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Taxes et Impôts_ FH 2021

1. Impôts et Taxes

 L'impôt sur le revenu global (IGR) ;


 La taxe foncière ;
 L'impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS) ;
 La taxe sur la valeur ajoutée ;
 L'impôt sur le patrimoine ;
 L'impôt forfaitaire unique (IFU) ;
 La taxe sur l'activité professionnelle (TAP) ;
 Le droit d'enregistrement ;
 Le droit de timbre ;
 Les droits de douane ;
 La taxe sur les produits pétroliers ;
 Le droit de circulation ;
 La taxe intérieure de consommation ;
 La taxe d'assainissement ;
 Le droit de garantie ;
 La taxe sur l'abattage.
Il serait assez long d'expliquer en détail chaque type d'impôt et de taxe, mais vous pouvez
trouver les renseignements sur ce lien du ministère des Finances (au format PDF).

1.1 La Taxe sur la valeur ajoutée (TVA)


En 2018, la TVA en Algérie à un taux normal de 19 % et un taux réduit de 9 % pour certains
produits. La taxe intérieure de consommation (TIC) va de 10 à 30 % en fonction des
marchandises.

1.2 L'impôt sur le revenu global en Algérie (IRG)


L'impôt sur le revenu global concerne les personnes physiques, les associés de sociétés civiles, les
membres de sociétés de personnes, les membres de sociétés de participation solidairement et
indéfiniment responsables, et les membres de sociétés civiles soumises au même régime que les
sociétés en nom collectif.
1.2.1 Les revenus imposables sont :
 Les bénéfices professionnels ;
 Les revenus locatifs ;
 Les revenus agricoles ;
 Les traitements et salaires ;
 Les revenus de capitaux mobiliers ;
 Les plus-values de cessions à titre onéreux d'immeubles bâtis ou non bâtis.

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1.2.2 La base de l’IRG :
La base de l'impôt sur le revenu global se détermine en totalisant les revenus nets catégoriels
ou bénéfices. Sont exclus ceux qui relèvent d'une imposition au taux libératoire et les charges
suivantes :
 Les pensions alimentaires ;
 Les intérêts des emprunts et des dettes professionnelles et ceux qui sont contractés au
titre de la construction ou de l'acquisition de logement ;
 La police d'assurance contractée par un propriétaire bailleur ;
 Les cotisations d'assurances vieillesse et des assurances sociales qui sont souscrites à
titre personnel.
1.2.3 Le taux de l’IRG :
Le taux de l'imposition sur le revenu global est un barème progressif. Voici celui de l'année
2018 :

 Entre 0 et 120 000 dinars - 0 % ;


 De 120 001 à 360 000 dinars - 20 % ;
 De 360 001 à 1 440 000 dinars - 30 % ;
 Au-delà de 1 440 000 dinars - 35 %
1.2.4 Il existe trois modalités de paiement pour l'IRG :
 Le régime des acomptes provisionnels (30 % du bénéfice réalisé lors du dernier exercice),
 Le système des retenues à la source,
 Et la taxation provisoire.

Lorsque le montant dû excède 1 500 dinars, le contribuable doit procéder au versement


des acomptes provisionnels en deux fois : du 20 février au 20 mars et du 20 mai au 20
juin.

1.3 La retenue à la source


La retenue à la source concerne les traitements et salaires versés par les employeurs, les
bénéfices non commerciaux (revenus versés en provenance de l'étranger, à des bénéficiaires ou
entreprises établies fiscalement hors d'Algérie), et les revenus issus de capitaux mobiliers. Elle
doit être payée dans les 20 premiers jours du mois suivant la perception des revenus, à la caisse
du receveur des contributions diverses, et le paiement doit être accompagné de l'imprimé de
déclaration fourni par l'administration.
Enfin, la taxation provisoire doit être acquittée au plus tard le 30 avril de chaque année. Elle est
calculée à un taux proportionnel de 10 % ouvrant droit au crédit d'impôt. Pour payer
l'imposition provisoire au titre de l'IRG, le contribuable doit s'adresser à la caisse du receveur du
Centre des impôts.
Des abattements et des exonérations peuvent être permanents ou provisoires. Les époux qui
choisissent une imposition commune ont un abattement de 10 % sur leur revenu global. Les
personnes qui contractent volontairement une assurance (individuelle ou collective) pour une
durée minimale de huit ans ont droit à un abattement équivalent à 2 % du montant de la prime
nette versée, dans la limite de 20 000 dinars.

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Les personnes se trouvant dans l'un des cas suivants peuvent bénéficier d'une exonération
permanente dans la catégorie « bénéfices professionnels » :
 Les troupes qui exercent une activité théâtrale au titre des recettes réalisées ;
 Les personnes ayant un revenu global annuel qui est inférieur ou égal au seuil
d'imposition du barème ;
 Les revenus provenant d'activités portant sur le lait cru à la consommation en l'état ;
 Les entreprises qui relèvent des associations de personnes handicapées agréées et les
structures qui en dépendent ;
 Les sommes qui sont perçues sous forme d'honoraires, les cachets de droits d'auteur,
d'inventeurs au titre des œuvres littéraires, scientifiques, cinématographiques ou
artistiques, par les artistes, auteurs, compositeurs et inventeurs.
 Les artisans peuvent bénéficier d'une exonération de deux années lorsqu'il s'agit
d'artisanats traditionnels ou ont une activité d'artisanat d'art. Les activités qui sont créées
par de jeunes promoteurs d'investissement dans le cadre de l'ANSEJ, CNAC et ANGEM ont
droit à une exonération de trois ans à compter de la date de mise en exploitation de leur
activité. Si l'activité est dans une zone à promouvoir, la période est portée à six ans.

Les traitements et les salaires qui sont versés par les employeurs sont soumis au barème
de l'IRG mensualisé.

2. Les revenus locatifs

Les revenus qui proviennent de location de biens immobiliers à usage d'habitation à titre civil
sont soumis à l'impôt sur le revenu global. Voici le barème :
Revenus provenant de la location d'habitations à usage collectif - 7 % libératoire d'impôt, le total
est calculé sur le montant des loyers bruts ;
Revenus en provenance de la location d'habitations à usage individuel - 10 % libératoire d'impôt,
le total est calculé sur le montant des loyers bruts ;
Revenus de la location de locaux à usage commercial ou professionnel - 15 % libératoire d'impôt,
le total est calculé à partir du montant des loyers bruts.

3. Plus-value de cession

Qu'ils soient bâtis ou non, les plus-values de cession à titre onéreux des immeubles sont de 5 %
libératoire d'impôt.

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