilibrée du commerce mondial
- Promouvoir la stabilité des changes
- Aider à établir un système multilatéral de paiement
- Mettre ses ressources moyennant des garanties adéquates à la
disposition des pays confrontés à des difficultés de balance de paiement.
Aujourd’hui son action se porte essentiellement sur la promotion de la
croissance et la réduction de la pauvreté.

B- La Banque Mondiale (BM)


Crée en 1945 sous la dénomination Banque Internationale pour la
Reconstruction et le Développement (BIRD), la Banque Mondiale accorde des
prêts à des pays en développement pour des projets d’investissements. Elle
comprend 5 organisations financières qui sont :
- La BIRD
- L’Association Internationale pour le Développement
- La Société Financière Internationale
- L’Agence Multilatérale de Garantie des Investissements
- Le Centre Internationale pour le Règlement des Différends liés aux
Investissements.
Les objectifs de la BM ont évolué, ainsi, délaissant l’objectif initial qu’est
la croissance économique, elle met l’accent sur un objectif ambitieux :
- Mettre fin à l’extrême pauvreté d’ici 2030.
Elle (BM) se focalise également sur des problématiques telles que les
pandémies et la dette.

Paragraphe 2 : Les mécanismes du financement


Ces mécanismes ont évolué passant des facilités accordées à des
programmes d’annulation de la dette.

A- Les facilités
On retiendra deux (2) facilités :
- La facilité d’ajustement structurel
- La facilité pour la réduction de la pauvreté et la croissance

 La facilité d’ajustement structurel, s’est traduite par des concours


octroyés aux pays membres à faible revenus en vue de résoudre les
graves difficultés de balance des paiements auxquelles ils sont
confrontés.
Les pays admissibles pouvaient emprunter à hauteur de 140% de leur
quota au FMI.
Les prêts sont assortis d’un taux d’intérêt de 0.5% et d’un délai de
remboursement de 10 ans.
Les facilité d’ajustement structurel (FAS) sont assortis d’une
conditionnalité principale qu’est le FAS établi conjointement entre
l’Etat et le FMI. Mais en réalité, le rôle des experts du FMI et de la BM
est plus prépondérant.
Les FAS définissent les grands axes macroéconomiques notamment
en matière de budget de paiement, de commerce et bien d’autres.
Ils redéfinissent la politique économique de l’Etat. Les FAS se fondent
essentiellement sur le libéralisme économique, qui implique la libre
concurrence et le désengagement de l’Etat. Les principales mesures
relevant des FAS ont pour but :
 De réduire les charges de l’Etat
 D’accroitre les ressources de l’Etat
 D’assainir la gestion des finances publiques
 Elargir l’assiette de l’impôt

 Relativement à la facilité pour la réduction de la pauvreté et la


croissance (FRPC), elle est appuyée sur des stratégies globales
d’allègement de la pauvreté pilotée par les pays bénéficiaires.
Elle a été créé en 1999.
Sur la base du Document Stratégique de Réduction de la Pauvreté
(DSRP).
Les DRSP détaillent les mesures que l’Etat entend prendre pour
parvenir à réduire la pauvreté et à faciliter la croissance.

B- L’annulation et la réduction de la dette : l’initiative PPTE


Cette initiative a été créé en 1996 conjointement par le FMI et la BM. Elle
a pour but de réduire à un niveau supportable la charge de l’endettement
extérieur de la plupart des PPTE.
L’accès à l’initiative PPTE est soumis aux conditions suivantes :
- Etre exclusivement AID (Association Internationale du Développement)
et admissible à la FRPC.
- Faire face à une charge de la dette insupportable.
- Donner la preuve qu’il a engagé des reformes dans le cadre des
programmes économiques appuyé par la Banque Mondiale (BM) et le
FMI.
- Avoir formulé un DRSP sur un vaste processus participatif.
Lorsqu’un pays respecte ces conditions et qu’il a accompli des progrès
suffisent vers la satisfaction des critères retenus, le FMI et la BM décident de
son admissibilité à l’allègement lui faisant ainsi obtenir le point de décision.
Lorsqu’un pays atteint le point de décision, il peut immédiatement
obtenir un allègement intérimaire sur le service de la dette qui est exigible.
Cependant, afin de recevoir la réduction intégrale et irrévocable de la
dette, le pays doit :
- Continuer de donner la preuve qu’il exécute comme il convient les
programmes soutenus par le FMI et la BM.
- Exécuter de manière satisfaisante les réformes fondamentales convenu
au point de décision.
- Adopter et exécuter pendant 1 an au moins le DRSP.
Lorsqu’un pays a satisfait à ces critères, il atteint le point d’achèvement.
En conséquence, l’allègement intégrale de la dette connait au point de décision
lui ait accordé.

Section 2 : Le financement régional et bilatéral


Paragraphe 1 : Le financement régional : le cas de l’UE
Paragraphe 2 : Le financement bilatéral : le cas de la
France

A- Description sommaire de l’aide français au


développement (AFD)
L’AFD s’appuie essentiellement sur une priorité géographique à deux (2)
variantes.
Dans un premier temps, elle est dirigée en premier lieu vers l’Afrique
subsaharienne.
En deuxième lieu, elle est dirigée vers l’Afrique du Nord et l’Océanie.
L’autre priorité géographique de l’aide est l’orientation vers les pays
francophones. Ainsi, 7 des 10 principaux receveurs de l’aide sont des pays
francophones.
L’aide française a plusieurs finalités dont essentiellement des concours
financiers sous forme de dons ou de prêts, l’assistance technique et également
des annulations et réductions de dette.
B- La réduction de dette : le Contrat de
Désendettement Développement (CDD)
Le CDD est une initiative française qui vient en complément de l’initiative
PPTE par laquelle la France a annulé la totalité de ses créances sur ce pays.
Plutôt qu’une annulation sèche, la France met en œuvre un mécanisme
de refinancement par subvention des échéances dû dans le cadre d’un contrat
pluriannuel dit de désendettement et le développement.
Ainsi, le pays débiteur continu d’honorer le service de la dette. Mais si
tôt le remboursement constaté, la France lui reverse une subvention du
montant équivalent pour financer des programmes de lutte contre la pauvreté
sélectionnée d’un commun accord avec les pays.
L’objectif de ce mécanisme est de s’assurer que les marges financières
dégagée par les annulations de dette sont effectivement affectées au secteur
prioritaire de la stratégie de lutte contre la pauvreté du pays.
PARTIE 3 : LES ECHANGES INTERNATIONAUX

Ils mettent en relief la coopération, voir l’interdépendance entre les


Etats. Interdépendance de laquelle nait la nécessité de régulier ses échanges.
En matière commerciale, cette régulation est perceptible tout au plan
universel qu’au plan régional et national.

Chapitre 1 : Le régime général du commerce


international

Section 1 : L’évolution, de la régularisation du Commerce


mondial
Elle connait 2 moments forts : du GATT à l’OMC
Paragraphe 1 : De la Charte de la Havane au GATT
A- La Charte de la Havane
Au lendemain de la 2nde Guerre Mondiale (GM), alors que la coopération
économique internationale est considérée comme le meilleur garant du
maintien de la paix, deux (2) négociations lancé :
- L’une pour créer une organisation internationale consacré au commerce
(OIC)
- L’autre, pour amorcer la réduction des barrières douanières.
La Charte de la Havane signé en Mars 1948 et qui prévoyait la création
de l’OIC n’entrera jamais en vigueur faute de ratification par plusieurs pays
dont les USA.
B- La GATT
Les négociations pour la réduction des tarifs douaniers déboucheront sur
un accord quant-à-elle, l’accord du GATT signé en Octobre 1947 par 23 pays
qui n’aura jamais le statut d’OI. Ce qui constituera sa principale faiblesse
structurelle. L’autre grande faiblesse résulte du mécanisme du règlement des
différends qui ne prévoyait pas de sanctions.

Paragraphe 2 : Les négociations commerciales


A- Les cycles de négociations
De 1947 à 1994, la principale activité du GATT sera l’organisation de
négociation commerciale chargé de libéraliser le commerce mondial. Huit (8)
cycles se sont succédé dont le dernier est l’Uruguay round.
B- Uruguay round et les accords sectoriels
Il a été le plus long des cycles de négociations tout comme il a été le plus
conflictuel et novateur, il a élargi le champ de la négociation à des secteurs non
couverts jusque-là par le GATT. L’agriculture, le textile, les services, la propriété
intellectuelle et bien d’autres.
L’acte finale de l’Uruguay round a été signé le 15 Avril 1994, date de
signature de l’acte fondateur de l’OMC.

Section 2 : L’OMC
Crée en 1994, l’OMC a pour mission principale :
- De créer et contrôler les accords de libre-échange mise en place par
l’Uruguay round.
- Arbitrer les conflits commerciaux entre les Etats
- Elargir les champs du libre-échange à de nouveau domaine par
l’ouverture de cycle de négociation
- Evaluer périodiquement les politiques commerciaux des Etats membres.

A- Organisation
Les organes de l’OMC sont :
- La Conférence ministérielle
- Le Conseil Général
- Les Conseils
- Le Directeur Général
B- Le fonctionnement

1- Les principes fondamentaux


L’OMC fonctionne sur la base d’un certain nombre de principes dont 2 :
a- Un commerce sans discrimination
Il se fonde sur deux (2) clauses :
- La clause de la Nation la plus favorisée, sur la base de celle-ci, lorsqu’un
Etat accorde une faveur spéciale à un autre (exonération de droit de
douane par exemple) dans le cadre de relation bilatérale, cette faveur
doit être entendu à l’ensemble des autres Etats.
- La clause du traitement national, elle impose une égalité de traitement
pour les étrangers et les nationaux ainsi, les produits importés et les
produits de fabrication locales doivent être traité de manière égale une
fois que le produit importé a été admis sur les marchés.

b- La libéralisation progressive du commerce par voie de


négociation
L’un des moyens les plus évident d’encourager les échanges est de
réduire les obstacles du commerce dont les droits de douane et les mesures
telles que les interdictions à l’exploitation ou les restrictions quantitatives.
c- Promouvoir une concurrence loyale
Le système de l’OMC établi des règles visant à garantir une concurrence
ouverte loyale et exempté de distorsion.

2- Le règlement des différends


La principale nouveauté de l’OMC réside dans son organe quasi judiciaire
créateur d’une nouvelle source de droit et autorisé è sanctionner
financièrement les Etats. C’est un système à plusieurs étapes qu’il convient de
distinguer.
1ere étape : la consultation entre les parties. Dès que le litige survient
entre les Etats, ceux-ci entament des consultations au sein de l’OMC qui devrait
conduire à un accord dans les 60 jours. C’est la partie de règlement amiable. Il
se déroule sous 2 résolutions, soit la consultation aboutie, soit le litige ne peut
être réglé avec la consultation, dans ce cas on passe à la 2e étape.
2e étape : le Panel. Si la consultation a échoué, les parties se mettent
d’accord sur un panel composé de trois (3) membres choisi parmi les membres
de l’OMC. Le panel présente des conclusions qui sont adopté par tous les
membres de l’OMC au sein de l’Organe de Règlement des Différends (ORD). Les
parties présentant leur soumission au panel sous forme de provision. Pour
refuser les conclusions d’un panel, il faut obtenir l’accord de tous les membres
de l’OMC ce qui rend l’adoption des conclusions quasi automatiques.
3e étape : mise en œuvre des conclusions. Les parties peuvent décider
d’appliquer les conclusions du panel. Dans ce cas, elles mettent en œuvre
toutes les mesures prévues dans le rapport. De même, l’une des parties peut
décider de ne pas appliquer les conclusions. Dans ce cas, elle peut faire appel
en saisissant alors l’organe d’appel composé de 7 membres permanents qui
sont des personnalités indépendantes. Les conclusions de l’organe d’appel sont
automatiquement adoptées et la mise en œuvre des conclusions doit se faire
dans un délai raisonnable qui est défini par arbitrage. Sil y’a désaccord entre les
parties sur le délai, celle-ci informe l’ORD des étapes de la mise en conformité.
Le plaignant peut exercer des mesures de rétorsion commerciale à l’égard de la
partie adverse en attendant la mise en conformité ou des règles de mesures
commerciales. Le caractère contraignant de ces conclusions a changé la nature
du mécanisme de règlement de différends. L’ORD est sollicité par un nombre
croissant de pays y compris les pays émergents.
Ce mécanisme est aujourd’hui perçu comme un facteur d’équité dans le
système commercial. Cependant, il reste difficile d’accès pour les pays les
moins avancés.
Paragraphe 2 : Les accords additionnels
A- L’Accord G sur le commerce des services (AGCS)
Cet accord constitue l’annexe 1-B de l’Accord de Marrakech instituant
l’OMC. C’est un accord de libéralisation des échanges de services. Il porte sur
tous les services de tous les secteurs à l’exclusion des services fourni dans
l’exercice du pouvoir gouvernemental. Il vise notamment les services suivant :
- Les services transfrontaliers ou seul le service franchi la frontière.
Exemple : un service de traduction en ligne
- La consommation à l’étranger
Exemple : le tourisme
- La présence commerciale à l’étranger
Exemple : l’établissement d’une filiale ou d’une succursale.
Dans le cadre de l’application de l’AGCS, tous les pays membres doivent
présenter une liste des services susceptible d’être pris en compte lors
d’ouverture des marchés à la concurrence étrangère.

B- L’Accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle


qui touche au commerce (ADPIC)
Il constitue l’annexe A-C de l’Accord de Marrakech. Il porte sur les
questions essentielles suivantes :
- Comment assurer la protection adéquate des droits de propriété
intellectuelle
- Comment les pays devraient-ils faire respecter ces droits de manière
appropriée sur leur territoire.
- Comment régler les différends sur la propriété intellectuelle entre les
membres de l’OMC.

1- Les brevets accordés aux inventeurs


Un brevet est un droit de propriété intellectuelle qui permet à
l’inventeur en tant que titulaire du brevet d’empêcher tout autre personne de
fabriquer, utiliser, vendre ou importer l’invention objet du brevet pour une
certaine période de temps dans un territoire donné. Chaque pays a son
système de protection qui peut varier d’un pays à un autre.
Conformément au disposition de l’Accord, un brevet peut être obtenu
pour toute invention de produit ou de procédé dans tous les domaines
technologiques sans discrimination quant au lieu d’origine de l’invention à
condition qu’elle soit nouvelle et susceptible d’application industriel.
L’invention doit être divulguer suffisamment claire et complète quant à la
méthode d’utilisation et à la production.
2- Exception à la brevetabilité
Des exceptions à la règle sont admises lorsque les inventions portent
atteinte à l’ordre public a la moralité ou lorsqu’elles mettent en danger la santé
et la vie des personnes, des animaux, des végétaux ou l’intégrité de
l’environnement. En revanche, les membres pourront déroger à ce principe s’il
s’agit de méthode de diagnostique thérapeutique et chirurgicale servant au
traitement des personnes ou des animaux. Ces mêmes exceptions s’appliquent
aux végétaux, aux animaux autre que les microorganismes et aux procédés
essentiellement biologique d’obtention de végétaux ou d’animaux autre que
les procédés non biologique et microbiologique.
Chapitre 2 : Les régimes sectorielles

Section 1 : /
Section 2 : Les relations UE-ACP

Paragraphe 1 : Des Accords de l’OMC à l’Accord de


Cotonou
1- Les Accords de l’OMC
En 1975, 9 pays européens et 46 pays africains signaient la 1ere
Convention de Lomé (Togo).
Cet accord établi des relations d’aide et de commerce entre ces 2
régions. En matière d’aide, l’accord met en relation les pays donateurs et les
pays bénéficiaires. En matière commerciale, les accords de Lomé mettent en
place essentiellement le système de préférence commerciale non réciproque.
On parle de préférence commerciale ou marge préférentielle pour designer la
différence de traitement par l’Europe des importations arrivant sur son
marché. Les produits originaires des pays ACP bénéficient de droit de douane
moins élevé (et parfois d’exonération des droits de douane) que les produits
originaires des autres pays. Cette différence confère aux produits ACP un
avantage compétitif par rapport aux produits non ACP. Ces préférences sont
dites non réciproque, car les pays ACP n’ont pas à accorder au produit
européen de telle préférence.
Concernant les produits agricole, deux (2) régimes commerciaux
existent :
- Les produits tropicaux (café, caco, huile de palme et bien d’autres) qui
bénéficient d’une entrée en franchise (c’est-à-dire sans droit de douane)
- Les produits concurrents les produits européens, qui sont soumis à
certaines restrictions quantitatives.
2- L’Accord de Cotonou (Benin)
L’Union Européenne (UE) et 77 Etats ACP signent un nouvel Accord de
partenariat régissant leur relation d’aide et de commerce. Du point de vue
commercial, l’accord de Cotonou engage une réforme radicale des accords de
libre-échange entre l’UE et des groupes régionaux ACP devraient succéder au
système de préférence non réciproque au plus tard en 2008.
Les raisons évoquées pour expliquer ses réformes sont :
- La non-conformité de son volet commercial avec les règles de l’OMC
- L’inefficacité de ce volet en terme d’invention des pays ACP dans le
commerce mondial.
- La redéfinition par l’Europe de l’organisation de ses échanges avec les
pays tiers.
Conséquence de cet accord :
- Perte des recettes douanières
- Danger pour l’industrie locale

Paragraphe 2 : Contenu de l’Accord


A- Objectif et principe
Le principal objectif posé par l’Accord de Cotonou est la réduction de la
pauvreté et cette lutte se fera en cohérence avec une intégration progressive
des Etats ACP dans l’économie mondiale. Promouvoir l’intégration régionale.
L’accord repose sur des principes novateurs dont celui de la participation et de
l’ouverture du partenariat à différent type d’acteur notamment issu de la
société civile.
La notion de dialogue y est seulement mise en exergue. Selon l’Accord
de Cotonou, les acteurs non étatiques « sont informés et impliqués dans la
consultation sur les politiques et stratégies de coopération ainsi que sur le
dialogue politique ». L’UE peut directement octroyer des ressources aux ONG.
Par ailleurs « ils reçoivent des ressources financières » ce qui leur
donne d’accéder finalement aux ressources de l’UE.
B- La nouvelle coopération commerciale
Les Accords de Partenariats Economiques (APE) constituent désormais
un accord de libre-échange qui d’une part maintient les avantages classiques
des Accords de Cotonou en matière d’ouverture des marchés européens, et
d’autre part, ouvrent désormais les marchés des pays ACP. Les APE
comprennent une dimension financière, c’est d’octroyer des appuis financiers
au pays ACP pendant la phase préparatoire. Ces appuies devraient compenser
partiellement les couts d’ajustements fiscaux et de balance des paiements liés
au processus de libéralisation. D’autres appuies sont également prévu sur les
autres dimensions du commerce et du développement.

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