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En France, il y a une cohabitation de 2 systèmes d’imposition qui dépend de la forme juridique de l’entreprise:
IR : l’impôt sur les revenus (IRPP) pour les entreprises individuelles où l’entrepreneur et l’EI forment une seule et même
personne et où l’imposition personnelle de l'entrepreneur est sur les bénéfices qu'il réalise. Il y aussi les sociétés de personnes
(SNC, société civile) .
IS : l’impôt sur les sociétés (IRPM) pour les sociétés et où entrepreneur et société sont distincts, la société à la PM. Les sociétés
capitaux sont soumises à l’IS (SA, SARL, SAS, SCA).
Il existe différentes catégories de revenus relevant de l’IR : traitements et salaires, revenus fonciers, revenus financiers (dividendes
ou intérêts sur placements d’épargne), les plus-values (PCM) et Bénéfices Industriels et Commerciaux, Bénéfices Non Commerciaux
(professions libérales/chargés et offices), Bénéfices Agricoles.
Imposition du résultat fiscal pour l’IR : les propriétaires d’entreprises (entrepreneur individuel, associés des sociétés de personnes)
sont redevables de l’IR. Le résultat fiscal est imposé dans les catégories BIC, BNC ou BA. L’IR est calculé selon un barème progressif.
Imposition du résultat fiscal pour l’IS : c’est la société en elle-même qui est redevable de l’IS car la société a la personnalité fiscale.
L’IS est calculé en appliquant au résultat fiscal un taux d’impôt de 25%.
Réel normal : régime du droit commun pour les personnes morales soumises à l’IS et les entreprises soumises à l’IR au titre des BIC,
BNC, BA. Réel simplifié : régime pour les petites et moyennes entreprises. Régime des micro entreprises : régime est pour les
entreprises individuelles et les EURL dont l’associé unique est une personne physique (PP).
Une personne travaillant à l’étranger : son domicile fiscal est situé en France si sa famille réside en France tout au long de l’année.
Les fonctionnaires ou agents de l’Etat en service à l’étranger : sont considérés comme ayant leur domicile fiscal en France. Il existe
des conventions fiscales internationales dans le cas de personnes pouvant être considérées comme fiscalement domiciliées dans
deux pays distincts. Monaco : les contribuables de nationalité française travaillant et résidant à Monaco sont considérés comme
ayant leur domicile fiscal en France.
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Les revenus imposables : Les revenus du travail (traitements, salaires, indemnités, pensions), les revenus du capital (revenus
fonciers, revenus de capitaux mobiliers, plus-values de cession de biens réalisés par les particuliers) et les revenus mixtes (BIC, BNC,
BA).
Le foyer fiscal : l’année du mariage ou du PACS, il y a un choix possible entre une imposition commune ou une imposition séparée si
intérêt et l’année d’un divorce ou d’une séparation, l’imposition est séparée. Personnes à charges de droit (= rattachées au foyer
fiscal sans formalité) : les enfants célibataires mineurs et les personnes infirmes titulaires de la carte d’invalidité (CI) et vivant au sein
du foyer. Personnes à charge par voie de rattachement (= rattachées sur option) : les enfants majeurs de moins de 21 ans au 1er
janvier (sans conditions) ou de moins de 25 ans si il y a une poursuite d’études.
Pour les contribuables mariés ou pacsés : 2 parts pour un couple sans enfants, + 0.5 part pour chacun des 2 premiers enfants à
charge et + 1 part pour chaque enfant à charge à partir du 3 ème enfant. Pour les contribuables célibataires ou divorcés : 1 part pour
une personne seule sans enfants, + 0.5 part pour chacun des deux premiers enfants à charge, + 1 part pour chaque enfant à charge à
partir du 3ème, + 0,5 part pour un contribuable invalide, titulaire de la CI. En cas de concubinage, il y a 2 foyers fiscaux distincts. Pour
les veufs ou veuves avec enfants : idem qu’un couple marié car le conjoint décédé est compté comme s’il vivait encore tant qu’il y a
encore des enfants à charge. Pour les parents séparés qui se partagent de façon égale la garde des enfants : ils séparent la moitié
du nombre de parts pour les enfants.
Le calcul de l’IR :
Revenu foncier imposable (locations de biens nom meublés) = soit déductible des frais, soit abattement de 30%
Revenu net catégoriel = somme de tous les revenus après déduction des charges et des abattements spéciaux.
RBG = somme des revenus nets catégoriels
Revenu net imposable = déductions des charges/abattements spécifiques au RBG pour donner le revenu net imposable
Quotient familial = revenu net imposable ÷ nombre de parts dans le foyer fiscal
Exemple : La SA Holà clôture sont exo au 31 décembre N. Elle remplit les conditions pour bénéficier du taux réduit à 15% des PME.
Son résultat fiscal en N-2 est de 66 000 euros et de 78 000 euros en N-1.
Montant de l’IS (4 acomptes) : un à 42 500 taxés au taux réduit de 15% et un autre (78 000 – 42500) taxés à 25%
Acompte 1 : ¼ x 15% x 42 500 puis ¼ x 25% x (66 000 – 42 500) = 1594 + 1469 = 3063 euros
Acompte 2 : ¼ x 15% x 42 500 puis ¼ x 25% x (78 000 – 42 500) = 1594 + 2219 = 3813 euros
-> régularisation du 1er acompte = 3813 – 3063 = 750 euros / acompte 2 : 3813 + 750 = 4563 euros
Acompte 3 : 3813 euros / Acompte 4 : 3813 euros / Somme acomptes : 4 x 3813 euros
Les entités soumises à l’IS de plein droit : SA, SARL, SCA, SAS, EURL dont l’associé unique est une personne morale. Les entités
soumises à l’IS sur option : EI, sociétés de personnes (SNC, sociétés en participation), EURL dont l’associé unique est une personne
physique. La renonciation à l’option possible mais irrévocable.
Il y a une possibilité pour les SA, SARL et les SAS (sociétés de capitaux nouvellement créées) d’opter pour l’IR, sous certaines
conditions : la société doit être créer depuis moins de 5 ans et non cotée en bourse, le nombre de salariés doit être inférieur à 50, le
chiffre d’affaires doit être inférieur à 10 millions d’euros, les droits sociaux doivent être détenus à hauteur de 50% au moins par une
ou des personnes physiques et à hauteur de 34% au moins par les personnes exerçant une fonction directe et l’accord doit être
unanime parmi les associés et l’option ne peut être qu’exercée pour une période de 5 ans non renouvelable.
Sous soumis à l’IS en France : les bénéfices réalisés dans les entreprises exploitées en France et les bénéfices dont l’imposition est
attribuée à la France par une convention fiscale internationale. Résultats des ent exploitées en France : soumis à l’IS / Résultats des
ent françaises exploitées à l’étranger : non soumis à l’IS / Résultats des ent étrangères exploitées en France : soumis à l’IS.
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