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Introduction
Il est créé un impôt annuel unique sur le revenu des personnes physiques. Cet impôt, désigné
sous le nom d’Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques « I.R.P.P », frappe le revenu net
global du contribuable. ART 73
Ce revenu net global est constitué par le total des revenus nets des catégories suivantes :
Caractéristique de l’I.R.P.P
L’I.R.P.P est :
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Le calcul de l’impôt tient compte de la situation
PERSONNALISE personnelle du contribuable (charges de famille,
âge, état de santé)
Personnes imposables
L’impôt sur le revenu des personnes physiques est dû par toutes les personnes ayant une
résidence habituelle au Gabon. (Article 74 du CGI).
- Les personnes qui possèdent une habitation à leur disposition à titres de propriétaires,
d’usufruitiers ou de locataires ;
- Les personnes qui, sans disposer au Gabon d’une habitation, y ont néanmoins le lieu de
leur séjour principal.
- Sont également passibles de l’IRPP, pour leur revenu ayant leur origine au Gabon, y
compris les traitements, salaires, indemnités, émoluments, pensions e(t rentes viagères, les
personnes qui ont leur résidence habituelle à l’étranger
- Sont également passibles de l’IRPP, les personnes disposant ou non d’une résidence
habituelle au Gabon qui recueillent des bénéfices ou revenus dont l’imposition est
attribuée au Gabon par une convention internationale relative aux doubles impositions.
- Sous réserve des conventions internationales, sont également passibles de l’IRPP, pour
leurs revenus ayant leur origine au Gabon, les personnes qui ont leur résidence habituelle
à l’étranger.
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EXEMPTIONS : Sont affranchis de l’IRPP, les agents diplomatiques, les consuls et agents
consulaires de nationalité étrangère, mais seulement dans la mesure où les pays qu’ils
représentent concèdent des avantages analogues aux agents diplomatiques et consulaires
gabonais.
Pour apprécier la situation au regard de l’IR, il faut distinguer selon que les personnes
physiques ont leur domicile fiscal au Gabon ou hors du Gabon. Alors que dans le premier cas,
leur obligation fiscale est en principe illimitée, elle est seulement restreinte dans le second.
Une personne physique n’est pas, en tant que telle, personnellement assujettie à l’IRPP. La loi
pose, en effet un double principe :
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- soit une personne seule (célibataire, divorcée,
séparée)
- le contribuable est :
- soit un couple marié
NB : toute personne physique devient contribuable de plein droit lors de la majorité civile, à
18 ans (ou par mariage).
Cette charge s’établit exclusivement par la production de l’un des documents suivants :
Les revenus de tous les membres du foyer sont ajoutés à ceux du contribuable et font l’objet
d’une imposition unique.
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Une personne physique ne peut, pendant une même période, appartenir simultanément à
deux foyers fiscaux.
Au cours d’une même année civile un enfant mineur peut être à charge de droit de deux
foyers fiscaux différents mais successifs
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N.B : L’enfant infirme, majeur ou mineur compte pour 1 part, au lieu d’une demi-part.
LE REVENU IMPOSABLE
La notion de revenu s’oppose à celle de gain en capital, ce qui n’exclut pas la possibilité
d’imposer les plus values de ce genre.
Annuel En principe les revenus rendus disponibles au cours d’une même année
civile donnée sont imposables au titre de la même année.
Déclaré
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Les contribuables sont tenus de souscrire une déclaration d’ensemble de
leurs revenus, et éventuellement, des déclarations annexes.
Global Le revenu imposable est constitué par la somme algébrique de tous les
revenus
non exonérés de tous les membres composant le foyer fiscal.
Sauf exception, les revenus imposables sont ceux dont le contribuable a
Disponible eu la disposition au cours de l’année d’imposition.( a perçu )
Intérêts des emprunts pour l’habitation principale du propriétaire sise au Gabon (limité
à 6 000 000 F CFA) ;
Versement volontaire retraite et sécurité sociable à l’exclusion des retenues faites par
l’employeur (récépissé) ; limité à 10% du revenu global
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Primes d’assurances vie (attestation de la compagnie) ; limité à 5% du revenu global.
SALAIRES :
Traitements :
publics
privés
Pensions :
de retraite
d’invalidité
alimentaires. Les pensions et rentes viagères sont
réputées perçues au Gabon, lorsque le
Rentes viagères : débiteur est domicilié ou établi au
Gabon
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(Rente perçue durant sa vie)
à titre onéreux,
à titre gratuit.
La qualité de salarié :
Ou
La qualité de pensionné :
Toute personne titulaire d’une pension à quelque titre que ce soit : pension
d’invalidité, pension de vieillesse, pension alimentaire.
La qualité de retraité :
La qualité de crédirentier :
C- LES EXONERATIONS
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Les allocations, indemnités et prestations servies sous quelque forme que ce soit
par l’Etat, les collectivités et établissements publics en vertu des lois et décrets
d’assistance et d’assurance ;
La retraite de combattant ;
Les pensions pour blessure et invalidité accordées aux personnes ayant servi aux
forces armées, aux veuves de guerre, aux victimes civiles de la guerre ou à leurs
ayants droit ;
Le capital décès
Les frais de voyage pour congé réellement exposé dans la limite de la valeur d’un
billet par an au tarif normal ; ceux-ci s’entendent du lieu de travail au lieu
d’origine en ligne directe.
- L’indemnité de déplacement
- L’indemnité d’entretien du véhicule
- La prime de transport
- La prime de panier
- La prime de caisse
Ces éléments, en raison de leur nature, sont exclus de l’assiette imposable sous certaines
réserves qui seront précisées ultérieurement.
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1/- Schéma directeur
Assiette
. domesticité : 5 % ;
Exemptions
Le salaire brut est constitué de : salaire de base + tous les compléments de salaire,
accessoires, avantages en nature et en argent ayant le caractère de salaire.
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Les compléments de salaire : indemnité d’exportation, prime de rendement, prime de
risque, prime d’assiduité, prime d’insalubrité, prime d’ancienneté, gratification, prime
de fin d’année et prime de bilan.
Les éléments qui entrent dans la détermination du salaire brut imposable sont :
Le salaire de base ;
Le sursalaire, prime d’ancienneté, d’assiduité ou de rendement, des primes inhérentes
à la nature et aux conditions de travail (prime de fonction) ;
Indemnités d’éloignement, de brousse ou d’exportation ;
Les allocations ou indemnités des congés payés ;
Indemnités de préavis
gratifications
Taxe complémentaire
La Taxe Complémentaire sur les Salaires (T.C.S) est un impôt auquel sont assujettis les
salariés percevant plus de 150.000 francs par mois (article 346 du CGI)
La base des impôts est constituée par le montant brut des salaires versés auquel il faut
ajouter les avantages en nature après déduction des cotisations versées à la CNSS (2,5%)
On effectue successivement :
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(3)- Calcul de l’I.R.P.P : K*P
Sont compris dans la catégorie des revenus fonciers, lorsqu’ils ne sont pas inclus dans les
bénéfices d’une entreprise industrielle, commerciale ou artisanale, d'une profession non
commerciale : art 85
Les revenus des propriétés bâties telles que : maisons, magasins, usines,
appartements…
Les revenus des propriétés non bâties de toute nature y compris ceux des terrains
occupés par des carrières ; étangs, marrais.
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Principes :
Cas particuliers :
ASSOCIES DE
SOCIETES Chaque associé est imposé à son nom dans la
CIVILES catégorie des revenus fonciers, sauf cas particuliers
IMMOBILIERESNO
N SOUMISES A
l’IS
le montant
des revenus
bruts
le total des
charges de
propriété
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il est calculé en tenant compte de tous les revenus fonciers réalisés dans le
cadre du foyer fiscal ;
il intègre les revenus des parts de Sociétés Civiles Immobilières non
passibles de l’IS déterminés distinctement ;
il correspond à la somme algébrique des résultats nets obtenus au titre de
ces propriétés
-
montant des dépenses supportées par le propriétaire
pour le compte des locataires
Elles comprennent :
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Toutefois, le contribuable peut opter pour la prise en considération
des frais réels justifiés par des factures, mais cette option est
irrévocablement valable pour trois années consécutives.
Abattement CHARGES
REVENU forfaitaire de DEDUCTIBLES :
FONCIER REVENU
BRUT DES (30%)
OU
DEFICIT
= IMMEUBLES - Ou + Intérêts des dettes
LOUES Frais réels Taxe sur les loyers
FONCIER justifiés (option Reports déficitaires
3 ans)
- les produits des opérations de bourse effectuées à titre habituel par les particuliers ;
- les produits de droits d’auteurs perçus par les artistes, les écrivains, les
compositeurs ou tous autres bénéficiaires et par leurs héritiers ou légataires ;
- les produits perçus par les inventeurs au titre, soit de la concession de licences
d’exploitation de leurs brevets, soit de la cession ou concession de marques de
fabrique, procédés ou formules de fabrication.
Les émoluments perçus par les greffiers sont imposés suivant les règles applicables
aux bénéfices des charges et offices.
B.N.C =
tous les PROFITS
ayant le caractère d’un revenu
Susceptibles de
renouvellement
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et trouvant leur source
dans des actes
ou des opérations
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TITRE 4 : BENEFICES INDUSTRIELS ET COMMERCIAUX
Ce sont les personnes physiques qui réalisent des bénéfices provenant d’une activité
commerciale, industrielle, artisanale. Il s’agit :
L’article institue pour les sociétés de personnes un régime de semi transparence fiscale. Ces
sociétés se caractérisent par la responsabilité illimitée des associés. Elles sont tenues de
déclarer leur résultat, mais ce sont les associés qui sont personnellement soumis à l’IR à
raison de leur participation dans les bénéfices. Il s’agit des :
Le BIC est un revenu catégoriel pris en compte pour la détermination du revenu global soumis
à l’impôt sur le revenu.
Ils sont énumérés par les articles 3 et 4 de l’Acte Uniforme portant Droit Commercial : de
manière générale, opérations d’achat revente de biens meubles et immeubles etc.
Les bénéfices industriels et commerciaux sont ceux réalisés par des personnes physiques et
provenant de l’exercice d’une profession commerciale, industrielle ou artisanale.
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Le CGIDI prévoit différents régimes d’imposition.
Condition : chiffre d’affaires inférieur à 20 000 000 FCFA et qui exercent dans des secteurs
spécifiés à l’article 141 du CGI.
.
2.2. Le régime réel simplifié
Les réintégrations ont essentiellement pour objet d’ajouter au résultat comptable des charges
comptabilisées alors qu’elles ne sont pas déductibles du point de vue fiscal, il s’agit
notamment :
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le patrimoine professionnel, celui ci est constitué de l’ensemble des biens et dettes que
l’exploitant individuel décide d’affecter à l’entreprise. Cette affectation se traduit par
l’inscription ou la non inscription d’un bien à l’actif du bilan. Cette décision est totalement
libre, mais l’inscription à l’actif a des conséquences fiscales.
Bien que l’administration ne soit pas autorisée à s’immiscer dans la gestion des entreprises,
elle peut remettre en cause les opérations qui ne se rattacheraient pas à une gestion normale
ou n’auraient pas été réalisées dans l’intérêt de l’entreprise. L’acte anormal de gestion est
donc un acte contraire aux intérêts de l’entreprise. L’administration apprécie le caractère
normal ou anormal de l’opération sous le contrôle du juge.
Cas d’application
L’entreprise supporte des charges étrangères à ses intérêts ( dépenses d’agrément dont
le rapport avec l’objet de l’entreprise ne serait pas établi)
L’entreprise se prive d’une recette ou accepte une minoration de son profit sans
contrepartie (ex : avances sans intérêts consenties à un tiers).
Le bénéfice imposable est le bénéfice net déterminé d’après les résultats d’ensemble des
opérations de toute nature effectuées par les entreprises, y compris notamment les cessions
d’éléments quelconques de l’actif en cours, soit en fin d’exploitation.
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Il convient de prendre en compte l’ensemble des produits et des charges qui trouvent leur
origine dans des opérations de toute nature effectuées par l’entreprise. Cette définition
recoupe la détermination du résultat comptable par la somme des :
Résultat d’exploitation
Résultat financier
Résultat exceptionnel
Il n’en demeure pas moins que ces produits et ces charges doivent être admis fiscalement
donc le cas échéant, faire l’objet de corrections extra comptables.
Section 2 : article 8 al 2
Le bénéfice net est constitué par la différence entre les valeurs de l’actif net à la clôture et à
l’ouverture de la période dont les résultats doivent servir de base à l’impôt diminués des
suppléments d’apport et augmentés des prélèvements effectués au cours de cette période par
l’exploitant ou par les associés.
Dans cette optique, le bénéfice résulte de la variation de l’actif net entre l’ouverture et la
clôture de l’exercice.
Une créance ne peut être considérée comme acquise que si elle est certaine dans son principe
et déterminée dans son montant : l’accord est réalisé entre les parties sur la chose et sur le
prix.
Le problème se pose avec particulièrement d’acuité quand l’opération s’étale sur plusieurs
exercices.
Exemple : une entreprise reçoit une commande au cours de l’exercice N-1, livre le client au
cours de l’exercice N, encaisse le règlement de ce dernier en N+1.
La question se pose de savoir quel est l’événement déterminant qui doit intervenir pour
qu’une opération puisse être regardée comme réalisée au cours d’un exercice. Quel est le fait
générateur du produit imposable
En matière de vente le produit doit être rattaché à l’exercice au cours duquel intervient la
livraison du bien.
En matière de prestation de services, le produit doit être rattaché à l’exercice au cours duquel
intervient l’achèvement de la prestation (pour les prestations continues ex : loyers les
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produits correspondants doivent être pris en compte au fur et à mesure de l’exécution du
contrat
Les frais et charges sont déductibles des résultats de l’exercice au cours duquel ils sont
engagés, c’est à dire au cours duquel ils ont fait naître à la charge de l’entreprise des dettes
certaines dans leur principe et dans leur montant. Il en est ainsi quelle que soit la date
d’exigibilité ou de paiement de ces dettes.
Pour être admis en déduction, les frais et charges doivent satisfaire aux conditions suivantes :
Le bénéfice net est établi sous déduction de toutes charges nécessitées directement par
l'exercice de l'activité imposable au Gabon et notamment :
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En outre, le Code Général des Impôts Directs et Indirects instaure certaines limites à la
déductibilité des charges, et notamment :
- les cotisations sociales versées à titre obligatoire aux caisses étrangères de retraite
limitées à 15 % du salaire brut de l'assuré ;
- déductibilité des redevances versées aux entreprises situées dans un des pays de l’OCAM
ou en France, participant à la gestion ou au capital d’une entreprise gabonaise, si le
montant de ces redevances n’est pas supérieur à la valeur intrinsèque des droits pour
lesquels elles sont payées ;
- non-déductibilité du produit des locations, autres que celles des immeubles, consentis
par un associé détenant plus de 10 % du capital de la société ;
L'article 11 du CGIDI prévoit que le bénéfice net imposable est établi sous déduction de
toutes charges nécessitées directement par l'exercice de l'activité imposable au Gabon, et
précise de manière générale dans son paragraphe A.I.a).1 que :
a) Personnel
En principe, toutes les sommes versées au personnel salarié de l'entreprise, que ce soit à titre de
salaires de base, de compléments de salaires, de gratifications ou d'indemnités représentatives
d'avantage en nature ont, par nature, le caractère d'une charge d'exploitation déductible du
bénéfice imposable. La seule réserve étant que "les rémunérations ne sont admises en déduction
que dans la mesure où elles correspondent à un travail effectif et ne sont pas exagérées".
Cette disposition s'applique à toutes les rémunérations directes ou indirectes y compris les
indemnités, allocations, avantages en nature et remboursements de frais. »
b) cotisations sociales
« Les rémunérations allouées à un salarié ne sont admises en déduction des résultats que
dans la mesure où elles correspondent à un travail effectif et ne sont pas exagérées
Toutefois, l'article 11 du même code limite la portée de ces dispositions en prévoyant que :
- les cotisations sociales versées aux caisses étrangères de retraite par les entreprises sont
admises en déduction pour l'assiette de l'impôt lorsqu'elles présentent un caractère obligatoire
et dans la limite de 15 % du salaire brut alloué à l'assuré social.
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- les cotisations de retraite versées à titre volontaire à des caisses installées au Gabon, par les
entreprises au profit de leurs salariés, et constituant à ce titre des frais généraux, sont
déductibles du bénéfice imposable sous réserve du respect de deux conditions :
- les cotisations doivent être versées à des compagnies d’assurance vie ou à des banques
commerciales installées au Gabon ;
- lesdites compagnies ou banques doivent être agréées à cet effet par le Ministère des
Finances ;
La charge déductible est limitée à 10% du salaire brut alloué à l’assuré social.
Les sommes allouées à ce titre sont en principe déductibles, sous réserve d'avoir été
régulièrement déclarées, conformément à l'article 189 du Code Général des Impôts (soit,
normalement, avant le 15 février).
D'autre part, le Code Général des Impôts , prescrit que les commissions ou courtages portant sur
des marchandises achetées à l'étranger, pour le compte d'une société gabonaise, ne doivent pas
dépasser 5 % du chiffre des achats (montant CAF).
Ces commissions doivent faire l'objet d'une facture régulière jointe à celle des fournisseurs.
d) Charges locatives.
Les loyers à la charge de l'entreprise sont, en principe, déductibles de l'assiette de l'impôt sur les
BIC.
Toutefois, les loyers des immeubles ne sont déductibles qu'à la seule condition qu’il ne présente
aucune exagération par rapport aux locations habituellement pratiquées pour des immeubles
similaires
Il convient en outre de rappeler le principe posé par l'article 11§-2, selon lequel, lorsqu'un associé
(ou actionnaire) détient au moins 10 % des parts ou actions d'une société, le produit de ses
locations de biens mobiliers, consenties à cette société ne peut être admis dans les charges de
l'entreprise.
e) Primes d’assurance.
Les primes payées en vue de garantir les risques encourus par les éléments de l'actif de
l'entreprise sont normalement déductibles de l'assiette de l'impôt.
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En revanche, les sommes constituées par l'entreprise en vue de sa propre assurance, ne sont
pas admises en déduction du bénéfice imposable
Ces frais peuvent figurer parmi les dépenses déductibles de l'assiette de l'impôt, dès lors qu'ils
ont un caractère strictement professionnel et qu'ils sont justifiés par le volume de chiffre
d'affaires de l'entreprise.
Ces dépenses sont déductibles dans la mesure où elles sont engagées "dans l'intérêt de la bonne
marche ou du développement de l'affaire".
Les libéralités, dons et subventions ne constituent pas des charges déductibles du bénéfice
imposable
Cependant, sont admis dans la limite de 0,50 pour mille du chiffre d'affaires de l'exercice, les
versements à des œuvres ou organismes d'intérêt général, à caractère philanthropique, social ou
familial et situés au Gabon.
En outre, la Direction Générale des Impôts assujettit à l'IRCM (20 % de droits simples) la
fraction "excédentaire" (c'est-à-dire non-déductible) des libéralités, dons et subventions.
Le CGI n'affranchit d'IRPP les billets pris en charge par l'employeur que dans llimite d'un seul
billet au tarif normal (par an et par membre de la famille).
L’article 11 prévoit que seuls sont déductibles les impôts professionnels mis en recouvrement
au cours de l’exercice et qui sont bien à la charge de l’entreprise pour la part incombant aux
opérations réalisées au Gabon.
Ne sont pas admis en déduction des bénéfices soumis à l’impôt les transactions, les amendes,
les confiscations et les pénalités de toute nature mises à la charge des contrevenants aux
dispositions légales, économiques et fiscales.
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b) Principes généraux régissant les amortissements.
« Les amortissements réellement comptabilisés sur la base de la durée probable d'usage telle
qu'elle ressort des normes accusées par chaque nature d'exploitation... sans que les taux
puissent être supérieurs à ceux fixés en annexe... »
c) Amortissements différés.
3. Provisions
Il convient de rappeler les conditions de fond et de forme pour qu'une perte ou charge puisse
donner lieu à constitution de provision déductible fiscalement :
La perte ou la charge :
1
2 Circulaire UDEAC d'application de l'impôt sur les sociétés p. 48
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a.2) Conditions de forme
Les provisions doivent, pour être déductibles, être effectivement constatées dans les écritures de
l'exercice et figurer sur le relevé des provisions.
D'autre part, aux termes de l'article 11 du Code Général des Impôts Directs et Indirects, une
provision est considérée comme devenue sans objet lorsque le risque de perte ou de charge en
vue duquel elle avait été constituée ne se réalise pas (par exemple : encaissement d'une créance
qui avait fait l'objet d'une provision pour créance douteuse).
Lorsque le rapport n'a pas été effectué par l'entreprise elle-même, l'Administration Fiscale est
fondée à procéder au redressement nécessaire dès qu'elle constate que les provisions sont
devenues sans objet. Dans cette hypothèse, les provisions sont, s'il y a lieu, rapportées aux
résultats du plus ancien des exercices soumis à vérification.
- des provisions pour congés payés (incluant, à titre d'accessoire, les frais de voyages et de
transport) ;
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