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- les matières atypiques ; ce sont des sujets qui ne participent pas directement à l'exécution
des actes commerciaux internationaux, mais qui ont vocation à contribuer au développement
et à la promotion du commerce international. Ces entités sont principalement les
organisations internationales qui constituent le cadre institutionnel du commerce
international. Certaines d'entre elles, comme l'Organisation mondiale du commerce, ou des
institutions financières et bancaires internationales (le groupe de la Banque mondiale, la
Banque européenne pour la reconstruction et le développement, etc.) participent à
l'élaboration et au promotion du commerce international et des politiques monétaires ;
d'autres comme la CNUDCI, UNIDROIT, Conférence de La Haye de droit international
privé, Chambre internationale du Commerce de Paris, contribution à la normalisation du droit
commercial international.
Selon la forme juridique et organisationnelle, nous distinguons :
- les entrepreneurs individuels ;
- les sociétés commerciales.
Dans le droit et la doctrine des différents pays, différentes notions sont utilisées pour désigner
les sujets participant aux relations de droit commercial international. Dans un certain nombre
de pays ils sont regroupés sous le générique « marchand ». Établir la qualité du commerçant
la législation et la doctrine des différents pays connaissent deux concepts principaux :
- conception subjective ;
- conception objective.
En vertu de la conception subjective de l'influence allemande, la qualité de commerçant est
obtenu par l'inscription de la société au registre du commerce, inscription qui a un caractère
constitutif. En vertu du concept objectif, d'inspiration française, la qualité du commerçant se
établit par l'exercice habituel et professionnel de certains actes et actes de commerce,
déterminés par la loi en fonction de leur caractère objectif. Dans le système objectif,
l'immatriculation des sociétés n'a pas d'effet elle a un effet constitutif mais uniquement
probant, étant un moyen de preuve de la qualité du commerçant.
Jurisprudence et doctrine françaises, pour la qualification d'une personne comme
commerçant, en outre l'inscription au registre du commerce, je lui demande d'agir en son nom
propre et sur propre compte. Cette condition s'exprime dans le fait que le commerçant doit
disposer d'un fonds du commerce - ensemble des biens nécessaires à l'exercice d'une activité
commerciale. Conditions de qualité de commerçant s'applique aussi bien aux commerçants -
particuliers qu'aux entreprises commercial.
Faire une comparaison et une généralisation des conditions nécessaires à une personne
physique ou juridique pour se voir attribuer la qualification de commerçant, nous pouvons
souligner les éléments suivants traits caractéristiques du commerçant, quel que soit le
système juridique de l'Etat dont il est ressortissant :
- son inscription au registre du commerce de son pays et l'attribution d'un numéro
d'identification (code) ;
- la tenue des livres commerciaux (registres comptables, etc.) ;
- l'activité sous le nom de l'entreprise qui l'individualise ;
-être propriétaire du compte bancaire de manière indépendante ;
-être titulaire d'une licence ou d'une autorisation pour certains types d'activités ;
-soumis à des procédures particulières en cas de cessation de paiements (procédures
collectives, redressement, réorganisation, faillite, etc.).
Afin de qualifier les sujets concernés, la Législation de la République de Moldavie fonctionne
avec le terme de "professionnel". Conformément à l'article 3, paragraphe 1, du Code civil de
la République de Moldavie, toute personne physique a la qualité de professionnel ou
personne morale de droit public ou de droit privé qui, dans le cadre d'une relation de droit
civil, fonctionner à des fins liées à l’activité entrepreneuriale ou professionnelle.
La participation des personnes physiques-commerçants et sociétés commerciales aux rapports
du commerce international implique de leur part une activité en dehors du pays sur le
territoire duquel avoir leur domicile ou leur siège social. Cette activité pose le problème de la
reconnaissance sur le plan capacité juridique internationale de ces sujets. La législation de la
République de Moldavie accorde aux particuliers les personnes physiques ou morales
étrangères ont le droit d'exercer une activité entrepreneuriale sur le territoire du pays notre.
Ainsi, les personnes physiques et les particuliers sont inclus dans la catégorie des
investisseurs étrangers. personnes morales étrangères, ayant leur résidence permanente, leur
siège social, leur administration centrale ou leur lieu principal de residence activité
enregistrée dans un autre État. (art. 3 de la loi RM n° 81/2004 relative aux investissements en
activité entrepreneuriale2). La République de Moldavie assure la protection des
investissements, y compris étranger : les pouvoirs publics sont tenus de respecter les droits
des investisseurs accordés par la loi (article 9, paragraphe 1, de la loi de la République de
Moldavie n° 81/2004) ; l'investisseur en bénéficie, conformément à la loi en vigueur, du droit
à réparation du préjudice causé par la violation de ses droits, y compris par le biais de
documents portant atteinte à ses droits et intérêts, adoptés par l'autorité publique ou par
d'autres actions illégitime de cela. L'indemnisation est équivalente à l'étendue réelle du
dommage (y compris le manque à gagner) au moment de l'événement (article 9, paragraphe 1,
de la loi RM n° 81/2004).
À leur tour, les personnes physiques et morales de la République de Moldavie exercent
l'activité de entrepreneur sur le territoire d’autres Etats, leur capacité juridique étant reconnue
en consequence les lois des États respectifs.
Pour la République de Moldavie, attirer et protéger les investissements étrangers est une
mission important, surtout à la lumière des engagements assumés par la République de
Moldavie à travers conclusion de l'accord d'association entre la République de Moldavie et
l'Union européenne. Cette mission a également été renforcée par l'obtention du statut de
candidat à l'adhésion à l'Union européenne, obtenu par la République de Moldavie à l’été
2022. Respectivement, la République de Moldavie est intéressés à ce que les investissements
des ressortissants de notre pays soient, de la même manière, protégés sur le territoire d'autrui
États.
Ces contrats couvrent également des projets de construction de grande envergure (routes,
voies ferrées, barrages…).
La question la plus importante concernant ces contrats est la position des investisseurs
étrangers. À cet égard, les États concluent des traités multilatéraux et bilatéraux sur la
protection et promouvoir les investissements étrangers. Organisations internationales - sujets
du droit commercial international Les organisations internationales sont des entités politico-
juridiques, créées par l'accord de volonté des Etats intéressés à leur création. L'apparition,
l'existence et le développement de leur activité, tels que et leur abolition, découle d'une
convention internationale multilatérale, conclue entre plusieurs États en tant que détenteurs
de souveraineté. La capacité juridique des organisations internationals est déterminé par les
conventions internationales qui les établissent. Alors celui-ci la capacité est déterminée au cas
par cas, pour chaque organisme individuel, en analysant les documents de sa constitution et
son organisation.
Les organisations internationales forment le groupe des sujets atypiques du droit commercial
international. Cela est dû au fait qu’en étant actifs, ils assument une particularité spécifique
uniquement pour eux, à savoir : ils exercent une activité qui intéresse plusieurs Etats.
L'organisation de commerce mondial. (O.M.C.), créée sur la base de l’Accord du Marrakech
du 15.04.1994 et regroupe 164 Etats membres (dont la République de Moldavie) représentant
plus de 98 % du commerce mondial et du PIB mondial. A la base de l'O.M.C. est le traité
intergouvernemental multilatéral - l'Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce
(GATT), signé en 1947 à Genève.
L'OMC représente le cadre organisationnel et juridique dans lequel la plupart des pays du
monde ont leurs propres proposé d'organiser des négociations pour la réduction progressive
des droits de douane, la suppression restrictions quantitatives et autres obstacles non
tarifaires, afin de libéraliser les échanges commercial. O.M.C. collabore étroitement avec les
organisations spécialisées de l’ONU.
L'OMC remplit principalement cinq fonctions :
• gestion des accords commerciaux multilatéraux ;
• servir de forum pour de nouvelles négociations ;
• résoudre les différends entre les membres ;
• examen des politiques commerciales nationales.
coopère avec d'autres organisations internationales (FMI, BIRD, etc.).
Les principes fondamentaux de l'O.M.C. sont:
- le principe de non-discrimination, qui se manifeste sous deux aspects : • l'octroi mutuel
entre pays membres de la clause de la nation la plus favourable favorisé et
• la clause de traitement national (ou d'égalité de traitement) ;
- interdire l'application de restrictions quantitatives aux importations ;
- protéger les marchés et les industries nationales, principalement par le biais des taxes
douane.
Les objectifs de l'OMC sont de réduire les restrictions quantitatives (quotas, licences et prix)
minimums), le dumping et les subventions à l'exportation. Enfin, l'OMC entend rendre public
politiques commerciales nationales, pour imposer un principe de transparence dans les
échanges international.
Organisations ayant une activité économique et commerciale dans le système des Nations
Unies.
Commission des Nations Unies pour le droit commercial International (Commission des
Nations Unies pour le droit commercial international - CNUDCI) La CNUDCI est le
principal organe du système des Nations Unies le domaine du droit commercial international.
La CNUDCI a été mandatée par l'Assemblée Général avec l’harmonisation et l’unification
progressives du droit commercial international, en particulier en préparant de nouvelles
conventions internationales, des lois types et des lois uniformes. CNUDCI comprend 60
membres élus par l’Assemblée générale des Nations Unies. La structure est comme ça de
manière à représenter les différentes zones géographiques du monde et les principaux
systèmes et systèmes économiques légal.
Le critère du siège social. Selon ce critère, la société commerciale doit la nationalité du pays
où elle a son siège social. Il convient de mentionner que le siège social doit être effectivement
établis sur le territoire de cet État, c'est-à-dire les organes de direction de la société
commerciale ils doivent être placés spécifiquement à cet endroit. Si la société commerciale
comporte plusieurs organismes de direction qui sont situés dans différents Etats, on considère
que son siège est situé dans le pays où il y a le corps supérieur qui gère la société entière. Ce
critère de La détermination de la nationalité de la société commerciale est acceptée dans la
pratique de pays tels que : la France, Belgique, Allemagne, Pologne, etc.
Le critère du lieu d'enregistrement du statut de la société commerciale (incorporation). Par
l'endroit l'enregistrement/constitution du statut de la société commerciale, nous entendons le
lieu où ils ont été réalisés les formalités nécessaires à la création de la société. Ce critère
permet à la société commerciale de être soumis à la loi de l’État selon lequel il a été créé et
enregistré. Le critère de détermination de la nationalité en fonction du lieu d'immatriculation
du statut de la société commerciale elle est pratiquée dans des pays tels que : Hollande,
Angleterre, USA.
Ce critère était inscrit dans la législation de la République de Moldavie ; Art. 2594 du Code
civil de la République de Moldavie dispose :
(1) La loi nationale de la personne morale est la loi de l'État sur le territoire duquel la
personne se trouve une personne morale est constituée.
(2) Sur la base du droit national de la personne morale, il est déterminé notamment :
a) le statut de l'organisation en tant que personne morale ;
b) forme juridique de l'organisation ;
c) les exigences concernant son nom ;
d) les questions concernant l'établissement, la restructuration, la dissolution et la liquidation
de la personne juridique, y compris les questions de succession ;
e) le contenu de la capacité d'utilisation ;
f) la manière d'acquérir les droits civils et d'assumer les obligations civiles ;
g) les relations en son sein, y compris les relations entre la personne morale et les membres
ses organes, ainsi que les relations de la personne morale avec ses membres ;
h) questions de responsabilité des fondateurs (membres) de la personne morale pour les
obligations celui-ci.
Le critère de localisation du centre d'activité économique de l'entreprise commerciale. Dans
le en fonction de ce critère, la société commerciale a la nationalité du pays où est situé le
centreson activité économique. Il convient de mentionner que ni la pratique judiciaire
européenne, l'américain n'utilise pas non plus ce critère pour déterminer la nationalité des
entreprises commercial, du fait qu'à l'heure actuelle, il est très compliqué de déterminer le
lieu l'activité. Ce critère se retrouve dans la législation de certains pays en développement.
Le critère de la volonté des fondateurs de la personne morale. Le critère en question
représente un application du principe de l'autonomie de la volonté en matière de
détermination de la nationalité des personnes légal. Les fondateurs peuvent déterminer la
nationalité de la société commerciale par l'acte de constitution et le statut. En vertu du
principe du libre arbitre, qui est à la base de toute relation contractuels, y compris ceux
d'association, les fondateurs ont la possibilité de situer le future entreprise.
Critère de contrôle. La pratique et la doctrine ont montré que dans certains cas la personne
morale peut avoir une nationalité apparente et que les critères de détermination d'une la
nationalité de la personne morale mentionnée ci-dessus ne peut être utilisée à des fins de
découverte son vrai caractère. Dans une telle situation, le critère du contrôle a été utilisé.
Selon lui, la nationalité de la personne morale (société commerciale) peut être déterminée soit
sur la base de l'affiliation étatique des dirigeants de la personne morale - leur citoyenneté, soit
sur la base la nationalité des personnes physiques ou la nationalité des personnes morales au
profit desquelles exerce son activité.
4. Entreprises transnationales/multinationales
Hormis les deux groupes de sujets mentionnés ci-dessus, c'est à dire ceux appartenant à
l'ordre juridiques nationaux et ceux appartenant à l'ordre juridique international, aujourd'hui
de plus en plus significativement un autre groupe de sujets juridiques est impliqué dans les
relations commerciales extérieures, à savoir entreprises transnationales/multinationales. Leur
statut juridique particulier leur permet d'occuper un siege séparément entre les participants à
de telles relations juridiques, régies par le droit commercial international.
Au 21ème siècle, les sociétés transnationales sont considérées comme l'une des plus grandes
défis pour l’ordre économique international actuel, car leurs decisions influencent dans une
large mesure les économies nationales. Ces entreprises qui gerent les activités
transfrontalières peuvent être comparées à des armes à double tranchant. D'une part, ils
étaient appréciés pour le fait qu'ils ont une vision globale des métiers du marché, qu'ils
reconnaissent l'existence d'une interdépendance économique internationale, crée des profits et
contribue à développement économique. Et d’autre part, ils ont été condamnés pour
exploitation des ressources existant dans les pays qui les accueillent, pour l'ingérence dans les
affaires intérieures des pays d'accueil et pour l'attention exagérée accordée aux profits aux
dépens des peuples. Les énormes
Les ressources dont disposent ces entreprises leur donnent la possibilité de contribuer à la
pérennisation ou à la supprimer les différences entre les États riches et pauvres.
Les sociétés transnationales/multinationales acquièrent actuellement de plus en plus de terres
et, bien sûr, en fait, ils sont devenus les principaux acteurs de la scène économique
internationale. Actuellement, le revenue les sociétés transnationales/multinationales
constituent un tiers du revenu mondial, et la plus
Une centaine de grandes entreprises contrôlent à elles seules environ un tiers de tous les
investissements directs étrangers.
Le processus accéléré de mondialisation est l’une des principales caractéristiques de la
politique mondiale en le 21ème siècle, et les sociétés transnationales/multinationales sont
actuellement les principals acteurs du commerce international à travers le monde, suscitent un
intérêt croissant. Aujourd'hui, alors qu’il existe dans le monde plus de 70 000 entreprises
transnationales/multinationales, avec plus de 690 000 succursales à l'étranger et un chiffre
d'affaires d'environ 19 000 milliards Dollars américains. Les revenus de nombreuses sociétés
transnationales/multinationales dépassent considérablement le budget de nombreux pays en
développement. Les actifs qu'ils possèdent à l'étranger, ainsi que les bénéfices continuent de
croître avec l'intensification des processus de fusion, acquisition ou réorganisation de sociétés
multinationales et constitution d’associations, des préoccupations ou des fiducies. Dans les
conditions de l’expansion croissante des entreprises transnationale/multinationale, leur
régulation universelle acquiert un caractère impératif.
Nous appelons les sociétés commerciales qui n'ont pas de sociétés
transnationales/multinationals aucun lien juridique déterminant avec un certain État, étant
constitué, dès le début, sans quelques éléments essentiels de caractère national.
La pratique des Nations Unies fait la distinction entre les sociétés détenues et contrôlées par
des entités ou personnes originaires d'un pays, mais qui opèrent en dehors des frontières
nationales
- la société transnationale
- et ceux détenus et contrôlés par des entités ou des personnes de plusieurs pays - la société
multinational.
L'absence de liens de ces sociétés, au niveau mondial, avec un quelconque système juridique
ne permet pas l’application directe des lois nationales ou des conventions internationales à
leur égard. Cependant, même s'il n'existe pas d'instruments internationaux complets pour
réglementer ces entreprises, compte tenu de leur rôle crucial dans l’économie et les affaires
mondiales.
Les sociétés multinationales transfrontalières sont à l’attention des Nations Unies, en plus
précisément, de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement
(CNUCED). Ainsi, au 9
La conférence de la CNUCED de 1996 a abordé la question du statut des entreprises
multinationales dans les relations internationales. Le Secrétaire général de la CNUCED a
mentionné dans son rapport, selon lequel les sociétés transnationales doivent avoir la
possibilité de participer dans les forums internationaux multilatéraux, car ils traduisent dans
la vie les jugements concernant production et consommation, formellement adoptées par les
gouvernements.
Au sein de l'ONU concernant les entreprises multinationales, le texte du Projet a été élaboré
Code de conduite pour les sociétés transnationales par la Commission des sociétés
Conseil économique et social transnational (ECOSOC).
Dans chaque pays où les sociétés transnationales/multinationales créent des objectifs de
investissements ou exercer des activités commerciales à caractère de continuité, leur statut
juridique acquiert des spécifications nationales nuancées, ce qui est dû à l'impact produit sur
eux par la législation nationale. Et pourtant, le régime juridique des sociétés
transnationales/multinationales est déterminé par leurs propres statuts, un état qui leur permet
d'éviter de se situer dans un système national par certaines lois. Ce fait laisse une forte
impression en matière de competence applicable aux sociétés transnationales/multinationales.
Dans la plupart des cas, ils évitent la jurisdiction les juridictions nationales concernant les
litiges qui pourraient survenir à l'occasion de l'interprétation des actes leurs constitutions et
recourir à certains tribunaux spécialisés, tels que les institutions internationales dearbitrage
(permanent ou ad hoc).