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Thème 2. Sujets du droit commercial international.

1. La notion et la classification des sujets du droit commercial international.


2. Sujets appartenant à l'ordre juridique international.
3. Sujets appartenant à l'ordre juridique national.
4. Entreprises transnationales/multinationales.

1. La notion et la classification des sujets du droit commercial international.


La diversité des relations juridiques établies dans le domaine du commerce international
implique la participation d’une multitude de sujets dans ces rapports. Cette diversité des
sujets (participants) aux relations juridiques commerciales internationales implique la
nécessité d'une leurs classifications, afin de faciliter le processus d'étude de leur statut et de
leur activité. Classification les sujets du droit commercial international se fait selon plusieurs
critères.
Selon l'ordre juridique d'adhésion, les sujets des relations commerciales juridiques
international peut être classé en :
- des sujets appartenant à l'ordre juridique international.
- les sujets appartenant à l'ordre juridique national.
- les entreprises transnationales/multinationales.
Les sujets de droit international peuvent être classés, à leur tour, en deux sous-groupes :
- les États;
- organisations internationales.
En fonction de leur rôle dans le commerce international, les sujets peuvent être classés en :
- les matières typiques ; ce sont les sujets qui participent directement aux operations
commerce international, conclusion et établissement de documents de commerce
international. Ces sujets, en règle générale, ils possèdent la qualité de commerçant, leur forme
d'organisation étant, le plus souvent, la société commerciale ;

- les matières atypiques ; ce sont des sujets qui ne participent pas directement à l'exécution
des actes commerciaux internationaux, mais qui ont vocation à contribuer au développement
et à la promotion du commerce international. Ces entités sont principalement les
organisations internationales qui constituent le cadre institutionnel du commerce
international. Certaines d'entre elles, comme l'Organisation mondiale du commerce, ou des
institutions financières et bancaires internationales (le groupe de la Banque mondiale, la
Banque européenne pour la reconstruction et le développement, etc.) participent à
l'élaboration et au promotion du commerce international et des politiques monétaires ;
d'autres comme la CNUDCI, UNIDROIT, Conférence de La Haye de droit international
privé, Chambre internationale du Commerce de Paris, contribution à la normalisation du droit
commercial international.
Selon la forme juridique et organisationnelle, nous distinguons :
- les entrepreneurs individuels ;
- les sociétés commerciales.
Dans le droit et la doctrine des différents pays, différentes notions sont utilisées pour désigner
les sujets participant aux relations de droit commercial international. Dans un certain nombre
de pays ils sont regroupés sous le générique « marchand ». Établir la qualité du commerçant
la législation et la doctrine des différents pays connaissent deux concepts principaux :
- conception subjective ;
- conception objective.
En vertu de la conception subjective de l'influence allemande, la qualité de commerçant est
obtenu par l'inscription de la société au registre du commerce, inscription qui a un caractère
constitutif. En vertu du concept objectif, d'inspiration française, la qualité du commerçant se
établit par l'exercice habituel et professionnel de certains actes et actes de commerce,
déterminés par la loi en fonction de leur caractère objectif. Dans le système objectif,
l'immatriculation des sociétés n'a pas d'effet elle a un effet constitutif mais uniquement
probant, étant un moyen de preuve de la qualité du commerçant.
Jurisprudence et doctrine françaises, pour la qualification d'une personne comme
commerçant, en outre l'inscription au registre du commerce, je lui demande d'agir en son nom
propre et sur propre compte. Cette condition s'exprime dans le fait que le commerçant doit
disposer d'un fonds du commerce - ensemble des biens nécessaires à l'exercice d'une activité
commerciale. Conditions de qualité de commerçant s'applique aussi bien aux commerçants -
particuliers qu'aux entreprises commercial.
Faire une comparaison et une généralisation des conditions nécessaires à une personne
physique ou juridique pour se voir attribuer la qualification de commerçant, nous pouvons
souligner les éléments suivants traits caractéristiques du commerçant, quel que soit le
système juridique de l'Etat dont il est ressortissant :
- son inscription au registre du commerce de son pays et l'attribution d'un numéro
d'identification (code) ;
- la tenue des livres commerciaux (registres comptables, etc.) ;
- l'activité sous le nom de l'entreprise qui l'individualise ;
-être propriétaire du compte bancaire de manière indépendante ;

-être titulaire d'une licence ou d'une autorisation pour certains types d'activités ;
-soumis à des procédures particulières en cas de cessation de paiements (procédures
collectives, redressement, réorganisation, faillite, etc.).
Afin de qualifier les sujets concernés, la Législation de la République de Moldavie fonctionne
avec le terme de "professionnel". Conformément à l'article 3, paragraphe 1, du Code civil de
la République de Moldavie, toute personne physique a la qualité de professionnel ou
personne morale de droit public ou de droit privé qui, dans le cadre d'une relation de droit
civil, fonctionner à des fins liées à l’activité entrepreneuriale ou professionnelle.
La participation des personnes physiques-commerçants et sociétés commerciales aux rapports
du commerce international implique de leur part une activité en dehors du pays sur le
territoire duquel avoir leur domicile ou leur siège social. Cette activité pose le problème de la
reconnaissance sur le plan capacité juridique internationale de ces sujets. La législation de la
République de Moldavie accorde aux particuliers les personnes physiques ou morales
étrangères ont le droit d'exercer une activité entrepreneuriale sur le territoire du pays notre.
Ainsi, les personnes physiques et les particuliers sont inclus dans la catégorie des
investisseurs étrangers. personnes morales étrangères, ayant leur résidence permanente, leur
siège social, leur administration centrale ou leur lieu principal de residence activité
enregistrée dans un autre État. (art. 3 de la loi RM n° 81/2004 relative aux investissements en
activité entrepreneuriale2). La République de Moldavie assure la protection des
investissements, y compris étranger : les pouvoirs publics sont tenus de respecter les droits
des investisseurs accordés par la loi (article 9, paragraphe 1, de la loi de la République de
Moldavie n° 81/2004) ; l'investisseur en bénéficie, conformément à la loi en vigueur, du droit
à réparation du préjudice causé par la violation de ses droits, y compris par le biais de
documents portant atteinte à ses droits et intérêts, adoptés par l'autorité publique ou par
d'autres actions illégitime de cela. L'indemnisation est équivalente à l'étendue réelle du
dommage (y compris le manque à gagner) au moment de l'événement (article 9, paragraphe 1,
de la loi RM n° 81/2004).
À leur tour, les personnes physiques et morales de la République de Moldavie exercent
l'activité de entrepreneur sur le territoire d’autres Etats, leur capacité juridique étant reconnue
en consequence les lois des États respectifs.
Pour la République de Moldavie, attirer et protéger les investissements étrangers est une
mission important, surtout à la lumière des engagements assumés par la République de
Moldavie à travers conclusion de l'accord d'association entre la République de Moldavie et
l'Union européenne. Cette mission a également été renforcée par l'obtention du statut de
candidat à l'adhésion à l'Union européenne, obtenu par la République de Moldavie à l’été
2022. Respectivement, la République de Moldavie est intéressés à ce que les investissements
des ressortissants de notre pays soient, de la même manière, protégés sur le territoire d'autrui
États.

En ce sens, la République de Moldavie a par exemple ratifié la Convention du 18 mars 1965.


pour le règlement des différends en matière d'investissement entre les États et les personnes
d'autres États, en en vigueur pour la République de Moldavie à compter du 4 juin 2011, qui
est en vigueur pour la République Moldavie à partir du 4 juin 2011 ; et est partie à 40 traités
bilatéraux pour la protection et la promotion de investissements conclus avec la Roumanie, la
Chine, les États-Unis d'Amérique, la Turquie, l'Allemagne, Pologne, Hongrie, Finlande,
Ukraine, Hollande, Ouzbékistan, Suisse, Grande-Bretagne, Bulgarie, Union économique
belgo-luxembourgeoise, Israël, France, Azerbaïdjan, Fédération de Russie, Grèce, Géorgie,
République tchèque, Biélorussie, Lituanie, Lettonie, Autriche, Croatie, Koweït, Tadjikistan,
Kirghizistan, Bosnie-Herzégovine, Slovénie, Albanie, Espagne, Chypre, Slovaquie, Estonie,
Monténégro, Canada.
2. Sujets appartenant à l'ordre juridique international.
États - sujets du droit commercial international
À première vue, l’idée selon laquelle les États et les organisations sont incompatibles est
incompatible les gouvernements intergouvernementaux sont considérés comme des sujets du
droit commercial international, car ces entités juridico-politiques, qui appartiennent à l’ordre
juridique international et qui ont donc la qualité de sujets de droit international, ils ne sont pas
directement concernés par le commerce. Mais comme Mircea N. Costin et Sergiu Deleanu
mentionnent l'élargissement du champ des participants dans les rapports du commerce
international au-delà de ses limites traditionnelles s'est fait en dépassant la superficiele
concept marchand.
L’État ne joue pas seulement un rôle normatif. Parallèlement, l’État joue depuis longtemps le
rôle de Commerçant. L’État apparaît donc dans une double capacité : en tant que détenteur de
la souveraineté et en tant que sujet. du droit civil. Il fixe des normes qui régulent le commerce
international et, dans le même temps, participe aux opérations commerciales internationales.
Habituellement, dans les relations juridiques internationales, l'État agit comme une puissance
souveraine jure imperii, fait qui détermine son apparition dans de tels rapports en tant que
sujet de droit international public, si l’autre partie au rapport est un autre État ou une
organisation internationale. Il y a des cas lorsque l’État apparaît comme sujet du droit
commercial international, c’est-à-dire lorsqu’il entre dans une relation commerciale avec des
entités privées, étant dans des situations d'égalité juridique, agissant de jure géré. En tout état
de cause, l'État n'a pas le statut de commerçant et n'a pas besoin qu'il participe aux relations
commerciales extérieures et, respectivement, il soit soumis au droit de l'État.
Échange international. Le fait qu'il agisse en tant que puissance souveraine lui permet de
s'impliquer dans toute opération économique internationale.
La participation de l'État aux relations commerciales internationales est marquée par certains
particularités, déterminées par sa qualité spécifique. Ainsi, l’État bénéficie immunité de
juridiction et immunité d’exécution.
L’immunité juridictionnelle permet aux États (et à leurs ramifications – entités état) pour se
soustraire à la juridiction des tribunaux d’un État étranger, à moins que ceci est expressément
renoncé. Elle n'a aucun caractère absolu. La Convention des Nations est remarquable Etats-
Unis du 17 janvier 2005 sur l'immunité juridictionnelle des Etats et de leurs biens. Il entrera
en vigueur après la soumission du trentième instrument de ratification (en actuellement, 21
États sont parties à la convention).
L'immunité d'exécution interdit aux biens que l'État possède à l'étranger de faire l'objet de
mesures d'exécution, voire de mesures provisoires ou conservatoires. Celui-ci De même,
l’immunité n’est pas absolue ; l'État peut y renoncer. La qualité de l'État sujet du droit
commercial international se manifeste comme une règle en matière contractuelle. L'État
participe aux opérations commerciales internationales, à la fois directement, ainsi qu’à travers
ses démembrements – entités créées par l’État qui se voient conférer certaines devoirs et
fonctions d’intérêt public. Par exemple, l'Agence du Domaine Public (contrats de
concession), ÎS « Administration d'État des routes » (contrats d'entreprise pour construction et
réhabilitation de routes).
Les principaux domaines dans lesquels l'État se manifeste en tant que sujet du droit
commercial
internationaux sont les suivants :
• conclusion d'accords de prêt et de coopération financière avec des entités étrangères
(institutions financières et bancaires internationales, banques, sociétés commerciales) ;
• émettre des garanties pour les prêts ;
• l'émission de titres lancés sur les marchés étrangers.
Un domaine d'activité important de l'État (et des entités étatiques) est celui des contrats de
l'État impliquant des investissements, conclus entre l'État et des entités privées étrangères.
Exemple typique est le contrat conclu entre l'État et une entreprise étrangère pour
l'exploitation des ressources naturelles pétrole, mines, foresterie, etc.

Ces contrats couvrent également des projets de construction de grande envergure (routes,
voies ferrées, barrages…).
La question la plus importante concernant ces contrats est la position des investisseurs
étrangers. À cet égard, les États concluent des traités multilatéraux et bilatéraux sur la
protection et promouvoir les investissements étrangers. Organisations internationales - sujets
du droit commercial international Les organisations internationales sont des entités politico-
juridiques, créées par l'accord de volonté des Etats intéressés à leur création. L'apparition,
l'existence et le développement de leur activité, tels que et leur abolition, découle d'une
convention internationale multilatérale, conclue entre plusieurs États en tant que détenteurs
de souveraineté. La capacité juridique des organisations internationals est déterminé par les
conventions internationales qui les établissent. Alors celui-ci la capacité est déterminée au cas
par cas, pour chaque organisme individuel, en analysant les documents de sa constitution et
son organisation.
Les organisations internationales forment le groupe des sujets atypiques du droit commercial
international. Cela est dû au fait qu’en étant actifs, ils assument une particularité spécifique
uniquement pour eux, à savoir : ils exercent une activité qui intéresse plusieurs Etats.
L'organisation de commerce mondial. (O.M.C.), créée sur la base de l’Accord du Marrakech
du 15.04.1994 et regroupe 164 Etats membres (dont la République de Moldavie) représentant
plus de 98 % du commerce mondial et du PIB mondial. A la base de l'O.M.C. est le traité
intergouvernemental multilatéral - l'Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce
(GATT), signé en 1947 à Genève.
L'OMC représente le cadre organisationnel et juridique dans lequel la plupart des pays du
monde ont leurs propres proposé d'organiser des négociations pour la réduction progressive
des droits de douane, la suppression restrictions quantitatives et autres obstacles non
tarifaires, afin de libéraliser les échanges commercial. O.M.C. collabore étroitement avec les
organisations spécialisées de l’ONU.
L'OMC remplit principalement cinq fonctions :
• gestion des accords commerciaux multilatéraux ;
• servir de forum pour de nouvelles négociations ;
• résoudre les différends entre les membres ;
• examen des politiques commerciales nationales.
coopère avec d'autres organisations internationales (FMI, BIRD, etc.).
Les principes fondamentaux de l'O.M.C. sont:
- le principe de non-discrimination, qui se manifeste sous deux aspects : • l'octroi mutuel
entre pays membres de la clause de la nation la plus favourable favorisé et
• la clause de traitement national (ou d'égalité de traitement) ;
- interdire l'application de restrictions quantitatives aux importations ;
- protéger les marchés et les industries nationales, principalement par le biais des taxes
douane.
Les objectifs de l'OMC sont de réduire les restrictions quantitatives (quotas, licences et prix)
minimums), le dumping et les subventions à l'exportation. Enfin, l'OMC entend rendre public
politiques commerciales nationales, pour imposer un principe de transparence dans les
échanges international.
Organisations ayant une activité économique et commerciale dans le système des Nations
Unies.
Commission des Nations Unies pour le droit commercial International (Commission des
Nations Unies pour le droit commercial international - CNUDCI) La CNUDCI est le
principal organe du système des Nations Unies le domaine du droit commercial international.
La CNUDCI a été mandatée par l'Assemblée Général avec l’harmonisation et l’unification
progressives du droit commercial international, en particulier en préparant de nouvelles
conventions internationales, des lois types et des lois uniformes. CNUDCI comprend 60
membres élus par l’Assemblée générale des Nations Unies. La structure est comme ça de
manière à représenter les différentes zones géographiques du monde et les principaux
systèmes et systèmes économiques légal.

Conseil économique et social de l'ONU (E.C.O.S.O.C.) E.C.O.S.O.C. dirige et coordonne


l’activité économique et sociale de l’ONU. Et ses institutions spécialisées, fonctionnant sous
l'autorité de l'Assemblée générale. Conseil E.C.O.S.O.C. est composé de 54 membres, élus
par l'Assemblée Générale selon un système de rotation. Cet organe se réunit en deux sessions
annuelles ou chaque fois qu'il nécessaire. Il dispose d'un système de comités, commissions et
autres subdivisions composées de spécialistes et experts. Parmi les activités du Conseil, nous
mentionnons les suivantes:
- analyse de la situation et des tendances de l'économie mondiale ;
- élaboration de matériels et de données statistiques ;
- promouvoir l'application de la science et de la technologie au développement.
Commission économique des Nations Unies pour l'Europe (C.E.E./U.N.U.)
La commission a été créée en 1947 et a son siège à Genève. Il participe à ses activités États
européens, ainsi que les États-Unis et le Canada. Ses objectifs sont :
- la promotion et le développement des relations économiques entre les pays membres ainsi
que entre ceux-ci et les autres États du monde ;
- supprimer les restrictions, discriminations et autres obstacles à la coopération et commerce;
- des tendances stimulantes à l'assouplissement et à la consolidation d'un climat sécuritaire
et la coopération en Europe.
Les principaux organes subsidiaires du C.E.E./O.N.U. sont les comités de produits
agriculture, charbon, électricité, sidérurgie, développement du commerce, etc. Parmi les
résultats obtenues par la commission, nous mentionnons ce qui suit : l'adoption de la
Convention T.I.R. pour les transports
route des marchandises, du Protocole de la Convention sur l'arbitrage commercial,
l'élaboration du guide pour la rédaction de contrats concernant la normalisation de la qualité
des fruits et légumes, elaboration le guide de rédaction des contrats de transfert de savoir-
faire dans l'industrie mécanique, Et ainsi de suite Conférence des Nations Unies sur le
commerce et le développement (CNUCED). La CNUCED est un organe spécialisé et
permanent de l'Assemblée générale des Nations Unies, créé en 1964, avec son siège à Genève
et un bureau de liaison à New York. L'objectif principal de La CNUCED consiste à améliorer
la position des pays en développement dans le commerce l'économie internationale et
mondiale, en réduisant et en éliminant les écarts qui les séparent des pays développé.
L'organe suprême de l'U.N.C.T.A.D. c'est la Conférence, qui se réunit en séances plénière,
une fois tous les quatre ans. L'organe permanent de la Conférence est constitué par le Conseil
des commerce et développement, qui dispose de commissions permanentes pour : les produits
de base, produits manufacturés, transport maritime, financement du commerce, transfert de
coopération technologique et économique entre pays en développement, ainsi qu'un comité
notamment pour les préférences, chargé d'organiser le fonctionnement du système de
préférences douanières généralisée en faveur des pays en développement. Parmi les
réalisations de l'U.N.C.T.A.D., ciblant favoriser le commerce international et la croissance
économique des pays en développement on cite : l'adoption du "Système de Préférences
Généralisées" (S.G.P.) en faveur des pays en développement Développement; approbation de
l'Ensemble de principes et de règles équitables, convenus au niveau au niveau multilatéral,
pour le contrôle des pratiques commerciales restrictives ; la négociation du Fonds commun
pour les produits de base destinés à financer les stocks réglementaires dans le cadre des
accords produits internationaux et certaines mesures visant à renforcer le secteur des produits
de base dans Pays en voie de développement; l'adoption de la Convention sur les transports
multimodaux, etc.
Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
Le PNUD a été créé en 1965. La participation est ouverte à tous les pays membres
L'U.N.U. Le siège de l'organisation est à New York. Le PNUD possède des bureaux dans
plus de 100 pays.
Les objectifs du PNUD sont :
- réalisation de l'assistance technique et de préinvestissement de l'ONU ;
- soutenir les pays en développement, en particulier ceux à faible revenu national par
habitant, dans leurs efforts de développement, grâce à une utilisation efficace des ressources
naturelles et potentiel humain;
- soutenir les projets de ces pays pour le développement de l'économie ;
- formation de personnel qualifié ;
- l'utilisation de techniques modernes dans les domaines fondamentaux de l'économie.
Le Conseil d'administration du PNUD approuve les projets et programmes et les supervise les
opérations et octroie les fonds. Le PNUD met à disposition des conseillers et des experts
internationaux et fournit des équipements pour la prospection et les études sur les ressources
naturelles ou d'autres facteurs de développement économique. L'UNDP offre des bourses aux
citoyens de Pays en voie de développement. Les projets d'assistance du PNUD sont
généralement exécutés à travers à travers les institutions spécialisées de l'ONU, qui
contractent l'exécution des objectifs à travers des sociétés de profils différents en tant que
sous-traitants. Pour participer à ce titre lors de la réalisation de projets du PNUD, les
entreprises intéressées doivent être enregistrées, en au préalable, sur la base d'une demande
dactylographiée, sur la liste générale des exécuteurs testamentaires potentiels, à partir de
laquelle les sous-traitants sont choisis en fonction de la compétitivité de l'offre présentée.
Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI)
Créée en 1966, l'ONUDI a son siège à Vienne et des comités nationaux dans différents pays à
tous les États membres de l’ONU participent à ses activités. L'objectif de l'organisation est
promouvoir et accélérer le processus d’industrialisation dans les pays en développement,
ainsi que et coordination de toutes les activités dans le domaine du développement industriel,
réalisées par les organismes L'U.N.U. Le Conseil du développement industriel, composé de
45 membres, a pour mission de formuler les principes et la politique de l'organisation.
L'ONUDI mène des activités d'assistance technique pour soutenir le développement industriel
des pays en développement, financé sur ses fonds et du PNUD. Pour mener à bien les
activités respectives, le Service des Contrats et Achats de
L'ONUDI a les tâches suivantes :
- conclusion de contrats concernant la fourniture d'équipements et de fournitures techniques ;
- conclusion de contrats pour des opérations de conseil, pour la fourniture de services
d'homologation.
Ce service dispose d'une liste de fabricants et fournisseurs d'équipements et d'un
des organismes de conseil, parmi lesquels ils sélectionnent des fournisseurs potentiels.
Dix Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) FAIS-LE. a été
créée en 1945 en tant qu'institution intergouvernementale spécialisée de l'ONU, avec siège à
Rome. Ses principaux objectifs sont :
- accroître le niveau de nutrition et les conditions de vie des populations ;
- améliorer l'efficacité de la production et de la distribution des produits alimentaires et
agricoles ;
- l'amélioration des conditions de vie de la population rurale ;
- résoudre les problèmes de dénutrition dans le monde.

Les activités de l'organisation sont orientées vers : la fourniture d'informations et de


consultations concernant tous les aspects liés à la production, à la distribution et à la
consommation de produits alimentaires et agricole; assistance technique à la réalisation de
programmes nationaux; faire des programmes sur domaines, pays et objectifs. Conférence de
la FAO réunit tous les deux ans les représentants de tous États membres. Le conseil formé par
les représentants de 42 pays membres est l'organe exécutif gestion entre les conférences. Il est
assisté de commissions spécialisées, organisées par domaines spécifiques (agriculture, pêche,
foresterie, problèmes financiers) ainsi que par d'autres organismes statutaires (commissions,
comités, groupes de travail, groupes d'experts). Dans de nombreux pays, ils ont été créés
comités nationaux de la F.A.O., dans le but de faciliter les relations avec leurs gouvernements
et leurs peoples des pays.
Organismes économiques régionaux
Communautés européennes / Union européenne L'UE est une union économique et politique
composée de 27 États.
Les origines de l'Union
Les Européens sont issus de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), la
Communauté Communauté économique européenne (CEE) et Communauté européenne de
l'énergie atomique (EURATOM), composé de six États qui ont signé en 1957 les traités de
Rome.
Les objectifs des Communautés européennes étaient les suivants :
• suppression des droits de douane et des restrictions quantitatives dans les échanges entre
États membres;
• établir un tarif douanier commun et une politique commerciale commune à l'égard pays
tiers;
• libre circulation de la main d'œuvre, des biens, des services et des capitaux ;
• établir une politique commune dans le domaine de l'agriculture, des transports, énergétique;
• garantir la libre concurrence au sein des P.E.C. ;
• coordonner les politiques économiques des États membres, etc.
L'Union a été créée sur la base des Communautés européennes par le traité de Maastricht.
Européen sous ce nom en 1993. Le dernier amendement des fondements constitutionnels de
l'UE était le Traité de Lisbonne, entré en vigueur le 1er décembre 2009.
Association européenne de libre-échange (A.E.L.S.)
A.E.L.S. a été créée en 1960 par la signature de la Convention de Stockholm. Membres
membres actuels de l'A.E.L.S. il s'agit de l'Islande, du Liechtenstein, de la Norvège et de la
Suisse. Siège social d'AELS c'est a Genève. Les objectifs de l'A.E.L.S. vise à l’expansion de
l’activité économique dans les États membres, plein emploi, utilisation rationnelle des
réserves, élimination des obstacles concurrence commerciale et « déloyale ». En tant que
zone de libre-échange, A.E.L.S. ont été liquidés les droits de douane et les restrictions
quantitatives dans les échanges mutuels entre les pays membres, en majorité les produits
industriels (les produits agricoles et de la pêche ne font pas l'objet de la zone franche). Dans
le relations avec les pays tiers, chaque pays de l'A.E.L.S. applique sa politique commerciale
et son tarif douanier national. En signant des accords entre chaque pays membre de l'A.E.L.S.
avec l'UE a été attaint une vaste zone de libre-échange en Europe occidentale pour les
produits industriels. Dans le A.E.L.S. les règles d'origine ont été uniformisées et les obstacles
techniques ont été réduits, en concluant certains arrangements entre les pays membres, dans
le domaine de la reconnaissance mutuelle et contrôle et tests de diverses marchandises.
Organismes à vocation de normalisation du droit commercial international
Institut international pour l'unification du droit privé (UNIDROIT)
UNIDROIT est une organisation intergouvernementale indépendante basée à Rome.
Son objectif est d'étudier les moyens et les méthodes afin de moderniser, harmoniser et la
coordination du droit privé - notamment du droit commercial - entre États ou groupes d'États
et, en à cet effet, l’élaboration d’instruments juridiques, de principes et de règles uniformes.
L'institut a été créé en 1926 comme organe auxiliaire de la Société des Nations ; après sa
dissolution, elle fut reconstituée en 1940 en vertu d'un accord multilatéral - le Statut
Organique d'UNIDROIT. Les membres d'UNIDROIT sont les États qui ont adhéré à son
Statut Organique. UNIDROIT compte actuellement 63 États membres, venus des cinq
continents, représentant différents systèmes juridiques, économiques et politiques ainsi que
différentes traditions culturelles. Depuis sa création, UNIDROIT a développé près de
soixante-dix études et des projets. Une grande partie de ce travail a abouti à des instruments
internationaux, y compris les conventions internationales, les lois types, les principes
contractuels et les lignes directrices.

Les congrès ont


adoptée lors des conférences diplomatiques convoquées par les Etats membres d’UNIDROIT.
Parmi ceux-là instruments plus importants pour la normalisation du droit commercial
international développés en le cadre UNIDROIT est la collection intitulée « Principes relatifs
aux contrats commerciaux internationale » (2016). Les travaux d'UNIDROIT sont également
à l'origine d'un nombre important des instruments internationaux adoptés sous les auspices
d’autres organisations. Depuis parmi ceux-ci, plusieurs sont déjà en vigueur.
Chambre de Commerce Internationale (CCI)
La CCI, en tant qu'organisation commerciale mondiale, a été créée en 1919 en tant qu'entité
juridique par la loi française. L'objectif de CCI, selon son site Internet, est « de servir le
monde des affaires en promouvoir le commerce et les investissements, ouvrir les marchés des
biens et des services et libérer circulation des capitaux ». CCI est régie par son Comité
Exécutif, le Conseil Mondial, La Présidence et le Secrétaire Général. Les activités de la CCI
couvrent, à travers ses différents comités et commissions, questions telles que l'arbitrage, la
banque, la concurrence, le commerce électronique, réglementation douanière et commerce,
services financiers, assurances, fiscalité, politique commercial, transport et logistique. CCI
mène des recherches dans ces domaines et développe normes et lignes directrices qui
pourraient être appliquées par le secteur privé dans le monde entier. CCI en est un des plus
grandes organisations commerciales du monde, représentant 45 millions d'entreprises de
toutes tailles, dans plus de 130 pays et couvrant tous les secteurs de l'économie. Secrétariat
International CCI, basé à Paris, est tenu au courant des priorités commerciales nationales et
régional, à travers le réseau mondial constitué par les comités nationaux. CCI communique
les points de point de vue de la communauté internationale des affaires des Nations Unies, de
l’Organisation mondiale Commerce, ainsi que d'autres organisations intergouvernementales,
tant internationales que régional. L'une des principales vocations de la CCI est la
standardisation des pratiques commerciales international. Parmi les recueils de douanes les
plus importants figurent les règles INCOTERMS -"Règles internationales pour
l'interprétation des termes commerciaux" (2020). Sous l'égide de la CCI exploite l'une des
institutions d'arbitrage commercial international les plus prestigieuses en monde – Cour
internationale d’arbitrage.

3. Sujets appartenant à l'ordre juridique national.


Sociétés commerciales - sujets du droit du commerce international
Les sociétés commerciales représentent la catégorie typique des sujets du droit commercial
internationaux, qui, comme les personnes physiques, appartiennent à l’ordre juridique
national. Comme attributs d'identification, la société commerciale possède un nom (société
sociale), un domicile (siège social) sociale) et une nationalité. Tous les systèmes juridiques
nationaux reconnaissent les sociétés commerciales la qualité de commerçant, mais leur statut
juridique en tant qu'acteur des relations juridiques de le commerce international diffère d’un
système juridique à l’autre. Seule la législation nationale peut fixer les conditions
d'organisation, d'enregistrement, de fonctionnement et dissolution des sociétés commerciales.
Cependant, à l’échelle mondiale, dans les systèmes juridiques nationaux ont esquissé des
formes sociétales similaires dans de nombreux pays, du moins dans ceux qui font partie de la
famille du droit de tradition romano-germanique (droit continental), où les formes sociales
sont quasi-uniforme. Quant aux formes de sociétés utilisées dans les systèmes juridiques de
common law, il faut mentionner que, bien qu'ils présentent des caractéristiques communes
avec ceux du droit continentaux, ils présentent également des particularités substantielles par
rapport aux formes sociétales des systèmes de droit continental.
On distingue les formes juridiques suivantes de sociétés commerciales :
L'entreprise au nom collectif
Généralement, basée sur une bonne connaissance et une forte confiance mutuelle, elle
présente un association entre personnes physiques et se caractérise par un petit nombre
d'associés et de capitaux limité. Les associés associés de la société en nom collectif sont
solidairement responsables avec tout leur patrimoine, pour les dettes de l'entreprise non
couvertes par son patrimoine. Il est important de mentionner que chaque associé peut exercer
des activités économiques pour le compte de l'entreprise. L'entreprise en nom collectivement
est connu sous les noms suivants:
- Société en nom collectif - États-Unis, Angleterre, etc. ;
- Société en nom collectif - France, Belgique, Suisse, Québec ;
- Offene Handels Gesellschaft - OHG - Allemagne, Autriche ;
- Società in nome collettivo - Italie.
Société en commandite (simple / par actions)
Les associés de la société sont des commanditaires, possédant une formation professionnelle
adéquate, et des commanditaires, qui disposent de ressources financières et/ou matérielles.
Membres les commanditaires assument la responsabilité solidaire et illimitée des obligations
de la société, et les associés commanditaires - uniquement dans la limite des parts sociales
souscrites ou dans la limite des parts sociales détenus du capital social. Il convient de
mentionner que tant la société en commandite simple que la société à responsabilité limitée
est gérée par les commanditaires. Ils ne peuvent pas contribuer à la formation de capital
social avec un apport en argent ou en nature, mais uniquement avec leur travail. La société En
fait, en société en commandite, il s'agit d'une association entre capital et travail. C'est ce qu'on
appelle les noms suivants :
- Société en commandite simple/par action – France, Belgique, Suisse, Québec ;
-Société en commandite - Angleterre ;
-Società in accomandita semplice/per azioni - Italie.
La société à responsabilité limitée
Les fondateurs et membres associés participent à la constitution de son capital social à travers
apports en argent ou en nature. Ces apports sont représentés par des documents appelés
parties sociale. Les participants à cette société sont responsables des obligations de la société
dans la limite des cotisations. leur capital social. Dans différents pays, la société à
responsabilité limitée est connue sous le nom de nom de:
- Société à responsabilité limitée - (SRL) – France, Belgique, Suisse, Québec ;
-Gesellschuft mit beschrankter Haftung - (GmbH) - Allemagne ;
-Private Limited Company (Ltd), Limited Liability Company -LLC – USA, Angleterre)

- Società con responsabilita limitata - Italie ;


Société par actions (société par actions)
Cette forme de société commerciale dispose d'un capital social constitué de parts sociales
égales en valeur, appelées actions. Les associés, c'est-à-dire les propriétaires d'actions,
appelés actionnaires, sont responsables de obligations de la société dans la limite de la valeur
des actions souscrites. La société anonyme ou par actions a les noms suivants :
-Société anonyme - (SA) – France, Belgique, Suisse, Québec ;
-Société publique ou privée, Société à responsabilité limitée par actions, Société par actions –
Angleterre, États-Unis ;
-Società per azioni - Italie ;
- Aktiengesellschaft - (AG) - Allemagne.
L’évolution rapide des conditions des relations commerciales internationales à bien des
égards cas et l'implication de sociétés commerciales, établies dans un certain pays, dans les
operations commerce qui a lieu sur le territoire d’autres pays. Ce fait pose le problème de la
determination leur nationalité. La base sur laquelle le droit national de la société est
determine commercial et, respectivement, sa nationalité appartient à un certain État. Rien une
personne morale a un statut personnel régi par son droit national.
Déterminer la nationalité de la personne morale est important pour plusieurs raisons
considérations. En l'absence de nationalité, la loi applicable à son statut juridique ne pouvait
être connue.
De la même manière, la nationalité de la personne morale sert à déterminer la portée d'une
traités internationaux.
Les critères de détermination de la nationalité de la société commerciale, inscrits dans
différents systèmes juridiques nationaux, sont les suivants.

Le critère du siège social. Selon ce critère, la société commerciale doit la nationalité du pays
où elle a son siège social. Il convient de mentionner que le siège social doit être effectivement
établis sur le territoire de cet État, c'est-à-dire les organes de direction de la société
commerciale ils doivent être placés spécifiquement à cet endroit. Si la société commerciale
comporte plusieurs organismes de direction qui sont situés dans différents Etats, on considère
que son siège est situé dans le pays où il y a le corps supérieur qui gère la société entière. Ce
critère de La détermination de la nationalité de la société commerciale est acceptée dans la
pratique de pays tels que : la France, Belgique, Allemagne, Pologne, etc.
Le critère du lieu d'enregistrement du statut de la société commerciale (incorporation). Par
l'endroit l'enregistrement/constitution du statut de la société commerciale, nous entendons le
lieu où ils ont été réalisés les formalités nécessaires à la création de la société. Ce critère
permet à la société commerciale de être soumis à la loi de l’État selon lequel il a été créé et
enregistré. Le critère de détermination de la nationalité en fonction du lieu d'immatriculation
du statut de la société commerciale elle est pratiquée dans des pays tels que : Hollande,
Angleterre, USA.
Ce critère était inscrit dans la législation de la République de Moldavie ; Art. 2594 du Code
civil de la République de Moldavie dispose :
(1) La loi nationale de la personne morale est la loi de l'État sur le territoire duquel la
personne se trouve une personne morale est constituée.
(2) Sur la base du droit national de la personne morale, il est déterminé notamment :
a) le statut de l'organisation en tant que personne morale ;
b) forme juridique de l'organisation ;
c) les exigences concernant son nom ;
d) les questions concernant l'établissement, la restructuration, la dissolution et la liquidation
de la personne juridique, y compris les questions de succession ;
e) le contenu de la capacité d'utilisation ;
f) la manière d'acquérir les droits civils et d'assumer les obligations civiles ;
g) les relations en son sein, y compris les relations entre la personne morale et les membres
ses organes, ainsi que les relations de la personne morale avec ses membres ;
h) questions de responsabilité des fondateurs (membres) de la personne morale pour les
obligations celui-ci.
Le critère de localisation du centre d'activité économique de l'entreprise commerciale. Dans
le en fonction de ce critère, la société commerciale a la nationalité du pays où est situé le
centreson activité économique. Il convient de mentionner que ni la pratique judiciaire
européenne, l'américain n'utilise pas non plus ce critère pour déterminer la nationalité des
entreprises commercial, du fait qu'à l'heure actuelle, il est très compliqué de déterminer le
lieu l'activité. Ce critère se retrouve dans la législation de certains pays en développement.
Le critère de la volonté des fondateurs de la personne morale. Le critère en question
représente un application du principe de l'autonomie de la volonté en matière de
détermination de la nationalité des personnes légal. Les fondateurs peuvent déterminer la
nationalité de la société commerciale par l'acte de constitution et le statut. En vertu du
principe du libre arbitre, qui est à la base de toute relation contractuels, y compris ceux
d'association, les fondateurs ont la possibilité de situer le future entreprise.
Critère de contrôle. La pratique et la doctrine ont montré que dans certains cas la personne
morale peut avoir une nationalité apparente et que les critères de détermination d'une la
nationalité de la personne morale mentionnée ci-dessus ne peut être utilisée à des fins de
découverte son vrai caractère. Dans une telle situation, le critère du contrôle a été utilisé.
Selon lui, la nationalité de la personne morale (société commerciale) peut être déterminée soit
sur la base de l'affiliation étatique des dirigeants de la personne morale - leur citoyenneté, soit
sur la base la nationalité des personnes physiques ou la nationalité des personnes morales au
profit desquelles exerce son activité.

4. Entreprises transnationales/multinationales
Hormis les deux groupes de sujets mentionnés ci-dessus, c'est à dire ceux appartenant à
l'ordre juridiques nationaux et ceux appartenant à l'ordre juridique international, aujourd'hui
de plus en plus significativement un autre groupe de sujets juridiques est impliqué dans les
relations commerciales extérieures, à savoir entreprises transnationales/multinationales. Leur
statut juridique particulier leur permet d'occuper un siege séparément entre les participants à
de telles relations juridiques, régies par le droit commercial international.
Au 21ème siècle, les sociétés transnationales sont considérées comme l'une des plus grandes
défis pour l’ordre économique international actuel, car leurs decisions influencent dans une
large mesure les économies nationales. Ces entreprises qui gerent les activités
transfrontalières peuvent être comparées à des armes à double tranchant. D'une part, ils
étaient appréciés pour le fait qu'ils ont une vision globale des métiers du marché, qu'ils
reconnaissent l'existence d'une interdépendance économique internationale, crée des profits et
contribue à développement économique. Et d’autre part, ils ont été condamnés pour
exploitation des ressources existant dans les pays qui les accueillent, pour l'ingérence dans les
affaires intérieures des pays d'accueil et pour l'attention exagérée accordée aux profits aux
dépens des peuples. Les énormes
Les ressources dont disposent ces entreprises leur donnent la possibilité de contribuer à la
pérennisation ou à la supprimer les différences entre les États riches et pauvres.
Les sociétés transnationales/multinationales acquièrent actuellement de plus en plus de terres
et, bien sûr, en fait, ils sont devenus les principaux acteurs de la scène économique
internationale. Actuellement, le revenue les sociétés transnationales/multinationales
constituent un tiers du revenu mondial, et la plus
Une centaine de grandes entreprises contrôlent à elles seules environ un tiers de tous les
investissements directs étrangers.
Le processus accéléré de mondialisation est l’une des principales caractéristiques de la
politique mondiale en le 21ème siècle, et les sociétés transnationales/multinationales sont
actuellement les principals acteurs du commerce international à travers le monde, suscitent un
intérêt croissant. Aujourd'hui, alors qu’il existe dans le monde plus de 70 000 entreprises
transnationales/multinationales, avec plus de 690 000 succursales à l'étranger et un chiffre
d'affaires d'environ 19 000 milliards Dollars américains. Les revenus de nombreuses sociétés
transnationales/multinationales dépassent considérablement le budget de nombreux pays en
développement. Les actifs qu'ils possèdent à l'étranger, ainsi que les bénéfices continuent de
croître avec l'intensification des processus de fusion, acquisition ou réorganisation de sociétés
multinationales et constitution d’associations, des préoccupations ou des fiducies. Dans les
conditions de l’expansion croissante des entreprises transnationale/multinationale, leur
régulation universelle acquiert un caractère impératif.
Nous appelons les sociétés commerciales qui n'ont pas de sociétés
transnationales/multinationals aucun lien juridique déterminant avec un certain État, étant
constitué, dès le début, sans quelques éléments essentiels de caractère national.
La pratique des Nations Unies fait la distinction entre les sociétés détenues et contrôlées par
des entités ou personnes originaires d'un pays, mais qui opèrent en dehors des frontières
nationales
- la société transnationale
- et ceux détenus et contrôlés par des entités ou des personnes de plusieurs pays - la société
multinational.
L'absence de liens de ces sociétés, au niveau mondial, avec un quelconque système juridique
ne permet pas l’application directe des lois nationales ou des conventions internationales à
leur égard. Cependant, même s'il n'existe pas d'instruments internationaux complets pour
réglementer ces entreprises, compte tenu de leur rôle crucial dans l’économie et les affaires
mondiales.
Les sociétés multinationales transfrontalières sont à l’attention des Nations Unies, en plus
précisément, de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement
(CNUCED). Ainsi, au 9
La conférence de la CNUCED de 1996 a abordé la question du statut des entreprises
multinationales dans les relations internationales. Le Secrétaire général de la CNUCED a
mentionné dans son rapport, selon lequel les sociétés transnationales doivent avoir la
possibilité de participer dans les forums internationaux multilatéraux, car ils traduisent dans
la vie les jugements concernant production et consommation, formellement adoptées par les
gouvernements.
Au sein de l'ONU concernant les entreprises multinationales, le texte du Projet a été élaboré
Code de conduite pour les sociétés transnationales par la Commission des sociétés
Conseil économique et social transnational (ECOSOC).
Dans chaque pays où les sociétés transnationales/multinationales créent des objectifs de
investissements ou exercer des activités commerciales à caractère de continuité, leur statut
juridique acquiert des spécifications nationales nuancées, ce qui est dû à l'impact produit sur
eux par la législation nationale. Et pourtant, le régime juridique des sociétés
transnationales/multinationales est déterminé par leurs propres statuts, un état qui leur permet
d'éviter de se situer dans un système national par certaines lois. Ce fait laisse une forte
impression en matière de competence applicable aux sociétés transnationales/multinationales.
Dans la plupart des cas, ils évitent la jurisdiction les juridictions nationales concernant les
litiges qui pourraient survenir à l'occasion de l'interprétation des actes leurs constitutions et
recourir à certains tribunaux spécialisés, tels que les institutions internationales dearbitrage
(permanent ou ad hoc).

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